Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Posté : 23 déc. 2011, 14:16
http://www.culturecongolaise.net/?p=9164
La libération en marche
23 décembre, 2011
Des milliers de personnes qui tentent vendredi matin 23 décembre de rallier le stade ses martyrs à Kinshasa pour assister à la prestation de serment du président élu, sont bloquées par des chars de combat de l’armée d’obédience du candidat malheureux, Joseph kabila, à la présidentielle du 28 novembre dernier. Les chars de combat empêchent les gens de circuler notamment dans les quartiers populaires de Kinshasa. Aux abords du domicile du président Tshisekedi, des journalistes et des congolais ont été dispersés par des grenades lacrymogènes. Selon des témoins, des policiers ont lancé des grenades dans la parcelle du président élu et ont menacé de l’abattre s’il tentait de sortir. Il règne une vive tension dans la capitale Congolaise contraitrement au récit de la presse internationale qui affirme que « le calme règne à Kinshasa ». Des centaines de personnes ont réussi de se positionner à l’entrée du stade des martyrs. Elles ont été brutalement repoussées. On note plusieurs arrestations. « Le Congo n’a pas voté pour Kabila. Ils nous maltraitent comme si on était des étrangers. Le président légitime c’est Etienne Tshisekedi, c’est pour lui que nous avons voté, c’est lui qui va diriger le pays. Nous avons entendu la voix de notre président et nous voulons entrer dans le stade. Il ne peut pas y avoir deux présidents au Congo », a expliqué devant le stade un homme d’une trentaine d’années, en costume.
M. Etienne Tshisekedi a recueilli 56 % de suffrage contre 35 % au président sortant, selon les procès-verbaux affichés aux bureaux de vote au terme de l’élection présidentielle à un tour. Mais les délibérations de la CENI ont proclamé Kabila gagnant d’une élection entachée de nombreuses irrégularités dénoncées notamment par des missions d’observation et plusieurs pays.
Ali Kalonga
La libération en marche
23 décembre, 2011
Des milliers de personnes qui tentent vendredi matin 23 décembre de rallier le stade ses martyrs à Kinshasa pour assister à la prestation de serment du président élu, sont bloquées par des chars de combat de l’armée d’obédience du candidat malheureux, Joseph kabila, à la présidentielle du 28 novembre dernier. Les chars de combat empêchent les gens de circuler notamment dans les quartiers populaires de Kinshasa. Aux abords du domicile du président Tshisekedi, des journalistes et des congolais ont été dispersés par des grenades lacrymogènes. Selon des témoins, des policiers ont lancé des grenades dans la parcelle du président élu et ont menacé de l’abattre s’il tentait de sortir. Il règne une vive tension dans la capitale Congolaise contraitrement au récit de la presse internationale qui affirme que « le calme règne à Kinshasa ». Des centaines de personnes ont réussi de se positionner à l’entrée du stade des martyrs. Elles ont été brutalement repoussées. On note plusieurs arrestations. « Le Congo n’a pas voté pour Kabila. Ils nous maltraitent comme si on était des étrangers. Le président légitime c’est Etienne Tshisekedi, c’est pour lui que nous avons voté, c’est lui qui va diriger le pays. Nous avons entendu la voix de notre président et nous voulons entrer dans le stade. Il ne peut pas y avoir deux présidents au Congo », a expliqué devant le stade un homme d’une trentaine d’années, en costume.
M. Etienne Tshisekedi a recueilli 56 % de suffrage contre 35 % au président sortant, selon les procès-verbaux affichés aux bureaux de vote au terme de l’élection présidentielle à un tour. Mais les délibérations de la CENI ont proclamé Kabila gagnant d’une élection entachée de nombreuses irrégularités dénoncées notamment par des missions d’observation et plusieurs pays.
Ali Kalonga