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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 mars 2012, 11:55
par Ilunga
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Invité de Didier Reynders: Tshisekedi décline l’offre !
MARDI, 27 MARS 2012 09:10




En visite de 48 heures en RDC, le Ministre Belge des Affaires Etrangères est dans nos murs depuis ce lundi 26 mars. Premier officiel occidental à fouler le sol de la RDC, après les élections du 28 novembre dernier, M. Reynders arrive à Kinshasa dans un contexte de contentieux électoral où sa démarche est fortement critiquée par certains milieux politiques de son pays.

Seulement, l’homme s’en défend : il veut se mettre à l’écoute de tout le monde, poser des questions à ses interlocuteurs. Voilà pourquoi, outre les entretiens avec les officiels congolais, M. Reynders aura, dans son agenda manifestement chargé, des réunions séparées avec les responsables des partis et regroupements politiques, des Ongs des droits de l’homme, etc. A ce sujet, avons-nous appris, les services de l’Ambassade de Belgique à Kinshasa auraient transmis l’invitation de Didier Reynders à tous ces responsables. Une source généralement bien informée a indiqué à La Prospérité qu’à l’Udps, la délégation aurait même été constituée pour aller à la rencontre de l’homme d’Etat belge. Aux dernières nouvelles et ce, sur ordre du lider maximo, l’Udps aurait décliné cette invitation. Qu’est-ce qui a été à la base de ce revirement ? Rien n’a filtré jusqu’au moment où nous étions sous presse. Certainement qu’on en saura un peu plus à l’issue de la conférence de presse que les ténors de cette formation politique vont animer ce mardi 27 mars 2012. Cependant, des stratagèmes estiment que ce refus de l’Udps d’aller vers M. Reynders n’est qu’une démarche tendant à faire pression sur l’hôte de la RDC afin qu’il se décide de faire le mouvement inverse, c’est-à-dire, d’aller vers Tshisekedi, dans sa résidence de Limeté. A l’invitation de son homologue Congolais, Alexis Thambwe Mwamba, M. Didier Reynders, Ministre Belge des Affaires Etrangères est arrivé à Kinshasa, ce lundi 26 mars 2012 dans la soirée.

A en croire des sources diplomatiques, l’homme d’Etat belge va séjourner pendant 48 heures dans la Capitale Congolaise. Premier officiel occidental à fouler le sol de la RDC après les élections du 28 novembre dernier, M. Reynders arrive dans l’ancienne colonie belge dans un contexte où les nouvelles institutions issues des élections 2011 tardent à se mettre en place et, où ses principaux interlocuteurs sont des intérimaires hormis, certes, le Chef de l’Etat réélu, Joseph Kabila Kabange, qui a prêté serment le 20 décembre dernier et qui totalise, dans quelques heures, ses cent premiers jours. Il est également prévu, dans son agenda manifestement chargé, des réunions séparées avec les responsables des partis et regroupements politiques tant de la Majorité que de l’Opposition. A ce sujet, avons-nous appris, les services de l’Ambassade du Royaume de Belgique à Kinshasa ont transmis l’invitation de Didier Reynders à tous ces responsables politiques. Une source généralement bien informée a indiqué à La Prospérité qu’à l’Udps, la délégation aurait même été constituée pour aller à la rencontre du Ministre belge des Affaires Etrangères. Elle aurait été composée de MM. Kahungu, Raphaël Kapambu et Albert Moleka, respectivement, Secrétaire Général adjoint de l’Udps, responsable de la cellule de communication et Directeur de Cabinet de M. Tshisekedi. Seulement, aux dernières nouvelles et ce, sur ordre du Président National du parti, l’Udps aurait décliné l’invitation de l’homme d’Etat belge. Qu’est-ce qui a été à la base de ce revirement ? Rien n’a filtré jusqu’au moment où nous étions sous presse. Certainement qu’on en saura un peu plus à l’issue de la conférence que des ténors de cette formation politique vont animer ce mardi 27 mars 2012.

