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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 04 avr. 2012, 09:29
par chidap
chidap a écrit :
Joseph Kabila boude l’investiture de Macky Sall

Une semaine après le second tour de l’élection présidentielle sénégalaise, Macky Sall, nouveau président du Sénégal a prêté serment hier lundi 2 Avril 2012. Une cérémonie d’investiture organisée à Dakar, en présence d’une quinzaine de chefs d’Etat africains dont ceux de Burkina Faso, Côte d4Ivoire, Nigeria, Congo-Brazzaville et de la Guinée Equatoriale.

Quant au président de la Rd Congo, Joseph Kabila, il a été le grand absent à cette cérémonie d’investiture de son homologue sénégalais, élu dans des conditions acceptées par tous. Cela contrairement à Joseph Kabila dont l’élection continue à être contestée par plusieurs Congolais et une partie de la communauté internationale.

La cérémonie d’investiture de Macky Sall a eu lieu dans la matinée, sous un chapiteau installé dans les jardins de l’hôtel King Fand Palace, situé dans le quartier résidentiel des Almadies.

Dans un communiqué lu la veille à la télévision nationale, le président élu, Macky Sall, a affirmé qu’il veut organiser une cérémonie dans « le strict cadre de la solennité républicaine et la sobriété requise par la situation du pays ».

La cérémonie d’investiture du nouveau président sénégalais a suscité l’admiration des Congolais tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger qui ont vu cette manifestation se dérouler en présence de plusieurs dirigeants africains et européens contrairement à ce qui s’était passé en RDC lors de l’investiture de Joseph Kabila sous les grilles de chars et aux côtés d’un seul chef de l’Etat, le Zimbabwéen Robert Gabriel Mugabe.

Même le voisin le plus proche, le Congolais Denis Sassou Nguesso n’avait pas fait déplacement pour assister à l’investiture de Joseph Kabila. Mais hier, Denis Sassou a assisté à la cérémonie d’investiture de Macky Sall, à Dakar, aux côtés de l’Ivoirien Alassane Ouattara ou encore du Ghanéen John Atta-Mills. Même Alain Juppé, ministre français des Affaires Etrangères, a fait le déplacement. Invité aussi à cette cérémonie d’investiture, le candidat socialiste français François Hollande a été représenté par Lionel Jospin.

Selon les règles du protocole d’Etat, Macky Sall a prêté serment devant les cinq sages du Conseil constitutionnel. Puis il s’est rendu au palais présidentiel, où il a eu des entretiens en privé avec le président sortant, Abdoulaye Wade, avant de procéder à la passation de pouvoir.

RDC, 52 ans après l’indépendance sans remise et reprise

La RDC va célébrer le 30 juin prochain les 52 ans depuis son accession à l’indépendance. Mais cette cérémonie aura lieu dans un moment critique où le pays est plongé dans une crise aigue née des élections controversées du 28 novembre dernier.

Il est aussi regrettable de constater que 52 ans après l’indépendance, le pays de Lumumba n’a jamais organisé de cérémonie de remise et reprise où un président sortant passe le pouvoir au président élu comme les Sénégalais l’ont vécu hier. Mais depuis l’indépendance jusqu’à ce jour, les présidents qui ont dirigé la RDC sont passés au pouvoir par des moyens non démocratiques comme les coups d’Etat.

Les élections censées être le moyen le plus démocratique pour accéder au pouvoir sont considérées aujourd’hui au regard des scrutins de triste mémoire du 28 novembre dernier comme une farce étant donné que les animateurs de l’institution qui gère les élections sont de mèche avec les tenants du pouvoir en place qui veulent s’éterniser aux affaires.

Mais les Sénégalais ont montré de quoi ils sont capables en réussissant là où les Congolais ont échoué. C’est pourquoi le dimanche dernier, une demi-heure après la clôture du scrutin au Sénégal, radios et télévisions ont commencé à égrener les résultats, livrés en direct par leurs correspondants, depuis les bureaux de vote. De Podor à Ziguinchor, de Louga à Tambacounda, les chiffres pleuvaient, et chaque citoyen pouvait faire lui-même ses comptes. On passait de Saint-Louis à Bruxelles, de Kaolack à Libreville, de Thiès à Paris, de Kolda à Malabo… au rythme du choix des Sénégalais, dans une transparence qui ne laissait aucune chance à des manipulations douteuses.

