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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 févr. 2012, 08:48
par Ilunga
Gaston Médard on 26/02/2012 17:39:07
Reply

Nul doute que le choix est clair. La R.D.C est à jamais incontournable pour la régulation du marché de composants électroniques et d'autres technologies pointues. Il faut absolument un président plus que b.ê.te et faible pour pérenniser la braderie à grande échelle. Un nègre de service kapo nous semble plus indiqué pour dévaloriser les ressources de la R.D.C qui pèsent notamment pour 70 % des réserves en Coltan et un pourcentage non négligeable pour d'autres minerais stratégiques. Ils ne se poseront pas cette question aussi longtemps qu'ils tiendront la fourche du diable et diablotins et exhiberont leurs satanés crocs aux yeux du monde. C'est aux fils de ce pays d'en prendre conscience. Nous parlons de la minorité consciente.

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 févr. 2012, 08:48
par Ilunga
ngenge on 27/02/2012 02:10:32
Reply

On ne peut pas accepter de négocier avec un tutsi qui s'est permis de verser du sang Congolais avant, pendant, et après les élections et cela devant toute la communauté internationale.

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 févr. 2012, 08:49
par Ilunga
http://afrique.kongotimes.info/rdc/rdc_ ... ident.html





TSHISEKEDI ou «KABILA» ? : Les occidentaux divisés

26/02/2012 16:17:00KongoTimes!

Etienne TSHISEKEDI et «Joseph KABILA» - Les deux Présidents élus en République démocratique du Congo

Il ne suffit pas de combattre la fièvre. Il faut une thérapie de choc pour extirper la maladie. La glace du dialogue est l’unique voie de sortie. Cela ne peut venir que des acteurs politiques congolais eux-mêmes. En particulier d'Etienne Tshisekedi et de Joseph Kabila.

Deux blocs, deux théories en discussions dans les milieux des officiels occidentaux pour la résolution de l’équation postélectorale congolaise. Une situation qui risque de coûter cher à la RDC toujours face à des intérêts divergents.

Chacun dispose d’un schéma de sortie de crise en République démocratique du Congo. «Des pays amis», à travers leurs représentations à Kinshasa, rivalisent d’ardeur dans l’élaboration des propositions susceptibles de conduire à l’apaisement. Rien d’étonnant dans la mesure où le monde est devenu un village planétaire.

Malheureusement, les politiciens congolais qui maîtrisent encore cette donne se plaisent à ouvrir des brèches béantes à l’ingérence extérieure. Ils ont mal géré les élections 2011.

La nature n’a-t-elle pas horreur du vide ? Cela étant, l’organisation des élections couplées du 28 novembre 2011 a donné lieu à des contestations venant de tous les horizons. Les uns ont parlé «d’irrégularités», les autres ont «d’erreurs». Les plus radicaux ont soutenu la thèse de «tricheries planifiées» et de «fraudes massives organisées». Face à ce tollé, les résultats issus de ces scrutins ont perdu de leur éclat. Des observateurs nationaux et étrangers ont davantage éclaboussé le couple «CENI-gouvernement», à travers des rapports sulfureux sur l’organisation des élections et la conduite de l’ensemble du processus.

Pendant que les uns se réjouissent, les autres se sont évertués à vider le processus de toute sa substance en le discréditant.

La conséquence qui s’en est suivi est perceptible au regard du gène que des gouvernements «des pays amis» affichent lorsqu’il s’agit d’aborder la question électorale du 28 novembre 2011. En coulisses, des plans de sortie d’une crise latente qui enfle, sont concoctés. Les uns en contradictions notoires avec les autres.

Deux blocs en présence
Les positions des gouvernements occidentaux transpirent des chancelleries au point qu’on peut les résumer en trois points essentiellement. D’abord, il y a ceux qui estiment que la mise en place d’un gouvernement suffira, à elle seule, pour mettre un terme à la crise. La majorité constituée autour du président élu se mettra au travail de gestion du pays. L’Opposition sera mise dans l’obligation de s’organiser pour se présenter en alternative en 2016. Elle sera même poussée à se désigner un porte-parole conformément à la législation en vigueur. Elle donnera de la voix chaque fois que possible.