Cependant, des stratagèmes estiment ce refus de l’Udps d’aller vers M. Reynders n’est ni plus ni moins qu’une démarche tendant à faire pression sur l’hôte de la RDC afin qu’il se décide de faire le mouvement inverse, c’est-à-dire, d’aller vers Tshisekedi, dans sa résidence de Limeté. Visite diversement interprétée Il faut dire que cette visite du Ministre Belge des Affaires Etrangères est fortement critiquée par certains milieux politiques belges tout comme congolais. Des critiques motivées par les conditions dans lesquelles les élections présidentielle et législatives de novembre dernier se sont déroulées sur l’ensemble du territoire congolais. C’est ainsi que d’aucuns estiment que ce déplacement témoigne du soutien de la Belgique au régime de Kinshasa. Mais, Didier Reynders s’en défend. La Belgique, a-t-il déclaré à la presse de son pays, doit demeurer présente en RDC, le ‘‘plus important partenaire de notre coopération au développement en Afrique centrale’’. Certains observateurs pensent que dans un climat aussi morose, l’homme d’Etat belge va se mettre un peu plus à l’écoute des congolais qu’à se poser en donneur des leçons tant les esprits sont encore loin de se calmer. Des sujets qui fâchent, notamment, les questions relatives aux droits de l’homme, aux élections, M. Reynders a déclaré, bien avant d’arriver à Kinshasa, qu’il va avant tout poser des questions à ses interlocuteurs. C’est donc cette option qui le détermine à échanger également avec les Ongs des droits de l’homme, les journalistes, les organisations de la société civile, etc.

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 mars 2012, 11:57
par Ilunga
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Congo-Kinshasa/Belgique : Didier Reynders s’invite à Kinshasa
MARDI, 27 MARS 2012 11:44


"Joseph Kabila" et Didier Reynders en juin 2006 à Kinshasa.

Le ministre belge des Affaires étrangères, le MR Didier Reynders, entame, lundi 26 mars, une visite de 48 heures au Congo-Kinshasa …sur «invitation» de son homologue congolais Alexis Thambwe. Cet "habillage diplomatique" ne trompe personne. C’est depuis le mois de décembre que le nouveau chef de la diplomatie belge brûle d’envie d’aller congratuler «l’ami Joseph Kabila». L’invitation attribuée à Thambwe ne répond à aucune urgence quand on sait que depuis le 6 mars dernier, le gouvernement congolais démissionnaire est chargé d’expédier les affaires courantes en attendant la désignation d’un formateur. D’autre part, l’Assemblée nationale n’a pas encore élu les membres définitifs de son Bureau. La Cour suprême continue à examiner les recours soumis à son examen suite aux tricheries relevées lors des élections du 28 novembre.

Le chef de la diplomatie belge aura donc le redoutable privilège d’être la première personnalité du monde occidental de ce rang à fouler le sol congolais après l’élection présidentielle très chahutée du 28 novembre. Un scrutin qui a abouti à une "réélection" tout aussi chahutée de «Joseph Kabila». Le ministre Reynders arrive à Kinshasa au moment où le Congo n’est pas dirigé par un gouvernement de plein exercice ; l’Assemblée nationale n’a pas encore procédé à l’élection des membres de son Bureau. Pire, la Cour suprême de justice est loin d’avoir épuisé l’ensemble des recours soumis à son examen à l’issue de l’élection contestée des députés nationaux. Devrait-on parler de «précipitation inconsidérée» de la part de l’ex-homme fort du MR? Qu’elle en serait la motivation? Les intérêts bilatéraux ou simplement un certain affairisme?

Dans la capitale congolaise, Reynders a prévu de s’entretenir avec des responsables politiques. Outre son homologue congolais et le ministre des Finances Matata Ponyo, il devrait rencontrer le président provisoire de l’Assemblée nationale, l’UDPS Timothée Kombo Nkisi, et le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. Des entrevues sont également prévues avec des représentants des forces politiques et sociales. L’objectif, dit-on, est de «mieux s’informer de la situation politique» et d’«assurer la poursuite du dialogue ouvert et constructif» entre Bruxelles et Kinshasa. L’homme entend profiter de cette occasion pour souligner «l’engagement» de la Belgique envers le Congo «y compris pour plaider sa cause dans les enceintes internationales». Mercredi 28 mars, la visite sera clôturée par une audience auprès de «Joseph Kabila». Le retour à Bruxelles est prévue le lendemain jeudi.

Réactions

Inutile de dire tout le mal que la grande majorité des Congolais de Belgique pense du voyage qu’effectue un officiel belge de ce rang au Congo. Plusieurs "manifestations de colère" ont été organisées à Bruxelles. Les représentations au Benelux de certains partis de l’opposition n’ont pas manqué d’écrire au ministre belge des Affaires étrangères lui demandant d’annuler ce déplacement assimilable à un «adoubement» d’un «Joseph Kabila» dont la «victoire» résulte de fraudes massives. En attribuant à son homologue congolais l’initiative d’un voyage qu’il a lui-même prévu de longue date, Reynders recourt à un fallacieux "alibi" pour défendre l’indéfendable.

