Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Yav a écrit :
"On dirait que le Ministre de la Commutation est en forme"
edouardshonganya, Posté le jeudi 02 février 2012 07:32
vers la mort,aurevoir tshaku
"On dirait que le Ministre de la Commutation est en forme"
edouardshonganya, Posté le jeudi 02 février 2012 07:32
vers la mort,aurevoir tshaku
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.ingeta.com/rdc-la-crise-arti ... -legalite/
RDC: La crise artificielle entre la légitimité et la légalité
by INGETA on Feb 3, 2012 • 7:16 pm No Comments
Quand « le conglomérat d’aventuriers » instrumentalisé par Kigali envahit notre pays et est accueilli par plusieurs d’entre nous en « libérateur », nous sommes nombreux à ne pas comprendre qu’il vient exacerber « une crise éthique » déjà très profonde. Les fraudes, les tricheries et les autres irrégularités enregistrées au cours de la dernière mascarade électorale sont la face visible de l’iceberg.
Après la deuxième mascarade électorale de novembre 2011, la RD Congo donne l’impression d’être un pays traversant « une sérieuse crise politique ». Certains politicailleurs Congolais et leurs parrains parlent de plus en plus des concertations pour y trouver une issue. D’aucuns estiment qu’il y a d’une part un pouvoir légitime et d’autre part un pouvoir légal. Un dialogue devrait permettre de trouver « une troisième voie ».
Certes, il est impérieux que les Congolais et les Congolaises, toutes tendances confondues, dialoguent entre eux pour remettre leur pays sur les rails. Et ce dialogue devrait être institutionnalisé et permanent. Il devrait avoir lieu à tous les échelons de la gestion de notre vivre-ensemble. Cependant, lier ce dialogue à la crise artificielle créée de toute pièce par l’avarice et la cupidité de quelques-uns d’entre nous peut être un signe éloquent de superficialité. De quoi y a-t-il réellement crise ? Quelle est la véritable nature de cette crise ? De quand date-t-elle ?
La crise est à la fois systémique et anthropologique. Le marionnettisme a capoté ; il fonctionne à l’envers. C’est d’un. De deux, les cœurs et les esprits des partisans de ce marionnettisme ont été « mangés » par l’avarice et la cupidité. S’il y a crise à ce niveau, elle est anthropologique. C’est-à-dire qu’elle est à la fois politique, économique, sociale, culturelle, religieuse et spirituelle. Plusieurs d’entre nous en font les frais.
Explicitons. Depuis les années 60, chaque fois que notre peuple a été consulté dans des conditions d’équité, de justice et de liberté, il a su opérer de bons choix de ses gouvernants. Les élections de 1960 sont un exemple éloquent. Les consultations populaires de Mobutu dans les années 90 en sont un autre. Celles du mois de novembre 2011 ont donné la preuve de son éveil et de sa grande politisation. A toutes ces étapes de notre marche historique commune, la volonté de notre peuple a été ignorée par « les faiseurs des rois ». Lumumba est assassiné le 17 janvier 1961, lui sur qui notre peuple avait jeté son dévolu. Mobutu est chassé du pouvoir par des pays satellites au service des oligarchies d’argent en 1997 et les forces du changement ayant contribué à sa mise hors d’état d’agir sont neutralisées par « un conglomérat d’aventuriers » à la solde des « nouveaux prédateurs ».
Voulant refermer cette longue parenthèse ouverte par ces « nouveaux prédateurs », notre peuple a choisi un fils du pays pour l’aider à avancer dans sa lutte d’autodétermination et d’émancipation du joug « des faiseurs des rois ». Présentement, il est face au refus de ces derniers d’avaliser son choix. Comment en est-il arrivé là ?