L’autre tendance soutient la recherche d’un consensus minimal pour résorber la crise postélectorale congolaise. Pour cette tendance, les irrégularités sont telles qu’il ne serait pas responsable de désigner des vainqueurs d’un côté et des vaincus de l’autre. Même s’il s’avérait que «l’ordre d’arrivée» ne changerait pas de manière absolue, la recherche de la cohésion nationale ne passerait pas par une exclusion suivie d’une humiliation d’un camp. Pour cette tendance donc, les Congolais doivent chercher des voies et moyens susceptibles de s’accorder sur un minimum permettant d’obtenir l’apaisement tant recherché tout le long du processus. Surtout que le dernier rapport du Centre Carter risque de relancer le débat sur la légitimité des institutions tant la crédibilité des opérations électorales a été fortement dénoncée.

Certes, le chien pourrait aboyer et la caravane passera. Mais si l’on tient compte du fait que la classe politique occidentale est sensible aux rapports de missions de leur société civile, il y a de quoi jurer que le débat ne fait que commencer.

Evidemment, «les extrémistes» congolais de tous bords ne l’entendent pas de cette oreille. Selon que la position présentée joue en faveur de leur famille politique, ces radicaux l’acceptent ou la rejettent sans en examiner le bien-fondé. «L’ingérence dans la politique interne de la RDC» est avancée comme argument, pour tempérer l’ardeur «des amis» qui formulent des propositions de sortie de crise.

Diviser, les gouvernements occidentaux le sont. Ils ne se sont pas encore déterminés sur une position claire et commune face à l’équation congolaise. L’attentisme «des gouvernements amis», actuellement de stricte observation, pour certains, dénote d’un malaise ressenti après les élections.

La responsabilité des Congolais
D’évidence, il ne suffit pas de combattre la fièvre. Il faut une thérapie de choc pour extirper la maladie. La glace du dialogue est l’unique voie de sortie. Cela ne peut venir que des acteurs politiques congolais eux-mêmes. En particulier de Tshisekedi et de Kabila.

La profonde division sur la question congolaise doit servir de déclencheur d’un sursaut national collectif de l’ensemble de la classe politique. La fragilité de la situation, les tensions récurrentes, maîtrisées tant bien que mal,… constituent une interpellation devant amener les uns et les autres à avoir les yeux grandement ouverts pour évaluer l’étendue du désastre social dans lequel est plongé la population, les électeurs de demain.

BIENVENU MARIE BAKUMANYA

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 févr. 2012, 09:19
par Ilunga
http://www.udps.be/beluxx//viewtopic.ph ... 2371#p2830



L'ELOGE DE L'APPARENTE FAIBLESSE


"L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie; la vérité ne
devient pas erreur parce que nul ne la voit", c'est ainsi que s'exprimait le Mahatma Gandhi.

La crise que traverse notre pays nous demande de la ténacité, de l'endurance, de la patience et de la résolution. Seule la détermination de notre peuple à dire non à tous les diktats de l'extérieur fera de nous un peuple respecté et respectable. Car, la force ne réside pas dans les capacités physiques mais dans une volonté infaillible. Le Président de la République élu par la majorité des Congolais est sorti de la nasse policière qui entravait ses mouvements d'homme libre. Voici la preuve que l'autorité ne peut prendre sa source dans la violence.En tant que phénomène social, le philosophe Alexandre Kojève définit l'autorité comme étant "la possibilité qu'a un agent d'agir sur les autres (ou sur un autre), sans que ces autres réagissent sur lui tout en étant capables de le faire."

CRISE D'AUTORITE
L'usage de la force ne peut pas être une disposition de dissuasion contre le peuple que l'on prétend gouverner. L'argument a été sorti par un conseiller de Joseph Kabila dans un débat télévisé. L'emploi de la force est la manifestation visible d'un manque d'autorité et le pouvoir moribond de "Joseph Kabila" n'a usé que de ce levier oppressif pour contraindre les personnalités et le peuple congolais qui ne se reconnaissent pas en lui de le contester. Alexandre Kojève, dans son ouvrage "La notion de l'autorité" donne cet exemple: Si, pour sortir quelqu'un de ma chambre, je dois user de force, je dois changer mon propre comportement pour réaliser l'acte en question et je montre par là que je n'ai pas d'autorité; il en est tout autrement si je ne bouge pas et que ladite personne quitte la chambre; c'est-à-dire change, sur simple "sortez!" de ma part."

