http://www.reveil-fm.com/index.php/2012 ... -electoral
Francophonie: Élu François Hollande n'ira pas à Kinshasa pour le XIVè Sommet à cause du hold-up électoral !
Par Freddy Mulongo, mercredi 25 avril 2012 à 19:14 :: radio :: #2447 :: rss
François Hollande, candidat à la présidence de la République, arrivée premier au premier tour de l'élection présidentielle française vient de tenir une conférence de presse ce mercredi 25 avril 2012 à 15 heures à l'Union Internationale des Chemins de Fer, 16 rue Jean Rey, Paris, au pied de la Tour Eiffel. Il s'agit pour lui de tenir une conférence telle que celle qu'il tiendrait tous les six mois si il était élu président de la République. C'est sans ambiguïté que François Hollande premier au premier tour de l'élection présidentielle en France a répondu à nos deux questions: sur sa présence au XIVè Sommet de la Francophonie et la Françafrique:""Je n'accepterais pas des élections qui auront été frauduleuses". "Une rupture est nécessaire par rapport à des usages qui n'ont rien d'acceptable ni de légaux", répond-il. "Je veillerai que les relations entre la France et l'Afrique" repose sur un principe de "solidarité", économique et du point de vue de la langue. "Sur les régimes eux-mêmes, les règles doivent être celles de la démocratie".
Arrivée de François Hollande à l'Union Internationale des Chemins de Fer, 16 rue Jean Rey, Paris. Photo Réveil FM
François Hollande est très aimable avec des journalistes, il salue tout le monde. Photo Réveil FM
François Hollande monte sur l'estrade en souriant aux journalistes. Photo Réveil FM
François Hollande garde son sourire à l'estrade; Photo Réveil FM
16h40:Fin de la conférence de presse de François Hollande.
16h38: Où sera-t-il le 6 mai au soir? "Je vais vous faire cette révélation. Le soir du 6 mai, quel que soit le sort qui m'est réservé, je serai à Tulle", et ce "sera sans danger".
16h36: Question sur la Grèce d'un média grec. "Je sais que la situation va être très difficile", répond-il.
16h34: On parle du Canada et du Quebec mais j'ai pas tout entendu. Désolée.
16h32: Va-t-il rencontrer le dalai-lama? Et les délocalisations? "Nous sommes ouverts aux investissements étrangers en France" mais sur le principe de la réciprocité. Quant au dalai-lama, "la première rencontre que j'aurais à faire, ce serait avec le président chinois".
16h30: Question sur les relations avec la Chine "Nous sommes pour des relations plus équilibrées avec la Chine, avec plus de réciprocité", répond Hollande. Qui répète son antienne sur lz Yuan qui doit être "convertible".
La Francophonie à Kinshasa pour légitimer l'imposture et le hold-up électoral de Joseph Kabila ? Photomontage Kongo Telema
16h28: Question sur le sommet de la Francophonie et la françafrique par Freddy Mulongo de Réveil FM international. Ira-t-il alors que les élections en République démocratique du Congo ont fait l'objet de fraudes, selon l'Union européenne. "Une rupture est nécessaire par rapport à des usages qui n'ont rien d'acceptable ni de légaux", répond-il. "Je veillerai que les relations entre la France et l'Afrique" repose sur un principe de "solidarité", économique et du point de vue de la langue. "Sur les régimes eux-mêmes, les règles doivent être celles de la démocratie.
16h27: Question sur les eurobonds. "Les eurobonds peuvent avoir cette double mission: financer la dette et financer les projets. Je préfère relancer la croissance", explique Hollande.
16h24: Question sur l'acte de décentralisation. "S'il s'agit de réduire les élus locaux, non. La réforme territoriale sur ce plan là sera abrogé. S'il faut clarifier les compétences, oui. Et faire en sorte que les collectivités locales aient les moyens de leur politique", explique Hollande.
16h21: Silvio Berlusconi le soutient, Mario Monti, aussi, l'ancien gouvernement de centre-droit. Qu'en pense-t-il? "Qu'il y ait du ressentiment à l'égard du candidat sortant, c'est possible. Au delà de ces rancunes, je pense qu'il y a une prise de conscience qui va au delà des gauches européennes", jusqu'au conservateurs, qui se disent que ça ne peut pas continuer comme ça, sinon, c'est ouvrir la porte au "populisme" notamment dans le nord. "C'est cette Europe que nous voulons laisser à nos enfants?", demande Hollande qui parle d'un clivage nord (riche)/sud (pauvre) après la frontière est/ouest.
