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Kinshasa: Diomi Dongala parle de la guerre à l’Est, et l’ actualité politique

http://congomikili.com/kinshasa-diomi-d ... -lest.html

Raymond Kahungu Mbemba
ATTENTION A L’ANTI CAMPAGNE CONTRE TSHISEKEDI

Quelques voix, heureusement négligeables, s’élèvent contre l’appel de fonds du Président Tshisekedi au motif que cet argent va servir à l’UDPS et non à l’achat d’armes. Cet argument au delà d’être choquant est tout simplement irresponsable, malheureux voire dangereux pour la suite des événements.

Rappelons aux uns et aux autres que la méthode de lutte de l’UDPS et de son Président a toujours été et demeure à ce jour la non-violence. Nous sommes conscients des limites d’une telle méthode mais à certains égards elle a fait ses preuves. On a le droit de penser autrement. Mais on n’a pas le droit de démobiliser ceux qui croient encore, comme nous à l’UDPS, à cette forme de combat.

Tshisekedi ne cesse de rappeler à tous, y compris à nous ses plus proches collaborateurs, que l’étape actuelle de notre combat est de sa responsabilité ; le peuple congolais ayant fait sa part le 28 novembre 2011 en l’élisant à la tête du pays. Le Président Tshisekedi a fait cet appel de fonds pour des objectifs qu’il estime nécessaires dans le cadre de la conquête de l’imperium. Etienne Tshisekedi, dans sa stratégie peut utiliser son parti, l’UDPS étant la principale force politique dont il dispose sur le terrain. Comme il peut aussi utiliser d’autres voies et moyens. Cela relève de son pouvoir discrétionnaire.

TSHISEKEDI N’A JAMAIS SOLLICITÉ DE L’ARGENT POUR LES ARMES.

Même si cela pouvait être le cas en rêve, ce n’est pas sur le net qu’il le ferait. Il n’oblige personne à répondre positivement à cet appel. Il en appelle a la liberté de conscience de chacun.

Prôner la lutte armée sur le net est tout simplement du domaine des aventuriers et des personnes dangereuses que notre peuple doit tenir à l’œil. Car, malgré nos méthodes d’actions pacifiques, nous qui sommes sur le couloir de la mort sur le terrain en RDC, nous ne nous permettons pas la publicité pour des raisons stratégiques.

Nous appelons certains de nos compatriotes de la diaspora à moins de tapage médiatique mais à beaucoup plus de responsabilité et d’unité. Nous sommes tous sur une même autoroute. Chacun est libre d’emprunter la voie de son choix. Mais ne jamais enlever de l’esprit que si nous œuvrons réellement pour le Congo, nous devons tous garder le cap vers notre objectif commun, à savoir le démantèlement du système qui avilit notre peuple.

NE NOUS TROMPONS PAS DE CIBLE.

ANONYMOUS "Operation Green Rights, opération coltan" pour le congo

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Tous derrière la marche pacifique - Kivu : Kanku invite Matata à frapper fort !
JEUDI, 24 MAI 2012 07:39




*La situation sécuritaire à l’Est de la RD-Congo inquiète plus d’un congolais. Chaque jour qui passe, l’on compte des morts, des blessés et surtout des déplacés par milliers. Exaspéré par cette insécurité récurrente, l’Honorable Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Député élu de la circonscription électorale de Dibaya, dans le Kasaï- Occidental, est monté sur ses chevaux pour inciter le gouvernement congolais à frapper fort. Il a annoncé l’organisation d’une marche pacifique, les 2 et 3 juin prochain, à travers la ville de Kinshasa. Ce faisant, un appel à la mobilisation générale de la société civile, des forces politiques, des étudiants, bref à toute la population congolaise, a été lancé. Objectif, décrier l’insécurité à l’Est et, exprimer la solidarité et la compassion à l’endroit de tous les compatriotes du Kivu. «Nous devons faire entendre le cri de cœur au gouvernement, nous devons dire non à cette tragédie qui nous est imposée depuis l’entrée de l’AFDL», a-t-il argué.