Le 26 octobre 2011, alors que le candidat Tshisekedi rentrant de sa campagne au Bas-Congo, est empêché de force à rejoindre ses sympathisants à N'djili aéroport et le meeting prévu au stade de martyr marquant l'apothéose de sa campagne est noyé dans le sang. Le candidat élu par le peuple est mis en résidence surveillée pour l'empêcher de drainer les foules qui risqueraient d'emporter le pouvoir frauduleux qui tient à se maintenir en place contre la volonté du peuple. La force et toujours la force brimera les manifestants qui contestaient les résultats proclamés par le CENI- Commission Electorale Nationale Indépendante. Un dispositif de guerre sera mis en place pour étouffer dans l'oeuf la marche des chrétiens du 16 février dernier, pourtant se réclamant non violente. Pourquoi donc un pouvoir qui se dit avoir été reconduit par le peuple prend-il précautionneusement autant de mesures militairement puissantes pour se protéger du peuple qui l'aurait élu? Il y a là une contradiction inexplicable. Il devient donc clair que le peuple congolais qui proteste partout dans le monde n'a jamais donné de légitimité à "Joseph Kabila", et cela quoi que disent les falsificateurs nationaux et les prestidigitateurs occidentaux. Car, comme l'écrit la philosophe politique Hannah Arendt, dans La crise de la culture, "là où la force est employée, l'autorité proprement dite a échoué." Ceci est vrai dans le cercle familial, dans les regroupements sociaux que dans le domaine de la gestion des affaires de l'Etat.


ABSENCE DE LEGITIMITE
Ayant oublié que le pouvoir pour être légitime doit toujours être une gestion négociée du
politique, "Joseph Kabila" a commis là une faute fatale. Certes, il n'est pas seul puisque ses clients qui ont investi dans l'économie de prédation du diamant, du coltan, de l'uranium, du pétrole, du cuivre, du cobalt, de l'or et de l'eau de la République Démocratique du Congo tremblent à l'idée que "Kabila" ne puisse pas rester au pouvoir. Mais quel piège pour ce jeune homme! Quelle est cette puissance qui pourrait sortir victorieuse contre la volonté de tout un peuple? Le pouvoir c'est la parole échangée, c'est une puissance vicaire du peuple accordé à un individu ou à une équipe pour un temps précis et dans des conditions bien définies. N'a le pouvoir que celui qui a la légitimité du souverain. Peut-on diriger un peuple par défi en s'appuyant sur des chars et des blindés? L'histoire répond à cette question par la négative. Alors, peut-être a t-on pensé que le peuple congolais serait tellement idiot que les attestations empiriques qui se sont vérifiées partout dans le monde seraient démenties au Congo? N'y comptez pas Messieurs, Dames! Avec la force spirituelle, nous, Congolaises et Congolais, arriverons à compenser la force du nombre et des moyens. Et cette force spirituelle puise sa substance dans des convictions inébranlables: Dieu nous a placés au Congo par son libre choix; la terre du Congo nous appartient; les richesses du Congo, quand bien même nous ne maîtrisons pas la technologie pour en faire le meilleur usage, nous reviennent et le choix que nous avons exprimé dans les urnes ne doit pas et ne peut pas nous être volé, quoi qu'il en soit et quoi qu'il en coûte!

Président Tshisekedi, tenez bon! Le peuple congolais est derrière vous. Nous ne fléchirons ni ne faiblirons jusqu'à la victoire. L'erreur ne devient pas vérité
parce qu'elle se propage et se multiplie; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.

_________________
Roger Buangi Puati, Responsable du BEES et
Représentant chargé de l'international et des médias

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 févr. 2012, 09:39
par Ilunga
http://www.udps.be/beluxx//viewtopic.ph ... 2371#p2830









Sujet du message: L'ELOGE DE L'APPARENTE FAIBLESSE(Partenaires Occidentaux)Publié: Sam Fév 25, 2012 9:37 pm


Bonsoir,

Nous le savons maintenant, les Représentants de la Communauté Internationale (CI), à bord des limousines immatriculées CD ..., ont fait le déplacement hier à Limete pour sortir le Président Etienne TSHISEKEDI de chez lui avant de l'amener où personne n'ignore. Et, ils l'ont ramener vers 16 Heures. Nous tenons, ici, à ressortir ce qu'un Honorable a si bien analysé sur nos listes hier...

