La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

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Ilunga
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

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Lumbala : "Joseph Kabila entretient des groupes armés au Sud Kivu"




Entre le député national Roger Lumbala Tshitenga et le pouvoir kabiliste, l’heure est à la guerre…des mots avant la guerre tout court? Arrivé à Paris le dimanche 16 septembre après plusieurs jours passés à l’ambassade d’Afrique du Sud, Lumbala affirme, dans une interview en lingala accordée, vendredi 21 septembre, à Roger Bongos d’"Afrique rédaction", qu’il a fait l’objet d’une tentative de rapt. Un rapt dont le commanditaire ne serait autre que «Joseph Kabila». L’objectif, selon lui, était de l’éliminer physiquement. Au motif qu’il «en sait trop» sur certaines «affaires louches» que mène "Joseph Kabila" à l’Est du pays. A en croire Lumbala qui est par ailleurs président du RCD-N, «Kabila» serait au centre d’un "projet de balkanisation" du Congo qui vise à détacher le Katanga, les deux Kasaï et le "Grand Kivu" du reste du pays. Le député assure que "Joseph" entretient quatre bandes armées à Fizi. Des bandes armées chargées d’assurer la protection d’une exploitation minière gérée clandestinement par un groupe d’étrangers de race blanche. Les minerais seraient exportés via la capitale burundaise. Du berger à la bergère, le jeudi 20 septembre, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, le PPRD Richard Muyej Mangeze, a, sans convaincre, accusé le président du RCD-N d’avoir séjourné à Kigali où il aurait eu des contacts avec les «rebelles» du M-23. Objectif : «préparer un coup de force» contre le régime kabiliste. En décembre 2006, John Numbi Banza, chef de la police nationale à l’époque, avait pris langue avec Laurent Nkunda, alors chef charismatique du CNDP, à l’insu de l’état-major général des FARDC, du Parlement et du gouvernement sans que cela suscite un tollé. Les deux hommes s’étaient rencontrés à Gisenyi, au Rwanda, avant d’aller célébrer la "réconciliation" à Kitshanga, au Nord Kivu.

Flashback. Après un séjour de quelques jours dans la capitale burundaise, Roger Lumbala se présente le samedi 1er septembre à l’aéroport en vue de prendre un vol à destination de Paris via Nairobi au Kenya. A sa grande surprise, il est interpellé par des fonctionnaires de la Sûreté burundaise. Ceux-ci confisquent son passeport diplomatique et l’invite à se présenter à leur siège le lundi 3 septembre. Le politicien congolais regagne son hôtel. Lundi matin, il se pointe au lieu du rendez-vous. L’interrogatoire porte sur des liens qu’il entretiendrait avec les rebelles du M-23. Il nie les éléments invoqués. De retour à son hôtel, «Roger» apprend que des responsables des «services» burundais seraient en route pour Kinshasa. Connaissant le système kabiliste et ses moeurs, Lumbala conclut qu’il était en danger et trouva refuge à l’ambassade d’Afrique du Sud. Dans la soirée de ce même lundi 3 septembre, des témoins ont vu le chef barbouze congolais, Kalev Mutond, atterrir à Bujumbura. Que vient-il faire à 23 heures au Burundi? Sans y passer la nuit, Kalev reprend son avion. Destination : Lubumbashi. N’ayant commis aucune infraction au Burundi, Lumbula, encadré par des diplomates, va quitter Bujumbura le samedi 15 septembre. Il est arrivé le lendemain à Paris.

Et voici Mende. Dans un communiqué remis, mardi 11 septembre, à l’ACP, le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, allègue que Lumbala serait passé aux aveux lors de son audition par des policiers burundais. A en croire Mende, L’homme a non seulement séjourné à Kigali mais a surtout reçu mission de rejoindre les rebelles du M-23 afin d’en donner une «couleur nationale». Les «Rwandais» «lui avait été proposé la mission de déstabiliser la RDC en synergie avec le M23, l’ex-colonel Jules Mutebusi, l’ancien gouverneur RCD/Goma du Sud-Kivu Chiribanya Chirimwami et l’ex-capitaine Amuli alias Yakutumba», souligne le texte. Et de conclure que «ces révélations constituent une preuve supplémentaire de l’implication directe du gouvernement rwandais dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo».

