Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
@ Willy,
"de 5. je te laisse à ta propagande à 2 balles et ton monde virtuel et je retourne à mes syllabus maintenant que le calme est revenu dans ma rue"
T'en es encore aux "syllabus" toi ! T'as un sacré retard scolaire mon garçon...Si tu as des difficultés de compréhension du contenu de tes polycopiés(mot qu'on utilise ici en France à la place de "syllabus"), fais-moi savoir, je te donnerai qqs explications de texte gratuitement...ça compensera tjrs tes faiblesses congénitales(chromosomes de saoulards et fainéants wallons)...
"de 5. je te laisse à ta propagande à 2 balles et ton monde virtuel et je retourne à mes syllabus maintenant que le calme est revenu dans ma rue"
T'en es encore aux "syllabus" toi ! T'as un sacré retard scolaire mon garçon...Si tu as des difficultés de compréhension du contenu de tes polycopiés(mot qu'on utilise ici en France à la place de "syllabus"), fais-moi savoir, je te donnerai qqs explications de texte gratuitement...ça compensera tjrs tes faiblesses congénitales(chromosomes de saoulards et fainéants wallons)...
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Plan diabolique contre le président élu
28 décembre, 2011
De source sûre, M. Kabila et ses proches lieutenants ont concocté dernièrement à Kingakati un plan visant à museler le président élu, Etienne Tshisekedi, prélude de son élimination physique. Ce plan a trouvé son début d’exécution mardi 27 décembre par le bouclage de la résidence du président élu par des soldats de la garde de M. Kabila. Préalablement les 25 policiers qui assuraient la protection rapprochée du vainqueur du scrutin du 28 novembre dernier ont été relevés de leur fonction. Maintenant personne ne peut entrer chez le président Tshisekedi et personne ne peut en sortir ! Alerté par cette situation inédite, l’ONU a attiré l’attention de M. Kabila pour qu’il s’abstienne de poursuivre cette direction. En effet, tenter de bâillonner le président élu conduira, sans nul doute, à l’embrasement du pays. La majorité des Congolais qui ont porté leur suffrage en faveur de M. Tshisekedi ne reculeront pas devant les chars de combat du candidat désigné par les délibérations de M. Ngoy Mulunda et ses six complices. Même l’arrêt inique de la Cour suprême de justice en faveur du tricheur n’a convaicu personne. Il convient de rappeler que la résolution 1991 votée à l’unanimité par les quinze membres du Conseil de sécurité a assigné à la Monusco notamment l’obligation d’assurer la protection des civils. Il convient aussi de rappeler que les agissements de M. Kabila ont retenu l’attention particulière de la Cour pénale internationale. Des dossiers brulants des Ong la Voix des sans voix (vsv), Crisis group et Human rights watch accablent le président sortant, singulièrement leurs rapports sur le massacre des civils avant, pendant et après les élections du 28 novembre dernier. Kabila sait qu’il a l’épée de Damoclès sur sa tête et tout passage à l’acte contre le président Tshisekedi lui sera fatal.
Ali Kalonga
28 décembre, 2011
De source sûre, M. Kabila et ses proches lieutenants ont concocté dernièrement à Kingakati un plan visant à museler le président élu, Etienne Tshisekedi, prélude de son élimination physique. Ce plan a trouvé son début d’exécution mardi 27 décembre par le bouclage de la résidence du président élu par des soldats de la garde de M. Kabila. Préalablement les 25 policiers qui assuraient la protection rapprochée du vainqueur du scrutin du 28 novembre dernier ont été relevés de leur fonction. Maintenant personne ne peut entrer chez le président Tshisekedi et personne ne peut en sortir ! Alerté par cette situation inédite, l’ONU a attiré l’attention de M. Kabila pour qu’il s’abstienne de poursuivre cette direction. En effet, tenter de bâillonner le président élu conduira, sans nul doute, à l’embrasement du pays. La majorité des Congolais qui ont porté leur suffrage en faveur de M. Tshisekedi ne reculeront pas devant les chars de combat du candidat désigné par les délibérations de M. Ngoy Mulunda et ses six complices. Même l’arrêt inique de la Cour suprême de justice en faveur du tricheur n’a convaicu personne. Il convient de rappeler que la résolution 1991 votée à l’unanimité par les quinze membres du Conseil de sécurité a assigné à la Monusco notamment l’obligation d’assurer la protection des civils. Il convient aussi de rappeler que les agissements de M. Kabila ont retenu l’attention particulière de la Cour pénale internationale. Des dossiers brulants des Ong la Voix des sans voix (vsv), Crisis group et Human rights watch accablent le président sortant, singulièrement leurs rapports sur le massacre des civils avant, pendant et après les élections du 28 novembre dernier. Kabila sait qu’il a l’épée de Damoclès sur sa tête et tout passage à l’acte contre le président Tshisekedi lui sera fatal.
