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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 14 févr. 2012, 14:08
par Ilunga
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Opposition politique congolaise : Eviter l’implosion.



Tharcisse Loseke Nembalemba. Photo CIC

La décision du président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président élu de la RD Congo, d’annuler les élections législatives du 28 novembre 2011 et la convocation des nouveaux députés «élus» à la plénière du 17 février 2012 feront certainement la Une des actualités congolaises cette semaine. Cela, en dépit, du deuil qui frappe la famille politique de Joseph Kabila.

Etant donné cette convocation de l’Assemblée nationale des "députés" pour la plupart «nommés et non élus» au moment où : d’une part, la Cour Suprême de justice (CSJ) entame l’examen des requêtes en contestation de 168 circonscriptions sur 169, et d’autre part, le bureau de la CENI est contesté de façon unanime ; le plus grand enjeu sera la présence ou non des députés de l’opposition au sein de cette institution pour laquelle des voix s’élèvent pour dire que sa composition découle de la magie électorale de Ngoy Mulunda et ses collaborateurs de la CENI. Signalons au passage que plus de 340 de ces
«députés élus» sur les 500 déclarés provisoirement "élus" sont contestés au niveau de la CSJ.

Disons tout de suite que nous n’accordons aucun crédit à cette Institution, la CSJ, dont tous les Juges ont été nommés précipitamment par Joseph Kabila pour effectuer le travail que l’on connait. Il n’y aura pas de miracle car la composition de l’Assemblée nationale des "fraudeurs" sera celle voulue par les stratèges de la Majorité présidentielle (MP) de manière à noyer complètement l’opposition. C’est la raison pour laquelle le président Etienne Tshisekedi a rejeté la mise en place de cette caisse de résonance du pouvoir sortant de Joseph Kabila en décrétant l’annulation pure et simple des élections législatives du 28 novembre 2011. C’est une décision de bon sens et mûrement réfléchie.

Décision mûrement réfléchie

Comme d’habitude, le problème qui se pose actuellement est celui de savoir si tout le monde a bien compris le bien-fondé de cette décision que certains qualifient de "solitaire" sans concertation. Pour bien la comprendre, il suffit de relire tous les rapports publiés à ce jour sur les élections du 28 novembre 2011, spécialement la déclaration des évêques de la CENCO qui ont dit: «ce qui se passe présentement au niveau de la compilation des résultats des élections législatives est inacceptable ; c’est une honte pour notre pays». Faut-il être surdoué pour comprendre que cette mascarade est à rejeter. D’aucuns disent que le président Etienne Tshisekedi aurait dû prendre la même décision pour l’élection présidentielle au motif que les deux élections se sont déroulées le même jour et avec les mêmes acteurs. Autant nous sommes d’accord pour dire qu’il y a eu fraude massive et tricherie aux deux élections, autant nous devons nous garder de tirer les conclusions erronées pour des multiples raisons. D’abord, les deux élections ont des spécificités qui ne sont pas comparables notamment le fait qu’à l’élection présidentielle, la circonscription est l’ensemble du territoire congolais et qu’il n’y avait que 11 candidats; tandis qu’aux législatives, il y a 169 circonscriptions avec des particularités politiques et ethno-géographiques. Aussi, l’enjeu pour la présidentielle n’est pas tout à fait le même que pour les législatives.

Soulignons, en outre, que le mode de compilation n’était pas la même pour les deux élections. Comme tout le monde le sait, la compilation définitive pour la présidentielle a été effectuée au niveau du Bureau de la CENI où, comme l’a déclaré les observateurs de l’Union Européenne, les témoins des candidats à la Présidence n’étaient pas acceptés ; alors que pour les législatives, la compilation se fait, selon la loi électorale, au niveau des CLCR. Selon la même loi, la proclamation des résultats provisoires des législatives aurait dû se faire aux mêmes endroits des compilations, ce qui n’a pas été le cas.

Aux législatives, on a connu beaucoup d’interférences du Bureau de la CENI. A plusieurs endroits, les noms des élus étaient connus avant même de connaître leurs scores. Les chiffres ont été manipulés, falsifiés et adaptés en fonction des choix des "élus" souhaités par le Bureau de la CENI dont chaque membre, selon les rumeurs, avait un quota.

Ceci nous permet de comprendre que le modus operandi de la fraude ou tricherie était différent selon le type du scrutin. Il est plus facile de compter des voix de 11 candidats à la Présidence sur base de 169 PV authentiques des CLCR plutôt que des législatives où le cafouillage avait permis les «nominations» des "députés" non régulièrement élus. C’est la raison pour laquelle le président Tshisekedi estime qu’il faut d’abord réclamer "la vérité des urnes" avant d’envisager un second tour de l’élection présidentielle qui est, en fait, l’équivalent d’une annulation de l’élection présidentielle. La sommation des différentes preuves (PV authentiques) détenues par certains partis politiques de l’opposition, l’Eglise catholique, les observateurs nationaux de la Société civile, les observateurs internationaux et certains organismes, sera suffisante pour aboutir à la vérité des urnes. Contrairement aux PV falsifiés par la CENI, beaucoup de PV authentiques détenus par l’opposition sont gardés en lieu sûr.