Lumbala contre-attaque.Interviewé en lingala par Roger Bongos d’Afrique rédaction, le député en cavale s’est empressé de balayer d’un revers de la main les éléments mis à sa charge. L’homme se présente en celui qu’on voudrait abattre parce qu’il en sait trop. Voici sa version des faits. Après la défection du «général» Bosco Ntaganda et le déclenchement de la «mutinerie» des soldats des FARDC étiquetés CNDP, Roger Lumbala a décidé d’effectuer une visite à Goma afin de s’informer sur les exigences des "mutins". « J’ai contacté une personnalité proche du chef de l’Etat afin d’obtenir le feu vert», dit-il. Et d’ajouter : "La réponse de Joseph Kabila était négative". Aussi, au lieu d’aller à Goma, s’est-il rendu au Sud Kivu où les nouvelles n’étaient pas non plus engageantes. «Je suis allé à Bujumbura, dit-il. Assisté d’un guide, dont je tais le nom, je me suis rendu par la suite à Uvira et à Fizi». A Fizi, le député Lumbala assure avoir trouvé des «Blancs» non autrement identifiés qui «pillent» les ressources minérales du pays. «La sécurité de ces étrangers est assurée par quatre groupés armés non hostiles aux autorités de Kinshasa». Sur base des informations recueillies sur place, le parlementaire soutient que lesdits groupes armés «sont approvisionnés» en armes, munitions et médicaments par «Joseph Kabila ». Pour lui, il a vu ce qu’il ne fallait pas voir. «D’où la décision de m’arrêter et de me ramener manu militari au Congo, relate-t-il avec gravité. J’ai été entendu le 3 septembre par les services burundais. Les Burundais ont constaté que je n’ai violé aucune loi locale. C’est ainsi qu’ils m’ont laissé partir aux alentours de 10 heures. Peut-on libérer un justiciable qui est passé aux aveux ? J’apprendrai plus tard que des responsables des services congolais étaient arrivés dans la capitale burundaise vers 23 heures. Kinshasa a remis aux services burundais une somme de 3,5 millions U$S. L’objectif était de m’enlever discrètement et m’emmener à Lubumbashi… ».

C’est ici que Roger Lumbala aligne, tel un tapis de bombe, des accusations précises à l’encontre de l’actuel locataire du Palais de la nation : «Joseph Kabila est l’allié du M-23. Voulant protéger Bosco Ntaganda afin qu’il ne soit pas transféré à la Cour pénale internationale à La Haye, il a monté ce simulacre de mutinerie en guise de diversion. Cette diversion était nécessaire pour permettre à Ntaganda de s’éclipser.» Et de conclure : «Le CNDP et le M-23 c’est du blanc bonnet, bonnet blanc. Le CNDP est un allié politique à la majorité présidentielle. Joseph Kabila connaît les tenants et les aboutissants de la situation qui prévaut à l’Est du Congo». Pour lui, «Kabila» serait au centre d’un "projet de balkanisation" du Congo qui vise à détacher le Katanga, les deux Kasaï et le "Grand Kivu" du reste du pays. Il cite la présence à Kananga de trois milles soldats "surarmés" étiquetés CNDP sous le commandement diu général rwandais Obed Rwabasira. Il poursuit : "Joseph Kabila demande le déploiement d’une "force d’interposition" pour permettre au M-23 de consolider sa position dans les territoires occupés». Lumbala n’exclut pas de rentrer au Congo «par n’importe quel point du pays». Et se dit prêt à faire alliance avec les autres citoyens afin d’obtenir "la vérité des urnes" conformément à l’article 64 de la Constitution.

Show médiatique :Au cours d’un point de presse organisé le jeudi 20 septembre, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, le PPRD Richard Muyej Mangeze, a articulé des accusations à la fois gravissimes et pateux à l’encontre du député. Selon lui, des «éléments trouvés» sur Lumbala comportent «des indices sérieux allant dans le sens des préparatifs d’un coup de force». Ajoutant que, le député «projetait d’assumer les plus hautes charges de l’Etat». Quels sont ces «éléments» matériels censés confirmer ce que les juristes auraient pu donner le qualificatif d’infraction politique ? Muyej de bredouiller que ces indices «font actuellement l’objet d’un traitement technique approprié par les services des renseignements.» Tiens! Tiens! Ne fallait-il pas confier l’enquête à la justice plutôt qu’aux services de renseignements dont les moeurs n’ont rien à envier à celles d’une police politique au service du "raïs"? Muyej n’a cure de scrupules. Il se lance dans un «show médiatique» pathétique en égrenant ce qu’il considère comme étant les «éléments de preuve». Après avoir présenté des copies des pages du passeport diplomatique du député contenant les visas et cachets d’entrée et de sortie de certains pays de la région des Grands Lacs. C’est le cas du Rwanda et du Burundi. Muyej d’exhiber, tels des trophées, les billets d’avion de la compagnie Rwandair – une liste de différents voyages effectués par Lumbala - et d’énumérer quelques autres «éléments » : trois ouvrages sur l’art de la guerre ; six téléphones portables ; une tablette IPAD de marque APPLE; un téléphone satellitaire de marque Thuraya APsi 2025 et un flash disk 2GB de marque Lexus. Ridicule!

Pour Muyej, ces « éléments » confortent les autorités de Kinshasa à l’idée «que le député Roger Lumbala était en contact avec un groupe armé, reconnu Force Négative, et qui est en intelligence avérée avec un pays étranger, dans le dessein de déstabiliser les Institutions de la République légalement établies». Ce pays n’est autre que le Rwanda. Selon Muyej, Lumbala a « reçu de l’Etat rwandais, la mission de déstabiliser la République Démocratique du Congo, en complicité avec d’autres acteurs congolais qui sont en connexion avec le pouvoir de Kigali, en planifiant notamment l’ouverture de plusieurs fronts, en renforcement du M 23». Questions : Quel est l’acte matériel commis par Lumbala ? Pourquoi un membre du gouvernement s’est accaparé d’un dossier censé relever de la compétence des cours et tribunaux? Le gouvernement congolais va-t-il à l’avenir créer des infractions et édicter des peines ? Il faut espérer que l’Assemblée nationale aura le courage de mettre sur pied une commission parlementaire chargée d’enquêter à Fizi pour confirmer ou infirmer les affirmations du député national Roger Lumbala Tshitenga.

