La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Réactions des Kinois sur mise en accusation pour "haute trahison" de Kabila par l'opposition
http://banamikili.skyrock.com/311428718 ... on-de.html
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
J.P Mbelu :"Créer le chaos au Congo pour restreindre les droits et les libertés fondamentale"s."
Jean-Pierre Mbelu, analyste politique congolais parle de schémas des parrains du pouvoir de Kinshasa qui consiste à "Créer le chaos au Congo dans le but de restreindre les droits et les libertés fondamentales."
http://www.youtube.com/watch?v=hYaBTBrv ... r_embedded
Jean-Pierre Mbelu, analyste politique congolais parle de schémas des parrains du pouvoir de Kinshasa qui consiste à "Créer le chaos au Congo dans le but de restreindre les droits et les libertés fondamentales."
http://www.youtube.com/watch?v=hYaBTBrv ... r_embedded
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... :congonews
Bitakwira demande à Kabila de confesser son péché
LUNDI, 17 SEPTEMBRE 2012 15:07
Justin Bitakwira prédit la fin du système Kabila. Dans une interview accordée à « CONGONEWS», il ne trouve de salut pour Joseph Kabila que si celui-ci s’humilie pour demander pardon au peuple congolais. Son avis sur la mise en accusation du Chef de l’Etat pour «haute trahison» est très tranchant. Il trouve qu’il existe des éléments matériels qui en apportent la preuve, notamment dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.
Anselme Enengunga, Roger Lumbala et vous-même, êtes accusé de préparer une rébellion chez vous à Uvira. Qu’elle est votre point de vue à ces accusations?
Je vais porter plainte contre l’auteur de l’article. Je l’ai déjà dit dans une des agences de presse, que Roger Lumbala n’engage pas l’opposition politique congolaise et il faut prouver qu’il est effectivement en connivence avec les agresseurs de ce pays. Si on doit relayer les voyages des Congolais au Rwanda, je crois que Lumbala ne sera pas le champion.
Comment expliquez-vous ces accusations contre vous. Sont-elles gratuites ou viennent-elles d’une manipulation ou êtes-vous tout simplement visé?
Je ne suis pas du même parti politique que Lumbala et nous n’avons pas le même parcours. Nous sommes seulement de la même famille politique. C’est comme dans une église. Me lier avec les agresseurs de notre pays, c’est une accusation gratuite, parce que tous mes proches connaissent ma position virulente contre les pays voisins qui se devenus des maîtres et nous, leurs esclaves. Me voir aux côtés du Rwanda, Burundi ou de l’Ouganda, je crois que c’est mal me connaître. Je ne peux jamais être en connivence avec des pays qui ont tué chez nous. Mêmes ces négations qui se font à Kampala, mais, les troupes ougandaises et rwandaises se sont tirées à Kisangani. Dans notre armé, nous avons plein d’éléments des armées étrangères et certaines personnalités occupent des responsabilités importantes dans notre pays. Donc, tout le monde peut être soupçonné d’être de mèche avec le Rwanda.
On ne peut m’associer ni de près ni de loin de servir ceux qui ont violé et pillé nos richesses.
Venons-en aux enjeux de la session de septembre. Comment avez-vous jugé le discours de Minaku prononcé à l’occasion de la rentrée parlementaire?
J’ai jugé son discours positif et je l’ai pris pour un mea-culpa par rapport à ce que nous avons vécu en 2008 avec le président Vital Kamerhe. A travers ce discours, j’ai eu l’impression que le Congo va se libérer définitivement du joug rwandais. Mais, il faut que le président Joseph Kabila et sa majorité présentent les excuses au peuple congolais et au président Vital Kamerhe. Il y a 4 ans, nous leur avons dit qu’ils étaient entrain de brader la souveraineté congolaise, ils n’ont pas compris. Aujourd’hui, comme par hasard et comme l’histoire est tenue, nous entendons de la bouche de la majorité d’hier et celle d’aujourd’hui dire, devant les cameras du monde, que le Rwanda a agressé le Congo. C’est un retournement politique inimaginable auquel les Congolais ne pouvaient jamais s’attendre. Ce que j’ai encore retenu de ce discours, le président de l’Assemblée nationale a invité les députés de l’opposition et de la majorité à la cohésion. Ici, il ne faut pas escamoter les mots. Soit on traduit le président Kabila en justice pour haute trahison…
Vous êtes prêt à assumer, vous, cette mise en accusation pour haute trahison qui se prépare à l’opposition?
Je suis président de l’un des groupes parlementaires de l’opposition les plus importants. Pourquoi refuserai-je d’assumer cette mise en accusation.
Vous savez que le rapport de force ne peut pas vous permettre de faire aboutir cette démarche?
Si ça ne dépendait que de la majorité, le Congo n’existerait plus. C’est grâce aux résistants et le petit reste que nous sommes que le Congo vit encore. Alors que la majorité aveugle hier, semble ouvrir les yeux aujourd’hui. Nous avons ramené cette majorité à la raison. Maintenant, nous devons aller jusqu’au fond. C’est-à-dire, soit on présente la question de l’avenir du Congo autour d’une table, ce que nous appelons le débat national…
Ça signifie pour vous, la mise accusation, vous la brandissez comme un moyen de chantage pour obtenir un dialogue avec Joseph Kabila?
Ce n’est pas un moyen de chantage. Nous sommes sérieux avec nous-mêmes et nous avons des éléments suffisants, qu’il y a une armée étrangère que le président de la République et son gouvernement ont gardé sur le sol congolais sans passer par le parlement et ce, à l’insu de peuple congolais. Ces mêmes éléments de l’armée rwandaise se retrouvent dans les territoires conquis par la rébellion. Comment expliquer que depuis 2009 ces militaires se trouvaient à Rutshuru? Qui y faisait la rébellion? Qui fournit le M23 en armes? C’était un décor déjà planté au Nord-Kivu. Pourquoi pas dans le Nord Katanga et dans l’Ituri? De retrouver toujours les mêmes rebelles, criminels depuis l’AFDL, RCD et CNDP nommé par Kinshasa à travers les Nord et Sud-Kivu. Pourquoi ces militaires ne sont pas dans d’autres provinces de la République par exemple le Bandundu, le Bas-Congo et les deux Kasaï? Vous allez trouver dans les Nord et Sud-Kivu plus de 250 officiers issus du CNDP. D’ailleurs pour montrer que la trahison est profonde, qui a remplacé Makenga, à Bukavu comme commandant des opérations, mais, c’est son compagnon d’armes, son meilleur ami de même groupe ethnique.
Vous envisagez la mise en accusation du chef de l’Etat sur cette question de l’Est et sur cette même question, vous avez apprêté une motion de censure contre le ministre de la défense. Vous voulez faire payer tout le monde à la fois?
Si moi j’étais un des conseillers de Joseph Kabila, je lui dirais un seul mot. Qu’il demande pardon pour tous les forfaits de complicités qui ont été commis avec le Rwanda dans le Nord et Sud-Kivu. De deux, je lui dirais comment le CNDP est encore membre de la majorité présidentielle alors que le M23 est sa rébellion. Je lui dirais encore que pourquoi sur le plan élémentaire de la diplomatie, on n’appelle pas en consultation notre ambassadeur en poste au Rwanda. Et je lui poserais la question de savoir pourquoi le ministre des Affaires étrangères ne convoque pas l’ambassadeur du Rwanda en poste chez nous ne fut ce que pour l’écouter sur toutes les allégations qui pèsent sur son pays. Je ne dis pas qu’il faut rompre les relations avec le Rwanda. Même pendant la guerre froide les Etats-Unis et la Russie ont gardé respectivement leurs ambassadeurs.
Vous ne répondez pas à notre question, quant à la motion contre le ministre de la défense?
S’agissant de cette motion de défiance, je dirais que ce sont les événements qui se sont précipitées. Vous trouverez que dans cette motion ne figure pas la question de la présence des militaires rwandais sous l’autorisation du gouvernement ou du président de la République Joseph Kabila sur le sol congolais. Les événements dépassent des limites, jusqu’au niveau du président de la République. Les querelles de 2008 entre Vital Kamerhe et ses anciens partenaires de la majorité donnent raison aujourd’hui au président de l’UNC. Je me répète que la chose la plus importante que Joseph Kabila peut faire aujourd’hui, c’est de demander pardon au peuple congolais. Avec ça, on peut rompre et l’accusation contre le chef de l’Etat et la motion contre le ministre. Il faut être humble, reconnaître ses fautes et demander pardon.
A cette même session, l’opposition attend élire son porte-parole. Croyez-vous que la majorité soit disposée à vous laisser les mains libres?
En fait, cette majorité qui viole la Constitution, je vous ai dit qu’il y a une armée étrangère qui opère chez nous sans l’accord du Parlement. Si la majorité veut faire obstruction à l’élection du porte-parole de l’opposition, ça serait la violation de la loi d’une manière permanente. Et l’histoire châtiera la majorité tôt ou tard. La phase dans laquelle nous sommes aujourd’hui, n’est pas différente de celle du sort de Mobutu 2, 3 ou 4 ans avant son départ.
Vous pensez que nous allons vers la fin du règne de Kabila?
Sincèrement, j’ai un troisième oeil pour lire les signes de temps. Je dis bien que si le président Kabila ne demande pas pardon au peuple congolais, si on ne met pas autour d’une table la question de l’agression de la RD-Congo par le Rwanda, qui est devenue permanente et qu’on en discute en se regardant dans les yeux, ça sera la fin du système.
H.M. MUKEBAYI NKOSO
Bitakwira demande à Kabila de confesser son péché
LUNDI, 17 SEPTEMBRE 2012 15:07
Justin Bitakwira prédit la fin du système Kabila. Dans une interview accordée à « CONGONEWS», il ne trouve de salut pour Joseph Kabila que si celui-ci s’humilie pour demander pardon au peuple congolais. Son avis sur la mise en accusation du Chef de l’Etat pour «haute trahison» est très tranchant. Il trouve qu’il existe des éléments matériels qui en apportent la preuve, notamment dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.
Anselme Enengunga, Roger Lumbala et vous-même, êtes accusé de préparer une rébellion chez vous à Uvira. Qu’elle est votre point de vue à ces accusations?
Je vais porter plainte contre l’auteur de l’article. Je l’ai déjà dit dans une des agences de presse, que Roger Lumbala n’engage pas l’opposition politique congolaise et il faut prouver qu’il est effectivement en connivence avec les agresseurs de ce pays. Si on doit relayer les voyages des Congolais au Rwanda, je crois que Lumbala ne sera pas le champion.
Comment expliquez-vous ces accusations contre vous. Sont-elles gratuites ou viennent-elles d’une manipulation ou êtes-vous tout simplement visé?
Je ne suis pas du même parti politique que Lumbala et nous n’avons pas le même parcours. Nous sommes seulement de la même famille politique. C’est comme dans une église. Me lier avec les agresseurs de notre pays, c’est une accusation gratuite, parce que tous mes proches connaissent ma position virulente contre les pays voisins qui se devenus des maîtres et nous, leurs esclaves. Me voir aux côtés du Rwanda, Burundi ou de l’Ouganda, je crois que c’est mal me connaître. Je ne peux jamais être en connivence avec des pays qui ont tué chez nous. Mêmes ces négations qui se font à Kampala, mais, les troupes ougandaises et rwandaises se sont tirées à Kisangani. Dans notre armé, nous avons plein d’éléments des armées étrangères et certaines personnalités occupent des responsabilités importantes dans notre pays. Donc, tout le monde peut être soupçonné d’être de mèche avec le Rwanda.
On ne peut m’associer ni de près ni de loin de servir ceux qui ont violé et pillé nos richesses.
Venons-en aux enjeux de la session de septembre. Comment avez-vous jugé le discours de Minaku prononcé à l’occasion de la rentrée parlementaire?
J’ai jugé son discours positif et je l’ai pris pour un mea-culpa par rapport à ce que nous avons vécu en 2008 avec le président Vital Kamerhe. A travers ce discours, j’ai eu l’impression que le Congo va se libérer définitivement du joug rwandais. Mais, il faut que le président Joseph Kabila et sa majorité présentent les excuses au peuple congolais et au président Vital Kamerhe. Il y a 4 ans, nous leur avons dit qu’ils étaient entrain de brader la souveraineté congolaise, ils n’ont pas compris. Aujourd’hui, comme par hasard et comme l’histoire est tenue, nous entendons de la bouche de la majorité d’hier et celle d’aujourd’hui dire, devant les cameras du monde, que le Rwanda a agressé le Congo. C’est un retournement politique inimaginable auquel les Congolais ne pouvaient jamais s’attendre. Ce que j’ai encore retenu de ce discours, le président de l’Assemblée nationale a invité les députés de l’opposition et de la majorité à la cohésion. Ici, il ne faut pas escamoter les mots. Soit on traduit le président Kabila en justice pour haute trahison…
Vous êtes prêt à assumer, vous, cette mise en accusation pour haute trahison qui se prépare à l’opposition?
Je suis président de l’un des groupes parlementaires de l’opposition les plus importants. Pourquoi refuserai-je d’assumer cette mise en accusation.
Vous savez que le rapport de force ne peut pas vous permettre de faire aboutir cette démarche?
