Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

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Santoss
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Santoss »

Les tricheurs ouvrent leur propre cellule de gestion de contentieux électoraux :o :o

Tellement qu’ils étaient tous encrai dans une tricherie de masse, ils se battent entre eux maintenant :( :( !!!!

Quel spectacle désobligeant pour ce pays dirigé par un aventurier "KABILA"?

La Majorité présidentielle (MP) institue en son sein une cellule de gestion de contentieux électoraux, a annoncé, ce lundi 9 janvier à Radio Okapi, le secrétaire général de cette plate-forme politique, Aubin Minaku. Ce dernier justifie cette cellule par le souci de renforcer la cohésion entre membres, à la suite de «la passion qui caractérise généralement l’après proclamation des résultats des élections».

La cellule de gestion du contentieux électoral de la MP a été initiée et publiée, le 3 janvier, par Aubin Minaku. Il explique les raisons de sa création:

«Parmi nous, il y a des contentieux croisés entre candidats [aux élections législatives]. Il était alors responsable de la part du secrétariat de cette plateforme de tenter de trouver une solution idoine, soit de régler à l’amiable certains de nos contentieux, soit de nous préparer à affronterla Cour suprême de justice (CSJ), [habilitée à connaître des contentieux pour la présidentielle et les législatives en RDC]. Cette cellule nous permettra également de protéger nos sièges.»

Cette plateforme affirme qu’elle va rester respectueuse de la constitution dela République.« Un parti politique membre de la MP qui estimerait nécessaire, malgré les concertations au sein de la majorité, de saisir la cour suprême, il aura le loisir de le faire», a indiqué Aubin Minaku.

Depuis le début de travaux de compilation des résultats partiels des législatives, les agents de la Ceni sont accusés de falsifier les procès verbaux (PV) de vote.

Ces plaintes émanent des candidats tant de l’opposition que de la Majorité présidentielle (MP).
Peuple Congolais: soyez vigilant et ne choisissez plus le premier venu pour nous diriger.
Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Santoss a écrit :

"Les tricheurs ouvrent leur propre cellule de gestion de contentieux électoraux"



Il fallait s'y attendre à cette situation inextricable...Ils sont dans leur propre bouillabaisse...embrouillamini, un dédale sans issue...
Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.apareco-rdc.com/63-kiosque/4 ... a-rdc.html




Kabila n'a pas gagné les élections, donc il ne peut pas gouverner...



Il y a des signes qui ne trompent pas. Lorsqu’on est vainqueur ou on réussit à un concours, on l’exprime par la joie. Cela n’est pas arrivé dans le chef du comportement du président sortant, ni de son entourage à l’annonce des résultats. Son état-major était tétanisé au lendemain du scrutin parce que les résultats affichés dans les bureaux de vote parlaient d’eux-mêmes. C’est seulement quatre jours après le scrutin que les collaborateurs du régime Kabila ont retrouvé leur arrogance habituelle. Mais, comme nous avons dit, il y a des signes qui ne trompent pas. Car, la psychologie humaine est fidèle à un certain nombre des valeurs en fonction de son éducation, de sa formation et d’autres éléments qui ont permis sa construction en tant qu’homme. La psychologie agit aussi sur la conscience. Vous pouvez contrôler le conscient mais, il en restera toujours quelque chose dans le subconscient !

Après le dépouillement et l’affichage des résultats dans les bureaux de vote le 28 et le 29 novembre 2011, il ya eu une panique générale dans le camp du pouvoir sortant. Les cadres du parti présidentiel, le PPRD se sont terrés chez eux. Certains avaient déjà planifié la fuite de leurs familles.Dans la population, une liesse générale au vu des résultats affichés en faveur d’Etienne Tshisekedi. Cette liesse sera stoppée par la suspension du service sms, seul moyen par lequel les uns et les autres pouvaient communiquer. Pour mettre vraiment fin à cette liesse, il y a eu militarisation des rues de toutes les grandes villes. Comment pouvez-vos comprendre qu’on ait gagné les élections en déployant des chars de combat contre une population désarmée à la place de se réjouir?

Parmi les signes qui ne trompent pas, il y a cet article de Colette Braeckman du 29 novembre 2011, le lendemain du scrutin, qui parle du « vote sanction » et du « sphinx de Limete qui a fait mouche ». Cette Colette Braeckman qui transforme un papier manuscrit en livre semble défendre une autre cause aujourd’hui. Son revirement ressemble à une remise en ordre par un coup de bâton magique. Peut-elle, en toute honnêteté, nous dire si ce n’est pas Tshisekedi qui a gagné les élections, pourquoi a-t-elle rédigé cet article en ces termes ? Elle a été sur terrain et elle sait que c’est Etienne Tshisekedi qui a gagné la présidentielle au Congo.

La vérité est têtue. Même si vous l’étouffez, elle finit par vous suivre et se faire entendre. Colette Braeckman qui, à force d’accumuler dans sa mémoire des mensonges qu’elle transforme en vérité et vice versa, ne sera pas étonnée de se voir un jour devenir folle. Il naîtra en elle un conflit de jugement entre sa conscience et son expérience. Parce qu’elle déverse beaucoup des contre-vérités dans la presse belge qui, à son tour, les partage avec d’autres agences de presse à échelle internationale. Il n’est pas normal, ni de nature ni de culture, qu’une occidentale accumule autant des mensonges sans craquer. Mais, elle, elle a été à la haute école, chez nos voisins d’en face où le chat s’appelle chien.

Les signes qui ne trompent pas : si Ngoy Mulunda est honnête et sérieux, en tant que homme de « dieu », il devra publier les résultats par bureau de vote pour qu’ils soient confrontés à ceux détenus par les différents observateurs. Pourquoi ne veut-il pas le faire ? Le manque de transparence cache quelque chose de louche.
C’est pour la première fois que les congolais s’intéressent tant à la vie politique de leur pays. Les résultats publiés par la CENI ne respectent pas le choix du peuple congolais.

La militarisation du pays avec les mercenaires venus des pays voisins après la « victoire » et les élucubrations de la CENI et de la cour suprême de justice aux questions d’éclaircissement sont des signes qui ne trompent pas.
Maintenant que l’église catholique décide de faire éclater la vérité des urnes au grand jour selon les résultats qu’elle détient et ramenés par ses 30.000 observateurs à travers le pays, nous verrons qui aura raison. C’est une institution qui ne peut pas faire des déclarations gratuites parce qu’elle est fiable et crédible. Et, elle mesure le risque qu’elle prend lorsqu’elle fait ce genre de déclaration. Soyons quand même sérieux !

Le rétablissement de la vérité des urnes, gage de la justice et de la paix sociale en RDC.

Il n’est pas difficile de recompter les voix. Les amis de la RDC doivent encourager cette démarche pour rétablir la justice et la paix. Plusieurs partenaires détiennent les chiffres. Question de les confronter. Le point de départ doit être les résultats affichés dans les bureaux de vote. La vérité est que tous les observateurs devraient se retrouver avec les mêmes résultats à chaque bureau de vote. En cas de discordance, C’est le mode qui sera pris en considération. C'est-à-dire le chiffre qui revient plusieurs fois chez un grand nombre des observateurs. Il n’est pas sain de cautionner un scrutin qui ne ramène pas la paix sociale au sein de la population.