Quand, à travers ses forces de changement, il répond aux consultations populaires organisées par Mobutu, il exprime son rejet du système dont le maréchal était le ténor. Notre peuple dit son désir du « bien-vivre-ensemble » dans la liberté et l’égalité. Face à sa persévérance dans ce désir de changement, « les faiseurs des rois » décident de se débarrasser de Mobutu, de redessiner la carte de l’Afrique centrale en se choisissant d’autres marionnettes (Kagame et Museveni). Plusieurs d’entre nous, travaillant au règlement des questions internes, n’ont pas intégré, dans leurs réflexions, ce nouveau choix des oligarchies d’argent. Ainsi, « le conglomérat d’aventuriers » instrumentalisé par les deux nouvelles marionnettes « des faiseurs des rois » sera-t-il accueilli, à travers tout notre pays, en « libérateur ». Malheureusement, cette « libération » s’est transformée en tragédie. (Le titre du livre de Charles Onana l’exprime très bien : Ces tueurs tutsi. Au cœur de la tragédie congolaise, Paris, Duboiris, 2009)
Les « faiseurs des rois », « ces tueurs tutsi » et le « conglomérat d’aventuriers » qu’ils ont instrumentalisé ont semé et sèment encore la mort dans les pays des Grands Lacs. Ils ont orchestré « une guerre de basse intensité » pour avoir accès aux matières premières stratégiques de notre beau et grand pays. Au cours de cette guerre, ils ont essayé de se transformer en hommes et femmes politiques en recourant à l’argent et, à la tricherie et au mensonge.
Ils achètent et vendent tout ou presque : les documents juridiques, les députés, les partis politiques, les voix des électeurs, les postes, les commissions chargées de telle ou telle autre matière, les magistrats, les prêtres, les pasteurs, etc. Ils mentent sur leur véritable identité ; ils initient des moratoires sur cette question sans aller jusqu’au bout. Ils planifient les fraudes et les tricheries aux élections. Ils organisent des trafics frauduleux des matières premières et s’enrichissent sans cause, etc. A l’instar de leurs maîtres, ils ont enfoncé notre pays dans une crise éthique qui ne dit pas son nom. Ils se sont dressés contre le peuple.
Même si, au sein de nos populations, il y a des compatriotes, faibles d’esprit, qui ont fini par singer « ce conglomérat d’aventuriers » et s’accommoder de sa façon d’être et de vivre. Ces compatriotes sont plongés dans une crise anthropologique très sérieuse. (Ils estiment par exemple que d’un processus électoral frauduleux peut sortir un ordre politique juste par la seule volonté des fraudeurs !) Mais les minorités organisées et les autres forces du changement rejettent avec la dernière énergie ce système mortifère. Ce faisant, ils témoignent de l’échec de ce système fondé sur la marchandisation du vivre-ensemble. Ils attestent que la transformation des « nouveaux prédateurs » en hommes et femmes d’Etat est un fiasco.
Disons que s’il y a crise, celle-ci est fondamentalement éthique. Cette crise appelle une rupture profonde ; une rupture avec le système mortifère pour une refondation d’un autre ayant pour base la justice, la vérité, la paix, la solidarité, la fraternité, l’égalité, la liberté, etc. C’est-à-dire toutes ces valeurs pouvant redonner un peu d’humanité à notre vivre-ensemble. Un système respectueux de la volonté de notre peuple, de son désir du « mieux-vivre-ensemble ».
Nous ne le dirons jamais assez : « Il n’est pas tard pour qu’une Commission Justice, Vérité et Réconciliation » soit remise en bonne et due forme sur pied chez nous ». Un travail titanesque avait déjà été abattu par l’Office des Biens Mal Acquis à la Conférence Nationale Souveraine. Après la guerre de l’AFDL, plusieurs commissions ont produit des rapports fouillés sur la marche de notre pays. En dehors des rapports des experts de l’ONU, il ya, entre autres, ceux des commissions Lutundula et Bakandeja. Refermer la parenthèse de la prédation et de la mort dont notre pays souffre depuis plus de cinq décennies peut être facilité par le travail abattu à la Conférence Nationale Souveraine et dans les commissions susmentionnées. La crise artificielle entre la légitimité et la légalité dont parlent certains politicailleurs Congolais et leurs parrains est la face visible de l’iceberg. Nous devons pouvoir aller au fin fond des choses. L’exemple de l’Afrique du Sud (avec sa Commission Vérité et Réconciliation) peut nous être utile. Les institutions Congolaises (autres que politiques) et les associations citoyennes peuvent faciliter cette tâche. Elle peut aussi être assumée demain par un « nouveau » pouvoir à la fois légitime et légal.