Ali Kalonga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.benilubero.com/index.php?opt ... &Itemid=48
.Vendredi, 30 Décembre 2011 15:47
Le non-dit du silence des grandes puissances vis-à-vis du hold-up électoral en RDC
La période postélectorale en RDC se caractérise par une crise de légitimité des institutions de la République, notamment la Cour Suprême de Justice (CSJ), la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la communication (CSAC), etc. La cause principale de cette crise n’est rien d’autre que le hold-up électoral du 28 novembre 2011. La volonté de la majorité du peuple congolais n’a pas été respectée par les institutions ci-haut citées. Toutes les tentatives du peuple congolais pour s’approprier le processus électoral ont été réprimées dans le sang dès le début du processus électoral. On se rappelle des tueries dans les centres d’enrôlement, la privation des certains coins de la république de bureaux d’enrôlement, de bureaux de vote, des bulletins de vote, le bourrage des urnes par les candidats de la majorité qui bénéficiaient de l’aide de la police et de l’armée, etc. Dans les endroits où le vote a eu lieu, les résultats affichés dans les bureaux de vote n’ont pas été tous pris en considération dans la compilation de l’organe organisateur des élections, en l’occurrence la CENI. Pour empêcher au peuple congolais de communiquer les résultats des bureaux de vote de tous les coins du pays, le pouvoir en place avait demandé aux compagnies de télécommunication de couper le « short message service » en sigle SMS. Plusieurs radios et télévisions proches de l’opposition sont toujours suspendues jusqu'à ce jour par le CSAC. Il en est de même de l’interdiction de tout rassemblement sur toute l’étendue du territoire national. Les recours des candidats malheureux sont jugés sans fondement avant qu’une enquête et un procès en bonne et due forme ne soient diligentés.
Pendant que les chars blindés répriment les congolais dans les villes, au Kivu et en Province Orientale, ceux qu’on appelle rebelles étrangers attaquent les populations civiles et les chassent de leurs villages. Des nouveaux conflits apparaissent tels ceux qu’on signale dans le Masisi entre éleveurs et agriculteurs, une nomenclature qui cache aux yeux du monde l’identité ethnique des adversaires. Par « éleveurs », il faut entendre « Tutsi », et par « agriculteurs » Hutu, Hunde, Nande, Nyanga). Aucune voiture blindée n’est déployée dans cette région à conflits pour ne fut-ce que protéger un seul village, un seul camp des déplacés des assauts des FDLR, LRA, ADF/NALU. Mbororo, ou pour départager « éleveurs » et « agriculteurs ».
Quand on regarde la situation dans son ensemble, on constate que tout le pays, c’est-à-dire les villes comme les villages, est sous occupation militaire et sous une guerre larvée instrumentalisée par l’ennemi qui voudrait profiter de l’instabilité de la RDC.
Les congolais sont réprimés où qu’ils se trouvent. Le conflit congolais se révèle ainsi international. Les congolais de la diaspora qui descendent dans la rue pour demander la reconnaissance de la volonté du peuple congolais sont malmenés voire mis en prison par la police belge, britannique, etc. Si les manifestations des congolais de la diaspora attirent l’attention des citoyens des pays occidentaux, on constate cependant que ces manifestations ne sont pas couvertes par les grands medias qui font l’opinion en occident. Les congolais d’Atlanta avaient, par exemple, manifesté contre le hold-up électoral en RDC pendant plusieurs heures devant le QG de CNN sans qu’un journaliste ne sorte pour prendre une image… Sur place au Congo, il n’y a pas non plus de reporters des grandes télévisions du monde pour couvrir les sorties des partisans de l’opposition politique. La mort et les funérailles du dictateur nord-coréen reçoivent plus de couverture médiatique que les manifestations en faveur de la démocratie congolaise qui semble être orphelin de père et de mère.
Les congolais perçoivent-ils le message? De toute évidence, le manque de reconnaissance internationale de deux présidents actuels de la RDC rappelle aux congolais que la démocratie congolaise est avant tout une affaire des congolais eux-mêmes. Après 51 ans d'indépendance, les congolais ne doivent plus attendre qu'on leur apporte la démocratie sur un plateau d’oré. Tous les peuples du monde ont lutté pour se libérer des rois, des reines, et des empereurs.
Autrement dit, le peuple congolais est sur la bonne route de sa libération de la dictature. La bravoure dont il a fait montre le 28 novembre 2011 ainsi que l'unité de la diaspora congolaise qui constituent la grande révélation de l'an 2011 sont deux atouts majeurs qui doivent durer dans le temps jusqu'à la libération totale de la RDC. Si l'élan constaté depuis le 28 novembre dernier s'estompe, les pêcheurs en eaux troubles continueront à instrumentaliser le régime en place pour leurs intérêts égoïstes pendant les 5 prochaines années. C’est ce qui explique le revirement de la CENI qui avait suspendu la proclamation des résultats des législatives par crainte des manif de l’opposition. Comme cette opposition donne l’air d’être intimidée par les menaces de la CPI et les chars déployés à Limete, la CENI a repris son souffle pour poursuivre et achever en beauté sa sale besogne. Les experts internationaux dont on avait annoncé l’arrivée n’étaient qu’un stratagème pour faire passer l’ouragan de la contestation de la victoire de Joseph Kabila.
