Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

mayi [mayi@yahoo.fr] 21/03/2012 19:43:31

CRISE POLITIQUE OU LUTTE DE LIBERATION EN R.D.C. ?
Une question pour une réponse urgente !

Après le camouflet politique de Joseph Kabila infligé au peuple congolais tout entier, force est de nous demander si notre pays traverse une crise politique ou est entré dans une lutte de libération. Après les élections présidentielles et législatives du 28 novembre 2011 où la vérité des urnes a été troquée par un hold up électoral puissamment et savamment orchestré par des forces occultes de Kabila, y a-t-il encore lieu de parler d’une crise politique ?

Et s’il n’y avait pas de crise politique, pourrait-on parler d’une lutte légitime de libération du peuple congolais contre des forces meurtrières organisées par les ennemis de la R.D.C. Le déploiement des forces de mort (chars, mercenaires, armements lourds, neutralisation des soldats congolais, etc.) vient corroborer qu’à l’issue des résultats de la double consultation électorale du 28 novembre 2011, il n’y a pas de crise politique, mais on assiste à une volonté d’un homme, de surcroît sanguinaire, dictateur, et antidémocrate qui veut supprimer de la face de la terre l’identité du peuple congolais en lui méconnaissant ses droits et la souveraineté de son peuple.
Une autre preuve qui vient appuyer la thèse qu’il n’y a pas lieu de parler de crise politique au Congo, mais suite à la trahison de la haute institution républicaine, en l’occurrence la Cour suprême de Justice, qui au lieu de dire le droit en tant que magistrats officiels devant se trouver au-dessus des partis, s’est mise au service d’un individu usurpateur et un hors-la-loi ! Celui qui venait d’assumer la fonction du magistrat suprême de la nation s’est disqualifié lui-même en corrompant les magistrats de la Cour suprême de justice !

Dès lors que cela est établi par des fraudes massives et des élections dans l’ensemble dépourvues de crédibilité, il ne peut plus être question de parler de légalité, en voulant l’opposer au président élu et légitime du peuple congolais, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Ce dernier reste et demeure le seul à avoir été élu haut la main président de la République. Il est le président légitime et même légal. Car, la Cour suprême de justice, sur la dictée de la Commission électorale nationale indépendante qui a brillé par son incompétence et sa malhonnêteté, a refusé de proclamer le vrai vainqueur des élections, elle a ainsi plongé le pays non pas dans une crise politique, mais dans une fausse crise politique. Il y a lieu de dire que le problème n’est que Kabila et toute la montagne de multinationales qui se cachent derrière lui. La réaction du peuple congolais a été judicieuse et pertinente, mûre et courageuse, et cela de par le monde entier grâce à la diaspora congolaise : reprendre le flambeau de la révolution pour reconquérir son indépendance et sa souveraineté face à des forces de destruction massive et de paupérisation de ses habitants.
Ce n’est pas l’Etat congolais qui est en crise, c’est Joseph Kabila avec ses fanatiques et corrompus Congolais qui tente de confisquer le pays comme on confisquerait un bien d’autrui. Il veut le voir mourir. En cela Kabila Kanambe n’a rien à perdre, mais les Congolais y perdraient tout, jusqu’à leur vie. Quant à tous ceux qui se cachent derrière Kabila Joseph, ils n’ont d’intérêt pour le Congo que ses richesses énormes à exploiter à tout prix, quitte à exterminer tous les Congolais et rayer ainsi de la carte la R.D.C. De fait, entre une crise politique et une lutte de libération, le choix est clair. Le peuple congolais se voit piéger dans ses efforts d’organisation de son pays en un Etat véritablement démocratique et souverain. Il doit tenir tête à tout quiconque veut le faire taire !

Voilà pourquoi aujourd’hui la R.D.C. est à la croisée des chemins, appelé à vaincre ou mourir, à tenir bon dans son combat de libération ou abandonner, à espérer remporter la victoire ou céder au fatalisme ! Mais de l’histoire d’hommes, nous savons qu’aucun peuple digne de ce nom ne peut opter pour un suicide collectif ; jamais on ne peut laisser s’installer l’intrus dans sa maison. Non, la R.D.C. n’échappe pas à cette loi : elle doit bouter l’ennemi hors de ses frontières. C’est une question de temps, sans doute de quelques mois ! C’est par sa farouche détermination que le peuple de la R.D.C. doit signer, avec une plume d’or, son destin de liberté et de bonheur pour ses enfants. Une certitude nous habite : Kabila Kanambe Joseph compte ses jours et le peuple congolais vaincra !
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Message par Ilunga »

MATATA March 22, 2012 at 4:16 am
United States

BREAKING NEWS FLASH FLASH!!!!!

AU CONGO NOS MILITAIRES SONT DES FEMMES VOICI UN PETIT PAYS COMME LE MALI QUI A DES MILITAIRES HOMMES COURAGES. LISEZ La mutinerie de soldats excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés islamistes du nord du pays se poursuit au Mali. Les mutins ont pris la radio et télévision nationale et ont ensuite attaqué le palais présidentiel de Koulouba. Après quelques heures d’échange de tirs avec la garde présidentielle, les mutins ont pénétré dans le palais. Une partie du bâtiment était en flammes cette nuit. Le président Amadou Toumani Touré avait lui déjà quitté les lieux.

