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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 11 janv. 2012, 10:40
par BXL
Voici comment militaires et policiers de KABILA ont tiré sur les enfants

Cliquez sur ce lien:

http://player.vimeo.com/video/34361999? ... portrait=0

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 11 janv. 2012, 12:42
par Ilunga
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... :congonews



STRATEGIE MONSENGWO : 16 février Monsengwo coince Kabila, dégager ou négocier pendant qu'il est temps

MERCREDI, 11 JANVIER 2012 11:39 5 COMMENTAIRES ENVOYER




La donne a fondamentalement changé depuis septante-deux heures. Avec la dernière prise de position de l'Eglise catholique rendue publique, lors d'une messe d'action de grâce, à la paroisse Saint Joseph de Matonge, le 7 janvier, Joseph Kabila n'aura plus désormais à faire à Etienne Tshisekedi wa Mulumba seul et ses hordes des combattants de l'UDPS mais aussi et surtout avec le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya à la tête de la terrifiante déferlante des fidèles catholiques. Cette dernière entrée en scène apporte à la revendication politique tshisekediste la caution de la société civile pour faire «mouvement social» de l'ensemble du peuple comme en Tunisie ou encore en Egypte. La contestation prend donc une nouvelle tournure à même d'amener les décideurs du monde d'agir autrement que prévu, surtout si la situation dégénère. Entre Tshisekedi et Monsengwo, la communauté de vues éclate au grand au grand jour quant au sort de Kabila. L'un et l'autre demandent carrément son départ pour ne pas dire que l'archevêque de Kinshasa a rallié la rue Pétunias lorsqu'il place, sous la signature de l'abbé Pierre Bosangia, les actions à entreprendre par les chrétiens dans la perspective «du rétablissement de la légitimité et de la légalité en RD-Congo». Pour la mise en oeuvre de cet objectif, l'archidiocèse de Kinshasa commence par une sensibilisation qui prévoit le 11 janvier une concertation, à Saint Joseph, de tous les agents pastoraux pour «approfondir les actions à mener». Le programme se poursuivra le week-end à venir avec une prière d'Angelus dans toutes les paroisses de Kinshasa. Qui connaît les pratiques de l'Eglise romaine sait qu'Angelus est une prière spéciale faite en situation de détresse. Il est accompagné du retentissement de la cloche au même moment dans toutes les paroisses.

Le 18 janvier connaîtra la formation des animateurs chargés à leur tour de procéder, le 21 janvier, à une formation de tous les chrétiens sur «la spiritualité de l'action non-violente dans toutes les paroisses». Nouvel Angelus le même jour à 12 heures, un Angelus qui donnera le départ. Sur ce départ, le départ des actions, l'Eglise reste muette. Elle ne donne ni la date ni la nature de ce à quoi elle appellera les «chrétiens».

L'horizon proche de la commémoration de la marche des chrétiens -dans les trois semaines à dater du 21 janvier prochain- donne à penser que le tout sera articulé autour de la date historique du 16 février prochain. D'abord pour des raisons psychologiques. Le 16 février comporte assez de charge émotive partagée dans l'imaginaire collectif pour constituer un moment de cristallisation susceptible de faire éclater dans la population l'onde de choc recherché. Ensuite, il y a le lien historique de ce moment célébré chaque année qui trouve l'occasion de se revêtir d'un certain faste pour ses vingt ans. En fait, cela fait vingt ans -de 1992 à 2012- que les «chrétiens» ont fait vas- ciller le régime du Maréchal Mobutu au point que celui-ci s'empressa vite d'ordonner à son Premier ministre Jean de Dieu Nguz Karl-i Bond de rouvrir la conférence nationale pro-démocratie.