Par J.-P. Mbelu.
RDC: La crise artificielle entre la légitimité et la légalité
by INGETA on Feb 3, 2012 • 7:16 pm No Comments
Quand « le conglomérat d’aventuriers » instrumentalisé par Kigali envahit notre pays et est accueilli par plusieurs d’entre nous en « libérateur », nous sommes nombreux à ne pas comprendre qu’il vient exacerber « une crise éthique » déjà très profonde. Les fraudes, les tricheries et les autres irrégularités enregistrées au cours de la dernière mascarade électorale sont la face visible de l’iceberg.
Après la deuxième mascarade électorale de novembre 2011, la RD Congo donne l’impression d’être un pays traversant « une sérieuse crise politique ». Certains politicailleurs Congolais et leurs parrains parlent de plus en plus des concertations pour y trouver une issue. D’aucuns estiment qu’il y a d’une part un pouvoir légitime et d’autre part un pouvoir légal. Un dialogue devrait permettre de trouver « une troisième voie ».
Certes, il est impérieux que les Congolais et les Congolaises, toutes tendances confondues, dialoguent entre eux pour remettre leur pays sur les rails. Et ce dialogue devrait être institutionnalisé et permanent. Il devrait avoir lieu à tous les échelons de la gestion de notre vivre-ensemble. Cependant, lier ce dialogue à la crise artificielle créée de toute pièce par l’avarice et la cupidité de quelques-uns d’entre nous peut être un signe éloquent de superficialité. De quoi y a-t-il réellement crise ? Quelle est la véritable nature de cette crise ? De quand date-t-elle ?
La crise est à la fois systémique et anthropologique. Le marionnettisme a capoté ; il fonctionne à l’envers. C’est d’un. De deux, les cœurs et les esprits des partisans de ce marionnettisme ont été « mangés » par l’avarice et la cupidité. S’il y a crise à ce niveau, elle est anthropologique. C’est-à-dire qu’elle est à la fois politique, économique, sociale, culturelle, religieuse et spirituelle. Plusieurs d’entre nous en font les frais.
Explicitons. Depuis les années 60, chaque fois que notre peuple a été consulté dans des conditions d’équité, de justice et de liberté, il a su opérer de bons choix de ses gouvernants. Les élections de 1960 sont un exemple éloquent. Les consultations populaires de Mobutu dans les années 90 en sont un autre. Celles du mois de novembre 2011 ont donné la preuve de son éveil et de sa grande politisation. A toutes ces étapes de notre marche historique commune, la volonté de notre peuple a été ignorée par « les faiseurs des rois ». Lumumba est assassiné le 17 janvier 1961, lui sur qui notre peuple avait jeté son dévolu. Mobutu est chassé du pouvoir par des pays satellites au service des oligarchies d’argent en 1997 et les forces du changement ayant contribué à sa mise hors d’état d’agir sont neutralisées par « un conglomérat d’aventuriers » à la solde des « nouveaux prédateurs ».
Voulant refermer cette longue parenthèse ouverte par ces « nouveaux prédateurs », notre peuple a choisi un fils du pays pour l’aider à avancer dans sa lutte d’autodétermination et d’émancipation du joug « des faiseurs des rois ». Présentement, il est face au refus de ces derniers d’avaliser son choix. Comment en est-il arrivé là ?