La mutinerie a commencé mercredi matin 21 mars dans la ville garnison de Kati, à une quinzaine de kilomètres de la capitale. Le ministre de la Défense, le général Gassama, qui se rendait dans la caserne de Soundiata Kéita pour informer les militaires de l’évolution de la situation au nord du Mali, a été pris à parti par des militaires mécontents. L’ambiance est devenue très menaçante et le ministre a quitté précipitamment les lieux. Les mutins ont envisagé un temps de marcher sur le palais présidentiel.

Selon des témoignages, plusieurs dizaines de soldats ont alors tiré des coup de feu en l’air et ont rejoint Bamako à bord de véhicules militaires C’est là qu’ils ont investi les locaux de l’ORTM, la radio télé publique malienne. Dans les rues des témoins racontent avoir entendu des slogans hostiles aux officiers supérieurs de l’armée. «Vous nous faites honte» criaient-ils.

Un peu plus tard en début de soirée, les mutins bérets verts se sont opposés aux bérets rouge, les soldats parachutistes d’élite, qui sont restés loyaux au président Amadou Toumani Touré. Des tirs à l’arme lourde ont été entendus et vus et dans le ciel de Bamako. Ils étaient tirés depuis le palais présidentiel.sur la colline de Koulouba.

Selon les derniers informations le président Amadou Toumani Touré aurait quitté Koulouba et aurait été exfiltré dans un lieu sûr. Les militaires mutins dénoncent leur hiérarchie qu’ils jugent incompétente et revendiquent plus de moyens pour aller combattre les rebelles au nord
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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E.Diomi Ndongala fidèle à Tshisekedi condamne l'acte de lâcheté des députés qui ont siègé

http://banamikili.skyrock.com/307785615 ... e-des.html
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Message par Ilunga »

UDPS : Refus de rencontrer l'informateur Mwando Simba

http://www.youtube.com/watch?v=hyEG-AGk ... ture=share
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Message par Ilunga »

Paul Nsapu, secrétaire général de la FIDH afrique commente le rapport du BCNUDH

http://vimeo.com/39040293
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kie kie kie kie kie kie kie kie kie...

Ils vont droit dans le mur et pendant ce temps-là, le "sphynx de Limete" les regarde, le regard rivé vers l'horizon et attend qu'ils viennent lui avouer leur impuissance et reconnaitre son "incontournabilité"...










Pas de navigation à vue
Par Le Potentiel

La politique a horreur des tergiversations. Pour réaliser des avancées significatives, seul le courage de reconnaître des faits incontournables aboutisse toujours à des solutions durables. Prendre la situation par un autre bout, c’est naviguer à vue. Voilà le cliché que présente la classe politique depuis les élections du 28 novembre 2011. Péril est dans la demeure. Il est temps d’arrêter la comédie.

L’actualité politique reste dominée par les consultations menées par l’informateur aussitôt que le président de la République lui a confié la mission «d’identifier la majorité parlementaire». Consultations d’ailleurs achevées et l’on n’attend plus que le rapport soit rendu public par l’identification officielle de cette majorité. Entre-temps, la classe politique rivalise de propositions ; les unes bonnes que les autres ; pertinentes qu’opportunistes; réalisables qu’irréalisables.

Toutefois, ce qu’il faut retenir, dans tout cela, c’est le temps qui passe avec des torrents de fleuve qui coulent sous le pont sans encore dégager une idée lumineuse. Tout se passe encore comme s’il l’on n’avait pas encore identifié «le vrai mal», la «vraie crise», le «véritable problème», les «véritables enjeux nationaux, régionaux et internationaux».

Le «vrai mal», c’est la question de savoir pourquoi le président de la République est à la recherche d’une «vraie majorité». N’a-t-il pas confiance en ces résultats publiés par la CENI ? La réponse est affirmative, sinon, il n’aurait pas nommé un informateur pour identifier la majorité parlementaire. Le chef de l’Etat craint cette majorité virtuelle qui ne lui permettrait pas de gouverner en toute sérénité.

La «vraie crise», c’est de ne pas toujours reconnaître le «vrai mal» qui risque de mener le pays vers une impasse politique. Alors, on tourne en rond en multipliant des initiatives aussi bonnes que mauvaises. Pendant ce temps, la crise s’installe, s’enracine, les institutions nationales se fragilisent, la population tournée en dérision.

Le «vrai problème», c’est qu’on évite d’aller à l’essentiel qui est aujourd’hui le courage de reconnaître le mal, d’admettre qu’il y a crise pour engager le dialogue. Même ce dialogue fait peur à ceux qui s’emploient à instituer la navigation à vue comme mode de gouvernance, aliénant ainsi les intérêts supérieurs de la nation. Une étroitesse d’esprit qui hypothèque l’avenir de tout un pays, de tout un peuple.