Le fait qu’Etienne Tshisekedi ait passé une semaine après la prestation de son serment sans aucune action politique de grande envergure a redonné du zèle à la CENI de poursuivre la compilation des législatives sans l’aide de la communauté internationale. Autrement dit, la détermination du peuple congolais à se libérer de la dictature est entrain d’être testée. Si le peuple congolais baisse les bras aujourd’hui, la communauté internationale appuiera le régime en place quelle que soit ses allures dictatoriales. L’appui de la communauté internationale au Rwanda, Uganda, Cameroun, Yemen, etc, des pays où règnent des dictatures doit interpeller les congolais. N’eut été la bravoure du peuple tunisien et égyptien au printemps dernier, les dictateurs BENI ALI et Hosni Moubarak seraient toujours aux affaires.
Comme dit William Easterly, la démocratie électorale devient une tyrannie de la majorité quand la majorité décide de voter des lois pour abolir la démocratie, ou d’utiliser l’armée et la police pour faire taire les opposants et réprimer le peuple. On peut dire que la RDC est sous une tyrannie de la majorité depuis 2006. Le régime en place utilise arbitrairement la force légitime de l’Etat pour tuer légalement la démocratie[1]. Pour se libérer d'une nouvelle tyrannie de la majorité issue de la fraude électorale du 28 novembre 2011, le peuple congolais n’a d’autres moyens que ceux prévus dans la constitution, notamment l’article 64 selon lequel le peuple congolais a le droit de se libérer d’un régime oppressif par tous les moyens nécessaires. La vidéo ci-dessous donne des pistes d’organisation d’une résistance civile face à un pouvoir oppresseur.
Oscar Masimengo
N.B- Canada
©Beni-Lubero Online
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.Vendredi, 30 Décembre 2011 15:47
Le non-dit du silence des grandes puissances vis-à-vis du hold-up électoral en RDC
La période postélectorale en RDC se caractérise par une crise de légitimité des institutions de la République, notamment la Cour Suprême de Justice (CSJ), la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la communication (CSAC), etc. La cause principale de cette crise n’est rien d’autre que le hold-up électoral du 28 novembre 2011. La volonté de la majorité du peuple congolais n’a pas été respectée par les institutions ci-haut citées. Toutes les tentatives du peuple congolais pour s’approprier le processus électoral ont été réprimées dans le sang dès le début du processus électoral. On se rappelle des tueries dans les centres d’enrôlement, la privation des certains coins de la république de bureaux d’enrôlement, de bureaux de vote, des bulletins de vote, le bourrage des urnes par les candidats de la majorité qui bénéficiaient de l’aide de la police et de l’armée, etc. Dans les endroits où le vote a eu lieu, les résultats affichés dans les bureaux de vote n’ont pas été tous pris en considération dans la compilation de l’organe organisateur des élections, en l’occurrence la CENI. Pour empêcher au peuple congolais de communiquer les résultats des bureaux de vote de tous les coins du pays, le pouvoir en place avait demandé aux compagnies de télécommunication de couper le « short message service » en sigle SMS. Plusieurs radios et télévisions proches de l’opposition sont toujours suspendues jusqu'à ce jour par le CSAC. Il en est de même de l’interdiction de tout rassemblement sur toute l’étendue du territoire national. Les recours des candidats malheureux sont jugés sans fondement avant qu’une enquête et un procès en bonne et due forme ne soient diligentés.
Pendant que les chars blindés répriment les congolais dans les villes, au Kivu et en Province Orientale, ceux qu’on appelle rebelles étrangers attaquent les populations civiles et les chassent de leurs villages. Des nouveaux conflits apparaissent tels ceux qu’on signale dans le Masisi entre éleveurs et agriculteurs, une nomenclature qui cache aux yeux du monde l’identité ethnique des adversaires. Par « éleveurs », il faut entendre « Tutsi », et par « agriculteurs » Hutu, Hunde, Nande, Nyanga). Aucune voiture blindée n’est déployée dans cette région à conflits pour ne fut-ce que protéger un seul village, un seul camp des déplacés des assauts des FDLR, LRA, ADF/NALU. Mbororo, ou pour départager « éleveurs » et « agriculteurs ».
Quand on regarde la situation dans son ensemble, on constate que tout le pays, c’est-à-dire les villes comme les villages, est sous occupation militaire et sous une guerre larvée instrumentalisée par l’ennemi qui voudrait profiter de l’instabilité de la RDC.
