Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Posté : 06 janv. 2012, 10:53
http://www.culturecongolaise.net/?p=9230
Le peuple congolais a choisi Tshisekedi, respecter son vote
05 janvier, 2012
C’est en substance le message qu’ont livré des conférenciers, Felix Tshisekedi, Stanislas Kalombo et Laurent Louis, lors d’un point de presse jeudi 5 janvier à Bruxelles. Les procès-verbaux établis à l’issue de dépouillement après le vote du 28 novembre dernier atteste la victoire de Mr. Etienne Tshisekedi avec 56,2 % de suffrage contre 35 % au président sortant. Mais la Commission électorale indépendante (CENI) et la Cour suprême de justice (CSJ), inféodées à Kabila, ont inversé l’ordre d’arrivée donnant la victoire au président sortant. « On nous a volé notre victoire et ça nous ne l’accepterons pas », a lancé Félix Tshisekedi. Pour éviter un affrontement entre la population et les armées qui protègent Kabila, les orateurs proposent le recomptage des voix de l’élection présidentielle, voire l’organisation d’un second tour entre Tshisekedi et Kabila, en dépit du changement de la Constitution intervenu en janvier 2010 et qui a réduit le scrutin présidentiel à un tour unique. Un recomptage montrera que les chiffres qui donnent la victoire à M. Kabila sont faux, a affirmé le secrétaire national aux relations extérieures de l’UDPS, Félix Tshisekedi. Il a dénoncé les fraudes pratiquées par le pouvoir pour faire gagner le président sortant. « Nous demandons un deuxième tour sous le contrôle de la communauté internationale », a-t-il dit « à titre personnel », tout en reconnaissant les problèmes constitutionnels et pratiques que poserait l’organisation d’un tel nouveau scrutin.
Il a aussi évoqué, parmi les nombreuses irrégularités commises lors des scrutins « l’existence de bureaux de vote fictifs » – « c’est de là que sont venus les trois millions de voix de Kabila qui font la différence », a-t-il dit -, la soustraction de voix allant au candidat Tshisekedi pratiquée par la CENI pour les attribuer à son rival et le bourrage des urnes. Revenant sur les propos de soutien à Kabila de M. Didier Reynders dont le parti a perdu les législatives mais se retrouve au gouvernement, « Felix » les a qualifié de « dangereux ». Dans un communiqué diffusé le 17 décembre dernier, au lendemain de la confirmation de la « victoire » contestée de M. Kabila à la présidentielle par la CSJ, le chef de la diplomatie belge avait « regretté que de trop nombreuses déficiences et irrégularités aient dû être constatées lors de la collecte et de la compilation des résultats » des deux scrutins. « Bien que ces déficiences ne paraissent pas de nature à remettre en cause l’ordre des résultats, elles affectent malheureusement l’intégrité du scrutin », avait-il ajouté. « C’est considéré comme un coup de pouce » en faveur du président sortant Joseph Kabila, « dictateur arrogant », a martelé le secrétaire national de l’UDPS. Pour sa part, le député fédéral Laurent Louis a joint sa voix à celle de l’opposition congolaise pour réclamer un recomptage des voix, voire l’organisation d’un second tour de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), dénonçant au passage l’ »ingérence » dont la Belgique fait encore preuve dans son ancienne colonie.
« Nous avons décidé de soutenir pleinement l’opposition congolaise pour rétablir la légitimité » de la victoire de l’opposant Etienne Tshisekedi lors du scrutin du 28 novembre dernier, a affirmé le député et président du Mouvement libéral démocrate (MLD). « Nos dirigeants ont placé à la tête du Congo des dirigeants fantoches », a-t-il dit en substance. Il a précisé qu’il avait écrit jeudi matin aux Nations Unies pour demander que M. Kabila « fasse preuve d’ouverture en acceptant un recomptage des voix, voire un second tour » le confrontant à M. Tshisekedi. Le député MLD a encore lancé un appel au « refus de l’ingérence » que la Belgique continue, selon lui, à pratiquer en s’ »immisçant dans les affaires congolaises ».