Quand, à travers ses forces de changement, il répond aux consultations populaires organisées par Mobutu, il exprime son rejet du système dont le maréchal était le ténor. Notre peuple dit son désir du « bien-vivre-ensemble » dans la liberté et l’égalité. Face à sa persévérance dans ce désir de changement, « les faiseurs des rois » décident de se débarrasser de Mobutu, de redessiner la carte de l’Afrique centrale en se choisissant d’autres marionnettes (Kagame et Museveni). Plusieurs d’entre nous, travaillant au règlement des questions internes, n’ont pas intégré, dans leurs réflexions, ce nouveau choix des oligarchies d’argent. Ainsi, « le conglomérat d’aventuriers » instrumentalisé par les deux nouvelles marionnettes « des faiseurs des rois » sera-t-il accueilli, à travers tout notre pays, en « libérateur ». Malheureusement, cette « libération » s’est transformée en tragédie. (Le titre du livre de Charles Onana l’exprime très bien : Ces tueurs tutsi. Au cœur de la tragédie congolaise, Paris, Duboiris, 2009)
Les « faiseurs des rois », « ces tueurs tutsi » et le « conglomérat d’aventuriers » qu’ils ont instrumentalisé ont semé et sèment encore la mort dans les pays des Grands Lacs. Ils ont orchestré « une guerre de basse intensité » pour avoir accès aux matières premières stratégiques de notre beau et grand pays. Au cours de cette guerre, ils ont essayé de se transformer en hommes et femmes politiques en recourant à l’argent et, à la tricherie et au mensonge.
Ils achètent et vendent tout ou presque : les documents juridiques, les députés, les partis politiques, les voix des électeurs, les postes, les commissions chargées de telle ou telle autre matière, les magistrats, les prêtres, les pasteurs, etc. Ils mentent sur leur véritable identité ; ils initient des moratoires sur cette question sans aller jusqu’au bout. Ils planifient les fraudes et les tricheries aux élections. Ils organisent des trafics frauduleux des matières premières et s’enrichissent sans cause, etc. A l’instar de leurs maîtres, ils ont enfoncé notre pays dans une crise éthique qui ne dit pas son nom. Ils se sont dressés contre le peuple.
Même si, au sein de nos populations, il y a des compatriotes, faibles d’esprit, qui ont fini par singer « ce conglomérat d’aventuriers » et s’accommoder de sa façon d’être et de vivre. Ces compatriotes sont plongés dans une crise anthropologique très sérieuse. (Ils estiment par exemple que d’un processus électoral frauduleux peut sortir un ordre politique juste par la seule volonté des fraudeurs !) Mais les minorités organisées et les autres forces du changement rejettent avec la dernière énergie ce système mortifère. Ce faisant, ils témoignent de l’échec de ce système fondé sur la marchandisation du vivre-ensemble. Ils attestent que la transformation des « nouveaux prédateurs » en hommes et femmes d’Etat est un fiasco.
Disons que s’il y a crise, celle-ci est fondamentalement éthique. Cette crise appelle une rupture profonde ; une rupture avec le système mortifère pour une refondation d’un autre ayant pour base la justice, la vérité, la paix, la solidarité, la fraternité, l’égalité, la liberté, etc. C’est-à-dire toutes ces valeurs pouvant redonner un peu d’humanité à notre vivre-ensemble. Un système respectueux de la volonté de notre peuple, de son désir du « mieux-vivre-ensemble ».
Nous ne le dirons jamais assez : « Il n’est pas tard pour qu’une Commission Justice, Vérité et Réconciliation » soit remise en bonne et due forme sur pied chez nous ». Un travail titanesque avait déjà été abattu par l’Office des Biens Mal Acquis à la Conférence Nationale Souveraine. Après la guerre de l’AFDL, plusieurs commissions ont produit des rapports fouillés sur la marche de notre pays. En dehors des rapports des experts de l’ONU, il ya, entre autres, ceux des commissions Lutundula et Bakandeja. Refermer la parenthèse de la prédation et de la mort dont notre pays souffre depuis plus de cinq décennies peut être facilité par le travail abattu à la Conférence Nationale Souveraine et dans les commissions susmentionnées. La crise artificielle entre la légitimité et la légalité dont parlent certains politicailleurs Congolais et leurs parrains est la face visible de l’iceberg. Nous devons pouvoir aller au fin fond des choses. L’exemple de l’Afrique du Sud (avec sa Commission Vérité et Réconciliation) peut nous être utile. Les institutions Congolaises (autres que politiques) et les associations citoyennes peuvent faciliter cette tâche. Elle peut aussi être assumée demain par un « nouveau » pouvoir à la fois légitime et légal.