Les «vrais enjeux». C’est d’apprécier à juste titre les différentes mutations à travers le monde : récession économique, crise financière en Europe et aux Etats-Unis, Printemps arabe, guerre de Libye, prise de pouvoir par la force au Mali, balkanisation des Etats (ex-URSS, Soudan avec Soudan du Sud, guerres économiques en RDC). Autant d’événements politiques qui interdisent toute approche autarcique et tout comportement narcissique.

FACTEUR TEMPS

Dans exactement 48 heures, l’on aura totalisé 121 jours depuis que le peuple congolais est allé aux urnes. Et dans quatre jours, ce seront les 100 jours du deuxième mandat du président Joseph Kabila Kabange. Quelle est alors l’image des institutions de cette deuxième législature de la IIIème République ?

Au fait, on a difficile à se faire une idée exacte du paysage politique. En témoignent ces consultations politiques à la recherche d’une «Nouvelle majorité parlementaire» et cette montagne de contentieux électoraux à la Cour suprême de justice pour confirmer cette démarche du président de la République. Il va de soi que face à cette «majorité parlementaire» qui se cherche encore, la désignation du futur Premier ministre, la constitution du nouveau gouvernement en souffriraient. En passant, l’élection et l’installation du futur bureau définitif de l’Assemblée nationale connaitraient des ratés. Au bout du tunnel, les prochaines étapes du processus électoral, à savoir les élections provinciales, municipales et locales risquent de ne pas avoir lieu au cours de cette année.

La raison est bien simple : sans Premier ministre, sans gouvernement, donc sans budget par ces temps qui courent, le pays est géré par «intérim». Une gestion atypique. L’on navigue donc à vue avec tous les risques que cela aille jusqu’au mois de juin prochain. Une image surprenante qui n’est que la conséquence d’une mauvaise gouvernance et d’une absence de réalisme, de pragmatisme de la part de la classe politique. Celle-ci se distingue par des querelles byzantines, l’enrichissement sans mesure, s’adonnant plutôt aux accessoires au lieu d’aller droit à l’essentiel en gérant le temps de la manière politiquement responsable. Aujourd’hui, le temps ne joue plus en faveur de la République démocratique du Congo. L’on aura totalisé 6 mois de gâchis qui représentent en réalité une année perdue de cette législature. Comme pour dire, déjà demain c’est 2016.

DIALOGUE

La politique a horreur des tergiversations, disent les sages. A force de manquer de courage politique pour aborder les vrais problèmes de la Nation en toute sérénité, on pousse le pays contre le mur, dans une situation complexe et inextricable. Bien pire, vers un suicide collectif, une aubaine pour les faiseurs de la balkanisation de la RDC.

Le fait de nommer un informateur, c’est une reconnaissance tacite que les résultats proclamés par la CENI ne reflètent pas la vérité des urnes. Qu’il faut rectifier le tir. Alors, il sied d’aller jusqu’au bout de cette logique, sans tergiversations. D’où la nécessité de favoriser un dialogue. Et dans le cas d’espèce, il s’agit de mettre face à face les principaux acteurs de cette crise politique, à savoir le président Joseph Kabila Kabange et le leader de l’UDPS, Etienne Tshisekedi. Deux acteurs majeurs de la crise politique découlant des élections du 28 novembre 2011. C’est la vraie vérité. Implacable. Incontournable.

Dans le cas contraire, il faut aussi avoir ce courage politique de s’en tenir à la vérité «tronquée» du 28 novembre 2011. Dans cette hypothèse également, il importe aussi d’aller au bout de cette autre logique. Sans tergiversations non plus. Savoir s’assumer et diriger selon ces réalités avec toutes les conséquences qui en découlent. Ainsi, pas de dialogue avec Tshisekedi, écarté de la gestion.

Consensus ? Mais bien sûr qu’il s’agit d’une approche politique qui vise à privilégier aussi les intérêts supérieurs de la Nation. Même devant cette hypothèse, il incombe également de ne pas s’arrêter à mi-chemin. De se faire violence en rétablissant les équilibres macro-politiques qui prennent en compte les principes fondateurs de la démocratie. De ne pas sacrifier les intérêts supérieurs de la Nation au profit des privilèges des personnalités politiques sélectives.

En fait, l’on est désormais devant un problème de choix. S’inscrire dans le contexte d’une gestion politique responsable ou s’en tenir à une gestion hasardeuse, sous-tendue par des tergiversations qui ne serait que de la navigation à vue ? La question reste posée.
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Arnaud Zajtman dévoile la manipulation de Didier Reynders pour légitimer le pouvoir de Kabila et condamne le silence de la presse Belge

http://banamikili.skyrock.com/307877009 ... -pour.html
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Message par Ilunga »

Minables "opposants" con-golais...

http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... go-nouveau










NON-DITS DE LA VISITE DES OPPOSANTS AUPRES DE L'INFORMATEUR Demandeurs des postes se cachent derrière Tshisekedi
VENDREDI, 23 MARS 2012 14:22



Le député Charles Mwando Simba, l'Informateur désigné par le chef de l'Etat, Joseph Kabila, a clôturé ses consultations mardi 20 mars dernier. Lors de deux derniers jours de sa mission, il a conféré avec les leaders des partis et regroupements politiques qui se réclament de l'Opposition.