La politique de la chaise vide

Beaucoup d’arguments aussi variés qu’intéressés sont avancés par les partisans de la thèse de participation à cette Assemblée nationale à dominance MP. Parmi ceux-ci, nous entendons dire qu’il ne faut pas pratiquer la politique de la chaise vide parce que "nos députés" peuvent arracher certaines décisions à l’occurrence dans la composition du Bureau de la future CENI. Nous nous posons la question de savoir par quel mécanisme démocratique on pourrait arracher ces décisions dès lors qu’avec près de 400 "députés", sans compter les traitres de l’opposition, la MP parviendra à étouffer complètement les quelques députés de l’opposition dont la CENI est fière de brandir à l’opinion internationale que l’opposition serait bien représentée à l’Assemblée nationale. Habitués à narguer l’opposition avec des complicités au sein même de l’opposition, les députés de la MP ne feront aucun cadeau à celle-ci. Ne soyons pas naïfs. Au cours de la dernière législature, nous avons connu une soi-disant opposition parlementaire. Quelles sont les lois importantes que ces députés de l’opposition ont-ils adopté avec l’aide de la majorité de l’époque? Les prises des paroles ressemblaient plus à des défoulements qu’à des propositions constructives dont les députés de la majorité ne tenaient absolument pas compte. Même pour la composition du Bureau de la CENI, l’opposition s’est fait rouler dans la farine. Plus grave des choix des personnes opérées pour cette institution a été néfaste pour Monsieur Etienne Tshisekedi, en tant que challenger de Kabila. Ces partis et groupes parlementaires de l’ex-opposition parlementaire n’ont jamais jugé bon, ni de demander la démission des ces personnes qu’ils ont désignées à la CENI, ni de nous rendre des comptes sur les comportements complices de ces personnes et surtout pas la moindre réprobation de leur part vis-à-vis de toutes ces attitudes complices qui ont mis en danger tout un peuple avec des massacres dans les rangs des contestataires. Dans notre pays, la notion de l’opposition a perdu tout son sens à tel point que l’on ne sait plus à qui on s’oppose. Dans une opposition plurielle comme la nôtre, l’éthique et le bon sens n’existent plus.

Certaines personnes avancent des arguments à caractère pécuniaire et humanitaire. Humainement parlant, quand on a dépensé toute une fortune pour battre campagne et se faire élire comme député, il est tout à fait normal que l’on puisse siéger et que par le travail parlementaire, quelle que soit la forme, on puisse être rétribué en conséquence. Nous sommes devant une situation où cette participation, même de bonne foi, équivaut à cautionner un "fait accompli" de la part des bénéficiaires de la fraude et sont à la recherche de la légitimité. La meilleure attitude serait de s’abstenir de siéger. Si on cherche absolument à se faire élire pour des raisons alimentaires ou de confort personnel, il n’est pas nécessaire de lutter dans l’opposition. Nombreux sont ceux qui ont choisi de se faire élire dans les rangs de la MP ou comme indépendants avec l’objectif de trouver un "job" et un salaire confortable chaque mois dans un pays où il y a plus de 90% des chômeurs.

Nous avons connu une certaine époque où l’opposition était "un fond de commerce" c.à.d. qu’il fallait crier fort dans le rang de l’opposition pour se faire débaucher par le pouvoir en place. Le président Tshisekedi en a vu de toutes les couleurs et ce n’est pas aujourd’hui qu’il va accepter cette forme d’opposition à géométrie variable. Le comportement des certains "opposants" n’a rien de compatible avec la lutte pour le changement car on ne peut vouloir une chose et son contraire. Dans la situation de notre pays, la RD Congo, le succès de cette lutte passera absolument par certaines privations comme l’honneur et le matériel.

Candidats malheureux?

Certains membres de l’opposition feraient véhiculer l’argument selon lequel certaines personnes "non élues" proches du président Tshisekedi le pousseraient à radicaliser sa position. Non seulement cet argument est faux, léger et fallacieux, mais aussi il est destiné à nous opposer les uns aux autres. Il s’agit d’un débat où chacun vient avec ses arguments. Le président Tshisekedi n’a pas eu besoin de ces "candidats malheureux" pour faire l’analyse correcte de la situation et prendre sa décision. L’opinion doit savoir qu’aussi bien dans la Ville de Kinshasa que dans les différentes provinces du pays, certains candidats de l’opposition non déclarés "élus" ont réalisé de très bons scores, contrairement à la "blague" que leur a joué la CENI. On serait même tenté de dire que certaines personnes auraient été ciblées sinon comment comprendre la non élection de certains opposants comme : Valentin Mubake, Jacquemin Shabani, Auguste Mampuya, Tharcisse Loseke, Ingele Ifoto, Jean-Pierre Lisanga, Joseph Olengakoy, et tant d’autres. L’objectif doit demeurer la vérité des urnes pour que notre président accède à son impérium.

Dossiers brûlants

Plutôt que de chercher à siéger dans cette Assemblée nationale et côtoyer les fossoyeurs de notre processus électoral, il y a des dossiers brûlants pour lesquels l’opposition devrait se préoccuper en priorité. C’est notamment: le dossier de la résidence surveillée de notre président de la République, l’affaire Jacques Chalupa et les tentatives d’inculpation du secrétaire général de l’UDPS, Me Jacquemain Shabani.

L’opinion ne comprend plus que notre Président puisse rester séquestré pendant plus de deux mois sans que l’opposition dans son ensemble mette fin d’une manière ou d’une autre à cette situation intolérable. A force de tolérer cette situation, nous risquons de la banaliser avec les conséquences que cela puisse avoir sur la suite des événements. Une campagne faite en Occident n’a pas le même impact qu’en RD Congo.

L’affaire Chalupa est une rocambolesque mise en scène du pouvoir en place finissant qui adore ridiculiser les acteurs politiques de l’opposition. Dans cette affaire, nous devons contre-attaquer car le plus grand nombre d’étrangers à la peau noire se trouve dans les rangs de la MP. A titre d’exemple, le ministre sortant de la Défense du gouvernement Kabila et «député élu» de la circonscription de Moba est de nationalité belge prouvée avec toutes les références à l’appui. Qu’attend l’opposition pour dénoncer cela et d’autres étrangers qui sont actuellement aux affaires à Kinshasa dans les rangs de la MP ? François Mitterrand adorait dire à qui voulait l’entendre que la meilleure façon de faire la politique est d’être fréquemment à l’attaque et non à la défensive. Bientôt le «député» de Moba, en tant que doyen d’âge, sera le président du bureau provisoire de leur assemblée nationale. L’occasion sera propice pour relancer ce débat sur la nationalité en dénonçant ce «député» et d’autres qui sont dans la même situation.

Si nous ne réagissons pas vigoureusement, l’affaire du SG de l’UDPS Me Shabani risque d’être un précédent que nos adversaires politiques n’hésiteront à utiliser pour nous humilier. Le pouvoir en place manipule l’opinion au moyen des médias publics entièrement sous son contrôle pour faire la désinformation en se servant des faits mineurs. L’objectif est de couvrir la torture infligée sauvagement à Me Shabani et surtout l’empêcher de sortir du pays pour des activités politiques à l’extérieur. Si nous ne faisons rien, d’autres acteurs politiques de l’opposition se feront interpeller à l’aéroport de Ndjili pour des raisons diverses.

