Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
«Joseph KABILA» : Un chef d’Etat sans vision !
19/03/2012 04:19:00KongoTimes!
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KABILA DEGAGE - Manif a Paris
Pendant que la population congolaise désespère de ne pouvoir satisfaire ses besoins vitaux (sécurité des personnes et des biens, emploi, eau, électricité, santé, éducation, mobilité etc.), le président "mal réélu", lui, semble n’avoir pas capté cinq sur cinq le vote-sanction exprimé le 28 novembre dernier. Il tient mordicus à son "péché mignon" qui consiste à privilégier les "infrastructures" en lieu et place de l’Homme. "Joseph" entend "poursuivre et accélérer la construction des infrastructures". Pour lui, "sans infrastructures efficaces, la lutte contre la pauvreté est vouée à l’échec". "Parallèlement au développement des infrastructures, le gouvernement se montrera particulièrement soucieux de la vie sociale du citoyen congolais". L’objectif, selon lui, serait de faire entrer le Congo-Kinshasa dans le petit cercle des "pays émergents".
Selon l’Agence congolaise de presse (ACP), l’Informateur Charles Mwando Nsimba entame ce lundi 19 mars des rencontres avec des représentants du MLC et de l’UDPS. L’ancien ministre de la Défense nationale a déjà pris langue avec une soixantaine de "partis et regroupements proches de la Majorité présidentielle". L’échange a porté "sur la taille, le programme et le profil des membres du futur gouvernement". Membre de la "Majorité présidentielle", l’Unafec Kyungu wa Kumwanza se dit favorable à "un gouvernement ouvert à toutes les tendances". Un avis balayé d’un revers de la main par l’Udeco Baudouin Banza Mukalay Sungu. Les analystes, eux, paraissent réservés à l’idée de voir des représentants des forces de l’opposition entrer dans le prochain exécutif national. Au motif qu’aucune réforme ne serait possible dans un "système kabiliste" devenu semblable à un "miroir déformant".
"Je travaillerai donc avec tous les compatriotes qui ont la passion du Congo". Ce bout de phrase romantique contenu dans l’allocution prononcée le 20 décembre dernier par "Joseph Kabila", lors de sa prestation de serment, est jugée, à tort ou à raison, comme une expression de la "volonté d’ouverture" aux forces de l’opposition. Nombreux seraient ainsi des opposants disposés à "dialoguer" avec l’informateur qui poursuit ses consultations.
Désigné il y a déjà une dizaine de jours, Charles Mwando Nsimba a déjà reçu les représentants des partis appartenant à la mouvance kabiliste. Outre le parti dominant le Pprd (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), il a rencontré les représentants du Msr (Mouvement Social pour le Renouveau) du conseiller spécial en matière de sécurité Pierre Lumbi Okongo, de la CCU (Convention des Congolais Unis) de Lambert Mende Omalanga, le Parti lumumbiste unifié (Palu) d’Antoine Gizenga. Mwando a reçu également les députés dits "indépendants" et des femmes députées nouvellement élues lesquelles ont signifié à l’Informateur leur décision de rejoindre la "Majorité présiderntielle". Présidentde la "Scode" (Solidarité congolaise pour le développement), Jean Claude Muyambo a été reçu également.
«Il faut un gouvernement d’ouverture qui prête attention à toutes les tendances du pays». C’est la déclaration faite par le président sortant de l’Assemblée provinciale du Katanga, le très imprévisible Gabriel Kyungu wa Kumwanza. Président de l’Unafec (Union des nationalistes fédéralistes congolais), Kyungu - qui avait promis au président-candidat "Kabila" un score de 99% dans l’ex-Shaba - se dit "favorable à un gouvernement ouvert". Pour lui, le prochain exécutif national devrait "intégrer toutes les tendances politiques du pays". Il aurait confié sa pensée à Mwando. Kyungu qui s’est découvert une "vocation sociale" ne s’est pas arrêté là. Il aurait également souhaité voir le poste de Premier ministre occupé par un "rassembleur" qui formerait un gouvernement soucieux "de rencontrer toutes les préoccupations de la population". Prenant le contre-pied du président de l’Unafec, l’Udeco Banza Mukalay Sungu met un bémol : «Il n’est pas nécessaire d’avoir un gouvernement d’ouverture pour garantir la cohésion nationale».
"Miroir déformant"
Selon l’agenda de l’Informateur, Mwando entame, dès ce lundi 19 mars, des rencontres avec des représentants du MLC (Mouvement de Libération du Congo) de Jean-Pierre Bemba Gombo et de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Les chefs traditionnels seraient également attendus. Dans un communiqué "officieux" publié le 5 février dernier sous la signature du MLC Jean-Jacques Mbungani Mbanda, la formation politique chère au "Chairman" clamait haut et fort le refus de "toute alliance avec Joseph Kabila". L’auteur du communiqué tançait au passage "certains cadres" non-autrement identifiés présentés comme étant des "assoiffés de pouvoir". Qu’en pense l’UDPS? Ici, on reste ouvert au dialogue. Sauf que personne n’entend transiger que "Tshitshi est le président élu".
Questions : les forces de l’opposition devraient-elles faire leur entrée dans un éventuel "gouvernement d’ouverture"? "Non !, commente notre chroniqueur Nkwa Ngolo Nzoso. Le système mis en place par "Joseph Kabila" est tellement mauvais que le meilleur expert serait incapable de donner le meilleur de lui-même. Ce système est assimilable à un miroir déformant dans la mesure où le chef de l’Etat se considère au-dessus des lois et en droit de se permettre n’importe quoi". Nkwa Ngolo d’ajouter : "L’expérience montre clairement que l’intérêt général n’a jamais été au centre des proccupations de l’homme qui trône à la tête du pays." Comme pour tempérer son opinion, notre interlocuteur de préciser que les forces de l’opposition ne peuvent accepter de "gouverner avec les kabilistes" que pour autant que les deux parties conviennent "au préalable" d’une sorte de "programme commun". Ce dernier avis est partagé par un analyste qui a requis l’anonymat. "Oui, l’opposition doit entrer au gouvernement parce que la situation politique paraît bloquée, enchaîne un autre analyste. Ma réponse serait négative si cette entrée dans l’exécutif se limiterait à jouer les faire-valoir face à un gouvernement parallèle installé à la Présidence de la République". Ancien secrétaire d’Etat à l’Information, Vincent Nzuzi Mulamba se dit "favorable" à la mise sur pied d’un "gouvernement d’union nationale". Pour lui, ce serait l’occasion pour l’opposition de faire de "l’entrisme" au sens troskyste du terme. "Il s’agit de miner de l’intérieur le système installé il y a quinze ans par l’AFDL", précise-t-il.
Un chef d’Etat "sans vision"
Entrer au gouvernement pour quoi faire? Toute la question est là! Dans son speech du 20 décembre dernier, "Joseph Kabila" a présenté son "programme politique". "Mon projet de société intitulé «La Révolution de la modernité», annonçait-il, vise à faire de la République démocratique du Congo, un pool d’intelligence et de savoir-faire, un vivier de la nouvelle citoyenneté et de la classe moyenne, un grenier agricole, une puissance énergétique et environnementale, une terre de paix et de mieux-être, une puissance régionale au cœur de l’Afrique, l’objectif ultime étant l’émergence de notre pays". Pendant que la population congolaise désespère de ne pouvoir satisfaire ses besoins vitaux (sécurité des personnes et des biens, emploi, eau, électricité, santé, éducation, mobilité etc.), le président "mal réélu", lui, semble n’avoir pas capté cinq sur cinq le vote-sanction exprimé le 28 novembre dernier. Il tient mordicus à son "péché mignon" qui consiste à privilégier les "infrastructures" en lieu et place de l’Homme. "Joseph" entend "poursuivre et accélérer la construction des infrastructures". Pour lui, "sans infrastructures efficaces, la lutte contre la pauvreté est vouée à l’échec". "Parallèlement au développement des infrastructures, le gouvernement se montrera particulièrement soucieux de la vie sociale du citoyen congolais". L’objectif, selon lui, serait de faire entrer le Congo-Kinshasa dans le petit cercle des "pays émergents".