Reconnaissant les efforts des militaires déployés dans ce coin de la RD. Congo, le Président du MR a réaffirmé son soutien aux vaillants héros qui mènent des opérations dans des conditions extrêmement difficiles. C’était hier, mercredi 23 mai 2012, au cours d’un entretien que l’Honorable Kanku a eu avec la presse au siège de son parti à Lingwala. D’entrée de jeu, Clément Kanku a fustigé le comportement affiché par le Gouvernement Matata. Ce dernier, soutient-il, minimise les supplices que subit la population dans les Kivu, en prétendant que la paix est effective dans l’ensemble du territoire national. «C’est quand même curieux quand on voit à travers les médias toute la tragédie humaine à laquelle fait face nos frères et sœurs de cette partie du pays», a martelé l’élu de Dibaya. Malgré ‘‘l’optimisme non fondé’’ affiché par le gouvernement, Clément Kanku pense que les mouvements armés comme les FDLR, CNDP, Maï Maï, ADF/Nalu, M23 et autres, augmentent, de plus en plus, leurs capacités de nuisance. Et d’ajouter que : «Toutes les mesures prises par la Majorité Présidentielle à travers différents gouvernements, ont été un véritable fiasco».

Les expulsés de l’Angola On se souviendra de l’intervention de Clément Kanku lors de la séance plénière de mercredi 16 mai dernier au sujet des expulsions des congolais de pays voisins. «Des familles congolaises sont expulsées de l’Angola, les autres mêmes tuées et jetées dans l’eau pendant que les angolais et d’autres peuples de pays voisins vivent paisiblement ici en RD Congo. Que fait le gouvernement par rapport à ces actes ? », s’est-il interrogé. Cette manière de faire des services des migrations angolaises, pense cet élu de l’opposition, est tributaire de la faiblesse de la diplomatie congolaise. « Nous allons donc aider notre diplomatie, en faisant une pétition, qui sera ensuite envoyée à Dos Santos, le Président de la République d’Angola via l’ambassade de l’Angola en RDC. C’est une manière pour nous de mettre fin à cette situation tragique», a-t-il soutenu. Infrastructures inachevées… Le Gouvernement commence des travaux sans pour autant les terminer, dixit l’Honorable Kanku Bukasa.

La plupart d’infrastructures restent toujours inachevées, a fait savoir le Président National du Mouvement pour le Renouveau. Prenant, pour exemple, les Boulevards du 30 juin et Lumumba, l’élu de Dibaya dans le Kasai-Occidental considère que ce projet est non seulement éloquent, mais aussi improvisé. Il a, par la même occasion, invité le Gouvernement à finaliser tous ses projets. Ce, pour permettre la bonne circulation des véhicules. Abordant la question relative à la lutte antiérosive, Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua a constaté malheureusement que cette situation est reléguée au second plan, sinon dans les oubliettes. A l’entendre, cette affaire devrait plutôt être une véritable priorité pour le gouvernement Matata. Hormis Kinshasa, les villes de Kananga, Mbuji- Mayi et Tshikapa sont aussi fortement menacées par des érosions, a-t-il déclaré. Délocalisation des camps et magasins d’armement… Les explosions du camp blindé de Mpila ont fort inspiré l’élu de Dibaya. La RDC, a-t-il soutenu, a aussi des camps militaires et magasins d’armements le long du fleuve Congo. Ceux-ci doivent être délocalisés, a-t-il lâché. Vu le rapprochement de deux capitales Kinshasa-Brazzaville, cet Député National exige la délocalisation des camps militaires et magasins d’armement de la RDC le long du fleuve Congo pour éviter une situation similaire à celle de Mpila.

« Gouverner, c’est prévoir. Nous demandons au gouvernement de prendre des dispositions pour délocaliser rapidement les camps militaires et ses dépendances afin de nous éviter ce genre de tragédie », a-t-il lâché. Gestion calamiteuse du secteur de transport La grève des transporteurs privés observée en début de semaine dans la ville de Kinshasa a aussi fait l’objet de la communication de l’Honorable Clément Kanku. Analysant les faits, il avance que le gouvernement n’a pas été capable de trouver une solution aux problèmes de ces transporteurs. En lieu et place de répondre aux exigences de la population, l’équipe Matata n’a fait qu’aggraver la situation. Par ailleurs, il fustige le fait que le gouvernement ne fait que promettre, mais ne réalise jamais ses dires. « Souvenez-vous du Ministre des Transports en Egypte, qui nous a présenté un grand nombre de bus commandés par le Gouvernement et prêts à embarquer, encore une farce », a-t-il rappelé. Enfin, il propose, par contre, à Matata d’acheter un grand nombre de bus et de les mettre à la disposition de la population. Ainsi, estime-t-il, certains épiphénomènes disparaîtront.