Au Congo Kinshasa par contre, les médias ont été pris en otage par la Commission Electorale Nationale indépendante (CENI) et le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), organe de régulation des médias que dirige Abbé Bosco Bahala avec sa phrase magique « La Ceni reste la seule institution habilité à proclamer les résultats ». D’où la coupure brusque de signal de RLTV et CFTV.

Au Sénégal, peu après la fin des opérations électorales à 21h30, les présentateurs ont livré la dépêche de la délivrance : « le président Abdoulaye Wade vient d’appeler Macky Sall au téléphone pour le féliciter de sa victoire ». Le profond soupir a été alors entendu pousser par le peuple sénégalais partout en Afrique, et même au-delà des mers. Quel soulagement ! Quel bonheur ! Ce qui a donné à certains Congolais l’envie de devenir Sénégalais !

Le dimanche 25 mars 2012 restera un grand jour dans l’histoire du peuple sénégalais. Respect ! Profond respect pour ce peuple, qui ne peut imaginer quel immense service il vient de rendre à l’Afrique.
La vraie Démocratie !

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 04 avr. 2012, 09:52
par Ilunga
Exclusivité, Etienne Tshisekedi : Cérémonie de la clôture du mois de la femme

http://congomikili.com/exclusivite-etie ... femme.html

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 04 avr. 2012, 10:08
par Ilunga
http://www.cheikfitanews.net/article-bi ... 09439.html




Lundi 2 avril 2012
Billet. J. KABILA, NÉGOCIER LE DÉPART… COMME MOBUTU EN 1997



L’histoire sait narguer et confondre ceux qui se cramponnent au pouvoir. L’heure d’en faire l’expérience pour Joseph Kabila, Président sortant en RD Congo, approche.
Actuellement refugié derrière une certaine « légalité », Le Président sortant de la RD Congo manque cruellement de légitimité.
Dans l’histoire de l’humanité, les empires, les royaumes, les dictatures les plus sanguinaires furent des régimes légaux. Mais la pesanteur de la légitimité, des aspirations profondes du peuple ont tôt ou tard balayé ces systèmes.
Durant deux mois dans différentes villes du monde et plus particulièrement en Belgique, les Congolais ont manifesté pour dénoncer le hold-up électoral du tandem Joseph Kabila-Pasteur Ngoy Mulunda. Durant tout ce temps, plusieurs grandes puissances ont affiché un profil bas.
La commission d’observation des élections de l’Union Européenne vient de confondre ceux qui complotaient pour le maintien du « Raïs » à la tête de la RD Congo pour un nouveau mandat de cinq ans.
Le verdict de cette commission : Joseph Kabila élu ? Pas crédible. Donc pas de légitimité.
Comme l’a écrit sur son blog, le politologue Fweley Diangitukwa, il y a peu : « Désormais, le peuple congolais n’a aucune obligation de se soumettre à un chef d’Etat qu’il n’a pas élu ni aux actions de son gouvernement. »
Et ce manque de légitimité ouvre la porte à tous les scénarii : désobéissance civile, manifestations, renversement, révolution.
Durant son mandat de 2006-2011, Joseph Kabila n’avait pu être à la hauteur des attentes du peuple, n’ayant pu résoudre les problèmes les plus élémentaires des 70.000.000 de Congolais : alimentation, santé, éducation, emploi, eau courante, électricité, transport, logement, sécurité, justice…
Ainsi, conscient de son impopularité mais voulant rester au pouvoir, Joseph Kabila a, durant toute l’année 2011, conçu, planifié et exécuté une véritable stratégie pour se maintenir : tripatouillage de la constitution, mise au pas de la cour suprême, musèlement de la presse, traque et intimidation de l’opposition…
En connivence avec la CENI, commission électorale nationale (dite) indépendante : opacité dans le fichier électoral, création de bureaux fictifs, bourrage systématique des urnes le jour des élections, destruction et falsification des PV …
Avec la cour suprême, parodie de justice dans le traitement des recours. Et pour clôturer la « mise en scène », proclamation et prestation de serment, dans un désert diplomatique hélas !
La tricherie a été si mal ficelée qu’aujourd’hui, l’édifice prend progressivement l’eau de toutes parts.
Ni le parlement dont la majeure partie des membres sont des tricheurs, des hors-la-loi, ni un hypothétique gouvernement présenté devant cette assemblée d’aventuriers, ni la confiscation des manettes des attributs du pouvoir, ne seront d’un secours durable au règne du « Raïs ».
Quatre mois après les élections, le Président sortant n’a plus que deux issues : Se maintenir par défi avec tout ce que cela pourrait impliquer comme effets pervers, ou négocier les modalités de son départ du pouvoir… Comme Mobutu en 1997.