On ne pourrait s’empêcher de regretter l’énergie dépensée par Lumbala pour démontrer qu’il n’a pas été à Kigali. Il en est de même des contacts éventuels qu’il aurait noués avec les "mutins" du M-23. Est-ce un crime d’aller à Kigali ou de converser avec les leaders du M-23? "Joseph Kabila et et ses zélateurs ignorent-ils ce principe bien connu selon lequel "tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint de faire ce que la loi n’ordonne pas"?

faux-semblants. Depuis 1996, le Congo-Zaïre est déstabilisé par des «rébellions congolaises» montées de toutes pièces par les régimes rwandais et ougandais. L’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) a été la première organisation du genre à naître …à Kigali. Ancien bras droit de James Kabarebe, alors chef des opérations militaires lors de la guerre dite de «libération», «Joseph Kabila» est un pur produit de l’AFDL. Après la rupture entre LD Kabila et ses ex-mentors rwandais et ougandais, une nouvelle «rébellion congolaise» a vu le jour en août 1998…à Kigali. Il s’agit du RCD (Rassemblement Congolais pour la démocratie). Plusieurs «honorables » et «excellences» qui paradent actuellement dans les salons lambrissés du pouvoir à Kinshasa ne se gênaient guère d’aller chercher «l’onction» dans la capitale rwandaise auprès d’un certain «colonel Dan». Et ce avant de s’installer à Goma. Outre Roger Lumbala, on peut citer : Lambert Mende Omalanga, Tryphon Kin-Kiey Mulumba. La liste n’est pas exhaustive.

Lumbala n’est sans doute pas un "ange". « Joseph Kabila» est-il fondé pour donner des leçons de loyauté et du patriotisme? En décembre 2006, n’avait-il pas dépêché le « général » John Numbi Banza Tambo auprès de Laurent Nkunda, alors chef du CNDP, afin de négocier « la paix des braves » à l’insu tant l’état-major général des FARDC que du gouvernement et du Parlement ? La rencontre Nkunda-Numbi n’eut-elle pas lieu à Gisenyi, au Rwanda, sous la médiation du général James Kabarebe alors chef d’état-major de l’armée rwandaise ? N’est-ce pas au cours de ces rencontres qu’a été scellée l’idée d’intégrer les combattants du CNDP dans l’armée congolaise ? Qui est traître et qui ne l’est pas ? Qui est patriote et qui ne l’est pas ?

Emetteur radio-TV à Fizi. On n’apprenait via une dépêche de l’ACP, datée du lundi 24 septembre, que «Joseph Kabila» a fait un don de deux émetteurs radio-tv à la sous-station locale de la RTNC au territoire de Fizi, province du Sud Kivu. Roger Lumbala y vient. Coïncidence? Selon la dépêche, ce «don» du président de la République doit «permettre à la population de ce territoire de suivre en relais les informations» de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) à partir de la capitale. La cérémonie d’installation a été présidée par le ministre provincial des Finances, Boaz Amangu. Celui-ci a déclaré que «l’installation de ces émetteurs dans le territoire de Fizi répond à la volonté du président Joseph Kabila de désenclaver tout le territoire national au niveau de l’information à travers des médias de l’Etat». Tous les Territoires du pays vont-ils bénéficier de la «générosité» présidentielle ? C’est à voir...

Baudouin Amba Wetshi
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Jean-Pierre Mbelu: "Au sujet du Rwanda : nous guérir du viol de l'imaginaire".

http://www.youtube.com/watch?v=Y2KDbagf ... r_embedded#!
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D'ou viennent ces tutsis qui sont au Congo?

http://www.congonumber1.com/v1/videos/?id=&a=2956
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VOC- CONFERENCE DEBAT: L'ARMEE PATRIOTISME ET SECURITE DE LA RD.CONGO

http://www.youtube.com/watch?v=iXYUwstujJ8
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RD Congo : nommer le Rwanda comme agresseur est insuffisant



Mbelu Babanya Kabudi

Au fur et à mesure que les années passent, l’amnésie gagne les cœurs et les esprits et les acteurs pléniers de la guerre de basse intensité imposée à notre pays s’enfoncent de plus en plus dans l’ombre et leurs marionnettes deviennent de plus en plus visibles sur le devant de la scène mondiale. Un débat houleux mobilise certains milieux politiques et citoyens après le discours prononcé par Joseph Kabila à l’Assemblée générale de l’ONU à New-York le 25 septembre 2012. Il est reproché à ce dernier de n’avoir pas cité nommément le Rwanda comme pays agresseur du nôtre comme l’attestent les différents rapports rédigés par les experts de l’ONU et surtout les annexes du rapport publiées au mois de juin 2012.Ce reproche fait au «président de fait» du Congo étonne. Et cela pour plusieurs raisons.

