Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Posté : 01 avr. 2012, 21:00
Ngoy Mulunda, okolela na munoko ya mbokaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!
Désaveu à l’unisson
Par RICH NGAPI
Il est rare, dans les us et coutumes congolaises que les politiques de la mouvance au pouvoir et ceux de l’opposition parlent le même langage. A moins que le sujet concourt à leurs intérêts communs et personnels. Et le peuple qui est toujours la victime de leurs divisions oiseuses, s’est déjà habitué de leurs turpitudes. Il leur a déjà accordé une mesure de grâce perpétuelle. Il ne s’en émeut plus outre mesure. Tout le monde le sait. Même les enfants le disent : les politiciens sont des menteurs.
Ces prémisses peuvent déduire que lorsque les politiciens s’accordent sur une question, il faut toujours rechercher ce qu’ils n’ont pas dit. Lors de sa dernière communication, l’informateur, le septuagénaire Charles Mwando Nsimba, a étonné les chevaliers de la plume et du micro. Suivons ensemble ce qu’il a exactement dit : «S’il est un point sur lequel les consultés, toutes tendances confondues, se sont accordés, c’est sur les ratés des élections». Le vieux Nsimba a souligné que tout le monde – majorité et opposition – propose le recadrage du système électoral et surtout la mise en place d’une nouvelle CENI. Curieux rapprochement tout de même !
Dans la tradition africaine, lorsque tous les sorciers du village s’accordent pour jeter un mauvais sort sur un enfant têtu, ce dernier a moins de chance de survivre. C’est le cas pour Ngoy Mulunda qui voit certainement la terre se dérober petit-à-petit sous ses pieds. Tous réclament sa tête.
C’est donc clair. La messe est dite pour le pasteur-président de la CENI. Depuis l’imbroglio observé pendant la compilation des résultats des législatives, les «sorciers politiques» donnent à leur druide trop peu de chance de survivre à la tête de cette institution ô combien sensible. Les membres du bureau de la CENI sont avertis. Ils sont désormais sur une corde raide. Quitte à tenir bon et fort.
Question : qu’insinue exactement cet appel à la mise en place d’une nouvelle CENI ? Que cela sorte de la bouche des politiciens de la majorité eux-mêmes, il y a anguille sous roche. Il y a péril en la demeure.
Une autre question : si tel est le cas aujourd’hui, pourquoi ces mêmes cadres de la MP ont-ils proféré des insultes à l’endroit de l’Eglise catholique, surtout de son cardinal Laurent Monsengwo alors qu’il avait dit la même chose ?
Troisième question : entre ceux qui reconnaissent les «ratés des élections» de par la gravité des irrégularités et erreurs, et celui qui avait dit que «ces élections ne sont pas conformes à la justice ni à la vérité», quelle est la différence dans l’approche ?
Désaveu à l’unisson
Par RICH NGAPI
Il est rare, dans les us et coutumes congolaises que les politiques de la mouvance au pouvoir et ceux de l’opposition parlent le même langage. A moins que le sujet concourt à leurs intérêts communs et personnels. Et le peuple qui est toujours la victime de leurs divisions oiseuses, s’est déjà habitué de leurs turpitudes. Il leur a déjà accordé une mesure de grâce perpétuelle. Il ne s’en émeut plus outre mesure. Tout le monde le sait. Même les enfants le disent : les politiciens sont des menteurs.
Ces prémisses peuvent déduire que lorsque les politiciens s’accordent sur une question, il faut toujours rechercher ce qu’ils n’ont pas dit. Lors de sa dernière communication, l’informateur, le septuagénaire Charles Mwando Nsimba, a étonné les chevaliers de la plume et du micro. Suivons ensemble ce qu’il a exactement dit : «S’il est un point sur lequel les consultés, toutes tendances confondues, se sont accordés, c’est sur les ratés des élections». Le vieux Nsimba a souligné que tout le monde – majorité et opposition – propose le recadrage du système électoral et surtout la mise en place d’une nouvelle CENI. Curieux rapprochement tout de même !
Dans la tradition africaine, lorsque tous les sorciers du village s’accordent pour jeter un mauvais sort sur un enfant têtu, ce dernier a moins de chance de survivre. C’est le cas pour Ngoy Mulunda qui voit certainement la terre se dérober petit-à-petit sous ses pieds. Tous réclament sa tête.
C’est donc clair. La messe est dite pour le pasteur-président de la CENI. Depuis l’imbroglio observé pendant la compilation des résultats des législatives, les «sorciers politiques» donnent à leur druide trop peu de chance de survivre à la tête de cette institution ô combien sensible. Les membres du bureau de la CENI sont avertis. Ils sont désormais sur une corde raide. Quitte à tenir bon et fort.
Question : qu’insinue exactement cet appel à la mise en place d’une nouvelle CENI ? Que cela sorte de la bouche des politiciens de la majorité eux-mêmes, il y a anguille sous roche. Il y a péril en la demeure.
Une autre question : si tel est le cas aujourd’hui, pourquoi ces mêmes cadres de la MP ont-ils proféré des insultes à l’endroit de l’Eglise catholique, surtout de son cardinal Laurent Monsengwo alors qu’il avait dit la même chose ?
Troisième question : entre ceux qui reconnaissent les «ratés des élections» de par la gravité des irrégularités et erreurs, et celui qui avait dit que «ces élections ne sont pas conformes à la justice ni à la vérité», quelle est la différence dans l’approche ?