Pendant que l’Informateur Mwando poursuit ses consultations, un économiste s’est dit "préoccupé" de voir le Congo démocratique fonctionner sans budget pour l’exercice 2012 en plein mois de mars. "Au-delà des dépenses et des ressources, dit-il, un budget est avant tout le reflet d’une vision. Une ambition nationale. Le fait que l’Etat congolais n’ait pas de budget au mois de mars finissant prouve que les autorités en place n’ont aucune ambition pour le pays. Elles dépensent l’argent public sans objectifs précis et sans couverture légale". Notre interlocuteur de conclure : "Les forces de l’opposition commettraient une grave erreur en acceptant la main tendue d’un pouvoir kabiliste aux abois. Un pouvoir dont l’incompétence a fini par réduire l’Etat congolais à fonctionner au jour le jour à l’image d’une échoppe...".
Baudouin Amba Wetshi
19/03/2012 04:19:00KongoTimes!
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KABILA DEGAGE - Manif a Paris
Pendant que la population congolaise désespère de ne pouvoir satisfaire ses besoins vitaux (sécurité des personnes et des biens, emploi, eau, électricité, santé, éducation, mobilité etc.), le président "mal réélu", lui, semble n’avoir pas capté cinq sur cinq le vote-sanction exprimé le 28 novembre dernier. Il tient mordicus à son "péché mignon" qui consiste à privilégier les "infrastructures" en lieu et place de l’Homme. "Joseph" entend "poursuivre et accélérer la construction des infrastructures". Pour lui, "sans infrastructures efficaces, la lutte contre la pauvreté est vouée à l’échec". "Parallèlement au développement des infrastructures, le gouvernement se montrera particulièrement soucieux de la vie sociale du citoyen congolais". L’objectif, selon lui, serait de faire entrer le Congo-Kinshasa dans le petit cercle des "pays émergents".
Selon l’Agence congolaise de presse (ACP), l’Informateur Charles Mwando Nsimba entame ce lundi 19 mars des rencontres avec des représentants du MLC et de l’UDPS. L’ancien ministre de la Défense nationale a déjà pris langue avec une soixantaine de "partis et regroupements proches de la Majorité présidentielle". L’échange a porté "sur la taille, le programme et le profil des membres du futur gouvernement". Membre de la "Majorité présidentielle", l’Unafec Kyungu wa Kumwanza se dit favorable à "un gouvernement ouvert à toutes les tendances". Un avis balayé d’un revers de la main par l’Udeco Baudouin Banza Mukalay Sungu. Les analystes, eux, paraissent réservés à l’idée de voir des représentants des forces de l’opposition entrer dans le prochain exécutif national. Au motif qu’aucune réforme ne serait possible dans un "système kabiliste" devenu semblable à un "miroir déformant".
"Je travaillerai donc avec tous les compatriotes qui ont la passion du Congo". Ce bout de phrase romantique contenu dans l’allocution prononcée le 20 décembre dernier par "Joseph Kabila", lors de sa prestation de serment, est jugée, à tort ou à raison, comme une expression de la "volonté d’ouverture" aux forces de l’opposition. Nombreux seraient ainsi des opposants disposés à "dialoguer" avec l’informateur qui poursuit ses consultations.
Désigné il y a déjà une dizaine de jours, Charles Mwando Nsimba a déjà reçu les représentants des partis appartenant à la mouvance kabiliste. Outre le parti dominant le Pprd (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), il a rencontré les représentants du Msr (Mouvement Social pour le Renouveau) du conseiller spécial en matière de sécurité Pierre Lumbi Okongo, de la CCU (Convention des Congolais Unis) de Lambert Mende Omalanga, le Parti lumumbiste unifié (Palu) d’Antoine Gizenga. Mwando a reçu également les députés dits "indépendants" et des femmes députées nouvellement élues lesquelles ont signifié à l’Informateur leur décision de rejoindre la "Majorité présiderntielle". Présidentde la "Scode" (Solidarité congolaise pour le développement), Jean Claude Muyambo a été reçu également.
«Il faut un gouvernement d’ouverture qui prête attention à toutes les tendances du pays». C’est la déclaration faite par le président sortant de l’Assemblée provinciale du Katanga, le très imprévisible Gabriel Kyungu wa Kumwanza. Président de l’Unafec (Union des nationalistes fédéralistes congolais), Kyungu - qui avait promis au président-candidat "Kabila" un score de 99% dans l’ex-Shaba - se dit "favorable à un gouvernement ouvert". Pour lui, le prochain exécutif national devrait "intégrer toutes les tendances politiques du pays". Il aurait confié sa pensée à Mwando. Kyungu qui s’est découvert une "vocation sociale" ne s’est pas arrêté là. Il aurait également souhaité voir le poste de Premier ministre occupé par un "rassembleur" qui formerait un gouvernement soucieux "de rencontrer toutes les préoccupations de la population". Prenant le contre-pied du président de l’Unafec, l’Udeco Banza Mukalay Sungu met un bémol : «Il n’est pas nécessaire d’avoir un gouvernement d’ouverture pour garantir la cohésion nationale».
"Miroir déformant"
Selon l’agenda de l’Informateur, Mwando entame, dès ce lundi 19 mars, des rencontres avec des représentants du MLC (Mouvement de Libération du Congo) de Jean-Pierre Bemba Gombo et de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Les chefs traditionnels seraient également attendus. Dans un communiqué "officieux" publié le 5 février dernier sous la signature du MLC Jean-Jacques Mbungani Mbanda, la formation politique chère au "Chairman" clamait haut et fort le refus de "toute alliance avec Joseph Kabila". L’auteur du communiqué tançait au passage "certains cadres" non-autrement identifiés présentés comme étant des "assoiffés de pouvoir". Qu’en pense l’UDPS? Ici, on reste ouvert au dialogue. Sauf que personne n’entend transiger que "Tshitshi est le président élu".
Questions : les forces de l’opposition devraient-elles faire leur entrée dans un éventuel "gouvernement d’ouverture"? "Non !, commente notre chroniqueur Nkwa Ngolo Nzoso. Le système mis en place par "Joseph Kabila" est tellement mauvais que le meilleur expert serait incapable de donner le meilleur de lui-même. Ce système est assimilable à un miroir déformant dans la mesure où le chef de l’Etat se considère au-dessus des lois et en droit de se permettre n’importe quoi". Nkwa Ngolo d’ajouter : "L’expérience montre clairement que l’intérêt général n’a jamais été au centre des proccupations de l’homme qui trône à la tête du pays." Comme pour tempérer son opinion, notre interlocuteur de préciser que les forces de l’opposition ne peuvent accepter de "gouverner avec les kabilistes" que pour autant que les deux parties conviennent "au préalable" d’une sorte de "programme commun". Ce dernier avis est partagé par un analyste qui a requis l’anonymat. "Oui, l’opposition doit entrer au gouvernement parce que la situation politique paraît bloquée, enchaîne un autre analyste. Ma réponse serait négative si cette entrée dans l’exécutif se limiterait à jouer les faire-valoir face à un gouvernement parallèle installé à la Présidence de la République". Ancien secrétaire d’Etat à l’Information, Vincent Nzuzi Mulamba se dit "favorable" à la mise sur pied d’un "gouvernement d’union nationale". Pour lui, ce serait l’occasion pour l’opposition de faire de "l’entrisme" au sens troskyste du terme. "Il s’agit de miner de l’intérieur le système installé il y a quinze ans par l’AFDL", précise-t-il.
Un chef d’Etat "sans vision"
Entrer au gouvernement pour quoi faire? Toute la question est là! Dans son speech du 20 décembre dernier, "Joseph Kabila" a présenté son "programme politique". "Mon projet de société intitulé «La Révolution de la modernité», annonçait-il, vise à faire de la République démocratique du Congo, un pool d’intelligence et de savoir-faire, un vivier de la nouvelle citoyenneté et de la classe moyenne, un grenier agricole, une puissance énergétique et environnementale, une terre de paix et de mieux-être, une puissance régionale au cœur de l’Afrique, l’objectif ultime étant l’émergence de notre pays". Pendant que la population congolaise désespère de ne pouvoir satisfaire ses besoins vitaux (sécurité des personnes et des biens, emploi, eau, électricité, santé, éducation, mobilité etc.), le président "mal réélu", lui, semble n’avoir pas capté cinq sur cinq le vote-sanction exprimé le 28 novembre dernier. Il tient mordicus à son "péché mignon" qui consiste à privilégier les "infrastructures" en lieu et place de l’Homme. "Joseph" entend "poursuivre et accélérer la construction des infrastructures". Pour lui, "sans infrastructures efficaces, la lutte contre la pauvreté est vouée à l’échec". "Parallèlement au développement des infrastructures, le gouvernement se montrera particulièrement soucieux de la vie sociale du citoyen congolais". L’objectif, selon lui, serait de faire entrer le Congo-Kinshasa dans le petit cercle des "pays émergents".