Les artisans de ce 16 février sont. encore en vie et actifs, comme l'abbé José Mpundu, curé de la chaude paroisse Saint Augustin ou encore l'abbé François Luyeye, aumônier général de l'archevêché de Kinshasa. Ils ont déjà pris le devant. Ce qui laisse croire qu'ils ne rateront pas l'occasion de donner un cachet particulier au prochain 16 février sous le signe de la restauration de «la légitimité et de la légalité». A la veille de l'office de Saint Joseph, Luyeye avait, d'ailleurs, déclaré que cela ne faisait que commencer. Deux hypothèses: ou l'Eglise ira avec des actions crescendo pour culminer le 16 février ou elle tentera simplement de rééditer le 16 février prochain ce qui s'est produit un jour de 1992. Ce fut un dimanche, un dimanche pas comme les autres. Ce dimanche là, il y a eu des sermons enflammés dans toutes les paroisses de Kinshasa pour réclamer la réouverture de la CNS. La messe terminée, des processions de fidèles sont parties de chaque paroisse avec des abbés à leurs têtes pour converger à Saint Joseph. Saint Joseph transformé en lieu martyr où des dizaines de morts tombés sous les balles de la soldatesque de Mobutu furent entassés. Tout cela s'est produit un”certain 16 février 1992. Aujourd'hui, tous les ingrédients sont réunis pour une parfaite, sinon une reproduction plus d'étonnante dans le contexte du printemps arabe. A commencer par le premier des ingrédients, le ciment d'une démarche qui met en jeu ce pourquoi l'homme est plus disposé à donner jusqu'à sa vie, la foi.

La foi y est comme en 1992. Elle a été très apparente dans les yeux, par exemple, de cette septuagénaire, qui a affirmé, à la sortie de la messe de Saint Joseph, qu'elle n'attend que le mot d'ordre de l'Eglise pour aller chercher son vote volé. Autre ingrédient, ce ras-le- bol quasi général analogue à celui ambiant dans les années 90 face à un régime des plus compromis dans la prévarication. Encore un élément de comparaison, une même situation de détérioration sociale très avancée, plus encore aggravée aujourd'hui par une hausse vertigineuse des prix à la suite de la nouvelle imposition de la TVA -Taxe sur la valeur ajoutée. En 1992, les gens étaient convaincus de s'être fait voler l'espoir d'une nouvelle vie avec la fermeture de la CNS. Cette fois-ci, ils avaient espéré utiliser leur vote pour changer les choses et Daniel Ngoy Mulunda Nyanga les en a empêchés.

A la clameur qui a répondu à l'homélie de l'abbé Bosangia, il y a de quoi craindre qu'ils déferlent dans la rue avec la même spontanéité si jamais... Un déferlement à envisager sous plusieurs scénarios. Le plus vraisemblable serait un remake de 1992, dans quel cas de figure la police risque d'être débordée si elle est amenée à contenir des manifestants à partir de chaque paroisse de la ville de Kinshasa. Plus difficile pour Charles Bisengimana de contenir la déferlante si le mouvement arrive à toucher les provinces. Le pire, c'est si la police ouvre le feu. Pour un Joseph Kabila déjà privé de la reconnaissance internationale -aucune puissance occidentale ne l'a félicité après la prestation de serment- une telle éventualité risque de voir le régimese se faire crier haro de la part d'une communauté internationale déjà excédée de la prédation dans les mines congolaises. Et si le sang versé radicalisait le mouvement comme en Syrie où les manifestants reviennent toujours dans la rue malgré la répression. Laisser faire la foule comprend aussi des risques de déboucher sur une pérennisation du mouvement dans la rue avec la perspective qu'un mot d'ordre ne conduise à la tentative d'aller occuper, un jour, le Palais de la nation ou un autre symbole du pouvoir. C'est donc une quadrature du cercle pour Joseph Kabila. Pas vraiment tant que le président contesté dispose encore de l'initiative pour voir jusqu'où lâcher du lest et sauver son pouvoir. Demain, ça sera trop tard (Lire remake, à la page 3 et 4, sur une prospective publiée en février 2011 sur les relations à venir entre la hiérarchie de l'Eglise catholique et le régime Kabila).

Matthieu KEPA

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 11 janv. 2012, 14:29
par chidap
le régime actuel ne donne pas assez d'explications sur la flambée des prix des denrées alimentaires.
ba komi dépassé !!!