Si ça ne dépendait que de la majorité, le Congo n’existerait plus. C’est grâce aux résistants et le petit reste que nous sommes que le Congo vit encore. Alors que la majorité aveugle hier, semble ouvrir les yeux aujourd’hui. Nous avons ramené cette majorité à la raison. Maintenant, nous devons aller jusqu’au fond. C’est-à-dire, soit on présente la question de l’avenir du Congo autour d’une table, ce que nous appelons le débat national…
Ça signifie pour vous, la mise accusation, vous la brandissez comme un moyen de chantage pour obtenir un dialogue avec Joseph Kabila?
Ce n’est pas un moyen de chantage. Nous sommes sérieux avec nous-mêmes et nous avons des éléments suffisants, qu’il y a une armée étrangère que le président de la République et son gouvernement ont gardé sur le sol congolais sans passer par le parlement et ce, à l’insu de peuple congolais. Ces mêmes éléments de l’armée rwandaise se retrouvent dans les territoires conquis par la rébellion. Comment expliquer que depuis 2009 ces militaires se trouvaient à Rutshuru? Qui y faisait la rébellion? Qui fournit le M23 en armes? C’était un décor déjà planté au Nord-Kivu. Pourquoi pas dans le Nord Katanga et dans l’Ituri? De retrouver toujours les mêmes rebelles, criminels depuis l’AFDL, RCD et CNDP nommé par Kinshasa à travers les Nord et Sud-Kivu. Pourquoi ces militaires ne sont pas dans d’autres provinces de la République par exemple le Bandundu, le Bas-Congo et les deux Kasaï? Vous allez trouver dans les Nord et Sud-Kivu plus de 250 officiers issus du CNDP. D’ailleurs pour montrer que la trahison est profonde, qui a remplacé Makenga, à Bukavu comme commandant des opérations, mais, c’est son compagnon d’armes, son meilleur ami de même groupe ethnique.
Vous envisagez la mise en accusation du chef de l’Etat sur cette question de l’Est et sur cette même question, vous avez apprêté une motion de censure contre le ministre de la défense. Vous voulez faire payer tout le monde à la fois?
Si moi j’étais un des conseillers de Joseph Kabila, je lui dirais un seul mot. Qu’il demande pardon pour tous les forfaits de complicités qui ont été commis avec le Rwanda dans le Nord et Sud-Kivu. De deux, je lui dirais comment le CNDP est encore membre de la majorité présidentielle alors que le M23 est sa rébellion. Je lui dirais encore que pourquoi sur le plan élémentaire de la diplomatie, on n’appelle pas en consultation notre ambassadeur en poste au Rwanda. Et je lui poserais la question de savoir pourquoi le ministre des Affaires étrangères ne convoque pas l’ambassadeur du Rwanda en poste chez nous ne fut ce que pour l’écouter sur toutes les allégations qui pèsent sur son pays. Je ne dis pas qu’il faut rompre les relations avec le Rwanda. Même pendant la guerre froide les Etats-Unis et la Russie ont gardé respectivement leurs ambassadeurs.
Vous ne répondez pas à notre question, quant à la motion contre le ministre de la défense?
S’agissant de cette motion de défiance, je dirais que ce sont les événements qui se sont précipitées. Vous trouverez que dans cette motion ne figure pas la question de la présence des militaires rwandais sous l’autorisation du gouvernement ou du président de la République Joseph Kabila sur le sol congolais. Les événements dépassent des limites, jusqu’au niveau du président de la République. Les querelles de 2008 entre Vital Kamerhe et ses anciens partenaires de la majorité donnent raison aujourd’hui au président de l’UNC. Je me répète que la chose la plus importante que Joseph Kabila peut faire aujourd’hui, c’est de demander pardon au peuple congolais. Avec ça, on peut rompre et l’accusation contre le chef de l’Etat et la motion contre le ministre. Il faut être humble, reconnaître ses fautes et demander pardon.
A cette même session, l’opposition attend élire son porte-parole. Croyez-vous que la majorité soit disposée à vous laisser les mains libres?
En fait, cette majorité qui viole la Constitution, je vous ai dit qu’il y a une armée étrangère qui opère chez nous sans l’accord du Parlement. Si la majorité veut faire obstruction à l’élection du porte-parole de l’opposition, ça serait la violation de la loi d’une manière permanente. Et l’histoire châtiera la majorité tôt ou tard. La phase dans laquelle nous sommes aujourd’hui, n’est pas différente de celle du sort de Mobutu 2, 3 ou 4 ans avant son départ.
Vous pensez que nous allons vers la fin du règne de Kabila?
Sincèrement, j’ai un troisième oeil pour lire les signes de temps. Je dis bien que si le président Kabila ne demande pas pardon au peuple congolais, si on ne met pas autour d’une table la question de l’agression de la RD-Congo par le Rwanda, qui est devenue permanente et qu’on en discute en se regardant dans les yeux, ça sera la fin du système.
H.M. MUKEBAYI NKOSO
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
EXCLUSIVITE : LA VERITE SUR L'ARRESTATION DE Roger LUMBALA
http://www.congonumber1.com/v1/videos/?id=&a=2897
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.afriqueredaction.com/article ... 53942.html
Dimanche 16 septembre 2012
Joseph KABILA aux abois, chercherait des nouveaux parrains pour sauver sa tête de l'invention de son homonyme, Joseph Guillotin.
Crée le 16-09-2012-19h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 16-09-2012 -19H35 PAR : ARTV NEWS
La RDC pays se Simon KIMBANGU de LUMUMBA est un morceau qu'on avale pas si facilement d'un trait au risque d'avoir une indigestion gastrique ou au pire un étouffement, ce que KABILA « nom de scène » risque d'avoir !
Le plan macabre ourdi par un agglomérat et conglomérat de l'hégémonie tutsi à vouloir morceler la RDC pour mieux l'avaler part en vrille avec des nouveaux rebondissements en cascade que personne ne contrôle plus, même le maître du jeu, Paul KAGAME.
Résolument et incontestablement, les esprits vifs de la patrie Congolaise ont su saisir la balle au bond pour dire tout haut ce que tout congolais et observateurs avertis pensaient tout bas. La traîtrise de Joseph KABILA est mis au jour via des déclarations de l'autre côte de l'Est de la RDC avec une intonation retentissante sur la collision de celui qu'on appelle Joseph KABILA avec la force déstabilisatrice de la RDC à l'occurrence, le M23, fils d'une union non consentie avec le CNDP.
James KABAREBE celui qui autrefois sous le « commandement » de Mze KABILA l'homme qui a ouvert grandement la porte aux envahisseur se disait congolais, occupait jadis le poste clé de la hiérarchie militaire Rdçoise, déverse son venin sur leur poulain de circonstance comme d'ailleurs ce fut le cas pour celui qui été exécuté au palais de marbre.
N'est ce pas là, le signe, d'une rupture ou simplement une brillante stratégie à faire de Joseph KABILA un ennemi du Rwanda pour mieux flouer les Congolais dans leur quête de nettoyage l'environnement politique congolais infiltré et gangrené par les gens venus de l'Est, dans le pays de milles collines ?
Quand deux hauts responsables du Rwanda, le Président et son puissant ministre de la défense s'en prennent à Joseph KABILA, on pourra dire que les dés sont jetés sur le sort reversé au garçon inconnu venu de Dar-Es-Salam. Le malaise est tellement profond et nul n'en sortira vainqueur de cet interminable feuilleton politico-médiatique que les uns et les autres se sont fourrés. Me dit-on que la vérité est têtue, et elle finie toujours par éclairer nos lampes à tempête qui manquaient de l'huile !
Rappelez-vous que Paul KAGAME a dans son carnet de chasse trois trophées de présidents malheureux froidement tués, un quatrième ne sera pour lui qu'un jeu d'enfants, à partir du moment où, les institutions Congolais sont truffés de ces agents tutsi.
Une chose est cependant certaine, le pot aux roses a été découvert d'une manière non fortuite et surtout par l'acharnement non du gouvernement corrompu Kinois, mais par la vaillance de la résistance et de la diaspora Congolaise qui dans un travail d'éveil et de sape a vaincue l'ennemi de par son patriotisme.
Les choses ne seront plus comme avant avec la demande expresse de l'opposition et de quelques hautes personnalités de la « majorité » sur l'éventualité d'une mise en cause de Joseph KABILA pour haute trahison. Le glas vient de sonner !
Craignant pour sa vie et assailli de tout part à la fois par ses frères du sang, les Rwandais et par les patriotes Congolais énergiquement décidés en découdre avec cette imposture, Joseph KABILA veut s'attirer la sympathie des nouveaux partenaires de circonstance et également de Congolais pour se protéger de la foudre de KIGALI, mais le mal est fait !
Alors, il multiplie des rencontres, une dans l'Afrique australe, chez Edouardo do Santos qui demande avant une quelconque avancée dans la discussion, l'abandon des poursuites de la RDC sur les contentieux pétroliers à hauteur de 100 millions de dollars qui résident entre ces deux pays, de céder KAHEMBA une portion de la RDC.
Et dernièrement, précisément le jeudi 13 septembre dernier au Ranch de Denis SASSOU, où ce petit président pleurnicheur en quête désespérément du soutien de son « homologue » pour lui permettre de traquer ses anciens amis et frères du M23 et accessoirement lui livrer le Général MUNENE. Or, les vrais criminels qui sévissent dans l'Est de la RDC ne sont ni inquiétés encore moins traqués. Allez y comprendre quelque chose !
L'homme esseulé est pris dans son propre piège et qui l'eut cru, de la tournure de ces événements tragi-comédies orchestrés par ses parrains, pourraient lui porter préjudice au péril de sa vie ? Sa tête, d'après les confidences des chancelleries occidentales, serait mis à prix et ses jours seraient comptés.
Lâché par la mafia Belge, celui-ci est devenu l'homme à abattre ! Les signes du temps ne trompent pas, il recevra le ministre des Affaires Étrangères et vice premier ministre Belge, Didier Reynders avec un gilet par balles à Lubumbashi. Quelle hérésie !
Celui qui tue par l'épée, périra non par cette même épée mais par une flèche empoisonnée venant de nulle part et qui touchera sa cible indéniablement. Les archer rwandais sont prêts en découdre avec leur poulain et ce proverbe prophétique biblique prend tout son sens dans cette tragique fin de l'histoire kabilienne.
La course sur la destitution de KABILA est rentrée dans sa phase la plus critique, d'où les positionnements de plusieurs pays sur les enjeux qui prévalent dans la sous région, et chacun veut sa part, même le président normal français qui a vendu son âme pour un bidon de pétrole que ELF exploitera de Kisangani.
Le Rwanda de Paul KAGAME et James KABAREBE s'activent dans la diplomatie souterraine pour maintenir sa main mise sur la RDC qui l'échappe incontestablement et chercheraient des nous partenaires Congolais pour un nouveau échiquier politique au Congo.
Les amis de nos ennemis deviennent nos amis, c'est alors qu'on voit un défilement antipatriotique à Kigali pour poser sa candidature. Comme disait Paul KAGAME dans son apogée politique, je cite : Rien ne peut se faire en RDC sans mon aval !
Edourado Do Santos un opportuniste né attend le moment propice pour planter son pieux dans le cœur de KABILA comme on le planterait chez un vampire. Le rapprochement terminologique est judicieusement choisi à la lumière de victimes que ce président a ôté la vie.
Quant à la Belgique, la trouble faite, elle voudrait sa part du gâteau dans cette réorganisation de la RDC via les Etats- Unis qui a trouvé la pièce de rechange à la personne de Vital KAMERHE qui se réjouit d'être un invité de taille au congrès (convention) des Démocrates à Charlotte aux USA pour la réélection de Barack OBAMA.
Vital KAMERHE, avec son atout de taille, parlant 4 langues du Congo et aux yeux des Américains, serait le véritable unificateur et pacificateur du Congo meurtri et déchiré par des conflits larvés. En criant à qui veut l'entendre qu'il détiendrait la solution miracle pour la sortie de crise dans l'Est de la RDC. D'après les amis de Barack, avec les garantis de la maison blanche, il est pressenti comme le prochain président de la RDC en 2016.
Les grandes bases et la clé de la balkanisation de la RDC seraient entre les mains de ce fameux Vital qui nous a vendu un tigre dans un sac de MIDEMA ( société de manufacture de la farine au Congo) qu'on croyait avoir acheté un chat. Rappelons-nous de son indigeste livre « pourquoi j'ai choisi Joseph KABILA ».
En à croire, les proches de KABILA, celui-ci passerait de moment de solitude sans pareille, vivant comme un pestiféré, même son pasteur préféré et ami, dit à tout le monde comment il avait falsifié les résultats des dernières élections pour son ami le tricheur mal élu. La maison de paille Kabiliste, prend feu et personne ne veut apporter son seau pour éteindre ce feu ravageur qui consumera tout sur son passage.
Les Katangais trahis et noirs de colère par l'élimination de leur fils du pays KATUMBA Mwanda exécuté à KIGALI, ne pardonne pas cet affront fait à leur endroit et fomentent de leur côté un coup foireux contre ce paria de président.
Il se réfugierait maintenant comme tout bon traître, en trouvant le réconfort chez les proches de Mzé KABILA, les Balubakat qui eux aussi n'oublient pas l'assassinat de leur fils...C'est difficile de nos jours de trouver un saint à qui on peut se vouer !!!!
Les jour de ce président venu de nulle part sont à présent comptés, ce n'est qu'une question de quelques mois...
Roger BONGOS
* Joseph Guillotin : Le docteur Joseph Guillotin présente aux députés de l' Assemblée Constituante une nouvelle machine servant à exécuter les condamnés à mort.