Il fait fi du fait que Joseph Kabila est «un cheval de Troie» du Rwanda. Lui demander de couper la branche sur laquelle il est assis serait l’acculer au suicide. Si nous soutenons qu’il est « un président de fait », c’est parce qu’il est le produit d’un hold-up électoral qu’il a orchestré avec plusieurs membres du CNDP/M23 jouissant du soutien du Rwanda.

Nommer le Rwanda comme agresseur de notre pays serait, pour lui, cracher sur les secrets ayant conduit au hold-up électoral (ayant eu lieu après les élections de novembre et décembres 2011). Aussi, le Rwanda de Paul Kagame, le CNDP/M23 et le clan kabiliste sont-ils « les créatures » des initiateurs de la guerre de basse intensité imposée à notre pays depuis la chute de Mobutu (et même bien avant, depuis l’assassinat de Lumumba le 17 janvier 1961).

Un petit rappel historique. L’assassinat de Lumumba, Premier ministre élu au suffrage universel, mettait fin au début d’un processus de démocratisation de notre pays après une longue période coloniale et préparait notre pays à vivre sous le joug de la dictature de Mobutu à partir de 1965. Au début du mois de mai 1997, ses « créateurs » l’ont disqualifié après avoir noué une nouvelle alliance avec le duo Kagame-Museveni. La lettre de « révocation » de Mobutu écrite par Bill Clinton lui fut remise par Bill Richardson avant qu’il ne démissionne le 17 mai 1997 et prenne le chemin de l’exil. Mobutu était sommé de démissionner s’il ne voulait pas que son cadavre puisse être traîné dans la rue par les chiens. Pour ses « créateurs », il était devenu « une créature de l’histoire ».

Pourquoi y a-t-il eu ce changement d’alliance ? Mobutu était malade et ses
«créateurs» doutaient de ses chances de guérison. Ils devaient mener leur guerre contre le Soudan et ils avaient besoin de la partie Nord-Est de notre pays pour le transit des armes. Ayant soutenu Museveni dans le renversement de Milton Obote et Kagame dans la chute d’Habyarimana, « les créateurs de Mobutu » redoutaient que Tshisekedi ne prenne le pouvoir après la mort de Mobutu et qu’il s’oppose à la guerre contre le Soudan. La nécessité d’avoir un régime militaire allié au duo Kagame-Museveni s’imposait. D’où la guerre de l’AFDL. Pendant longtemps, les suppositions sur « la main invisible » soutenant cette guerre pesaient sur les USA jusqu’au jour où Herman Cohen brisa le tabou. A ce sujet, l’un des connaisseurs de l’histoire de la sous-région de Grands Lacs écrit : « En affirmant, lors d’une interview menée le 16 octobre 2002 en langue française, que c’est une « guerre par procuration » qui se déroule en Afrique centrale depuis 1996, il (Herman Cohen) brise le tabou, ce qu’il aurait dû être fait depuis bien longtemps. » (H. STRIZEK, La situation des droits de l’homme au Rwanda. La vie après le génocide, Missio, 2003, p. 30)

La guerre de basse intensité contre le Congo (RD) comme celle menée contre le Soudan participe d’une seule et même stratégie : créer des Etats ratés par des marionnettes interposées et avoir un accès facile aux matières premières stratégiques dont disposent ces pays affaiblis. Cette guerre est aussi la réponse à la question de la création du marché de l’Afrique de l’Est et de la remise aux calendes grecques du panafricanisme des peuples africains. Piller l’Afrique en l’affaiblissant de l’intérieur, en la divisant, en opposant ses fils et filles les uns aux autres et en cultivant une haine tenace entre eux, telle est « la politique » pratiquée par l’élite anglo-saxonne et ses alliés en Afrique centrale et en Afrique de l’Est. (Pour approfondir cette question, il serait intéressant de lire C. Onana, Menaces sur le Soudan et révélations sur le procureur Ocampo. Al-Bashir et Darfour. La contre-Enquête, Paris, Duboiris, 2010)

Dans la préface d’un autre livre de Charles Onana, Cynthia McKinney, ancienne congressiste du parti démocrate et envoyée spéciale de Bill Clinton dans les Grands Lacs Africains en 1997, soutient que notre pays subit les conséquences de la mauvaise politique des USA et de leur alliance militaire avec le Rwanda de Paul Kagame. (Lire cette préface dans C.Onana, Ces tueurs tutsi. Au cœur de la tragédie congolaise, Pairs, Duboiris, 2009, p. 7-17)

Quatre autres titres aideraient à mieux approfondir cette question et de nous réaliser qu’au-delà du Rwanda, il y a les USA, la Grande-Bretagne, Israël et leurs firmes privées qui jouent le rôle d’acteurs pléniers dans la tragédie que connaît toute la sous-région des Grands Lacs : J.-P. Badidike, Guerre et droits de l’homme en République démocratique du Congo, Paris, L’Harmattan, 2009 ; A. Deneault, D. Abadie et W. Sacher, Noir Canada. Pillage corruption et criminalité en Afrique, Montréal, Ecosociété, 2008, F .Hartamann, Paix et châtiment. Les guerres secrètes de la politique et de la justice internationales, Paris, Flammarion, 2007 ; P. Péan, Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Paris, Fayard, 2010. Nous pouvons ajouter à ces quatre, Les crimes organisés d’Honoré Ngbanda.