Sur la liste des opposants reçus par l'élu de Manono, dans la province du Katanga, figurent Vital Kamerhe (le président de l'Union pour la Nation Congolaise), Léon Kengo wa Dondo (président du Sénat et président de l'Union des Forces du Changement), Antipas Mbusa (député élu à Beni et président du RCD-KJ ML), François Mwamba (président de l'Alliance des Démocrates Républicains), José Makila (président de l'ATD), Thomas Luhaka (secrétaire général du Mouvement pour la Libération du Congo)...

Si le premier, le président de l'UNC a dit clairement qu'il n'est pas allé auprès de l'Informateur désigné par Joseph Kabila pour négocier des postes politiques, mais les autres ont exprimé leur volonté de faire partie du gouvernement qui sera mis sur pied dans les jours qui viennent.

La surprise venue de la DTP

Lorsque le député Charles Mwando Simba avait lancé des invitations aux partis et regroupements politiques, les acteurs politiques qui avaient soutenu la candidature d'Etienne Tshisekedi lors de la dernière élection présidentielle avaient clairement dit qu'ils n'allaient pas rencontrer l'Informateur nommé par le chef de l'Etat. Curieusement et à la grande surprise de tous, certains leaders de l'Opposition tshisekediste pendant les élections, ont été reçus par Charles Mwando Simba.

Au sortir de l'audience avec l'Informateur, tous ou presque avaient le même discours. «Nous sommes venus dire au député Charles Mwando Simba pour qu'il y a une nécessité, d'organiser un dialogue politique afin de mettre fin à la crise politique qui couve au pays», déclaraient-ils. Question : la mission de l'Informateur était-elle d'identifier la majorité ou de parler des contentieux électoraux?

Bien plus, il y a lieu de rappeler que les leaders de l'Opposition regroupés au sein de la Dynamique Tshisekedi Président (DTP), bien qu'ayant refusé au grand jour de rencontrer l'Informateur, avaient, lors de leur conclave tenu à la Paroisse Notre Dame Fatima à Kinshasa, élaboré un mémorandum qu'ils ont remis au député Charles Mwando Simba. Si le fameux mémo reprenait les desiderata dans tous les partis membres de la DTP, qu'est-ce que Franck Diongo, Ingele Ifoto et les autres vont encore dire à l'Informateur ?

D'aucuns se souviendront que les cadres de l'UDPS n'avaient pas pris part au fameux conclave de Fatima. Au cours de ces assises, il avait été décidé de la participation des députés de, l'opposition aux travaux de l'Assemblée nationale malgré le mot d'ordre d'Etienne Tshisekedi qui a appelé les élus de son parti de ne pas occuper leurs sièges au Palais du Peuple. Du reste, à l'issue de ces travaux, l'UDPS avait publié un communiqué qui ne reconnaissait pas les conclusions du conclave de Fatima.

Chasseurs des postes

Selon plusieurs analystes politiques, la démarche des' leaders de l'Opposition pro-Tshisekedi cache le jeu subtil de certains d'entre eux qui, sous le fallacieux prétexte d'aller plaider la cause d'Etienne Tshisekedi, ont posé leurs problèmes personnels. Et en cette période de grandes manoeuvres, avec dans le viseur la formation du futur gouvernement, les chasseurs des postes, usent de toutes les astuces pour ne pas rater «la partage équitable et équilibré du pouvoir».

Thomas NABOR
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La vérité doit enfin éclater (Rwanda le 24/03/2012 08:46:11
La vérité doit enfin éclater (Rwanda le 06 avril 1994)

http://www.france-rwanda.info/article-l ... 53306.html


"Nous avons lutté pendant des années contre un dictateur et nous avons mis au pouvoir un tyran"