L'engin, mis au point en collaboration avec le chirurgien Antoine Louis, est selon ses inventeurs le moyen "le plus sûr, le plus rapide e le moins barbare." Il sera d'abord appelé 'Louison" ou "Louisette" mais très vite les parlementaires et les journalistes lui donneront le nom de "guillotine"en souvenir du nom de son créateur.
Le peuple surnommera la machine: "la veuve". La première exécution aura lieu le 25 avril 1792, elle s'appliquera à un bandit de grand chemin. La guillotine fonctionnera jusqu'en 1977.
Dimanche 16 septembre 2012
Joseph KABILA aux abois, chercherait des nouveaux parrains pour sauver sa tête de l'invention de son homonyme, Joseph Guillotin.
Crée le 16-09-2012-19h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 16-09-2012 -19H35 PAR : ARTV NEWS
La RDC pays se Simon KIMBANGU de LUMUMBA est un morceau qu'on avale pas si facilement d'un trait au risque d'avoir une indigestion gastrique ou au pire un étouffement, ce que KABILA « nom de scène » risque d'avoir !
Le plan macabre ourdi par un agglomérat et conglomérat de l'hégémonie tutsi à vouloir morceler la RDC pour mieux l'avaler part en vrille avec des nouveaux rebondissements en cascade que personne ne contrôle plus, même le maître du jeu, Paul KAGAME.
Résolument et incontestablement, les esprits vifs de la patrie Congolaise ont su saisir la balle au bond pour dire tout haut ce que tout congolais et observateurs avertis pensaient tout bas. La traîtrise de Joseph KABILA est mis au jour via des déclarations de l'autre côte de l'Est de la RDC avec une intonation retentissante sur la collision de celui qu'on appelle Joseph KABILA avec la force déstabilisatrice de la RDC à l'occurrence, le M23, fils d'une union non consentie avec le CNDP.
James KABAREBE celui qui autrefois sous le « commandement » de Mze KABILA l'homme qui a ouvert grandement la porte aux envahisseur se disait congolais, occupait jadis le poste clé de la hiérarchie militaire Rdçoise, déverse son venin sur leur poulain de circonstance comme d'ailleurs ce fut le cas pour celui qui été exécuté au palais de marbre.
N'est ce pas là, le signe, d'une rupture ou simplement une brillante stratégie à faire de Joseph KABILA un ennemi du Rwanda pour mieux flouer les Congolais dans leur quête de nettoyage l'environnement politique congolais infiltré et gangrené par les gens venus de l'Est, dans le pays de milles collines ?
Quand deux hauts responsables du Rwanda, le Président et son puissant ministre de la défense s'en prennent à Joseph KABILA, on pourra dire que les dés sont jetés sur le sort reversé au garçon inconnu venu de Dar-Es-Salam. Le malaise est tellement profond et nul n'en sortira vainqueur de cet interminable feuilleton politico-médiatique que les uns et les autres se sont fourrés. Me dit-on que la vérité est têtue, et elle finie toujours par éclairer nos lampes à tempête qui manquaient de l'huile !
Rappelez-vous que Paul KAGAME a dans son carnet de chasse trois trophées de présidents malheureux froidement tués, un quatrième ne sera pour lui qu'un jeu d'enfants, à partir du moment où, les institutions Congolais sont truffés de ces agents tutsi.
Une chose est cependant certaine, le pot aux roses a été découvert d'une manière non fortuite et surtout par l'acharnement non du gouvernement corrompu Kinois, mais par la vaillance de la résistance et de la diaspora Congolaise qui dans un travail d'éveil et de sape a vaincue l'ennemi de par son patriotisme.
Les choses ne seront plus comme avant avec la demande expresse de l'opposition et de quelques hautes personnalités de la « majorité » sur l'éventualité d'une mise en cause de Joseph KABILA pour haute trahison. Le glas vient de sonner !
Craignant pour sa vie et assailli de tout part à la fois par ses frères du sang, les Rwandais et par les patriotes Congolais énergiquement décidés en découdre avec cette imposture, Joseph KABILA veut s'attirer la sympathie des nouveaux partenaires de circonstance et également de Congolais pour se protéger de la foudre de KIGALI, mais le mal est fait !
Alors, il multiplie des rencontres, une dans l'Afrique australe, chez Edouardo do Santos qui demande avant une quelconque avancée dans la discussion, l'abandon des poursuites de la RDC sur les contentieux pétroliers à hauteur de 100 millions de dollars qui résident entre ces deux pays, de céder KAHEMBA une portion de la RDC.
Et dernièrement, précisément le jeudi 13 septembre dernier au Ranch de Denis SASSOU, où ce petit président pleurnicheur en quête désespérément du soutien de son « homologue » pour lui permettre de traquer ses anciens amis et frères du M23 et accessoirement lui livrer le Général MUNENE. Or, les vrais criminels qui sévissent dans l'Est de la RDC ne sont ni inquiétés encore moins traqués. Allez y comprendre quelque chose !
L'homme esseulé est pris dans son propre piège et qui l'eut cru, de la tournure de ces événements tragi-comédies orchestrés par ses parrains, pourraient lui porter préjudice au péril de sa vie ? Sa tête, d'après les confidences des chancelleries occidentales, serait mis à prix et ses jours seraient comptés.
Lâché par la mafia Belge, celui-ci est devenu l'homme à abattre ! Les signes du temps ne trompent pas, il recevra le ministre des Affaires Étrangères et vice premier ministre Belge, Didier Reynders avec un gilet par balles à Lubumbashi. Quelle hérésie !
Celui qui tue par l'épée, périra non par cette même épée mais par une flèche empoisonnée venant de nulle part et qui touchera sa cible indéniablement. Les archer rwandais sont prêts en découdre avec leur poulain et ce proverbe prophétique biblique prend tout son sens dans cette tragique fin de l'histoire kabilienne.
La course sur la destitution de KABILA est rentrée dans sa phase la plus critique, d'où les positionnements de plusieurs pays sur les enjeux qui prévalent dans la sous région, et chacun veut sa part, même le président normal français qui a vendu son âme pour un bidon de pétrole que ELF exploitera de Kisangani.
Le Rwanda de Paul KAGAME et James KABAREBE s'activent dans la diplomatie souterraine pour maintenir sa main mise sur la RDC qui l'échappe incontestablement et chercheraient des nous partenaires Congolais pour un nouveau échiquier politique au Congo.
Les amis de nos ennemis deviennent nos amis, c'est alors qu'on voit un défilement antipatriotique à Kigali pour poser sa candidature. Comme disait Paul KAGAME dans son apogée politique, je cite : Rien ne peut se faire en RDC sans mon aval !
Edourado Do Santos un opportuniste né attend le moment propice pour planter son pieux dans le cœur de KABILA comme on le planterait chez un vampire. Le rapprochement terminologique est judicieusement choisi à la lumière de victimes que ce président a ôté la vie.
Quant à la Belgique, la trouble faite, elle voudrait sa part du gâteau dans cette réorganisation de la RDC via les Etats- Unis qui a trouvé la pièce de rechange à la personne de Vital KAMERHE qui se réjouit d'être un invité de taille au congrès (convention) des Démocrates à Charlotte aux USA pour la réélection de Barack OBAMA.
Vital KAMERHE, avec son atout de taille, parlant 4 langues du Congo et aux yeux des Américains, serait le véritable unificateur et pacificateur du Congo meurtri et déchiré par des conflits larvés. En criant à qui veut l'entendre qu'il détiendrait la solution miracle pour la sortie de crise dans l'Est de la RDC. D'après les amis de Barack, avec les garantis de la maison blanche, il est pressenti comme le prochain président de la RDC en 2016.
Les grandes bases et la clé de la balkanisation de la RDC seraient entre les mains de ce fameux Vital qui nous a vendu un tigre dans un sac de MIDEMA ( société de manufacture de la farine au Congo) qu'on croyait avoir acheté un chat. Rappelons-nous de son indigeste livre « pourquoi j'ai choisi Joseph KABILA ».
En à croire, les proches de KABILA, celui-ci passerait de moment de solitude sans pareille, vivant comme un pestiféré, même son pasteur préféré et ami, dit à tout le monde comment il avait falsifié les résultats des dernières élections pour son ami le tricheur mal élu. La maison de paille Kabiliste, prend feu et personne ne veut apporter son seau pour éteindre ce feu ravageur qui consumera tout sur son passage.
Les Katangais trahis et noirs de colère par l'élimination de leur fils du pays KATUMBA Mwanda exécuté à KIGALI, ne pardonne pas cet affront fait à leur endroit et fomentent de leur côté un coup foireux contre ce paria de président.
Il se réfugierait maintenant comme tout bon traître, en trouvant le réconfort chez les proches de Mzé KABILA, les Balubakat qui eux aussi n'oublient pas l'assassinat de leur fils...C'est difficile de nos jours de trouver un saint à qui on peut se vouer !!!!
Les jour de ce président venu de nulle part sont à présent comptés, ce n'est qu'une question de quelques mois...
Roger BONGOS
* Joseph Guillotin : Le docteur Joseph Guillotin présente aux députés de l' Assemblée Constituante une nouvelle machine servant à exécuter les condamnés à mort.
L'engin, mis au point en collaboration avec le chirurgien Antoine Louis, est selon ses inventeurs le moyen "le plus sûr, le plus rapide e le moins barbare." Il sera d'abord appelé 'Louison" ou "Louisette" mais très vite les parlementaires et les journalistes lui donneront le nom de "guillotine"en souvenir du nom de son créateur.
Le peuple surnommera la machine: "la veuve". La première exécution aura lieu le 25 avril 1792, elle s'appliquera à un bandit de grand chemin. La guillotine fonctionnera jusqu'en 1977.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Le traître "Kabila"...
http://www.jambonews.net/actualit%C3%A9 ... le-kabila/
RWANDA-RDC : le télégramme qui accable Kabila
17. sept | Par Christian Mutware | Catégorie: A la une
Au moment où l’opposition politique en République Démocratique du Congo accuse le Président Joseph Kabila de haute trahison après qu’elle ait découvert que le Rwanda avait maintenu son armée sur le sol congolais, un télégramme classé top secret de novembre 2010, dont Jambonews a pu obtenir une copie, confirme que Joseph Kabila était bel et bien au courant de la présence des forces spéciales de la RDF (Rwandan Defense Forces).
Joseph Kabila, source: BBC news.
En 2009 le président du parlement Vital Kamerhe avait démissionné pour dénoncer un accord secret entre Kabila et Kagame qui mettait la vie de la population congolaise en danger. Joseph Kabila avait alors invité l’armée rwandaise sur le territoire dela RDCsans consulter le parlement.
Cela n’a pas empêché Kabila de continuer à faire des accords secrets avec Kagame comme on le constate dans un télégramme numéro: SECRET N0 0171/OPS AMANI LEO/COORD/G3 envoyé par le Général Dieudonné Amuli Bahingwa, commandant de l’opération Amani, aux commandants ops du Nord-Kivu et du Sud-Kivu avec copie au CHEFEMG- CHEFEM FT- COMD 8-10 RGN MIL autrement dit Chef d’état-major général, chef d’état-major des forces terrestres, commandant de la 8ième et 10ième région militaire ; il leur est demandé de former un corps d’élite qui travaillera avec les forces spéciales rwandaises.
Il explique agir sous les ordres du chef du personnel militaire commun après une réunion secrète entre les chefs militaires du Rwanda et dela RDCtenue à Kigali, le 2 novembre 2010.
Il est à rappeler que le gouvernement de Kinshasa avait annoncé la fin de l’opération Kimia II à la fin de décembre 2009 et que les troupes rwandaises étaient toutes censées être rentrées au Rwanda.
Ce document confirme les craintes qu’avait exprimées une partie de la population congolaise à savoir de voir les troupes rwandaises se maintenir en RDC après l’opération.
Ce qui devait arriver arriva et les forces du Général Kagame ne sont jamais retournées chez elles et pire, elles ont continué à être renforcées en effectifs comme le démontre ce document en notre possession.
Quel est le nombre de soldats rwandais sur le sol de la RDC ?
Dans ce télégramme confidentiel il est demandé aux commandants Ops du Nord-Kivu et du Sud-Kivu de choisir 120 hommes avec 40% des effectifs en provenance du CNDP (actuellement M23), de PARECO et 60% en provenance des FARDC auxquelles devront s’ajouter 120 hommes venant du RDF. Quand on analyse les chiffres, on se rend compte que la composition de ces renforts est grandement dominée par les Rwandais et les groupes rebelles qui leur sont proches à 70% de l’effectif global. Si au début 2011 comme on le lit sur ce télégramme ces troupes on été renforcées, à combien s’élève leur nombre à ce jour ?
La question de la présence de soldats rwandais sur le sol congolais avec la bénédiction des autorités de la RDCa son importance au moment même où l’organisation Human Rights Watch vient de publier, ce mardi 11 septembre 2012 un nouveau rapport accusant certaines autorités rwandaises de soutenir les rebelles du M23 et donnant l’ampleur des sévices et exactions commis par ce dernier à l’est du Congo en les accusant notamment de crimes de guerre « Les rebelles du M23 qui sévissent dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) sont responsables de crimes de guerre commis à grande échelle, y compris des exécutions sommaires, des viols et des recrutements de force » a notamment déclaré l’organisation ce mardi 11 septembre. Trente-trois des personnes exécutées étaient des jeunes hommes et des garçons qui avaient tenté de quitter les rangs des rebelles. »
L’effort de guerre de l’envahisseur supporté par Kinshasa
Comble de tout, le télégramme confidentiel indique que le matériel qui sera utilisé par les militaires Rwandais ou par cette force conjointe M23 (ex CNDP) et leurs amis Rwandais devra être fourni par l’état major dela RDC !!! En d’autres termes, cela revient à dire que « l’envahisseur est soutenu par l’envahi ».