Cheik Fita
Bruxelles, le 2 avril 2012

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 04 avr. 2012, 10:49
par Ilunga
KUM April 4, 2012 at 10:13 am
France

Kanambe a une mission lui confiée par Kagamé. Il ne permettra jamais que le Congo décolle, par contre, il fera tout ce qui est à son pouvoir pour garder le Congo à la traîne. Donc toute idée de transition sous Kanambe dit “Joseph Kabila” est à mettre à la poubelle.

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 04 avr. 2012, 10:52
par Ilunga
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare




Bosco Ntaganda : La CPI bientôt à Kinshasa Joseph Kabila entre le marteau et l'enclume !
MERCREDI, 04 AVRIL 2012 11:32




Madame Fatou Bensouda, Procureur près la Cour Pénal Internationale et candidat à la succession de Moreno Ocampo début juin 2012, est annoncée à Kinshasa au mois de mai prochain. Selon des sources indépendantes, l'objet principal de sa présence dans la capitale congolaise serait d'obtenir, du Chef de l'Etat congolais, Joseph Kabila, l'engagement formel à livrer à cette juridiction internationale le général Bosco Ntaganda, poursuivi pour recrutement et enrôlement d'enfants soldats, crimes contre l'humanité. Un mandat d'arrêt international court contre lui depuis 2005.



La CPI entend juger absolument ce présumé criminel contre qui pèsent pratiquement les mêmes charges que celles pour lesquelles vient d'être condamné son ancien mentor au sein de la milice armée dénommée UPC (Union des Patriotes Congolais), Thomas Lubanga. Entre 2002 et 2003, rappelle-t-on, ce chef politique ainsi que son commandant militaire, à savoir Bosco Ntaganda, s'étaient rendus coupables de violations massives des droits de l'homme dans le district de l'Ituri, en Province Orientale, en termes d'utilisation d'enfants-soldats dans un conflit armé, d'arrestations et détentions arbitraires, d'exécutions sommaires d'innocents, de viols, de vols, de destructions d'infrastructures, de pillages des ressources, minières, etc.



Jusqu'où ira Kabila ?



Le rebondissement du dossier du général Bosco Ntaganda au niveau de la Cour Pénale Internationale embarrasse terriblement le pouvoir en p'ace à Kinshasa. Tous les regards sont tournés vers le Chef de l'Etat, qui détient le pouvoir discrétionnaire de décider de l'arrestation et du transfert ou non, vers La Haye, de cet officier supérieur des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

La position du Chef de l'Etat est fort délicate d'abord parce que notre pays est signataire du Statut de Rome portant création de la CPI ; ensuite parce que c'est depuis 5 ans que le gouverne ment congolais refuse de livrer le présumé criminel aux juges de cette juridiction. On note qu'en 2008, après le coup de force de Bosco Ntaganda contre le général Laurent Nkunda à la tête de l'ex-mouvement rebelle CNDP (Conseil National pour la Défense du Peuple) et l'intégration des officiers et soldats de ce groupe armé au sein des FARDC, Kinshasa avait justifié son refus de remettre ce seigneur de guerre à là CPI par le fait que sa liberté était le prix à payer au retour à une paix durable dans la partie Est du pays en général et au Nord-Kivu en particulier.

Ainsi, pendant que la CPI le réclame à cor et à cri, Bosco Ntaganda se la coule douce à Goma. On lui prête le commandement de plusieurs milliers d'officiers et soldats dans le Nord-Kivu, où ceux-ci se comportent comme en territoire conquis.