Les congolais sont réprimés où qu’ils se trouvent. Le conflit congolais se révèle ainsi international. Les congolais de la diaspora qui descendent dans la rue pour demander la reconnaissance de la volonté du peuple congolais sont malmenés voire mis en prison par la police belge, britannique, etc. Si les manifestations des congolais de la diaspora attirent l’attention des citoyens des pays occidentaux, on constate cependant que ces manifestations ne sont pas couvertes par les grands medias qui font l’opinion en occident. Les congolais d’Atlanta avaient, par exemple, manifesté contre le hold-up électoral en RDC pendant plusieurs heures devant le QG de CNN sans qu’un journaliste ne sorte pour prendre une image… Sur place au Congo, il n’y a pas non plus de reporters des grandes télévisions du monde pour couvrir les sorties des partisans de l’opposition politique. La mort et les funérailles du dictateur nord-coréen reçoivent plus de couverture médiatique que les manifestations en faveur de la démocratie congolaise qui semble être orphelin de père et de mère.
Les congolais perçoivent-ils le message? De toute évidence, le manque de reconnaissance internationale de deux présidents actuels de la RDC rappelle aux congolais que la démocratie congolaise est avant tout une affaire des congolais eux-mêmes. Après 51 ans d'indépendance, les congolais ne doivent plus attendre qu'on leur apporte la démocratie sur un plateau d’oré. Tous les peuples du monde ont lutté pour se libérer des rois, des reines, et des empereurs.
Autrement dit, le peuple congolais est sur la bonne route de sa libération de la dictature. La bravoure dont il a fait montre le 28 novembre 2011 ainsi que l'unité de la diaspora congolaise qui constituent la grande révélation de l'an 2011 sont deux atouts majeurs qui doivent durer dans le temps jusqu'à la libération totale de la RDC. Si l'élan constaté depuis le 28 novembre dernier s'estompe, les pêcheurs en eaux troubles continueront à instrumentaliser le régime en place pour leurs intérêts égoïstes pendant les 5 prochaines années. C’est ce qui explique le revirement de la CENI qui avait suspendu la proclamation des résultats des législatives par crainte des manif de l’opposition. Comme cette opposition donne l’air d’être intimidée par les menaces de la CPI et les chars déployés à Limete, la CENI a repris son souffle pour poursuivre et achever en beauté sa sale besogne. Les experts internationaux dont on avait annoncé l’arrivée n’étaient qu’un stratagème pour faire passer l’ouragan de la contestation de la victoire de Joseph Kabila.
Le fait qu’Etienne Tshisekedi ait passé une semaine après la prestation de son serment sans aucune action politique de grande envergure a redonné du zèle à la CENI de poursuivre la compilation des législatives sans l’aide de la communauté internationale. Autrement dit, la détermination du peuple congolais à se libérer de la dictature est entrain d’être testée. Si le peuple congolais baisse les bras aujourd’hui, la communauté internationale appuiera le régime en place quelle que soit ses allures dictatoriales. L’appui de la communauté internationale au Rwanda, Uganda, Cameroun, Yemen, etc, des pays où règnent des dictatures doit interpeller les congolais. N’eut été la bravoure du peuple tunisien et égyptien au printemps dernier, les dictateurs BENI ALI et Hosni Moubarak seraient toujours aux affaires.
Comme dit William Easterly, la démocratie électorale devient une tyrannie de la majorité quand la majorité décide de voter des lois pour abolir la démocratie, ou d’utiliser l’armée et la police pour faire taire les opposants et réprimer le peuple. On peut dire que la RDC est sous une tyrannie de la majorité depuis 2006. Le régime en place utilise arbitrairement la force légitime de l’Etat pour tuer légalement la démocratie[1]. Pour se libérer d'une nouvelle tyrannie de la majorité issue de la fraude électorale du 28 novembre 2011, le peuple congolais n’a d’autres moyens que ceux prévus dans la constitution, notamment l’article 64 selon lequel le peuple congolais a le droit de se libérer d’un régime oppressif par tous les moyens nécessaires. La vidéo ci-dessous donne des pistes d’organisation d’une résistance civile face à un pouvoir oppresseur.
Oscar Masimengo
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Bea K. on 29/12/2011 17:42:16
Reply
Oui, la fin est souvent là bien que tragique; pas d'omelette sans casser les oeufs !
http://www.dailymotion.com/video/xnbn7i ... emple_news
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Oui, la fin est souvent là bien que tragique; pas d'omelette sans casser les oeufs !
http://www.dailymotion.com/video/xnbn7i ... emple_news
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Voilà les agissements que certains énergumènes supportent...
31-12-2011 Reuters
Des ex-rebelles récompensés pour avoir soutenu Joseph "Kabila"
KINSHASA (Reuters) - D'anciens rebelles de la République démocratique du Congo (RDC) ont été promus à des postes clés de l'armée après avoir apporté un soutien actif à la réélection du président Joseph Kabila, selon un rapport des Nations unies publié vendredi.