Il est clair qu'en réalité, c'est la fameuse CI qui bloque le Président démocratiquement élu d'un pays souverain pour des raisons évidentes...

Hier, ils ont joué la scène à JP BEMBA. Il s'agit bien sûr de la représentation, "monter de toutes pièces et cousue de fil blanc", à l'Assemblée Nationale. Cette fois encore, il a fallu rééditer l'exploit de 2006. Nous avons dit hier, il faut alors compter avec Son Excellence Etienne qui n'acceptera pas l'inacceptable !

Même en le rencontrant hier, nous devrions présumer qu'il s'agit d'un somnifère... Alors, OUVRONS l’œil et le bon. Soyons prêts à barrer la route à toute imposture. Il est vrai que l'on ne peut, sérieusement, monter des stratégies sur cette place publique !

Le Président TSHISEKEDI connaît ses interlocuteurs. Faisons-lui CONFIANCE.

Le SIGNAL FORT que nous voudrions entendre de la CI c'est la reconnaissance officielle de la Victoire à la présidentielle du 28 novembre 2011 du Président élu, j'ai cité Dr Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA.

Seule la lutte libère
Que Vive la Diaspora Congolaise

Le Congo DOIT être dirigé par Son Excellence Etienne TSHISEKEDI

Dr BEYA Exupéry

_________________
Ngandu Bukasa Etienne
Mail: etngandu@udps.be
Administrateur Forum Udps.be

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 févr. 2012, 09:59
par Ilunga
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... razzaville



Assemblée nationale : Les fidèles de Tshisekedi n'iront pas au Palais du peuple

LUNDI, 27 FÉVRIER 2012 07:49




Les partisans du président autoproclamé insistent sur la récupération du pouvoir par ce dernier et se refusent de servir de caisse de résonnance au pouvoir en place. Le président de la Démocratie chrétienne (DC) et modérateur de l'Union sacrée pour l'opposition (USA), Eugène Diomi Ndongala, a réitéré le refus de son parti politique et de sa plate-forme d'assister aux travaux de l'Assemblée nationale issue des élections du 28 novembre. « Nous n'irons pas au Palais du peuple, pour ne pas nous faire discréditer », a-t-il souligné.

La conférence de presse tenue le 25 février au restaurant Green garden, à Gombe, a permis au président de la DC d'insister sur la position de son parti et de tous les fidèles à Étienne Tshisekedi, par rapport à ces élections qui, par ailleurs, ont été annulées par leur leader, ainsi que l'Assemblée nationale qui en est issue. Eugène Diomi a estimé que participer aux travaux de cette institution serait, pour les élus membres de son parti et de sa plate-forme politique ainsi que ceux des regroupements attachés à Étienne Tshisekedi, sacrifier les attentes de tout un peuple. « On va y subir le diktat de Joseph Kabila et de sa famille politique », a-t-il prévenu, ajoutant que rien de ce qui vient de l'opposition ne pourra passer au sein cette institution, compte tenu de sa composition.

Dans sa position, le président de la DC a confirmé l'annulation des élections législatives et la non-participation des élus de l'opposition aux travaux de l'Assemblée nationale. Il en a également profité pour appeler ses électeurs au calme et à l'espérance. « Nous cherchons à récupérer l'impérium qui a été volé au président Tshisekedi. Que notre famille politique ne fléchisse pas », a-t-il dit. À la population, il a également expliqué que le pays serait en train de traverser une situation extrême et qu'il fallait trouver des solutions. « La solution idéale, c'est remettre l'impérium à Étienne Tshisekedi », a-t-il insisté.