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 11 janv. 2012, 14:30
par chidap
chidap a écrit :le régime actuel ne donne pas assez d'explications sur la flambée des prix des denrées alimentaires.
ba komi dépassé !!!

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 11 janv. 2012, 17:32
par Santoss
La classe politique Belge reste divisée sur le hold-up électorale de Kabira, il n'y a que les Wallons qui soutiennent jusqu'ici l'imposture.

RDC: Groen critique le message de Di Rupo à Kabila(11/01/2012)

Le gouvernement belge reste sur sa position par rapport au Congo pour le moment...


BRUXELLES Le gouvernement attend la publication des résultats des élections législatives du 28 novembre dernier en République démocratique du Congo (RDC) avant d'envoyer éventuellement une délégation ministérielle à Kinshasa, a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. Le gouvernement maintient son point de point de vue sur le déroulement des scrutins présidentiel et législatif, qui étaient organisés simultanément, ont assuré M. Reynders (MR) et son collègue des Finances, vice-Premier ministre comme lui, Steven Vanackere (CD&V), lors de leur arrivé rue de la Loi pour une réunion du Conseil ministériel restreint.

Le 17 décembre, au lendemain de la proclamation de la victoire du président sortant Joseph Kabila, le chef de la diplomatie avait "regretté que de trop nombreuses déficiences et irrégularités aient dû être constatées lors de la collecte et de la compilation des résultats". Il avait toutefois ajouté que "ces déficiences ne paraissent pas de nature à remettre en cause l'ordre des résultats" donnant M. Kabila vainqueur avec 48,95% des suffrages, devant le vieil opposant Etienne Thsisekedi, avec 32,33% des voix.

Le Premier ministre Elio Di Rupo a félicité l'"ensemble des forces congolaises pour la tenue des élections" qui ont reconduit M. Kabila pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de la RDC, dans un message adressé le 3 janvier au chef de l'Etat congolais.

M. Reynders a qualifié mercredi ce message de "tradition". "C'est toujours ainsi après les élections", a-t-il souligné, tout en reconnaissant que la compilation des résultats lors de la présidentielle avait été "une catastrophe". Selon lui, le gouvernement attend la publication des résultats des législatives - attendue vendredi - avant d'envoyer éventuellement une délégation ministérielle en RDC. "Elle devra y rencontrer toutes les forces politiques", a fait valoir M. Reynders, défendant sa décision de ne pas se rendre à Kinshasa le 20 décembre pour la prestation de serment de M. Kabila. Les écologistes flamands de Groen, dans l'opposition, ont qualifié le message de M. Di Rupo de "gaffe diplomatique".

"Le Premier ministre Di Rupo n'a sans doute pas directement félicité Kabila, mais on peut s'attendre à ce que ses louanges à l'+ensemble des forces congolaises+ soient utilisées par Kabila pour renforcer la légitimité des résultats des élections", a affirmé la députée fédérale Eva Brems. Selon elle, le signal donné par la Belgique de ne pas se rendre à Kinshasa pour l'investiture du président a été "perdu".

"Les déclarations de Di Rupo ne sont pas non plus de nature à réduire l'inquiétude et la déception des Congolais" vivant en Belgique, a conclu Mme Brems.

© La Dernière Heure 2012

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 11 janv. 2012, 17:34
par Ilunga
Cette TVA est du vol organisé avant leurs fuites éperdues sous d'autres Cieux...Ils cherchent à racler les fonds de tiroir...

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 11 janv. 2012, 17:36
par Ilunga
Santoss a écrit :

"La classe politique Belge reste divisée sur le hold-up électorale de Kabira, il n'y a que les Wallons qui soutiennent jusqu'ici l'imposture."






Les wallons sont fainéants, des paresseux qui vivent aux crochets du Congo alors que les flamands comptent d'abord sur leur propre travail ! Le travail est la source de toute richesse !