Validation des mandats

Une certaine opinion pense qu’il serait mieux que les «députés» de l’opposition fassent valider leurs mandats et, par la suite, refuser de siéger en guise de protestation au hold-up électoral. Cette position quoique séduisante à cause de l’immunité parlementaire qu’elle confère à nos «honorables députés», demeure un piège car elle est une façon déguisée d’entériner ce forfait électoral.

Comme beaucoup d’entre nous le pensons, la meilleure stratégie serait le dédoublement de l’Assemblée nationale. Il est possible de compléter le nombre des députés élus de l’opposition avec d’autres cooptés dans les circonscriptions non représentées et siéger en dehors du Palais du Peuple. Si cela fonctionne bien, ce sera la meilleure pression à l’endroit des imposteurs.

Au stade actuel de la lutte politique pour le changement, il n’est pas permis de faire de cadeau à l’adversaire. La décision du président Tshisekedi d’annuler les élections législatives du 28 novembre 2011 et d’inviter les députés de l’UDPS à ne pas siéger dans cette assemblée nationale découle de cette logique. Au-delà de nos intérêts divergents, c’est l’unité derrière notre Président qui nous conduira à la victoire finale qui pointe à l’horizon.

La majorité d’acteurs politiques de l’opposition vivent dans la précarité mais ce n’est certainement pas une raison de faiblir. Ceux qui sont en face de nous sont surtout guidés dans leurs démarches politiques par le souci de préserver leurs privilèges. Il n’y a rien à envier en eux. Qui aurait imaginé que le concepteur, le planificateur et surtout l’organisateur, bref le cerveau, d’une fraude électorale sans précédent en Afrique pouvait connaitre une mort tragique dans un accident d’avion?

Evitons l’implosion de l’opposition en restant solidaire avec la décision de notre président de la République. Nous devons encourager le président Tshisekedi à engager un débat avec les acteurs politiques de l’opposition qui partagent la même vision que lui sur des problèmes aussi délicat que celui évoqué dans cette libre opinion. En revanche, la versatilité de certains acteurs à un moment aussi délicat que celui que nous vivons aujourd’hui, risque de nous être fatale.

Les propos de cette réflexion engagent personnellement son auteur et non le parti politique ou le regroupement politique auquel il appartient au sein de l’opposition.

Tharcisse Loseke Nembalemba, MD, PhD
© Congoindépendant 2003-2012

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 15 févr. 2012, 00:42
par Ilunga
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7114



R.D.C :

Un pas de plus pour aller jusqu’au bout, cueillir le fruit de ta révolution



Bamba-di-Lelo
«Nous avons le devoir d’offrir à la génération qui arrive
la plus belle image qui soit : l’image de la victoire !»

La R.D.C. s’est donnée un grand rendez-vous avec elle-même. Muselé et mis en résidence surveillée par des chars et des troupes étrangères venues pour tuer des Congolais afin de faire réussir un hold-up électoral, le Congo refuse néanmoins de se laisser mourir, et d’agoniser, comme s’il n’avait pas de ressorts intérieurs pouvant l’aider à rebondir. Il ne sied plus de se contenter de belles paroles, comme si on se complaisait comme naguère, au temps de Mobutu, de se rassasier d’un discours politique des « parlementaires debout », comme on les appelle.

Ergoter du matin jusqu’au soir de la situation qui prévaut dans nos communes de Kinshasa et de l’intérieur du pays, lire les journaux, les photocopier pour en faire une large diffusion, tout cela est insuffisant. À la longue, cela peut se révéler nuisible à nos intérêts communs, à découvert et sans protection sérieuse. Aujourd’hui, il est temps de lever l’ancre, il faut partir avant qu’il ne soit trop tard, le soir tombe. L’aube nous attend pour que qu’un vent nouveau souffle sur notre territoire qui fera flotter son drapeau tricolore au vent de l’idéal et de la décision historique de changer radicalement ce qui doit l’être, dans cet immense et beau pays : installer immédiatement l’équipe gouvernementale de l’exécutif national.

Il ne convient plus de tergiverser, ni tomber dans le piège dans lequel la communauté internationale cherche à nous enfermer. Avec une certaine malice, elle attend que la situation atteigne son point maximum de pourrissement pour justifier des actions tardives en défaveur des aspirations de notre peuple. Voilà pourquoi, à la date symbolique du 16 févier, les Congolais, les Congolaises, chrétiens catholiques ou pas, tous fils et filles de ce beau pays, devront se lever comme un seul homme pour installer le nouveau président Etienne Tshisekedi, l’élu du peuple du 28 novembre 2011, par main levée, c’est-à-dire par des manifestations et des marches d’une ampleur inédite et inégalée, monstre et historique, de plusieurs millions de citoyens, au travers de nos rues, nos avenues, nos boulevards, nos villes, nos provinces, à Kinshasa la capitale et bien évidemment dans la diaspora !

Après 52 ans d’indépendance, plus nominale que réelle, après tant de maux dont a souffert le peuple congolais, notamment la privation de la jouissance de ses droits inaliénables en tant que nation et peuple souverains, il faut crier haut et fort que le temps de la moisson est venu. C’est le fruit qui a germé à la suite du sang répandu, semence de nos martyrs de l’est du Congo comme ceux de l’ouest, ceux du centre, ainsi que ceux du nord de la R.D.C. Le fleuve a irrigué notre terre en transformant ce sang en fruit de liberté et de la réappropriation de notre identité véritable. Ainsi, est derrière nous cette époque d’humiliations comme si nous n’étions des êtres humains dignes, ayant droit à l’existence et au bonheur ! Maintenant, il faut faire un pas de plus, un pas décisif, un saut dans le vide sans doute pour certains, mais un saut de délivrance et réhabilitation afin de rejoindre enfin les autres nations de liberté, de paix de justice, de vérité et de progrès. De quoi sera donc fait demain ? Congolais, il t’appartient d’y répondre aujourd’hui, maintenant, et surtout le 16 février 2012 ! Ne laisse pas à d’autres la place qui est la tienne. La VICTOIRE que le peuple congolais veut signer ce jour-là pour sa grandeur, doit marquer à jamais notre jeunesse qui n’aspire qu’à être heureux, à ne vivre que dans un pays de paix et de joie, de développement et de fraternité.