L’indissociation des élections présidentielle et législatives en RDC.

La logique de deux plus deux égale à quatre est difficile à contredire. Si la CENI demande le concours des experts plus outillés pour les législatives, il est logique que la même expertise soit sollicitée pour la présidentielle parce que tout s’est déroulé dans les mêmes conditions. Il n’est donc pas question de dissocier les législatives de présidentielle.

Pourquoi Tshisekedi ne doit pas céder ?

Parce que c’est lui que le peuple a choisi pour conduire son destin pour les cinq prochaines années. Bien qu’il soit objet d’injures et d’intimidations, il serait mieux qu’il accepte de mourir en martyr que de ne pas assumer cette lourde responsabilité que le peuple congolais lui a confiée.Tshisekedi ne doit pas craindre la mort parce qu’il sait combien des combattants ont trouvé la mort depuis qu’il a commencé cette lutte pour la démocratie. Ces gens se sont sacrifiés à cause de sa lutte et, lui-même doit faire autant pour montrer l’exemple et la fermeté.

D’ailleurs, il doit être content et fier parce qu’il y a déjà plusieurs petits Tshisekedi à travers le monde. Certains descendants des congolaisnés à l’étranger revendiquent sa cause sans le connaître ! Tshisekedi ne doit pas céder parce que le peuple est derrière lui. Il s’agit d’un mariage qui exige la fidélité. Le peuple est une force qui dépasse toutes les forces. Si tout ne dépendait que des armes, les Kadhafi, Saddam Hussein et consort ne seraient pas partis du pouvoir.

La nécessité d’une opposition armée congolaise.

Nous avons voulu faire la part des choses. Tshisekedi, le président élu est un partisan de la non-violence. Il lui manque l’impérium pour qu’il entre dans l’effectivité du pouvoir. Par la non-violence, il n’aura pas cette effectivité. Il n’y a pas un autre moyen de faire fléchir les imposteurs-armés que par le langage des armes. Ainsi, vous pouvez vous mettre sur le même diapason. Autrement, c’est le langage des sourds. Les gens qui ont pris le pouvoir par les armes ne respectent que les partenaires ou interlocuteurs armés.

Il est difficile de dialoguer, dans le cadre de la recherche de la paix, avec quelqu’un qui détient l’arme et qui sait que son interlocuteur n’est pas armé. Il se sent en position de force à tel point qu’il fait le sourd d’oreille. C’est la raison qui pousse Kabila a s’accrocher au pouvoir avec la complicité et l’appui de la communauté internationale. Il est vrai que lorsqu’on parle de la communauté internationale, il y a une confusion d’interprétation. Pour le cas de la RDC, il s’agit du groupe des pays qui volent les richesses en toute impunité.

Les multinationales de ces pays financent soit les actions des gouvernements, soit celles des dirigeants et, en récompense, elles orientent les politiques de leurs pays. Ces multinationales financent des guerres dans les pays africains faibles militairement pour échapper au contrôle de l’administration et de finances mais, cela se fait en parfaite collaboration avec des hauts dirigeants.

C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre l’exploitation du coltan à l’Est de la RDC alors que la certification de l’exportation mentionne le Rwanda comme pays d’origine. C’est la maffia hautement organisée. C’est du vol parce qu’il faut échapper aux taxes à payer. Il n’y a aucun gisement de coltan au Rwanda. Comment peut-il en être le pays producteur ?

Il est nécessaire que l’opposition ait une branche armée pour chasser ces multinationales de carrière des mines. L’arrêt de leurs activités fera qu’elles entreront en conflit avec leurs personnels, leurs complices africains. Mais, cela n’est pas facile étant donné que ce sont des gens qui manipulent de grosse sommes d’argent. Ils sont capables de tout. Ils sont sans cœur. Ils maintiennent des générations d’africains dans la pauvreté sans regret. Ce qui les intéresse, c’est gagner beaucoup d’argent en Afrique.

La branche armée est nécessaire parce qu’elle permettra le dialogue d’égal à égal. Avec 5000 mille hommes armés et avec l’appui de la population, Kinshasa sera pris en moins de deux jours. Les mercenaires ne connaissent pas nos tunnels. La garde présidentielle est composée en majorité des villageois de Manono qui ne connaissent pas la ville. Nous allons les cueillir à la main comme en 1998 ! Rappelez-vous la bravoure des Kinois. Si je parle d’une opposition armée congolaise, c’est parce qu’elle n’a jamais eu lieu jusqu’à ce jour. Elle doit naître pour la défense de notre territoire national en danger.

La désobéissance civile et le maintien de la pression comme réponse au « hold up » électoral en RDC

Pour paraphraser monseigneur Kisonge, je dirai : « Donner à César ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu ». L’autorité qui usurpe le pouvoir à Kinshasa ne doit pas être obéie. Point n’est question de revenir là-dessus. Les congolais ne doivent pas obéissance aux gens qui n’ont pas été élus. La stratégie la mieux adaptée serait de rendre le pays ingouvernable pour permettre à ces gangsters de revenir à la raison. Il n’est pas normal de s’accrocher au pouvoir lorsqu’on est venu avec l’esprit du changement.

Non, Kabila ne doit pas avoir les mains libres parce que nous ne savons pas ce qu’il prépare dans les jours à venir. Il a su manipuler les textes à plusieurs reprises en sa faveur. C’est donc quelqu’un qui est capable de tout. Qui ne dit pas qu’il est capable de chercher la présidence à vie ? Avec l’appui des occidentaux qui le chouchoutent et la participation des collabos internes qui lui sont fidèles, il peut orienter les textes dans tous les sens.

La diaspora congolaise ne doit ni baisser le ton, ni se décourager ni croiser les bras. Mzee avait dit : « La guerre sera longue et populaire. Mais, congolais ; tenez bon ! ». Vous savez que nos compatriotes de l’intérieur n’ont pas beaucoup de moyens ni pour s’exprimer, ni pour se défendre face à la soldatesque inconsciente. C’est à nous de leur apporter le meilleur de nous-même dans la défense de nos droits communs.

Savoir faire la différence entre l’UDPS et le peuple congolais.

La revendication de monsieur Tshisekedi comme le président élu de la RDC dépasse le cadre de son parti, l’UDPS. C’est la vérité des urnes qui nous y pousse. La majorité des congolais qui se reconnaissent en Tshisekedi n’ont rien à avoir avec ce parti tribaliste dont nous allons nous occuper une fois le but atteint. Rien qu’à faire les statistiques des représentants de ce parti, on se rend compte qu’il est tribal. Ils (les baluba) viennent de réaliser que seuls, ils ne peuvent rien mais, avec l’appui des autres, ils peuvent tout.