Sur le plan «belgo-belge», des voix se sont élevées pour manifester l’indignation. Dans un communiqué publié le mercredi 21 mars sous la signature de Bogdan Vanden Berghe, directeur général de 11.11.11, des ONG flamandes ont fait savoir que cette visite «ne doit pas aboutir à la légitimation du résultat contesté de la présidentielle du 28 novembre dernier (…) ». «Kabila manque de légitimité auprès de la population congolaise. Ce n’est pas à Reynders de la lui fournir», ont-elles souligné. Ajoutant : «Il est fondamental que le ministre Reynders insiste auprès des autorités congolaises pour qu’elles reconnaissent les manquements dans l’organisation des derniers scrutins et qu’elles s’engagent à y remédier». Ce qui implique «la nécessité de réformer la Commission électorale nationale indépendante» (Céni), «le besoin d’une justice impartiale et l’octroi de moyens suffisants pour l’éducation démocratique de la population». Pour ces organisations, le ministre Reynders doit aussi «plaider» en faveur de l’arrestation de Bosco Ntaganda.

«Je n’ai pas vu d’hommes d’Etat au Congo»

Rappelons qu’en 1990, au lendemain de la fin de la Guerre froide, le royaume de Belgique était à l’avant-garde des nations occidentales qui avaient imposé au continent noir en général et au Zaïre d’alors en particulier la promotion de la démocratie et des droits de l’homme. Sous peine d’interruption de «l’aide au développement». Suite à l’affaire dite du «massacre» des étudiants de Lubumbashi, Kinshasa et Bruxelles ont connu une longue crise diplomatique.

Après la prise du pouvoir par l’AFDL le 17 mai 1997, les deux capitales ont continué à se bouder jusqu’en juillet 1999 lorsque le MR Louis Michel prend le portefeuille des Affaires étrangères. «Tonton Michel», comme l’avait surnommé Abdoulaye Yerodia Ndombasi, alors ministre des Affaires étrangères, aimait s’attribuer la paternité du retour du «dossier Congo» dans «l’agenda de la communauté internationale». Devenu commissaire européen, Louis Michel avait provoqué un tollé dans les milieux congolais en affirmant au cours d’une intervention à la télévision commerciale RTL-Tvi que «Joseph Kabila représente l’espoir pour le Congo». Depuis lors, les libéraux francophones sont honnis par les ex-Zaïrois.

En 2004, le libéral flamand (VLD) Karel De Gucht prend la direction de la diplomatie belge. A l’issue d’une première tournée au Congo au mois d’octobre, il se lâche : «Je n’ai pas rencontré d’hommes d’Etat au Congo». Cette déclaration provoque l’ire de certains libéraux francophones. C’est le cas notamment D’Armand De Decker, alors président du Sénat. Proche de Reynders, De Decker d’estimer que cette prise de position était de nature «à affaiblir» «Joseph Kabila» et à renforcer les mobutistes lesquels, selon lui, "risquaient de revenir au pouvoir". Un mois avant le premier tour de l’élection présidentielle de 2006, Reynders, alors ministre des Finances, s’est rendu à Kinshasa en compagnie de De Decker ainsi que de la secrétaire d’Etat Gisèle Mandaïla. Objectif : remettre à «Joseph» un cadeau d’anniversaire.

"Kabila nous a déçu"

Le 31 mai 2011, un groupe des Congolais de Belgique étiqueté MR organisaient une rencontre à Anderlecht entre une centaine des Congolais et le tout nouveau président du MR. Son nom : Charles Michel, fils de Louis. Après un échange houleux au cours duquel chaque partie a vidé son sac, "Charles" a déclamé cette phrase : «Joseph Kabila nous a déçu !». Une allusion aux atteintes aux droits et libertés ainsi qu’aux tripatouillages de la Constitution. «Il y a une connection entre le développement économique et la liberté et en particulier la liberté de la presse. Les élections à venir au Congo doivent avoir lieu dans l’égalité des candidats de sorte que le scrutin ne soit en aucun cas confisqué au profit d’un camp».