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 11 janv. 2012, 17:39
par Ilunga
Mgr Monsengwo envoie deux signaux forts au régime

MERCREDI, 11 JANVIER 2012 11:39




Circulez, circulez, il n'y a rien à voir. Rien à voir, à première vue, dans les relations entre le régime Kabila et l'Eglise catholique de la RD-Congo. Mais à y regarder de près, une vive ébullition y préfigure un bras de fer dans les semaines ou les mois à venir. Pour s'en convaincre, allez-y interpréter les derniers actes du cardinal Laurent Monsengwo Pasinya. Des actes liés à la gestion interne de la maison Monsengwo mais qui ne traduisent pas moins l'état d'esprit du primat de l'Eglise catholique de la RD-Congo quant à ce qu'il pense du pouvoir en place. Premier acte : la suspension de l'abbé Yves Coco, curé de la Cathédrale Notre Dame du Congo.

Le prêtre a été suspendu pour six mois et condamné à aller passer toute la durée de là suspension ans un monastère au Sénégal. Suspendu, il y a plus d'une semaine, pour avoir fait l'éloge de cinq, chantiers devant Joseph Kabila venu assister au Te Deum célébré, le 17 janvier, à la cathédrale, en mémoire du héros national Patrice Emery Lumumba. Deuxième acte : la nomination, la même semaine, de l'abbé «révolutionnaire» José Mpundu comme curé de la paroisse Saint Alphonse de Matete. Deux actes, deux signaux forts que bien d'analystes prennent pour un casus belli de la part de l'archevêque de Kinshasa. Lorsque l'abbé Coco tait son homélie élogieuse, des fidèles se retrouvent à se demander quelle sera la réaction de Mgr Monsengwo, lui avait critiqué vertement le régime quelques jours plus tôt avant de s'attiver une volée de bois vert sur la tête de la part des Kabilistes. Certains hommes du pouvoir sont allés même jusqu'à taire état des présents offerts au cardinal quand il fut créé archevêque de Kinshasa. Ceux qui voyaient Monsengwo lâcher son curé étaient démentis par les autres membres du clergé sceptiques que le cardinal sanctionne Coco qui est son propre neveu.

D'ailleurs, ce dernier ne l'appelle que «Noko» (Oncle), même en présence d'autres hommes en soutane. Coco s'était vu pardonner de graves impairs par le passé qu'il était difficile d'envisager sa disgrâce. Des impairs comme cette longue liste des «Ngulu» -au total 200 personnes- que Coco avait alignés dans la suite de Monsengwo pour son sacre cardinalice à Rome, au Vatican. La fraude avait été décelée mais les intéressés n'ont jamais été remboursés. Le temps qui s'écoulait depuis la prestation controversée de Coco ajoutait au sceptisme ambiant. C'était sans compter que Monsengwo, absent du pays au moment des faits, prenait le temps de visionner lui-même les images chez lui au Centre Lindonge. Une fois sa conviction établie, il a agi sans état d'âme. Au pouvoir d'en tirer les conséquences, notamment qu'il n'y a aucune raison de compter sur Mgr Monsengwo. Pire, il y a à craindre qu'il se dresse sur le chemin de Joseph Kabila Kabange. C'est ce que laisse sous entendre l'élévation de José Mpundu à la tête de la paroisse Saint Alphonse. Mpundu, c'est ce prêtre qui a conduit, dans les années 90, le très activiste Groupe Amos. Il est compté parmi les artisans de l'historique «marche des chrétiens» du 16 février 1992. L'Eglise catholique ne connaît pas de prêtres plus engagés que ce «militant» que le cardinal Frédéric Etsou avait presque relégué au Petit séminaire Jean-Marie Vianey, le privant de tout contact avec les fidèles.

Donné pour un cardinal progressiste, Monsengwo n'avait pourtant pas totalement réhabilité Mpundu.

II s'était contenté de lui confier un poste de prêtre animateur à la paroisse Saint Thomas, dans la commune reculée de Kinsenso. Que le cardinal donne à celui-ci la plénitude des pouvoirs dans une paroisse aussi sensible que Saint Alphonse et cela au moment où les rapports entre le temporel et l'Eglise connaissent des vagues. Il y a de quoi se demander si le cardinal ne dit pas qu'il est paré pour la confrontation. En tout cas, son nouveau curé de Matete n'est pas homme à utiliser l'autel pour se taire sur la misère du peuple, outre qu'il ne dédaigne pas de passer à l'action (Lire le portrait de l'abbé José Mpundu à la page 3). (In CONGONEWS n°358 du mercredi 16 février 2011).