Cette découverte pourrait accentuer les divisions au sein de l'armée et jeter un nouveau doute sur la crédibilité de l'élection présidentielle du 28 novembre, émaillée de violences, qui a reconduit Kabila au pouvoir après validation de la Cour suprême et malgré la contestation de l'opposition.
Le gouvernement a intégré d'anciens rebelles au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour juguler la rébellion.Depuis février, l'armée tente d'apaiser les tensions en son sein en renforçant la chaîne de commandement et en éliminant
les conflits d'allégeance entre groupes rebelles.
Le rapport rédigé par un Groupe d'experts de l'Onu, chargé d'observer la situation en RDC, estime que ce processus a été "détourné" par d'anciens rebelles.Bosco Ntaganda, ancien rebelle devenu général de l'armée malgré un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) émis contre lui pour crimes de guerre, a réussi à obtenir des postes clés pour ses hommes contre son soutien à la réélection de Kabila. Il était auparavant allié au CNDP, un groupe soutenu par le Rwanda et qui a combattu contre Kabila."Ntaganda a obtenu des modifications en sa faveur au sein des FARDC en échange du ralliement du CNDP à l'alliance électorale de Kabila", écrivent les experts dans leur rapport. Ce soutien a pu se traduire notamment par l'utilisation de l'armée pour forcer les électeurs à voter Kabila, ajoutent-ils.Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, a démenti ces accusations. Plus de huit ans après la fin de la guerre civile, et malgré la présence de près de 17.000 casques bleus de l'Onu dans le pays, certains groupes rebelles continuent de combattre le gouvernement et de prendre pour cible les civils dans l'Est.
31-12-2011 Reuters
Des ex-rebelles récompensés pour avoir soutenu Joseph "Kabila"
KINSHASA (Reuters) - D'anciens rebelles de la République démocratique du Congo (RDC) ont été promus à des postes clés de l'armée après avoir apporté un soutien actif à la réélection du président Joseph Kabila, selon un rapport des Nations unies publié vendredi.
Cette découverte pourrait accentuer les divisions au sein de l'armée et jeter un nouveau doute sur la crédibilité de l'élection présidentielle du 28 novembre, émaillée de violences, qui a reconduit Kabila au pouvoir après validation de la Cour suprême et malgré la contestation de l'opposition.
Le gouvernement a intégré d'anciens rebelles au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour juguler la rébellion.Depuis février, l'armée tente d'apaiser les tensions en son sein en renforçant la chaîne de commandement et en éliminant
les conflits d'allégeance entre groupes rebelles.
Le rapport rédigé par un Groupe d'experts de l'Onu, chargé d'observer la situation en RDC, estime que ce processus a été "détourné" par d'anciens rebelles.Bosco Ntaganda, ancien rebelle devenu général de l'armée malgré un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) émis contre lui pour crimes de guerre, a réussi à obtenir des postes clés pour ses hommes contre son soutien à la réélection de Kabila. Il était auparavant allié au CNDP, un groupe soutenu par le Rwanda et qui a combattu contre Kabila."Ntaganda a obtenu des modifications en sa faveur au sein des FARDC en échange du ralliement du CNDP à l'alliance électorale de Kabila", écrivent les experts dans leur rapport. Ce soutien a pu se traduire notamment par l'utilisation de l'armée pour forcer les électeurs à voter Kabila, ajoutent-ils.Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, a démenti ces accusations. Plus de huit ans après la fin de la guerre civile, et malgré la présence de près de 17.000 casques bleus de l'Onu dans le pays, certains groupes rebelles continuent de combattre le gouvernement et de prendre pour cible les civils dans l'Est.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.afriqueredaction.com/article ... 27038.html
Samedi 31 décembre 2011 6 31 /12 /Déc /2011 11:17
RD Congo : l'UDPS appelle à rompre l'isolement d'Etienne Tshisekedi
Crée le 31-12-2011-11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 31-12-2011 11H00AFRIQUE REDACTION PAR: RFI
Le parti d'Etienne Tshisekedi, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a appelé les militants à rompre l'isolement de leur leader et à venir lui présenter leursvœux ce week-end, à l'occasion de la nouvelle année. Depuis une semaine, celui-ci est sous haute surveillance dans sa résidence de Limete à Kinshasa. Des policiers ont été déployés dans le quartier et contrôlent les rues, compliquant sérieusement la vie des habitants.
Dans le quartier Limete, à Kinshasa, où réside l'opposant Etienne Tshisekedi
Reportage
Écouter (01:15)
L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) parle de « détention domiciliaire » pour évoquer l'isolement dans lequel son leader est maintenu. Des policiers sont déployés en nombre dans le quartier de Limete, à Kinshasa, lieu de résidence de l'opposant qui s'est autoproclamé président élu et a prêté serment il y a une semaine.