Décembre 2011. Dès le lendemain de sa désignation à la tête du ministère belge des Affaires étrangères, Didier Reynders annonçait bruyamment son intention d’aller assister à la prestation de serment de «Joseph Kabila». Il s’est ravisé in extremis suite, dit-on, aux pressions exercées sur lui par certains partenaires de la coalition au pouvoir au niveau fédéral. De passage début mars au siège de l’Onu à New York, Reynders réitérait son intention d’effectuer à la fin de ce mois sa première tournée dans les trois pays d’Afrique centrale anciennement administrés par le pouvoir colonial belge. Apparemment, l’agenda a été modifié en ce qui concerne le Rwanda et le Burundi. C’est une mystification de prétendre que le chef de la diplomatie se rend à Kin à l’invitation de son homologue congolais. Qu’est ce qui fait courir Didier Reynders?

B.A.W (avec Belga)
© Congoindépendant 2003-2012

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 mars 2012, 11:59
par Ilunga
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... razzaville



UDPS : Une mise en demeure adressée aux « députés rebelles »
Mardi, 27 Mars 2012 08:21


Les représentants du peuple élus sous le label du parti d'Étienne Tshisekedi sont obligés de se prononcer clairement en faisant le choix entre ce mouvement et l'Assemblée nationale. Après moult tergiversations sur le sort à réserver à ses élus ayant choisi de siéger à la chambre basse du Parlement, l'Union pour la démocratie et le progrès (UDPS) a finalement pris l'option de les contraindre à se déterminer clairement. C'est tout le sens de la mise en demeure qui leur est lancée à travers un récent communiqué parvenu aux « Dépêches de Brazzaville ».

Dans ce document signé par Raymond Kahungu Mbemba, secrétaire général intérimaire, la présidence du parti exerçant ses attributs d'organe de représentation et de décision a tenu à fixer définitivement l'opinion sur la question de la participation de l'UDPS aux travaux de l'Assemblée nationale. La décision découlant de la réunion tenue par la haute direction de l'UDPS, le 20 mars, est sans appel.

Les députés élus de l'UDPS sont tenus, au terme de ce communiqué, de choisir entre le respect du mot d'ordre d'Étienne Tshisekedi appelant au boycott et leur participation à l'Assemblée nationale. « Dans le souci de consolider l'unité du parti aujourd'hui plus solide qu'hier, la présidence du parti invite chacun d'entre vous à lui signifier par un écrit à adresser au président du parti et en copie au secrétaire général du parti, dans un délai de 72 heures à dater de la diffusion du présent communiqué, sa décision personnelle quant à sa participation ou non à l'Assemblée nationale », précise le document.

Le même communiqué poursuit: « La présidence du parti tient à préciser que faute par chacun d'entre vous de lui communiquer l'accusé de réception de sa lettre de démission de cette fameuse Assemblée nationale, elle se verra bien obligée de considérer que ce manquement dans le chef du concerné vaut option de participation à ce forum et en tirera les conséquences politiques qui s'imposent ».

Concernant le cas du président provisoire de l'Assemblée nationale, Timothée Kombo Nkisi, du reste non concerné par les termes de la présente mise en demeure, il est simplement considéré par les instances dirigeantes comme «radié du fichier des membres de l'UDPS ».

Alain Diasso

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 mars 2012, 12:04
par Ilunga
http://www.cheikfitanews.net/article-qu ... 88462.html



Lundi 26 mars 2012
QUESTIONS A REYNDERS: LES PROPOS DE TSHISEKEDI PLUS DANGEREUX QUE LES CHARS DE KABILA ?



Source Photo, http://www.didierreynders.be/qui-je-suis/

Reçu lundi 26 mars 2012 dans l’émission matin-première par nos confrères de la RTBF, et en partance pour le Congo, à une question sur la séquestration de monsieur Tshisekedi, monsieur Didier Reynders, ministre belge des affaires étrangères , a semblé justifier cela par les propos tenus par le Président Tshisekedi à savoir :

« Capturer Kabila et l’emmener pieds et poings liés »

Questions:

- Le premier outil du politicien, étant l‘expression orale, Monsieur Kabila étant dit-on « élu », donc plus populaire, devrait-il pour contrecarrer son adversaire, user d’une argumentation intellectuelle ou … Des chars?

- De l’usage de la parole à l’usage des chars contre la population, qu’est-ce qui est plus proche de la démocratie? Qu’est-ce qui est plus proche de la dictature?