Pendant que l’Informateur Mwando poursuit ses consultations, un économiste s’est dit "préoccupé" de voir le Congo démocratique fonctionner sans budget pour l’exercice 2012 en plein mois de mars. "Au-delà des dépenses et des ressources, dit-il, un budget est avant tout le reflet d’une vision. Une ambition nationale. Le fait que l’Etat congolais n’ait pas de budget au mois de mars finissant prouve que les autorités en place n’ont aucune ambition pour le pays. Elles dépensent l’argent public sans objectifs précis et sans couverture légale". Notre interlocuteur de conclure : "Les forces de l’opposition commettraient une grave erreur en acceptant la main tendue d’un pouvoir kabiliste aux abois. Un pouvoir dont l’incompétence a fini par réduire l’Etat congolais à fonctionner au jour le jour à l’image d’une échoppe...".
Baudouin Amba Wetshi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Lundi 19 mars 2012
CES SOCIÉTÉS QUI PILLENT LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Ces sociétés qui pillent la République Démocratique du Congo
by INGETA on Jan 23, 2012 • 10:04 pm3 Comments
A la base du drame congolais, il y a un pillage systématique et systématique des ressources du pays.Nous vous exposons ci-dessous la liste des 85 compagnies nommément et officiellement désignés par les Nations Unies dans ce pillage.
Nous vous invitons par ailleurs à consulter le siteconflictminerals.org (en anglais) pour davantage d’informations sur les enjeux du sous-sol congolais.
1. AFRICAN TRADING CORPORATION Sarl, SOUTH AFRICA
2. AFRIMEX, United Kingdom
3. AHMAD DIAMOND CORPORATION, BELGIUM
4. A.H. PONG & Sons, SOUTH AFRICA
5. A. KNIGHT INTERNATIONAL Ltd, United Kingdom
6. A & M MINERALS and METALS Ltd, United Kingdom
7. ALEX STEWART Ltd (Assayers), United Kingdom
8. AMALGAMATED METAL CORPORATION Plc, United Kingdom
9. AMERICA MINERAL FIELDS (AMFI), USA
10. ANGLO AMERICAN Plc, United Kingdom
11. ANGLOVAAL MINING Ltd, SOUTH AFRICA
12. ARCTIC INVESTMENT, United Kingdom
13. ASA DIAM, BELGIUM
14. ASA INTERNATIONAL, BELGIUM
15. ASHANTI GOLDFIELDS, GHANA
16. AVIENT AIR, ZIMBABWE
17. BANRO CORPORATION, SOUTH AFRICA
18. BARCLAYS BANK, United Kingdom
19. BAYER A.G., GERMANY
20. B.B.L. Banking, BELGIUM
21. BELGOLAISE, BELGIUM
22. CABOT CORPORATION, USA
23. CARSON PRODUCTS, SOUTH AFRICA
24. CHEMIE PHARMACIE NETHERLANDS, HOLLAND
25. COGECOM, BELGIUM
26. C. STEINWEG NV, BELGIUM
27. DARA FOREST, THAILAND
28. DAS AIR, United Kingdom
29. DE BEERS, United Kingdom
30. DIAGEM BVBA, BELGIUM
31. EAGLE WINGS RESOURCES INTERNATIONAL, USA
32. ECHOGEM, BELGIUM
33. EGIMEX, BELGIUM
34. ENTREPRISE GENERALE MALTA FORREST, DRC
35. EUROMET, UK
36. FINCONCORD SA, SWITZERLAND
37. FINMINING, SAINT KITTS
38. FIRST QUANTUM MINERALS, CANADA
39. FLASHES OF COLOR, USA
40. FORTIS, BELGIUM
41. GEORGE FORREST INTERNATIONAL AFRIQUE, DRC
42. HARAMBEE MINING CORPORATION, CANADA
43. H.C. STARCK GmbH & Co KG, GERMANY
44. IBRYV AND ASSOCIATES LLC, SWITZERLAND
45. INTERNATIONAL PANORAMA RESOURCES Corp, Canada
46. ISCOR, South Africa
47. JEWEL IMPEX Bvba, Belgium
48. KABABANKOLA MINING COMPANY, Zimbabwe
49. KEMET ELECTRONICS CORPORATION, USA
50. KHA International AG, Germany
51. KINROSS GOLD CORPORATION, USA
52. K & N, Belgium
53. KOMAL GEMS NV, Belgium
54. LUNDIN GROUP, Bermuda
55. MALAYSIAN SMELTING CORPORATION, Malaysia
56. MASINGIRO GmbH, Germany
57. MELKIOR RESOURCES Inc, Canada
58. MERCANTILLE CC, South Africa
59. MINERAL AFRIKA Limited, United Kingdom
60. NAC KAZATOMPROM, Kazakhstan
61. NAMI GEMS, Belgium
62. NINGXIA NON-FERROUS METALS SMELTER, China
63. OM GROUP Inc, USA
64. OPERATION SOVEREIGN LEGITIMACY (OSLEG) Pvt Ltd, Zimbabwe
65. ORION MINING Inc., South Africa
66. PACIFIC ORES METALS AND CHEMICALS Ltd, Hong Kong
67. RAREMET Ltd, Saint Kitts
68. SARACEN, South Africa
69, SDV TRANSINTRA, France
70. SIERRA GEM DIAMONDS, Belgium
71. SLC GERMANY GmbH, Germany
72. SOGEM, Belgium
73. SPECIALITY METALS COMPANY SA, Belgium
74. STANDARD CHARTERED BANK, U.A.E.
75. SWANEPOEL, South Africa
76. TENKE MINING CORPORATION, Canada
77. THORNTREE INDUSTRIES (Pvt) Ltd, Zimbabwe
78. TRACK STAR TRADING 151 (Pty) Ltd, South Africa
79. TRADEMET SA, Belgium
80. TREMALT Ltd, Belgium
81. TRINITECH INTERNATIONAL Inc, USA
82. TRIPLE A DIAMONDS, Belgium
83. UMICORE, Belgium
84. VISHAY SPRAGUE, USA and Israel
85. ZINCOR, South Africa
Lundi 19 mars 2012
CES SOCIÉTÉS QUI PILLENT LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Ces sociétés qui pillent la République Démocratique du Congo
by INGETA on Jan 23, 2012 • 10:04 pm3 Comments
A la base du drame congolais, il y a un pillage systématique et systématique des ressources du pays.Nous vous exposons ci-dessous la liste des 85 compagnies nommément et officiellement désignés par les Nations Unies dans ce pillage.
Nous vous invitons par ailleurs à consulter le siteconflictminerals.org (en anglais) pour davantage d’informations sur les enjeux du sous-sol congolais.