Pour certains compatriotes, revenir sur ces livres, c’est reconduire des lieux communs. A notre avis, cette reconduction nous semble indispensable au niveau des efforts que nous avons à conjuguer pour organiser notre pensée en vue d’approfondir la connaissance que nous avons de notre véritable adversaire. Mais aussi des conséquences que nous avons à en tirer pour l’avènement d’une autre Afrique.

Il est un fait que Paul Kagame est un criminel de grand chemin et qu’il doit à tout pris être mis hors d’état d’agir. Lui et ses escadrons de la mort. Néanmoins, oublier que ce monsieur est un « paralytique » s’amusant en dessous d’un arbre avec des feuilles vertes parce que ses amis anglo-saxons les lui jettent, c’est courir le risque d’embrasser, demain, dans la sous-région des Grands Lacs, « un autre paralytique » au service de la même élite à la place de Kagame pour perpétrer la même politique. Donc, nommer Kagame dans les débats portant sur la guerre de basse intensité imposée à notre pays ne suffit pas si cela ne nous permet pas d’identifier les acteurs pléniers opérant à partir de « véritables cercles de pouvoir mondial ».

Revenir sur les quelques livres susmentionnés est une invitation à nous livrer régulièrement à une bonne cure contre l’amnésie. Elle peut conduire à, la confusion et rendre l’organisation de notre pensée inefficace. Une bonne cure contre l’amnésie peut nous aider à questionner l’hégémonie culturelle occidentalisante nous conduisant à vanter les mérites de « vielles démocraties du marché » pendant qu’elles mènent des politiques économiques militaristes nocives pour l’avenir de l’Afrique et de l’humanité.

Une bonne cure contre l’amnésie nous semble être l’une des options pouvant nous engager sur la voie de l’éthique de la responsabilité tournée vers le passé et de l’éthique de la réconciliation tournée vers l’avenir. Nous aurons beau accusé les autres, mais sans une autocritique permanente sur nos trahisons, nos cupidités, sur nos faux-semblants, sur nos replis ethno-communautaires, sur nos manques de mise sur pied de grands mouvements sociaux et des partis politiques capables de travailler en synergie, nous n’arrêterons pas de tourner en rond. Nous n’aurions pas par exemple été vaincus par « le petit Rwanda », si nous avions une armée professionnelle et non-tribalisée. (cfr l’interview du général Paul Mukobo à Congoindependant du 09 août 2012)

Oui. Une éthique de la réconciliation avec nous-mêmes et avec nos voisins est indispensable pour l’avènement d’un panafricanisme des peuples capable de résister contre la politique du « diviser pour régner » à laquelle recourt l’élite angolo-saxonne pour nous rendre corvéables à souhait. A ce point nommé, les efforts timides mais louables déployés par certains d’entre nous et certains patriotes rwandais pour travailler ensemble et traduire Paul Kagame, « son cheval de Troie au Congo » et ses autres escadrons de la mort en justice sont à encourager. Une éthique de réconciliation ne devra pas faire l’économie d’une justice juste et suffisamment réparatrice. Elle devra aussi contribuer à sauver la sous-région des Grands Lacs du processus d’ensauvagement entretenu par initiateurs de la politique du « diviser pour régner » et déclarer absurde une guerre de prédation dressant les Africains les uns contre les autres par une élite prédatrice appartenant aux nations ayant réussi à aplanir leurs différents et à se constituer en de grands ensembles.

Mbelu Babanya Kabudi
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Charles Onana : « La tragédie que vit le 09/10/2012 09:05:21


Charles Onana : « La tragédie que vit le peuple Congolais à l’Est est le fait d’une politique délibérée de prédation »
dimanche 7 octobre 2012

A propos de la guerre dans l’Est



Charles Onana

Auteur de « Ces tueurs Tutsi. Au cœur de la tragédie congolaise », Charles Onana, journaliste d’enquête et essayiste français, publiera dans les jours qui viennent aux éditions Duboiris un nouveau livre sur la RD Congo intitulé « Europe, crimes et censure au Congo.

Les documents qui accusent ». En attendant cette parution, qui ne manquera pas de défrayer la chronique, ce spécialiste des Grands Lacs a accepté de répondre aux questions de notre correspondant en France, Robert Kongo, sur la guerre de l’Est du pays.

« Europe, crimes, et censure au Congo. Les documents qui accusent » est le titre de votre prochain livre sur la RD Congo. De quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’une enquête sur le rôle et l’action de l’Union européenne dans les Grands Lacs depuis dix ans, plus précisément depuis l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila.

Qu’est-ce qui vous a poussé à l’écrire ?