C’est une leçon que l’UDPS doit comprendre, retenir et commencer déjà le toilettage en son sein. Puisque dès que le président Tshisekedi aura l’impérium et commencera à travailler, nous nous pencherons sur cet aspect : le tribalisme au sein de son parti. Le peuple congolais est un ensemble hétéroclite de 450 tribus. Nous voulons l’harmonie et la justice dans la diversité. Nul ne peut se mettre au-dessus des autres. Il y a déjà un déséquilibre au sein de l’armée. Tout sera revu dans le sens de rétablir de l’équilibre qui amènerait la paix sociale en RDC.

Le compatriote,

mukilakamba@yahoo.fr
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Message par Lobilo »

Ilunga a écrit :http://www.apareco-rdc.com/87-fil-info/ ... enoux.html



Le Groupe Epiphanie, une association qui regroupe les prêtres congolais de Belgique, a organisé, dimanche 8 janvier, à l’Eglise St Joseph à Anderlecht, sa messe annuelle. Cette célébration est devenue l’occasion d’une part de s’incliner devant la mémoire des martyrs de l’indépendance (4 janvier 1959) et autres victimes de la violence d’Etat et de l’autre de jeter un regard critique sur l’actualité au Congo-Kinshasa. Un seul thème : la controverse suscitée par les résultats de l’élection présidentielle. Dans son homélie, Abbé Jean-Pierre Badidike a mis l’accent sur "la justice et la vérité". Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya ne dit pas autre chose. Citant un extrait de l’homélie de Noël 2011 prononcée par le Cardinal, Badidike de lancer : «La paix n’est possible que s’il y a la justice, l’amour et la vérité». «Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent». L’orateur de conclure : "Et maintenant que la fraude est avérée, allons-nous laisser tomber le Congo? Le Congo : tombera - tombera pas? NON, NON, le Congo ne tombera pas une nouvelle fois."