1. AFRICAN TRADING CORPORATION Sarl, SOUTH AFRICA
2. AFRIMEX, United Kingdom
3. AHMAD DIAMOND CORPORATION, BELGIUM
4. A.H. PONG & Sons, SOUTH AFRICA
5. A. KNIGHT INTERNATIONAL Ltd, United Kingdom
6. A & M MINERALS and METALS Ltd, United Kingdom
7. ALEX STEWART Ltd (Assayers), United Kingdom
8. AMALGAMATED METAL CORPORATION Plc, United Kingdom
9. AMERICA MINERAL FIELDS (AMFI), USA
10. ANGLO AMERICAN Plc, United Kingdom
11. ANGLOVAAL MINING Ltd, SOUTH AFRICA
12. ARCTIC INVESTMENT, United Kingdom
13. ASA DIAM, BELGIUM
14. ASA INTERNATIONAL, BELGIUM
15. ASHANTI GOLDFIELDS, GHANA
16. AVIENT AIR, ZIMBABWE
17. BANRO CORPORATION, SOUTH AFRICA
18. BARCLAYS BANK, United Kingdom
19. BAYER A.G., GERMANY
20. B.B.L. Banking, BELGIUM
21. BELGOLAISE, BELGIUM
22. CABOT CORPORATION, USA
23. CARSON PRODUCTS, SOUTH AFRICA
24. CHEMIE PHARMACIE NETHERLANDS, HOLLAND
25. COGECOM, BELGIUM
26. C. STEINWEG NV, BELGIUM
27. DARA FOREST, THAILAND
28. DAS AIR, United Kingdom
29. DE BEERS, United Kingdom
30. DIAGEM BVBA, BELGIUM
31. EAGLE WINGS RESOURCES INTERNATIONAL, USA
32. ECHOGEM, BELGIUM
33. EGIMEX, BELGIUM
34. ENTREPRISE GENERALE MALTA FORREST, DRC
35. EUROMET, UK
36. FINCONCORD SA, SWITZERLAND
37. FINMINING, SAINT KITTS
38. FIRST QUANTUM MINERALS, CANADA
39. FLASHES OF COLOR, USA
40. FORTIS, BELGIUM
41. GEORGE FORREST INTERNATIONAL AFRIQUE, DRC
42. HARAMBEE MINING CORPORATION, CANADA
43. H.C. STARCK GmbH & Co KG, GERMANY
44. IBRYV AND ASSOCIATES LLC, SWITZERLAND
45. INTERNATIONAL PANORAMA RESOURCES Corp, Canada
46. ISCOR, South Africa
47. JEWEL IMPEX Bvba, Belgium
48. KABABANKOLA MINING COMPANY, Zimbabwe
49. KEMET ELECTRONICS CORPORATION, USA
50. KHA International AG, Germany
51. KINROSS GOLD CORPORATION, USA
52. K & N, Belgium
53. KOMAL GEMS NV, Belgium
54. LUNDIN GROUP, Bermuda
55. MALAYSIAN SMELTING CORPORATION, Malaysia
56. MASINGIRO GmbH, Germany
57. MELKIOR RESOURCES Inc, Canada
58. MERCANTILLE CC, South Africa
59. MINERAL AFRIKA Limited, United Kingdom
60. NAC KAZATOMPROM, Kazakhstan
61. NAMI GEMS, Belgium
62. NINGXIA NON-FERROUS METALS SMELTER, China
63. OM GROUP Inc, USA
64. OPERATION SOVEREIGN LEGITIMACY (OSLEG) Pvt Ltd, Zimbabwe
65. ORION MINING Inc., South Africa
66. PACIFIC ORES METALS AND CHEMICALS Ltd, Hong Kong
67. RAREMET Ltd, Saint Kitts
68. SARACEN, South Africa
69, SDV TRANSINTRA, France
70. SIERRA GEM DIAMONDS, Belgium
71. SLC GERMANY GmbH, Germany
72. SOGEM, Belgium
73. SPECIALITY METALS COMPANY SA, Belgium
74. STANDARD CHARTERED BANK, U.A.E.
75. SWANEPOEL, South Africa
76. TENKE MINING CORPORATION, Canada
77. THORNTREE INDUSTRIES (Pvt) Ltd, Zimbabwe
78. TRACK STAR TRADING 151 (Pty) Ltd, South Africa
79. TRADEMET SA, Belgium
80. TREMALT Ltd, Belgium
81. TRINITECH INTERNATIONAL Inc, USA
82. TRIPLE A DIAMONDS, Belgium
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85. ZINCOR, South Africa
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Ilunga a écrit :Yav a écrit :
"Tu veux connaitre ma position? sache que je mène le même combat que vous, mais pas le même combat que Ulinga et les anciens collaborateur de Mobutu, Kabila père et fils, il faut plutôt demande la position d'Ulis il veut que sa change pour lui, sa famille et son ventre rien d'autre. majorité de ma famille réside un peu partout au pays."
Un QI d'huître...Un cerveau de Tour de Babel...Quel mélange ! quel "kimbondation" !
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.reveil-fm.com/index.php/2012 ... e-de-l-anr
Pathétique Papy Tamba Kuma sabre du champagne et téléphone tout Paris pour annoncer sa nomination à la tête de l'ANR !
Par Freddy Mulongo, lundi 19 mars 2012 à 01:39 :: radio :: #2344 :: rss
kalev Mutondo n'aura-t-il fait que quelques mois à la tête de l'Agence nationale des Renseignements-la Gestapo congolaise-ANR ? Nommé officiellement en novembre 2011 comme Directeur-Général de l'ANR par Jo Ka, Kalev Mutondo a du souci à se faire. Papy Tamba Kuma, l'interdit bancaire en France, le réfugié politique qui n'a jamais rendu son statut à l'Office français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFRA) et qui séjourne illégalement à Kinshasa, le sumo Joséphiste a sabré le champagne le dimanche 18 mars 2012, téléphonant partout à Paris pour annoncer qu'il est nommé comme Directeur Général de l'ANR. Incroyable, qu'individu qui a vécu en France, patrie des droits de l'homme, se félicite de sa nomination à la tête d'une agence connue pour la torture, les atteintes aux droits de l'homme ! Papy Tamba Kuma a-t-il fumé la moquette ?
Papy Tamba Kuma. Photomontage Kongo-Telema
Doit-on conclure que Papy Tamba Kuma, le sumo joséphiste est rentré à Kinshasa, fuyant ses déboires judiciaires en France pour devenir un barbouze au Congo ? On hallucine ! Le respect des droits de l'homme n'est pas une valeur pour Papy Tamba Kuma. Devenir un tortionnaire, un bourreau pour ses compatriotes, voilà le travail auquel aspire Papy Tamba Kuma. La honte ! Maintenant que l'on sait, qu'il est attaché aux barbouzeries et autres actes barbourzardes pour fliquer, torturer et assassiner les Congolais surtout Les Résistants-Patriotes-Combattants qui vivent hors du Congo, qu'il sache que nous ne nous laisserons pas faire. Nous attendons cette nomination fêtée déjà en grande pompe.
Dossier à suivre !
Pathétique Papy Tamba Kuma sabre du champagne et téléphone tout Paris pour annoncer sa nomination à la tête de l'ANR !
Par Freddy Mulongo, lundi 19 mars 2012 à 01:39 :: radio :: #2344 :: rss
kalev Mutondo n'aura-t-il fait que quelques mois à la tête de l'Agence nationale des Renseignements-la Gestapo congolaise-ANR ? Nommé officiellement en novembre 2011 comme Directeur-Général de l'ANR par Jo Ka, Kalev Mutondo a du souci à se faire. Papy Tamba Kuma, l'interdit bancaire en France, le réfugié politique qui n'a jamais rendu son statut à l'Office français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFRA) et qui séjourne illégalement à Kinshasa, le sumo Joséphiste a sabré le champagne le dimanche 18 mars 2012, téléphonant partout à Paris pour annoncer qu'il est nommé comme Directeur Général de l'ANR. Incroyable, qu'individu qui a vécu en France, patrie des droits de l'homme, se félicite de sa nomination à la tête d'une agence connue pour la torture, les atteintes aux droits de l'homme ! Papy Tamba Kuma a-t-il fumé la moquette ?
Papy Tamba Kuma. Photomontage Kongo-Telema
Doit-on conclure que Papy Tamba Kuma, le sumo joséphiste est rentré à Kinshasa, fuyant ses déboires judiciaires en France pour devenir un barbouze au Congo ? On hallucine ! Le respect des droits de l'homme n'est pas une valeur pour Papy Tamba Kuma. Devenir un tortionnaire, un bourreau pour ses compatriotes, voilà le travail auquel aspire Papy Tamba Kuma. La honte ! Maintenant que l'on sait, qu'il est attaché aux barbouzeries et autres actes barbourzardes pour fliquer, torturer et assassiner les Congolais surtout Les Résistants-Patriotes-Combattants qui vivent hors du Congo, qu'il sache que nous ne nous laisserons pas faire. Nous attendons cette nomination fêtée déjà en grande pompe.
Dossier à suivre !
