Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
madi
Professionnel
Professionnel
Messages : 3815
Enregistré le : 28 nov. 2007, 12:44
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par madi »

Pour moi la porte de sortie c'est une entente entre UDPS et kabila. UDPS entre au GVT et qu'ils puissent travailler pour le pays. J'ai eu à rencontrer quelques deputés du UDPS deja ils etaient loin de rester hors du parlement comme le leurs demandait ya tshitshi, surtout que c'etait pas le parti qui leur avait donné l'argent pour lza campagne
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7121


Congo-Kinshasa :

Vers la "lutte finale" entre le pouvoir kabiliste et l’Eglise catholique



Le "général" Charles Bisengimana de la "police nationale". Photo GLM
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, le PPRD André Kimbuta Yango, a décidé mercredi 15 février l’interdiction de la Marche des chrétiens. Initiée par le CALCC (Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo), cette manifestation prévue ce jeudi 16 février marque la commémoration du 20ème anniversaire de la «Marche des chrétiens» du 16 février 1992. Marche qui avait pour but d’obtenir la réouverture de la Conférence nationale souveraine et la poursuite du processus démocratique. La décision prise par Kimbuta ne pourrait qu’exacerber un climat socio-politique plus que chahuté. Une chose paraît sûre : le pouvoir kabiliste - habitué à régler tous les différends par la force brutale - aura désormais en face de lui un vrai contre-pouvoir : l’Eglise catholique.

Analyse

«La liberté de manifestation est garantie», «Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente». C’est en tout cas ce que stipulent le premier et le deuxième alinéa de l’article 26 de la Constitution congolaise.

Le gouverneur André Kimbuta a donc interdit la marche du 16 février. Un ukase aux conséquences imprévisibles. Selon lui, l’organisateur, en l’occurrence le «CALCC», «n’a pas respecté la procédure légale». Au motif que l’écrit destiné à «informer» les autorités provinciales est arrivé «en retard». Quel est le délai légal en la matière? Silence radio. En réalité, le retard invoqué par ce kabiliste pur et dur n’est qu’un subterfuge. Il s’agit d’empêcher des citoyens d’exercer un droit qui leur est reconnu par la Loi fondamentale en vigueur. Le droit de manifester ses opinions. Le gouverneur dont les mensonges sont cousus de fil gris n’a pas tarder d’égrener d’autres «problèmes». A savoir : le CALCC est une association «non répertoriée» par ses services ; l’organisateur n’a pas indiqué son adresse ni les coordonnées d’un «contact». Ce n’est pas tout. A en croire Kimbuta, l’"objet sollicité" est inacceptable «parce que la loi qui organise des manifestations donnent certains préalables. Et ceux-ci ne sont pas respectés par les organisateurs». Quel est cet objet? Quelles sont les dispositions légales qui n’ont pas été respectées? Motus.

«La Démission des membres du Bureau de la Ceni»

L’attitude affichée par Kimbuta est assez «compréhensible». La marche prévue ce jeudi 16 février 2012 a valeur de symbole. Elle intervient au moment où l’on assiste à un «duel» aux allures de "lutte finale" entre l’Etat-kabiliste et l’Eglise catholique. Le clergé a contesté la crédibilité des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier. Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a été formel en déclarant, mi-décembre, que les résultats provisoires de ce scrutin - publiés le 9 décembre par la Ceni et confirmés le 16 du même mois par la Cour suprême de justice - n’étaient nullement conformes à la justice et à la vérité. Une prise de position qui a été relayée par l’ensemble du clergé.

Ouvrons la parenthèse pour relever que nombreux sont les juristes congolais qui reprochent à la Cour suprême de justice de n’avoir pas joué son rôle de "juge électoral" en se contentant de servir de "caisse de résonance" de la Ceni. Un constitutionnaliste d’expliquer : "Lorsque le bureau de vote se transforme en bureau de dépouillement, les procès-verbaux sont établis en cinq exemplaires. Un exemplaire est envoyé à la Cour suprême de justice". Selon ce juriste, cette haute juridiction ne pouvait en aucun cas confirmer les "résultats provisoires" annoncés par la Ceni sans avoir eu à examiner les 63.000 enveloppes scellées contenant les PV pour comparer les résultats de la Ceni et ceux contenus dans les PV signés. "La Cour suprême devait exiger la production des P.V", ajoute un autre juriste. Fermons la parenthèse.