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Retombées de l'assassinat de Chebeya : Colonel Mukalayi, tentative de suicide
JEUDI, 24 MAI 2012 12:19



De nouvelles alarmantes faisant état d'une double tentative de suicide de la part du colonel Daniel Mukalayi, à la Prison Centrale de Makala (PCM), sont parvenues au Phare hier mercredi 23 mai 2012. Cité et condamné à mort dans l'affaire de l'assassinat de Floribert Chebeya Bahizire, activiste de droits humains retrouvé mort le 2 juin 2010 à Mitendi, cet officier de police aurait d'abord tenté de mettre fin à sa vie le vendredi 18 mai passé, puis le mardi 22 mai 2012.



D'après ses co-détenus dans cette geôle, la raison de ce drame manqué serait les dernières déclarations d'un ministre, membre du gouvernement, qui dans un récent point de presse a affirmé que les assassins de Chebeya sont déjà à la Prison de Makala. Ceci, pour réfuter, entre autre, les accusations portées sur le régime de Kinshasa pointé comme obstacle principal à la diffusion du film «Chebeya, un crime d'Etat ?». Offensé à fond par les propos du ministre Mende, Daniel Mukalayi aurait piqué une vive colère, vociférant à haute et intelligible voix sa fureur et mettant sens dessus dessous ses effets personnels. Alerté par ces vacarmes, ses voisins ont accouru dans sa cellule pour le calmer et surtout mettre de côté tous les objets tranchants à sa portée.

Selon les informations en notre possession, aussitôt mis au parfum de cette situation, le directeur de prison, Dido Kitungwa, aurait décidé de placer le commissaire Michel Mwila, un autre pensionnaire de la Prison Makala, dans la cellule du colonel Mukalayi afin de veiller à ce que l'irréparable ne survienne pas.

Il convient de rappeler qu'à la suite du verdict prononcé dans l'affaire Chebeya, le colonel Daniel Mukalayi avait clamé son innocence et interjeté appel. Il en est de même pour les parties civiles Chebeya, Bazana et l'Ong la Voix des Sans Voix (VSV). Depuis lors, tout le monde attend la fixation du procès par la Haute Cour Militaire.

Pour leur part, dans une lettre ouverte adressée au président de la République le vendredi 20 mai 2011, deux cent seize Organisations non gouvernementales de la défense et promotion des droits de l'homme (ONGDH) de toutes les provinces de la République démocratique du Congo continuent d'exiger une justice équitable pour les défenseurs des droits humains Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi, assassinés, d'après elles, au bureau de l'inspecteur général de la police nationale congolaise.

Elles ont soutenu devant l'opinion tant nationale qu'internationale la réaction de méfiance des parties civiles par rapport à la position de la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, prise à l'audience du lundi 09 mai 2011, et confirmée à l'audience de jeudi 12 mai 2011, de vouloir requalifier en simple homicide, involontaire les infractions d'assassinats, enlèvements, association de malfaiteurs, détention illégale d'armes et munitions de guerre...

A cet effet, les ONG des droits humains demandent au président de la République de garantir un procès équitable aux victimes en observation de la promesse faite à l'opinion publique le 04 juin 2010, et plus particulièrement à la veuve Chebeya, de ne ménager aucun effort personnel à rechercher et punir les auteurs de ces crimes crapuleux. Ils se réservent, toutefois, le droit d'activer les mécanismes internationaux, notamment : le Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits humains, le rapporteur spécial de la Commission africaine sur la situation des défenseurs des droits de l'homme, le Bureau du commissaire aux droits de l'homme du conseil de l'Europe, l'Union européenne.

Tshieke Bukasa

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Le M23 au cœur de l'intox : Kinshasa accusé de collusion avec les FDLR
JEUDI, 24 MAI 2012 12:19




Kinshasa a été roulée dans la farine ! C'est triste de constater que les plénipotentiaires de la RDC n'aient pas perçu le piège dans lequel leurs homologues rwandais les ont enfermés et qui va hypothéquer la souveraineté du pays pendant long temps.

