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Erick Ross a écrit :

tresor a écrit :Je suis sûr qu'aucun kinois ne pense que tes propos sont tribalistes mais il faut aussi comprendre la réaction d'Erick qui n'a jamais vécu les réalités de Kinshasa où l'on se fait des insultes (attaques ou blagues) qui pourraient mettre en colère une personne étrangère à l'environnement. Je devais trouver des répliques pour contrer mes potes lubas, swahili etc... à chaque fois qu'ils essayeaient de me taquiner sur ma tribu (ils disaient parfois que les basuku sont les domestiques, les batu ya pusu... c vrai que mingi ya batu wana venaient de chez-moi + les bambala, tous étaient appelés bayaka). Et moi je disais à mes amis lubas par exemple, kende kolia mbua, je préfère être mopusi pusu que moleyi mbua... il fallait vite trouver une réplique, c'était un jeu et nous rigolions bien.

Le seul soucis est que ce genre de réaction doit disparaître. Sais-tu pourquoi ? Tout comme le mythe du noir fénéant, du noir au long sexe et bien d'autres, ce sont des préjugés qui proviennent pour la plupart de l'ère coloniale. Sais-tu ce qu'on m'a enseigné ? Les bayakas, tout comme les shokwes (désolé pour l'ortographe) auraient fait partie des forces qui réprimaient la population du temps où les belges foutaient la merde chez nous. Et cette haine envers ces ethnies sont restés ancrées dans les mentalités, à tel point que les bayakas (puisque c'est eux dont on parle) se sont vus empêcher l'accès aux écoles à une certaine époque, par exemple. Ce qui fait que beaucoup en ont souffert et ne pouvaient donc plus que se tourner vers les métiers comme celui de domestiques ou de chauffeurs, par exemple. Mais est-ce que pour autant il faut généraliser ? Le père de Nicaise ou le mien, par exemple, ont fait de grandes études. Et puis, ne dit-on pas que le Bandundu est la province des intellectuels au Congo ? Pourquoi faudrait-il donc exclure les bayakas ? Tout cela n'a aucun sens. Si tu es à Kin, où la grande majorité de la population est issue du Bas-Congo ou du Bandundu, ce n'est que normal que tu retrouveras une majorité de ces gens là dans les différents domaines ou secteurs. De même, si tu vas au Katanga ou au Kasai, les domestiques sont-ils du Bandundu ou du coin d'où ils sont originaires ? Voilà pourquoi j'invite tout un chacun à arrêter d'entretenir ces complexes de supériorité ou d'infériorité. C'est comme le fait de faire croire que l'on ne trouve que de l'or au Kasai. Et que font les chinois au Bas-Zaire ? Que font les occidentaux au Katanga et au Kivu ? On ressent tous la même sensation lorsque retentit l'hymne nationale donc cessons avec le tribalisme, même s'il faut reconnaître qu'il est bien ancré dans les mentalités congolaises. Et le fait que les gens soient peu instruits nous conduit à entretenir ces idées non fondées ou peu fondées qu'ont se fait sur les autres sans pour autant savoir si c'est vrai ou faux.

Patshoosket a écrit :En tout cas Erick, ton explication actuelle sur la réprimande opérée par le BAYAKA personne ne s’en souvient ici, imagines actuellement je suis présentement à KITENDA dans KASONGO LUNDA fief de BAYAKA personne je dis bien personne, même le chef de terre à qui je viens d’expliquer tes écrits semble être ignorant de tes propos.

Va dire à ton professeur qui t’a enseigné ces choses que les autochtones ont refusées cette affirmation.

Erick Ross a écrit :

tresor a écrit :Je suis sûr qu'aucun kinois ne pense que tes propos sont tribalistes mais il faut aussi comprendre la réaction d'Erick qui n'a jamais vécu les réalités de Kinshasa où l'on se fait des insultes (attaques ou blagues) qui pourraient mettre en colère une personne étrangère à l'environnement. Je devais trouver des répliques pour contrer mes potes lubas, swahili etc... à chaque fois qu'ils essayeaient de me taquiner sur ma tribu (ils disaient parfois que les basuku sont les domestiques, les batu ya pusu... c vrai que mingi ya batu wana venaient de chez-moi + les bambala, tous étaient appelés bayaka). Et moi je disais à mes amis lubas par exemple, kende kolia mbua, je préfère être mopusi pusu que moleyi mbua... il fallait vite trouver une réplique, c'était un jeu et nous rigolions bien.