Ali Kalonga (avec Belga)
Le peuple congolais a choisi Tshisekedi, respecter son vote
05 janvier, 2012
C’est en substance le message qu’ont livré des conférenciers, Felix Tshisekedi, Stanislas Kalombo et Laurent Louis, lors d’un point de presse jeudi 5 janvier à Bruxelles. Les procès-verbaux établis à l’issue de dépouillement après le vote du 28 novembre dernier atteste la victoire de Mr. Etienne Tshisekedi avec 56,2 % de suffrage contre 35 % au président sortant. Mais la Commission électorale indépendante (CENI) et la Cour suprême de justice (CSJ), inféodées à Kabila, ont inversé l’ordre d’arrivée donnant la victoire au président sortant. « On nous a volé notre victoire et ça nous ne l’accepterons pas », a lancé Félix Tshisekedi. Pour éviter un affrontement entre la population et les armées qui protègent Kabila, les orateurs proposent le recomptage des voix de l’élection présidentielle, voire l’organisation d’un second tour entre Tshisekedi et Kabila, en dépit du changement de la Constitution intervenu en janvier 2010 et qui a réduit le scrutin présidentiel à un tour unique. Un recomptage montrera que les chiffres qui donnent la victoire à M. Kabila sont faux, a affirmé le secrétaire national aux relations extérieures de l’UDPS, Félix Tshisekedi. Il a dénoncé les fraudes pratiquées par le pouvoir pour faire gagner le président sortant. « Nous demandons un deuxième tour sous le contrôle de la communauté internationale », a-t-il dit « à titre personnel », tout en reconnaissant les problèmes constitutionnels et pratiques que poserait l’organisation d’un tel nouveau scrutin.
Il a aussi évoqué, parmi les nombreuses irrégularités commises lors des scrutins « l’existence de bureaux de vote fictifs » – « c’est de là que sont venus les trois millions de voix de Kabila qui font la différence », a-t-il dit -, la soustraction de voix allant au candidat Tshisekedi pratiquée par la CENI pour les attribuer à son rival et le bourrage des urnes. Revenant sur les propos de soutien à Kabila de M. Didier Reynders dont le parti a perdu les législatives mais se retrouve au gouvernement, « Felix » les a qualifié de « dangereux ». Dans un communiqué diffusé le 17 décembre dernier, au lendemain de la confirmation de la « victoire » contestée de M. Kabila à la présidentielle par la CSJ, le chef de la diplomatie belge avait « regretté que de trop nombreuses déficiences et irrégularités aient dû être constatées lors de la collecte et de la compilation des résultats » des deux scrutins. « Bien que ces déficiences ne paraissent pas de nature à remettre en cause l’ordre des résultats, elles affectent malheureusement l’intégrité du scrutin », avait-il ajouté. « C’est considéré comme un coup de pouce » en faveur du président sortant Joseph Kabila, « dictateur arrogant », a martelé le secrétaire national de l’UDPS. Pour sa part, le député fédéral Laurent Louis a joint sa voix à celle de l’opposition congolaise pour réclamer un recomptage des voix, voire l’organisation d’un second tour de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), dénonçant au passage l’ »ingérence » dont la Belgique fait encore preuve dans son ancienne colonie.
« Nous avons décidé de soutenir pleinement l’opposition congolaise pour rétablir la légitimité » de la victoire de l’opposant Etienne Tshisekedi lors du scrutin du 28 novembre dernier, a affirmé le député et président du Mouvement libéral démocrate (MLD). « Nos dirigeants ont placé à la tête du Congo des dirigeants fantoches », a-t-il dit en substance. Il a précisé qu’il avait écrit jeudi matin aux Nations Unies pour demander que M. Kabila « fasse preuve d’ouverture en acceptant un recomptage des voix, voire un second tour » le confrontant à M. Tshisekedi. Le député MLD a encore lancé un appel au « refus de l’ingérence » que la Belgique continue, selon lui, à pratiquer en s’ »immisçant dans les affaires congolaises ».
Ali Kalonga (avec Belga)