Juste au lendemain de la publication de ce communiqué final sanctionnant les travaux de la session ordinaire de la Grande Commission Mixte Rwanda-RDC , deux évènements majeurs surviennent sans coup férir. Coup sur coup, il y a d'abord la terrible nouvelle accusant des FDLR et des Maï-Maï Shweta de massacre d'une centaine des compatriotes dans une localité du territoire de Masisi. Ensuite il y a ce communiqué lancé par le fameux M23 se réclamant toujours du CNDP de «détenir une documentation fournie à ce sujet, comprenant des preuves irréfutables sur les positions FARDC tenues par les éléments FDLR, les unités FARDC commandées par les officiers FDLR et leur implication dans les combats en cours ». Enfin, ces mutins du M23 « se réservent le droit de rendre publics les éléments de preuve qui attestent la collusion permanente et solide entre les FARDC et les FDLR ».



Bluff ou fuite en avant ?



Il est quand même surprenant que le CNDP, par sa nouvelle branche M23, ait attendu la publication du communiqué final sanctionnant les travaux de la session ordinaire de la grande commission mixte congolo-rwandaise pour sortir de son silence.

Car, selon ce communiqué, les deux Etats se sont réjouis «de l'excellence des relations qui existent entre la RDC et le Rwanda ainsi qu'entre les deux peuples, qui reflète la volonté manifeste de deux chefs d'Etats, leurs excellences Paul KAGAME et Joseph KABILA, de faire de la région des Grands Lacs un havre de paix, de stabilité et de développement durables » Avant de vanter des avancées significatives en indiquant que « les deux parties ont noté avec satisfaction les efforts fournis pour mettre en application les recommandations de la 4ème session de la Grande commission mixte entre la RDC et le Rwanda tenue à Kinshasa du 17 au 19 décembre 2009 »

A qui le M23 envoie-t-il ce clin d'oeil ? Si c'est en direction de Kigali, ce serait le mettre dans une position inconfortable au lendemain de ce communiqué final qui vante l'excellence des relations avec Kinshasa et «sa volonté de continuer à appuyer les efforts de la RDC visant à restaurer et maintenir la paix et la sécurité à l'Est de la RDC». Comment le Rwanda peut-il se vanter d'excellentes relations en sachant d'avance que les troupes armées congolaises seraient commandées par les officiers des FDLR et coalisent avec ces derniers dans les combats qui se déroulent actuellement sur les territoires de Masisi et Rutshuru?

D'autre part, si Kigali a offert sa médiation car selon lui, le recours à une solution militaire ne peut pas régler ce problème, c'est sachant que ces mutins du M23 sont en débandade. Ensuite, le gouvernement rwandais sait que les flux des réfugiés congolais fuyant la guerre risquent de perturber la sécurité intérieure en compromettant ainsi son programme de reconstruction et de la réconciliation nationale.

Cependant, d'autres sources sont d'avis que ces accusations jusque-là sans preuves palpables de la collusion des FARDC avec les FDLR viseraient à apporter de l'eau au moulin de ceux qui soutiennent le lancement des opérations militaires conjointes des armées rwandaises et congolaises pour traquer encore une fois cette force négative. Autrement dit, le M23 jouerait alors ici le rôle d'espion et de témoin oculaire sur le terrain pour appuyer les non dits de ce communiqué final.



Encore et toujours le prétexte sécuritaire !



On rappelle à ce sujet que tout au début de la guerre de l'AFDL, Kigali avait fait état d'une affaire purement congolo-congolaise avant de se raviser, une fois que les preuves de son implication dans les combats étaient évidentes, en soulevant le prétexte sécuritaire des FDLR. Chat échaudé a peur de l'eau froide, les Congolais avisés perçoivent dans cette sortie du M23, les prémisses de la poursuite de la même stratégie de guerre préventive que Kigali brandit sur toutes les tribunes internationales pour justifier la présence de ses troupes armées sur les territoires de l'Est de la RDC.

Kinshasa a été encore une fois roulée dans la farine par Kigali qui par le biais de son allié le M23 fait d'une pierre deux coups. Tout d'abord, il a obtenu que Kinshasa prenne la charge de la traque des FDLR et de l'autre, son allié le M23 prétend détenir des preuves irréfutables de la collusion des FARD, avec les FDLR. Autrement dit, c'est le Congo qui est le commanditaire de l'insécurité au Rwanda.