Dans une déclaration lue le 12 janvier lors d’une messe à la cathédrale Notre-Dame du Congo, la Conférence épiscopale des évêques du Congo (Cenco) invitait la Ceni à «corriger les graves erreurs» constatées par des observateurs tant nationaux qu’internationaux lors de la présidentielle et des législatives ou à «démissionner». Le vote du 28 novembre a été émaillé par la fraude et le bourrage des urnes. « Nous ne nous lasserons pas de dénoncer tout ce qui met en péril l’édification d’un Etat démocratique. L’on ne construit pas un état de droit dans une culture de tricherie, de mensonge et de terreur», prévenaient les évêques.
La manifestation de ce jeudi a justement pour mot d’ordre «La démission des membres du Bureau de la Ceni».

Dans un document intitulé «Appel à tous les Congolais, Marche pacifique du 16 février 2012», publié le 8 février, le staff dirigeant du CALCC au nombre duquel Thierry Nlandu, le coordonnateur, explique le sens de la Marche du 16 février :
«La marche des chrétiens du 16 février 1992 ne s’est pas arrêtée. Elle se poursuit dans le respect de la mémoire de nos martyrs et dans la non-violence évangélique, jusqu’à l’avènement de l’Etat de droit dans notre pays (…)».

Pour les animateurs du CALCC, vingt ans après «le massacre des chrétiens», il s’agit de rester "fidèles à l’idéal" pour lequel ces concitoyens «ont sacrifié leurs vies». Le CALCC d’ajouter une phrase lourde de sens : «Cette démocratie pour laquelle de nombreux fils et filles de notre pays ont versé leur sang risque de rester lettre morte si nous laissons passer les graves irrégularités qui remettent en question la crédibilité des élections du 28 novembre 2011 ». « Les résultats des élections présidentielle et législatives publiés par la Ceni et le verdict de la Cour suprême de justice n’ayant pas été conforme ni à la vérité ni à la justice, nous appelons tout le peuple congolais à descendre dans la rue ce jeudi 16 février à partir de 8 heures pour exprimer « notre rejet » (…) et exiger la démission du Bureau de la Ceni».

Intimidations

Question : les organisateurs de la marche vont-ils courber l’échine devant la mesure pour le moins arbitraire voire inconstitutionnelle prise par le PPRD André Kimbuta ? Ou vont-ils accepter de croiser le fer avec un pouvoir illégitime auquel la grande majorité des Congolais précarisés ne se reconnaît pas?

Selon des sources diplomatiques, les responsables de la Monusco seraient disposés à assister la police nationale pour assurer un meilleur encadrement de cette "démonstration". Les initiateurs ont d’ailleurs proscrit la présence de tout emblème des partis politiques ou slogans provocateurs. Dans un communiqué daté mardi 14 février, l’Asadho a exhorté les autorités congolaises à «garantir la tenue de cette marche dans le respect de la constitution» tout en invitant «les organisateurs à la tolérance et au respect des valeurs républicaines et démocratiques». L’Ashado sera-telle entendue ? On peut en douter de la part d’un pouvoir qui a une phobie de la démocratie. Un pouvoir allergique au débat. Un pouvoir qui emprisonne les droits et libertés.

Des observateurs ont reproché au clergé catholique de contester les résultats des élections du 28 novembre sans divulguer les éléments de preuve dont il détiendrait pour confondre le pouvoir. Selon des sources, l’Eglise catholique pourrait publier ce jeudi 16 février le rapport rédigé à l’issue de la mission d’observation accomplie par les 30.000 observateurs déployés par ses soins lors de ces consultations politiques.

On apprenait dans la matinée de mercredi 15 février que le signal de plusieurs médias a été coupé. C’est le cas notamment de CCTV et de CKTV de Jean-Pierre Bemba et de la Radio Télévision Catholique «Elikya» (RTCE). « Selon les informations en notre possession, cette mesure serait prise dans le but de priver les organisateurs de la manifestation du 16 février 2012 de tout moyen de communication capable de les aider dans la mobilisation des manifestants», commente l’Asadho dans un communiqué.