H.M. MUKEBAYI NKOSO


Source : CongoNews

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 11 janv. 2012, 17:48
par Ilunga
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... :congonews



Le retour à l'autel de l'artisan du 16 février

MERCREDI, 11 JANVIER 2012 11:39




L'abbé José Mpundu s'est complètement transfiguré. Il a rasé son abondante barbe de révolutionnaire, s'est débarrassé de sa chevelure hirsute et porte désormais un costume-cravate à la place de ses habituelles blouses à l'africaine. Mais ses convictions progressistes n'ont en rien été altérées. «Il ne faut pas identifier l'homme par les apparences. La révolution n'est pas synonyme de la barbe.

La révolution vient du fond du coeur», a rassuré l'abbé José Mpundu que la rédaction de «CONGONEWS» a rencontré, il y a 48 heures, au Centre de santé mentale Telema, à Debonhomme, Matete. Malgré ces assurances, ce new look ne manquera pas d'alimenter des commentaires. Des commentaires étaient déjà formulés dans tous les sens sur la récente nomination de José Mpundu comme curé de la paroisse Saint Alphonse, dans la commune de Matete.

Des fidèles se demandaient si l'avènement -de cet abbé gagné à la théologie de la libération n'allait pas transformer la cure de Matete en une rampe de mobilisation pro-démocratie. La paroisse elle-même s'y prête. Elle a la tradition de bouillonner très vite chaque fois qu'il est question d'une demande démocratique collective, outre que la commune qui l'héberge oscille à l'intersection de la zone rouge de la Tshangu et des eaux tranquilles de la Funa. Quant à l'homme Mpundu, son profil, ses combats passés et ses rêves connus disent tout de lui. Du haut de son mètre 65, ce prêtre de 57 ans, ordonné il y a 33 ans, soit le 9 juillet 1978, n'a pas développé le moindre embonpoint. Il est resté sec comme un goyavier, résultat d'une vie d'ascète que Mpundu observe depuis des années. Voilà qui a compris que pour s'élever en esprit, l'homme doit tuer un peu ou tout de sa chair.

C'est le chemin de la grandeur des hommes comme Mahamat Gandhi, avocat de profession devenu le libérateur du peuple indien. Le chemin de Mpundu, lui, commence par une vocation au sacerdoce qu'il s'est découvert très jeune à côté de son oncle, l'abbé Basile Mpundu. «J'étais emporté chaque fois que mon oncle et son ami, le père Laurent Mpongo venaient à la maison en soutane blanche», se remémore Mpundu. Au delà de la vocation, il sommeille chez Mpundu un altruisme prêt au sacrifice suprême qui trouve un cadre propice à . son, expression avec la démocratisation entamée en avril 1990. A l'époque, Kinshasa vit un activisme remarquable dans les milieux des abbés. José Mpundu en est l'un des artisans avec d'autres' comme le très respectable abbé François Luyeye.

Leur combat se matérialisera avec la création du Groupe Amos, engagé dans la moralisation de la société. Rien ne se fera du côté des forces de changement opposées au Maréchal Mobutu sans que les Amossiens n'y apportent leur concours, sinon qu'ils se mettent au départ de l'initiative.