Castro

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Après le désir de boycott du XIVème sommet de la francophonie Kinshasa tente d'ignorer la position du président français
JEUDI, 24 MAI 2012 12:39




Conjecturée prévisible au cas où la droite française serait battue à la présidentielle par la gauche, l'hypothèse qui semblait peser sur la tenue du sommet de la francophonie à Kinshasa au mois d'octobre prochain devient de plus en plus évidente depuis la proclamation de la victoire du socialiste François Hollande contre le conservateur Nicolas Sarkozy. Déjà au moment où la campagne battait son plein dans l'Hexagone, le challenger de Sarkozy n'avait pas froid aux yeux pour annoncer la couleur. ” Il y a deux présidents en RDC, et si je suis élu, le sommet de la francophonie ne se tiendra pas à Kinshasa “, avait déclaré alors François Hollande. La droite vient de mordre la poussière en France, lessivée par la gauche. François Hollande s'affichait et s'affiche- aussitôt élu-comme l'antithèse de Nicolas Sarkozy. Il s'inscrit en faux contre l'austérité généralisée et mal entendue sans la croissance, et affirme sa décision retirer les troupes française de l'Afghanistan à la fin de cette année 2012. Il a persisté et signé tout cela devant la chancelière allemande Angela Merkel et le président américain Barack Obama. Il n'a été ni contredit ni déconsidéré, soit en Allemagne, soit au camp David ou à Chicago. En d'autres termes, il tient parole en conformité avec ses promesses de campagne électorale.

Cette analyse élémentaire des faits et gestes de François Hollande, dans le campagne électorale et après son élection pour voir s'ils se contredisent ou se confirment, était nécessaire pour en arriver à envisager l'éventualité de la tenue du sommet de la francophonie à Kinshasa sous sa présidence. Interrogé récemment par un organe médiatique français pour savoir si le président Hollande allait se rendre à Kinshasa au sommet de le francophonie, l'un de ses proches à déclaré qu'il était prématuré de répondre à cette question. Comme si à Kinshasa on a déjà la certitude que le président Hollande répugne à se trouver vis-à-vis des dirigeants Congolais et à leur serrer la main, on s'empresse de prendre les devants pour dégager ses états d'âme et fulminer sa poussée d'adrénaline. Si Hollande s'avise de boycotter le sommet de la francophonie à Kinshasa, nous en tirerons toutes lés conséquences pour la francophonie. D'ailleurs,” le ciel ne va pas tomber sur notre tête pour cela “, tels sont les propos crûment tenus par le porte parole du gouvernement, le ministre Lambert Mende Omelanga au cours de sa première et retentissante conférence de presse. Il s'agit d'un défi non voilé que Kinshasa lance à Paris.

Ce défi est formulé en termes excessifs, méprisants et intimidateurs, sans nuance, dépourvus d'élégance et de délicatesse en matière protocolaire et diplomatique. C'est un ultimatum adressé au président Français François Hollande à qui il est demandé de choisir entre boycotter le sommet de la Francophonie à Kinshasa ou honorer le gouvernement Congolais de sa présence. Au cas où la première hypothèse prévaudrait, Kinshasa officiel se verrait obligé, à son corps défendant, de dire adieu à la Francophonie. Cela apparaît en filigrane dans les propos du porte parole du gouvernement. Néanmoins, dans le compte rendu de la première réunion du gouvernement tenue sous la présidence du chef de l'Etat, postérieurement à la conférence de presse ministre Mende, on n'a nulle part fait mention du sommet de la Francophonie pour confirmer ou infirmer le défi lancé à Paris par Kinshasa. Le ministre Mende a-t-il parlé de son propre chef? Le conseil des ministres s'est il trouvé embarrassé de cautionner officiellement les propos de son porte parole?



Un sérieux déficit de cohésion nationale



Mais on ne peut pas se montrer plus royaliste que le roi. Il y a lieu de se demander pourquoi l'éventualité de l'absence du nouveau président français à Kinshasa pour le sommet de la Francophonie semble-t-elle dépiter les sphères officielles plus que les dirigeants français dont cette organisation est un moyen de promotion et, de rayonnement de leur propre langue ? Certains observateurs et analystes politiques n'hésitent pas à prêter au pouvoir l'intention de miser sur cette rencontre qui servirait d'occasion pour sa légitimation par les têtes couronnées réunies à Kinshasa, Les chefs d'Etats africains d'anciennes possessions coloniales françaises accouraient sans doute à Kinshasa si le président François Hollande s'y rendait pour chercher à être dans ses bonnes grâces. Bien sûr, dans pareil contexte politique solennel, c'est le pays hôte qui gagne le jackpot. Tel est le véritable enjeu sous-jacent que revêt le 14e sommet de la Francophonie au cas où il se tiendrait à Kinshasa. On ne se bat pas avec acharnement et animosité pour rien. C'est une question de prestige et d'auto consolation.