16h21: Silvio Berlusconi le soutient, Mario Monti, aussi, l'ancien gouvernement de centre-droit. Qu'en pense-t-il? "Qu'il y ait du ressentiment à l'égard du candidat sortant, c'est possible. Au delà de ces rancunes, je pense qu'il y a une prise de conscience qui va au delà des gauches européennes", jusqu'au conservateurs, qui se disent que ça ne peut pas continuer comme ça, sinon, c'est ouvrir la porte au "populisme" notamment dans le nord. "C'est cette Europe que nous voulons laisser à nos enfants?", demande Hollande qui parle d'un clivage nord (riche)/sud (pauvre) après la frontière est/ouest.
16h18: Hamon estime que les électeurs du Fn sont xénophobes. Et à trop parler aux électeurs du FN ne risque-t-on pas de détourner les autres? "Je m'adresse à tous les électeurs", notamment ceux qui ont voté pour un candidat de gauche. "Il y a les électeurs du FN. Si le candidat sortant en fait autant, il sait que ça peut être un facteur qui peut lui être bénéfique. Moi je ne me place pas sur ce terrain là", dit-il. Il parle du vote "d’exaspération", des ouvriers. "Je dois m'adresser à ces électeurs là".
16h14: Question sur le retrait en Afghanistan et sur l'Otan. "J'ai approuvé l'intervention de la France en Afghanistan à la suite des attentats du 11-Septembre. Personne n'imaginait que la mission durerait plus que quelques années", dit-il. Mais le "contenu de la mission" a changé. Il répète que le retrait se fera en 2012.Il restera sûrement du matériel après 2012. "Mais le processus sera initié dès le lendemain de l'élection". Il pense aux "soldats qui sont morts. Ils méritent l'hommage de la Nation".
16h13: Cette conférence de presse, c'est une façon de dire qu'il aime la presse? «J'avais décidé de cette conférence de presse avant qu'il n'y ait cette polémique» sur les Unes de presse. «J'aurais pu faire tous mes meetings sur les unes du Figaro alors qu'elles faisaient mon bonheur. Je me demande même si le 6 mai», s'il est élu, le Figaro ne titrerait pas «François Hollande élu président de la République, embarras au parti socialiste».
16h09: Bayrou vient de dire que Nicolas Sarkozy valide les thèses du FN. Qu'en pense-t-il? «Je n'ai pas reçu la lettre» de François Bayrou. «J'aurais pu dire la même chose. Il y a une course depuis dimanche soir» engagé par Nicolas Sarkozy. Il parle de «division», des «outrances». Bayrou «aura à dire ce qu'il pense le moment venu. C'est à lui de le dire» quand il aura choisi.
16h06: Question sur la politique étrangère, sujet peu abordé. «Comme vous, je constate» que ce sujet a été peu abordé. «Il y a des points qui peuvent nous rassembler et heureusement», dit-il, notamment sur la Syrie et l'Iran. «J'ai été sévère sur l'attitude par rapport à Kadhafi, Bachar al-Assad, j'ai constaté l'échec de l'Union pour la Méditerranée», la réintégration dans le commandement militaire de l'Otan. «Si ce sujet vient lors du débat, n'ayez pas d'inquiétude», répond-il. «Je prépare avec beaucoup de méticulosité, même si je ne suis sûr de rien» la rencontre sur l'Otan.
16h04: Nommera-t-il un président de la cour des comptes de droite comme Sarkozy a nommé un président de droite? "Je vais rappeler les règles. Le premier président de la cour des comptes est nommé par le président de la République, reste jusqu'à son départ à la retraite. Je ne sais pas si j'aurais à nommer un président de la cour des comptes. Je nommerai un homme ou une femme qui a toutes les compétences, pas forcément un politique".
16h03: Le verra-t-on s'afficher avec d'autres leaders de gauche? "Ceux qui le souhaiteront seront les bienvenus mais je ne veux forcer personne", répond Hollande. Mélenchon ne veut pas, dit-il mais si Joly veut, pas de souci.