19 Mars 2012
Dans la région Africaine des Grands Lacs, les rumeurs vont bon train au sujet du général Kayumba Nyamwasa et du colonel Patrick Karegeya, deux anciens collaborateurs de haut niveau de Paul Kagame qui se sont retournés contre lui, qui prépareraient une nouvelle guerre. Mais personne ne semble vraiment savoir quels sont réellement les plans de ce duo. Kayumba et Karegeya ont eu un entretien exclusif avec MO* : ’Nous sommes devenus des proies pour les tueurs de Kagame. Nous savons trop, beaucoup trop ! Et pour cette raison il veut nous faire taire.’
Le duo jouit toujours encore d’une grande considération dans l’armée Rwandaise. Kayumba était un des généraux ayant le plus de succès. Il était apprécié par les troupes pour son approche franche et généreuse. Des années durant, Karegeya a dirigé les services externes de renseignements de Kagame et était connu à Kigali comme un ‘Bourguignon’ ferme et bien documenté, qui se sentait à l’aise dans tous les milieux. Tous deux ont fui le Rwanda et trouvé asile en Afrique du Sud. L’année dernière, Kayumba a échappé de justesse à un attentat perpétré selon lui sur ordre de Kagame.
Officiellement, les autorités Sud-Africaines ont défendu à Kayumba de donner des interviews parce qu’un procès est en cours contre les auteurs de l’attentat. Il ne parlera donc pas de cela. Mais Karegeya le peut. Ensemble avec quelques autres figures marquantes du Front Patriotique Rwandais (FPR) tels Gérard Gahima, l’ancien procureur-général du Rwanda, ils ont fondé un nouveau parti politique : le ‘Congrès National Rwandais’ (CNR). Et cette organisation n’a qu’un seul but : faire tomber Kagame et rétablir la démocratie au Rwanda.
Les Sud-Africains sont visiblement ennuyés par leur présence. ’Le Rwanda n’est pour eux qu’un petit pays qui représente peu du point de vue économique’, nous dit un académicien Sud-Africain ayant encore été dans le passé un conseiller de Kagame. ’Mais à Johannesburg, chacun sait quelle misère il a provoqué au Congo. Pour cette raison, il peut exercer des pressions sur notre gouvernement pour faire taire le duo. Mais d’autre part, l’Afrique du Sud connaît une plus grande liberté de presse que les autres pays Africains et les tribunaux fonctionnent ici de manière équitable. Donc le gouvernement doit quand même tolérer la présence de Kayumba et Karegeya.’
La rencontre physique avec Kayumba ne dure que quelques minutes et se limite à une courte visite de courtoisie. Par contre, nous pouvons parler avec lui des heures durant via Skype. D’autre part, Karegeya ne reçoit le plus souvent ses hôtes que dans des restaurants ouverts et très fréquentés où ses gardes de corps peuvent le tenir à l’œil. Malgré le fait que Kayumba a reçu une balle dans le ventre l’année dernière et a dû rester à l’hôpital durant des mois, il a l’air en pleine santé maintenant. Mais pour le rencontrer, il faut le connaître personnellement. Je reste 6 jours dans le pays et j’ai l’impression que je suis constamment suivi. Visiblement, pour les autorités, cet attentat envers le général en est un de trop.