Lucien Dianzenza
Photo : Eugène Diomi (à gauche) et le secrétaire général de la DC

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 févr. 2012, 10:04
par Ilunga
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... razzaville



Présidentielle et législatives 2011 : La crédibilité des scrutins remise en cause

LUNDI, 27 FÉVRIER 2012 07:50


Le Centre Carter a récemment renforcé l'opinion de l'opposition congolaise quant aux irrégularités qui ont caractérisé les scrutins du 28 novembre. Deux mois après l'investiture du chef de l'État, Joseph Kabila Kabange, et près d'un mois après la publication des résultats provisoires des législatives, la crédibilité des élections congolaises continue à diviser tant l'opinion nationale qu'internationale. Si au niveau des États les choses sont un peu claires sur la légitimité du pouvoir de l'actuel président de la République et de l'Assemblée nationale, la tendance est plutôt contraire au niveau de la société civile.

C'est le cas notamment du Centre Carter qui considère que les résultats des dernières élections congolaises manquaient de crédibilité. Dans un communiqué publié le 24 février, les observateurs de cette ONG américaine ont remis en cause les résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) tant au niveau de la présidentielle que des législatives. Le Centre Carter a également souligné que « les 3 500 résultats des bureaux de vote perdus à travers le pays ont affecté les deux scrutins qui se sont déroulés le même jour ».

L'ONG international a notamment relevé des anomalies autour du nombre d'électeurs et de bulletins nuls dans une même circonscription pour les deux scrutins. Par exemple à Walikale, dans l'est du pays, a noté le communiqué, il y a eu 28 110 électeurs de plus à la présidentielle par rapport aux législatives. Dans une circonscription de Kinshasa, renchérit-elle, le taux de bulletins nul a été de 10% pour les législatives mais de 3,6% pour la présidentielle.

Pour le Centre Carter, le fait que seuls les résultats de la présidentielle ont été publiés par bureau de vote a « érodé la transparence dans le processus d'annonce des résultats et n'a pas donné la possibilité aux candidats et aux électeurs de vérifier la crédibilité des résultats ». Cependant, l'ONG indique qu'il est « difficile et sans doute impossible à la Céni ou tout autre organe de reprendre entièrement les résultats dans l'espoir de produire un document plus fidèle de la volonté du peuple ».

Le Centre Carter, résolument tourné vers l'avenir, estime essentiel « un examen approfondi et une évaluation de l'ensemble du processus électoral (...) et notamment des examens transparents des résultats par bureau de vote et autres informations-clés ». Cela permettra de mieux préparer les élections futures, à savoir les provinciales et les locales.

Par ailleurs, le sénateur belge Armand de Decker a constaté, dans une interview accordée à la presse de son pays, que les déclarations de fraude aux dernières élections congolaises étaient dépourvues de preuves. Il a relevé, à cet effet, qu'il serait très dangereux pour la Belgique de remettre en cause les résultats de la présidentielle et des législatives du 28 novembre sur la base de la pression de la rue. « L'attitude que nous prenons a une énorme influence, notamment dans le pays mais aussi sur les États-Unis et le reste de l'Europe. Il faut être prudent ou détenir des preuves évidentes avant de lancer des accusations. Dans ce contexte, il est positif que le ministre des Affaires étrangères se rende maintenant au Congo », a-t-il dit.

Jules Tambwe Itagali

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 févr. 2012, 11:14
par Ilunga
http://www.congo365.com/index.php?optio ... t-24h-news



Alex Deswaef :"Kabila n’est pas fréquentable et Reynders ne devrait pas le fréquenter"

SAMEDI, 25 FÉVRIER 2012 15:27

"Kabila n’est pas fréquentable et Reynders ne devrait pas le fréquenter. Tous les éléments sont concordants pour montrer que Kabila a volé les résultats de l’élection présidentielle. Il faut le lui dire en face."
Alexis Deswaef est Président de la Ligue belge francophone des droits de l’Homme





Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a annoncé qu’il comptait se rendre au Congo fin mars. Est-ce une bonne idée ?
Il y a le pouvoir et puis, il y a le peuple congolais. Et je pense que pour le pouvoir en place, ce serait une mauvaise décision que de s’y rendre, parce que c’est prendre acte du vol de l’élection, tant lors du scrutin présidentiel qu’aux législatives. Par contre, pour le peuple congolais, qui n’a pas les dirigeants qu’il mérite, il ne faut pas le laisser tomber. Dans ce cadre, des rencontres entre des responsables politiques belges et la population sont évidemment importantes pour bien leur montrer que la Belgique est toujours à leur côté et qu’on ne les laisse pas tomber. Il faudrait d’ailleurs que le ministre des Affaires étrangères ait le courage de la fermeté. Tous les éléments sont concordants pour montrer que Kabila a volé les résultats de l’élection présidentielle. La disparition des bulletins de vote, le nombre de votes incertains, les doubles ou triples inscriptions démontrent que ce n’est pas la bonne personne qui est à la présidence du Congo. Kabila n’est pas fréquentable et Reynders ne devrait pas le fréquenter. D’ailleurs, le ministre des Affaires étrangères avait dit qu’il n’irait au Congo après les législatives que si le processus électoral était plus transparent. Je suis surpris de voir, alors que tous les observateurs ont constaté que les mêmes fraudes massives se sont répétées, que Reynders décide quand même d’y aller. Mais s’il y va, ce devrait être avec un message clair et ferme tant vis-à-vis du pouvoir en place que vis-à-vis de la population.
On sait le rôle que joue la Belgique dans la communauté internationale à propos du Congo; vous pensez donc qu’il s’agit d’un mauvais signal ?
C’est dans le même ordre d’idées que la lettre malheureuse que le Premier ministre a envoyée il y a quelques semaines à Kabila où on a l’impression effectivement que la Belgique s’incline par rapport aux résultats de l’élection. Il est évident que la Belgique est un pays qui compte dans ce domaine, et qu’une reconnaissance de sa part sera évidemment exploitée par le pouvoir congolais.
L’Europe et la Belgique en particulier doivent-elles quand même continuer à financer les processus électoraux au Congo ?
Plus que jamais, l’Europe et la Belgique doivent continuer à soutenir le Congo, en tout cas le peuple congolais, pour financer des élections transparentes. Il y a quand même eu un gros problème qui s’est posé avec les observateurs belges qui ont assisté aux élections et qui sont rentrés de manière totalement prématurée en osant dire que tout s’était bien passé et qu’ils n’avaient pas vu de fraude. A partir du moment où on part quasiment avant la fin du scrutin, on n’est plus en droit de cautionner ou non un processus électoral. Soit on va comme observateur et on fait son travail jusqu’au bout, soit on reste ici.
Selon vous, la situation des droits de l’Homme s’est-elle améliorée ces dernières années ?
Il y a un pouvoir qui dérive vers une dictature, et une telle évolution se fait toujours au détriment des droits de l’Homme. Quand on entend les Congolais, la situation des droits de l’Homme est très inquiétante avec les actions du pouvoir, tant pour assurer sa réélection que pour assurer son impunité.

Entretien de JP Duchateau in LLB

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 févr. 2012, 13:36
par Ilunga
Nouvelle à prendre avec des pincettes et à vérifier, vu la propension assez élevée de nos journaux à raconter n'importe quoi...

Moi, je conseillerais Tshitshi de rester au pays...ça ressemble à une tentative de l'éloigner du pays, façon ce qu'ils ont fait à Bemba...









http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... :congonews

Tshisekedi aux Etats-Unis

LUNDI, 27 FÉVRIER 2012 10:52




Des sources proches de l'UDPS ont rapporté à CONGONEWS qu'Etienne Tshisekedi s'apprêtait déjà à se rendre aux Etats-Unis au début du mois de mars. Les raisons de ce voyage ne nous ont pas été révélées.

Mais, nos sources nous ont révélé que le président de la République -autoproclamé est tendu particulièrement au département d'Etat. Où il pourra présenter les preuves de son élection à la présidence de la République au terme des élections du 28 novembre dernier. Ce voyage diplomatique de Tshisekedi aidera à sortir le pays de la crise poste électorale dans laquelle, il est trempé aujourd'hui. Au fait, le président Tshisekedi va à la recherche du soutien de la communauté internationale. Il espère que celte-ci s'implique vraiment pour le dénouement heureux de la situation politique au Congo Kinshasa. Après les Etats-Unis, Tshisekedi fera l'Europe. Alors que Tshisekedi apprête à voyager, son parti est en feu. Désormais, l'UDPS est divisée en deux. Il y a d'une part la majorité qui tient à ce que les 42 députés du parti siègent à l'Hémicycle, d'autre part la fine minorité qui désapprouve. Tshisekedi, va-t-il laisser la situation pourrir ou va-t-il remettre de l'ordre? D'autant plus que lui-même reste prisonnier de ses propres déclarations sur l'annulation des élections législatives. Par ailleurs, Albert Moleka -directeur de cabinet et porte-parole d'Etienne Tshisekedi a apporté un démenti sur la radiation du doyen Timothée Kombo sur les antennes de TopCongo.