En Belgique et par-ci par-là au sein de la Communauté internationale, on commence quand même à se demander s’il faut continuer à laisser pourrir la situation de crise pour mieux asphyxier le peuple congolais qui a prouvé, le 28 novembre 2011, sa maturité politique. Et tout cela est à son honneur. Cela fait sa fierté.

Un article paru dans la Libre Belgique, signé par Marie-France Cros, journaliste, vient enfin honorer cette maturité du peuple congolais. Le scrutin du 28 novembre 2011 fut un choix réfléchi et serein d’un peuple aguerri par les épreuves endurées cinquante-deux ans durant. Même la célébration de ses cinquante ans d’indépendance, au lieu d’être une fête joyeuse, ne fut qu’un jour triste : le peuple congolais a été privé de revisiter son passé glorieux ; on l’en a empêché par l’imposteur qui vient enfin de subir le revers renouvelé de son échec électoral. Joseph, ou plutôt Hippolyte Kanambe, aurait dû comprendre qu’il y a un temps pour tout sous le ciel : « un temps pour mentir et un temps pour faire triompher la vérité, un temps pour mourir et un temps pour vivre… » Le temps pour vivre a sonné pour le peuple congolais. Vivre n’est pas un cadeau de la Communauté internationale, c’est le cadeau du Créateur. Alors, R.D.C., il faut croquer la vie à pleines dents. C’est le 16 février 2012 qu’il faut clamer haut et fort que tu aimes la vie, que tu aimes vivre, que tu aimes ton pays, que tu vas te mettre au travail, bannissant le sectarisme, le tribalisme, les pillages avec l’étranger de tes richesses, les combines nuisibles au bon fonctionnement de ton État. Il faut revêtir la R.D.C. de son habit de gloire qui voit ses équipes de sport gagner des trophées sur la scène africaine, sur la scène internationale, qui montrera qu’il vit dans un pays où les gens travaillent et dont l’économie peut rapidement rivaliser avec certaines puissances émergentes. Que d’atouts n’as-tu pas ?

Brise la glace de ta peur et fais un pas pour chasser l’ennemi qui s’est installé dans ta maison, dans ton lit, ennemi qui vient de commettre l’adultère avec ta femme, qui vient violer tes filles, qui vient tuer les jeunes en âge de porter les armes… Réveille-toi et ne te laisse plus impressionner par une communauté internationale désarçonnée par ton courage et par ta détermination d’avoir sanctionné Joseph Kabila et sa clique, d’avoir dit NON aux prédateurs de tout bord des richesses du Congo, en hypothéquant la santé de milliers d’hommes qui creusent sans aucune protection des minerais dangereux comme le coltan ! Le silence ennuyé de la Communauté internationale devant l’énormité du scandale a dépouillé d’une grande partie de la confiance que lui vouait notre peuple épris de paix !

Le 16 février doit être une date que l’histoire n’oubliera plus jamais pour notre pays, car la R.D.C. dira :

KABILA DEGAGE !
LA CENI, LACHE, STOP A LA FRAUDE ET A LA TRICHERIE !
NGOY MULUNDA, DEHORS !
COUR SUPREME DE JUSTICE, QUELLE HONTE !
COMMUNAUTE INTERNATIONALE, A BIENTOT !

TSHISEKEDI, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE !
TSHISEKEDI, FORME TON GOUVERNEMENT !
TSHISEKEDI, DIRIGE LE CONGO QUI SE MEURT !
TSHISEKEDI, REMET LE CONGO AU TRAVAIL POUR LE BONHEUR DE TOUS !
TSHISEKEDI, RASSEMBLE TOUS LES CONGOLAIS COMME DES FRERES !

VIVE LA R.D.C., VIVE LE CONGO !
VIVE LA DIASPORA CONGOLAISE !
VIVE LE PEUPLE CONGOLAIS !
VIVE LES FEMMES CONGOLAISES
VIVE NOTRE JEUNESSE

Le fruit de la révolution, c’est de retrouver notre liberté perdue et confisquée, c’est taire les armes de destruction du peuple congolais, c’est sauver la diaspora dont les diplômes ne servent généralement jamais dans les pays d’accueil, c’est enfin chanter ensemble, à l’unisson, l’idéal du peuple congolais inscrit dans son hymne national: DEBOUT CONGOLAIS !

Par conséquent, nous hommes et femmes d’aujourd’hui, « nous avons le devoir d’offrir à la génération qui arrive la plus belle image qui soit : l’image de la VICTOIRE ! »

Bamba di Lelo
Docteur en Sciences Politique de l’UCL
Analyste des questions politiques du Congo
Adresse de contact
E-mail : badiljb@hotmail.com
GSM : 0479/64 54 87

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 15 févr. 2012, 00:44
par Ilunga
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7116



La RD Congo lâchée par la Banque mondiale



L’Américain Robert Zoellick, le président de la Banque Mondiale.
Le président de la Banque mondiale considère que la RD Congo est "une zone grise du développement". Photo: BM La Banque mondiale a annoncé la suspension de toute forme d’appuis budgétaires simples en faveur de la RDC en raison du chaos électoral entourant le double scrutin présidentiel et législatif.

Robert Zoellick, le président de la Banque mondiale (BM), a annoncé dans une conférence diffusée le 10 février sur internet que l’organisme ne fournirait « pas de soutien simple au budget» de la RDC «sans contre-pouvoir». Selon lui, « les contrôles démocratiques dans ce pays sont insuffisants ».

Ces considérations qui augurent de futures sanctions financières sont le fruit de l’appréciation sévère que la BM fait de la tenue et des résultats des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011. Ces dernières ont fait l’objet de vives critiques de la part des observateurs internationaux qui ont dénoncé de multiples irrégularités et fraudes.