Mais, au regard de la mauvaise impression que laisse, dans l'opinion tant nationale qu'internationale, la protection spéciale dont semble jouir Bosco Ntaganda de la part du pouvoir en place à Kinshasa, il y a le risque de voir celui-ci être accusé de complice des allégations de crimes de guerre et crimes contre l'humanité mises à sa charge. Jusqu'où Joseph Kabila ira-t-il dans le plaidoyer en- faveur de ce général sans s'attirer les foudres des « grands » de la planète?

Kinshasa dispose-t-il de suffisances de leviers politiques et diplomatiques pour soutenir une épreuve de force contre la CPI ? Que ferait l'exécutif si les divers rapports sur les violations des droits humains en temps normal comme en période électorale et post-électorale lui étaient brandis comme des preuves de sa participation aux faits décriés?

La communauté internationale, rappelle-t-on, est décidée, à travers des procès fortement médiatisés, à envoyer des messages forts annonçant le début de la fin de l'impunité pour les auteurs des crimes de guerre et crimes contre l'humanité en République Démocratique du Congo.

La soustraction volontaire de Bosco Ntaganda à la rigueur de la justice internationale pourrait semer le doute dans les esprits quant à l'engagement réel des autorités congolaises dans le processus de la lutte contre l'impunité de ce type de criminels.



Certains pourraient se demander à que' jeu se livre le gouvernement congolais, qui avait livré Thomas Lubanga, Germain Katanga et Matthieu Ngudjolo à la CPI sans état d'âme et fermé les yeux sur le dossier Bemba. Les dossiers judiciaires de ces concitoyens, dont les charges font penser à de dizaines d'anciens belligérants présents dans les institutions de la République, n'ont-ils aucune incidence sur l'environnement politique et social national?

Kimp

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 04 avr. 2012, 11:05
par Ilunga
MARDI, 03 AVRIL 2012 13:56
Menaces de la Communauté Tutsi si Bosco Ntaganda est conduit à la CPI


http://www.benilubero.com/index.php?opt ... &Itemid=99

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 05 avr. 2012, 09:39
par Ilunga
http://bakolokongo.com/portail/2012/04/ ... -kinshasa/




RDC- Joseph Kabila poursuit le recrutement des mercenaires : Des Hesbollah signalés à Kinshasa
Publié le 04/04/2012 | Par bakolokongo

Le président sortant Joseph Kabila qui a été abusivement proclamé vainqueur des élections très controversées de novembre 2011 par la Ceni et la Cour suprême de justice de la RDC et dont la réélection a été vivement dénoncée et contestée par la Communauté nationale et internationale, poursuit sa mission tragique de recruter les mercenaires étrangers. Les derniers renseignements qui viennent d’être livrés à la rédaction patriotique de Bakolokongo.com font état de la présence discrète des éléments de Hesbollah à Kinshasa, précisément dans les périphéries de Kinkole et Maluku ainsi qu’aux abords de Kingakati, selon les agents de sécurité patriotique au service du peuple et de la nation qui ont noyauté les services du régime criminel de Kinshasa. Ces Hesbollah viennent se joindre aux mercenaires rwandais, zimbabwéens, tanzaniens et kenyans.

Cette étape intervient quelques jours après le retour négocié à Kinshasa de l’ex-Commandant de la Garde civile sous le régime du président Mobutu Sese Seko, , une branche de répression auxiliaire de la fameuse division spéciale présidentielle (DSP), qui est rentré à Kinshasa après quinze ans d’exil en Belgique.

L’objectif fondamental de l’insertion ou intégration des ces mercenaires Hesbollah est de planifier la déstabilisation des pays voisins dont particulièrement la République du Congo de Sassou Nguesso, l’Angola d’Eduardo Santos et le Centrafrique de François Bozizé, a laissé entendre notre renseignant. Certains Hesbollah seraient encadrés par des anciens officiers et généraux de la défunte DSP et Garde Civile de triste mémoire de la deuxième république qui ont regagné le pays pour sauver le sinistre Joseph Kabila comme Baramoto Kpama.