J’ai simplement constaté qu’il est difficile de parler des victimes congolaises et du pillage de la RDC en Europe malgré les multiples rapports de l’ONU sur ces sujets. Les médias et même les hauts responsables politiques européens traitent la RDC simplement à travers le prisme des FDLR, des Maï-Maï et en ignorant les véritables forces d’occupation.

Parler par exemple, en détail, du rôle du Rwanda et de son action en RDC est manifestement tabou dans les institutions européennes, y compris pour les organisations chargées des droits humains.

J’ai pensé qu’il y avait là une forme de censure qui ne se justifiait pas. Surtout que l’argent dépensé par l’Union européenne pour l’appui à la « démocratie et les droits de l’Homme » dans les Grands Lacs depuis 2002 mérite un questionnement.

Il faut donc briser cette loi du silence et c’est dans les archives de l’Union européenne, notamment celles de la Commission et du Conseil que je suis allé chercher des explications.

A quand exactement sa parution ?

Très prochainement !

Vous qui travaillez beaucoup sur la région des Grands Lacs, quelle analyse faites-vous de la situation dans l’Est de la RD Congo ?

L’Est de la RDC est devenue une zone de non droit où seuls les « rebelles » et divers groupes armés font la loi. C’est aussi le point d’entrée du démembrement du Congo.

Depuis l’assassinat de Mzee Kabila, personne ne veut admettre que la tragédie que vit le peuple congolais à l’Est est le fait d’une politique délibérée de prédation et d’asservissement dans laquelle des grandes puissances, des multinationales et des groupes mafieux jouent un rôle majeur.

Ce n’est d’ailleurs pas le fait du hasard si des efforts constants visent en priorité à museler les journalistes, les organisations des droits humains et la Société civile congolaise. Aucun gouvernement d’un « Etat civilisé » ne peut accepter ce qui se passe à l’Est.

C’est ce que me confiait un diplomate européen choqué par le niveau de criminalité et d’atrocités imposé à cette région. Il faut dire qu’il y a d’une part l’agressivité du Rwanda qui cherche à contrôler les richesses et la démographie de l’Est de la RDC et d’autre part le silence troublant des autorités congolaises devant le calvaire des populations de cette région.

Il semble bien qu’un consensus a été organisé pour entériner la violation de la souveraineté du Congo et taire la terreur infligée à ses populations. Ceci est très inquiétant pour l’avenir, car les Congolais ne pourront pas continuer à supporter indéfiniment la façon dont ils sont traités et finiront par se révolter contre l’injustice dont ils sont victimes. Un jour, il faudra bien les écouter. Je crains qu’il soit déjà tard.

Les experts de l’ONU ont clairement désigné le Rwanda comme le principal instigateur de la rébellion dans l’Est de la RD Congo et son soutien au M23 est avéré. Et on peut citer également l’Ouganda. D’après vous, pourquoi les Etats refusent-ils de condamner clairement ces principaux sponsors de l’agression contre la RD Congo ?

J’apporte la réponse à cette question dans le prochain livre. Il faut dire que ceux que vous appelez les « sponsors de l’agression du Congo » sont plutôt des serviteurs d’intérêts très importants.

L’impunité dont ils bénéficient depuis les événements de 1994 au Rwanda finira par trouver un terme. Je pense que l’exaspération des Congolais est désormais plus forte que cette impunité et nul ne sait vraiment comment tout cela va se terminer.

Comment expliquez-vous la passivité de la communauté internationale sur ce dossier ? Ne se complait-elle pas dans cette situation ?

Pour l’instant, les grandes puissances et les acteurs qui tirent les ficelles dans cette région en maintenant cette instabilité au Congo ont gagné beaucoup d’argent. Ils ne voient pas pourquoi il faudrait réfléchir à sortir du statu quo puisqu’il est « rentable » depuis dix ans.

Ils doivent cependant compter avec la volonté de changement au Rwanda et au Congo. Après avoir soutenu des élections truquées dans les deux pays et encouragé la censure et la criminalisation du pouvoir, trouver une autre « recette » ne sera pas chose facile.

Pourtant, les Rwandais comme les Congolais n’ont jamais cessé de proposer des solutions raisonnables pour un retour à la paix, à la stabilité et à la prospérité. Il faut croire que personne, pour l’instant, ne juge utile de les écouter.

Comprenez-vous que le chef du M23, Bosco Ntaganda, soit toujours libre à ce jour, pourtant cet ex-général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) est recherché par la Cour pénal internationale (CPI) pour crimes de guerre ?

Lorsqu’il a été intégré dans les FARDC, il était déjà un criminel de guerre mais personne n’a estimé nécessaire de l’arrêter ni de le faire juger. Il semble bien qu’il avait son rôle à jouer dans le schéma d’affaiblissement et du pillage du Congo.

L’Union européenne a financé cette intégration et la constitution d’une armée de truands. Je doute que tous les services de renseignement des pays européens qui suivaient les actions de Bosco Ntaganda ou de son chef Laurent Nkunda ignoraient qui ils étaient.

