Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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PAPA NGOMA, PRO-TSHISEKEDI ANNONCE LA FERMETURE DE L'AMBASSADE DE LA RDC A LONDRES...

http://www.congonumber1.com/v1/videos/?id=&a=1784
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Les combattants organisent ce 21/01/2012 une marche : 1ers pas de nos enfants pour le Congo...

http://www.congonumber1.com/v1/videos/?id=&a=1783
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Images de la manifestation de ce 14 janvier 2012 à laquelle nous avons personnellement participé...

http://www.congonumber1.com/v1/videos/?id=&a=1776
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Message par Ilunga »

http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7064



Il faut "libérer" Etienne Tshisekedi



Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

C’est une situation surréaliste qui se passe depuis plusieurs semaines dans la très mal nommée République… démocratique du Congo. Des éléments de la garde prétorienne de «Joseph Kabila», déguisés en policiers, resserrent chaque jour un peu plus leur étau autour de la résidence d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Un état de siège qui ne dit pas son nom a été instauré dans la commune de Limete où la population est mise en joue par des chars et des auto-blindés. Quel est l’objectif final? Procéder à l’arrestation de Tshisekedi? L’éliminer physiquement ? On le sait, les deux hommes se disputent le fauteuil présidentiel.

Ce déploiement de la force brutale digne de république bananière se déroule au su et au vu des acteurs de la nébuleuse «communauté internationale» dont la Mission onusienne dite de «stabilisation» (Monusco). Que devient dès lors l’Etat de droit claironné depuis 1990 par certaines puissances occidentales - dont l’ex-Troïka Belgique, Etats-Unis et France – qui avaient érigé l’ex-Zaïre en terrain d’expérimentation d’une démocratie au rabais? Où sont passés tous ces pseudo-spécialistes ès questions zaïro-congolaises dont la célébrité a été bâtie sur du mensonge? Où sont-ils au moment où la «jeune démocratie» congolaise autant que le respect des droits et libertés sont toujours en péril quinze années après la «libération» du 17 mai 1997?

Le pouvoir honni de «Joseph Kabila» a manifestement engagé le pari de tester la capacité d’indignation des partisans du Changement. Histoire de voir où se situe la «ligne rouge» à ne pas franchir. Là où le bat blesse est que les forces de l’opposition paraissent tétanisées. Désemparées. L’opposition donne l’impression d’être en panne d’imagination et surtout d’audace. L’opposition zaïro-congolaise n’est-elle viable que lorsqu’elle s’abrite sous le parapluie de la «communauté internationale»?

Certains acteurs politiques de l’opposition sont loin de prendre toute la dimension de la gravité de la situation. C’est en tous cas l’impression qu’un Jean-Claude Vuemba - pour ne pas le citer - a laissé dans l’interview accordée à notre journal. A la question de savoir si Tshisekedi jouissait de la liberté d’aller et de venir, il a répondu : «Le président Etienne Tshisekedi n’est pas en résidence surveillée. Il y a quelques semaines, il était pratiquement interdit de sortie. Au moment où je vous parle, le président Tshisekedi n’a peur de rien.» Et d’ajouter : «Je peux vous dire que personne ne pourrait l’empêcher de sortir de chez lui.» Vraiment ?

Les acteurs politiques de l’opposition seraient très mal inspirés d’«implorer» la «magnanimité» du pouvoir kabiliste pour obtenir la «libération» d’Etienne Tshisekedi. En dépit de rapports de force en sa défaveur, l’opposition doit continuer à exiger la levée immédiate et sans conditions du blocus imposé autour de la résidence du leader de l’UDPS.

Les forces de l’opposition doivent, à l’instar des peuples arabes, être prêtes à payer le prix pour barrer la route définitivement au régime totalitaire que «Joseph Kabila» tente maladroitement d’instaurer au Congo-Kinshasa.

Il faut libérer Etienne Tshisekedi.

Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2012
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

«Kabila» en fuite ou en clandestinité ?
En attendant, les massacres continuent...

http://www.apareco-rdc.com/component/co ... nite-.html
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http://www.culturecongolaise.net/?p=9298



Élections en RDC : les évêques à la Ceni : “Corrigez ou démissionnez”

16 janvier, 2012

La compilation des résultats des législatives est “une honte”, disent-ils à la Commission électorale (Ceni). Ce qui se passe présentement au niveau de la compilation des résultats des élections législatives est inacceptable. C’est une honte pour notre pays […] Nous estimons que le processus électoral a été entaché de graves irrégularités qui remettent en question la crédibilité des résultats publiés.”