Cheik Fita

Bruxelles, le 26 mars 2012

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 mars 2012, 12:05
par Ilunga
http://www.cheikfitanews.net/article-re ... 54353.html




Mardi 27 mars 2012
RETRO. QUAND NGOY MULUNDA PARLAIT DU DEPOUILLEMENT… COMME AU SENEGAL


Pasteur Ngoy Mulunda, Président de la CENI. photo. cheikfitanews
Le Sénégal vient d’organiser sa présidentielle dans une grande transparence. Les Congolais se sont sentis interpellés. Pareille transparence aurait-elle pu avoir lieu en RD Congo ? Nous revenons sur une interview que nous avait accordée le pasteur Ngoy Mulunda il y a six mois.
Le 23 septembre 2011, le pasteur Ngoy Mulunda, Président de la CENI avait organisé à Bruxelles un diner de presse sur le processus électoral congolais. Nous lui avions posé des questions sur la transparence du dépouillement.
Il avait affirmé que le gros du travail se ferait au niveau des bureaux de vote : dépouillement, comptage, signature des PV, proclamation, affichage…
Il avait même ajouté que si un parti était bien organisé (comme l’a été celui d'Abdoulaye Wade le président sortant sénégalais), ce parti aurait pu posséder les résultats avant la commission électorale.
Avec le recul du temps, la vidéo ci-dessous permet de mieux cerner les manœuvres et les dérives qui avaient eu lieu pendant et après les élections.
Cheik Fita
Bruxelles, le 27 mars 2012

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 mars 2012, 12:06
par Ilunga
http://www.cheikfitanews.net/article-vi ... 04108.html




Samedi 24 mars 2012
Vidéo. MESSAGE DU PRÉSIDENT TSHISEKEDI POUR LA MOBILISATION DES FONDS



LIEN POUR LES VERSEMENTS : http://www.fscd-rdc.org/pages/soutien.html
voici l'image que vous devez logiquement voir

VIDEO.
RESUME DE LA MARCHE A BRUXELLES
DU VENDREDI 23.03.2012
CONTRE LE VOYAGE EN RD CONGO
DE DIDIER REYNDERS,
MINISTRE BELGE DES AFFAIRES ETRANGERES

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 mars 2012, 12:07
par Ilunga
Revue de presse: Les demandeurs de postes se cachent derrière Tshisekedi

http://congomikili.com/revue-de-presse- ... ekedi.html

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 mars 2012, 12:10
par Ilunga
Roger Bongos, Kerwin Mayizo : Analyse de l’ actualité politique

http://congomikili.com/roger-bongos-ker ... tique.html

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 mars 2012, 12:20
par Ilunga
Reportage de la RTBF sur les combattants...

http://www.congonumber1.com/v1/videos/?id=&a=2111

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 mars 2012, 12:22
par Ilunga
http://www.congoone.net/one/index.php?o ... &Itemid=54




Le Congo (RD) dans un monde polycentré
Écrit par Jean-Pierre Mbelu
Mardi, 27 Mars 2012 12:15

Les efforts déployés par les pays émergents pour qu’ils deviennent des partenaires respectés de l’axe USA-Europe méritent d’être salués. A juste titre. Ils constituent une interpellation pour les minorités organisées et agissantes congolaises. Ces pays ont réussi à reconfigurer notre monde. Il a dorénavant plusieurs centres. Pour nous, l’enjeu dans ce monde polycentré, pour les mois et les années à venir, ne sera pas d’être parrainés par tel ou tel autre pays occidental, mais de nous y situer intelligemment et sagement tout en réalisant le rêve du panafricanisme des peuples.