Par J.-P. Mbelu.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Bosco Ntaganda: le roi de contrebande, kidnappeur, et criminel de guerre ... général/© REUTERS/Katrina Manson
Le mensuel flamand MO vient de publier un article au titre bien révélateur « Les raisons pour lesquelles Kabila et Kagame ne veulent pas livrer Ntaganda à la Cour pénale internationale ». A la Une du journal qui date du 25 janvier 2012 se trouve une photo satellite localisant la résidence de ce criminel de guerre à Rue des Acacias à Goma à quelques mètres de la frontière avec le Rwanda. Le sous-titre de l’article montre également de quel homme il s’agit : « Le tueur-roi du Nord Kivu ».
L’article souligne que Bosco Ntaganda est criminel de guerre : il a été inculpé de ce fait par la Cour pénale internationale mais ce mandat d’arrêt n’a pas été suivi d’effet. Comment expliquer cela? Parce qu’il sert les intérêts du président congolais Joseph Kabila et de son collègue rwandais Paul Kagame.
Ntaganda est roi de la contrebande et un homme superpuissant. Il contrôle de vastes gisements miniers du Nord-Kivu. Un des observateurs se trouvant dans la région et qui suit de près la situation témoigne: « Bosco est l’un des principaux barons du trafic de minerais. Nommé général des FARDC à l’issue de la politique d’intégration des ex-CNDP, il contrôle entièrement un quartier de Goma […]. Il est effectivement un grand criminel de guerre, un lord war de premier ordre mais il n’est pas inquiété car trop puissant. Il contrôle complètement la frontière avec le Rwanda au niveau de la grande et de la petite barrière ».
En 2008, Bosco Ntaganda a été nommé numéro 2 du CNDP après Laurent Nkunda. Après "l’arrestation" de ce dernier par le Rwanda, Ntaganda est devenu Chef de la CNDP en 2009. Il a été nommé Général, bien que 3 ans plus tôt, la Cour Pénale Internationale avait lancé un mandat d’arrêt à son encontre pour des crimes de guerre.
Le journal MO souligne que Bosco Ntaganda sème la terreur dans la région. Ainsi, il a kidnappé entre autres, le 4 novembre 2011, un chanteur du nom de Fabrice Munfiritsa, célèbre et aimé dans le Nord Kivu, région dominé par le CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple). Grâce à des manifestations, des barricades organisées par la population locale,... le musicien a pu être découvert dans un trou, complètement désorienté, sous l’effet de drogues lui administrées sans aucun doute par ses ravisseurs.
En juillet 2010, Ntaganda a rendu la vie impossible à Bwira, un activiste des droits de l’homme.Celui-ci se préparait à se sauver vers Kinshasa lorsqu’il fut kidnappé le 24 août 2010. En novembre de la même année, il a pu se sauver et a regagné les Pays-Bas. Il réside actuellement à La Haye. Sa famille, restée en RDCongo, doit subir des vexations.
L’article avance clairement ses pronostics sur l’avenir du Kivu qui de mois en mois, d’année en année, s’achemine vers une occupation du territoire par la main invisible du Rwanda, au mépris des populations autochtones.
Tout cela se fait au nez et à la barbe de la MONUSCO, qui est pourtant une des plus grandes missions de l’ONU dans le monde.
Keno Mikelu
01/02/2012
Le mensuel flamand MO vient de publier un article au titre bien révélateur « Les raisons pour lesquelles Kabila et Kagame ne veulent pas livrer Ntaganda à la Cour pénale internationale ». A la Une du journal qui date du 25 janvier 2012 se trouve une photo satellite localisant la résidence de ce criminel de guerre à Rue des Acacias à Goma à quelques mètres de la frontière avec le Rwanda. Le sous-titre de l’article montre également de quel homme il s’agit : « Le tueur-roi du Nord Kivu ».
L’article souligne que Bosco Ntaganda est criminel de guerre : il a été inculpé de ce fait par la Cour pénale internationale mais ce mandat d’arrêt n’a pas été suivi d’effet. Comment expliquer cela? Parce qu’il sert les intérêts du président congolais Joseph Kabila et de son collègue rwandais Paul Kagame.