16h01: Nouvelle question sur l'accord européen. "Le traité en l’Etat ne sera pas ratifié par la France".
16h00: Il fait le point sur les donations. "Il n'y a pas lieu de créer un affolement. Les très grosses successions auront à faire un effort supplémentaire", dit-il.
15h59: Craint-il un exode fiscal des très riches? Et demandera-t-il une renégociation de "Mon concurrent est prêt à tout. C'est pour ça qu'ils partent j'imagine. Il y a une forme de patriotisme à avoir. Lorsqu'il y a une contribution demandé, on ne peut pas" partir dans un autre pays. "Il y aura une discussion" à mener avec la Suisse.
15h57: Sur le coût du travail: "qui est au pouvoir depuis 10 ans", demande Hollande. Il redit qu'il est contre la TVA sociale votée par la majorité. "12 à 13 milliards d'euros" de prélèvements supplémentaires d'ici l'automne pour les consommateurs. Lui, il veut ponctionner les plus riche à hauteur de 15 milliards d'euros. "Qui va payer?", "il y a bien un choix", dit-il
15h56: "J'aurai à ouvrir cette discussion ferme et amicale avec madame Merkel".
15h53: Question sur le traité européen et sur le coût du travail en France qui a augmenté plus rapidement qu'en Allemagne. "La position du président de la BCE va plutôt dans le sens que j'ai indiqué. Nous ne pouvons pas en rester aux simples sanctions. C'est ce que je ne cesse de proclamer. Les idées cheminent. Et le vote des Français y est sans doute pour beaucoup", dit-il.
15h52: Libé et l'Huma grimment Sarkozy en Pétain, est-il d'accord? "Je ne commenterai pas, je ne juge pas la presse". "Ne comptez pas sur moi pour faire des procès à la presse", dit-il. "Faire ce type de polémique n'est pas utile".
15h50: Pourquoi être à Paris, dans une conférence de presse quasi-élyséenne, alors qu'il dit vouloir parler à la France qui souffre? "M'adressant à vous, je m'adresse à tous les Français. Vous êtes les médiateurs. Je suis allé dans l'Aisne hier. Ai-je rencontré des électeurs du FN? Ce n'est pas écrit sur leur figure. Le rôle d'un responsable, ce n'est pas de regarder les visages pour voir s'ils ont une apparence FN", dit-il. "Je ne dois pas les rencontrer individuellement. Mais j'aurais toujours à dénoncer" les idées du FN.
15h50: François Hollande ajoute: "le smic sera indexé au prix et à une part de la croissance".
15h47: Question sur le coup de pouce au Smic. "J'ai indiqué la méthode, au lendemain de la présidentielle, je réunirai une grande conférence salariale. je respecte les corps intermédiaires. J'ai du respect pour toutes les organisations, nous en avons besoin", dit-il. Là sera évoqué le "coup de pouce au Smic". "De quelle ampleur? ça dépendra beaucoup de la situation économique. Il y aura un coup de pouce dont le gouvernement, après consultation, fixera" le montant.
15h44: Question sur son futur Premier ministre et si le faible score de Mélenchon donne des indices sur l'identité du futur hôte de Matignon. "J'attendrais la fin du scrutin pour vous dire qui j'ai choisi" si les Français l'ont élu. "Le premier tour donne des indications", admet-il, souligne le bon score de Mélenchon. "Je considère qu'une élection présidentielle, c'est une élection sur un candidat, ce n'est pas un ticket, il n'y a pas deux personnes qui se présentent. Cela donne des libertés au candidat", explique François Hollande. Et il faudra que le premier ministre trouve une majorité.
15h41: Il a dit qu'il allait inverser les courbes du chômage. Voudra-t-il être jugé sur cette déclaration? "Oui, je reconnais qu'elle est moins audacieuse" que Sarkozy en 2007 qui avait promis le retour du chômage à 5%. "Le prochain quinquennat doit permettre" l'inversion des courbes du chômage. "Je ne vais pas attendre la reprise économique", il y aura des initiatives, les emplois jeunes, les contrats de générations, la formation professionnelle, etc. "Nous ferons un effort pour qu'il y ait plus de fluidité", ajoute-t-il. Il explique qu'il livrera "immédiatement" le plafond du livret A, les dépôts supplémentaires seront affectés aux logements sociaux.
