Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Posté : 14 avr. 2012, 10:32
"Interdite de visite à la résidence de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, à Limete, auto-exclue du Palais du Peuple, l’Opposition parlementaire est-elle devenue une structure sans domicile fixe ? "
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http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare
Palais du Peuple : chaises pleines et chaises vides
VENDREDI, 13 AVRIL 2012 12:06
Une importante fraction des députés de l’Opposition a trouvé le moyen de rappeler hier aux Congolais le « show » du mois de septembre 1991 dans la même salle des Congrès du Palais du Peuple, à l’époque de la Conférence Nationale Souveraine, dont le Bureau provisoire était présidé par Kalonji Mutambayi wa Pasteur Kabongo. On se souvient que la séance historique ayant précédé les pillages des 28 et 29 septembre avait été interrompue à la suite des coups de sifflets, cliquetis de chaises, battements des tables et de l’invasion du podium du présidium par des acteurs de l’Opposition radicale, dont certains, comme feu Enock Nyamwisi Muvingi, Jacques Matanda et autres s’étaient carrément couchés sur les allées de la salle pour empêcher sa reprise.
Ainsi, au moment du vote des membres du Bureau définitif de l’Assemblée Nationale, de nombreux Congolais et Congolaises qui suivaient en direct la plénière d’hier ont contemplé en lieu et place de chaises «pleines», le décor de nombreuses chaises «vides». Pourtant, il y a peu, leurs occupants’ présumés criaient à qui voulaient les entendre que la « politique de la chaise » a toujours été préjudiciable à l’Opposition, depuis l’époque de Mobutu. Et, pour montrer à tous que l’heure de la rupture avec le passé a sonné, ils se sont employés à remplir les chaises leur destinées au Palais du Peuple depuis l’ouverture de cette session extraordinaire de l’Assemblée Nationale.
Comme par hasard, les députés de l’Opposition se sont subitement rendus compte hier qu’ils se sont embarqués dans l’aventure d’un Parlement monolithique, où n’existent ni la liberté de pensée, ni celle de choix. Certains ont fait, pour la première fois, l’amère expérience de la loi du silence, du respect strict de la consigne, des effets dévastateurs des votes mécaniques de la Majorité Présidentielle, de la démocratie du plus fort. C’était la grande désillusion pour les forts en thème qui racontaient à la cantonade qu’ils allaient faire bouger les choses à partir de l’intérieur. Au bout du compte, au lieu d’être « pleines » à l’heure de l’investiture de Minaku Aubain et ses pairs de la famille présidentielle, les chaises réservées à l’Opposition affichaient le «vide ».
Une Opposition divisée ?
L’Opposition a brillé également hier par son incapacité à parler d’une seule voix et à soutenir une position commune. Alors que les uns avaient décidé de quitter la salle de Congrès du Palais du Peuple, d’autres ont refusé de les suivre. Les fissures étaient bien visibles dans ses rangs. L’on peut se poser des questions au sujet de la nature du combat que comptent mener, au Palais du Peuple, des « élus » incapables de s’entendre sur les stratégies de résistance face au rouleau compresseur de la Majorité Présidentielle.
Finalement, l’Opposition a frôlé le ridicule en refusant de s’assumer face à l’option qu’elle avait levée, à savoir sa participation à la gestion collégiale de l’Assemblée Nationale avec la famille politique du Chef de l’Etat. Elle n’ignorait certes pas les termes d’un tel partenariat politique. Entre 200e et 2011 pourtant, les séances plénières de l’ancienne Chambre basse du Parlement avaient largement montré à tous la règle du jeu à suivre, à savoir le respect sans faille de la volonté de l’Autorité Morale de la MP.
La disqualification du Palu (Parti Lumumbiste Unifié) semble n’avoir pas suffisamment été décryptée au sein de l’Opposition. C’était pourtant un message clair sur la configuration du Bureau définitif de l’Assemblée Nationale. Les députés de l’Opposition ne vont tout de même pas crier à une escroquerie politique en vigueur depuis 2006.
L’Opposition face au défi de sa dignité
Interdite de visite à la résidence de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, à Limete, auto-exclue du Palais du Peuple, l’Opposition parlementaire est-elle devenue une structure sans domicile fixe ? La question hante de nombreux compatriotes. Hier, on a vu ses membres écumer les couloirs de l’hémicycle de Lingwala, visiblement à la recherche d’un point d’appui.
S’ils ont le sens de l’honneur et un idéal, les députés de l’Opposition devraient, logiquement, ne plus siéger à l’Assemblée Nationale tant que ne leur serait pas reconnu le libre choix de leurs représentants au sein du Bureau de cette institution.
Le défi de ce qui lui reste encore de dignité tient à la traduction, dans les actes, de son mot d’ordre de boycott des «élections» d’hier. Une capitulation, sans condition, serait la confirmation de ce que beaucoup pensent d’eux, à savoir qu’ils ont choisi de siéger au Palais du Peuple non pas pour la défense des intérêts de leurs électeurs, mais pour l’amélioration de leur propre confort matériel et de leurs comptes en banque. Dans ces conditions, ils devraient arrêter de gesticuler face à une Majorité Présidentielle qui se comporte comme en régime de Parti-Etat.