Qu’est-ce qui a échoué entre vous deux et Kagame? Vous étiez son bras gauche et Kayumba son bras droit.
Photo Patrick Karegeya
Patrick Karegeya: Nous étions très proches de Kagame et nous nous connaissions déjà depuis l’armée Ougandaise. Nous faisions partie du groupe d’officiers Rwandais préparant l’invasion du Rwanda et organisions la résistance au président Habyarimana. Kagame dirigeait les services de renseignements de Museveni. Moi-même j’étais lieutenant dans l’armée de Museveni et d’autres camarades occupaient des postes élevés dans cette armée.
Museveni nous avait toujours promis que, si nous l’aidions à le mettre au pouvoir, il nous aiderait à délivrer le Rwanda. Nous n’avions pas non plus de problèmes personnels avec Kagame. Le FPR dont nous faisions tous partie, avait été fondé par des camarades plus anciens tels Fred Rwigema, Peter Baingana et Chris Bunyenyezi. Mais il y avait aussi d’autres camarades comme Sam Kaka, Steven Ndugue et naturellement aussi Kayumba Nyamwasa.
Le plus souvent, nous nous réunissions dans ma maison de Kampala.
Fred Rwigema est tombé au cours de la première invasion du Rwanda en 1990 et plus tard aussi Bunyenyezi. Ainsi Kagame a-t-il pu en tirer profit et avoir la haute main sur l’organisation. Il était un excellent stratège. Rwigema avait plus de charisme, mais Kagame était un technocrate très dur qui a apporté de la structure à l’organisation. Au début, nous étions d’avis que cette approche dure était nécessaire pour délivrer le pays plus rapidement et le ramener en vitesse de croisière. N’oublions pas que, au cours de la guerre et du génocide qui a suivi, des centaines de milliers de membres de nos familles et notre clan ont été tués. Nous devions donc réagir efficacement.
Pendant que les extrémistes Hutus se réorganisaient au Congo fin 1994 et début 1995 pour à nouveau déstabiliser notre pays, un gouvernement d’union nationale avait été installé dans lequel siégeaient aussi bien des Hutus modérés que des membres de notre organisation. Et nous espérions tous que celui-ci allait tirer le pays de l’ornière et rétablir la démocratie.
Les leaders des Hutus modérés qui siégeaient dans ce gouvernement ont été éliminés ou habilement manœuvrés les uns contre les autres par des figures ayant juré fidélité à Kagame. La presse a été muselée avec pour argument que le nouveau régime n’admettrait pas de journaux haineux ou des radios comme la Radio Mille Collines. Pour laisser croire à l’étranger qu’un système juridique équitable serait mis en place, les tribunaux gacaca sont nés et les élections qui ont suivi, ont été chaque fois manipulées et contrôlées par les fidèles de Kagame.
Moi-même, j’étais à la tête des services externes de renseignements du pays. C’était mon travail de rassembler des renseignements sur nos ennemis à l’étranger ou sur des étrangers qui espionnaient notre pays. Parfois Kagame donnait l’ordre d’ouvrir un dossier contre des personnes totalement innocentes. En réalité, il voulait simplement les faire taire.
Kayumba Nyamwasa: Pendant les premières années après le génocide, j’ai assez vite compris que nous avions combattu pour chasser un dictateur, mais placé au pouvoir un nouveau despote. Parce que je connaissais Kagame aussi bien et depuis si longtemps, je pensais encore au début qu’on pouvait lui faire entendre raison. Mais il a commencé à réagir de plus en plus durement et radicalement à mes remarques.
Après le génocide, nous avons encore vécu des années très mouvementées au Rwanda : les extrémistes Hutus se réorganisaient au Congo et le pays devait être reconstruit à partir de zéro. Par la suite, la guerre a éclaté au Congo et nous avons dû tenir tête à des attaques des extrémistes Hutus venant du Congo. Nous avons donc concentré notre attention sur ces problèmes.
Mais vu d’ici, on peut dire que Kagame a fait habilement usage de la situation pour renforcer sa position. Nous savions tous qu’il ne pourrait jamais gagner les élections avec plus de 90% des voix sans tricher et sans mettre ses opposants politiques hors jeu. Les officiers qui obéissaient à ses ordres sans broncher étaient récompensés. Ceux qui osaient contredire le grand chef étaient poursuivis, envoyés au front ou assassinés.
Patrick Karegeya: En 2001, j’en ai eu marre d’écrire des rapports chaque fois contestés par Kagame. C’était mon travail de rédiger les rapports aussi objectivement que possible et de décrire les faits tels qu’ils étaient réellement. Kagame avait besoin d’arguments pour continuer à pouvoir justifier ses guerres au Congo et je le contredisais. Nous n’étions pas non plus d’accord sur d’autres choses.
Donc en 2001, j’ai été le voir pour lui dire que je voulais arrêter. Je lui ai dit que je voulais devenir homme d’affaires, que je resterais disponible pour des missions ponctuelles, mais que je ne voulais plus m’occuper à temps complet de mon travail à la tête des services externes de renseignements. Je n’ai jamais eu de réponse à cela et c’est en 2004 que les ennuis ont commencé.
J’ai été accusé de désobéissance et arrêté. Au début j’ai été retenu incommunicado pendant un certain nombre de mois. Ma femme et mes enfants ne savaient même pas où j’étais, ni où j’étais enfermé. On a alors construit une prison spéciale rien que pour moi à la caserne de Kanombe, près de l’aérodrome. Ensuite, ma femme a pu me rendre visite une heure par semaine. J’y suis resté 3 ans. Et pendant ce temps, je ne parlais à personne.
Puis subitement, j’ai été relâché. Quelques officiers amis m’ont raconté que Kagame voulait m’éliminer. J’ai donc pris la décision de me mettre en sécurité en fuyant le pays. Et j’ai abouti en Afrique du Sud.
Kayumba Nyamwasa: En 2001, Kagame a voulu mettre de côté le chef de staff de l’armée. Je n’étais pas d’accord avec lui, car cet homme n’avait rien fait de mal. Je n’étais pas non plus d’accord avec la manière dont il voulait traiter Pasteur Bizimungu, le leader des Hutus modérés et alors Président du pays. Bizimungu avait aussi osé contredire Kagame et cela ne lui plaisait pas. De plus, le général craignait, qu’aux prochaines élections, Bizimungu n’engrange trop de voix.
J’ai été parler à Bizimungu, l’homme n’avait rien à se reprocher. Il était président du pays et donc par principe au-dessus de Kagame, alors stafchef de l’armée et plus tard aussi responsable de quelques postes ministériels mineurs. Mais nous savions tous que, en coulisse, il voulait contrôler tout le pays. Avec le prétexte que Bizimungu avait parlé avec les FDLR et nourrissait des pensées extrémistes, l’homme a été arrêté.
J’ai dit à Kagame qu’il avait fait une grave erreur et nous nous sommes disputés. Comme j’avais tellement de soutien dans l’armée, j’ai été épargné et envoyé en stage dans l’armée Britannique. J’y suis resté un an. Ensuite il a essayé de me mettre sur une voie de garage en me nommant ambassadeur en Inde. J’y ai eu assez de temps pour réfléchir. J’ai décidé de rentrer une dernière fois encore au pays pour lui parler. N’oubliez pas que nous nous connaissions depuis très longtemps. Mais cela aussi a échoué. C’est pourquoi j’ai fui à l’étranger. Finalement j’ai abouti en Afrique du Sud. Par la suite, nous avons encore été accusés de désertion et de haute trahison. Mais nous avons été bien reçus ici.

Comment Kagame a-t-il pu réussir à monopoliser votre affaire? Il n’était alors tout de même pas le seul dirigeant du FPR et vous auriez aussi pu intervenir plus tôt.