- Erka
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Je l'ai lu les larmes aux yeux. c'est bestial et systématique. Il y a eu planification et donc préméditation.
RAPPORT D’ENQUÊTE DU BUREAU CONJOINT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L’HOMME SUR LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS DE L’HOMME COMMISES PAR DES MEMBRES DES FORCES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ CONGOLAISES DANS LA VILLE DE KINSHASA EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ENTRE LE 26 NOVEMBRE ET LE 25 DÉCEMBRE 2011
http://monusco.unmissions.org/Portals/M ... 202012.pdf
RAPPORT D’ENQUÊTE DU BUREAU CONJOINT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L’HOMME SUR LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS DE L’HOMME COMMISES PAR DES MEMBRES DES FORCES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ CONGOLAISES DANS LA VILLE DE KINSHASA EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ENTRE LE 26 NOVEMBRE ET LE 25 DÉCEMBRE 2011
http://monusco.unmissions.org/Portals/M ... 202012.pdf
Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Régime criminel et criminogène ! Son glas ne va pas tarder à sonner...
Taches de sang sur le fauteuil de Kabila
(Fasozine 21/03/2012)
C’est un véritable pavé que l’ONU vient de jeter dans le fleuve Congo en rendant public, ce 20 mars, un rapport peu reluisant sur les agissements des forces de défense et de sécurité au cours des dernières élections présidentielle et législatives couplées de novembre et décembre 2011 en République démocratique du Congo. Les « badboys » de Joseph Kabila sont accusés de « graves violations des droits de l’Homme ». Une imputation qui vient ternir un fauteuil dans lequel le président réélu s’était déjà très mal vissé.
Le rapport onusien pointe ainsi 22 décès par balles sur les 33 morts dénombrés au cours des violences qui ont émaillées le processus électoral ; de même, indique encore le rapport, on compte 61 blessés par balles sur 83. Une précision qui montre clairement que les forces de défense et de sécurité se sont livrées à une sorte de braconnage au cours de la période électorale. Comme on devait s’y attendre, les investigations des fins limiers de l’ONU signalent également des arrestations arbitraires des partisans de l’opposant Etienne Tshisekedi.
Dans toute cette révélation, toutes les pistes convergent ver la tristement célèbre Agence nationale de renseignement (ANR), vers la Garde républicaine ainsi que vers des unités spécialisées de la police nationale. Des forces coalisées et acquises à la cause du président Kabila, pour qui elles sèment la terreur dans les rangs de tous ceux qui osent s’opposer à son règne. Que peut donc changer ce rapport de l’ONU à la situation de ni paix ni guerre que connaît la République démocratique de Congo depuis ces fameuses élections ? Il aura au moins mis le doigt, de façon officielle, sur ce que tous les Congolais savaient déjà.
Bark Biiga
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Taches de sang sur le fauteuil de Kabila
(Fasozine 21/03/2012)
C’est un véritable pavé que l’ONU vient de jeter dans le fleuve Congo en rendant public, ce 20 mars, un rapport peu reluisant sur les agissements des forces de défense et de sécurité au cours des dernières élections présidentielle et législatives couplées de novembre et décembre 2011 en République démocratique du Congo. Les « badboys » de Joseph Kabila sont accusés de « graves violations des droits de l’Homme ». Une imputation qui vient ternir un fauteuil dans lequel le président réélu s’était déjà très mal vissé.
Le rapport onusien pointe ainsi 22 décès par balles sur les 33 morts dénombrés au cours des violences qui ont émaillées le processus électoral ; de même, indique encore le rapport, on compte 61 blessés par balles sur 83. Une précision qui montre clairement que les forces de défense et de sécurité se sont livrées à une sorte de braconnage au cours de la période électorale. Comme on devait s’y attendre, les investigations des fins limiers de l’ONU signalent également des arrestations arbitraires des partisans de l’opposant Etienne Tshisekedi.
Dans toute cette révélation, toutes les pistes convergent ver la tristement célèbre Agence nationale de renseignement (ANR), vers la Garde républicaine ainsi que vers des unités spécialisées de la police nationale. Des forces coalisées et acquises à la cause du président Kabila, pour qui elles sèment la terreur dans les rangs de tous ceux qui osent s’opposer à son règne. Que peut donc changer ce rapport de l’ONU à la situation de ni paix ni guerre que connaît la République démocratique de Congo depuis ces fameuses élections ? Il aura au moins mis le doigt, de façon officielle, sur ce que tous les Congolais savaient déjà.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Le reproche que l’on fait surtout au rapport de l’ONU, c’est de faire remarquer que l’Empereur se promène tout nu. La RDC est en crise, mais l’on s’efforce de faire croire que cette crise est une crise gouvernementale, qu’il s’agit de la formation difficile d’une coalition autour d’un gouvernement, incident désagréable mais courant de la vie politique après des élections honnêtes. Les violences que rappelle l’ONU mettent en évidence que c’est une crise postélectorale, que ces violences ont été commises dans le cadre de la répression dirigée contre les contestataires après des élections incohérentes, chaotiques, trafiquées et détournées.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Gouvernement congolais : La vérité sur les Kivu … Svp !
JEUDI, 22 MARS 2012 10:45 0 COMMENTAIRES ENVOYER
Au moment où une nouvelle législature s'apprête à prendre ses quartiers en République Démocratique du Congo, la question de l'insécurité récurrente dans les Kivu (Nord et Sud) n'en finit pas de hanter les esprits de millions de compatriotes, surtout ceux résidant dans cette partie du pays. Un regard rétrospectif sur le passé montre que la chasse aux fameuses forces négatives, notamment les FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) et les groupes armés congolais, n'a produit aucun résultat probant sur le plan sécuritaire.
Qu'il s'agisse des opérations Mbata hier sous le régime du maréchal Mobutu... et aujourd'hui Kimia I et II, Amani leo (Paix aujourd'hui), Amani Kamilifu (Paix renforcée) ou encore des opérations mixtes FARDC avec les casques bleus de la Monuc/Monusco ou FARDC avec les armées rwandaise' et ougandaise, les Kivu sont loin de retrouver une paix durable. Face à une situation qui parait insoluble, en dépit des moyen humains, matériels et financiers déployés depuis plusieurs décennies pour sécuriser et stabiliser les deux provinces précitées, les rebelles rwandais et les miliciens armés congolais restent les maîtres du terrain. Le gouvernement congolais et ses partenaires devraient dire la vérité sur les Kivu car en RD Congo comme ailleurs, l'on commence à se fatiguer, des communiqués annonçant la réduction sensible de la capacité de nuisance de ces forces négatives pendant que les villages de ces deux provinces continuent de se dépeupler.
Qui finance et arme les forces négatives ?
D'où proviennent les fonds qui permettent aux FDLR de tenir pendant trois décennies dans des zones enclavées ? Qui finance leurs achats en armes et assure régulièrement leur transport de l'extérieur vers les contrées congolaises situées loin des frontières rwandaise et ougandaise ? Qui viole impunément l'embargo imposé aux forces négatives sur la circulation des armes et munitions dans la partie Est de la RDC?
Plusieurs rapports d'enquêtes des Nations Unies et des organisations non gouvernementales des droits de l'homme ont déjà épinglé les complicités internes et externes à la base du pillage des ressources minières congolaises. Selon les données livrées à l'opinion dans le dernier rapport du panel des enquêteurs de l'Onu, les parrains politiques, militaires et financiers des FDLR ainsi que des groupes armés congolais sont planqués aussi bien à Kinshasa, à Kigali, à Kampala qu'à Bujumbura.
Autrement dit, même des officiels congolais, civils comme militaires, feraient le jeu des rebelles rwandais et des miliciens congolais. Un business qui ne dit pas son nom s'est fortement développé autour de l'insécurité entretenue par les forces négatives étrangères comme congolaises. Cette interminable guerre de l'Est qui, fabrique des millionnaires au fil des années, semble réjouir beaucoup de monde, n'en déplaise aux populations congolaises contraintes à l'exil interne.
La balkanisation en marche
Chaque jour, chaque semaine et chaque mois, des milliers de Congolais désertent leurs villages, dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, pour chercher la paix loin des terres de leurs ancêtres.