Ci-après le texte intégral de l’homélie de l’Abbé Jean-Pierre Badidike
Chers amis,Commençons par observer une minute de silence en mémoire de 59 personnes tuées au cours de la mouvance électorale 2011, ainsi qu’aux martyrs de l’indépendance » et de l’autodétermination du peuple congolais.L’Épiphanie est une fête qui célèbre la visite des rois mages à l’enfant Jésus.
L’origine des Rois mages est aujourd’hui encore obscure. C’est des personnages mystérieux. On les dit savants, riches mais errants. Ils furent d’abord représentés comme des astronomes Perses. Peut-être viennent-ils tout simplement du mystérieux pays qui porta longtemps le nom d’Egypte ! Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d’Afrique. Ce n’est donc pas étonnant que l’on trouve encore aujourd’hui en Afrique des personnages mystérieux, qui se prévalent du titre de roi, avec une origine obscure, lieu et date de naissance multiples, portant des noms empruntés aux voisins et aux amis d’enfance. D’ailleurs les noms des rois mages, tel que révélé par un manuscrit grec, furent légèrement déformés : MELCHIOR, avec la peau blanche, venait de Nubie, c’est le plus âgé, il apporte de l’or, symbole royal. BALTHAZAR, avec la peau cuivrée, apporte de la myrrhe, symbole sacerdotal ; c’est une sorte de gomme produit d’un arbre en Arabie, le balsamier, utilisée dans la préparation cosmétique et en pharmacie. GASPARD, avec la peau foncée, le plus jeune, apporte de l’encens, symbole prophétique, c’est une résine dégageant un parfum lorsqu’on la fait brûler. Pour indiquer leur âge, on les a fait paraître l’un imberbe, l’autre moustachu et le troisième barbu, leur attribuant ainsi les trois âges de la vie. C’est aussi cela l’histoire d’une Afrique où des rois jouent au mage, à l’un d’eux ou au trois à la fois : aujourd’hui il est imberbe, demain il est moustachu, et le lendemain dangereusement barbu, en adoptant des noms selon les saisons : Gaspard les jours pairs, Balthazar les jours impairs, Melchior le dimanche, sinon les trois à la fois les jours fériés.Pour l’Evangile, ces riches personnages sont venus de l’Orient, et ont visité l’enfant Jésus à Bethléem en Judée au temps du roi Hérode. Le récit de la visite des mages souligne le contraste entre l’attitude des rois mages et celle du roi Hérode devant le petit roi Jésus. D’où trois figures de roi.Le roi Jésus : c’est le roi des pauvres et des petits, qui défend la justice et la vérité ; et pour cela il est copieusement insulté, vilipendé, et même, couronné d’épines. Il supporte tout cela parce qu’il est le roi de la paix. Et prêchant sur la paix dans son homélie de Noël 2011, le Cardinal Monsengwo disait « La paix n’est possible que s’il y a la justice, l’amour et la vérité ». Et le cardinal conclut avec le Psaume 85 : « Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent » (Ps 85, 11). A l’inverse d’Hérode.Le roi Hérode : en apprenant l’apparition de l’étoile et l’arrivée des mages, Hérode fut pris d’inquiétude, il veut faire périr l’enfant qui pourrait devenir pour lui un rival. Hérode a vécu toute la vie dans la hantise de perdre son pouvoir. Il n’avait confiance en personne, même pas en lui-même. Hérode, pour venger son père, a fait assassiner Malichus ami et concurrent de son père, Hérode a tué son beau-frère (Joseph), Hérode a tué son épouse (Mariamne), la seule qu’il aimait parmi ses dix femmes, Hérode a tué sa belle-mère (Alexandra), Hérode a fait tuer trois de ses enfants qu’il suspectait de comploter pour l’évincer du pouvoir. Hérode est le prototype du roi assassin, mais plus qu’assassin, c’est un tyran sanguinaire et paranoïaque. Dans le régime d’Hérode, l’opposition est appelée subversion, la protestation taxée d’acte de violence et punie de mort ; sous Hérode, les chefs des prêtres et les scribes, qui connaissent pourtant les prophéties sur la naissance du messie, ne cherchent pas à le connaître. Aujourd’hui encore à la cour des rois, on trouve des professeurs, des savants, voire des responsables religieux de haut rang qui exhibent des pas de danse euphorique, empochent de l’argent, s’abreuvent du sang de leurs frères, exaltent les violations de la loi, minimisent les assassinats, légitiment la tricherie, banalisent les fraudes. Ils ne défendent ni le pays, ni le peuple, encore moins des régions dont ils clament l’appartenance, mais tout simplement des avantages véreux à obtenir par des moyens indécents. C’est à l’intention des rois et de leurs courtisans que le Pape Benoît XVI a formulé, le 19 novembre, du palais présidentiel de Cotonou, le message suivant : « De cette tribune, je lance un appel à tous les responsables politiques et économiques des pays africains et du reste du monde. Ne privez pas vos peuples de l’espérance ! Ne les amputez pas de leur avenir en mutilant leur présent ! »A bon escient quand on remarque que même des hommes de Dieu, prêtres ou pasteurs, organisent et couvrent la fraude, prennent le parti des assassins, on peut se demander, si par hasard la fin du monde n’est pas proche ? Mais d’autre part quand on voit l’éveil de notre peuple, on se dit que non, ce n’est pas encore la fin, mais juste une opportunité pour distinguer le bon grain de la mauvaise herbe même quand elle se cache sous l’habit du religieux. L’exemple des rois mages nous en réconforte.Les rois mages : les mages sont le symbole d’un peuple qui marche, même à l’étranger, pour faire entendre sa voix. Notre peuple guidé par l’étoile de la délivrance, s’est mis debout, avec femmes et enfants, au-delà des appartenances ethniques, pour crier haut et fort qu’il y a plus de la dignité à mourir debout que vivre à genoux. Le peuple congolais refuse des élections bradées, des résultats faussés à volonté, refuse de voir des citoyens brûlés à l’acide, ou tués par les armées étrangères, pendant que les femmes sont pourchassées et violentées même dans les pavillons des ambassades où elles espéraient trouver asile et réconfort; le plus tragique c’est que les pays occidentaux qui nous cassent les tympans avec leur modèle de démocratie, qui se vantent d’être des pays de lois, et du respect du droit, cautionnent la fraude et la corruption, couvrent des massacres et de fois les justifient ; ils ont fermé les yeux et encouragé un pouvoir qui engage des mercenaires pour bruler son propre peuple à l’eau acidifiée, et le tuer sans sépulture. Le plus dramatique, c’est que les armes qui tuent les congolais, n’ont pas été fabriquées au Congo mais achetées par l’argent des congolais à ceux qui se disent démocrates. Mais le plus beau c’est que le peuple congolais a découvert d’où lui vient son malheur : de la conspiration internationale. Un proverbe congolais dit « Si vous voyez le renard gonfler devant le léopard, dites-vous que le lion est dans les parages ». La lutte pour la démocratie ne s’appesantit point sur le renard mais sur l’identification des toutes les espèces animales et les monstres marins qui font de la prédation au Congo. Dans le même discours à Cotonou, Benoît XVI disait : « Ces derniers mois, de nombreux peuples ont manifesté leur désir de liberté, leur besoin de sécurité matérielle, et leur volonté de vivre harmonieusement dans la différence des ethnies et des religions. (…) La personne humaine aspire à la liberté ; elle veut vivre dignement ; elle veut de bonnes écoles et de la nourriture pour les enfants, des hôpitaux dignes pour soigner les malades ; elle veut être respectée ; elle revendique une gouvernance limpide qui ne confond pas l’intérêt privé avec l’intérêt général ; et plus que tout, elle veut la paix et la justice. (…) Chaque peuple veut comprendre les choix politiques et économiques qui sont faits en son nom. Il saisit la manipulation, et sa revanche est parfois violente. Il veut participer à la bonne gouvernance. Nous savons qu’aucun régime politique humain n’est idéal, qu’aucun choix économique n’est neutre. Mais ils doivent toujours servir le bien commun. Nous nous trouvons donc en face d’une revendication légitime qui touche tous les pays, pour plus de dignité, et surtout pour plus d’humanité. L’homme veut que son humanité soit respectée et promue. Les responsables politiques et économiques des pays se trouvent placés devant des décisions déterminantes et des choix qu’ils ne peuvent plus éviter. »Les revendications du peuple congolais de ces dernières semaines, même si elles ont été entachées de violence que nous déplorons, ce sont des revendications légitimes, dont la violence, là où violence il y a eue, n’en aurait pas été le but, mais un moyen, certes regrettable ; le but est de se faire entendre, dénoncer la violation de la loi et empêcher un groupe d’individus de spolier les biens de la communauté, de vendre le pays à des mercenaires, de violer les femmes, d’hypothéquer l’avenir de nos enfants. Le même Benoît XVI ne dit-il pas dans son Exhortation apostolique Africa Munus : « La confiscation des biens de la terre par une minorité au détriment de peuples entiers, est inacceptable parce qu’immorale.» (AM. 24.) Que faire ? Un serment : Le Congo, comme Massada, NE TOMBERA PAS.
Massada est une forteresse naturelle qui domine le désert de Judée et surplombe la mer Morte, et sur laquelle le roi Hérode le Grand avait fait construire, au 1er siècle av. JC, un palais somptueux, comme refuge contre d’éventuelles révoltes intérieures et menaces d’une invasion égyptienne.Après que la Judée ait été annexée comme province de l’empire romain, de patriotes juifs qui préférèrent la mort à l’esclavage en firent le refuge de la résistance. En 66, au début de la Grande Révolte contre les Romains, un groupe de juifs, les sicaires du parti nommé zélotes, prirent Massada à une garnison romaine. En 70, ils furent rejoints par d’autres Juifs et leurs familles expulsés de Jérusalem lorsque la ville fut prise par les Romains.Pendant trois ans, les patriotes juifs utilisèrent Massada comme base pour se défendre des Romains. Ceux-ci les assiégèrent et mettront 7 mois pour enfoncer la muraille de la forteresse. Mais les insurgés préférèrent se donner mutuellement la mort que mourir entre les mains de l’envahisseur : chaque père tua sa famille puis un tirage au sort désigna les dix hommes qui devraient exécuter les survivants, et les dix tirèrent au sort le dernier qui devrait les exécuter, et enfin ce dernier se suicida. Seules 2 femmes ont échappé en se cachant dans une citerne avec leurs 5 enfants. - Le siège de Massada est devenu un récit populaire illustrant l’héroïsme d’un peuple qui a le sentiment d’être en permanence à la portée d’une menace implacable, et identitaire, menace de son existence même. - Massada c’est l’épisode d’un combat imposé par un adversaire résolu, puissant, vicieux, ne visant que la destruction ; c’est le symbole du perpétuel combat contre l’oppression, une expression de la prise en main de son destin ; Massada c’est une image de la détermination de conserver la terre de ses ancêtres jusqu’à la mort.- Massada, est une attitude mentale qui évoque le rapport d’un peuple à la faiblesse que l’on refuse d’assumer, comme le syndrome des massacres du peuple congolais : 8 millions de mort et innombrables femmes violées.
C’est sur les ruines de la Citadelle de Massada que désormais les officiers Israéliens vont prêter serment après leur formation. Et le serment collectif laisse entendre dans une polyphonie tonitruante : « Massada ne tombera pas une nouvelle fois », « Massada ne tombera pas une nouvelle fois ». Ainsi martèle-t-on sans discontinuer.Et pour les patriotes congolais, le Congo : tombera - tombera pas ? TOMBERA PAS ; le peuple congolais : tombera - tombera pas ? TOMBERA PAS. Le Congo ne tombera pas une nouvelle fois.Avant les élections, lors de la messe du 20 novembre, nous avions convenu de ne pas nous laisser faire en cas de violation de la loi électorale, notamment par la fraude. Car il ne s’agit pas ici des partisans d’un candidat contre ceux d’un autre candidat ; c’est plutôt l’expression de deux logiques : d’un côté il y a ceux qui soutiennent la fraude, la tricherie, et l’enrichissement malhonnête, et de l’autre côté il y a ceux qui réclament la vérité et la justice, refusent de laisser le pays entre les mains d’un club d’amis et d’une multinationale des médiocres, exigent que la tricherie et la fraude soient punies par la loi, que les serviteurs de Dieu soient au service de la vérité. Et maintenant que la fraude est avérée, allons-nous laisser tomber le Congo ? Le Congo : tombera - tombera pas ? NON, NON, le Congo ne tombera pas une nouvelle fois.Jean-Pierre Badidike