C’est ce qu’ont déclaré jeudi les évêques du Congo à l’issue d’une réunion de trois jours à Kinshasa sur les élections présidentielles et législatives du 28 novembre. Et de recommander à la Commission électorale (Ceni) “d’avoir le courage de se remettre en question, de corriger impérativement les graves erreurs fustigées qui ont entamé la confiance de la population en cette institution, sinon de démissionner”. Jeudi après-midi, la Ceni annonçait que la publication, prévue pour ce vendredi 13, des résultats officiels des législatives était retardée d’environ “une semaine”.

A plusieurs reprises, le président de la Ceni, le pasteur Ngoy Mulunda, parent du président Joseph Kabila, avait pourtant annoncé qu’il entendait respecter la Constitution sur cette date. C’est notamment ainsi qu’il avait justifié son refus d’attendre l’arrivée des experts électoraux internationaux – réclamés pour crédibiliser le dépouillement des bulletins des législatives après le fiasco du dépouillement de ceux de la présidentielle – pour publier ses résultats officiels.

La position de la Ceni a-t-elle changé à cause du message des évêques, accueilli par une salve d’applaudissements, jeudi, lorsqu’il fut lu lors d’une messe à la cathédrale de Kinshasa ? L’Eglise demeure une puissance importante au Congo, où, outre son prestige spirituel et moral, elle est une institution plus sûre et plus stable que l’Etat, défaillant. Des pressions diplomatiques auraient-elles convaincu la Ceni de donner une chance d’intervenir aux experts électoraux ? Arrivés le 5 janvier à Kinshasa, ils examinent les possibilités de “vérifier les résultats des élections à travers une révision plus large des opérations”.

La question est d’importance également pour la Belgique. Jeudi, le Premier ministre socialiste Elio Di Rupo a dû s’expliquer, à la Chambre, sur son discret message de félicitations à Kabila (lire LLB du 11 janvier), utilisé par le régime congolais dans la presse, à la radio et à la télévision pour assurer qu’il était “reconnu” malgré le scandale causé par l’importance des fraudes électorales. M. Di Rupo a indiqué que la Belgique n’était pas l’arbitre de la situation congolaise, soutenait le processus démocratique et espérait que les leçons seraient tirées des élections.

Son ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders (MR) avait, lui, refusé de se rendre à l’investiture de Joseph Kabila, le 20 décembre (boudée même par les pairs africains de ce dernier, à l’exception du Zimbabwéen Robert Mugabe, qui n’a pas hésité à faire couler le sang pour se maintenir au pouvoir). Se contentant de “prendre note” de la proclamation de la victoire de Joseph Kabila, M. Reynders avait indiqué qu’il envisageait de se rendre à Kinshasa pour l’ouverture de l’Assemblée nationale congolaise, mais précisait cependant : “La Belgique espère que les leçons de cet épisode seront tirées lors de la compilation, cette fois transparente et crédible, des résultats des élections législatives” et proposait l’appui de la Belgique pour ce faire. La Ceni n’en a pas tenu compte jusqu’ici. Si la compilation des résultats de la présidentielle a été, selon les mots de M. Reynders et de l’avis général, “une catastrophe”, celle des législatives n’a pas différé.

Oublier cette mise en garde du mois dernier ferait figure de complaisance de la Belgique envers le pouvoir de Kinshasa. Alors que les Congolais retiennent leur souffle à l’idée d’une prolongation ou d’un élargissement de la répression de ceux qui protestent contre la fraude électorale, les félicitations de M. Di Rupo ont été très mal comprises dans notre ancienne colonie. “Se rend-il compte de l’impact des positions de la Belgique ici au Congo et du désarroi qu’il vient de causer dans bien des milieux ?, interroge une source à Kinshasa. On aurait pensé que la Belgique attendrait le rapport des experts internationaux venus s’assurer de la crédibilité des élections.”

Les évêques congolais, eux, en sont conscients, qui recommandent à la communauté internationale “de privilégier l’intérêt du peuple congolais, de ne pas être complaisante, d’appuyer le peuple congolais dans sa recherche de la justice et de la paix et de le respecter dans son auto-détermination”.