Au moment de boucler ces lignes, on apprenait que le secrétaire général adjoint de l’UDPS, Raymon Kahungu, a été arrêté par des policiers à la 10ème rue à Limete. L’homme se rendait à la résidence du président de l’UDPS. «Il a été amené vers une destination inconnue», dit un SMS qui a circulé mercredi entre Kinshasa et Bruxelles. Son «titulaire», Jacquemain Shabani Lukoo a été interpellé et torturé le 7 février par des membres de la garde prétorienne de "Joseph Kabila". Contrairement à ce qui a été annoncé, Shabani va très mal.

Le pouvoir kabiliste multiplie des actes d’intimidation à l’égard des représentants de l’opposition. Inutile de rappeler qu’Etienne Tshisekedi wa Mulumba est depuis bientôt deux mois assigné à résidence. L’opposition paraît désemparée. Un
«laïc» joint au téléphone de marteler : «Les Congolais doivent soutenir l’Eglise catholique. L’Eglise constitue désormais l’unique contre-pouvoir, l’unique espoir pour libérer le Congo du régime maffieux incarné par Joseph Kabila…».

Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2012
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Dommage ce qui se passe dans
Par Grego (non vérifié), le jeu, 2012-02-16 16:46.

Dommage ce qui se passe dans ce soit disant republique démocratique du congo pire que le godwana. Attaquez les eglises, alors comment vous voulez allez de l'avant avec ces genres de blasphèmes.Et ces soit disant hommes de dieu Malu Malu,Ngoyi Mulumba; vous les faiseurs des petits rois : quels conseils les prodiguez vous!



Trop c'est trop
Par kimble (non vérifié), le jeu, 2012-02-16 14:29.

Nous devons tout faire pour arrêter la folie de Kanambe le Rwandais, il faut une certaine organisation, je vais dire des unités des combats pour récupérer le pouvoir et arrêter Kanambe et ses sbires.













http://www.rfi.fr/afrique/20120216-rdc- ... es-eglises

RDC - Article publié le : jeudi 16 février 2012 - Dernière modification le : jeudi 16 février 2012

RDC : violente intervention policière contre des fidèles regroupés dans des églises


La police d’intervention rapide (PIR) à Kinshasa.
Radio Okapi/John Bompengo
Par RFI
Une violente intervention policière a eu lieu ce matin à Kinshasa pour empêcher la « marche des chrétiens », une manifestation appelée par l’Eglise catholique pour exiger la vérité des urnes à l’issue des dernières élections présidentielle et législatives. Les manifestations dans la rue étant interdites, les fidèles se sont regroupés dans des églises où ils ont été attaqués à coups de gaz lacrymogènes, comme à la paroisse Saint-Joseph de Matonge.

L’intervention de la police a été particulièrement surprenante et violente dans l’église Saint-Joseph de Matonge à Kinshasa. Il s’agissait d’un groupe de quelques dizaines de fidèles, pas plus. Une majorité de femmes, des « mamans » comme on les appelle en République démocratique du Congo, qui n’avaient pas fait mouvement sur la voie publique mais étaient devant l’église, entonnant des cantiques quand elles ont été attaquées à coups de grenades lacrymogènes. Il n‘y avait aucun moyen de se protéger pour les gens qui se trouvaient là. Et c’est dans une fumée compacte que les personnes présentes ont pu finalement fuir dans une panique générale, vers l’arrière de l’église.

On reconnaît maintenant en haut lieu que les policiers ont violé les consignes. Un autre incident plus grave s’est produit dans la paroisse Saint-Augustin de Lemba, où selon des témoignages, ce sont des civils et des jeunes armés de bâtons et de pierres qui ont attaqué les fidèles. Un jeune homme a eu la jambe fracturée. Or, au moment où cela s’est passé, la paroisse était encerclée par la police qui a donc manifestement laissé passer les assaillants.

L’église catholique a fait savoir que quatre prêtres et deux religieuses ont été arrêtés ce jeudi 16 février au matin. Elle compte maintenant sur la force des Nations unies, la Monusco, pour les tirer d’affaire. L’un des organisateurs dit que même s’il n’y a pas pu y avoir de marche, cette initiative était quand même un succès pour la prise de conscience. Les excès répressifs ont sans doute contribué à cette prise de conscience.