D'un coté il y a Tony Yav, Willy et d'autres opportunistes qui attendent le dénouement final pour prendre des positions hypocrites en faveur du gagnant en écrivant de longs épigrammes et de l'autre il y a Ilus et les autres qui gardent l'espoir que quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finira par se lever. Une chose est certaine. Ceux qui croient que la vérité a perdu et que le mensonge, la tricherie et le vol regneront au Congo se mordront bien le doigt. Je me répète "ce n'est qu'une question de temps avant Le Grand Soir".
L'avenir n'est que la répétition des évéments du passé!
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Lobilo »

tony yave a écrit :Tshisekedi obtient son diplôme de docteur en droit à l'Université Lovanium de Kinshasa en 1961, devenant ainsi le premier diplômé en Droit du Congo. Déjà en 1960, il est membre du collège des Commissaires généraux, gouvernement provisoire mis en place par Joseph Mobutu après un coup d'État, en tant qu’adjoint du commissaire à la Justice, Marcel Lihau.

Les historiens Jean Mpisi, Ludo de Witte et d'autres l'accusent d'avoir pris part à l'extradition de plusieurs lumumbistes (Pierre Léopold Elengesa, Jacques Fataki, Jean-Pierre Finant, Emmanuel Nzuzi, Jacques Lumbala, Christophe Muzungu, Joseph Mbuyi, Barthélémy Mujanayi, Camile Yangara) vers le Sud-Kasaï sécessionniste, mettant en avant une lettre publiée dans le journal La Nation en chantier au 18 janvier 1993 sous les ordres de Mobutu[1]. Cette lettre à Sa Majesté l’Empereur du Sud Kasaï « le Mulopwe » à Bakwanga[2],[3],[4], datée du 23 décembre 1960, est destinée à Albert Kalonji, et est, depuis 1993, copiée et recopiée dans les milieux congolais, sans qu'elle soit attestée ni contestée par Tshisekedi[5]. Néanmoins c'est Tshisekedi qui fin septembre 1960, fut un des premiers à exiger des mesures fermes contre Lumumba[1]. Dans cette lettre Tshisekedi exprime son contentement à propos de l'incarcération des « principaux lieutenants du crapaud » Patrice Lumumba, dit que son équipe « reste concentrée sur le sort à réserver à ses anciens collaborateurs pour empêcher la pérennisation de son œuvre de destruction », et extrade ces lumumbistes « aux fins de leur faire subir un châtiment exemplaire » et que « c’est de cette manière que nous serons utiles à la cause que vous défendez »[6],[1].

Entre 1961 et 1965, Étienne Tshisekedi est le recteur de l'École nationale de droit et d'administration (ENDA). Il participe au gouvernement congolais et devient ministre de l'Intérieur et des Affaires coutumières du président Joseph-Désiré Mobutu en 1965. Il prend part à la rédaction de la Constitution congolaise de 1967. Cette même année, au conclave de Nsele, Tshisekedi rédige, avec Mobutu, Justin Bomboko et Singa Udjuu, le manifeste de la Nsele, créant ainsi le Mouvement populaire de la Révolution[7]. Ce parti devient ensuite le parti unique. Le manifeste de la Nsele dans sa version originale prévoyait l'existence de deux partis politiques au Congo. Mobutu le modifiera unilatéralment en consacrant le monopartisme avant d'éloigner progressivement Tshisekedi à cause de l'intransigeance de ce dernier vis-à-vis du monolithisme ainsi amorcé.

En 1980, le président de l'Assemblée nationale, Kalume meurt. Mobutu nomme Nzondomio Adokpelingbo au lieu de son remplaçant légal, Tshisekedi. En décembre 1980, Tshisekedi et d'autres parlementaires rédigent une lettre ouverte à Mobutu, la Lettre des 13 parlementaires[7].

Entre 1960 et 2011 il y a 41 ans bien comptés. Un homme politique, ou un homme tout court, qui ne change pas après 41 ans est un inculte. Ce genre d'hommes se comptent par milliers parmi les chauffeurs de taxi.
L'avenir n'est que la répétition des évéments du passé!
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Une page d’histoire récente
10 janvier, 2012

Monsengwo comme Etsou jadis tordent le cou aux mensonges

En 2006, la RDC organisait des élections pluralistes avec le concours financier de la communauté internationale. S’agissant du deuxième tour de l’élection présidentielle du 29 octobre 2006 qui mettait aux prises MM Bemba Jean-Pierre et Kabila Joseph, plusieurs sources concordantes affirment la victoire du leader du MLC. Mais les bailleurs de fonds avaient leur candidat, Joseph Kabila, et l’imposèrent contre vents et marais malgré la vérité issue du scrutin.

Parmi les Congolais, un homme, le cardinal Frédéric Etsou Nzabi-Bamungwabi (photo), s’est dressé pour conjurer le sort et refuser de cautionner toute manipulation frauduleuse des urnes. Cet homme pieux a dit non à un « candidat devant juste satisfaire les appétits gloutons et prédateurs de ses commanditaires étrangers des ressources du sol et du sous-sol congolais » alors que le pays avait besoin d’être tiré du bourbier et du marasme économique et social dans lequel il est plongé pour un avenir prospère. Hélas, faut-il le dire, ce prince de l’église catholique a été empoisonné et est décédé le 06 janvier 2007 en Belgique. A qui a profité ce crime ? Juste avant d’assassiner la vérité des urnes, les commanditaires avaient au préalable soigneusement quadrillé la ville de Kinshasa et boucler son espace aérien. L’Eufor (nom générique utilisé pour désigner les déploiements militaires des forces opérationnelles de l’Union européenne) avait un effectif de 3.400 hommes dont 2.200 soldats stationnés à Kinshasa et 1.200 à Libreville, au Gabon. Le ciel était surveillé par des drones. Cette force renforçait le dispositif des soldats et policiers congolais. Malgré ce dispositif militaire, le cardinal, courageusement, a mis en garde tous les acteurs concernés sous forme d’une déclaration. Un bon vent a fait parvenir à notre rédaction la déclaration de Son Eminence datée et signée de sa main. La lecture de ce document donne à penser que Mr. Kabila est un récidiviste impénitent qui a toujours les mêmes soutiens extérieurs pour un nouveau hold up électoral. Mais cette fois-ci il n’en sera pas de même quoi qu’il advienne : le peuple vigilant est décidé à leur barrer la route.