Si la mobilisation pour son arrestation comme d’ailleurs celle du retraité Laurent Nkunda demeure sans effet, c’est qu’il y a bien d’autres raisons non avouables à cette situation.

Pensez-vous que certaines autorités, politiques, civiles ou militaires, de la RD Congo soient de mèche avec celles du Rwanda dans ce dossier de la guerre à l’Est ?

C’est plus que probable. J’en apporterai des preuves dans le prochain livre.

Le déploiement d’une force internationale neutre dans l’Est de la RD Congo vous inspire-t-il confiance ?

Absolument pas, tant que les autorités congolaises ne se montrent pas combatives face aux massacres des populations, au pillage du pays et à l’ingérence rwandaise ! Pourquoi voudrait-on la présence d’une force internationale neutre à l’intérieur d’un Etat souverain ?

Est-ce à dire qu’il y aurait un doute sur la violation de la souveraineté de la RDC où qu’il n’y a pas assez de preuves sur l’occupation du Congo par les troupes étrangères, en l’occurrence celles du Rwanda ?

Après dix ans de présence en RD Congo, la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RD Congo (Monusco) n’a atteint aucun résultat tangible. Selon vous, les 18 000 Casques bleus basés dans ce pays ont encore un rôle à y jouer ?

Je n’en sais rien mais je sais au moins que lorsque la Monuc avait identifié la présence effective des troupes rwandaises, je parle de l’armée rwandaise, Kigali avait tancé la Monuc et menacé les casques bleus de l’ONU.

Personne n’a exigé la pondération au régime monoethnique du Rwanda. Au contraire, ce sont les Casques bleus qui ont été contraints au silence malgré les preuves qu’ils détenaient.

Je crois qu’avant de reprendre une initiative concernant l’envoi de 18000 hommes, un bilan objectif de l’action de la Monusco et de la Monuc serait un préalable indispensable.

Comme bon nombre d’observateurs, pensez-vous que la balkanisation de la RD Congo est en marche ?

Oui, elle a commencé après l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila. Les Congolais ont résisté malgré leurs maigres moyens ; ils continuent de résister face à des prédateurs relativement déterminés et très fortement soutenus.

Cependant, cette situation est réversible, c’est-à-dire que les Congolais sont capables d’empêcher que ce processus de balkanisation aille jusqu’à son terme.

Le problème de la RD Congo ne serait-il pas le manque d’une armée forte et républicaine, une situation voulue et entretenue par les ennemis intérieurs et extérieurs de ce pays tant convoité à cause de ses richesses ?

Oui. Votre question est essentielle car jusqu’à ce jour, malgré le financement colossal apporté par l’Union Européenne à la constitution d’une armée nationale « intégrée », aucun résultat sérieux n’a été obtenu.

Les autorités congolaises éprouvent-elles le besoin de se munir d’une armée forte et patriote ? Ont-elles la capacité et la volonté de bouter les envahisseurs hors de leur territoire ?

Je crois que chaque Congolais peut répondre à ces questions en observant simplement les faits depuis 2001.

Selon vous, comment mettre un terme à cette guerre ? Croyez-vous à la paix dans la région des Grands Lacs ?

Il sera possible de mettre un terme à cette guerre dès lors où les Congolais vont eux-mêmes désigner les coupables et envisager par tous les moyens de les mettre hors d’état de nuire.

La seconde étape est de convaincre ceux qui soutiennent les envahisseurs du Congo que la paix est indispensable pour la stabilité de la région, qu’aucune démocratie ni aucun développement durable ne sont envisageables tant que l’obsession de la déstabilisation du Congo perdure.

Il faut aussi savoir que ceux qui font des affaires en période de guerre et d’instabilité ne rêvent que d’une perpétuation du conflit en RDC. Il s’agit donc d’une bataille féroce entre les partisans du respect du droit international et les tenants de la politique du chaos.

Propos recueillis par Robert Kongo, correspondant en France
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par Ilunga »

Sylvain 08/10/2012 18:09:32

La francophonie s’invite à Mbuji Mayi

La ville de Mbuji Mayi connaît ce qu’on appelle dans le jargon militaire une situation de "défense sur zone".Des renforts militaires venus de Kamina sont déployés dans toute la ville.Mbuji Mayi serait elle menacée?Par qui?
Selon les autorités civiles provinciales,des tracts circuleraient dans la ville.Non,le gouvernement provincial a peur.Il y a des bruits. de bottes dans cette province.Sans l’appui de la population,je me pose la question de savoir comment les....rejoindront la base de Kamina?Par Luputa?
A suivre
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par Ilunga »

http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/le- ... gulu-.html


«Joseph Kabila» échappe à une embuscade à son retour de Kasangulu !