En revanche du côté du pouvoir, on dit que l’opposition n’a pas réussi à mobiliser plus de cinq mille personnes dans une capitale de dix millions d’habitants et que, comme le dit un proche de la présidence, « c’est un échec et mat sur toute la ligne ».
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.culturecongolaise.net/?p=9439



Province Orientale : des officiers des FARDC se mutinent en Ituri

17 février, 2012

Un groupe d’officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) basés à Marabo, à 45 kilomètres au Sud-ouest de Bunia en Ituri, dans la Province Orientale, sont «entrés en mutinerie».

Dans un document écrit adressé au président sortant Joseph Kabila, le mercredi 15 février, ils dénoncent «les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les militaires congolais». Ils adressent au président sortant un ultimatum de 72 heures pour les rencontrer. Ces officiers dénoncent notamment le mauvais traitement infligé aux militaires congolais et le détournement des fonds destinés à ceux qui «sont sur terrain».

Selon le porte-parole des mutins et commandant adjoint des opérations du 42ème bataillon, Major Faustin Balizana, les officiers ont «longtemps observé de façon impuissante la situation déplorable que vivent les soldats des FARDC et leurs familles», à cause notamment des «soldes insuffisantes réservées aux militaires».

Le major Faustin Balizana dénonce aussi «l’instauration d’un réseau maffieux de corruption et détournement des fonds destinés aux militaires sur terrain. Ce réseau part du ministère de la Défense nationale aux états-majors des opérations sur terrain», a-t-il précisé.

Les officiers impliqués dans ce mouvement sont issus des 1ère, 4ème et 13ème brigades des FARDC. Ils affirment avoir le soutien du commandant de la 13e brigade des FARDC, le colonel Masudi Espérance, qui nie pourtant toute implication.

Le commandant de la 4e brigade des FARDC, le colonel Akili Mali, qui nie aussi faire partie des mutins, reconnaît qu’effectivement deux bataillons, sur les trois qui composent sa brigade, ont quitté le camp des FARDC pour former un nouveau camp à côté.

Le commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, le colonel Fall Sikabwe, ne s’est pas encore prononcé sur ce dossier.

Il convient de rappeler que la nuit du 24 janvier derier, le colonel Albert Kahasha, commandant du 808ème régiment (Nord-Kivu), a quitté le camp de l’armée nationale avec une trentaine d’hommes dont sa garde-personnelle.

Okapi.net/Lp/CCN
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

16 février : Abbé Luyeye parle de la repression de la marche des chrétiens

http://congomikili.com/16-fevrier-abbe- ... tiens.html
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Les réalités de la marche du 16 février 2012 à Kinshasa...

http://congonumber1.com/v1/videos/?id=&a=1961
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

17.02.12 Xinhuanet - Mutinerie au sein des Forces Armées basées en Ituri

KINSHASA, 17 février (Xihnua) -- Un groupe d'officiers des Forces armées de la RDC (FARDC) basés à Marabo, à 45 km au sud-ouest de Bunia en Ituri (Province Orientale Nord-Est), sont "entrés en mutinerie".


Dans un document adressé au commandant suprême de l'armée congolaise, le chef de l'Etat Joseph Kabila, ils dénoncent "les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les militaires congolais".

Ils donnent au chef de l'Etat un ultimatum de 72 heures pour les rencontrer, indique le document dont une copie a été remise à la presse jeudi.

Ces officiers dénoncent notamment le mauvais traitement infligé aux militaires congolais et le détournement des fonds destinés à ceux qui "sont sur terrain".

Selon le porte-parole des mutins et commandant adjoint des opérations du 42e bataillon, Major Faustin Balizana, les officiers ont "longtemps observé de façon impuissante la situation déplorable que traversent les soldats des FARDC et leurs familles", à cause notamment des "soldes insuffisantes réservées aux militaires".

Le major Faustin Balizana dénonce aussi "l' instauration d'un réseau mafieux de corruption et détournement des fonds destinés aux militaires sur terrain".