Ntaganda est roi de la contrebande et un homme superpuissant. Il contrôle de vastes gisements miniers du Nord-Kivu. Un des observateurs se trouvant dans la région et qui suit de près la situation témoigne: « Bosco est l’un des principaux barons du trafic de minerais. Nommé général des FARDC à l’issue de la politique d’intégration des ex-CNDP, il contrôle entièrement un quartier de Goma […]. Il est effectivement un grand criminel de guerre, un lord war de premier ordre mais il n’est pas inquiété car trop puissant. Il contrôle complètement la frontière avec le Rwanda au niveau de la grande et de la petite barrière ».
En 2008, Bosco Ntaganda a été nommé numéro 2 du CNDP après Laurent Nkunda. Après "l’arrestation" de ce dernier par le Rwanda, Ntaganda est devenu Chef de la CNDP en 2009. Il a été nommé Général, bien que 3 ans plus tôt, la Cour Pénale Internationale avait lancé un mandat d’arrêt à son encontre pour des crimes de guerre.
Le journal MO souligne que Bosco Ntaganda sème la terreur dans la région. Ainsi, il a kidnappé entre autres, le 4 novembre 2011, un chanteur du nom de Fabrice Munfiritsa, célèbre et aimé dans le Nord Kivu, région dominé par le CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple). Grâce à des manifestations, des barricades organisées par la population locale,... le musicien a pu être découvert dans un trou, complètement désorienté, sous l’effet de drogues lui administrées sans aucun doute par ses ravisseurs.
En juillet 2010, Ntaganda a rendu la vie impossible à Bwira, un activiste des droits de l’homme.Celui-ci se préparait à se sauver vers Kinshasa lorsqu’il fut kidnappé le 24 août 2010. En novembre de la même année, il a pu se sauver et a regagné les Pays-Bas. Il réside actuellement à La Haye. Sa famille, restée en RDCongo, doit subir des vexations.
L’article avance clairement ses pronostics sur l’avenir du Kivu qui de mois en mois, d’année en année, s’achemine vers une occupation du territoire par la main invisible du Rwanda, au mépris des populations autochtones.
Tout cela se fait au nez et à la barbe de la MONUSCO, qui est pourtant une des plus grandes missions de l’ONU dans le monde.
Keno Mikelu
01/02/2012
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Kinshasa: Babi Balukuna rompt le silence !
Par Freddy Mulongo, vendredi 3 février 2012 à 14:39 :: radio
Babi Balukuna, journaliste chroniqueur politique de la Radio Lisanga télévision (RLTV), une chaine privée fermée par la dictature totalitaire imposée aux Congolais, répond au téléphone aux questions d’actualité de Chick Munduki pour Kongo Telema et Réveil-FM international. En juin dernier Babi Balukuna était poignardé au dos à Kinshasa. Il faut dire que la capitale congolaise a ses "Kuluna de rues" (voleurs, tueurs, violeurs à arme blanche) et Kuluna en cravtes (usurpateurs, seigneurs de guerre, tortionnaires, violeurs, détourneurs, tricheurs, fraudeurs... qui roulent dans des grosses jeeps et tout le temps cravaté malgré le climat tropical).
http://reveil-fm.com/index.php/2012/02/ ... le-silence
Par Freddy Mulongo, vendredi 3 février 2012 à 14:39 :: radio
Babi Balukuna, journaliste chroniqueur politique de la Radio Lisanga télévision (RLTV), une chaine privée fermée par la dictature totalitaire imposée aux Congolais, répond au téléphone aux questions d’actualité de Chick Munduki pour Kongo Telema et Réveil-FM international. En juin dernier Babi Balukuna était poignardé au dos à Kinshasa. Il faut dire que la capitale congolaise a ses "Kuluna de rues" (voleurs, tueurs, violeurs à arme blanche) et Kuluna en cravtes (usurpateurs, seigneurs de guerre, tortionnaires, violeurs, détourneurs, tricheurs, fraudeurs... qui roulent dans des grosses jeeps et tout le temps cravaté malgré le climat tropical).