15h39: Et le droit de vote des étrangers? "C'est dans mes 60 engagements" et donc ce sera tenu, dit-il. Il dit que ce sera en 2013, "les conditions seront très strictement posés", dit-il. "Exactement les mêmes règles que celles qui valent pour les étrangers communautaires", insiste-t-il. "Je sais que ce sujet ne fait pas l'adhésion de tous, je peux le comprendre, d'où le débat parlementaire", ajoute-t-il, louant sa "constance".
15h37: Question sur le droit de vote des étrangers et sur l'exercice de la conférence de presse, que Nicolas Sarkozy avait aussi annoncé. "Je ne vous confierai peut-être pas la même chose que Nicolas Sarkozy. Je ferai la distinction entre le privé et le public" Et s'il y a des "questions impertinentes", je ne susciterai aucun rire de ses collègues qui sont aussi peu charitables que ceux des socialistes". Hollande fait référence à la conférence de presse de Sarkozy, lorsqu'il a officialisé sa relation avec Carla Bruni et une autre où il avait eu un échange salé avec Laurent Joffrin.
15h35: Paradis? Enfer? "C'est affaire de foi. Il y a le purgatoire au milieu", plaisante-t-il. "Ce que je sais c'est que l'état de grâce ne dure pas très longtemps. Et qu'il vaut mieux l'utiliser pour de grandes réformes. Un quinquennat se juge souvent à son début. Mais je ne peux pas dire que c'est l'enfer. Nous affronterons la réalité. nous la connaissons, elle est rude".
15h34: Oui, il demandera à la Cour des comptes de faire un rapport rapide sur l'état des comptes publics. "En fonction des conclusions de la cour des comptes, il y aura une loi de finance rectifictive sur les comptes de 2012. Si nous sommes dans une situation plus difficile, j'en tiendrais nécessairement compte".
15h31: Au tour des questions. Ruth Elkrief lui pose une question sur la "peur de perdre son mode de vie" d'une partie des français selon Nicolas Sarkozy. Deuxième question: demandera-t-il une audit des finances publiques. L'arrivée au pouvoir, est-ce arriver en enfer?
Sur le FN, "la peur y est pour beaucoup, de perdre son emploi, ses services publics, de ne plus avoir de protection, la peur de perdre son mode de vie, si c'est pour faire référence à une religion, à l'immigration, ça a toujours été une partie du discours de l'extrême droite", esquive Hollande. "En définitive, nous avons des principes pour nous retrouver: la laïcité, qui doit être respectée pleinement. Et la protection de notre vie commune, fondée sur les mêmes principes", ajoute-t-il.
15h29: "Mais avant il y a le scrutin. C'est un choix entre deux personnalités. choix entre deux conceptions de l'action publique. de la République. De projet. Il y a un clivage qui s'ajoute à tous les autres: le candidat sortant veut diviser, veut opposer", lance Hollande, citant en exemple les propos de Sarkozy sur "le vrai travail". Et d'ajouter: "Il créé encore la polémique, la discorde, la surenchère. je suis dans une autre démarche. je suis socialiste, je suis de gauche mais je veux rassembler." "Voilà pourquoi j'ai confiance à la veille de ce scrutin", ajoute-t-il citant sa "constance", "sa cohérence".
15h27: S'il est élu, il adressera aux chefs de gouvernements de 27 un mémorandum en 4 points: 1/création d'eurobond pour financer des projets d'infrastructures, 2/libérer les possibilités de financement de la banque européenne d'investissement, 3/création d'une taxe sur les transactions financières mobiliser les reliquats des fonds industriels inutilisés.
15h24: "Avant le premier tour, les chefs de gouvernements commençaient à dire que ce que je portais, l'ambition d'une croissance étaient un moyen d'attezindre l'objectif de la dette", dit-il. Et après le premier tour, son résultat "a contribué à libérer d'autres paroles" au niveau européen. "Quand le peuple Français s'exprime, il peut être entendu, surtout s'il s'exprime sur une position juste, utile". Il parle de Mario Draghi, le président de la BCE, qui vient de dire "je n'essaie pas de récupérer son propos", qui dit que le pacte budgétaire doit être complété par une pacte de croissance. Cela "confirme que l'élection française" sera "décisive en Europe".