Toutefois, à la veille de l'élection présidentielle en France et sans savoir qui de Sarkozy ou de Hollande gagnerait le match, selon certains canaux médiatiques et diplomatiques, il avait des chefs d'Etat africains qui ayant eu vent de ce qui était qualifié d'inimaginable hold-up électoral perpétré en RDC, chercheraient prétexte pour se dérober au rendez-vous de la Francophonie à Kinshasa. A Paris on était au courant de ce climat de méfiance qui se dessinait à l'état latent en Afrique francophone. L'éventuelle absence du nouveau pensionnaire de l'Elysée leur fournirait l'opportunité de faire facilement faux bond. Et ce n'est pas la première fois que le fait de se mouiller à l'intérieur d'une manière ou d'une autre, frustre les dirigeants de ce pays et plombe l'organisation du sommet de la Francophonie à Kinshasa. Cela s'était produit sous le règne de Mobutu par suite des événements malheureux survenus, au campus de Lubumbashi ayant entraîné mort d'homme. Toutes proportions gardées, les circonstances ne sont pas loin d'être similaires, aujourd'hui comme autrefois. Le pays est singulièrement handicapé par un sérieux déficit de cohésion nationale, ayant pour cause blocage de l'avancement de la démocratie par l'usage immoral des tripatouillages électoraux.

La manière dont on s'y est pris tôt avec nervosité, passion et précipitation, est un procédé maladroit et irréfléchi d'indisposer les autres et de les pousser à un boycott concerté. Il ne faut pas oublier que toutes les réactions du gouvernement Congolais sont suivies attentivement partout et bien analysées, pour en tirer toutes les conséquences avant que Kinshasa ne le fasse comme il l'a déjà promis. Mais d'ici octobre, voire avent, l'opinion serait fixée sur la fortune du 14e sommet de la Francophonie La tempête déchaînée aujourd'hui n'aurait été qu'un orage artificiel éphémère sans ravages causés à signaler.

Jean N'SAKA WA N'SAKA/Journaliste indépendant

http://www.rfi.fr/afrique/20120524-rdc- ... -nord-kivu





RDC / ONU - Article publié le : jeudi 24 mai 2012 - Dernière modification le : jeudi 24 mai 2012
RDC: la Monusco accusée de faire du «tourisme» au Nord-Kivu


Des soldats du bataillon indien de la Monusco patrouillent dans les rues de Luvungi, le 4 septembre 2010
AFP / MARC HOFFER
Par RFI
Que fait la Monusco à l’est du Congo ? La question fait à nouveau débat après les révélations, mercredi 23 mai, de la société civile du Nord-Kivu faisant état de 100 morts en une semaine parmi les civils des zones de Walikalé et du Masisi. La force de paix des Nations Unies se retrouve souvent sur la sellette pendant les épisodes violents comme en ce moment dans le Nord-Kivu.

La Monusco se défend des accusations dénonçant son inaction. Elle explique que les zones concernées par ces violences sont très difficiles d’accès et que la surveillance se fait surtout par hélicoptère. Son porte-parole, Manodje Monoubai, ne confirme pas ces massacres de civils. « Jusque là, ce ne sont que des allégations. Nous n'avons pas vraiment de preuves sur ce chiffre. Il y a certainement eu des tueries, mais le chiffre de 100 [morts] n'a pas encore été vérifié », assure-t-il.

L'Unicef condamne les tueries d'enfants au Nord et au Sud-Kivu
Berta Travieso, chef du bureau de l'Unicef pour le Sud-Kivu

Écouter (00:43)


24/05/2012 par Zéphyrin Kouadio

Une enquête de terrain sera menée, dit la Monusco. Pour sa part, le Colonel Diop, porte-parole militaire, réaffirme l’engagement dans la protection des civils. Il donne pour preuve une action menée quatre jours plus tôt dans la zone de Walikalé : « Le 20 mai 2012, des hélicoptères d'attaque de la Monusco, ont déclenché des tirs dissuasifs en vue de prévenir toute menace sur les populations civiles dans la zone par les Maï-Maï Cheka et ainsi assurer leur protection ».