Les officiers impliqués dans ce mouvement sont issus des 1ère, 4e et 13e brigades des FARDC. Ils affirment avoir le soutien du commandant de la 13e Brigade des FARDC, le colonel Masudi Espérance. Contacté, ce dernier nie pourtant toute implication.

Le commandant de la 4e brigade des FARDC, le colonel Akili Mali, reconnaît qu'effectivement deux bataillons, sur les trois qui composent sa brigade, ont quitté le camp des FARDC pour former un nouveau camp à côté.

Le commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, le colonel Fall Sikabwe, ne s'est pas encore prononcé sur ce dossier.
© Copyright Xinhuanet
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Comment peut-on qualifier ceci : incapacité ou complicité de "Kabila"? De toutes les façons, il doit dégager, sa place n'est plus au sommet de cet Etat...






http://www.lepotentiel.com/afficher_art ... tion=10048

Désertions, mutinerie des officiers des FARDC, activisme des forces négatives

Bruits de bottes dans l'Est de la RDC
Par Le Potentiel

Les nouvelles ne sont pas du tout rassurantes en provenance de l’Est de la République démocratique du Congo. Le nombre de déplacés s’accroît au jour le jour, l’on enregistre des désertions et mutinerie au sein des FARDC, pendant que les forces négatives redoublent d’activité. Comme s’il se préparait quelque chose de très inquiétant à partir de l’Est de la RDC.

Une dépêche de Radio Okapi nous renseigne qu’un groupe d’officiers des FARDC s’est mutiné en Ituri, dans la Province Orientale. Basés à Marabo, à 45 kilomètres de Bunia, ces officiers auraient quitté le camp pour s’installer à l’écart.

Cependant, dans leur mémorandum remis à la presse et adressé au commandement suprême des FARDC, le président Joseph Kabila, renseigne Radio Okapi, et c’est ici que les choses interpellent tout le monde, ces «mutins » dénoncent «les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les militaires congolais». Ces officiers dénoncent aussi «le mauvais traitement infligé aux militaires congolais et le détournement des fonds destinés à ceux qui sont sur le terrain». Bien plus, ils évoquent «l’installation d’un réseau maffieux de corruption et détournement des fonds destinés aux militaires sur terrain. Ce réseau part du ministère de la Défense nationale aux états– majors des opérations sur terrain». Partant, ils auraient adressé un ultimatum au président de la République pour qu’ils soient reçus 72 heures après le dépôt de leur mémorandum. L’ultimatum a expiré hier vendredi. En dernières minutes, l’on apprend que l’Etat-major général a entamé un dialogue avec les mutins.

Bien avant cette mutinerie, l’on avait fait état de la désertion d’un officier en compagnie d’une trentaine de soldats, ayant emporté avec eux une quantité importante d’armes. Certes, certains de ces soldats ont regagné leur garnison. Mais l’officier et quelques-uns de ses hommes continuent la cavale dans la dense forêt de Lubero, au Nord-Kivu.

Pendant ce temps, les forces négatives redoublent d’activité. Il s’agit principalement des FDLR, des FNL, de la LRA, en plus des milices locales. Il ne se passe plus un seul jour sans que l’on parle d’accrochages avec mort d’hommes, des personnes enlevées et des villages incendiés. Une situation qui a poussé les habitants de l’Est du pays à errer de nouveau. L’on évoque maintenant une situation catastrophique, semblable à celle qui avait nécessité la mise en place du plan de Stabilisation et de la relance du Kivu, STAREC. Plus de 1 million de personnes sont actuellement sans abri et ont besoin d’assistance humanitaire.

Une nouvelle rébellion ?

L’inquiétude s’accroît lorsque l’on affirme qu’une nouvelle rébellion aurait vu le jour au Kivu. Elle serait l’œuvre du groupe Maï-Maï Rai Mutomboki. Elle aurait rallié plusieurs autres groupes à sa cause. De ce fait, sa puissance de feu et sa capacité de nuisance s’accroissent chaque jour davantage.

Une situation qui perturbe la quiétude dans cette partie de la République tant elle a des conséquences imprévisibles. Bien plus, le contrôle des concessions minières demeure le centre des opérations armées et les choses risquent de tirer en longueur. Et lorsque l’on sait que les «minerais de sang» ont toujours constitué le nerf de guerres en RDC, la source d’instabilité dans la région des Grands Lacs, l’on est là devant une situation armée qui confirmerait l’existence d’une nouvelle rébellion.