Quels sont les raisons qui peuvent emmener un président comme Joseph Kabila à agir de la sorte ?
Joseph Kabila se trouve entre le marteau et l’enclume. La communauté internationale, en particulierla CPIlui demande de lui livrer le général rwandais criminel de guerre Jean Bosco Ntaganda. Mais il ne peut pas faire cette erreur car non seulement Ntaganda a agi sous les ordres de Kabila mais aussi ces ordres venaient de Kagame. Si Ntaganda est arrêté Paul Kagame et Joseph Kabila risque d’être mis en cause lors du procès et par là, risquer également d’être poursuivis. Donc la meilleure chose à faire pour limiter la casse pour ce trio, c’est raviver le chaos dans l’est du Congo afin de détourner l’attention et espérer que le reste du monde n’y voit que du feu. C’est dans ce cadre que Kabila doit supporter l’effort militaire au compte de son envahisseur, le peuple congolais n’a qu’à subir.
On peut aussi rappeler le cas Laurent Nkunda, ce général ancien chef du CNDP, devenu depuis M23, qui se trouve au Rwanda alors qu’il a été réclamé par Kinshasa pour y être poursuivi. Lui aussi a exécuté les ordres de Kigali et continue à les exécuter comme le révèle l’Addendum au rapport des experts des Nations Unies sur les crimes commis en RCD. Selon le rapport des experts, il a contribué à faciliter la formation du mouvement M23 en mobilisant les officiers issus de l’ancienne CNDP.
Et les autres membres du gouvernement congolais dans tout ça ?
Le ministre Lambert Mende explique que le retrait des troupes rwandaises est une exfiltration, que ces hommes étaient sur le sol congolais à l’insu des autorités de Kinshasa. On pourrait se demander si en RDC tous les ministres sont au courant de ce qui se passe dans leur pays ou si certaines informations, qui normalement devraient être connues de tous les hauts responsables gouvernementaux, ne seraient connues que par le Président Kabila et ses proches.
En décidant en fin août 2012 de retirer une partie de ses forces spéciales déployées dans l’Est dela République démocratique du Congo, Kigali a réglé ses comptes avec Kinshasa. Sans doute une façon de prouver pour le Rwanda l’existence des accords secrets qui le lie à la RDC. Ce que les Congolais nient toujours. Les deux pays sont entrés en conflit il y a quelques mois à la suite d’un rapport des experts des Nations Unies accusant le régime rwandais de soutenir les rebelles de M23 contre le pouvoir dela RDC. Aumoment où la guerre de l’information bat son plein, ce congolais moyen qui présente le rwandais comme « le méchant voisin » peut se mordre les doigts en apprenant que plus d’une centaine des militaires rwandais vivaient paisiblement sur sa terre et avec la bénédiction de ses autorités à la suite d’une opération conjointe menée entre les deux pays afin de contrer les FDLR en 2009.
Les congolais de tout horizon doivent à présent comprendre que les innombrables conciliabules sur la paix sur son territoire ne porteront jamais de fruits tant que les acteurs seront les mêmes car le jeu est faussé dès le départ par ceux censés apporter les solutions ; la fameuse force neutre, le mini-sommet convoqué par Ban ki Moon à la fin de ce mois et même le sommet de la francophonie n’auront aucun effet sur la pacification de cette région de l’Est tant que le mensonge sera érigé en mode de gouvernance.
Christian Mutware,
Jambo News
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RWANDA-RDC : le télégramme qui accable Kabila
17. sept | Par Christian Mutware | Catégorie: A la une
Au moment où l’opposition politique en République Démocratique du Congo accuse le Président Joseph Kabila de haute trahison après qu’elle ait découvert que le Rwanda avait maintenu son armée sur le sol congolais, un télégramme classé top secret de novembre 2010, dont Jambonews a pu obtenir une copie, confirme que Joseph Kabila était bel et bien au courant de la présence des forces spéciales de la RDF (Rwandan Defense Forces).
Joseph Kabila, source: BBC news.
En 2009 le président du parlement Vital Kamerhe avait démissionné pour dénoncer un accord secret entre Kabila et Kagame qui mettait la vie de la population congolaise en danger. Joseph Kabila avait alors invité l’armée rwandaise sur le territoire dela RDCsans consulter le parlement.
Cela n’a pas empêché Kabila de continuer à faire des accords secrets avec Kagame comme on le constate dans un télégramme numéro: SECRET N0 0171/OPS AMANI LEO/COORD/G3 envoyé par le Général Dieudonné Amuli Bahingwa, commandant de l’opération Amani, aux commandants ops du Nord-Kivu et du Sud-Kivu avec copie au CHEFEMG- CHEFEM FT- COMD 8-10 RGN MIL autrement dit Chef d’état-major général, chef d’état-major des forces terrestres, commandant de la 8ième et 10ième région militaire ; il leur est demandé de former un corps d’élite qui travaillera avec les forces spéciales rwandaises.
Il explique agir sous les ordres du chef du personnel militaire commun après une réunion secrète entre les chefs militaires du Rwanda et dela RDCtenue à Kigali, le 2 novembre 2010.
Il est à rappeler que le gouvernement de Kinshasa avait annoncé la fin de l’opération Kimia II à la fin de décembre 2009 et que les troupes rwandaises étaient toutes censées être rentrées au Rwanda.
Ce document confirme les craintes qu’avait exprimées une partie de la population congolaise à savoir de voir les troupes rwandaises se maintenir en RDC après l’opération.
Ce qui devait arriver arriva et les forces du Général Kagame ne sont jamais retournées chez elles et pire, elles ont continué à être renforcées en effectifs comme le démontre ce document en notre possession.
Quel est le nombre de soldats rwandais sur le sol de la RDC ?
Dans ce télégramme confidentiel il est demandé aux commandants Ops du Nord-Kivu et du Sud-Kivu de choisir 120 hommes avec 40% des effectifs en provenance du CNDP (actuellement M23), de PARECO et 60% en provenance des FARDC auxquelles devront s’ajouter 120 hommes venant du RDF. Quand on analyse les chiffres, on se rend compte que la composition de ces renforts est grandement dominée par les Rwandais et les groupes rebelles qui leur sont proches à 70% de l’effectif global. Si au début 2011 comme on le lit sur ce télégramme ces troupes on été renforcées, à combien s’élève leur nombre à ce jour ?
La question de la présence de soldats rwandais sur le sol congolais avec la bénédiction des autorités de la RDCa son importance au moment même où l’organisation Human Rights Watch vient de publier, ce mardi 11 septembre 2012 un nouveau rapport accusant certaines autorités rwandaises de soutenir les rebelles du M23 et donnant l’ampleur des sévices et exactions commis par ce dernier à l’est du Congo en les accusant notamment de crimes de guerre « Les rebelles du M23 qui sévissent dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) sont responsables de crimes de guerre commis à grande échelle, y compris des exécutions sommaires, des viols et des recrutements de force » a notamment déclaré l’organisation ce mardi 11 septembre. Trente-trois des personnes exécutées étaient des jeunes hommes et des garçons qui avaient tenté de quitter les rangs des rebelles. »
L’effort de guerre de l’envahisseur supporté par Kinshasa
Comble de tout, le télégramme confidentiel indique que le matériel qui sera utilisé par les militaires Rwandais ou par cette force conjointe M23 (ex CNDP) et leurs amis Rwandais devra être fourni par l’état major dela RDC !!! En d’autres termes, cela revient à dire que « l’envahisseur est soutenu par l’envahi ».
Quels sont les raisons qui peuvent emmener un président comme Joseph Kabila à agir de la sorte ?
Joseph Kabila se trouve entre le marteau et l’enclume. La communauté internationale, en particulierla CPIlui demande de lui livrer le général rwandais criminel de guerre Jean Bosco Ntaganda. Mais il ne peut pas faire cette erreur car non seulement Ntaganda a agi sous les ordres de Kabila mais aussi ces ordres venaient de Kagame. Si Ntaganda est arrêté Paul Kagame et Joseph Kabila risque d’être mis en cause lors du procès et par là, risquer également d’être poursuivis. Donc la meilleure chose à faire pour limiter la casse pour ce trio, c’est raviver le chaos dans l’est du Congo afin de détourner l’attention et espérer que le reste du monde n’y voit que du feu. C’est dans ce cadre que Kabila doit supporter l’effort militaire au compte de son envahisseur, le peuple congolais n’a qu’à subir.
On peut aussi rappeler le cas Laurent Nkunda, ce général ancien chef du CNDP, devenu depuis M23, qui se trouve au Rwanda alors qu’il a été réclamé par Kinshasa pour y être poursuivi. Lui aussi a exécuté les ordres de Kigali et continue à les exécuter comme le révèle l’Addendum au rapport des experts des Nations Unies sur les crimes commis en RCD. Selon le rapport des experts, il a contribué à faciliter la formation du mouvement M23 en mobilisant les officiers issus de l’ancienne CNDP.
Et les autres membres du gouvernement congolais dans tout ça ?
Le ministre Lambert Mende explique que le retrait des troupes rwandaises est une exfiltration, que ces hommes étaient sur le sol congolais à l’insu des autorités de Kinshasa. On pourrait se demander si en RDC tous les ministres sont au courant de ce qui se passe dans leur pays ou si certaines informations, qui normalement devraient être connues de tous les hauts responsables gouvernementaux, ne seraient connues que par le Président Kabila et ses proches.
En décidant en fin août 2012 de retirer une partie de ses forces spéciales déployées dans l’Est dela République démocratique du Congo, Kigali a réglé ses comptes avec Kinshasa. Sans doute une façon de prouver pour le Rwanda l’existence des accords secrets qui le lie à la RDC. Ce que les Congolais nient toujours. Les deux pays sont entrés en conflit il y a quelques mois à la suite d’un rapport des experts des Nations Unies accusant le régime rwandais de soutenir les rebelles de M23 contre le pouvoir dela RDC. Aumoment où la guerre de l’information bat son plein, ce congolais moyen qui présente le rwandais comme « le méchant voisin » peut se mordre les doigts en apprenant que plus d’une centaine des militaires rwandais vivaient paisiblement sur sa terre et avec la bénédiction de ses autorités à la suite d’une opération conjointe menée entre les deux pays afin de contrer les FDLR en 2009.
Les congolais de tout horizon doivent à présent comprendre que les innombrables conciliabules sur la paix sur son territoire ne porteront jamais de fruits tant que les acteurs seront les mêmes car le jeu est faussé dès le départ par ceux censés apporter les solutions ; la fameuse force neutre, le mini-sommet convoqué par Ban ki Moon à la fin de ce mois et même le sommet de la francophonie n’auront aucun effet sur la pacification de cette région de l’Est tant que le mensonge sera érigé en mode de gouvernance.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7535
«Joseph Kabila» : Féroce au Centre-Ouest, timoré au Sud-Est
Douze années après son accession à la tête de l’Etat congolais, «Joseph Kabila» a fini par institutionnaliser une sorte d’«Etat partial». Un Etat qui traite les citoyens congolais de manière inéquitable selon qu’on est originaire des provinces situées au Centre-Ouest (Bandundu, Bas-Congo, les deux Kasaï, Equateur, Kinshasa) ou au Sud-Est (Katanga, Nord Kivu, Sud Kivu, Maniema, Province Orientale). Dans le premier cas, le pouvoir est intraitable. Dans le second, il est plus qu’accommodant. Des exemples sont légion : Bundu dia Kongo, Faustin Munene, John Tshibangu, Roger Lumbala, Laurent Nkunda, Jules Mutebusi, Bosco Ntaganda.
Les observateurs des relations entre les deux Congo ont été surpris d’apprendre que «Joseph Kabila» s’est rendu "en face", plus précisément à Oyo, pour rendre visite au président Denis Sassou-Nguesso. C’était le mercredi 12 septembre. Les deux pays entretiennent depuis quelques années des relations à l’image d’un thermomètre alternant le chaud et le froid. Kinshasa a tendance à reprocher à Brazzaville de donner l’hospitalité à ses opposants.
A Oyo, «Joseph Kabila» et Sassou-Nguesso n’ont pas parlé que du sommet de la Francophonie et de la crise qui perdure dans la province du Nord Kivu. A l’initiative de la partie «kinoise», le cas du général Faustin Munene, en exil au «Congo d’en face» depuis près de deux ans, a été au centre des conversations. «Joseph» a relancé la demande d’extradition de cet officier supérieur issu, au même titre que lui de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo». Il y a quelques semaines, Munene a fait reparler de lui en appelant au renversement du régime en place et en présentant les rebelles du M-23 comme un mouvement appartenant à la «résistance». Nombreux sont les Congolais qui furent choqués.