Quel sale temps pour l’imposteur rwandais qui préside la République démocratique du Congo! Alors qu’avec ses collabos il peine horriblement à se remettre du fiasco médiatique et diplomatique du XIVè Sommet de la Francophonie qui vient de s’achever à Kinshasa, voilà que « Joseph Kabila » vient d’échapper de justesse à la mort. La rédaction de L’œil du Patriote a été informée de cette nouvelle depuis 48 heures et attendait vérifier et recouper l’information. C’est chose faite depuis qu’une source au sein des services de Kanambe vient de confirmer ces faits. Ce jeudi 18 Octobre 2012 aux alentours de 9H du matin, encore sonné par ses déboires subis les jours précédents lors du sommet et qui font de lui la risée des médias et de l’opinion tant nationale qu’internationale , «Joseph Kabila» rentrait comme souvent , d’une escapade nocturne en dehors de la ville. Mais ce matin-là le trajet ne se passa pas dans la discrétion habituelle. En effet, après avoir passé le quartier UPN en direction du Palais de Marbre, un groupe de militaires congolais non autrement identifiés a surgi d’on ne sait où et a fait feu sur le cortège présidentiel. Si le fils de Kanambe a eu la vie sauve, il n’en a pas été de même pour les mercenaires rwandais tanzaniens qui assuraient sa garde. Deux d’entre eux ont été abattus tandis que plusieurs autres ont été grièvement blessés. Quant aux assaillants «inconnus», ils se sont tous évanouis dans la nature comme des fantômes !


Dans l’entourage du Kanambé, on affirme qu’il est sous le choc et comme d’habitude, les quelques militaires congolais qui assurent la sécurité éloignée de son cortège pour guider leurs collègues rwandais et tanzaniens, ces militaires congolais-là sont passés par les armes sur ordre de Kanambe qui les soupçonne de complicité avec les assaillants. Pauvres collabos! L’œil du Patriote qui ne quitte pas de vue l’imposteur l’a suivi dans sa retraite ces deux dernières nuits dans le Bas-Congo où il a décidé de se replier en dehors de la capitale pour méditer sur son avenir. Les médias congolais sont bien entendu tenus en laisse pour ne rien laisser échapper de cet événement dans l’opinion public. Alors, à partir des quelques témoins qui ont vécu l’événement, la radio trottoir tourne à plein régime et chacun y va de son commentaire à travers la capitale!


On ne lutte pas contre le courant de l’histoire. Vomi d’un côté par les congolais qui savent désormais à qui ils ont affaire, et rejeté de l’autre par ses anciens alliés et sponsors pour lesquels il est devenu encombrant et gênant, «Joseph Kabila» sait que ses jours sont dorénavant comptés. Il n’échappera pas à l’étau qui se referme inexorablement sur lui. Où il devra son salut dans une fuite anticipative, ou il sera broyé dans le rouleau compresseur d’un peuple déterminé à recouvrer sa souveraineté et sa dignité bafouillées. Car il y un temps pour toutes choses, un temps pour semer et un temps pour récolter.

"Kabila" veut-il courtiser le M23 dans le dos de

Paul Kagame et Yoweri Museveni?




Depuis que le plan rwandais de balkanisation et d’occupation de l’Est de la RDC rencontre de plus en plus l’hostilité au sein d’une bonne frange de la communauté internationale, la panique et la confusion semblent gagner le camp des agresseurs Kagamé et Museveni qui cherchent de plus en plus visiblement à remplacer leur marionnette «Kabila» en cherchant des nouveaux alliés parmi la classe politique congolaise pour sauver leur mise. Conscient de cette nouvelle donne qui hypothèque la pérennité de son pouvoir auquel il a réellement pris goût, «Joseph Kabila» se bat pour garder la tête hors de l’eau. Pour cela, il tente de damer le pion à ses mentors en essayant de rallier à lui les nouveaux pions de Kagame que sont justement les dirigeants politiques et militaires du M23. Ainsi pendant que le monde entier condamne ce mouvement terroriste pour leurs multiples exactions en RDC, voilà que Kagame et Kabila se disputent plutôt en coulisse leurs services. De source sûre, nous savons que «Kabila» multiplie ces derniers jours des contacts très suivis avec ce mouvement terroriste par le biais de ses collaborateurs civils et militaires dont principalement les généraux ETUMBA et Charles BISENGIMANA, ainsi que le Ministre de l’intérieur de la RDC M. Richard MUYEJ Leur négociation porte entre autres sur les ministères qui pourraient être octroyés aux cadres politiques du M23 ainsi qu’aux postes de commandement que revendiquent les dirigeants militaires de ce même mouvement. Un remake du RCD-Goma et du CNDP.

Pendant ce temps, une partie de la classe politique congolaise continue à distraire la population en la détournant des véritables enjeux. Et alors que le parlement congolais, de son côté, se complait dans des débats futiles et s’accorde des journées de vacances pour cause de «Francophonie»,les rwandais, eux, s’activent pour faire avancer leurs plans funestes contre la RDC tant dans la région qu’à l’ONU.

Paris, le 20 Octobre 2012

Candide OKEKE

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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par Ilunga »

PLAINTE CONTRE KAGAME ET KABILA A LA CPI JUGEE RECEVABLE

http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... TeVbHv1gZE#!
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par Ilunga »

Les combattants de Johannesburg à la recherche de Kabila en séjour en Afrique du Sud

http://banamikili.skyrock.com/312120817 ... ur-en.html
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