Si la réélection de Joseph Kabila à la tête du pays a été validée par la Cour suprême malgré les contestations enflammées de l’opposition, les résultats des législatives largement remportées par le camp au pouvoir font pour l’instant l’objet de plus de 500 recours.

Tout en précisant que la BM continuerait à soutenir les programmes dévolus à la nutrition élémentaire, l’éducation, le HIV ou le paludisme, R. Zoellick a donc ouvertement positionné l’organisme qu’il dirige face à un pays qu’il considère comme faisant partie des « zones grises du développement ».

C’est donc un nouveau coup de semonce pour le régime de J. Kabila qui pourrait être annonciateur de difficultés plus grandes encore si d’autres bailleurs décidaient de s’aligner sur la position de la BM. L’Union européenne avait d’ailleurs déjà averti Kinshasa que la collaboration internationale pourrait être réévaluée si la Commission électorale ne parvenait pas à corriger les irrégularités du scrutin législatif.

Benoît Thelliez, In Marchés Tropicaux et méditéranéens www.mtm-news.com
© Congoindépendant 2003-2012

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 15 févr. 2012, 00:46
par Ilunga
http://www.culturecongolaise.net/?p=9420



La tension monte à l’approche du 16 février

15 février, 2012

Les chrétiens sont déterminés à organiser leur marche afin de réclamer la vérité des urnes et le départ des sept membres du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). La date du 16 février marque en RDC la commémoration du massacre des chrétiens en 1992, lors d’une marche pacifique. Pour ce vingtième anniversaire, deux évènements majeurs sont annoncés : la marche des chrétiens associée à l’opposition qui réclame la vérité des urnes en dénonçant le « hold-up » électoral du 28 novembre 2011 et la rentrée parlementaire au Palais du peuple. Les deux rendez-vous consécutifs aux scrutins ont des portées diamétralement opposées. Le premier remet en cause le processus électoral tandis que le second en est l’émanation pour légitimer les résultats des urnes tels que publiés par la Céni. La marche des chrétiens a été confirmée le 11 février par Thierry Nlandu, au cours d’un point de presse au centre Lindonge, dans la commune de Limete. Elle ne fait que renforcer la tension observée entre le gouvernement et l’Église catholique depuis la fin de l’année dernière. Le ton de la crise avait d’abord été donné par les évêques catholiques réunis au sein de la Conférence épiscopale nationale du Congo et ensuite par le chef de cette Église en RDC, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya. L’intervention de l’archevêque de Kinshasa dénonçant les irrégularités qui avaient caractérisé l’organisation des élections et la non-conformité des résultats publiés par le bureau de vote de la Céni avait été sévèrement critiquée par la Majorité présidentielle sortante.

Une marche pacifique

Selon le programme établi à cet effet, la marche aura pour point de départ chaque paroisse de la ville pour se terminer à la paroisse Saint-Joseph de Matonge (photo), dans la commune de Kalamu. La journée débutera par une messe à 7h00 du matin. Pendant la marche, le comité de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo, section Kinshasa, invite les manifestants à ne pas exhiber des drapeaux des partis politiques ni lancer des insultes mais à se munir de la bible, du coran, du chapelet, de la croix, des insignes religieux, des images saintes et d’entonner des chants religieux. Le mot d’ordre a été donné pour que les manifestants fassent preuve de la non violence devant les agents de sécurité et s’asseoir par terre, priant et/ou entonnant les chants religieux et, si possible, dialoguer pour obtenir un passage pacifiquement, en cas d’obstacle. La marche aura comme point de chute la paroisse catholique Saint-Joseph où une petite prière sera dite avant le message lié à la circonstance.

L’UDPS partie prenante

L’Union pour la démocratie et l e progrès social (UDPS), partie prenante à l’évènement, a demandé aux chrétiens et aux acteurs politiques de tout bord ainsi qu’à toutes les catégories sociales de rejoindre cette « grande manifestation citoyenne ». Le parti d’Étienne Tshisekedi fait un diagnostic sévère de la situation socio-politique du pays, faisant porter la responsabilité au gouvernement. « La réponse est connue, parce que notre pays n’est pas gouverné dans la vérité et la justice. L’armée, la police et les services de sécurité, qui devraient protéger le pays et sécuriser les citoyens, retournent leurs armes contre ceux-ci pour les faire taire « , précise le message de ce parti. L’UDPS appelle les catholiques, protestants, kimbanguistes, prêtres, évêques, pasteurs, médecins, enseignants, commerçants, étudiants, fonctionnaires, chauffeurs, artistes, soldats, policiers, etc., à parler d’une seule voix et dire « non au triomphe du mensonge, de la tricherie et de la violence sur la vérité et la justice ».

APA/CCN

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 15 févr. 2012, 00:56
par Ilunga
Rex Kazadi et le BPK ont organisé " la journée de la femme Congolaise" ce samedi 11 février 2012

http://banamikili.skyrock.com/306966095 ... se-ce.html

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 15 févr. 2012, 08:15
par tony yave
Ilunga a écrit :http://democratiechretienne.org/2012/02 ... -kinshasa/



RUMEUR DE COUP DE FORCE À KINSHASA
Publié le 13 février 2012


RUMEUR DE COUP DE FORCE À KINSHASA

Ce mardi 13 février 2012, je viens de recevoir de source fiable l’information que je résume comme suit…

La rumeur courrait depuis vendredi 10 février 2012 dans la capitale du Congo-Kinshasa voulant que quelque chose se préparait dans le pays entre le samedi et le dimanche et qu’il valait mieux demeurer très prudent. Des réunions occultes se seraient multipliées dans certaines chancelleries occidentales (Mme Colette Braeckman se serait même trouvée à Kinshasa pour couvrir l’événement) dans le but de désigner Zoé Kabila (frère de Joseph) comme président de la république, Joseph Kabila étant gravement atteint de troubles psychiques (ce qui expliquerait son absence prolongée de la scène publique).