« Le quartier n'est pas bloqué mais seulement l'accès chez lui est règlementé ». Malgré l'affirmation, les membres de la police obligent certains conducteurs à faire demi-tour. Huit jours après la mise en place du dispositif de sécurité, les habitants du quartier sont fatigués. Etienne vit à quelques mètres de la maison d'Etienne Tshisekedi : « Tout ça, ce sont les élections qui nous l'ont amené. On en a marre vraiment. Qu'on libère le quartier ! Que nous soyons libres ! Qu'on nous laisse libre de vaquer à nos occupations ! Réellement, il y a déjà un "ralbol" ».
Le gouvernement répète que la police est là pour protéger la population mais les jeunes femmes à l'image de Marie n'osent plus rentrer à la nuit tombée : « Je rentre tard à la maison... Ils sont là pour "récupérer" les histoires, prendre les téléphones, prendre l'argent. C'est pas bon, bon. On se sent vraiment mal à l'aise ».
De jour comme de nuit, les rues de Limete, habituellement si vivantes, sont désertes. François tente en vain de trouver des denrées : « Tout est bloqué. Les mamans ne parviennent pas à vendre parce les mamans se retrouvent du jour au jour. On vit ici à Kinshasa du jour au jour. Mais elles ne parviennent pas à vendre. Elles sont toutes bloquées. Les Congolais ne sont pas habitués à voir des militaires. Ils sont gênés ! C'est ce qui étouffe un peu la population. On n'est pas à l'aise, c'est comme si on était dans la guerre ! »
Les autorités indiquent que les magistrats militaires sont présents sur place pour prendre en charge les habitants violentés.
L'UDPS invite la population à présenter ses vœux à son leader Etienne Tshisekedi
par Guillaume Thibault
Écouter (01:19)
L'UDPS a protesté une nouvelle fois ce 30 décembre 2011 contre les mesures policières et a convié la population à aller présenter ses vœux à Etienne Tshisekedi dans sa résidence, ce week-end.
Le 23 décembre, Etienne Tshisekedi, qui a rejeté la réélection de Joseph Kabila à la présidentielle et s'est autoproclamé président « élu » de la République démocratique du Congo a « prêté serment », chez lui à Kinshasa, devant des responsables politiques de l'opposition. Initialement prévu au stade des Martyrs, le rassemblement avait été interdit par les autorités. Un important dispositif policier avait alors été mis en place autour du quartier Limete.
Samedi 31 décembre 2011 6 31 /12 /Déc /2011 11:17
RD Congo : l'UDPS appelle à rompre l'isolement d'Etienne Tshisekedi
Crée le 31-12-2011-11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 31-12-2011 11H00AFRIQUE REDACTION PAR: RFI
Le parti d'Etienne Tshisekedi, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a appelé les militants à rompre l'isolement de leur leader et à venir lui présenter leursvœux ce week-end, à l'occasion de la nouvelle année. Depuis une semaine, celui-ci est sous haute surveillance dans sa résidence de Limete à Kinshasa. Des policiers ont été déployés dans le quartier et contrôlent les rues, compliquant sérieusement la vie des habitants.
Dans le quartier Limete, à Kinshasa, où réside l'opposant Etienne Tshisekedi
Reportage
Écouter (01:15)
L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) parle de « détention domiciliaire » pour évoquer l'isolement dans lequel son leader est maintenu. Des policiers sont déployés en nombre dans le quartier de Limete, à Kinshasa, lieu de résidence de l'opposant qui s'est autoproclamé président élu et a prêté serment il y a une semaine.
« Le quartier n'est pas bloqué mais seulement l'accès chez lui est règlementé ». Malgré l'affirmation, les membres de la police obligent certains conducteurs à faire demi-tour. Huit jours après la mise en place du dispositif de sécurité, les habitants du quartier sont fatigués. Etienne vit à quelques mètres de la maison d'Etienne Tshisekedi : « Tout ça, ce sont les élections qui nous l'ont amené. On en a marre vraiment. Qu'on libère le quartier ! Que nous soyons libres ! Qu'on nous laisse libre de vaquer à nos occupations ! Réellement, il y a déjà un "ralbol" ».
Le gouvernement répète que la police est là pour protéger la population mais les jeunes femmes à l'image de Marie n'osent plus rentrer à la nuit tombée : « Je rentre tard à la maison... Ils sont là pour "récupérer" les histoires, prendre les téléphones, prendre l'argent. C'est pas bon, bon. On se sent vraiment mal à l'aise ».
De jour comme de nuit, les rues de Limete, habituellement si vivantes, sont désertes. François tente en vain de trouver des denrées : « Tout est bloqué. Les mamans ne parviennent pas à vendre parce les mamans se retrouvent du jour au jour. On vit ici à Kinshasa du jour au jour. Mais elles ne parviennent pas à vendre. Elles sont toutes bloquées. Les Congolais ne sont pas habitués à voir des militaires. Ils sont gênés ! C'est ce qui étouffe un peu la population. On n'est pas à l'aise, c'est comme si on était dans la guerre ! »
Les autorités indiquent que les magistrats militaires sont présents sur place pour prendre en charge les habitants violentés.