Marie-France Cros
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http://www.cheikfitanews.net/article-bi ... 95695.html


Mardi 17 janvier 2012

Billet. 17 JANVIER 1961-17 JANVIER 2012 BELGIQUE-RD CONGO, L’OMBRE DE LUMUMBA ?





17 janvier 1961, dans la brousse près de l’aéroport Luano d’Elisabethville, l’actuelle ville de Lubumbashi au Katanga, Patrice Emery Lumumba est assassiné. Une main tire les ficelles dans l’ombre : la Belgique, ancienne puissance coloniale.
Sept mois plus tôt l’ex Congo Belge a accédé à l’indépendance avec Kasa-Vubu comme Président, et Lumumba comme Premier Ministre. Le régime étant parlementaire, le vrai chef de l’exécutif, c’est Lumumba.
En ce 30 juin 1960, Lumumba prononce un discours musclé en présence de Baudouin 1er, Roi des Belges.
Le 14 juillet, deux semaines seulement après l’indépendance du Congo, la province minière du Katanga entre en sécession. Elle demande l’aide militaire et logistique belge. En prenant le prétexte de la protection de ses nombreux ressortissants présents dans la province, la Belgique envoie des troupes militaires au Katanga, en réalité pour ses gros intérêts via l’UMHK, Union minière du Haut Katanga, Gécamines plus tard.
Aujourd’hui, 17 janvier 2012, 51 ans après, la Belgique compte parmi ses habitants près de cent mille personnes d’origine congolaise.
Lors des élections congolaises du mois de novembre dernier, deux principaux candidats se sont affrontés : Joseph Kabila le Président sortant, et Étienne Tshisekedi, leader de l’opposition depuis 30 ans.
A l’arrivée, suite à une grande tricherie et des bourrages d’urnes sans noms conçus, planifiés et exécutés par monsieur Kabila et sa famille politique, monsieur Kabila se fait proclamer Président et par la CENI, commission électorale nationale indépendante, et par la cour suprême de justice, institutions à la solde du président sortant.
Se considérant comme ayant gagné les élections, monsieur Tshisekedi prête serment comme président élu de la RD Congo.
Plusieurs jours durant, les congolais de Belgique ainsi que les belges d’origine congolaise manifestent à Bruxelles contre le hold-up électoral de monsieur Kabila.
La police bruxelloise réprime très sévèrement les manifestants anti-Kabila. Des communes de la capitale belge interdisent même les manifestations anti-Kabila.
Le 3 janvier 2012, monsieur Elio Di Rupo, nouveau Premier Ministre envoie à monsieur Joseph Kabila une lettre de … Félicitations !
Etonnement, colère dans la communauté congolaise de Belgique.
Dimanche 15 janvier, invité sur la chaine de télévision RTL-TVI, durant 20 minutes, monsieur Di Rupo parle de tout, mais pas un seul mot sur le Congo.
Le lundi 16 janvier 2012 matin, invité à la radio francophone RTBF, le Premier Ministre belge ne dit mot sur la RD Congo. Hasard ?
Pourtant, sa lettre à Kabila lui a valu quelques jours plus tôt, une question orale au sénat.
En cette date anniversaire de la mort de Lumumba, bien malin celui qui serait en mesure de définir clairement la politique belge actuelle vis-à-vis de la RD Congo.
La Belgique officielle est-elle devenue capable ou non d’être en phase avec les aspirations profondes du plus grand nombre des Congolais ? Est-elle devenue capable d’accepter le leader en qui les Congolais se reconnaissent ?
Plus proche d’elle, au niveau de la communauté congolaise de Belgique. Quel signal la Belgique officielle lance-t-elle ?
Si ce signal est ambigu, voire négatif, 51 ans après la mort de Lumumba, cela ne semble-t-il pas un peu long ?
L’ombre de Lumumba plane-t-elle toujours à ce point au dessus des relations belgo-congolaises ?

Cheik Fita
Bruxelles, le 17 janvier 2012.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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kie kie kie kie kie kie kie...Enfin, ils ont compris...L'étau se resserre autour de l'imposteur rwandais...






http://www.udps.org/index.php?option=co ... &Itemid=90

Les sénateurs de la RDC exigent la démission immédiate du Bureau de la CENI et l'invalidation des scrutins présidentiel et législatif.
14 Janvier 2012


Décidés de vouloir construire une société congolaise moderne respectée de par le monde entier et où se côtoient justice, éthique, démocratie, droits de l’homme et autres valeurs républicaines, les sénateurs de la République Démocratique du Congo, patriotisme oblige, déclarent ne pas reconnaître les résultats des scrutins du 28 novembre 2011.