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http://www.culturecongolaise.net/?p=9369
Les élections congolaises « irrégulières », selon le Sénat américain
04 février, 2012
Jeudi 2 février a eu lieu à Washington, une audition du Sénat américain portant sur le futur de la RDC et l’implication de l’agence fédérale d’aide au développement (USAID). Les sénateurs se sont penchés sur les élections couplées, présidentielle et législatives, qui se sont déroulées en RDC le 28 novembre dernier. « Ces élections ont été gravement entachées d’irrégularités et ont manqué de transparence », a affirmé Donald Yamamoto, du bureau africain du département d’Etat américain.
La secrétaire d’Etat Hillary Clinton, citée jeudi par une diplomate américaine devant cette commission, a affirmé de son côté que ces élections n’étaient « pas a la hauteur des progrès démocratiques observés lors des dernières élections africaines ».
Selon les résultats sortis des urnes et consignés dans les procès verbaux, Etienne Tshisekedi wa Mulumba a gagné la présidentielle avec 52 % mais la CENI a opéré un hold up électoral en proclamant Joseph Kabila vainqueur ! La CENI a réitéré sa tricherie au niveau des législatives en donnant la majorité absolu en faveur du camp de Kabila, soit 260 sièges sur 500 de l’Assemblée nationale, et l’opposition autour de 110.
Dans 7 circonscriptions –17 sièges– la Commission électorale nationale indépendante a demandé l’annulation du scrutin, notamment à la suite de violences lors du vote. De nombreuses irrégularités ont été constatées par des missions d’observation nationale et internationale ainsi que l’église catholique congolaise.
Une multitude de contestations entourent ces élections mais Ngoy Mulunda, parent de Mr. Kabila et cofondateur de son parti, a écarté les protestations en expliquant que s’il y avait des différences entre les chiffres qu’il proclame et ceux recueillis lors du dépouillement par les témoins des partis, c’est que ceux-ci « ont plus menti qu’aidé les candidats », « en vue de s’attirer leurs sympathies », écrit Marie-France Cros dans la Libre Belgique vendredi 3 février.
Ali Kalonga (avec AFP)
Les élections congolaises « irrégulières », selon le Sénat américain
04 février, 2012
Jeudi 2 février a eu lieu à Washington, une audition du Sénat américain portant sur le futur de la RDC et l’implication de l’agence fédérale d’aide au développement (USAID). Les sénateurs se sont penchés sur les élections couplées, présidentielle et législatives, qui se sont déroulées en RDC le 28 novembre dernier. « Ces élections ont été gravement entachées d’irrégularités et ont manqué de transparence », a affirmé Donald Yamamoto, du bureau africain du département d’Etat américain.
La secrétaire d’Etat Hillary Clinton, citée jeudi par une diplomate américaine devant cette commission, a affirmé de son côté que ces élections n’étaient « pas a la hauteur des progrès démocratiques observés lors des dernières élections africaines ».
Selon les résultats sortis des urnes et consignés dans les procès verbaux, Etienne Tshisekedi wa Mulumba a gagné la présidentielle avec 52 % mais la CENI a opéré un hold up électoral en proclamant Joseph Kabila vainqueur ! La CENI a réitéré sa tricherie au niveau des législatives en donnant la majorité absolu en faveur du camp de Kabila, soit 260 sièges sur 500 de l’Assemblée nationale, et l’opposition autour de 110.
Dans 7 circonscriptions –17 sièges– la Commission électorale nationale indépendante a demandé l’annulation du scrutin, notamment à la suite de violences lors du vote. De nombreuses irrégularités ont été constatées par des missions d’observation nationale et internationale ainsi que l’église catholique congolaise.
Une multitude de contestations entourent ces élections mais Ngoy Mulunda, parent de Mr. Kabila et cofondateur de son parti, a écarté les protestations en expliquant que s’il y avait des différences entre les chiffres qu’il proclame et ceux recueillis lors du dépouillement par les témoins des partis, c’est que ceux-ci « ont plus menti qu’aidé les candidats », « en vue de s’attirer leurs sympathies », écrit Marie-France Cros dans la Libre Belgique vendredi 3 février.
Ali Kalonga (avec AFP)
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Mende n'a pas fini de se couvrir de ridicule...même sur son lit d'hôpital...
http://radiookapi.net/actualite/2012/02 ... electoral/
Lambert Mende : « Joseph Kabila ne veut pas influencer le traitement du contentieux électoral »
publié il y a 6 heures, 51 minutes, | Denière mise à jour le 4 février, 2012 à 10:27 | sous Actualité, La Une, Législatives, Nationale.