Poursuivre le 16 février

Ils auront été le ferment qui a contribué à la grade révolte du 16 février 1992. Ce jour-là des dizaines de milliers de manifestants sont partis de toutes les paroisses catholiques de la ville avec des prêtres à leur tête. Point de chute : la paroisse Saint Joseph de Matonge, dans la commune de Kalamu. Les représailles furent implacables et les morts innombrables, Certaines sources parlèrent même des centaines de personnes tuées par balles. Les archives renseignent que tous ces gens sont descendus dans la rue à l'appel du «Comité laïc», une organisation informelle sans lien direct avec les partis politiques. Les mêmes archives mettent e nom de José Npundu à l'avant- garde des organisateurs. Mpundu se souvient encore de cette date fatidique. «Le peuple s'est réveillé et a bravé la peur. Nous avons vu que la vraie peur était du côté de ceux qui tenaient à se maintenir au pouvoir coûte que coûte», dit l'abbé activiste de la journée du 16 février 1992. Le sang a coulé le 16 février mais la lutte n'a pas abouti. Mpundu est déterminé à la poursuivre à l'image des évêques et prêtes latino-américains qui ont donné leur vie pour leurs peuples. Celui qui l'inspire le plus est l'évêque Oscar Romero, assassiné par des hommes qui ont fait irruption en pleine célébration eucharistique. «Si Dieu me fait grâce de donner ma vie pour les autres, je ne dirai pas non», confesse le nouveau curé de Saint Alphonse. Cette confession se transforme à un appel à mobilisation généralisation de dernier ouvrage de l'abbé intitulé «Si un nouveau Congo était possible». Il y étale l'objectif pour lequel il combat depuis des années, voir le peuple se mettre debout un jour et dire non à la servitude. La servitude aussi bien interne qu'externe. «J'ai été flatté de voir un Egyptien dire au président Barack Obama que nous l'avons fait de nous- mêmes et non pas parte que vous l'avez voulu ou vous nous l'avez demandé», se félicite l'abbé José Mpundu à qui ça ne ferait pas mal si jamais la révolution de Jasmin, partie de la Tunisie avec le départ en exil de Bel AH pour faire chuter le régime du Pharaon Hosni Mubarak, se pro5age à toute l'Afrique encore sous le joug des dictatures. Pour ce 16 février 2011, Mpundu dira une grande messe, le même jour, à 18 heures, dans sa propre paroisse.

A la tête de la révolte

Son homélie est très attendue et beaucoup d'opposants ainsi que des personnalités de la société civile s'y sont donnés rendez-vous comme à chaque commémoration de la marche des chrétiens. Elle donnera inévitablement l'armoce du combat à venir. Mpundu a passé de longues années de relégation sous Frédéric Etsou pour arriver à la cure de Saint Alphonse. Il l'avait presque 'cherché quand il avait pris lui-même la tête de la fronde de ses paroissiens. Ces derniers n'étaient plus alimentés en eau potable alors que la Régideso poursuivait la facturation. Ils décideront d'aller rendre les factures. Impliqué lui-même, Mpundu a collecté les factures pour les rendre lui-même à la Régideso à la place de ses paroissiens.

Il en écopera une grave sanction de la part de sa hiérarchie : une relégation au Petit séminaire Jean-Marie Vianey. Rien ne viendra arranger le sort de Mpundu qui se permet de critiquer le cardinal Etsou en face, lui crachant qu'il .est le plus grand commun diviseur de l'Eglise. Ceux qui disent Papa pour désigner Etsou jouissent des privilèges et les autres qui l'appellent cardinal n'ont presque droit à rien. Ces années d'isolement, Mpundu ne les a pas vécus à se tourner les pouces. Ils les a consacrés à l'assistance des malades mentaux au centre Telema où il assume des hautes responsabilités. Si le cardinal Malula était là, il en aurait été fier que ce jeune abbé envoyé en Europe pour des études de théologie soit retourné au pays avec le titre de psychologue clinicien. Mpundu avait changé d'option de son propre gré, jugeant que assez les études de théologie et de pholosophie qu'il avait accomplies à l'Université de Kinshasa et au Grand séminaire Jean XXIII.

(In CONGONEWS n°358 du mercredi 16 février 2011).

H.M. MUKEBAYI NKOSO

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Posté : 11 janv. 2012, 17:57
par Ilunga
0 #1 Elkabong 11-01-2012 14:47

José Mpundu alias tornado hehehehe mawa baluki makambo muana mboka alamuki (le fils du village)bakoyuy a bakotoka na masoko! mbangu bokozua? un a un tokoluka bino landa lipungu na nzetee kanga ye, bokoyuya! bakomela yombo,bakozonga na tshikudu lulelule!!!!
aaaaaaaaaaaaah Vieux Tornado lakisa bango ndenge tosalaka