En 2004, Bertrand Badie publiait un livre intitulé L’impuissance de la puissance. Essai sur les nouvelles relations internationales. Ce livre annonçait déjà celui qui allait être publié en 2011 sous la direction de Bertrand Badie et de Dominique Vidal et qui sera intitulé La fin du monde unique. En 2002 déjà, Emmanuel Todd tentait un Essai sur la décomposition du système américain et l’intitulait Après l’empire.
En relisant ces livres et en restant attentif à l’actualité mondiale, on se rend compte que plusieurs intuitions de leurs auteurs se confirment dans les faits. Les USA-Europe, les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), l’OCS (l’Organisation de coopération de Shanghai), la CELAC (Communauté des Etats Latino-Américains et des Caraïbes), l’ALBA (Alliance Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique), le G 20, etc. sont autant d’organismes multilatéraux témoignant de l’avènement d’un monde de plus en plus polycentré. La plupart de ces organismes prônent le respect de la souveraineté des peuples et de leur droit à l’autodétermination. La plupart des pays émergents, surtout ceux du Brics, critiquent sévèrement la politique de deux poids deux mesures pratiquée par l’axe USA-Europe.
Dans un texte-programme en deux parties, l’actuel Président Russe est très claire là-dessus quand il note ceci : « Une série de conflits armés, menés sous le prétexte d’objectifs humanitaires, sape le principe séculaire de souveraineté nationale. Un autre vide, moral et juridique, se crée dans les relations internationales. » (Lire La Russie et l’évolution du monde sur le site Voltaire) Il continue : « On dit souvent que les droits de l’homme priment sur la souveraineté nationale. C’est indéniable, de la même manière que les crimes contre l’humanité doivent être sanctionnés par la Cour pénale internationale. Mais lorsqu’en s’appuyant sur cette disposition, la souveraineté nationale est facilement violée, lorsque les droits de l’homme sont défendus de l’extérieur de manière sélective, et que ces mêmes droits sont violés au cours de ce processus de "défense", y compris le droit sacré à la vie, il ne s’agit pas d’une cause noble mais de démagogie pure et simple. »
Au nom du respect de la souveraineté, la Russie et la Chine se sont opposés au Conseil de sécurité au vote d’une résolution pouvant faciliter une ingérence militaire en Syrie. « Il faut, note Poutine, empêcher de réitérer le scénario libyen en Syrie. Les efforts de la communauté internationale doivent être avant tout axés sur la réconciliation en Syrie. Il est important de réussir à stopper au plus vite la violence, quelle que soit son origine, d’ouvrir enfin le dialogue national, sans conditions préalables, sans ingérence étrangère et en respectant la souveraineté du pays. Cela créerait des prémisses à la mise en œuvre réelle des mesures de démocratisation annoncées par le gouvernement syrien. Le plus important est d’empêcher une guerre civile à part entière. La diplomatie russe a travaillé et travaillera dans ce sens. »
Au nom du respect de la souveraineté nationale, les pays du Brics, de la CELAC, de l’OCS et de l’ALBA essaient de promouvoir un nouveau partenariat fondé sur la coopération, la solidarité, la participation, l’organisation et le respect mutuel. Le Brics comme la CELAC et l’ALBA pensent de plus en plus à se débarrasser du dollar comme monnaie de leurs transactions économiques et financières. La quasi-totalité des pays de l’ALBA a rompu ses relations avec les IFI dominées par l’axe USA-Europe. Ils ont compris qu’il n’y a pas de souveraineté politique sans souveraineté économique.
Face à ce monde ayant dorénavant plusieurs centres de décisions et d’actions, l’Afrique semble naviguer à vue : l’UA donne des signaux d’un essoufflement certain. Plusieurs pays africains sont englués dans des conflits internes qui en font des proies faciles de l’axe USA-Europe. Le Congo dit démocratique est à classifier parmi ces pays sans vision proactive. Bien des politiciens occidentaux qui le courtisent ne sont que des garçons de course des banquiers et des multinationales.
Malheureusement, dans l’imaginaire de plusieurs compatriotes Congolais, « ces petites mains du capitalisme sauvage » sont encore prises au sérieux. Cela pourrait constituer un frein dans la poursuite de la lutte pour notre souveraineté nationale et pour notre émancipation de l’empire USA-Europe aux abois. Ce dont il s’agit aujourd’hui n’est pas de se sentir protéger par tel ou tel autre pays occidental jouant le rôle de parrain. Non. C’est de se situer intelligemment et sagement dans un monde polycentré en luttant pour le panafricanisme des peuples, en créant un nouveau partenariat avec plusieurs pays du monde et en s’insérant dans des axes géostratégiques respectueux de la souveraineté nationale et du droit des peuples à l’autodétermination. Ce que l’Afrique du Sud a réussi, le Congo (RD) pourrait aussi le réussir pourvu qu’il guérisse son imaginaire des idées farfelues d’un éternel parrainage occidental dont les résultats après plus de 500 ans d’histoire (commune) sont catastrophiques.
Il y a là un défi pour une re-créaction collective de notre pays et de l’Afrique. Il appartient aux minorités organisées et agissantes qui ne l’ont pas encore compris de rejoindre, par un travail en synergie, visible et invisible, celles qui sont déjà suffisamment avancées sur cette voie.
Mise à jour le Mardi, 27 Mars 2012 12:18