Le ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende, a déclaré vendredi 3 février que le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, ne veut pas influencer le traitement du contentieux électoral, pour justifier le silence prolongé du chef de l’Etat depuis le début de la publication par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) des résultats provisoires des élections législatives du 28 novembre.
«Le silence du chef de l’Etat est tout à son honneur. Le président est obligé d’attendre les derniers arrêts de la cour suprême de justice (CSJ) concernant la composition définitive de l’Assemblée nationale», a affirmé Lambert Mende au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.
Ajoutant que le chef de l’Etat ne veut pas influencer la justice concernant les contentieux électoraux, le porte-parole du gouvernement explique :
« En attendant que la Cour suprême statue, il est de bonne politique que la première institution du pays, qui est le président de la République, mais qui n’a pas à donner des injonctions à la Cour suprême de justice, puisse garder une attitude de réserve qui est de bon aloi dans une démocratie ».
Lambert Mende précise que le président de la République est «la seule institution aujourd’hui définitivement confirmée par la Cour suprême de justice» et, selon lui, «les Congolais doivent féliciter le chef de l’Etat pour son attitude de réserve».
La Ceni a transmis jeudi 2 février à la Cour suprême de justice (CSJ) les premiers plis des fiches et procès-verbaux des résultats des élections législatives des Centres locaux de compilation des résultats (CLCR) des provinces et le pli de la circonscription de la Funa à Kinshasa.
Le délai d’examen des contentieux des élections législatives est de deux mois à compter de la saisine de la Cour. Celle-ci pourrait ensuite proclamer les résultats définitifs.
En attendant les arrêts définitifs de la Cour, les membres de l’Assemblée nationale entrent en fonction quinze jours après la proclamation des résultats provisoires. Elle fonctionnera avec un bureau provisoire qui aura comme président le plus âgé des élus, secondé des deux benjamins.
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Lambert Mende : « Joseph Kabila ne veut pas influencer le traitement du contentieux électoral »
publié il y a 6 heures, 51 minutes, | Denière mise à jour le 4 février, 2012 à 10:27 | sous Actualité, La Une, Législatives, Nationale.
Le ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende, a déclaré vendredi 3 février que le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, ne veut pas influencer le traitement du contentieux électoral, pour justifier le silence prolongé du chef de l’Etat depuis le début de la publication par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) des résultats provisoires des élections législatives du 28 novembre.
«Le silence du chef de l’Etat est tout à son honneur. Le président est obligé d’attendre les derniers arrêts de la cour suprême de justice (CSJ) concernant la composition définitive de l’Assemblée nationale», a affirmé Lambert Mende au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.
Ajoutant que le chef de l’Etat ne veut pas influencer la justice concernant les contentieux électoraux, le porte-parole du gouvernement explique :
« En attendant que la Cour suprême statue, il est de bonne politique que la première institution du pays, qui est le président de la République, mais qui n’a pas à donner des injonctions à la Cour suprême de justice, puisse garder une attitude de réserve qui est de bon aloi dans une démocratie ».
Lambert Mende précise que le président de la République est «la seule institution aujourd’hui définitivement confirmée par la Cour suprême de justice» et, selon lui, «les Congolais doivent féliciter le chef de l’Etat pour son attitude de réserve».
La Ceni a transmis jeudi 2 février à la Cour suprême de justice (CSJ) les premiers plis des fiches et procès-verbaux des résultats des élections législatives des Centres locaux de compilation des résultats (CLCR) des provinces et le pli de la circonscription de la Funa à Kinshasa.
Le délai d’examen des contentieux des élections législatives est de deux mois à compter de la saisine de la Cour. Celle-ci pourrait ensuite proclamer les résultats définitifs.
En attendant les arrêts définitifs de la Cour, les membres de l’Assemblée nationale entrent en fonction quinze jours après la proclamation des résultats provisoires. Elle fonctionnera avec un bureau provisoire qui aura comme président le plus âgé des élus, secondé des deux benjamins.
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