Kimp
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Palais du Peuple : chaises pleines et chaises vides
VENDREDI, 13 AVRIL 2012 12:06
Une importante fraction des députés de l’Opposition a trouvé le moyen de rappeler hier aux Congolais le « show » du mois de septembre 1991 dans la même salle des Congrès du Palais du Peuple, à l’époque de la Conférence Nationale Souveraine, dont le Bureau provisoire était présidé par Kalonji Mutambayi wa Pasteur Kabongo. On se souvient que la séance historique ayant précédé les pillages des 28 et 29 septembre avait été interrompue à la suite des coups de sifflets, cliquetis de chaises, battements des tables et de l’invasion du podium du présidium par des acteurs de l’Opposition radicale, dont certains, comme feu Enock Nyamwisi Muvingi, Jacques Matanda et autres s’étaient carrément couchés sur les allées de la salle pour empêcher sa reprise.
Ainsi, au moment du vote des membres du Bureau définitif de l’Assemblée Nationale, de nombreux Congolais et Congolaises qui suivaient en direct la plénière d’hier ont contemplé en lieu et place de chaises «pleines», le décor de nombreuses chaises «vides». Pourtant, il y a peu, leurs occupants’ présumés criaient à qui voulaient les entendre que la « politique de la chaise » a toujours été préjudiciable à l’Opposition, depuis l’époque de Mobutu. Et, pour montrer à tous que l’heure de la rupture avec le passé a sonné, ils se sont employés à remplir les chaises leur destinées au Palais du Peuple depuis l’ouverture de cette session extraordinaire de l’Assemblée Nationale.
Comme par hasard, les députés de l’Opposition se sont subitement rendus compte hier qu’ils se sont embarqués dans l’aventure d’un Parlement monolithique, où n’existent ni la liberté de pensée, ni celle de choix. Certains ont fait, pour la première fois, l’amère expérience de la loi du silence, du respect strict de la consigne, des effets dévastateurs des votes mécaniques de la Majorité Présidentielle, de la démocratie du plus fort. C’était la grande désillusion pour les forts en thème qui racontaient à la cantonade qu’ils allaient faire bouger les choses à partir de l’intérieur. Au bout du compte, au lieu d’être « pleines » à l’heure de l’investiture de Minaku Aubain et ses pairs de la famille présidentielle, les chaises réservées à l’Opposition affichaient le «vide ».
Une Opposition divisée ?
L’Opposition a brillé également hier par son incapacité à parler d’une seule voix et à soutenir une position commune. Alors que les uns avaient décidé de quitter la salle de Congrès du Palais du Peuple, d’autres ont refusé de les suivre. Les fissures étaient bien visibles dans ses rangs. L’on peut se poser des questions au sujet de la nature du combat que comptent mener, au Palais du Peuple, des « élus » incapables de s’entendre sur les stratégies de résistance face au rouleau compresseur de la Majorité Présidentielle.
Finalement, l’Opposition a frôlé le ridicule en refusant de s’assumer face à l’option qu’elle avait levée, à savoir sa participation à la gestion collégiale de l’Assemblée Nationale avec la famille politique du Chef de l’Etat. Elle n’ignorait certes pas les termes d’un tel partenariat politique. Entre 200e et 2011 pourtant, les séances plénières de l’ancienne Chambre basse du Parlement avaient largement montré à tous la règle du jeu à suivre, à savoir le respect sans faille de la volonté de l’Autorité Morale de la MP.
La disqualification du Palu (Parti Lumumbiste Unifié) semble n’avoir pas suffisamment été décryptée au sein de l’Opposition. C’était pourtant un message clair sur la configuration du Bureau définitif de l’Assemblée Nationale. Les députés de l’Opposition ne vont tout de même pas crier à une escroquerie politique en vigueur depuis 2006.
L’Opposition face au défi de sa dignité
Interdite de visite à la résidence de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, à Limete, auto-exclue du Palais du Peuple, l’Opposition parlementaire est-elle devenue une structure sans domicile fixe ? La question hante de nombreux compatriotes. Hier, on a vu ses membres écumer les couloirs de l’hémicycle de Lingwala, visiblement à la recherche d’un point d’appui.
S’ils ont le sens de l’honneur et un idéal, les députés de l’Opposition devraient, logiquement, ne plus siéger à l’Assemblée Nationale tant que ne leur serait pas reconnu le libre choix de leurs représentants au sein du Bureau de cette institution.
Le défi de ce qui lui reste encore de dignité tient à la traduction, dans les actes, de son mot d’ordre de boycott des «élections» d’hier. Une capitulation, sans condition, serait la confirmation de ce que beaucoup pensent d’eux, à savoir qu’ils ont choisi de siéger au Palais du Peuple non pas pour la défense des intérêts de leurs électeurs, mais pour l’amélioration de leur propre confort matériel et de leurs comptes en banque. Dans ces conditions, ils devraient arrêter de gesticuler face à une Majorité Présidentielle qui se comporte comme en régime de Parti-Etat.
Kimp