Et curieusement, les compatriotes qui fuient la menace des Kalachnikovs des FDLR et des groupes armés congolais sont progressivement remplacés, dans leurs villages, par des populations d'expression rwandophone.
Tout se passe comme s'il existait un agenda caché consistant à chasser les Congolais de Lubero, Masisi, Rutshuru, Walikale, Minembwe, Shabunda, Uvira, Fizi, Baraka…, et à réinstaller, dans des territoires et villages abandonnés, des communautés étrangères.
Il est à craindre que dans les années à venir, les fameux Hutu lands et Tutsi lands ne deviennent incontournables et que la RDC soit délestée, sans crier gare, d'une bonne portion de ses terres au niveau des frontières communes avec l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi.
Il manque visiblement aux gouvernants congolais une volonté affirmée de recréer, au Nord et Sud-Kivu, les conditions du retour à une paix durable. Les Congolais attendent-ils que le territoire de Masisi et ou celui de Shabunda devienne rwandais avant de se, réveiller?
Kimp
Source : Le Phare
JEUDI, 22 MARS 2012 10:45 0 COMMENTAIRES ENVOYER
Au moment où une nouvelle législature s'apprête à prendre ses quartiers en République Démocratique du Congo, la question de l'insécurité récurrente dans les Kivu (Nord et Sud) n'en finit pas de hanter les esprits de millions de compatriotes, surtout ceux résidant dans cette partie du pays. Un regard rétrospectif sur le passé montre que la chasse aux fameuses forces négatives, notamment les FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) et les groupes armés congolais, n'a produit aucun résultat probant sur le plan sécuritaire.
Qu'il s'agisse des opérations Mbata hier sous le régime du maréchal Mobutu... et aujourd'hui Kimia I et II, Amani leo (Paix aujourd'hui), Amani Kamilifu (Paix renforcée) ou encore des opérations mixtes FARDC avec les casques bleus de la Monuc/Monusco ou FARDC avec les armées rwandaise' et ougandaise, les Kivu sont loin de retrouver une paix durable. Face à une situation qui parait insoluble, en dépit des moyen humains, matériels et financiers déployés depuis plusieurs décennies pour sécuriser et stabiliser les deux provinces précitées, les rebelles rwandais et les miliciens armés congolais restent les maîtres du terrain. Le gouvernement congolais et ses partenaires devraient dire la vérité sur les Kivu car en RD Congo comme ailleurs, l'on commence à se fatiguer, des communiqués annonçant la réduction sensible de la capacité de nuisance de ces forces négatives pendant que les villages de ces deux provinces continuent de se dépeupler.
Qui finance et arme les forces négatives ?
D'où proviennent les fonds qui permettent aux FDLR de tenir pendant trois décennies dans des zones enclavées ? Qui finance leurs achats en armes et assure régulièrement leur transport de l'extérieur vers les contrées congolaises situées loin des frontières rwandaise et ougandaise ? Qui viole impunément l'embargo imposé aux forces négatives sur la circulation des armes et munitions dans la partie Est de la RDC?
Plusieurs rapports d'enquêtes des Nations Unies et des organisations non gouvernementales des droits de l'homme ont déjà épinglé les complicités internes et externes à la base du pillage des ressources minières congolaises. Selon les données livrées à l'opinion dans le dernier rapport du panel des enquêteurs de l'Onu, les parrains politiques, militaires et financiers des FDLR ainsi que des groupes armés congolais sont planqués aussi bien à Kinshasa, à Kigali, à Kampala qu'à Bujumbura.
Autrement dit, même des officiels congolais, civils comme militaires, feraient le jeu des rebelles rwandais et des miliciens congolais. Un business qui ne dit pas son nom s'est fortement développé autour de l'insécurité entretenue par les forces négatives étrangères comme congolaises. Cette interminable guerre de l'Est qui, fabrique des millionnaires au fil des années, semble réjouir beaucoup de monde, n'en déplaise aux populations congolaises contraintes à l'exil interne.
La balkanisation en marche
Chaque jour, chaque semaine et chaque mois, des milliers de Congolais désertent leurs villages, dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, pour chercher la paix loin des terres de leurs ancêtres.
Et curieusement, les compatriotes qui fuient la menace des Kalachnikovs des FDLR et des groupes armés congolais sont progressivement remplacés, dans leurs villages, par des populations d'expression rwandophone.
Tout se passe comme s'il existait un agenda caché consistant à chasser les Congolais de Lubero, Masisi, Rutshuru, Walikale, Minembwe, Shabunda, Uvira, Fizi, Baraka…, et à réinstaller, dans des territoires et villages abandonnés, des communautés étrangères.
Il est à craindre que dans les années à venir, les fameux Hutu lands et Tutsi lands ne deviennent incontournables et que la RDC soit délestée, sans crier gare, d'une bonne portion de ses terres au niveau des frontières communes avec l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi.
Il manque visiblement aux gouvernants congolais une volonté affirmée de recréer, au Nord et Sud-Kivu, les conditions du retour à une paix durable. Les Congolais attendent-ils que le territoire de Masisi et ou celui de Shabunda devienne rwandais avant de se, réveiller?
Kimp
Source : Le Phare
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Prostitution intellectuelle dans le discours de Tshiyembe, Kä Mana et Biyoya
Inadmissibilité éthique, juridique et politique des propos
de nos collègues Tshiyembe, Kä Mana et Biyoya
Dans l’interview accordée au Journal Le Potentiel, les professeurs Tshiyembe, Kä Mana et Biyoya ont soutenu et essayé de répandre une série de thèses immorales et absolument irresponsables. Le Prof. Mudimbe dirait qu’ils ont tenu un discours en folie. Ce discours constitue le sommet de la prostitution intellectuelle :
Je m’étonnais du silence de mes collègues durant tout ce temps où l’on tuait notre peuple, où l’on piétinait la Voix du Peuple et où le Congo actuel avait révélé son système politique que j’appelle la «crazy-cratie démocidaire, congocidaire et négrocidaire». Mais ce matin, je viens de trouver dans ma boîte de messages une copie de réponses données par nos éminents architectes de l’isefeticratie et de la crazy-cratie. Leur discours m’a coupé le souffle.
1) Inadmissibilité morale
Le Prof. Mwayila Tshiyembe soutient sans gêne :
« La tricherie électorale ou le hold up électoral n’est pas un crime contre la démocratie. Malgré le hold up électoral en 2006 contre Bemba, Kabila aurait instauré la démocratie et malgré le hold up électoral contre le Peuple en 2011, Kabila et son Parlement seraient des institutions démocratiques ».
Je viens de paraphraser nos trois savants et ils risquent de me reprocher de les avoir mal repris. Je donne la parole au Prof. Tshiyembe Mwayila :
«Et quasiment la mise sur pied de cette transition qui a pris fin en 2006, avec l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes, même s’il y a eu des contestations. Bref, nous avons eu un gouvernement démocratiquement élu. On espérait que 2006 serait une sorte d’apothéose. Voilà un gouvernement démocratiquement élu qui finit un mandat de cinq ans, quelle que soit l’opinion que nous puissions en avoir. »
Banaliser la tricherie éléctorale et les chars de combat dirigés contre le Peuple, contre les élus du Peuple, c’est détruire le fondement éthique d’une société humaine, c’est ouvrir la porte au banditisme et à la barbarie. Le fondement de l’état, c’est la Maât, Meeyi ne Mikandu, c’est la « Vérité-Justice ». La tricherie relève du registre de mensonges et de la barbarie. Les anciens égyptiens parleraient ici de l’ISFT ou de l’Isefeticratie, en termes plus simples BUCAAFU / BUTSHAFU. C’est à l’IFETICRATIE, au règne du mensonge, de la mort et de la tricherie que nos éminents professeurs rendent hommage ! Serait-il atteint par le sida mental pour oser piétiner les fondements éthiques de toute société humaine digne de ce nom ?
2) Inadmissibilité Juridique
À moins que je me trompe, la tricherie électorale est un crime, condamné par les Lois qui rélèvent aussi bien du Droit Civil que du Droit Public Congolais. La tricherie est un crime condamné par le Code Pénal. Un Tricheur est un Délinquant, un Voleur et un Danger pour la société. Étant donné que le hold up électoral était couvert par les chars de combat et par les armes de guerre et que ces armes ont tué le Peuple Congolais, un juriste digne de ce nom, un intellectuel digne de ce nom ne peut ignorer ce crime.
