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Peuple congolais, le temps de l’action, c’est maintenant!
RDC : Mobilisation ultime ce 15 septembre 2012
Bamba-di-Lelo
Qui ne voit que la République Démocratique du Congo est agonisante? Qui accepterait de mourir étouffé quand il peut encore réagir en se sauvant de cet étouffement ? Les congolais assistent, comme des témoins impuissant, à un scénario catastrophe auquel personne ne pouvait s’attendre ! C’est comme un rêve ! Tout doucement, on se réveille, on se parle, et, patatras, comme un oiseau chanteur, mais on se dit qu’il est grand temps de cesser de chanter, car on se sent coincé de tout part et l’on doit choisir de toute urgence entre vivre ou mourir !
A l’appui de l’accusation formulée par certains vaillants députés et par plus de 20 partis politiques, l’opposition accuse Joseph Kabila Kanambe de haute trahison en sollicitant par ailleurs l’enclenchement du mécanisme de sa destitution conformément aux prescrits de l’article 165 de la constitution régissant la République Démocratique du Congo, et qui est manifestement légitime.
Le temps de l’action, pour les Congolaises et Congolais, a sonné. Il est temps de sortir de notre profond sommeil, car l’ennemi, celui qu’on prenait pour un ami, n’est qu’un terroriste ! Il sème la désolation partout, aux quatre coins de la république : le sang continue de couler, le désespoir envahit les congolais à quelqu’endroit qu’il se trouve, la jeunesse, en quête de repères pour avancer, se trouve au contraire devant un mur d’amertume ! Il n’est plus question que de vivre, et de développer le pays réellement, dont il est question aujourd’hui.
Depuis le départ de Mobutu, le pays fait face à la naissance de plusieurs rébellions et bandes armées semant insécurité et désolation.
L’on dit bien : après la tempête, le beau temps mais il faut cesser de parler, ou de vouloir changer les choses, est venu plutôt, le temps de changer son fusil d’épaule. Précisément, il s’agit bien du fusil, car Joseph Kabila Kanambe ne serait rien sans ses armes. Et d’ailleurs, ne le voit-on pas déjà qui se cache, parce que la peur l’habite, et que cette peur a changé de camp.
En Indonésie, en 1998 les étudiants s’étaient mobilisés courageusement devant le palais présidentiel, jusqu’à contraindre le président Soeharto de démissionner, pour cause de sa dictature inhumaine, et l’abandon de son peuple qui vivait dans une misère épouvantable et une insécurité indescriptible.
A ce jour, en République Démocratique du Congo, tous les éléments constitutifs de destruction du pays et de son peuple sont réunis pour mobiliser le peuple congolais pour contraindre Joseph Kabila Kanambe de quitter sans délai le pouvoir pour ainsi permettre au peuple congolais de prendre en mais son propre destin, afin qu’il soit un pays démocratique, authentique avec le respect des droits humains, la prospérité et la justice pour tous.
La haute trahison dénoncée par l’opposition politique congolaise met encore une fois à nue, la complicité et la participation active de Joseph Kabila Kanambe dans son ensemble et particulièrement la population du Kivu.
Par ce bref article, nous demandons tout simplement à toute la classe politique congolaise, avec en tête Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe, à toute la société civile, avec en tête les confessions religieuses et les mouvements associatifs, de mobiliser tout le peuple congolais afin d’assiéger le Palais du peuple, siège du parlement et du sénat, jusqu’au départ de l’imposteur Joseph Kabila Kanambe.
Aux forces armées et aux militaires de prendre faits et causes pour le peuple congolais contre le pouvoir de l’imposteur.
Ne ratons pas cette occasion. Le parlement congolais devra se prononcer, sans passion, sur le cas de haute trahison de Joseph Kabila Kanambe, observée et constatée par tout le peuple.
Le rendez-vous est pris pour ce 15 septembre 2012 à 10H00, devant le Palais du peuple, et la manifestation durera jusqu’au départ de l’imposteur ! Ainsi, nous aurons libérer notre pays.
Tant d’autres peuples ont dû prendre leur destin en main : la France, comme la Belgique, qui nous sont liés par l’histoire politique, et culturelle, n’ont pas fait autre chose que de chasser l’occupant de leur pays. Ironie de l’histoire, c’est notre tour, et il s’avère nécessaire que nous passions à l’acte, pour mettre hors d’état de nuire ce méchant loup qui s’est infiltré dans la maison en abusant de notre hospitalité légendaire !
Le temps de l’action, c’est maintenant ! Parce que l’on peut tromper un peuple mais seulement pour un certain temps !
In fine, portons partout, en République Démocratique du Congo, dans le camp de l’ennemi, et de ses supports, la torche de la terreur.
Aux armes, congolais.
Bamba-di-Lelo
Docteur en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des questions politiques du Congo
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