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 27 févr. 2012, 13:53
par Ilunga
kie kie kie kie kie kie kie...

On ne se refait pas...Boshab, digne représentant de la "kabilie"...












http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... africanews

CASSE A L'ASSEMBLEE NATIONALE : Boshab détourne les salaires des agents

LUNDI, 27 FÉVRIER 2012 11:52



L'ex-speaker accablé dans un rapport de mission effectuée aux ministères du Budget et des Finances sur la rémunération de la prime du personnel administratif de l'Assemblée nationale pour la période de janvier à décembre 2011. Verdict : la division des Finances de l'Assemblée nationale signale qu'un écart de FC 168.260.591,01 a été payé au personnel administratif de la chambre basse du parlement en mai 2011 pendant que les bénéficiaires n'ont jamais touché leur dû. Il en est de même d'un autre écart de l'ordre de FC 255.297.017 sorti du Trésor en avril 2010 mais «détourné» par l'ex-speaker en complicité avec le questeur Bolengetenge, le CDF Deo Indulu et le caissier Sendwe, selon les propres termes du rapport-choc, dressé par le syndicat-maison.

Sale temps pour Evariste Boshab malmené à l'aube de son offensive pour la conquête du fauteuil de Premier ministre. L'ex-speaker a en réalité commis un faux pas susceptible de s'avérer fatal pour la suite de sa carrière. Il a menti devant des interlocuteurs trop attentifs et curieux, lorsque, recevant les partenaires sociaux de l'Assemblée nationale le 26 janvier 2012 au Palais du Peuple, il a laissé entendre que le budget 2011 n'a jamais été exécuté dans tous les services de l'Etat. Rusé et déterminé de montrer à ses hôtes qu'il était sincère et clean, Boshab leur a demandé d'aller fouiner et contre-vérifier dans les livres des ministères du Budget et des Finances. Il leur a cependant remis un relevé sans entête et non signé des tableaux des OPI des primes de l'Assemblée nationale pour la période allant de janvier à décembre 2011. L'acte vaut soupçon. Légitimes suspicion et vigilance de la part des syndicalistes qui désignent et mandatent un des leurs, Bertin Ngueshe Lupanza, président du syndicat UTAFE/Section Assemblée nationale, pour mener des investigations auprès des ministères du Budget et des Finances. Pendant une dizaine de jours, Ngueshe arpente les couloirs de la Division de Liquidation du ministère du Budget et de la Direction de l'Ordonnancement du ministère des Finances. A l'arrivée, Boshab est braqué. Tous les documents officiels mis à la disposition de l'investigateur attestent que le budget a bel et bien été exécuté pour les rémunérations des institutions politiques dont l'Assemblée nationale et assimilés au mois de mai 2011.Constatmalheureux : le montant décaissé en faveur du personnel administratif de l'Assemblée nationale -un effectif de 500 unités-, passé de FC 255.297.017 en avril 2011 à FC 423.557,608,01 en mai 2011, accusant un écart important de l'ordre de FC 168.260.591,01, n'est jamais arrivé aux destinataires. Il y a eu détournement. Indiscutablement.