Les accusations de passivité pleuvent sur les Nations unies à chaque épisode violent. Récemment, un député de la majorité a accusé les casques bleus de faire du tourisme dans l’est. Une insulte à l’égard de nos hommes et des pays qui les envoient, a répondu la Monusco.

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Colonel MUKALAYI veut se donner la mort ! Minable va !











http://www.apareco-rdc.com/89-diapo-onl ... ceau-.html

Rebondissement dans l’affaire CHEBEYA / BAZANA :
Le Colonel Daniel MUKALAYI craque en prison et menace de cracher le morceau !


La sainte Bible nous révèle que le sang des justes assassinés, comme celui d’Abel, continue de crier vengeance devant le trône de Dieu. C’est les cas du sang des combattants et résistants congolais Floribert CHEBEYA et Fidèle BAZANA, qui continue à faire valser leurs assassins à Kinshasa. Tenez.

Le quotidien kinois Le Phare vient de publier ce mercredi à la Une de son apparition : «Les retombées de l’affaire CHABEYA. Colonel Mukalayi : Tentative de suicide ». Mais comme d’habitude, le journaliste congolais ne peut aller au fond de l’histoire par peur de subir lui-même les mêmes traitements et de se retrouver au cimetière le lendemain.

Mais L’œil du Patriote a été en contact direct avec un témoin oculaire au sein même de la prison et qui a rapporté les faits tels qu’ils se sont déroulés minute par minute. Nous sommes cependant dans l’obligation de taire certains détails importants de ce récit car ils pourraient donner des indications sur l’identité de notre source.

Tout est parti du point de presse de Lambert Mende dans son cabinet de travail ce 18 mai 2012. Répondant à la question d’un des journalistes sur la suite des recherche des vrais commanditaires de l’assassinat de Floribert CHEBEYA, le perroquet de Kanambé, avec l’arrogance et le mensonge qui le couvrent désormais comme un manteau, répond que les assassins de CHEBEYA sont connus et qu’ils sont déjà en prison, « ce sont des délinquants et des criminels officiers de la police » (sic). Et Mende d’ajouter avec le cynisme qu’on lui connait : « J’apprends même qu’ils sont allés en appel et je me demande pour quelle fin, parce que ce sont eux qui avaient tué CHEBEYA…. » Et l’homme de conclure : « Le chef de l'état n'a rien à avoir avec ce crime crapuleux ».

Malheureusement ou heureusement, c’est selon, le Colonel MUKALAYI suivait ce point de presse de MENDE à partir de sa cellule de la prison de Makala. Dès que le malheureux a entendu cette déclaration de MENDE, il a piqué une crise de colère et a commencé à vociférer comme un fou: "Ce sont eux qui m’ont demandé de me taire ! Pourquoi ce même gouvernement peut-il faire ce genre de déclaration!!!??? Mende sait où se trouve le corps de BAZANA!! J'ai travaillé pour ce même gouvernement, j'ai effectué des missions plus importantes que celle de CHEBEYA ! Pourquoi ils peuvent parler de moi ainsi??? Je veux tout avouer!!! Ou alors je veux mourir !!! ». Et joignant l’acte à la parole, le malheureux Colonel collabo s’est mis à tout chambarder dans sa cellule, en cherchant des objets tranchants pour se donner la mort!

A ce bruit, les autres détenus dont Eddy KAPEND, général Jérôme KAKWAVU ont accouru vers la cellule de MUKALAYI pour savoir se qui se passait. Ils l’ont trouvé en train de sangloter, menaçant de se suicider immédiatement. Ils l'ont maîtrisé et ont pris soins de retirer de sa cellule tous les objets tranchants. Au même moment, dans ses pleurs, MUKALAYI ne cessait de répéter à ses consolateurs qu'il a été sacrifié, qu'il est innocent, que MENDE connaissait bien la personne qui avait tué CHEBEYA et que ce sont eux, les hommes au pouvoir, qui avaient organisé la fuite du «major Christian» alias «effacez le tableau» vers … le Rwanda !