Il est à noter que depuis quelque temps, Zoé Kabila circule en cortège officiel dans la capitale et donne des audiences « officielles » au Palais de la Nation. Toujours selon la rumeur, Katumba Mwanke se serait opposé au projet; d’où son envoi en « mission » à Kigali via l’île d’Idjwi où il devait rencontrer secrètement des émissaires du Rwanda tutélaire.

Naturellement, on se sera assuré que l’avion n’arriverait jamais à sa destination.

Mes observations, cela étant, sont les suivantes :

1. Chacun sait que si la rumeur ne peut rien prouver de manière irréfutable, elle ment rarement quant au fond de ce qu’elle avance. Cela est particulièrement vrai à Kinshasa.

2. Si la rumeur que je viens de rapporter dit un tant soit peu la vérité, c’est que ceux qui ont élevé Joseph Kabila à la tête de l’État congolais après l’assassinat de Laurent- Désiré Kabila travaillent d’arrache-pied pour rééditer le même exploit avec Zoé Kabila.

Y conforte une autre rumeur parlant de la convocation pour le même week-end de l’« accident » des grands du régime à Kingakati en l’absence de J. Kabila.

3. Dans la mesure où l’avion craché appartiendrait à Moïse Katumbi, les pilotes sudafricains devaient sinon connaître l’aéroport de Kavumu, du moins avoir une longue expérience de cette sorte d’aéroport de l’arrière-pays. Ce qui contredit en principe la thèse de l’erreur humaine que propose trop hâtivement Colette Braeckman en dehors de toute enquête autorisée et de toute expertise en matière de crashes d’avion.

4. Comment, au demeurant, des hautes personnalités habituées à voyager en avion n’auraient-elles pas bouclé leur ceinture au moment de l’approche finale vers un aéroport que les pilotes ne connaîtraient pas de surcroît ? À qui donc profite la mort des deux pilotes qu’il aurait fallu désincarcérer et de Katumba Mwanke en la circonstance ?

5. Collette Braeckman décidément très bien informée en très peu de temps nous apprend en passant que l’installation de l’assemblée nationale aurait lieu le jeudi 16 février 2012. L’occasion serait belle pour le régime de sortir la grosse artillerie ; prétexte officiel : la sécurité des officiels ; conséquence prévisible : massacre programmé des manifestants chrétiens pour atteinte à l’ordre public ou quelque chose d’approchant.

Bref, les signes se multiplient, qui ne trompent pas, suivant lesquels plus rien ne va dans le camp de l’usurpateur Kabila. Le peuple du Congo doit réaliser que le pouvoir lui appartient, que même l’usurpateur J. Kabila n’est plus de la partie, que s’il ne le prend pas MAINTENANT, ses ennemis le lui raviront sans faute une fois encore.

Je m’enflamme ? Peut-être oui et peut-être non. J’invite tout un chacun à méditer l’anomalie contenue dans le dernier verbiage du tristement célèbre Lambert Mende :

après avoir allégué les charges les plus graves (dont l’atteinte à la sûreté de l’État) à l’encontre de M. Shabani, ci-devant secrétaire général de l’UDPS, il affirme du même souffle que le « suspect » jouira quand même de sa liberté de mouvement à l’échelle nationale.

Suspecté de participer à un coup d’État (car c’est bien de cela qu’il s’agit) et n’être même pas placé en résidence surveillée…

Le moment est plus que propice pour frapper. Puisse la date du 16 février 2012 entrer dans l’histoire du Congo-Kinshasa comme le jour de la prise du pouvoir par le peuple, le début de l’État de droit et de la libération du pays du joug néocolonialiste ?

Lomomba Emongo

Écrivain et professeur de philosophie

:haha: :haha: :haha: heureusement que le ridicule n'est tue pas.

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 15 févr. 2012, 08:25
par tony yave
Joseph Kabila éploré devant la dépouille de Katumba Mwanke : un cinglant démenti aux alarmistes rumeurs sur son état de santé !

Kinshasa, 14/02/2012 / Politique

C’est un cinglant démenti que vient d’apporter aux rumeurs alarmistes la présence physique et en parfait état du président de la République tel qu’il a été vu lors de son recueillement lundi devant la dépouille du regretté député Augustin Katumba Mwanke dont les obsèques sont prévues jeudi à Pweto

Dans la foulée du crash survenu le dimanche 12 février à l'aéroport de Kavumu, il a été procédé lundi 13 février au transfert à Kinshasa du corps du regretté député Augustin Katumba Mwanke. L'occasion était ainsi donnée aux officiels et anonymes de rendre au disparu leurs derniers hommages. Après les hommages solennels de la Nation, il y a eu enfin l'expédition du corps de l'honorable Katumba au Katanga natal pour des hommages et l'inhumation prévue à Pweto. " L'Eternel a donné et l'Eternel a repris. Que le nom de l'Eternel soit glorifié ", disent les Ecritures saintes.

Cet événement malheureux a ainsi donné lieu à une apparition publique du chef de l'Etat, Joseph Kabila. Naturellement, celui-ci a effectué le déplacement pour la résidence du disparu à Kinshasa/Gombe pour s'incliner et déposer une couronne de fleurs devant le cercueil de son ancien proche collaborateur. Le moins que l'on puisse dire de ce déplacement est que le président a été très affecté et ému par cette disparition brusque et tragique d'un homme de son sérail qui lui était resté fidèle jusqu'à son dernier souffle. Son attitude et son expression en disaient long sur sa peine.

Au-delà de la présence du chef de l'Etat dans ce lieu de deuil, il y a eu un cinglant démenti apporté à toutes les rumeurs fantaisistes qui circulent depuis plusieurs jours à Kinshasa et sur Internet. Qu'est-ce qui n'a pas été dit et redit sur la non apparition en public ou l'indisponibilité de Joseph Kabila ? De toutes ces rumeurs folles, il n'en reste plus rien de crédible, ni de sérieux. Les auteurs et relayeurs de ces rumeurs fantaisistes, voulant jeter le doute et la confusion dans les esprits, doivent se rendre à l'évidence. Oui, le président Joseph Kabila se trouve actuellement, bel et bien, au pays et est en charge des affaires du pays. Même si tout Kinshasa n'était pas sur place pour constater, de visu, la présence du président, en chair et en os. Pour l'obligation de vérité, l'on a pu compter sur la présence sur le lieu de plusieurs photographes et cameramen de certaines chaînes de télévision qui ont diffusé les images y relatives.