Depuis que Joseph Kabila Kabange, mieux identifié sous son vrai nom Kanambe Hyppolite est apparu sous la scène congolaise, l’opacité qui le couvre commence à se diluer et cède le pas à la vérité. Actuellement le Congo réchauffé par un soleil ardent fait fondre doucement la chape de plomb qui couvrait ses mensonges. Cet homme, « Kabila » qui a plusieurs identités, sans parcours scolaire connu, dépourvu d’éducation, polygame de son état civil, sujet Rwandais, est un véritable imposteur.

Ali Kalonga

Ci-après la déclaration du cardinal Etsou. Que chacun prenne soin de le lire in extenso et fasse la comparaison avec la situation actuelle et tire la conclusion personnelle.
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Pour en finir avec le mythe de «grandes démocraties»

De l’élection de Georges W. Bush en 2000 au hold-up électoral au Congo



Jean-Pierre Mbelu. Photo CIC
Organiser nous-mêmes notre espace politique nous exige de déconstruire le mythe entretenu dans notre imaginaire au sujet des pays considérés comme étant des «grandes démocraties» en nous réalisant qu’ils sont, pour la plupart, des
«Etats manqués» et «des principautés de non-droit». Qu’ils ont comme
«présidents» des «petites mains» d’un système mercantile dérégulé politiquement, n’ayant réellement aucun pouvoir.

Enfermés dans un mythe des «grandes démocraties» que la réalité peine à déconstruire, plusieurs d’entre nous auraient du mal à comprendre que certains donneurs de leçons de l’élection au suffrage universel ne la pratique pas correctement chez eux. Et dans plusieurs pays dits de «vieille démocratie», ce sont les oligarchies d’argent qui placent leurs «petites mains» à la présidence pour en tirer des profits marchands mirobolants. «Au mois de novembre 2000 s’est produit l’évènement peut-être le plus important du siècle qui commence. Alors même qu’il avait perdu les élections, George Bush Jr a été porté à la présidence des Etats-Unis. A cette fin, et du fait d’un verdict politiquement prédéterminé par la Cour suprême des Etats-Unis, le comptage des voix en Floride a été empêché alors que, mené à terme et correctement vérifié, il aurait marqué la défaite du candidat Bush.» (L. Canfora, L’imposture démocratique. Du procès de Socrate à l’élection de G.W. Bush, p.31) Le challenger de Bush, Al Gore, a qualifié cet arrêt de comptage de voix de «coup d’Etat». « Et, comme il s’agit des patrons de la planète (qu’ils ne sont plus ?), aucun organe de presse qui compte, dans une Europe stupéfaite, n’a osé proclamer haut et fort la vérité atterrante : une vérité qu’ils auraient hurlé s’il s’était agi d’un autre pays.» (Ibidem, p.33) Pourquoi le verdict des urnes était-il prédéterminé ? Qui l’avait ainsi voulu à l’issue de «la comédie électorale» ? Les oligarchies d’argent ayant confié à Bush la mission de ne pas signer le protocole de Kyoto et de relancer « la guerre des étoiles » ! Bush devait s’engager dans la guerre contre l’une des puissances rivales des USA : la Chine. « Dès le 30 janvier 2001, soit vingt jours à peine après l’entrée en fonction de Bush Jr, le Pentagone simulait la bataille virtuelle entre les Etats-Unis et la Chine à coups des missiles et de « bouclier spatial », en prévision d’un conflit non pas virtuel, mais réel, prévu, sous bénéfice d’inventaire, pour 2017. » (Ibidem, p. 34)

Apparemment, le hold-up électoral congolais n’aurait rien à voir avec ce schéma. Mais quand nous nous rendons compte que nous avons fait confiance à une organisation américaine (le Centre Carter) pour observer « la comédie électorale » du 28, 29 et 30 novembre et qu’à l’issue de ses observations, elle en est venue à conclure que les irrégularités observées n’avaient aucune incidence sur l’ordre d’arrivée des candidats, il ne serait pas trop osé de conclure à la préméditation du verdict des urnes. Pourquoi ? « Dans les pays décisifs de la planète, les Etats-Unis (et leurs alliés) pilotent (de près ou de loin) les élections et fabriquent le vainqueur.» (Ibidem, p.35) Avec la complicité des élites autochtones compradores. En effet, le Congo est l’un des pays décisifs de la planète.

Les propos d’Herman Cohen au sujet du «président sortant» confirment l’hypothèse de Luciano Canfora. Ceux et celles d’entre nous qui ont visionné le documentaire intitulé «Le conflit au Congo. La vérité dévoilée» partageront eux aussi cette hypothèse.

« La stabilité » des pays des Grands Lacs assurée par les tyrans qui y règnent est indispensable au contrôle que les USA et leurs alliés tiennent à y exercer. Dans une large mesure, « la comédie électorale » de novembre 2011 fut un
«piège à cons».

Néanmoins, elle a constitué un appel supplémentaire à un certain éveil de la conscience populaire et collective dans la lutte pour la réappropriation de notre initiative historique. Elle pourrait, à la longue, nous aider dans notre travail de déconstruction du mythe de « grandes démocraties ». Envahissant notre imaginaire, ce mythe nous pousse à nous fier à des « oligarchies messianiques d’argent » et à des « anti-démocrates » et/ou à leurs « experts » comme gestionnaires de notre destin collectif. Il nous conduit à la démission et à l’irresponsabilité citoyenne.

Dans ce travail de déconstruction du mythe de « grandes démocraties », certains témoins de l’intérieur peuvent nous être utiles. Ecoutons par exemple Mme Mitterrand. Quand son époux accède au pouvoir en 1981, elle estime qu’il va devoir réaliser les idéaux socialistes en France. « Mais bien vite, j’ai commencé à voir que cette France juste et équitable ne pouvait s’établir, confie-t-elle à Hernando Calvo Ospina. Alors je demandais à François : Pourquoi maintenant que tu as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais offert ? » François Mitterrand répondit « qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. »

Qu’est-ce que Danielle Mitterrand à tiré comme leçon de cette réponse ?
«J’appris ainsi, dit-elle, que d’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant 14 ans. Même s’il (Mitterrand) essayait d’éviter le côté le plus négatif du capitalisme, les rêves ont commencé à se briser très rapidement. » Elle fut étonnée de constater la capacité nocive des « bulldozers » du marché contre les fondements mêmes de la culture française.

«Pourquoi, se demanda-t-elle, un gouvernement qui se disait de gauche ne pouvait-il pas répondre aux attentes qu’il avait créées durant tant d’années dans l’opposition, tant au niveau national qu’international ? Devait-on accepter les impératifs d’un système mercantile jusqu’à la soumission ? » Malheureusement pour elle, les réponses à ces questions étaient positives.