Natif du Bandundu, ancien vice-ministre de l’Intérieur et chef d’état-major général des Forces armées de la RD Congo sous le président Laurent-Désiré Kabila, Munene a échappé à la mort le 27 septembre 2010. Ce jour là, des éléments de la garde prétorienne de «Joseph» attaquaient sa résidence dans la commune de la Gombe. Des témoins assurent avoir aperçu Jaynet et Zoé «Kabila» sur le lieu. La preuve que le Congo de "Joseph Kabila" est un Etat voyou. C’est le début d’une cavale. Dans une intervention sur une Web-radio, le général fugitif, accusé de «complot contre la sécurité de l’Etat», a fustigé les moyens déployés par le pouvoir kabiliste pour le pourchasser. Fort de l’affaire Mulele, Sassou n’entend en aucun cas faire droit à la demande d’extradition émanant des autorités de Kinshasa. Le rappel de quelques faits laisse apparaître que
«Joseph» use de la répression à l’égard des personnalités politiques et militaires issues des régions situées au Centre-Ouest du pays. Il est, en revanche, timoré lorsqu’il s’agit de sévir dans le Sud-Est. Ici, le "dialogue" finit toujours par triompher.
Féroce au Centre-Ouest
Depuis la prise du pouvoir par l’AFDL le 17 mai 1997, plusieurs centaines de militaires originaires principalement de la province de l’Equateur sont enfermés à la prison de Makala. Sans jugement. La grande majorité des prisonniers n’a pas de dossier judiciaire. D’autres soldats ont été victimes d’exécutions sommaires. Les noms peuvent être fournis.
Le 14 mai 2006, le pasteur Fernando Kuthino est arrêté en compagnie de son interprète Bompere Mbo. Un mois après, Kuthino est condamné à 20 ans de servitude pénale par un tribunal militaire du chef de "tentative d’assassinat" et de "détention illégale d’armes de guerre". Bompere,lui , écopait d’une peine de dix ans.
En 2007 et 2008, plusieurs centaines des adeptes du mouvement politico-religieux "Bundu dia Kongo" ont été abattus par des éléments du fameux "Bataillon Simba", commandé par le major Christian Ngoy Kenga-Kenga, sous la supervision de John Numbi Banza. Les victimes protestaient contre un vote truqué lors de l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur de la province du Bas-Congo. Le rapport ad hoc redigé par des experts onusiens a été "etouffé" par l’ambassadeur William L. Swing, alors patron de la Mission de l’Onu au Congo. Des puissances occidentales ont brillé par leur mutisme face à un scandaleux massacre.
On se souviendra des moyens militaires déployés dans la province de l’Equateur pour «mâter» les «Enyele» dans le district du Sud Ubangi fin 2010 et en avril 2011 lors de l’attaque de l’aéroport de Mbandaka. La Monusco - dont les éléments «cohabitent» avec les rebelles du M-23 dans les «territoires occupés» au Nord Kivu - était venue à la rescousse des «forces loyalistes» pour traquer les "insurgés". Plusieurs cas d’exécutions extrajudiciaires ont été dénoncées par la société civile.
Le 19 avril 2011, le lieutenant-colonel Jean-Pierre Kazamba Mukala, commandant de la police nationale pour le District du Kwango, est enlevé à son domicile à Kenge par des agents de la direction de renseignements généraux et services spéciaux de la police nationale» (DRGS). Que lui reproche-t-on ? L’officier est suspecté d’être «en intelligence» avec le général Faustin Munene. Au Congo-Kinshasa, les forces dites de sécurité sont au-dessus des lois. Elles échappent à tout contrôle démocratique ou judiciaire et ne rendent compte qu’à un seul homme : "Joseph Kabila".
Depuis le 16 août dernier, 300 militaires et policiers ont été lancés aux trousses du colonel John Tshibangu. Né à Kananga, celui-ci était le commandant en second de la 4ème Région militaire (les deux Kasaï). Il a fait dissidence quatre jours plus tôt accusant le pouvoir kabiliste de jouer un "jeu ambiguë" dans l’instabilité qui règne dans la partie orientale du pays. On apprenait le week-end dernier que neuf personnes proches de cet officier ont été appréhendées par des agents de l’ANR (Agence nationale de renseignements). Selon Mutombo Mobe, ministre de l’Information du Kasaï Oriental, Tshibangu est accusé d’être «en intelligence avec les agresseurs rwandais». Avant la naissance du M-23, plusieurs officiers portant le label CNDP avaient fait désertion en toute impunité.
En ce mois de septembre, il y a eu le cas du député national Roger Lumbala. En "visite privée" au Burundi, ce parlementaire est accusé d’être "de connivence" avec les rebelles du M-23. Les autorités congolaises ont exigé «verbalement» son extradition. Intervenant samedi 15 septembre sur la télévision française «France 24», l’ambassadeur congolais à Paris, Ileka Atoki, a enfoncé le clou. «La justice congolaise voudrait l’entendre sur son séjour au Burundi», a-t-il déclaré. C’est à croire que le fait de se rendre au Rwanda ou lau Burundi est érigé en infraction. Lumbala est arrivé dimanche 16 à Paris. Sans rire, dans une déclaration faite le même dimanche sur Radio Okapi, le ministre congolais des Médias, Lambert Mende, a prétendu qu’une demande d’extradition sera adressée à la France...
Timoré au Sud-Est
En juin 2004, Laurent Nkunda et Jules Mutebusi, officiers dissidents des FARDC issus de l’AFDL, ont organisé l’attaque de la ville de Bukavu, chef-lieu de Sud Kivu. Les deux officiers justifiaient leur action par la nécessité de "sauver les Banyamulenge". Bukavu a été occupée avec l’aide du Rwanda. Huit années après, la justice congolaise n’a jamais émis de mandats d’arrêt à l’encontre de ces officiers. Elle n’a pas non plus exigé leur extradition. Mutebusi coule des jours heureux au Rwanda alors que son aventure avec Nkunda a laissé plusieurs victimes sur les carreaux. C’est le cas notamment du président de la Cour d’appel à Bukavu qui a perdu la vie.
Près de cinq mois après le déclenchement de la crise actuelle au Nord Kivu, on assiste à un enlisement. Défaits, près d’un millier de soldats congolais ont trouvé refuge en Ouganda. Pendant ce temps, les rebelles du M-23 consolident leurs positions dans les "territoires occupés". Rutshuru, Kiwanja, Bunagana, Rumangabo échappent ainsi à l’autorité de l’Etat. Des habitants de ces localités, estimés à 220.000, sont livrés aux intempéries. Ils errent. Les autorités de Kinshasa ignorent sans doute que les pouvoirs publics ont notamment pour mission d’assurer la protection de la population. Dans son bulletin daté 17 septembre 2012, l’Agence congolaise de presse note que "Joseph Kabila" serait à "la recherche des solutions pacifiques destinées à restaurer la paix dans le pays". Va-t-on, "au nom de la paix", assister à un nouveau cycle de négociations? On oublie souvent que les rebelles du M-23 sont issus du même moule que l’AFDL, le RCD et le CNDP.
Après avoir nié son soutien à Laurent Nkunda, président du CNDP, le Rwanda de Paul Kagame a, début janvier 2009, écarté le "général Laurent" de la tête de ce mouvement. Les responsables diplomatiques congolais ont tenté en vain d’obtenir son extradition. Trois années après, plus personne n’évoque cette question à Kinshasa. La question n’est plus évoquée dans les rencontres bilatérales. Oubli? Assurément pas! Ancien bras droit de Thomas Lubanga, Bosco Ntaganda a été propulsé à la tête du CNDP. Recherché par la Cour pénale internationale, "Bosco" a été protégé par "Joseph" en dépit des mandats d’arrêts à son encontre. Au nom d’une prétendue paix, "Kabila" a tenté jusqu’au bout de protéger ce présumé criminel de guerre lui promettant de le faire juger par la justice congolaise. La suite est connue.
Au Katanga, des membres de la "Jeunesse" du parti Unafec de Gabriel Kyungu wa Kumwanza passent à tabac quelques députés provinciaux. Les victimes portent de plainte. Le ministre de l’Intérieur fait une descente à Lubumbashi pour exhorter les parties a trouvé une "solution à l’amiable". L’incident est clos. Aucune suite n’est donnée à la plainte.
Dans l’équipe gouvernementale actuelle dirigée par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, la province du Katanga compte huit ministres sur trente-six. Et ce en violation du troisième alinéa de l’article 90 de la Constitution qui énonce que "la composition du gouvernement tient compte de la représentativité nationale". Le Congo-Kinshasa compte onze provinces.
On le voit, "Joseph Kabila" représente "l’ennemi intérieur" que les profiteurs du régime feignent d’ignorer. Cet homme a fragilisé la cohésion nationale par une politique délibérée de deux poids, deux mesures. Il est donc illusoire d’espérer un "rassemblement" autour d’un régime auquel la grande majorité de la population ne se reconnait pas.
Aveuglé par l’incurie, l’individu qui trône à la tête de l’Etat congolais - grâce à la ruse et la force des armes - pourrait apprendre à ses dépens, dans les semaines et mois à venir, que l’Etat, pour être respecté, doit incarner la justice et l’intérêt général. A défaut, il ne mérite que le mépris. Cet Etat là est bon pour la poubelle de l’histoire avec un petit "h"...
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2012
«Joseph Kabila» : Féroce au Centre-Ouest, timoré au Sud-Est
Douze années après son accession à la tête de l’Etat congolais, «Joseph Kabila» a fini par institutionnaliser une sorte d’«Etat partial». Un Etat qui traite les citoyens congolais de manière inéquitable selon qu’on est originaire des provinces situées au Centre-Ouest (Bandundu, Bas-Congo, les deux Kasaï, Equateur, Kinshasa) ou au Sud-Est (Katanga, Nord Kivu, Sud Kivu, Maniema, Province Orientale). Dans le premier cas, le pouvoir est intraitable. Dans le second, il est plus qu’accommodant. Des exemples sont légion : Bundu dia Kongo, Faustin Munene, John Tshibangu, Roger Lumbala, Laurent Nkunda, Jules Mutebusi, Bosco Ntaganda.
Les observateurs des relations entre les deux Congo ont été surpris d’apprendre que «Joseph Kabila» s’est rendu "en face", plus précisément à Oyo, pour rendre visite au président Denis Sassou-Nguesso. C’était le mercredi 12 septembre. Les deux pays entretiennent depuis quelques années des relations à l’image d’un thermomètre alternant le chaud et le froid. Kinshasa a tendance à reprocher à Brazzaville de donner l’hospitalité à ses opposants.
A Oyo, «Joseph Kabila» et Sassou-Nguesso n’ont pas parlé que du sommet de la Francophonie et de la crise qui perdure dans la province du Nord Kivu. A l’initiative de la partie «kinoise», le cas du général Faustin Munene, en exil au «Congo d’en face» depuis près de deux ans, a été au centre des conversations. «Joseph» a relancé la demande d’extradition de cet officier supérieur issu, au même titre que lui de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo». Il y a quelques semaines, Munene a fait reparler de lui en appelant au renversement du régime en place et en présentant les rebelles du M-23 comme un mouvement appartenant à la «résistance». Nombreux sont les Congolais qui furent choqués.
Natif du Bandundu, ancien vice-ministre de l’Intérieur et chef d’état-major général des Forces armées de la RD Congo sous le président Laurent-Désiré Kabila, Munene a échappé à la mort le 27 septembre 2010. Ce jour là, des éléments de la garde prétorienne de «Joseph» attaquaient sa résidence dans la commune de la Gombe. Des témoins assurent avoir aperçu Jaynet et Zoé «Kabila» sur le lieu. La preuve que le Congo de "Joseph Kabila" est un Etat voyou. C’est le début d’une cavale. Dans une intervention sur une Web-radio, le général fugitif, accusé de «complot contre la sécurité de l’Etat», a fustigé les moyens déployés par le pouvoir kabiliste pour le pourchasser. Fort de l’affaire Mulele, Sassou n’entend en aucun cas faire droit à la demande d’extradition émanant des autorités de Kinshasa. Le rappel de quelques faits laisse apparaître que
«Joseph» use de la répression à l’égard des personnalités politiques et militaires issues des régions situées au Centre-Ouest du pays. Il est, en revanche, timoré lorsqu’il s’agit de sévir dans le Sud-Est. Ici, le "dialogue" finit toujours par triompher.
Féroce au Centre-Ouest
Depuis la prise du pouvoir par l’AFDL le 17 mai 1997, plusieurs centaines de militaires originaires principalement de la province de l’Equateur sont enfermés à la prison de Makala. Sans jugement. La grande majorité des prisonniers n’a pas de dossier judiciaire. D’autres soldats ont été victimes d’exécutions sommaires. Les noms peuvent être fournis.
Le 14 mai 2006, le pasteur Fernando Kuthino est arrêté en compagnie de son interprète Bompere Mbo. Un mois après, Kuthino est condamné à 20 ans de servitude pénale par un tribunal militaire du chef de "tentative d’assassinat" et de "détention illégale d’armes de guerre". Bompere,lui , écopait d’une peine de dix ans.
En 2007 et 2008, plusieurs centaines des adeptes du mouvement politico-religieux "Bundu dia Kongo" ont été abattus par des éléments du fameux "Bataillon Simba", commandé par le major Christian Ngoy Kenga-Kenga, sous la supervision de John Numbi Banza. Les victimes protestaient contre un vote truqué lors de l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur de la province du Bas-Congo. Le rapport ad hoc redigé par des experts onusiens a été "etouffé" par l’ambassadeur William L. Swing, alors patron de la Mission de l’Onu au Congo. Des puissances occidentales ont brillé par leur mutisme face à un scandaleux massacre.