L'UDPS invite la population à présenter ses vœux à son leader Etienne Tshisekedi
par Guillaume Thibault
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L'UDPS a protesté une nouvelle fois ce 30 décembre 2011 contre les mesures policières et a convié la population à aller présenter ses vœux à Etienne Tshisekedi dans sa résidence, ce week-end.
Le 23 décembre, Etienne Tshisekedi, qui a rejeté la réélection de Joseph Kabila à la présidentielle et s'est autoproclamé président « élu » de la République démocratique du Congo a « prêté serment », chez lui à Kinshasa, devant des responsables politiques de l'opposition. Initialement prévu au stade des Martyrs, le rassemblement avait été interdit par les autorités. Un important dispositif policier avait alors été mis en place autour du quartier Limete.
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
RDC: Tshisekedi estime qu'il n'y a "absolument aucune crise" politique
(AFP) – il y a 1 heure
KINSHASA — L'opposant Etienne Tshisekedi a déclaré samedi qu'il n'y avait "absolument pas de crise" en République démocratique du Congo, dont il s'est proclamé "président élu", rejetant la victoire contestée du chef de l'Etat sortant Joseph Kabila.
"Il n'y a absolument aucune crise à la tête du Congo, pas du tout!", a affirmé à la presse le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) depuis de sa résidence à Kinshasa, où une trentaine de personnes patientaient pour lui présenter leurs voeux.
"Pour gouverner il faut deux choses. D'abord la légitimité, et j'ai déjà cette légitimité de par le peuple congolais. La deuxième chose qu'il me faut, c'est ce qu'on appelle l'imperium, c'est-à-dire la force publique", a-t-il précisé, installé dans son petit bureau.
"Les choses vont rentrer dans l'ordre. Il n'y a pas de crise à la tête du Congo", a insisté Etienne Tshisekedi, arrivé second (32,33%) le 28 novembre derrière Joseph Kabila (48,95%) après un double scrutin présidentiel et législatif entaché d'irrégularités, selon plusieurs pays et observateurs nationaux et étrangers.
Le numéro un de l'UDPS a souligné qu'il fallait "donner du temps" aux forces de sécurité pour qu'elles "comprennent que la légitimité a changé de place, que ce n'est plus Kabila, c'est Tshisekedi" qui dirige la RDC. "Diriger cet imperium et je commence à travailler", a-t-il conclu.
Etienne Tshisekedi a déjà appelé l'armée et la police à le suivre quand il avait annoncé qu'il prêterait "serment" le 23 décembre au stade des Martyrs, qu'il n'a finalement jamais regagné et près duquel un important dispositif sécuritaire dispersait tout rassemblement de partisans.
(AFP) – il y a 1 heure
KINSHASA — L'opposant Etienne Tshisekedi a déclaré samedi qu'il n'y avait "absolument pas de crise" en République démocratique du Congo, dont il s'est proclamé "président élu", rejetant la victoire contestée du chef de l'Etat sortant Joseph Kabila.
"Il n'y a absolument aucune crise à la tête du Congo, pas du tout!", a affirmé à la presse le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) depuis de sa résidence à Kinshasa, où une trentaine de personnes patientaient pour lui présenter leurs voeux.
"Pour gouverner il faut deux choses. D'abord la légitimité, et j'ai déjà cette légitimité de par le peuple congolais. La deuxième chose qu'il me faut, c'est ce qu'on appelle l'imperium, c'est-à-dire la force publique", a-t-il précisé, installé dans son petit bureau.
"Les choses vont rentrer dans l'ordre. Il n'y a pas de crise à la tête du Congo", a insisté Etienne Tshisekedi, arrivé second (32,33%) le 28 novembre derrière Joseph Kabila (48,95%) après un double scrutin présidentiel et législatif entaché d'irrégularités, selon plusieurs pays et observateurs nationaux et étrangers.
Le numéro un de l'UDPS a souligné qu'il fallait "donner du temps" aux forces de sécurité pour qu'elles "comprennent que la légitimité a changé de place, que ce n'est plus Kabila, c'est Tshisekedi" qui dirige la RDC. "Diriger cet imperium et je commence à travailler", a-t-il conclu.
Etienne Tshisekedi a déjà appelé l'armée et la police à le suivre quand il avait annoncé qu'il prêterait "serment" le 23 décembre au stade des Martyrs, qu'il n'a finalement jamais regagné et près duquel un important dispositif sécuritaire dispersait tout rassemblement de partisans.