Patrick Karegeya: En effet ! Nous avons fait une faute énorme ! Mais encore une fois : au cours des années qui ont suivi le génocide, nous étions très occupés à remettre le pays sur les rails et à le protéger de nos ennemis.
Nous pouvons aussi encore parler longuement sur la guerre au Congo. Mais c’est et ça restera un fait que si nous n’avions pas envahi le Congo, les Hutus modérés et les Tutsis de ce pays auraient vraisemblablement tous été tués. Après le génocide, le Président Mobutu n’avait plus de contrôle sur les provinces du Kivu. Il existait des plans pour éliminer les Banyamulenge et chasser les Tutsis de Masisi. Et cela, nous ne pouvions pas le tolérer. Nous voyions pourtant bien que Kagame était en train de réduire sa base de pouvoir et qu’il éliminait un à un tous ses opposants. Mais nous voulions résoudre ce problème après avoir mis la situation du Congo sous contrôle.
Les anciens dirigeants du FPR comme Fred Rwigema et Chris Bunyenyezi jouissaient d’une beaucoup plus grande considération dans l’armée que Kagame. L’homme n’était pas populaire parmi les soldats et tous en avaient peur. Il savait donc très bien qu’il ne pouvait consolider sa position que par la main de fer. Et il a continué à faire ainsi. Mais cela a été de mal en pis : au début il écoutait encore. Mais maintenant, il règne sur le pays comme un vrai despote. Les quelques officiers qui le soutiennent encore, ont tous les mains couvertes de sang. Ils lui racontent des choses qu’il aime entendre.
Il y a quelques jours, il a encore placé quatre officiers supérieurs aux arrêts. Tous des officiers de la première heure qui ont fait des affaires louches au Congo, qui ont fait le sale travail pour Kagame au pays et qui lui sont entièrement dévoués. Mais pour les contrôler, il doit parfois leur taper sur les doigts. Ainsi il les monte les uns contre les autres et entretemps peut rester assis sur son trône. Il a aussi essayé de nous criminaliser tous. Moi-même, je ne suis pas recherché à l’étranger pour crimes contre l’humanité, mais Kayumba bien. D’autres, comme Joseph Nzabamwita et Dan Munyuza aussi. Pourtant la plupart des crimes ont été commis par de vrais fidèles de Kagame, comme Jack Nziza. Nous refusions de laisser assassiner des camarades. Nziza le faisait avec grand plaisir, parce qu’il pouvait ainsi se mettre en valeur auprès de Kagame
Beaucoup de choses se sont produites derrière notre dos et souvent nous l’apprenions quand il était trop tard. Jusqu’il y a peu de temps, Dan Munyuza a été le chef des services de renseignements militaire DMI (‘Division Military Intelligence’). Il y a quelques années, il avait déjà mentionné que Kayumba serait un bon successeur à Kagame. Car il avait travaillé longtemps avec Kayumba et ils s’entendaient bien. Kagame lui a dit qu’il serait tué s’il n’obéissait pas. Après cet incident, Munyuza a été envoyé au Darfour auprès des troupes Rwandaises de la force de paix Africaine. Et c’est seulement l’année dernière qu’il a été réhabilité entièrement.
Kagame lui a donné l’ordre de nous éliminer. Il en existe des preuves ! Les entretiens que lui et Nziza ont eu avec les tueurs à gages ont été enregistrés et sont maintenant disponibles sur You Tube. Cette sorte de généraux sont complètement en son pouvoir : ils ne peuvent pas fuir à l’étranger, car ils y seraient arrêtés directement pour crimes contre l’humanité. Et s’ils n’obéissent pas, ils seront éliminés. Munyuza a donc dû suivre les ordres de Kagame.
Le noyau d’officiers fidèles autour de Kagame est tellement restreint et fragile que l’on peut dire qu’il règne sur le pays comme un véritable despote. Et cela c’est très dangereux.

Mais si vous étiez vous-même à la tête des services externes de renseignements entre 1994 et 2004, vous êtes vous-même aussi responsable des assassinats des opposants à l’étranger. Vous ne pouvez tout de même pas dire que vous n’en saviez rien?

Patrick Karegeya: Croyez-moi pourtant bien ! Ces missions étaient exécutées derrière notre dos et nous l’apprenions le plus souvent seulement lorsque les attentats avaient été perpétrés.
Ainsi l’ancien ministre Seth Sendashonga a été assassiné au Kenya. Les vrais auteurs de tels attentats ne sont pas à rechercher bien loin, ils sont tous l’œuvre de Jack Nziza, le pitbull de Kagame. Nos raisons principales pour sortir du système sont évidentes : nous ne voulions plus rien avoir à faire avec ça. Les pratiques maffieuses ne sont pas pour nous. Une des raisons pour lesquelles Kagame veut nous éliminer, est le fait que nous savons trop. Il sait très bien que, lorsque nous témoignerons contre lui et ses sbires, il sera condamné. C’est alors seulement que nous en présenterons les preuves.
Kayumba Nyamwasa: Vous touchez le nœud du problème ! Moi-même, je suis recherché en Espagne et en France pour crimes contre l’humanité. En Espagne, je suis recherché pour un attentat contre 3 coopérants Espagnols et je suis aussi accusé d’avoir participé au tir sur l’avion d’Habyarimana.
Je dois encore rester quelques temps ici en Afrique du Sud pour le procès en cours contre les 6 accusés de l’attentat contre moi. Ils ont reçu de l’argent de collaborateurs de Kagame pour me tuer. Je dois témoigner en mars. Mais ensuite je veux aller en Espagne pour parler aux juges. Je n’ai rien à cacher, bien au contraire ! Et je comprends très bien que je dois d’abord me faire innocenter avant de pouvoir mener une opposition efficace contre Kagame.
Ce que je ne comprends pas très bien dans l’appareil judiciaire Français, c’est que les inspecteurs de police ne viennent pas me trouver ici. D’après ce que l’on dit, ils ne veulent parler avec moi que si j’ai quelque chose de sensé à leur dire. Mais comment peuvent-ils m’accuser d’un méfait s’ils croient déjà maintenant que je n’en sais rien ?
Il est grand temps que la vérité éclate. Kagame sait qu’il sera condamné quand nous témoignerons contre lui. C’est pour cela qu’il veut nous tuer. Les hommes qui m’ont descendu ici en Afrique du Sud étaient des tueurs à gages. J’ai regardé le tireur droit dans les yeux ! Il n’avait pas d’émotion et pour lui, c’est un job comme beaucoup d’autres. Entretemps, quelques témoins principaux ont aussi été achetés dans cette affaire. Ils ont retiré leurs déclarations antérieures. Vous pouvez nous accuser de n’avoir pas agis plus rapidement contre Kagame. Mais nous n’étions pas d’accord avec son approche. Il n’y aura jamais de paix au Rwanda si ces vérités ne sont pas mises en lumière.