15h22: "la victoire doit être aussi celle d'une Europe nouvelle. Je suis européen. Tout mon engagement s'est construit autour" de ça, dit-il. "Les Français sont majoritairement européens, ils l'ont toujours prouvé. Ils attendent une Europe qui respecte sa promesse, de solidarité, de progrès", ajoute-t-il. D'où sa volonté de renégocier le traité. "je suis favorable au sérieux budgétaire", insiste-t-il, en clin d’œil aux centristes.
15h18: "j'ai mesuré ces souffrances", celle des ouvriers, des artisans, des agriculteurs, énumère-t-il. "Il y a ce malaise dans la ruralité, celui des agriculteurs et ceux qui ont choisi de vivre là" et qui subissent le manque de service public. "Tout cela créé une exigence d'efficacité", dit le socialiste. "Une exigence de vérité, une exigence de justice", ajoute-t-il, saluant au passage le score de Jean-Luc Mélenchon. "Une exigence d'exemplarité au sommet de l'Etat". "Une exigence aussi d'espérance", dit-il. Il reparle du "redressement". "Ce doit être une victoire du changement", explique-t-il.
15h16: La dernière leçon, c'est le score du FN. "Les explications sont nombreuses: il y a la crise, il y a la défiance, une peur du monde. Il y a aussi une prise de distance à l'égard du monde politique. Sûrement la cumulation des promesses non tenues y est pour beaucoup", explique-t-il. Il faut en tirer les "enseignements", pas seulement pour "gagner", mais pour comprendre "ce qui travaille le pays", "ce qu'aura aussi à régler le prochain président", dit-il.
15h15: Il veut livrer son analyse du scrutin: d'abord "la mobilisation", "presque aussi élevée qu'en 2007". "Ce qui démontre que les Français veulent s'exprimer et faire passer des messages essentiels". la "seconde leçon, c'est que les Français m'ont placé en tête. C'est le meilleur résultat d'un résultat socialiste depuis longtemps, hormis la réélection de Mitterrand en 1988". La troisième leçon: c'est que le total des voix de gauche est à un niveau élevé. "Tout cela confirme l'échec du candidat sortant, qui arrive second et conq points en dessous de son score de 2007", insiste-t-il.
15h14: Il explique qu'il aimerait rééditer cet exercice tous les six mois s'il est élu. «Aujourd'hui je n'en suis pas là», ajoute-t-il.
15h13: «J'ai grand respect pour l'institution que vous représentez, indispensable dans la démocratie», attaque Hollande devant les journalistes. Hop, il marque d'entrée sa différence avec Sarkozy.
15h10: Traditionnel retard pour François Hollande. Il sourit, dit bonjour aux journalistes depuis son pupitre.
14h57: Bonjour à tous, la conférence de presse de François Hollande va bientôt commencer.
François Hollande tient ce mercredi une grande conférence de presse dans le 15e arrondissement de Paris. Pourquoi réunir les journalistes à Paris quand son rival, Nicolas Sarkozy, multiplie les déplacements? Parce que le socialiste veut combler l’une de ses failles: son manque de présidentialité, lui qui n’a jamais eu aucune responsabilité gouvernementale. A Laon, dans l’Aisne, il expliquait mardi qu’il s’agissait de montrer que «le changement est en marche», qu’il est déjà «perceptible». Car cet exercice préfigure celui qu’il veut tenir, tous les six mois, s’il est élu président.
«Et tous les journalistes pourront me poser toutes les questions, sur tous les sujets, ça changera», s’est-il empressé d’ajouter. Une promesse qu’avait faite Nicolas Sarkozy en 2007 et qu’il n’a pas tenue. C’est justement l’occasion pour lui de pointer, une fois encore, ces «promesses qui n’ont pas été tenues».
«Vous voyez, il y a des différences qui apparaissent», a-t-il conclu. Et pendant qu’il répondra aux questions des centaines de journalistes accrédités, Nicolas Sarkozy, lui, joue le rôle du candidat anti-système, qui «tape» sur les journalistes.