En effet, les services d’investissement de Joseph Kabila ont officiellement accueilli à Kinshasa une équipe d’hommes d’affaires libanais intéressés à investir en RDC dans le secteur des minerais. Mais en réalité, ses hommes d’affaires ne sont rien d’autre en réalité que des mercenaires Hesbollah que le maitre de Kinshasa a gracieusement payés pour venir protéger son pouvoir et créer la désolation en cas de soulèvement du peuple congolais en position de légitime défense. Ces éléments de la mort sont casés discrètement dans les périphéries de Kinkole, Maluku et aux abords de Kingakati dans le plateau de Batéké. Certains seraient retranchés au Katanga et au Kasai en civils pour «s’intéresser» apparemment aux minerais. Malgré les disposifs de discrétion quant à leur présence et séjour en RDC, quelques éléments des services de sécurité de la garde prétorienne acquis à la cause du peuple et de la nation n’ont pas hésité de livrer ce renseignement à la rédaction de vigilance patriotique de Bakolokongo.com.

Nos renseignants qui, jusqu’à ce jour œuvrent en toute sécurité et garantie dans l’entourage du protégé de Paul Kagamé(Dieu merci), ont confié aussi que le régime de Joseph Kabila se trouverait discrètement sous embargo d’armes et munitions décrété par les grandes puissances de la Communauté internationale. Mais l’homme fort de Kinshasa a trouvé des mécanismes et voies pour contourner cet embargo et importe les armes et munitions en provenance de la Chine et de la Corée du Nord. Toutes ces armes et munitions arrivent en pièces détachées par voie maritime jusqu’au port de Matadi où elles sont déchargées et embarquées discrètement en destination de la garnison de Kibomango pour être montées et stockées.

Son entourage qui assure la sécurité et les renseignements affirme que l’homme qui veut s’accrocher au pouvoir en RDC par la force des armes, les intimidations, la corruption, la violence, le pillage systématique et trafic illicite des minerais, la répression des opposants et de la population hostile à son système, est bien décidé de se maintenir au pouvoir à tout prix et que son départ ne pourrait être possible que sur fond des débris et des cendres de Kinshasa qui embrasseraient toute la région.


général Baramoto Kpama

Dès son retour négocié à Kinshasa, le général Philémon Kpama Baramoto Kata, ancien commandant de la Garde civile sous le régime du maréchal Mobutu s’est investi à convaincre tous les ex-Fax qui ont trouvé refuge au Congo voisin de regagner le pays. A l’issue de l’audience que lui a accordée le Premier ministre intérimaire, Louis Alphonse Koyagialo, mercredi 14 mars à l’Hôtel du gouvernement, il a même prôné l’unité de tous les Congolais qui doivent, selon lui, se mettre ensemble et avoir confiance en l’avenir pour réussir le développement de la RDC.

L’ancien général sous le régime du maréchal Mobutu qui s’est confié à la presse à l’issue de l’entretien, a insisté sur la participation active de chacun à quelque niveau qu’il soit pour apporter sa pierre à la reconstruction du pays sous Joseph Kabila.

Il a déclaré en ce qui le concerne personnellement qu’il pourra néanmoins dans les jours à venir, mettre en œuvre certains projets à caractère social, notamment la construction des logements sociaux. Il a, par ailleurs, affirmé, en réponse à une question de la presse, n’avoir subi aucun acte de tracasseries à son retour au pays. « Je suis rentré comme je suis parti. C’est un repli volontaire que j’ai fait », a-t-il précisé.

Une seule grande question cependant préoccupe le chef de l’opinion et nécessite la réponse: «ou trouvera-t-il l’argent et les moyens nécessaires pour rendre réalité ce gros projet» ? Les congolais qui ne cessent de croupir sous les différents régimes ne sont pas bêtes. Qui vivra, verra.

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 05 avr. 2012, 09:44
par Ilunga
Kinshasa: Point de presse UDPS et D.C

http://congomikili.com/kinshasa-point-d ... t-d-c.html

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 05 avr. 2012, 09:58
par Ilunga
Voilà la "ripoubliquette" de Kanambe que soutiennent certains tarés sur ce site...







Après la «parade des Bosco’s boys»

Armée : retour à la case départ
Par Le Potentiel

Mouvements de déplacement des troupes ex-CNDP à Masisi et à Rutshuru. Démonstration de force à Goma par les mêmes éléments. Panique au sein de la population. Ensuite, le calme serait revenu, dit-on. Mais, c’était largement suffisant pour qu’on s’interroge sur la restructuration de l’Armée. Dix ans après la signature des accords de Sun City, où en est-on ?....