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Airbus A380
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Erick Ross
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Pas la peine de poster sans cesse des doublons. Et puis, Kengo n'est pas Tshisekedi. Merci de ne pas créer davantage de désordre.Airbus A380 a écrit :Kengo wa dondo tabassé à la Gare du nord par des combattants
http://congomikili.com/
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Dimanche 1 janvier 2012
RD Congo : deux discours de nouvel an, deux leaders
Crée le 01-01-2012- 15h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 15-01-2012 15H15 AFRIQUE REDACTION PAR : RFI
Dans ses vœux présentés à la Nation, le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila a appelé à la « cohésion nationale » alors que son principal rival, Etienne Tshisekedi continue à se considérer comme le seul président « élu ». Dans quelques jours, la Commission électorale nationale indépendante devrait publier les résultats des législatives.
« Bonsoir mesdames, bonsoir mesdemoiselles, bonsoir messieurs ». Fond vert, drapeau de la nation, costume sombre et 6 minutes montre en main. Pour cette première allocution, Joseph Kabila a repris les grands axes de son premier mandat : amélioration des conditions de vie, développement de la croissance, travail pour consolider la paix.
Sur les récents évènements, le chef de l’Etat a adressé un message à l’opposition : « Ne perdons jamais de vue qu’en démocratie, des échéances électorales sont une occurrence régulière, une occasion de se rassembler davantage et non celle de se diviser en factions hostiles ».
Loin du palais présidentiel, c’est dans sa simple résidence du quartier de Limete à Kinshasa qu’Etienne Tshisekedi a lui aussi présenté ses vœux. Depuis son bureau, il s’est dit certain de bientôt prendre les commandes du pays : « Ce qui me manque ici, c’est l'imperium, c’est-à-dire la force publique. Ils doivent maintenant être derrière le nouveau chef d’Etat élu par le peuple congolais et je commence à travailler. Il n’y a absolument aucune crise à la tête du Congo, pas du tout. Les choses vont rentrer dans l’ordre et je répète, il n’y a pas de crise à la tête du Congo ».
Deux discours, deux leaders : le bras de fer politique est loin d’être réglé en RDC.
Joseph Kabila a été proclamé vainqueur de la présidentielle du 28 novembre 2011, avec 48,95% des voix, devant son principal rival Etienne Tshisekedi (32,33%), qui a rejeté les résultats.
Les résultats des élections législatives qui se sont déroulées en même temps que la présidentielle, ne devraient être connus qu'à la mi-janvier
La Commission électorale nationale indépendante a suspendu temporairement les opérations de compilation suite à de nombreuses plaintes pour fraudes. Une équipe technique internationale aurait dû venir prêter main forte pour assurer la supervision et la transparence du processus mais la Céni a décidé de reprendre seule la compilation.
RD Congo : deux discours de nouvel an, deux leaders
Crée le 01-01-2012- 15h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 15-01-2012 15H15 AFRIQUE REDACTION PAR : RFI
Dans ses vœux présentés à la Nation, le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila a appelé à la « cohésion nationale » alors que son principal rival, Etienne Tshisekedi continue à se considérer comme le seul président « élu ». Dans quelques jours, la Commission électorale nationale indépendante devrait publier les résultats des législatives.
« Bonsoir mesdames, bonsoir mesdemoiselles, bonsoir messieurs ». Fond vert, drapeau de la nation, costume sombre et 6 minutes montre en main. Pour cette première allocution, Joseph Kabila a repris les grands axes de son premier mandat : amélioration des conditions de vie, développement de la croissance, travail pour consolider la paix.
Sur les récents évènements, le chef de l’Etat a adressé un message à l’opposition : « Ne perdons jamais de vue qu’en démocratie, des échéances électorales sont une occurrence régulière, une occasion de se rassembler davantage et non celle de se diviser en factions hostiles ».
Loin du palais présidentiel, c’est dans sa simple résidence du quartier de Limete à Kinshasa qu’Etienne Tshisekedi a lui aussi présenté ses vœux. Depuis son bureau, il s’est dit certain de bientôt prendre les commandes du pays : « Ce qui me manque ici, c’est l'imperium, c’est-à-dire la force publique. Ils doivent maintenant être derrière le nouveau chef d’Etat élu par le peuple congolais et je commence à travailler. Il n’y a absolument aucune crise à la tête du Congo, pas du tout. Les choses vont rentrer dans l’ordre et je répète, il n’y a pas de crise à la tête du Congo ».
Deux discours, deux leaders : le bras de fer politique est loin d’être réglé en RDC.
Joseph Kabila a été proclamé vainqueur de la présidentielle du 28 novembre 2011, avec 48,95% des voix, devant son principal rival Etienne Tshisekedi (32,33%), qui a rejeté les résultats.
Les résultats des élections législatives qui se sont déroulées en même temps que la présidentielle, ne devraient être connus qu'à la mi-janvier
La Commission électorale nationale indépendante a suspendu temporairement les opérations de compilation suite à de nombreuses plaintes pour fraudes. Une équipe technique internationale aurait dû venir prêter main forte pour assurer la supervision et la transparence du processus mais la Céni a décidé de reprendre seule la compilation.
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