Dans tous les cas, ces rumeurs fantaisistes sont récurrentes chez nous. Elles reviennent souvent comme une rengaine, notamment parce qu'il existe un terreau et un environnement propice dans notre société. Nous sommes dans une société où l'oralité règne en maître. La radio trottoir est une réalité congolaise qui a la peau dure. Elle a une histoire longue, même sous la deuxième République et les transitions successives que nous avons connues. Mais c'est aussi le fait de l'absence de recoupement sérieux chez nombre d'entre nous pour vérifier les éléments d'information reçus. A cela, il faut ajouter la forte capacité à verser dans l'affabulation et le mensonge dans le chef de certains des acteurs de notre classe politique et de notre société en général. Pour rappel, avant, pendant et après les élections du 28 novembre dernier l'habitude de mentir et d’affabuler pour le besoin de sa cause a été mise à contribution par plusieurs opérateurs politiques.

Dans l'évaluation notamment des élections faite par la CENCO tout comme dans le message y relatif les évêques catholiques, en ce qui les concerne, avaient déploré les mensonges qui ont émaillé une bonne partie du discours de certains candidats aux élections. Sans oublier les incitations à la violence, à l'intolérance,…D'où une exhortation à tirer les leçons qui s'imposent pour que le pays ne passe plus par des voies aussi tortueuses.

Il se fait malheureusement que l'histoire n'est qu'un éternel recommencement. Demain, d'autres affabulations seront certainement concoctées en RDC. Comme d'habitude, nombre de Congolais vont encore y croire et se faire abuser par des marchands d'illusions et de vents, comme ils l'ont été à travers les rumeurs surréalistes et sulfureuses qui ont circulé sur la personne et la santé du chef de l'Etat. Mais, il y aura aussi des Congolais lucides qui en tireront des leçons pour ne plus croire aux officines obscurs qui se cachent derrière la diffusion des rumeurs incontrôlées et non confirmées par des sources dignes de foi.

Et pourtant, ces mêmes sources dignes de foi existent et ont donné l'information. Le ministre de la justice et Droits Humains avait dernièrement fait savoir à l'opinion qu'il a reçu la déclaration des biens du chef de l'Etat après son élection, conformément à la loi. Répondant à une question de la presse il y a quelques jours, le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication et médias, avait aussi confirmé la présence à Kinshasa du chef de l'Etat, pour couper court aux rumeurs.

Malgré ces sorties des officiels et les informations de la presse, les marchands d'illusions et de vents persistaient à soutenir le contraire ; à savoir : une absence et une indisponibilité du président, avec à la clé un vide au sommet de l'Etat. La vérité est têtue, dit-on. Elle s'est finalement imposée lundi. Mais aussi avant-hier dimanche 12 février à Kinshasa quand le cortège de Joseph Kabila a traversé certaines communes de Kinshasa. Il y a eu un bon nombre des Kinois qui l'ont acclamé et se sont rendus à l'évidence. La radio trottoir, il faut s'en méfier!

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 15 févr. 2012, 10:47
par Ilunga
http://www.rfi.fr/afrique/20120215-rdc- ... Tshisekedi




RDC - Article publié le : mercredi 15 février 2012 - Dernière modification le : mercredi 15 février 2012

RDC : l’opposition prête à contester le pouvoir au Parlement et dans la rue


L'opposant congolais Etienne Tshisekedi près de sa maison de Limete, à Kinshasa, le 23 décembre 2012.

Par RFI
Veillée d’armes politique en RDC avec deux événements prévus le jeudi 16 février 2012 : la rentrée du nouveau Parlement, et la marche à l’appel de l’Eglise catholique pour exiger la vérité des urnes. De nombreuses associations et partis d’opposition appellent à participer à cette manifestation. Quant au Parlement, l’opposition bien que très minoritaire -une centaine de sièges sur 500- a l’intention de donner du fil à retordre au camp Kabila.

Fait exceptionnel, le barrage de police qui bloque depuis deux mois et demi la rue où habite Etienne Tshisekedi a laissé passer les élus de l’UDPS hier, mardi 14 février. Tshisekedi avait dans un premier temps déclaré nulles ces législatives ; mais il a quand même réuni les nouveaux députés de son parti, et ensuite ceux des partis alliés. Au total, une soixantaine d’élus qui réfléchissent à la stratégie au nouveau Parlement.

Vont-ils siéger ? Vont-ils bloquer le système en empêchant le quorum ? Vont-ils démissionner avec leurs suppléants, provoquant ainsi une avalanche d’élections partielles ? Rien n’est encore décidé.

Ces grandes manœuvres s’élargissent au reste de l’opposition, où l’on évoque la rentrée parlementaire, mais en premier lieu la marche de protestation organisée ce jeudi 16 février à l’initiative de l’Eglise catholique. Marche pour demander la vérité des urnes et la démission de la Céni, la Commission électorale.

Ce même jeudi, le nouveau Parlement doit se réunir pour la première fois sous la présidence du doyen d’âge, c’est la règle… Doyen qui se trouve être un élu de l’UDPS.

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 15 févr. 2012, 10:53
par Ilunga
amala dit :
15 février, 2012 à 11:22

Pour vous qui pensez que la manifestation ne se limitera qu’à la seule marche du 16 février, sachez seulemnt que cette date est le déclenchement d’une révolution pacifique jusqu’à la vérité des urnes, donc gardez votre souffle beaucoup d’autres actions sont prévues. Que Dieu garde la RDC, terre de nos aiëux.









http://radiookapi.net/actualite/2012/02 ... chretiens/

16 février: l’opposition politique s’implique dans la marche des chrétiens

publié il y a 16 heures, 17 minutes, | Denière mise à jour le 15 février, 2012 à 8:13 | sous Actualité, Kinshasa, La Une, Politique.