Lundi 2 avril 2012, des informations en provenance du Nord-Kivu, captées à Kinshasa, font état de la défection des éléments de l’ex-CNDP, plus particulièrement ceux stationnés dans le Masisi, à Rutshuru. Presque au même moment, les habitants de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, ont été surpris par cette démonstration de force, toujours des éléments de l’ex-mouvement armé CNDP. Lourdement armés, circulant à bord des véhicules, ils ont paradé avant de se retirer.

Renseignements pris, cette parade des «Bosco’s boys» était consécutive à des rumeurs d’arrestation du général Bosco Ntaganda, à la suite d’un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale, CPI. Une démonstration de force qui n’était tout simplement qu’un message, une fois la menace mise à exécution, la région sera transformée en un champ de bataille.

Autre rumeur pour confirmer qu’il s’est passé effectivement quelque chose à Goma et dans le territoire de Rutshuru, c’est la déclaration du général de l’opération «Amani Leo». Il a affirmé que le calme est revenu après une «certaine agitation, et que la situation est sous contrôle». Le nœud du problème serait le paiement de la solde.

Presque au même moment, l’ombre de Mutebusi réapparaissait à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Certains de ses hommes circulaient dans les rues de la ville. Autre inquiétude en plus d’une coïncidence frappante. A quoi riment tous ces mouvements et cette agitation ? Se préparerait-il quelque chose de troublant dans les deux Kivu ? Ce qui confirmerait l’existence de certaines alliances militaires dans la partie Est du pays. Interrogations donc pertinentes qui attendent des réponses exactes pour rassurer la population.

En effet, devant cette situation sécuritaire de plus en plus préoccupante, avec des tueries au quotidien, la reprise du poil de la bête par les forces négatives, le déplacement des personnes qui atteignent désormais plus de 1 800 000 déplacés, ces rumeurs et ces agitations ne font qu’accroître des incertitudes. Bien pire, elles renforcent une situation d’inquiétudes dans la région en vue de déstabiliser les institutions de tous les pays de la Région des Grands Lacs.

MIXAGE, BRASSAGE : UN GROS ECHEC

En attendant que l’on soit fixé sur le plan politique, cette «parade des Bosco’s boys» remet sur le tapis la question cruciale et de haute priorité portant sur la restructuration de l’Armée, des Forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC. En effet, à Sun City, les participants au Dialogue inter congolais avaient souligné l’importance de cette question. Une résolution avait été prise pour qu’elle soit priorité des priorités, et le bénéficie de l’urgence devrait lui être accordée. Ainsi, la mise en place d’une véritable armée nationale, qui devra jouer son rôle républicain, demeure le socle des institutions nationales et préserve les attributs de la souveraineté nationale, ne devrait souffrir d’aucune tergiversation politique.

Mais pour des raisons encore inavouées jusqu’ ici, l’échelle des priorités et des valeurs a été renversée. La restructuration de l’Armée reléguée en seconde position pendant que le partage équilibré de pouvoirs pour des privilèges du pouvoir passait au premier plan.

Bien plus, l’on s’est précipité à présenter des recettes indigestes dans cette perspective de mettre en place une armée nationale. D’où, le brassage et ensuite le mixage. Deux approches mal conçues, mal appliquées tant il existait des agendas cachés. Des véritables fourre-tout où l’on a fait sortir un menu invraisemblable, caractérisé par des distributions à la sauvette des «grades », sans critère. Le seul qui vaille, c’est d’être là, avec un fusil ou une grenade en main, peu importe que l’on soit milicien, rebelle, ancien des FAC. Tous ont été enrôlés mais pas du tout intégrés. Les anciens belligérants ont gardé intacts leurs groupes armés, refusant même qu’ils soient permutés.

Le résultat est là : la RDC ne dispose pas encore d’une véritable armée nationale. Le mixage et le brassage ont effectivement échoué ; Un gros échec qui ramène la RDC à la case départ. La preuve : cette démonstration de force des « Bosco boy’s », une « armée dans une armée». Aucune sanction disciplinaire ne sera prise contre eux. Auparavant, un mouvement semblable avait été constaté en Ituri. L’on a réglé l’incident sans en mesurer les conséquences que l’armée est un corps et la règle fondatrice d’une armée persuasive est la discipline.