La soumission de son pays à l’Administration américaine coiffant le système mercantile fut pour elle une honte. Et quand Hernando Calvo Ospina lui pose cette question : « Mme Mitterrand, si cela arrive en France, vous devez bien savoir ce qu’il en est sous d’autres latitudes… » Elle répond : « Je ne suis pas anti-Etats-Unis, mais je suis avec le peuple de ce pays et non avec l’Administration qui le gouverne. Celle qui se sert de ce peuple pour tirer des bénéfices qui servent à quelques-uns. Durant toutes ces années de ma vie, spécialement après la Seconde Guerre mondiale, j’ai pu voir comment les Etats-Unis foulaient aux pieds la liberté et la démocratie des autres pays, particulièrement les pauvres. Ronald Reagan désigna comme terroriste le gouvernement sandiniste du Nicaragua, quand les terroristes, c’était son Administration et cette « contra » qu’il finançait. » Pendant ce temps, le président du Nicaragua confia une mission à Mme Mitterrand : « Daniella, dis à François qu’il ne peut pas nous laisser tomber ; que l’Europe démocratique ne peut pas nous abandonner… » Le message fut transmis à Mitterrand. « Et il n’a pu rien faire : les Etats-Unis avaient décidé que les sandinistes devaient s’en aller avec leurs plans de développement social, pour faire place au néolibéralisme et au retour de la misère pour le peuple. Tandis que nous, renchérit Daniella, nous étions en train de fêter le Bicentenaire de la Déclaration des droits de l’homme. » Hypocrisie !

« L’Europe frigide » soumise aux USA a, depuis longtemps, renoncé à la défense de la démocratie et des valeurs humanistes. Du point de vue structurel, elle a opté pour le marché contre la démocratie. Le mythe de « grandes démocraties » n’est plus entretenu que dans les têtes de ceux et celles d’entre nous que l’école et l’université ont réussi à soumettre à l’hégémonie culturelle du marché occidental. Pourtant, en Occident, à gauche comme à droite, chez les républicains comme chez les démocrates, tout le monde est soumis au pouvoir des oligarchies de l’argent et à la violence structurelle que cette soumission génère. Les actuelles mesures d’austérité imposées aux populations sont un témoignage patent.

Il est curieux de constater que, dans l’interview évoquée ci-haut, Danielle Mitterrand vante les révolutions cubaines et vénézuéliennes avec des preuves à l’appui. Lire cette interview et les deux derniers livres de Pierre Péan (Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Paris, Fayard, 2010 et La République des mallettes. Enquête sur la principauté française de non-droit, Paris, Fayard, 2011) permet de comprendre qu’en France, après Mitterrand, les choses n’ont pas bougé dans le sens de l’instauration d’une « grande démocratie ». Au contraire, Sarkozy a fait de ce pays « une principauté française de non-droit. » Si nous ajoutons à ces deux livres ceux écrits par Eva Joly (Notre affaire à nous tous, Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre et La force qui nous manque) et Alain Badiou (De quoi Sarkozy est-il le nom ?), nous arrivons à tout un tas de témoignages donnés de l’intérieur et prouvant que la France n’est pas « une grande démocratie ». Le pays étasunien auquel il est soumis est qualifié par Noam Chomsky d’Etat manqué traversant depuis des siècles un grave déficit démocratique et violant, à temps et à contretemps le droit humanitaire international. (Lire Les Etats manqués. Abus de puissance et déficit démocratique, Paris, Fayard, 2006)

Organiser chez nous « une comédie électorale » en comptant sur « les experts » de ces Etats-maqués et de ces « principautés de non-droit » abusivement nommés « communauté internationale » participe de la reproduction du système mercantiliste de la mort. Les exemples de l’Amérique Latine devraient davantage nous inspirer. Nous devrions comprendre que l’Occident n’a plus grand-chose à offrir au monde. Au contraire, il participe à son dérèglement. (Lire A. Maalouf, Le dérèglement du monde. Quand nos civilisations s’épuisent, Paris, Grasset, 2009) Relire l’histoire de notre propre « dérèglement » tel qu’induit par cet Occident et nos propres élites compradores serait un pays vers la guérison spirituelle indispensable à la déconstruction du mythe de « grandes démocraties » et à l’organisation de notre espace politique par nous-mêmes et pour nous-mêmes.

J.-P. Mbelu
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Le bon, la brute et le truand



Le "truand" Daniel Ngoy Mulunda. Photo Cheikfitanews

Qui ne se souvient de ce western spaghetti devenu un classique du cinéma italien qui refusait de laisser aux seuls américains le monopole des films dédiés aux cow-boys? Jonchés sur leurs chevaux, coiffés d’un chapeau large bord et arborant à leurs ceintures un Smith & Wesson du nom des inventeurs des revolvers, ces américains, généralement des éleveurs, conduisaient leurs troupeaux dans le lointain Ouest des Etats-Unis. Là où, selon la légende, l’herbe était la plus verte. Un long périple souvent semé d’embûches et le risque était grand de croiser, en chemin, des aventuriers de toute sorte. Voilà que ce classique italien vient de franchir la méditerranée pour renaître sur le continent africain. Précisément, en République très très démocratique du Congo. Sauf que dans ce pays le cinéma a fait place à la réalité !

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien à Kinshasa-Lez-Immondices, comme dans le scénario initial, le film met en scène trois personnages. Les deux premiers convoitent le contrôle de la ville. L’un, très populaire, a été élu par ses concitoyens comme nouveau Shérif. Cependant, il est empêché de faire son travail par une bande organisée, à la gâchette facile, qui tient toute la population en respect. A la tête du fameux gang, un homme sans foi ni loi. Le seul langage qu’il comprenne est celle des armes. Le troisième personnage du film, lui, tire les ficelles. Tantôt aux côtés du Shérif tantôt proche du gang. Il attend son heure en distillant la bonne parole. Il se veut apaisant.

Mon ami qui décidément à l’imagination fertile voit dans le rôle du bon Etienne Tshisekedi alias le «sphinx de Limete» alias «Mwena Nkwassa». En sa qualité de nouveau Shérif, «Tshi-Tshi» a l’ambition de remettre le pays sur les rails en y instaurant l’Etat de droit et la démocratie. La population voit en lui le sauveur qui débarrassera le Congo de cette bande des malfaiteurs. Comme le ferrait tout bon Shérif en prenant ses fonctions, la tête du chef de gang est mise à prix contre remise d’une récompense substantielle. Le reste de la bande est menacé d’arrestation. Le shérif appelle la population à résister contre les méfaits du gang.

Le rôle de la brute et chef de gang revient au «raïs» alias l’«autorité morale», alias "la haute hiérarchie". Il a la force brutale. Il méprise la population qu’il a clochardisée. Il lance sa horde de nervis contre les mécontents et n’a aucun remord à faire tirer dans la foule désarmée. Le hic est qu’il a l’imperium que cherche le Shérif et l’utilise contre sa population.

Enfin dans le rôle du truand, le tireur des ficelles, Daniel Ngoy Mulunda, le pasteur-pyromane. Il jure par tous les diables, pardon, par tous les dieux, d’être l’église au milieu du village. Il feint ne pas comprendre ce qu’on lui reproche alors qu’il vient d’abattre un "travail de titan". Il excelle dans l’art de retourner sa veste toujours du bon côté. Très matérialiste, il sait comment soutirer l’argent au «raïs» auquel, il avait promis une belle victoire. Promesse tenue.