Le directeur de la prison, Monsieur KITUNGA, ainsi que les hautes responsables des services de renseignements et de sécurité furent alors immédiatement alertés par le commandant général de la prison, Monsieur KATENDE. Ils se sont rendus auprès du Colonel MUKALAYI après qu’il se soit calmé pour l’entendre, croyant qu’il aurait repris ses esprits et changerait ainsi ses propos. Que nenni! Le prisonnier leur a répété les mêmes propos, affirmant qu'il est innocent et que le Pouvoir connaît bien l'assassin de CHEBEYA qui se trouve d’ailleurs sous sa protection.
Pour éviter toute mauvaise surprise, le directeur de la prison, après avoir tenté vainement de convaincre MUKALAYI d’abandonner ses projets, a demandé a son co-accusé MWILA Michel de passer dorénavant la nuit dans la même cellule que MUKALAYI pour le surveiller.

Mais connaissant les méthodes opérationnelles de «Joseph KABILA», nous sommes certains que la vie du Colonel MUKALAYI est désormais en danger et que ses jours sont dorénavant comptés ! Le fils d’Adrien Kanambe a éliminé des gens pour moins que cela. Beaucoup de prisonniers ont été « libérés » après avoir été empoisonnés pour aller succomber et s’éteindre dans leur famille. Tout en ne le souhaitant pas, nous ne serons pas surpris si demain la santé du Colonel MUKALYI connaissait une « brusque dégradation » comme ce fut le cas du Général Mbuza-Mabe. Nous invitons les membres de sa famille à plus de vigilance sur la nourriture, la boisson et les soins médicaux pourraient être proposés au Colonel MUKALAYI. Bien que collabo, nous avons besoin de lui pour connaître la vérité sur les vrais commanditaires de l’assassinat de Floribert CHEBEYA et BAZANA.

Si seulement le cas de ce Colonel pouvait servir de leçon à tous les collabos congolais qui sacrifient la souveraineté, l’intégrité et la dignité de leur pays au profit des envahisseurs et pilleurs étrangers, uniquement pour leurs petits intérêts égoïstes ! Voilà un officier congolais de l’armée qui alors qu’il avait choisi de sacrifier sa vie pour son peuple, s’est plutôt retrouvé à obéir aux ordres des bourreaux de son peuple pour servir de bouc-émissaire et couvrir leurs crimes ! Voilà comment se comportent beaucoup de ces congolais qui compromettent et compliquent le combat de libération de notre pays. L’ennemi se sert d’eux pour détruire la RDC et combattre tous ceux qui lui résistent. Mais c’est aussi le même ennemi qui après les avoir utilisés à sa guise les remercie en monnaie de singe.
Réfléchissons-y bien !

Paris, le 24 mai 2012



Candide OKEKE


L’ŒIL DU PATRIOTE

http://www.cheikfitanews.net/article-ve ... 21437.html




Samedi 19 mai 2012
VERITE DES URNES, NOUVELLES ACTIONS ANTI-KABILA A BRUXELLES, GENEVE, PARIS, LONDRES…


Depuis les élections chahutées du 28 novembre 2011 en RD Congo, durant des semaines, à travers le monde, les Congolaises et Congolais de tous âges ont manifesté pour dénoncer le hold-up électoral réalisé par le tandem Joseph Kabila-Ngoyi Mulunda, et réclamer la vérité des urnes.

Cinq mois après, force est de constater que le pouvoir sortant est resté sourd et se cramponne toujours.

L’arrivée du socialiste François Hollande à la présidence française offre une opportunité aux Congolais vivant à l’étranger d’isoler diplomatiquement monsieur Joseph Kabila, le président sortant: en obtenant par exemple le boycott du sommet de la francophonie de Kinshasa.

En même temps, de plus en plus de manifestations sont programmées durant les prochains jours, semaines et mois:

26 mai 2012 à 14h00 à Bruxelles: Marche à partir de la gare du Nord

26 mai à Genève en Suisse.

. Lieu de rassemblement: Hôtel Président Wilson- Quai Wilson 47, Genève. Heure de rassemblement: A partir de 12h

2 juin 2012 à Paris

Heure: De 14h à 18h Lieu de rassemblement: Siège de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF), 19-21 avenue Bosquet, 75007 Paris, France.

30 juin 2012 dans différentes villes du monde où vivent des communautés congolaises.

Londres et Nuremberg ont déjà annoncé les couleurs.

Ceux qui espéraient un tassement de l‘élan patriotique avec le temps, se seront lourdement trompés.



Cheik Fita

Bruxelles le 19 mai 2012