On se souviendra des moyens militaires déployés dans la province de l’Equateur pour «mâter» les «Enyele» dans le district du Sud Ubangi fin 2010 et en avril 2011 lors de l’attaque de l’aéroport de Mbandaka. La Monusco - dont les éléments «cohabitent» avec les rebelles du M-23 dans les «territoires occupés» au Nord Kivu - était venue à la rescousse des «forces loyalistes» pour traquer les "insurgés". Plusieurs cas d’exécutions extrajudiciaires ont été dénoncées par la société civile.
Le 19 avril 2011, le lieutenant-colonel Jean-Pierre Kazamba Mukala, commandant de la police nationale pour le District du Kwango, est enlevé à son domicile à Kenge par des agents de la direction de renseignements généraux et services spéciaux de la police nationale» (DRGS). Que lui reproche-t-on ? L’officier est suspecté d’être «en intelligence» avec le général Faustin Munene. Au Congo-Kinshasa, les forces dites de sécurité sont au-dessus des lois. Elles échappent à tout contrôle démocratique ou judiciaire et ne rendent compte qu’à un seul homme : "Joseph Kabila".
Depuis le 16 août dernier, 300 militaires et policiers ont été lancés aux trousses du colonel John Tshibangu. Né à Kananga, celui-ci était le commandant en second de la 4ème Région militaire (les deux Kasaï). Il a fait dissidence quatre jours plus tôt accusant le pouvoir kabiliste de jouer un "jeu ambiguë" dans l’instabilité qui règne dans la partie orientale du pays. On apprenait le week-end dernier que neuf personnes proches de cet officier ont été appréhendées par des agents de l’ANR (Agence nationale de renseignements). Selon Mutombo Mobe, ministre de l’Information du Kasaï Oriental, Tshibangu est accusé d’être «en intelligence avec les agresseurs rwandais». Avant la naissance du M-23, plusieurs officiers portant le label CNDP avaient fait désertion en toute impunité.
En ce mois de septembre, il y a eu le cas du député national Roger Lumbala. En "visite privée" au Burundi, ce parlementaire est accusé d’être "de connivence" avec les rebelles du M-23. Les autorités congolaises ont exigé «verbalement» son extradition. Intervenant samedi 15 septembre sur la télévision française «France 24», l’ambassadeur congolais à Paris, Ileka Atoki, a enfoncé le clou. «La justice congolaise voudrait l’entendre sur son séjour au Burundi», a-t-il déclaré. C’est à croire que le fait de se rendre au Rwanda ou lau Burundi est érigé en infraction. Lumbala est arrivé dimanche 16 à Paris. Sans rire, dans une déclaration faite le même dimanche sur Radio Okapi, le ministre congolais des Médias, Lambert Mende, a prétendu qu’une demande d’extradition sera adressée à la France...
Timoré au Sud-Est
En juin 2004, Laurent Nkunda et Jules Mutebusi, officiers dissidents des FARDC issus de l’AFDL, ont organisé l’attaque de la ville de Bukavu, chef-lieu de Sud Kivu. Les deux officiers justifiaient leur action par la nécessité de "sauver les Banyamulenge". Bukavu a été occupée avec l’aide du Rwanda. Huit années après, la justice congolaise n’a jamais émis de mandats d’arrêt à l’encontre de ces officiers. Elle n’a pas non plus exigé leur extradition. Mutebusi coule des jours heureux au Rwanda alors que son aventure avec Nkunda a laissé plusieurs victimes sur les carreaux. C’est le cas notamment du président de la Cour d’appel à Bukavu qui a perdu la vie.
Près de cinq mois après le déclenchement de la crise actuelle au Nord Kivu, on assiste à un enlisement. Défaits, près d’un millier de soldats congolais ont trouvé refuge en Ouganda. Pendant ce temps, les rebelles du M-23 consolident leurs positions dans les "territoires occupés". Rutshuru, Kiwanja, Bunagana, Rumangabo échappent ainsi à l’autorité de l’Etat. Des habitants de ces localités, estimés à 220.000, sont livrés aux intempéries. Ils errent. Les autorités de Kinshasa ignorent sans doute que les pouvoirs publics ont notamment pour mission d’assurer la protection de la population. Dans son bulletin daté 17 septembre 2012, l’Agence congolaise de presse note que "Joseph Kabila" serait à "la recherche des solutions pacifiques destinées à restaurer la paix dans le pays". Va-t-on, "au nom de la paix", assister à un nouveau cycle de négociations? On oublie souvent que les rebelles du M-23 sont issus du même moule que l’AFDL, le RCD et le CNDP.
Après avoir nié son soutien à Laurent Nkunda, président du CNDP, le Rwanda de Paul Kagame a, début janvier 2009, écarté le "général Laurent" de la tête de ce mouvement. Les responsables diplomatiques congolais ont tenté en vain d’obtenir son extradition. Trois années après, plus personne n’évoque cette question à Kinshasa. La question n’est plus évoquée dans les rencontres bilatérales. Oubli? Assurément pas! Ancien bras droit de Thomas Lubanga, Bosco Ntaganda a été propulsé à la tête du CNDP. Recherché par la Cour pénale internationale, "Bosco" a été protégé par "Joseph" en dépit des mandats d’arrêts à son encontre. Au nom d’une prétendue paix, "Kabila" a tenté jusqu’au bout de protéger ce présumé criminel de guerre lui promettant de le faire juger par la justice congolaise. La suite est connue.
Au Katanga, des membres de la "Jeunesse" du parti Unafec de Gabriel Kyungu wa Kumwanza passent à tabac quelques députés provinciaux. Les victimes portent de plainte. Le ministre de l’Intérieur fait une descente à Lubumbashi pour exhorter les parties a trouvé une "solution à l’amiable". L’incident est clos. Aucune suite n’est donnée à la plainte.
Dans l’équipe gouvernementale actuelle dirigée par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, la province du Katanga compte huit ministres sur trente-six. Et ce en violation du troisième alinéa de l’article 90 de la Constitution qui énonce que "la composition du gouvernement tient compte de la représentativité nationale". Le Congo-Kinshasa compte onze provinces.
On le voit, "Joseph Kabila" représente "l’ennemi intérieur" que les profiteurs du régime feignent d’ignorer. Cet homme a fragilisé la cohésion nationale par une politique délibérée de deux poids, deux mesures. Il est donc illusoire d’espérer un "rassemblement" autour d’un régime auquel la grande majorité de la population ne se reconnait pas.
Aveuglé par l’incurie, l’individu qui trône à la tête de l’Etat congolais - grâce à la ruse et la force des armes - pourrait apprendre à ses dépens, dans les semaines et mois à venir, que l’Etat, pour être respecté, doit incarner la justice et l’intérêt général. A défaut, il ne mérite que le mépris. Cet Etat là est bon pour la poubelle de l’histoire avec un petit "h"...
Baudouin Amba Wetshi
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.ingeta.com/kabarebe-lonu-et- ... te-et-fin/
Kabarebe, l’ONU et l’histoire de la RDC (suite et fin)
ingetaSeptember 18, 2012Analyses & commentaires, Politique & sociétéNo Comments
Par Jean-Pierre Mbelu, analyste politique.
Pour plusieurs compatriotes, lire l’interview que Colette Braeckman a organisé avec James Kabarebe et qui a été publiée le 29 août ne servait pas à grand-chose. Nous avions été, nous aussi, de cet avis jusqu’au moment où, au contact du texte, nous l’avions trouvé intéressant. Les questions de Colette Braeckman et les réponses de James Kabarebe méritaient d’être pensées. Il fallait par exemple repenser la nature des relations du Rwanda de Paul Kagame avec la communauté dite internationale en écoutant James Kabarebe soutenir qu’il n’y a pas de pression contre son pays. Telle a été l’une des tâches de la première partie de cet article. Elle a rappelé certains lieux communs. Cette deuxième partie ira dans le même sens en portant une insistance particulière sur les effets de cette sortie médiatique sur le réseau de prédation transnational pillant nos matières premières et sur la suite à réservé aux discours débités à partir du Rwanda par les escadrons de la mort opérant autour de leur chef, Paul Kagame.
Quand nous lisons ou écoutons James Kabarebe, nous ne devrions pas perdre de vue que, comme son chef, il est un criminel multirécidiviste. Sa dernière sortie médiatique nous a permis de comprendre qu’il y a eu un dysfonctionnement au niveau du réseau transnational de prédation de nos matières premières à partir de ses deux centres névralgiques que sont Kigali et Kinshasa. Mais il n’est pas exclu que ce dysfonctionnement relève de la mise en scène, de la théâtralisation politique. Mettre à nu les pratiques secrètes d’une coalition entre Kigali et Kinshasa en donnant l’impression de s’acharner sur l’un ou l’autre membre du réseau transnational de prédation ne signifie pas que ce réseau de la mort soit démantelé. Non. Une petite preuve. Les bataillons de soldats Rwandais troquant l’uniforme congolaise de théâtre contre la leur propre pour dire au revoir à leurs complices congolaises ont fait semblant de partir de chez nous la journée et ils sont revenus la nuit ou par d’autres petits sentiers.
Disons, donc, que sans le démantèlement du réseau transnational de la mort de la sous-région des Grands-Lacs, les critiques de son dysfonctionnement risquent de ne pas servir à grand-chose. Vigilance oblige ! Même si ce dysfonctionnement ouvre des brèches où les combattants-Résistants et les mouvements sociaux congolais peuvent s’engouffrer et éviter d’être les dindons de la farce du jeu des dupes qui perdure chez nous.
Quand nous lisons ou écoutons James Kabarebe, nous devrions savoir que le FPR a ses dissidents et ses opposants. Eux, au jour d’aujourd’hui, sont d’avis qu’ils se sont débarrassés d’un dictateur (Habyarimana) pour embrasser un tyran (Paul Kagame). L’un des ex-proches de Kagame, aujourd’hui en exil et membre fondateur du Congrès National Rwandais, a écrit un texte qui devrait inciter plusieurs d’entre nous à la méditation quand ils traitent du Rwanda de Paul Kagame. Le 1er octobre 2011, un an après la publication du Rapport Mapping, Théogène Rudasingwa, c’est de lui qu’il s’agit, publie un texte intitulé : « La vérité, enfin ».
Dans cet article-confession, M. Rudasingwa affirme que le FRP, après le 06 avril 1994, a vendu beaucoup de mensonges au monde. Les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme, les universitaires, les hommes et les femmes politiques se sont abreuvés aux mensonges du FPR en passant à côté des crimes orchestrés par Paul Kagame. Dieu merci ! Au jour d’aujourd’hui, les crimes de « l’homme fortifié » de Kigali sont très bien documentés et les textes qui en parlent peuvent être lus sur certains sites et blogs rwandais tels que Jambonews ou www.france-rwanda.info. Dans son article, M. Rudasingwa, contrairement à ce que soutiennent certains politiques occidentaux et les escadrons de la mort du système Kagame, soutient, à raison, que le Rwanda est un pays malade. (Pendant que certains d’entre nous croient dans les bobards de James Kabarebe parlant de la discipline de l’armée rwandaise, ceux qui connaissent ce pays de l’intérieur ont un avis contraire.) James Kabarebe reconduisant ces mensonges enlève au Rwanda de Kagame (ainsi qu’à ses collabos du Congo (RD)) toute crédibilité et tout respect.
Quand nous écoutons James Kabarebe ou Paul Kagame, il est aussi important d’écouter les autres Rwandais, se situant en dehors du système. Cela présente plusieurs avantages : avoir plusieurs sons de cloche sur un petit pays satellite des puissances occidentales sur le déclin ; envisager la renaissance des pays des Grands-Lacs à partir des alliances possibles avec d’autres acteurs de la sous-région ; approcher la dimension spirituelle de notre commun ensauvagement et de notre commune inhumanité. Il serait fou que par réaction au discours de Kagame et de ses escadrons de la mort, nous nous engagions dans un processus d’inhumanisation dont ses parrains, malades spirituellement et moralement, tirent des bénéfices matériels. (Lire entre autres T. DELPECH, L’ensauvagement. Le retour de la barbarie au XXIe siècle, Paris, Grasset, 2005, A. MAALOUF, Le dérèglement du monde, Paris, Grasset, 2009 et R. PETRELLA, Pour une nouvelle narration du monde, Montréal, Ecosociété, 2007)
Contrairement aux apparences, la guerre de basse intensité menée contre notre pays par les grandes puissances sur le déclin pose la question de l’apport de l’Afrique centrale à l’humanisation du monde. Est-elle capable de rompre avec la spirale de la violence en protégeant ses fils et filles contre les assauts cupides et inhumains de ceux qui ont fait de l’argent (pour l’argent) un principe de vie et/ ou de mort ou va-t-elle « réagir » en offrant le sang de ses filles et fils aux vampires ? Comment peut-elle rompre avec « la réaction » pour des actions responsables donatrices de vie ?