Nous, sénateurs de la première législature de la troisième République, avons, depuis mai 2007, pris une part active à l’élaboration des lois, au contrôle de l’Exécutif, des entreprises publiques ainsi que des établissements et services de l'Etat conformément à l’article 100 alinéa 2 de la Constitution.
Dans le cadre de cette mission, nous avons vainement, au cours des années 2010 et 2011:
plaidé pour l’institution de deux organes au sein de la CENI, à savoir : une plénière et un bureau ainsi que pour l’intégration en son sein de la société civile afin de garantir l’indépendance et la transparence;
dénoncé et boycotté le Congrès convoqué pour modifier la Constitution en vue de l’instauration du scrutin présidentiel à tour unique, faisant ainsi reculer la démocratie dans notre pays;
condamné l’instauration progressive d’un parti unique sur le territoire national par l’enrôlement obligatoire de tout le personnel de l’Etat et des entreprises publiques dans le parti présidentiel (art. 7 de la Constitution);
proposé de renforcer les conditions d’accès aux fonctions électives à l’effet de rehausser le niveau des compatriotes appelés aux charges publiques;
exigé l’audit du fichier électoral et la révision du calendrier afin de garantir la transparence et l’apaisement du processus.
Malgré les réticences, conseils et recommandations, la CENI, totalement soutenue par le gouvernement, a organisé quand même le scrutin le 28 novembre 2011. Qu’avons-nous constaté avant, pendant et après le scrutin?
En période de campagne électorale, la CENI a violé plus d’une fois et intentionnellement la loi électorale du 25 juin 2011. Il y a lieu de signaler notamment:

le traitement complaisant des dossiers de candidature introduits par les candidats des partis proches du pouvoir, le personnel et les mandataires de l’Etat ayant figuré en grand nombre sur les listes électorales au mépris des dispositions des articles 5, 6, 7, 9, 10, 12, 13, 15, 16, 17, 18, 19, 20 et 21;
la publication hors délai des listes des candidats (art. 25);
l’utilisation abusive des ressources humaines, matérielles et financières de l’Etat à des fins de propagande par les candidats du pouvoir : Président sortant, ministres, gouverneurs de province, mandataires publics (art. 36);
l’apposition des affiches sur les édifices publics notamment sur la Tour de la RTNC, les immeubles ex-SABENA, le Stade des Martyrs et partout à l’intérieur du pays (art. 30);
l’affichage des listes électorales la veille du scrutin contrairement au délai légal de 30 jours (art.8);
la monopolisation des médias publics, particulièrement la RTNC, par le Président de la République et les candidats des partis affiliés au pouvoir (art. 33);
le refus de donner accès au fichier électoral tant aux partis de l’opposition qu’à la société civile.
Le 28 novembre 2011, le scrutin fut émaillé de graves irrégularités et de plusieurs incidents remettant en cause la validité des résultats et le classement des candidats tant à l’élection présidentielle qu’aux législatives tels que rendus publics par la CENI. Sans être limitatifs, nous pouvons rappeler les faits suivants:

la présence des groupes armés nationaux et étrangers qui ont influencé le vote en faveur du Président sortant, en particulier dans les provinces de l’Est;
la localisation et la délocalisation, le jour du scrutin, des centres et bureaux de vote sans tenir compte de la distance à parcourir par les électeurs;
le marchandage des bulletins de vote et le bourrage des urnes soit par les autorités politiques et administratives soit par les candidats avec la complicité des agents de la CENI;
le nombre scandaleusement élevé des dérogations (plus d’un millions);
l’existence dans tous les bureaux des bulletins de vote pré-cochés;
le détournement des électeurs analphabètes par les membres des bureaux de vote ou les témoins des partis membres de la majorité présidentielle (art. 85);
la mise à sac de certains bureaux de vote par la Garde présidentielle.
Après le scrutin du 28 novembre 2011, le vote s’est poursuivi contre toute attente dans plusieurs circonscriptions électorales. Entretemps, nous avons assisté:

à l’arrivage des cargaisons de bulletins de vote, particulièrement dans la Province du Katanga;
à la suspension, par le gouvernement, de l’émission et de la réception des SMS portant gravement atteinte au droit à l’information garanti aux citoyens et à toute personne résidant en République Démocratique du Congo (art. 24 de la Constitution);
au déploiement des forces armées et des matériels de guerre afin d’intimider la population et d’étouffer dans l’œuf toute manifestation, alors que la liberté de manifestation est garantie par l’article 26 de la Constitution;
à l’absence des témoins ainsi que des observateurs nationaux et étrangers à toutes les opérations de compilation sur ordre du Bureau de la CENI (art. 40);
à l’ordre intimé aux présidents des bureaux de vote de se référer au Bureau de la CENI avant tout affichage des résultats en violation de l’article 68 de la loi électorale;
à la disparition de nombreux colis contenant des résultats de vote.
L’organisation précipitée des élections du 28 novembre 2011 ne pouvait déboucher que sur des résultats contestables. Diverses organisations de la société civile nationales et internationales ont en effet mis en cause leur fiabilité. La CENI s’est rendue coupable de manipulation éhontée qui fait d’elle une institution partiale, corrompue et d’appui à un système oligarchique.
De même, la Cour Suprême de Justice qui a avalisé les résultats frauduleux a démontré son inféodation au pouvoir exécutif en violation flagrante des articles 149 et 150 de la Constitution qui proclament son «indépendance». Pouvait-il en être autrement quand on sait que la plupart des magistrats ont été nommés en toute opacité et ont prêté serment à Lubumbashi deux jours seulement avant le scrutin? Par ailleurs, la loi portant création, organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, déjà votée par les deux Chambres du Parlement et transmise, le 07 juin 2011, au Président de la République, n’a jamais été promulguée en violation de l’article 140 de la Constitution.
La CENI et la Cour Suprême de Justice ont perdu la confiance du peuple. Le Président de la République, maintenu au pouvoir par la fraude, est incapable de rassembler et de promouvoir la justice, l’éthique et la bonne gouvernance. Il ne lui est plus possible de gouverner sans recourir à la violence. Quelles leçons de morale donner aux enfants, écoliers et étudiants, si la fraude devient un mode d’accès aux hautes charges publiques?
Nous, sénateurs soussignés, face à une situation qui a jeté l’opprobre sur nos dirigeants et sur notre peuple, conscients de nos responsabilités devant la Nation et l’Histoire, déclarons ne pas reconnaître les résultats des scrutins du 28 novembre 2011.
Décidés de vouloir construire une société congolaise moderne respectée de par le monde entier et où se côtoient justice, éthique, démocratie, droits de l’homme et autres valeurs républicaines, recommandons une solution sage et patriotique pour recouvrer notre dignité et redorer notre blason, c’est-à-dire tout annuler et recommencer, car, tout ce qui est corrompu perd toute sa valeur.
En conséquence, nous exigeons:

la démission immédiate du Bureau de la CENI;
l’invalidation des scrutins présidentiel et législatif;
la convocation toutes affaires cessantes de la classe politique en vue d’instaurer un dialogue nécessaire devant aboutir à l’établissement d’une feuille de route pour la sortie rapide de la crise.

Fait à Kinshasa, le 09 janvier 2012

Les Sénateurs de la RDC

1.NDOLELA SIKI KONDE LEOPOLD
2. MOKONDA BONZA FLORENTIN
3. SILUVANGI LUMBA RAPHAËL
4. MUSEMA MAMBAKILA HIPPOLYTE
5. ABIBI AZAPANE-MANGO
6. MONGULU T’APANGANE POLYCARPE
7. MBOMBO ENGONDO SAMUEL
8. MONDOLE LEON
9. LOMBEYA BOSONGO.-
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M. Di Rupo, par votre geste, vous avez abandonné le peuple congolais"

Sur cette vidéo le Premier Ministre Di Rupo ne manifeste absolument aucun intérêt sur les reproches qui lui sont faits. Il préfère afficher ostensiblement son mépris en chattant avec son gsm : Eva Brems: "Premier, u heeft Congolezen in de steek gelaten" - "Premier, par votre geste, vous avez abandonné le peuple congolais"

http://www.udps.be/udps/index.php/utili ... congolaisq
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Bruxelles: Henri Muke Confirme le début du Plan B

http://congomikili.com/bruxelles-henri- ... lan-b.html
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