Boshab a menti aux délégués syndicaux de l'Assemblée nationale sur l'exécution du budget 2011. C'est indiqué dans un rapport de mission effectuée aux ministères du Budget et des Finances au sujet de l'obtention des renseignements sur la rémunération de la prime du personnel administratif de l'Assemblée nationale pour la période de, janvier à décembre 2011. Rédigé par l'ATB2 Bertin Ngueshe, matricule 464.215, président d'un des syndicats admis à l'Assemblée nationale, dûment mandaté par l'Ordre de service n°10/DSG/SG/AN/2012 du Directeur ai des Services généraux de l'Assemblée nationale, Joseph Wanyaku Zala, et transmis au Bureau provisoire de la Chambre basse, le rapport accuse Boshab de détournement des salaires des agents administratifs. Boshab est pris la main dans le sac. Il y a eu casse à l'Assemblée nationale. Après examen minutieux de tous les documents obtenus de ses collègues fonctionnaires des ministères du Budget et des Finances affectés dans le circuit de la chaîne des dépenses, l'auteur, Ngueshe, constate qu'une partie des salaires du personnel administratif de l'Assemblée nationale dûment liquidés par le Trésor public ne sont jamais arrivés à destination. Il cite le cas du mois de mai 2011 et révèle que le montant décaissé en faveur de ces agents, 500 au total, est passé de FC 255.297.017 en avril 2011 à FC 423.557.608,01 en mai 2011, accusant un écart important de l'ordre de FC 168.260.591,01. Ngueshe brandit comme preuve de sortie, le certificat de transfert d'un ordre des paiements informatisé n°233773 édité le mercredi 8 juin 2011, visé par le ministre des Finances le 08 juin 2011 avec comme nom du bénéficiaire le personnel administratif de l'Assemblée nationale. La Direction des Finances de l'Assemblée nationale reconnaît cet OPI. Le comble c'est que cette somme n'est jamais arrivée aux destinataires. Il y a donc eu détournement. Indiscutablement. Par qui ? Ngueshe indique les auteurs du forfait : «il y a d'abord l'honorable président sortant de l'Assemblée nationale, Monsieur Evariste Boshab, vient ensuite l'honorable Questeur sortant, Monsieur Bolengetenge Balea et d'autres comme Indulu Déo, CDF Monsieur, Sendwe, caissier, Monsieur Sendula, CB comptabilité, et le sous-gestionnaire des crédits Nzuzi, l'homme par qui le scandale est arrivé avec la complicité de la chaîne des dépenses -budget et finances», cogne-t-il.

Arrestation recommandée

Le redoutable'' Ngueshe élève également d'autres cas de fragrance. Comme ce montant de FC 55.29.7.017 du budget 2010 sorti en avril 2010 dont l'écart de l'ordre

118.495.232 FC également reconnu par a Division des Finances de l'Assemblée nationale n'a jamais été versé aux bénéficiaires. Comme également la soustraction frauduleuse, depuis juillet 2011 à la fin du mandat de Boshab, «de toutes les augmentations accordées aux autres bénéficiaires de l'Assemblée nationale pour les loger dans la ligne d'un nouveau bénéficiaire appelé Députés en lieu et place de C comme membres du bureau, Commission et Groupes parlementaire». Ngueshe en déduit que lé cabinet Boshab a dédoublé la catégorie Députés déjà rémunérée au point Bureau de l'Assemblée nationale à qui il payait FC 1.178.496.541.00 avec un écart important de FC 730.497.146.00. Malgré les intimidations et autres menaces de mort dont la sécurité est du reste informée, l'intraitable Ngueshe a mené sa mission sans désemparer et formulé quelques recommandations au Bureau provisoire de la Chambre dirigée par l'UDPS Timothée Kombo. Au nombre de ces recommandations figurent : la permutation du personnel de la Division des Finances dont le nommé Déo Indulu; le paiement des salaires détournés et l'arrestation de Boshab et sa clique pour violation de la Loi financière. Ngueshe ne se fait pas prier. «Il y a eu violation de l'article 13 de la Loi financière en ce que l'engagement des dépenses ne s'est pas effectué à concurrence du montant et pour objet des crédits, violation de l'article 38 de ladite Loi en ce sens que l'honorable président sortant de l'Assemblée nationale n'a pas fait respecter scrupuleusement les affectations des crédits telles qu'elles ont été prévues et autorisées», soutient-il. Puis : «Toutes les personnes identifiées dans le détournement dont question tombent sous le coup de l'article 36 de la même Loi qui stipule qu'elles sont responsables des engagements qu'elles ont contractés en violations des disposition légales et, de ce fait, doivent être déférées devant la justice». Un défi lancé à Kombo Kisi. Après les épisodes SNEL et Assemblée nationale, les RD-Congolais ne veulent pas voir le feuilleton Boshab se prolonger. Décidemment, les placards sont prêts à vomir leurs morts.

AKM