La réponse à ces questions ne viendra pas du système mis sur pied dans la sous-région des Grands-Lacs par le réseau transnational de prédation depuis l’assassinat de Patrice-Emery Lumumba. Il doit s’inventer à parti des nouvelles coalitions entre Congolais, Rwandais, Burundais, Ougandais et autres Africains amoureux de la liberté, de la responsabilité et de la vérité. Ces nouvelles coalitions exigeront comme matrice organisationnelle la recréation de véritables Etats-nations au Congo, au Rwanda, en Ouganda, au Burundi, etc. N’empêche que les nouvelles coalitions en facilitent l’éclosion. Il y a va de la vie ou de la mort de notre commun espace vital. Le temps joue contre nous. Le Nord, dans son mode de fonctionnement actuel, ne nous est pas d’un grand secours. Il s’est perverti moralement et éthiquement. Il nous faudra, peut-être, chercher d’autres alliés ailleurs. Le Nord, ou du moins ses véritables cercles du pouvoir, opère par-delà le bien et le mal. Les peuples qu’il embrigade dans sa croisade subissent sa loi : ils doivent, eux aussi, opérer par-delà le bien et le mal.
La lutte est âpre. Contrairement aux apparences.
Kabarebe, l’ONU et l’histoire de la RDC (suite et fin)
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Par Jean-Pierre Mbelu, analyste politique.
Pour plusieurs compatriotes, lire l’interview que Colette Braeckman a organisé avec James Kabarebe et qui a été publiée le 29 août ne servait pas à grand-chose. Nous avions été, nous aussi, de cet avis jusqu’au moment où, au contact du texte, nous l’avions trouvé intéressant. Les questions de Colette Braeckman et les réponses de James Kabarebe méritaient d’être pensées. Il fallait par exemple repenser la nature des relations du Rwanda de Paul Kagame avec la communauté dite internationale en écoutant James Kabarebe soutenir qu’il n’y a pas de pression contre son pays. Telle a été l’une des tâches de la première partie de cet article. Elle a rappelé certains lieux communs. Cette deuxième partie ira dans le même sens en portant une insistance particulière sur les effets de cette sortie médiatique sur le réseau de prédation transnational pillant nos matières premières et sur la suite à réservé aux discours débités à partir du Rwanda par les escadrons de la mort opérant autour de leur chef, Paul Kagame.
Quand nous lisons ou écoutons James Kabarebe, nous ne devrions pas perdre de vue que, comme son chef, il est un criminel multirécidiviste. Sa dernière sortie médiatique nous a permis de comprendre qu’il y a eu un dysfonctionnement au niveau du réseau transnational de prédation de nos matières premières à partir de ses deux centres névralgiques que sont Kigali et Kinshasa. Mais il n’est pas exclu que ce dysfonctionnement relève de la mise en scène, de la théâtralisation politique. Mettre à nu les pratiques secrètes d’une coalition entre Kigali et Kinshasa en donnant l’impression de s’acharner sur l’un ou l’autre membre du réseau transnational de prédation ne signifie pas que ce réseau de la mort soit démantelé. Non. Une petite preuve. Les bataillons de soldats Rwandais troquant l’uniforme congolaise de théâtre contre la leur propre pour dire au revoir à leurs complices congolaises ont fait semblant de partir de chez nous la journée et ils sont revenus la nuit ou par d’autres petits sentiers.
Disons, donc, que sans le démantèlement du réseau transnational de la mort de la sous-région des Grands-Lacs, les critiques de son dysfonctionnement risquent de ne pas servir à grand-chose. Vigilance oblige ! Même si ce dysfonctionnement ouvre des brèches où les combattants-Résistants et les mouvements sociaux congolais peuvent s’engouffrer et éviter d’être les dindons de la farce du jeu des dupes qui perdure chez nous.
Quand nous lisons ou écoutons James Kabarebe, nous devrions savoir que le FPR a ses dissidents et ses opposants. Eux, au jour d’aujourd’hui, sont d’avis qu’ils se sont débarrassés d’un dictateur (Habyarimana) pour embrasser un tyran (Paul Kagame). L’un des ex-proches de Kagame, aujourd’hui en exil et membre fondateur du Congrès National Rwandais, a écrit un texte qui devrait inciter plusieurs d’entre nous à la méditation quand ils traitent du Rwanda de Paul Kagame. Le 1er octobre 2011, un an après la publication du Rapport Mapping, Théogène Rudasingwa, c’est de lui qu’il s’agit, publie un texte intitulé : « La vérité, enfin ».
Dans cet article-confession, M. Rudasingwa affirme que le FRP, après le 06 avril 1994, a vendu beaucoup de mensonges au monde. Les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme, les universitaires, les hommes et les femmes politiques se sont abreuvés aux mensonges du FPR en passant à côté des crimes orchestrés par Paul Kagame. Dieu merci ! Au jour d’aujourd’hui, les crimes de « l’homme fortifié » de Kigali sont très bien documentés et les textes qui en parlent peuvent être lus sur certains sites et blogs rwandais tels que Jambonews ou www.france-rwanda.info. Dans son article, M. Rudasingwa, contrairement à ce que soutiennent certains politiques occidentaux et les escadrons de la mort du système Kagame, soutient, à raison, que le Rwanda est un pays malade. (Pendant que certains d’entre nous croient dans les bobards de James Kabarebe parlant de la discipline de l’armée rwandaise, ceux qui connaissent ce pays de l’intérieur ont un avis contraire.) James Kabarebe reconduisant ces mensonges enlève au Rwanda de Kagame (ainsi qu’à ses collabos du Congo (RD)) toute crédibilité et tout respect.
Quand nous écoutons James Kabarebe ou Paul Kagame, il est aussi important d’écouter les autres Rwandais, se situant en dehors du système. Cela présente plusieurs avantages : avoir plusieurs sons de cloche sur un petit pays satellite des puissances occidentales sur le déclin ; envisager la renaissance des pays des Grands-Lacs à partir des alliances possibles avec d’autres acteurs de la sous-région ; approcher la dimension spirituelle de notre commun ensauvagement et de notre commune inhumanité. Il serait fou que par réaction au discours de Kagame et de ses escadrons de la mort, nous nous engagions dans un processus d’inhumanisation dont ses parrains, malades spirituellement et moralement, tirent des bénéfices matériels. (Lire entre autres T. DELPECH, L’ensauvagement. Le retour de la barbarie au XXIe siècle, Paris, Grasset, 2005, A. MAALOUF, Le dérèglement du monde, Paris, Grasset, 2009 et R. PETRELLA, Pour une nouvelle narration du monde, Montréal, Ecosociété, 2007)
Contrairement aux apparences, la guerre de basse intensité menée contre notre pays par les grandes puissances sur le déclin pose la question de l’apport de l’Afrique centrale à l’humanisation du monde. Est-elle capable de rompre avec la spirale de la violence en protégeant ses fils et filles contre les assauts cupides et inhumains de ceux qui ont fait de l’argent (pour l’argent) un principe de vie et/ ou de mort ou va-t-elle « réagir » en offrant le sang de ses filles et fils aux vampires ? Comment peut-elle rompre avec « la réaction » pour des actions responsables donatrices de vie ?
La réponse à ces questions ne viendra pas du système mis sur pied dans la sous-région des Grands-Lacs par le réseau transnational de prédation depuis l’assassinat de Patrice-Emery Lumumba. Il doit s’inventer à parti des nouvelles coalitions entre Congolais, Rwandais, Burundais, Ougandais et autres Africains amoureux de la liberté, de la responsabilité et de la vérité. Ces nouvelles coalitions exigeront comme matrice organisationnelle la recréation de véritables Etats-nations au Congo, au Rwanda, en Ouganda, au Burundi, etc. N’empêche que les nouvelles coalitions en facilitent l’éclosion. Il y a va de la vie ou de la mort de notre commun espace vital. Le temps joue contre nous. Le Nord, dans son mode de fonctionnement actuel, ne nous est pas d’un grand secours. Il s’est perverti moralement et éthiquement. Il nous faudra, peut-être, chercher d’autres alliés ailleurs. Le Nord, ou du moins ses véritables cercles du pouvoir, opère par-delà le bien et le mal. Les peuples qu’il embrigade dans sa croisade subissent sa loi : ils doivent, eux aussi, opérer par-delà le bien et le mal.
La lutte est âpre. Contrairement aux apparences.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://kongolibre.over-blog.com/article ... 75841.html
RETOMBÉES DE LA RENCONTRE DE GOMA – LE PIÈGE DE KAGAMÉ EN MARCHE
Retombées De La Rencontre De Goma – Le Piège De Kagamé En Marche
Le Rwanda est contre le déploiement d’une Force internationale neutre (FIN) à sa frontière avec la RDC. En lieu et place, il milite pour le maintien du mécanisme conjoint de vérification. Au sein de la CIRGL, on a mordu à l’hameçon en se perdant dans des argumentairesd’ordre financier et opérationnel faisant de la FIN unegageure sinon une utopie. Au fond, ce qui a été convenu à Goma récemment n’est que la mise en marche du piège de Kigaliqui, depuis les rencontres de Kampala et d’ailleurs, a toujours défendu, à cor et à cri, le statu quo.
Le Rwanda ne veut, pour rien au monde, se départir du dispositif stratégique qu’il a mis en place pour avoir la mainmise sur la RDC. Naturellement, avec l’aide de ses commanditaires anglo-saxons, il distrait l’opinion internationale en jouant à la fois au pyromane et au sapeur-pompier. Ayant été mis à nu par plusieurs rapports des Nations unies et d’autres organismes internationaux, le régime de Kigali a joué à l’autruche en acceptant sans y croire ni y souscrire les conclusions des rencontres organisées au niveau ministériel et au sommet pour tenter de résoudre la crise sécuritaire en RDC et dans les Grands Lacs.
C’est le cas du déploiement d’une Force internationale neutre (FIN) à la frontière entre le Rwanda et la RDC. Une initiative avalisée la CIRGL après avoir constaté la rupture de confiance entre les Etas membres de la sous-région. S’agissant du Rwanda et de la RDC, aucune avancée significative n’a été constatée sur le terrain alors que les deux voisins venaient d’expérimenter diverses initiatives, notamment desrencontres bilatérales à tous les niveaux, des opérations militaires conjointes, la mise en commun des renseignements militaires, le tout ayant débouché sur l’adoption d’un mécanisme conjoint de vérification à la frontière commune.
L’inefficacité de toutes ces initiatives a poussé la CIRGL à s’impliquer dans le conflit et imaginer d’autres initiatives pour un cessez-le-feu immédiat et un retour d’une paix durable. Les forces négatives, notamment les FDLR et le M23 (dernière création rebelle pro-rwandaise) étant demeurées davantage actives sur le terrain.Et l’on a convenu d’une Force internationale neutre (FIN).
Seulement voilà. Pendant que l’on bat campagne pour réunir tous les éléments techniques, logistiques et financiers pour rendre opérationnelle la FIN, Kigali, toujours subtil et opportuniste à tout crin, joue et gagne. Il réussit à convaincre Kinshasa de retourner au mécanisme conjoint de vérification en jouant sur la terminologie. Et au sein de la CIRGL, on mord à l’hameçon.
Et c’est Goma (et toujours Goma) qui est choisi pour accueillir les rencontres des experts militaires de la CIRGL. Une réunion y est tenue les 15 et 16 septembre 2012. Selon le gouverneur du Nord-Kivu, rapporte Radio Chine internationale, cette réunion est parvenue à « tracer de manière technique les éléments du concept opérationnel de la force tout en réfléchissant sur la mise sur pied de l’équipe militaire d’évaluation pour qu’elle commence déjà à travailler dès le 22 septembre ».Julien Paluku s’est félicitédes conclusions de cette rencontre, précisant que « le mécanisme conjoint de vérification est seulement pour se rassurer de l’étanchéité de la frontière entre la RDC, le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda ».
La grande nouveauté de la dernière rencontre de Goma a été la création d’une équipe militaire. Sur papier, l’équipe militaire, calquée sur le format du mécanisme conjoint de vérification, est officiellement chargée d’évaluer la capacité des forces négatives dans l’Est de la RDC, dont le M23. Elle devait être opérationnelle, selon Julien Paluku, dès le 22 septembre. Elle est, de cette manière, présenté comme un prélude au déploiement de la FIN.
La question qui taraude les observateurs avisés est celle de savoir ce qui aura changé sur le fond ? Présenté comme une solution de rechange, en attendant la mise en oeuvre de la Force internationale neutre, le mécanisme conjoint de vérification est tout ce que Kigali a espéré depuis la première rencontre de la Cirgl en juillet dernier à Addis-Abeba, en marge du sommet de l’Union africaine.
L’on se rappelle qu’au terme du dernier sommet de la CIRGL, auquel le président rwandais, Paul Kagame a brillé par son absence, les chefs d’Etat présents se sont donné trois mois pour lé déploiement effectif de la FIN. Dans l’esprit de la rencontre de Goma, l’équipe militaire est censée placer des balises dans la perspective de la mise en oeuvre de ladite force.
Cette équipe militaire d’évaluation, dont la présidence est confiée à un Tanzanien, aura deux délégués de chaque pays membre de la CIRGL, et devra essentiellement focaliser son attention sur l’organisation technique, matérielle et humaine des groupes armés en prélude du déploiement de la FIN.
Le gouverneur a également confié que l’équipe militaire d’évaluation, mise en place 24 heures après le lancement du mécanisme conjoint de vérification de renseignements des pays de la CIRGL, bénéficiera de l’appui des FARDC et de la MONUSCO.
Le provisoire qui doit durer
La réactivation du mécanisme conjoint de vérification, en lieu et place du déploiement de la Force internationale, est cet arbre qui cache la grande forêt de compromissions qui entoure les discussions amorcées au sein de la CIRGL pour une issue diplomatique probable au nouveau drame de l’Est de la RDC. En grattant un peu plus, l’on se rend compte que rien ne profite réellement à la RDC.