En guise d’épilogue, mon ami soutient qu’au cinéma, c’est toujours les bons qui gagnent. Dans les westerns, la guerre entre les cow-boys et les Indiens s’achève toujours par la victoire des premiers cités. Dans le bon, la brute et le truand, la brute est abattue, le truand prend la fuite les mains chargées de dollars et le bon instaure la paix dans la région. Je vous laisse imaginer votre propre happy-end.

Jacky Mopipi
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Message par lola ghislain »

A l'école quand t'es chopé en flagrant délits en train de tricher,on te colle zéro sans contrainte mes frères! et pourquoi,on ne le fera pas pour ceux qui prônent la tolérance "zéro"???
N'est ce pas l'exemple vient d'en haut?
MONSENGWO veut que la justice des urnes soit faite car on ne peut pas diriger dans la fraude
et par la force.
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Message par BXL »

Livre : “Stratégies pour la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir”
31 mar

Vient de paraître :

« Stratégies pour la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir », éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, avril 2011, 236 pages (grand format). Prix : 30.- suisses.



Voici enfin un livre qui doit forcément intéresser tous les résistants et tous ceux qui s’opposent au pouvoir de Kinshasa qui tue, massacre et emprisonne des opposants et des citoyens ordinaires dans le but de terroriser le peuple et de se pérenniser. A travers les pages et les chapitres, le lecteur se familiarise avec la pensée stratégique, il découvre les grands maîtres de cette pensée ; aussi les origines de la soumission et de la domination des Congolais, l’utilité des think tanks dans le changement de mentalité. Il découvre surtout la nature du régime congolais : l’origine ou la source du pouvoir actuel, ses soutiens étrangers, son mode de fonctionnement et les moyens ou les stratégies qui permettent de conquérir le pouvoir afin d’imposer le changement attendu par le peuple depuis très longtemps. Cela passe par le retrait de l’échelle à celui qui s’est hissé au sommet de l’Etat à la suite d’une révolution de palais. L’auteur trace les grandes lignes (politiques publiques) pour asseoir durablement la stabilité de la République. Ce livre est un véritable outil de travail à avoir chez soi, dans sa bibliothèque. L’auteur décrit ouvertement ce qui a toujours été caché sur la gestion des Grands Lacs.



► L’Ouganda trouve régulièrement des prétextes pour justifier son incursion sur le territoire congolais. Le Rwanda et l’Ouganda sont tellement habitués à piller l’Est et le Nord-Est du Congo qu’ils ne peuvent plus accepter d’en être exclus. Ces deux pays ont réussi à placer leur cheval de Troie à Kinshasa qui ne les chasse pas et ne les punit jamais. Après la mort de Laurent-Désiré Kabila, Kinshasa a retiré la plainte déposée par la RDC à la CPI. Les enjeux dans les Grands Lacs sont très complexes mais les Congolais doivent se donner toutes les peines du monde pour ne pas se perdre. Donc, pour comprendre les conflits entre pays de la région, le fil d’Ariane le plus sûr est encore la géopolitique et l’histoire immédiate. Le passé récent éclairant le présent, on parvient à saisir le sens des événements actuels.

► Museveni a été soutenu par le président tanzanien Julius Kambarage Nyerere, les Britanniques et les Rwandais pour s’emparer du pouvoir à Kampala.

► Kagame a été aidé par Museveni, les Britanniques et les Américains pour s’emparer du pouvoir à Kigali.

► A son tour, pour s’emparer du pouvoir à Kinshasa, Joseph Kabila a été aidé par les mêmes réseaux qui ont précédemment aidé Museveni et Kagame, c’est-à-dire les Ougandais, les Rwandais, les Britanniques et les Américains.



Les trois chefs d’Etat sont étroitement et secrètement liés et travaillent pour la protection et le maintien des intérêts de leurs commanditaires. Voilà le fil d’Ariane décrit par l’auteur dans ce livre. Si on n’a pas compris cela, ce que l’on a rien compris à l’origine des crimes et des pillages dans les Grands Lacs.



4ème page de couverture

Dans ce livre captivant et incisif sur la conquête et l’exercice du pouvoir, l’auteur analyse les principaux moyens de s’emparer du pouvoir et de l’exercer en respectant l’intérêt général. La lecture est spécialement recommandée à ceux qui sont appelés dans leur fonction à diriger des hommes. L’auteur s’appuie sur la pensée stratégique pour conseiller son peuple en difficulté car l’étranger qu’il a bien accueilli, pour avoir contribué à le délivrer de la dictature, a fini par s’emparer du pouvoir à l’issue d’une révolution de palais. Dans ces conditions, comment lui retirer l’échelle qui lui a permis d’atteindre le sommet de l’État ?

Si celui qui a réussi à s’infiltrer dans les rouages de l’État jusqu’à atteindre le sommet joue un rôle ambigu en donnant l’impression de servir les intérêts des nationaux là où il sert prioritairement les intérêts des firmes transnationales et des pays étrangers qui l’ont placé au pouvoir et qui le soutiennent en coulisse, le placer hors d’état de nuire ne devient-il pas le seul moyen pour retrouver la paix et défendre l’espace territorial ?

L’auteur établit un parallélisme saisissant entre Staline, Hitler et le tyran qu’il peint. Il répond à plusieurs questions-clés : par quels moyens parvient-on à s’emparer de l’État pour sauver le pays lorsqu’il est en crise profonde, comment un peuple peut-il se séparer d’un tyran qui l’opprime, comment utilise-t-on les espions, comment procède-t-on pour se débarrasser d’un espion qui s’est infiltré au sommet de l’État, quels sont les outils d’un exercice parfait du pouvoir, quelles sont les meilleures politiques publiques qui contribuent au développement d’un pays, comment retrouver la souveraineté lorsqu’on l’a perdue, etc. ?

La concision, la clarté et la finesse font de cet ouvrage un outil de travail très précieux à mettre uniquement entre les mains de ceux qui s’engagent en politique. C’est une véritable mine d’or qui sert de guide à tout dirigeant et qui contribuera au développement des pays africains.

Ce qui est dit sur la RD Congo est aussi applicable à d’autres pays où la réalité et le rythme de développement sont semblables. L’histoire de chaque nation aide à découvrir les traîtres de la République à travers le temps.

La deuxième partie présente un projet de société solide et cohérent auquel tout dirigeant africain sera obligé de se référer pour gouverner son pays.


Fweley Diangitukwa (RD Congo) est docteur en sciences économiques et sociales, mention science politique. Il a enseigné au département de science politique de l’Université de Genève et à Schiller International University, à Leysin (Suisse). Il est l’auteur de nombreux ouvrages. Intellectuel engagé, il a pris position depuis longtemps contre la politique rétrograde de certains dirigeants africains. Ses prises de position sincères et courageuses l’ont fait connaître dans le monde entier.



ISBN : 2-9504571-9-3
Nazala en forme Nazala en forme te nakoki kozanga leopardsfoot te!!!
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