Tshiyembe Mwayila soutient une thèse en folie selon laquelle : « Tshisekedi wa Mulumba, le Président Élu par le Peuple » n’est pas le « Président élu », c’est le tricheur qui serait « Président» !
Mais si la démocratie est le pouvoir qui émane du Peuple, comment Tshiyembe peut-il appeler un démocidaire et un tricheur non-élu par le Peuple : « Président » ? En décriminalisant le démocide et la tricherie, Kä Mana et Tshiyembe veulent enterrer le Projet d’un État de Droit et d’Éthique. Ils veulent consacrer le démocide et la crazy-cratie au Congo.
3) Inadmissibilité Politique
Pendant que le Peuple attend le Gouvernement du Président de la République, Tshisekedi wa Mulumba, les trois professeurs Tshiyembe, Kä Mana et Biyoya, qui dormaient pendant les élections, se réveillent pour soutenir le gouvernement du tricheur qu’ils appellent « Chef de l’état ». Voici ce qu’ils vomissent à ce sujet :
« J’ai l’impression qu’il (Kabila) est mal conseillé, qu’il est entouré de prédateurs, qu’il croit en la parole du pilleur et qu’il n’a pas encore vu les véritables hommes d’engagement, de réflexion qui veulent un autre Congo. Et il ne cherche pas à les voir.
Professeur Tshiyembe : On ne peut pas dire qu’il ne les a pas encore parce qu’il n’a pas dit qu’il ne les cherchait pas. Peut-être, ne les a-t-il pas encore trouvés.
Professeur Kä Mana : Qu’il montre s’il les a trouvés. Sinon, c’est le moment de les trouver. C’est le moment où on va constituer le gouvernement, c’est le moment où le pays attend des impulsions, ce que j’ai appelé tout à l’heure l’électrochoc du chef de l’Etat pour nous montrer qu’il veut autre chose…
Professeur Tshiyembe : Sans vous couper la parole, il a déjà parlé de l’intelligence et du patriotisme comme …
Professeur Kä Mana : D’accord. Nous l’attendons au tournant. »
Pour Tshiyembe, Kä Mana et Biyoya, Kabila est le Chef de l’État et ils attendent qu’il leur présente « les véritables hommes d’engagement, de réflexion qui veulent un autre Congo ». Quiconque veut un autre Congo soutient le Président élu par le Peuple Congolais et non le chef d’une bande des tricheurs. Quiconque aime le Peuple Congolais ne peut pas piétiner dans la pensée, dans la parole ou dans l’action la Volonté et le Choix du Peuple Congolais.
Pour avoir osé piétiner la Volonté du Peuple Congolais, pour avoir banalisé les crimes qui accompagnent ce hold up électoral, pour avoir ignoré le fait que le Tshisekedi wa Mulumba est le Président élu par le Peuple Congolais, ces trois intellectuels se sont rendus coupables de la Prostitution Intellectuelle. Je sais que le terme « coupable » n’a aucun sens pour les intellectuels qui décriminalisent les assassinats politiques, les crimes contre l’humanité et contre la démocratie. Mais au nom du Peuple Souverain, au nom de tous les électeurs de Tshisekedi wa Mulumba, je les déclare, dans le langage de mon peuple : Bena-Cibawu, c’est-à-dire « Coupables » et Ndumba ya bashipi ba ditunga, « les prostitués des assassins du Congo et du Peuple Congolais ».
Je sais que le silence du Président élu du Congo-Kinshasa, Son Excellence Tshisekedi wa Mulumba, inquiète plus d’un électeur, mais ce silence permet de décanter son camp et de se débarrasser de pseudo-combattants.
Dr. Mubabinge Bilolo Mwena Kasuyi ka Cinema cya Kabiye
Inadmissibilité éthique, juridique et politique des propos
de nos collègues Tshiyembe, Kä Mana et Biyoya
Dans l’interview accordée au Journal Le Potentiel, les professeurs Tshiyembe, Kä Mana et Biyoya ont soutenu et essayé de répandre une série de thèses immorales et absolument irresponsables. Le Prof. Mudimbe dirait qu’ils ont tenu un discours en folie. Ce discours constitue le sommet de la prostitution intellectuelle :
Je m’étonnais du silence de mes collègues durant tout ce temps où l’on tuait notre peuple, où l’on piétinait la Voix du Peuple et où le Congo actuel avait révélé son système politique que j’appelle la «crazy-cratie démocidaire, congocidaire et négrocidaire». Mais ce matin, je viens de trouver dans ma boîte de messages une copie de réponses données par nos éminents architectes de l’isefeticratie et de la crazy-cratie. Leur discours m’a coupé le souffle.
1) Inadmissibilité morale
Le Prof. Mwayila Tshiyembe soutient sans gêne :
« La tricherie électorale ou le hold up électoral n’est pas un crime contre la démocratie. Malgré le hold up électoral en 2006 contre Bemba, Kabila aurait instauré la démocratie et malgré le hold up électoral contre le Peuple en 2011, Kabila et son Parlement seraient des institutions démocratiques ».
Je viens de paraphraser nos trois savants et ils risquent de me reprocher de les avoir mal repris. Je donne la parole au Prof. Tshiyembe Mwayila :
«Et quasiment la mise sur pied de cette transition qui a pris fin en 2006, avec l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes, même s’il y a eu des contestations. Bref, nous avons eu un gouvernement démocratiquement élu. On espérait que 2006 serait une sorte d’apothéose. Voilà un gouvernement démocratiquement élu qui finit un mandat de cinq ans, quelle que soit l’opinion que nous puissions en avoir. »
Banaliser la tricherie éléctorale et les chars de combat dirigés contre le Peuple, contre les élus du Peuple, c’est détruire le fondement éthique d’une société humaine, c’est ouvrir la porte au banditisme et à la barbarie. Le fondement de l’état, c’est la Maât, Meeyi ne Mikandu, c’est la « Vérité-Justice ». La tricherie relève du registre de mensonges et de la barbarie. Les anciens égyptiens parleraient ici de l’ISFT ou de l’Isefeticratie, en termes plus simples BUCAAFU / BUTSHAFU. C’est à l’IFETICRATIE, au règne du mensonge, de la mort et de la tricherie que nos éminents professeurs rendent hommage ! Serait-il atteint par le sida mental pour oser piétiner les fondements éthiques de toute société humaine digne de ce nom ?
2) Inadmissibilité Juridique
À moins que je me trompe, la tricherie électorale est un crime, condamné par les Lois qui rélèvent aussi bien du Droit Civil que du Droit Public Congolais. La tricherie est un crime condamné par le Code Pénal. Un Tricheur est un Délinquant, un Voleur et un Danger pour la société. Étant donné que le hold up électoral était couvert par les chars de combat et par les armes de guerre et que ces armes ont tué le Peuple Congolais, un juriste digne de ce nom, un intellectuel digne de ce nom ne peut ignorer ce crime.
Tshiyembe Mwayila soutient une thèse en folie selon laquelle : « Tshisekedi wa Mulumba, le Président Élu par le Peuple » n’est pas le « Président élu », c’est le tricheur qui serait « Président» !
Mais si la démocratie est le pouvoir qui émane du Peuple, comment Tshiyembe peut-il appeler un démocidaire et un tricheur non-élu par le Peuple : « Président » ? En décriminalisant le démocide et la tricherie, Kä Mana et Tshiyembe veulent enterrer le Projet d’un État de Droit et d’Éthique. Ils veulent consacrer le démocide et la crazy-cratie au Congo.
3) Inadmissibilité Politique
Pendant que le Peuple attend le Gouvernement du Président de la République, Tshisekedi wa Mulumba, les trois professeurs Tshiyembe, Kä Mana et Biyoya, qui dormaient pendant les élections, se réveillent pour soutenir le gouvernement du tricheur qu’ils appellent « Chef de l’état ». Voici ce qu’ils vomissent à ce sujet :
« J’ai l’impression qu’il (Kabila) est mal conseillé, qu’il est entouré de prédateurs, qu’il croit en la parole du pilleur et qu’il n’a pas encore vu les véritables hommes d’engagement, de réflexion qui veulent un autre Congo. Et il ne cherche pas à les voir.