Lorsque le 8 septembre 2012 à Kampala, les trois chefs d’Etat de la CIRGL, réunis autour du président ougandais Yoweri Museveni, à savoir le Congolais Joseph Kabila, le Tanzanien Jakaya Kikwete et le Sud-soudanais Salva Kiir, prévoient de déployer dans les trois mois qui allaient suivre la FIN, personne ne se doute du tour de passe-passe que concocte Kigali.
Quelques jours après Kampala 2, son schéma est mis en oeuvre à Goma. Le piège s’est donc refermé sur la RDC.
Le ministre rwandais de la Défense avait annoncé les couleurs dans une interview à Colette Braeckman. A la journaliste belge, James Kabarebe prédisait en ces termes : « (…) Je ne suis pas sûr que la force neutre verra jamais le jour. Par contre, ce qui fonctionnera, c’est le mécanisme conjoint de vérification, qui sera composé de trois représentants de chacun des Etats membres de la conférence. Le commandement sera exercé par l’Ouganda, le numéro deux sera originaire de Brazzaville, les autres viendront de RDC, du Rwanda, du Burundi, de l’Angola, de la Tanzanie… Ces officiers vérifieront la frontière entre la RDC et le Rwanda, ils contrôleront aussi sur le terrain l’application du cessez-le-feu entre l’armée congolaise et le M23 et la présence des FDLR sur le terrain ». Dans un air triomphateur, le ministre rwandais de la Défense justifiait la pertinence de son schéma « en attendant l’éventuel déploiement de la force neutre. Si elle vient jamais… ».
La force neutre, pas avant 2015
Kigali est convaincu que la FIN ne verra pas le jour dans le délai fixé par la CIRGL. Quoique présentécomme provisoire, l’enclenchement du mécanisme conjoint de vérification passe, selon le Rwanda, pour une solution définitive.
Ce que ne méconnait d’ailleurs pas le professeur Ntumba Luaba, secrétaire exécutif de la CIRGL, qui, dans une interview au journal Les Coulisses, paraissant à Beni dans le Nord-Kivu, datée du 9 août 2012, rappelle que le principe pour le déploiement de la Force internationale neutre « est déjà acquis (…) avec un double mandat de contrôler et sécuriser la frontière ».
En réalité, poursuit-il, « il s’agit d’assurer la surveillance de deux zones (l’Est du Congo – Ouest du Rwanda. Ouest du Burundi – Ouest de l’Ouganda ». Mais, là où le bat blesse c’est lorsque le professeur Ntumba Luaba, note qu’« il y a des étapes pour opérationnaliser cette force qui ne sera vraiment opérationnelle qu’en 2015… ». C’est tout dire.
Pendant ce temps, les troupes d’occupation consolident leur position dans l’Est. Le piège de Kigali est en marche.
LP
RETOMBÉES DE LA RENCONTRE DE GOMA – LE PIÈGE DE KAGAMÉ EN MARCHE
Retombées De La Rencontre De Goma – Le Piège De Kagamé En Marche
Le Rwanda est contre le déploiement d’une Force internationale neutre (FIN) à sa frontière avec la RDC. En lieu et place, il milite pour le maintien du mécanisme conjoint de vérification. Au sein de la CIRGL, on a mordu à l’hameçon en se perdant dans des argumentairesd’ordre financier et opérationnel faisant de la FIN unegageure sinon une utopie. Au fond, ce qui a été convenu à Goma récemment n’est que la mise en marche du piège de Kigaliqui, depuis les rencontres de Kampala et d’ailleurs, a toujours défendu, à cor et à cri, le statu quo.
Le Rwanda ne veut, pour rien au monde, se départir du dispositif stratégique qu’il a mis en place pour avoir la mainmise sur la RDC. Naturellement, avec l’aide de ses commanditaires anglo-saxons, il distrait l’opinion internationale en jouant à la fois au pyromane et au sapeur-pompier. Ayant été mis à nu par plusieurs rapports des Nations unies et d’autres organismes internationaux, le régime de Kigali a joué à l’autruche en acceptant sans y croire ni y souscrire les conclusions des rencontres organisées au niveau ministériel et au sommet pour tenter de résoudre la crise sécuritaire en RDC et dans les Grands Lacs.
C’est le cas du déploiement d’une Force internationale neutre (FIN) à la frontière entre le Rwanda et la RDC. Une initiative avalisée la CIRGL après avoir constaté la rupture de confiance entre les Etas membres de la sous-région. S’agissant du Rwanda et de la RDC, aucune avancée significative n’a été constatée sur le terrain alors que les deux voisins venaient d’expérimenter diverses initiatives, notamment desrencontres bilatérales à tous les niveaux, des opérations militaires conjointes, la mise en commun des renseignements militaires, le tout ayant débouché sur l’adoption d’un mécanisme conjoint de vérification à la frontière commune.
L’inefficacité de toutes ces initiatives a poussé la CIRGL à s’impliquer dans le conflit et imaginer d’autres initiatives pour un cessez-le-feu immédiat et un retour d’une paix durable. Les forces négatives, notamment les FDLR et le M23 (dernière création rebelle pro-rwandaise) étant demeurées davantage actives sur le terrain.Et l’on a convenu d’une Force internationale neutre (FIN).
Seulement voilà. Pendant que l’on bat campagne pour réunir tous les éléments techniques, logistiques et financiers pour rendre opérationnelle la FIN, Kigali, toujours subtil et opportuniste à tout crin, joue et gagne. Il réussit à convaincre Kinshasa de retourner au mécanisme conjoint de vérification en jouant sur la terminologie. Et au sein de la CIRGL, on mord à l’hameçon.
Et c’est Goma (et toujours Goma) qui est choisi pour accueillir les rencontres des experts militaires de la CIRGL. Une réunion y est tenue les 15 et 16 septembre 2012. Selon le gouverneur du Nord-Kivu, rapporte Radio Chine internationale, cette réunion est parvenue à « tracer de manière technique les éléments du concept opérationnel de la force tout en réfléchissant sur la mise sur pied de l’équipe militaire d’évaluation pour qu’elle commence déjà à travailler dès le 22 septembre ».Julien Paluku s’est félicitédes conclusions de cette rencontre, précisant que « le mécanisme conjoint de vérification est seulement pour se rassurer de l’étanchéité de la frontière entre la RDC, le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda ».
La grande nouveauté de la dernière rencontre de Goma a été la création d’une équipe militaire. Sur papier, l’équipe militaire, calquée sur le format du mécanisme conjoint de vérification, est officiellement chargée d’évaluer la capacité des forces négatives dans l’Est de la RDC, dont le M23. Elle devait être opérationnelle, selon Julien Paluku, dès le 22 septembre. Elle est, de cette manière, présenté comme un prélude au déploiement de la FIN.
La question qui taraude les observateurs avisés est celle de savoir ce qui aura changé sur le fond ? Présenté comme une solution de rechange, en attendant la mise en oeuvre de la Force internationale neutre, le mécanisme conjoint de vérification est tout ce que Kigali a espéré depuis la première rencontre de la Cirgl en juillet dernier à Addis-Abeba, en marge du sommet de l’Union africaine.
L’on se rappelle qu’au terme du dernier sommet de la CIRGL, auquel le président rwandais, Paul Kagame a brillé par son absence, les chefs d’Etat présents se sont donné trois mois pour lé déploiement effectif de la FIN. Dans l’esprit de la rencontre de Goma, l’équipe militaire est censée placer des balises dans la perspective de la mise en oeuvre de ladite force.
Cette équipe militaire d’évaluation, dont la présidence est confiée à un Tanzanien, aura deux délégués de chaque pays membre de la CIRGL, et devra essentiellement focaliser son attention sur l’organisation technique, matérielle et humaine des groupes armés en prélude du déploiement de la FIN.
Le gouverneur a également confié que l’équipe militaire d’évaluation, mise en place 24 heures après le lancement du mécanisme conjoint de vérification de renseignements des pays de la CIRGL, bénéficiera de l’appui des FARDC et de la MONUSCO.
Le provisoire qui doit durer
La réactivation du mécanisme conjoint de vérification, en lieu et place du déploiement de la Force internationale, est cet arbre qui cache la grande forêt de compromissions qui entoure les discussions amorcées au sein de la CIRGL pour une issue diplomatique probable au nouveau drame de l’Est de la RDC. En grattant un peu plus, l’on se rend compte que rien ne profite réellement à la RDC.
Lorsque le 8 septembre 2012 à Kampala, les trois chefs d’Etat de la CIRGL, réunis autour du président ougandais Yoweri Museveni, à savoir le Congolais Joseph Kabila, le Tanzanien Jakaya Kikwete et le Sud-soudanais Salva Kiir, prévoient de déployer dans les trois mois qui allaient suivre la FIN, personne ne se doute du tour de passe-passe que concocte Kigali.
Quelques jours après Kampala 2, son schéma est mis en oeuvre à Goma. Le piège s’est donc refermé sur la RDC.
Le ministre rwandais de la Défense avait annoncé les couleurs dans une interview à Colette Braeckman. A la journaliste belge, James Kabarebe prédisait en ces termes : « (…) Je ne suis pas sûr que la force neutre verra jamais le jour. Par contre, ce qui fonctionnera, c’est le mécanisme conjoint de vérification, qui sera composé de trois représentants de chacun des Etats membres de la conférence. Le commandement sera exercé par l’Ouganda, le numéro deux sera originaire de Brazzaville, les autres viendront de RDC, du Rwanda, du Burundi, de l’Angola, de la Tanzanie… Ces officiers vérifieront la frontière entre la RDC et le Rwanda, ils contrôleront aussi sur le terrain l’application du cessez-le-feu entre l’armée congolaise et le M23 et la présence des FDLR sur le terrain ». Dans un air triomphateur, le ministre rwandais de la Défense justifiait la pertinence de son schéma « en attendant l’éventuel déploiement de la force neutre. Si elle vient jamais… ».
La force neutre, pas avant 2015
Kigali est convaincu que la FIN ne verra pas le jour dans le délai fixé par la CIRGL. Quoique présentécomme provisoire, l’enclenchement du mécanisme conjoint de vérification passe, selon le Rwanda, pour une solution définitive.
Ce que ne méconnait d’ailleurs pas le professeur Ntumba Luaba, secrétaire exécutif de la CIRGL, qui, dans une interview au journal Les Coulisses, paraissant à Beni dans le Nord-Kivu, datée du 9 août 2012, rappelle que le principe pour le déploiement de la Force internationale neutre « est déjà acquis (…) avec un double mandat de contrôler et sécuriser la frontière ».
En réalité, poursuit-il, « il s’agit d’assurer la surveillance de deux zones (l’Est du Congo – Ouest du Rwanda. Ouest du Burundi – Ouest de l’Ouganda ». Mais, là où le bat blesse c’est lorsque le professeur Ntumba Luaba, note qu’« il y a des étapes pour opérationnaliser cette force qui ne sera vraiment opérationnelle qu’en 2015… ». C’est tout dire.
Pendant ce temps, les troupes d’occupation consolident leur position dans l’Est. Le piège de Kigali est en marche.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.dailymotion.com/video/xtsr8d ... ws?start=8
Samedi 22 septembre 2012
Interview de vérité de Roger LUMBALA en Français, Il dénonce avec une grande énergie , la diabolisation du régime illégitime de Kinshasa
Crée le 22-09-2012 20h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 22-09-2012 -20H15 PAR : ARTV NEWS
Voir le lien
http://www.dailymotion.com/video/xtsr8d ... ws?start=8
Il dénonce avec une grande énergie , la diabolisation du régime illégitime de Kinshasa qui prend l'eau et parle de la manipulation de masse méthode gestapiste de MUYEJ ministre de l’intérieur et de Lambert MENDE aujourd'hui on accorde le blancs seings de la vérité à ces menteurs.
Qui peut croire aux propos de Lambert MENDE et du chien de garde de Kanambe Muyej ? Ceux qui les feront, sont tout bonnement des manipulés ou des suppôts du régime pour berner les gens, particulièrement les Kinois qui ne connaissent la réalité de l'Est.
Les vrais coupables sont connus. Bosco NTAGANDA, Joseph KABILA, Kundabatware, Mutebuisi ! Pas le Général MUNENE, John TSHIBANGU, Roger LUMBALA et les autres patriotes qui ont découvert le pot aux roses..
Roger BONGOS
Samedi 22 septembre 2012
Interview de vérité de Roger LUMBALA en Français, Il dénonce avec une grande énergie , la diabolisation du régime illégitime de Kinshasa
Crée le 22-09-2012 20h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 22-09-2012 -20H15 PAR : ARTV NEWS
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Il dénonce avec une grande énergie , la diabolisation du régime illégitime de Kinshasa qui prend l'eau et parle de la manipulation de masse méthode gestapiste de MUYEJ ministre de l’intérieur et de Lambert MENDE aujourd'hui on accorde le blancs seings de la vérité à ces menteurs.
Qui peut croire aux propos de Lambert MENDE et du chien de garde de Kanambe Muyej ? Ceux qui les feront, sont tout bonnement des manipulés ou des suppôts du régime pour berner les gens, particulièrement les Kinois qui ne connaissent la réalité de l'Est.
Les vrais coupables sont connus. Bosco NTAGANDA, Joseph KABILA, Kundabatware, Mutebuisi ! Pas le Général MUNENE, John TSHIBANGU, Roger LUMBALA et les autres patriotes qui ont découvert le pot aux roses..
Roger BONGOS
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