Le seul soucis est que ce genre de réaction doit disparaître. Sais-tu pourquoi ? Tout comme le mythe du noir fénéant, du noir au long sexe et bien d'autres, ce sont des préjugés qui proviennent pour la plupart de l'ère coloniale. Sais-tu ce qu'on m'a enseigné ? Les bayakas, tout comme les shokwes (désolé pour l'ortographe) auraient fait partie des forces qui réprimaient la population du temps où les belges foutaient la merde chez nous. Et cette haine envers ces ethnies sont restés ancrées dans les mentalités, à tel point que les bayakas (puisque c'est eux dont on parle) se sont vus empêcher l'accès aux écoles à une certaine époque, par exemple. Ce qui fait que beaucoup en ont souffert et ne pouvaient donc plus que se tourner vers les métiers comme celui de domestiques ou de chauffeurs, par exemple. Mais est-ce que pour autant il faut généraliser ? Le père de Nicaise ou le mien, par exemple, ont fait de grandes études. Et puis, ne dit-on pas que le Bandundu est la province des intellectuels au Congo ? Pourquoi faudrait-il donc exclure les bayakas ? Tout cela n'a aucun sens. Si tu es à Kin, où la grande majorité de la population est issue du Bas-Congo ou du Bandundu, ce n'est que normal que tu retrouveras une majorité de ces gens là dans les différents domaines ou secteurs. De même, si tu vas au Katanga ou au Kasai, les domestiques sont-ils du Bandundu ou du coin d'où ils sont originaires ? Voilà pourquoi j'invite tout un chacun à arrêter d'entretenir ces complexes de supériorité ou d'infériorité. C'est comme le fait de faire croire que l'on ne trouve que de l'or au Kasai. Et que font les chinois au Bas-Zaire ? Que font les occidentaux au Katanga et au Kivu ? On ressent tous la même sensation lorsque retentit l'hymne nationale donc cessons avec le tribalisme, même s'il faut reconnaître qu'il est bien ancré dans les mentalités congolaises. Et le fait que les gens soient peu instruits nous conduit à entretenir ces idées non fondées ou peu fondées qu'ont se fait sur les autres sans pour autant savoir si c'est vrai ou faux.

tresor a écrit :Quel mélange! Encore une fois ce n'est pas du tribalisme, et il n'y a aucun complexe. Peux-tu me dire à quelle époque les bayakas se sont vu interdire l'accès aux écoles et pourrais-tu me donner les sources qui t'ont appris que les basukus et les bayakas font le boulot de domestique pcq l'école leur avait été interdite à cause de leur collaboration avec ceux qui réprimaient le peuple congolais? QUI T'A DIT QUE LES BAYAKAS SONT EXCLUS ET PAR RAPPORT A QUOI? Mon cher, il y a tjs eu des écoles, des centres de formation à kenge, Popokabaka, feshi et kasongo-lunda où vivent les basukus et les bayakas. Par contre je suis d'accord lorsque tu fais allusion à la proximité de leur région d'origine avec la ville de kinshasa, ce qui expliquerait leur grand nombre dans les métiers cités comme pour d'autres tribus à Lubumbashi, Matadi, Kisangani...
Je t'assure qu'à kinshasa où il n y a jamais eu de haine envers quelque tribu que ce soit, les gens ne pensent pas comme toi. Ils seront étonné de lire ton analyse. Un pote mungala me traîte de muyaka, d'abord je ne vois pas en quoi c'est une insulte, ok, moi je lui dis que alalaka na nzete. TU PENSES VRAIMENT QUE DES GENS SENSEES DOIVENT SE FÂCHER POUR CA?

tresor a écrit :Quel mélange! Encore une fois ce n'est pas du tribalisme, et il n'y a aucun complexe. Peux-tu me dire à quelle époque les bayakas se sont vu interdire l'accès aux écoles et pourrais-tu me donner les sources qui t'ont appris que les basukus et les bayakas font le boulot de domestique pcq l'école leur avait été interdite à cause de leur collaboration avec ceux qui réprimaient le peuple congolais? QUI T'A DIT QUE LES BAYAKAS SONT EXCLUS ET PAR RAPPORT A QUOI? Mon cher, il y a tjs eu des écoles, des centres de formation à kenge, Popokabaka, feshi et kasongo-lunda où vivent les basukus et les bayakas. Par contre je suis d'accord lorsque tu fais allusion à la proximité de leur région d'origine avec la ville de kinshasa, ce qui expliquerait leur grand nombre dans les métiers cités comme pour d'autres tribus à Lubumbashi, Matadi, Kisangani...
Je t'assure qu'à kinshasa où il n y a jamais eu de haine envers quelque tribu que ce soit, les gens ne pensent pas comme toi. Ils seront étonné de lire ton analyse. Un pote mungala me traîte de muyaka, d'abord je ne vois pas en quoi c'est une insulte, ok, moi je lui dis que alalaka na nzete. TU PENSES VRAIMENT QUE DES GENS SENSEES DOIVENT SE FÂCHER POUR CA?