Il y a beaucoup à dire sur l’attentat contre l’avion d’ Habyarimana qui a provoqué le début du génocide. Vous prétendez que Kagame en est aussi responsable.

Patrick Karegeya: Nous le savons tous. Le génocide était en pleine préparation et le MRND, le mouvement extrémiste Hutu au pouvoir alors, avait pris les mesures nécessaires pour mettre le pays sans dessus dessous. Mais il est sûr qu’il y aurait eu beaucoup moins de victimes innocentes si Habyarimana avait encore vécu. Il n’aurait jamais permis que les Interhamwes tuent aussi massivement. Tous les officiers supérieurs du FPR savent que Kagame en a donné l’ordre. Nous en présenterons aussi les preuves nécessaires très bientôt. Il est encore trop tôt maintenant. L’affaire doit encore être examinée plus en profondeur et si nous parlons trop de cela, d’autres témoins principaux risquent aussi de disparaître.
De plus, on ne sait jamais avec les juges Français : Kagame a envoyé une taupe en France pour tester l’appareil judiciaire Français. Cette personne, ex-collaborateur du FPR, était recherchée en France pour crimes contre l’humanité. Les Français n’ont pourtant pas pu la poursuivre. Plus grave encore : le rôle joué par l’armée française et le gouvernement Français au Rwanda risquait d’être révélé. N’oubliez pas que les Français avaient entrainé les Interhamwes et qu’ils ont continué à soutenir le régime d’Habyarimana encore bien après le génocide.(???) Sous l’œil vigilant des ‘légionnaires’ des milliers de Tutsis et Hutus modérés ont encore été tués. Kagame avait gagné.
Pour le moment, les Français sont de nouveau amis avec lui. Rose Kabuye, la dame qui a joué le rôle de taupe, a été accueillie en héroïne à son retour au Rwanda. Cela alors qu’elle et son mari avaient dépassé les bornes et s’étaient eux-mêmes fait si mal voir que Kagame les avait rejetés. L’aventure en France est venue pour elle comme un cadeau du ciel. Je dois le dire : Kagame est un fin renard !
Kayumba Nyamwasa: Maintenant vous savez pourquoi nous nous détournons de Kagame. Vous ne pouvez pas régner sur un pays avec une main de fer et nous ne voulions pas être complices.
L’auteur publie cet article sous un pseudonyme pour ne pas mettre en danger sa famille et ses amis au Rwanda.
Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate

Le Président élu de la RDC a fait une adresse à la Nation à partir de sa résidence de Limété/Kinshasa, dans laquelle il réitère sa détermination de commencer ses fonctions de chef de l’État.

Bruxelles, le 23 mars 2012 – Le président élu de la RDC, Son Excellence Étienne Tshisekedi wa Mulumba a promis au peuple congolais lors de sa dernière campagne je cite « cette fois-ci j’irai jusqu’au bout » et il réitère sa promesse d’aller jusqu’au bout par cette adresse aux congolais et congolaises ainsi qu’aux amis de la RDC dont je vous invite à suivre la vidéo en cliquant sur le lien ci-dessous.

Puisque tout changement a un prix, le Président Étienne Tshisekedi vient de mettre en place un Fonds de Soutien au Changement Démocratique en RDC (FSCD-RDC) et de nommer un mandataire en charge de celui-ci afin de lui permettre d’acquérir l’impérium dont il a besoin pour mettre en place son gouvernement et commencer ses fonctions de Chef de l’État.

Pour suivre le message vidéo de l’adresse du Président à la Nation, cliquez sur le lien suivant: http://www.fscd-rdc.org/message.html
Pour plus d’informations sur le Fonds et effectuer votre contribution financière, cliquez sur le lien suivant: http://www.fscd-rdc.org/
Merci d’avance pour votre soutien à cette initiative.

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Renseignements :
Dr. Tharcisse Loseke Nembalemba, MD, PhD.
Mandataire du Président de la RDC
Téléphone : +32 484 95 3257
Courriel : t.loseke@fscd-rdc.org
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