Alliances militaires

Et pourtant, cette situation avait été dénoncée par les experts de l’ONU, dans leur dernier rapport en République démocratique du Congo. Dans un des chapitres ; ils avaient clairement fait allusion à la signature de ces «alliances militaires inquiétantes». Alliances militaires entre les forces négatives comme si elles tenaient à mettre sur pied un «pacte de non agression» dans un «no man’s land» afin de mieux piller les ressources de la RDC, mais aussi avec des armées régulières de la région des Grands Lacs.

En plus, ils avaient fait état dans le même rapport, des désertions en petits groupes au sein des FARDC, du détournement des armes vendues aux groupes armés et autres milices. Des désertions pour rejoindre qui ?....

De passage à Kinshasa, le professeur Ntumba Luaba, secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, CIRGL, s’est attardé sur ce point au cours d’un entretien exclusif avec Le Potentiel. Il avait reconnu tacitement l’existence de ces alliances militaires avant de préciser qu’il s’agissait là d’une «véritable menace contre la paix et la sécurité dans la région». Avant d’ajouter que les «chefs d’Etat des pays des Grands Lacs sont déterminés à en finir une fois pour toutes avec ces forces négatives».

Kinshasa vivement interpellé

Il n’y a plus de minutes à perdre. Kinshasa devrait s’appesantir sans délai sur cette situation et prendre des mesures qui s’imposent. Il s’agit de quitter les vieux sentiers des «opérations militaires» pour neutraliser ces forces négatives, ces opérations qui ont largement démontré leurs limites.

En effet, on ne peut comprendre que plus de 200.000 militaires, y compris ceux de la MONUSCO déployés dans la région, soient toujours incapables de venir à bout de ces forces négatives. Ou il y a tout simplement complicité au sein de la MONUSCO et dans toutes les capitales africaines des Grands Lacs pour autant qu’il s’agit d’une «affaire de gros sous et d’un fonds de commerce». Ou encore une incapacité notoire des autorités de Kinshasa, premières concernées, de libérer leur territoire national du joug des criminels et autres truands.

Un dossier qui est déjà sur la table de l’Assemblée nationale et du futur gouvernement de la République.
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.rfi.fr/afrique/20120218-rdc- ... s-nord-est



RDC - Article publié le : samedi 18 février 2012 - Dernière modification le : samedi 18 février 2012

RDC : menace de mutinerie dans le Nord-Est


Les chefs de deux bataillons mécontents ont adressé leurs doléances au président Joseph Kabila
Reuters
Par RFI
La situation est tendue au sein de l’armée dans le territoire de l’Ituri, au nord-est de la RDC. Deux bataillons sont au bord de la mutinerie, et la hiérarchie s’emploie à les faire rentrer dans le rang en douceur. Des problèmes de salaires seraient à l’origine de la discorde.



C’est un face à face tendu qui a lieu depuis plusieurs jours entre les soldats mécontents, environ 2 000 hommes, et les loyalistes dans la localité de Marabo à une quarantaine de kilomètres de Bunia dans le territoire de l’Ituri.

Les chefs de deux bataillons ont adressé une lettre au chef de l’Etat pour se plaindre de leurs conditions de vie. Ensuite, ils ont adressé des SMS menaçants en direction du chef des opérations de la région, annonçant qu’ils allaient attaquer l’état-major de Bunia.

A l’origine de cet embryon de mutinerie, il y a un problème de solde. L’année dernière un recensement des troupes a été effectué, et comme dans d’autres provinces, le nombre de militaires réellement incorporés est inférieur à celui qui constituait la liste pour le paiement des salaires.

Jusqu’à présent, les soldes des militaires fantômes servaient à améliorer l’ordinaire des troupes. Depuis que les budgets ont été alignés sur le recensement, on est revenu au strict minimum. Le chef d’état-major de la force terrestre a été envoyé sur les lieux pour négocier avec les mutins.

L’état-major annonçait hier soir que les négociations étaient sur le point d’aboutir, sans en préciser les modalités.
Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 3 invités