AGENDA CACHE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

Selon des observateurs avertis, tout se passe comme si l’on refuse que la RDC sorte de l’ornière. Qu’elle ne dispose pas du tout d’une véritable armée nationale et républicaine. Qu’il existerait bel et bien un agenda caché de la communauté internationale pour maintenir ce pays dans un état d’instabilité chronique avant de le balkaniser.

Il ne s’agit pas ici d’une attitude narcissique. Mais le brassage et le mixage sont une recette importée, soutenue par la Monuc, aujourd’hui Monusco qui représente la communauté internationale. Alors que nulle part au monde, on a construit une armée nationale sur l’existence des mouvements armés rebelles, l’on a imposé ce schéma aux Congolais. Dix ans après, l’on n’est nulle part : pas d’armée nationale pour soutenir le processus politique. Conséquence : la restauration d’un Etat classique est une illusion. Sans armée nationale et dissuasive, il n y a pas d’Etat. Sans Etat, il ne peut y avoir des institutions fortes, moins encore envisager l’émergence d’un Etat de droit ou d’un quelconque développement durable. Telle est la situation catastrophique de la RDC, dix ans après Sun City, qui continue à naviguer à vue, dans le brouillard.

Il est vrai que la classe politique congolaise a une grande part de responsabilité. Elle accuse de graves insuffisances politiques et morales ; ne fait preuve d’aucune volonté politique pour prendre des mesures courageuses ; ne maîtrise pas de véritables enjeux nationaux, régionaux et internationaux, préférant la plupart de temps verser dans la politique politicienne.

En ces instants cruciaux de la vie politique congolaise, les regards devraient être tournés vers les institutions nationales. Mais l’image que renvoient les élections du 28 novembre 2011 n’est guère rassurante. Tout se passe encore comme si la RDC était un «pays des inconscients», incapable d’un sursaut d’honneur. Sinon, comment expliquer que dix ans après Sun City, le Congo revienne à la case départ ?....

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 05 avr. 2012, 17:40
par Ilunga
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... -tropiques




Dans un point de presse conjoint UDPS-DC tenu hier à Kinshasa - Un « dernier ultimatum » lancé à Joseph Kabila pour respecter la vérité des urnes
Jeudi, 05 Avril 2012 12:53





Le président national de la Démocratie chrétienne (DC), Eugène Diomi Ndongala, a lancé hier mercredi 4 avril 2012, un “dernier ultimatum” à Joseph Kabila pour respecter la vérité des urnes et permettre à Etienne Tshisekedi d’exercer normalement le pouvoir pour avoir été largement élu lors de la présidentielle du 28 novembre 2012. Cette déclaration a été faite au cours d’un point de presse auquel ont participé quelques responsables de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), dont le secrétaire général adjoint en charge des questions politiques et diplomatiques, Raymond Kahungu Mbemba.
En effet, après avoir analysé la situation politique de l’heure, Diomi Ndongala qui revient d’ailleurs d’un périple européen, constate que la République démocratique du Congo est devenue comme un “ bateau ivre “. Après le” scandale “ créé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le 28 novembre dernier, poursuit-il, beaucoup de voix s’élèvent aujourd’hui pour demander la démission des membres de son bureau. Ce qui prouve que, comme l’ont d’ailleurs confirmé tous les rapports des missions d’observation électorale nationales et étrangères, les résultats de ces scrutins ne reflètent pas la vérité des urnes. Ce qui est plus grave, mêmes les membres de la famille politique du président sortant partagent cette opinion “, note le président national de DC. Devant cette situation de crise en RDC où Etienne Tshisekedi qui s’estime vainqueur de la présidentielle 28 novembre, alors qu’il n’a pas d’imperium, face à Joseph Kabila qui jouit de tous ses pouvoirs du chef de l‘Etat, “que faut-il faire ? “, s’est demandé l’orateur.
Pour lui, la solution est qu’’” Etienne Tshisekedi exige son imperium à Joseph Kabila. Ainsi, justice sera faite et le Congo sera sauvé. Si cela n’est pas fait, on usera de tous les moyens démocratiques pour l’arracher”, a-t-il promis, avant de conclure que c’est le “dernier ultimatum” lancé à Joseph Kabila.
LEFILS MATADY