Professeur Tshiyembe : On ne peut pas dire qu’il ne les a pas encore parce qu’il n’a pas dit qu’il ne les cherchait pas. Peut-être, ne les a-t-il pas encore trouvés.
Professeur Kä Mana : Qu’il montre s’il les a trouvés. Sinon, c’est le moment de les trouver. C’est le moment où on va constituer le gouvernement, c’est le moment où le pays attend des impulsions, ce que j’ai appelé tout à l’heure l’électrochoc du chef de l’Etat pour nous montrer qu’il veut autre chose…
Professeur Tshiyembe : Sans vous couper la parole, il a déjà parlé de l’intelligence et du patriotisme comme …
Professeur Kä Mana : D’accord. Nous l’attendons au tournant. »
Pour Tshiyembe, Kä Mana et Biyoya, Kabila est le Chef de l’État et ils attendent qu’il leur présente « les véritables hommes d’engagement, de réflexion qui veulent un autre Congo ». Quiconque veut un autre Congo soutient le Président élu par le Peuple Congolais et non le chef d’une bande des tricheurs. Quiconque aime le Peuple Congolais ne peut pas piétiner dans la pensée, dans la parole ou dans l’action la Volonté et le Choix du Peuple Congolais.
Pour avoir osé piétiner la Volonté du Peuple Congolais, pour avoir banalisé les crimes qui accompagnent ce hold up électoral, pour avoir ignoré le fait que le Tshisekedi wa Mulumba est le Président élu par le Peuple Congolais, ces trois intellectuels se sont rendus coupables de la Prostitution Intellectuelle. Je sais que le terme « coupable » n’a aucun sens pour les intellectuels qui décriminalisent les assassinats politiques, les crimes contre l’humanité et contre la démocratie. Mais au nom du Peuple Souverain, au nom de tous les électeurs de Tshisekedi wa Mulumba, je les déclare, dans le langage de mon peuple : Bena-Cibawu, c’est-à-dire « Coupables » et Ndumba ya bashipi ba ditunga, « les prostitués des assassins du Congo et du Peuple Congolais ».
Je sais que le silence du Président élu du Congo-Kinshasa, Son Excellence Tshisekedi wa Mulumba, inquiète plus d’un électeur, mais ce silence permet de décanter son camp et de se débarrasser de pseudo-combattants.
Dr. Mubabinge Bilolo Mwena Kasuyi ka Cinema cya Kabiye
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Débat houleux sur la détention du prévenu Chalupa
20 mars, 2012
Faut-il ou non maintenir Pierre-Jacques Chalupa (photo) en détention préventive à la prison centrale de Makala ? Cette question a été au centre du débat qui a opposé la défense de Chalupa au ministère public, vendredi 16 mars dernier dans cette prison de Kinshasa. L’affaire a été prise en délibéré sur cette détention jugée irrégulière par la défense, mais légale par le ministère public. Selon la défense, la détention préventive de Pierre-Jacques Chalupa est devenue illégale. Depuis le 7 février dernier, a-t-elle expliqué, l’ordonnance du premier juge ordonnant sa mise en détention préventive n’a jamais été prorogée. Evoquant le code de procédure pénale en son article 45, la défense a démontré aux juges que les dispositions de cette ordonnance produisent ses effets exécutoires immédiatement en matière pénale, dès lors que l’inculpé a interjeté appel. Elle a demandé à la cour d’ordonner le non lieu dans cette affaire, en mettant f in aux poursuites de son client. « Il s’agit là d’une controverse apparente », a répliqué le ministère public. Il a demandé à la Cour de recevoir la requête de la défense, mais de la déclarer non fondée. Car, d’après lui, les effets de l’ordonnance du premier juge étaient suspensifs. Pierre-Jacques Chalupa est poursuivi pour faux et usage de faux concernant la détention de sa carte d’électeur et l’attestation de sa nationalité congolaise. Il est placé sous les verrous depuis le 2 février. Ce n’est que le 16 avril que la Cour va instruire sur le fond de son dossier.
Qui est Pierre Jacques Chalupa? Né en 1948 à Uvira, province du Sud-Kivu, d’une mère grecque et d’un père d’origine portugaise, Chalupa est ce qu’on pourrait appeler un « Congolais de race blanche ». Il a vécu toute sa vie au pays. Il manie à merveille plusieurs langues locales dont le lingala et le swahili.
Marié à une Congolaise de souche, Chalupa n’a jamais fait mystère de ses ambitions politiques. Lors des élections provinciales de 2006, il se présente en candidat indépendant dans sa circonscription de Lukunga. Il est élu député provincial. Et son mandat avait été validé par l ‘Assemblée nationale d’alors, avant d’être invalidé par la Cour suprême de Justice (CSJ). Il n’a pas été, en revanche, déclaré élu lors des élections législatives du 28 novembre 2011, pour lesquelles il s’était engagé sous la bannière de l’opposition.
Le premier alinéa de l’article 10 de la Constitution du Congo-Kinshasa stipule : « La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre ». L’article 9 de la loi n°06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 énonce, elle, notamment que « nul n’est éligible » s’il n’est « de nationalité congolaise ».
Il y a dès lors beaucoup des Chalupa dans la sphère politique de la RDC notamment Joseph Kabila et Charles Mwando Nsimba.
CCN/APA
20 mars, 2012
Faut-il ou non maintenir Pierre-Jacques Chalupa (photo) en détention préventive à la prison centrale de Makala ? Cette question a été au centre du débat qui a opposé la défense de Chalupa au ministère public, vendredi 16 mars dernier dans cette prison de Kinshasa. L’affaire a été prise en délibéré sur cette détention jugée irrégulière par la défense, mais légale par le ministère public. Selon la défense, la détention préventive de Pierre-Jacques Chalupa est devenue illégale. Depuis le 7 février dernier, a-t-elle expliqué, l’ordonnance du premier juge ordonnant sa mise en détention préventive n’a jamais été prorogée. Evoquant le code de procédure pénale en son article 45, la défense a démontré aux juges que les dispositions de cette ordonnance produisent ses effets exécutoires immédiatement en matière pénale, dès lors que l’inculpé a interjeté appel. Elle a demandé à la cour d’ordonner le non lieu dans cette affaire, en mettant f in aux poursuites de son client. « Il s’agit là d’une controverse apparente », a répliqué le ministère public. Il a demandé à la Cour de recevoir la requête de la défense, mais de la déclarer non fondée. Car, d’après lui, les effets de l’ordonnance du premier juge étaient suspensifs. Pierre-Jacques Chalupa est poursuivi pour faux et usage de faux concernant la détention de sa carte d’électeur et l’attestation de sa nationalité congolaise. Il est placé sous les verrous depuis le 2 février. Ce n’est que le 16 avril que la Cour va instruire sur le fond de son dossier.
Qui est Pierre Jacques Chalupa? Né en 1948 à Uvira, province du Sud-Kivu, d’une mère grecque et d’un père d’origine portugaise, Chalupa est ce qu’on pourrait appeler un « Congolais de race blanche ». Il a vécu toute sa vie au pays. Il manie à merveille plusieurs langues locales dont le lingala et le swahili.
Marié à une Congolaise de souche, Chalupa n’a jamais fait mystère de ses ambitions politiques. Lors des élections provinciales de 2006, il se présente en candidat indépendant dans sa circonscription de Lukunga. Il est élu député provincial. Et son mandat avait été validé par l ‘Assemblée nationale d’alors, avant d’être invalidé par la Cour suprême de Justice (CSJ). Il n’a pas été, en revanche, déclaré élu lors des élections législatives du 28 novembre 2011, pour lesquelles il s’était engagé sous la bannière de l’opposition.
Le premier alinéa de l’article 10 de la Constitution du Congo-Kinshasa stipule : « La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre ». L’article 9 de la loi n°06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 énonce, elle, notamment que « nul n’est éligible » s’il n’est « de nationalité congolaise ».
Il y a dès lors beaucoup des Chalupa dans la sphère politique de la RDC notamment Joseph Kabila et Charles Mwando Nsimba.
CCN/APA
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