A quelques heures de la tenue de la marche pacifique commémorant le 20ème anniversaire du massacre des chrétiens, ce jeudi 16 février, la mobilisation s’intensifie dans les paroisses catholiques de Kinshasa et au sein des partis politiques. Le Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques congolais (CALCC), qui organise la marche, souhaite qu’elle puisse se passer dans la non-violence. Pour les partis politiques, réunis ce mardi à Kinshasa, cette manifestation constitue une occasion de réclamer la vérité des urnes.
Cette marche vise à exprimer le rejet des résultats des élections du 28 novembre par la population et à exiger la démission du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a affirmé le porte-parole du conseil de l’apostolat des laïcs catholiques et coordonnateur de la marche, Thierry Nlandu. Elle devrait, selon lui, mobiliser les fidèles de toutes les paroisses catholiques de Kinshasa et être ouverte à tous les Congolais.
Thierry Nlandu a appelé les participants à cette marche à se conformer aux orientations des organisateurs:
«Si il y a des hommes politiques qui veulent venir à cette marche, qu’ils ne viennent pas pour revendiquer des choses qui ne concernent pas [les organisateurs]. Si eux veulent avoir une marche avec des objectifs bien précis, ils organiseront leur marche après.»
Des partis politiques de l’opposition ont, de leur côté, affirmé attendre beaucoup de cette marche. Le secrétaire général adjoint du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean Lucien Busa, a expliqué pourquoi:
«L’opposition politique s’est réunie pour appuyer l’action des chrétiens. Et donc, la revendication fondamentale est que la vérité des urnes éclate au grand jour.»
Dans un communiqué publié ce même mardi, l’ONG de défense de droits de l’Homme Asadho a demandé aux autorités congolaises de garantir la tenue de cette marche dans le respect de la constitution. Elle a invité, par ailleurs, les organisateurs à la tolérance et au respect des valeurs républicaines et démocratiques.
Le 16 février 1992, les forces de l’ordre avaient réprimé dans le sang la manifestation des chrétiens. Ces derniers réclamaient la réouverture de la conférence nationale souveraine (CNS). Plusieurs personnes avaient tuées et de nombreuses autres blessées.

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 15 févr. 2012, 11:30
par Ilunga
Vérité des urnes et démission du Bureau de la Ceni - L’Opposition mobilisée pour le 16 février 2012

MERCREDI, 15 FÉVRIER 2012 11:12




C’est à l’issue d’une large concertation politique organisée, hier mardi 15 février 2012, au centre d’Accueil Protestant, dans la commune de la Gombe, que l’Opposition politique congolaise, toutes tendances confondues, a décidé de participer massivement, demain jeudi 16 février, à la marche des chrétiens visant le rétablissement de la vérité des urnes et la démission du bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni).

Plusieurs poids lourds de plate-forme politique étaient présents au rendez-vous, notamment Thomas Luhaka (MLC), Ewanga (UNC), Jean-Claude Vuemba (MPCR), Lisanga Bonganga (CCD), Antipas Mbusa Nyamuisi (RCD/K-ML), Kiakuama (CDC), José Makila …

Dans un document lu par Antipas Mbusa Nyamuisi, l’Opposition politique congolaise a rappelé que le 16 février 1992, le peuple congolais était descendu massivement dans la rue pour réclamer la réouverture de la Conférence Nationale Souveraine, voie obligée pour cheminer vers la démocratisation du pays et l’instauration d’un Etat de droit, après plusieurs décennies caractérises par la dictature du maréchal Mobutu Sese Seko.
Pour les membres de l’Opposition, 20 ans après, ces aspirations légitimes du peuple congolais sont détournées par un hold up électoral planifiée par des forces occultes qui veulent se maintenir au pouvoir contre la volonté du peuple congolais qui appel, de tous ses voeux, le changement de gouvernance dans les institutions de la République.
Pour honorer la mémoire de tous les martyrs de la démocratie tombés le 16 février 1992 suite à l’intolérance politique du régime de la Deuxième République de triste mémoire, dont les vestiges persistent encore aujourd’hui, l’Opposition congolaise a lancé un vibrant appel à tous le fils et filles du Grand Congo pour prendre part à la marche de ce jeudi 16 février organisée par l’Eglise catholique, dans l’intérêt de toute la Nation congolaise.

Elle a souligné que cette marche, outre son volet historique et commémoratif, sera aussi l’occasion pour le peuple congolais de revendiquer la vérité des urnes après les scrutin du 28 novembre qui sont en passe de placer au sommet de l’Etat congolais un pouvoir très contesté par la majorité des Congolais. Compté parmi les grandes victimes du hold up électoral, Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS, était motivé par le fait qu’il était conscient d’être le symbole historique du combat pour la démocratie dans notre pays durant les trente dernières années, lit-on.
Les opposants ont également appelé le peuple congolais à exiger la démission du bureau de la Ceni donc le président est resté attaché à sa famille politique d’origine, se rendant du coup complice des fraudes électorales enregistrées lors des scrutins couplés présidentiel et législatifs du 28 novembre 2011.
L’Opposition politique congolaise a invité les forces de l’ordre censées encadrer cette marche à s’abstenir de toute répression pour permettre à la population d’exercer, dans l’ordre et la discipline, mais en toute indépendance, son droit constitutionnel de s’opposer à tout individu ou groupe d’individu qui cherchent à s’emparer du pouvoir par la force, en défiant le souverain primaire.
Au cours de la même réunion, cette famille politique à joint sa voix à celle des activistes des droits de l’homme pour exiger la levée du « bouclier » armé placé devant la résidence de son leader , Etienne Tshisekedi, et ses environs. Elle a indique que cette mise à résidence surveillée constitue une violation systématique de la Charte universelle des droits de l’homme, dont la RDC a ratifié le texte.
Par ailleurs, l’Opposition a réclamé la libération de tous les prisonniers politiques, notamment Pierre Jacques Chalupa, Gabriel Mokia, Bakungu, Kutino Fernando, etc.
S’agissant de la liberté de presse jusque-là confisquée par le pouvoir en place dans notre pays, alors qu’elle constitue un des baromètres de la démocratie, elle a appelé à la réouverture des chaînes privées actuellement fermées, à savoir RLTV, Canal FUTUR TV et Congo Media Chanel.
ERIC WEMBA


Source : Le Phare