Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
"KABILA" ? MUST GO ! 16/12/2011 13:22:37
"KABILA" ? MUST GO ! ZUA YE BOMA YE !
Cliquez sur le lien suivant:
http://www.youtube.com/watch?v=Sf8ZpnXr ... e=youtu.be
Bravo Bana Londres - La lutte continue !
Pour une très large diffusion
"KABILA" ? MUST GO ! ZUA YE BOMA YE !
Cliquez sur le lien suivant:
http://www.youtube.com/watch?v=Sf8ZpnXr ... e=youtu.be
Bravo Bana Londres - La lutte continue !
Pour une très large diffusion
-
Erick Ross
- Entraîneur

- Messages : 18554
- Enregistré le : 29 déc. 2007, 20:16
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
« Celui qui m’amènera Kabila ici ligoté, aura une récompense »
http://direct.cd/2011/12/18/exclusif-ts ... ecompense/
-
Santoss
- Léopard A

- Messages : 9818
- Enregistré le : 11 janv. 2008, 17:02
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Kabila avait écrasé l'armée de JP Bemba, mais l'histoire nous a toujours renseignée: "aucune armée au monde n'est jamais venue à bout de la population sans armes".Erick Ross a écrit :« Celui qui m’amènera Kabila ici ligoté, aura une récompense »http://direct.cd/2011/12/18/exclusif-ts ... ecompense/
Piololo eleli, Kabila doit aller gouverner là où il a été élu cyniquement à plus de 80%, tobeyi yé ailleurs.
Peuple Congolais: soyez vigilant et ne choisissez plus le premier venu pour nous diriger.
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.culturecongolaise.net/?p=9112
Le président élu Tshisekedi prêtera serment vendredi 23 décembre
18 décembre, 2011
Le président élu Etienne Tshisekedi, selon les procès-verbaux des bureaux de vote de la présidentielle de 28 novembre dernier va prêter serment vendredi 23 décembre, a-t-il déclaré dimanche 18 décembre à Kinshasa.
« Je vais prêter serment vendredi prochain devant le peuple réuni au Stade des Martyrs » à Kinshasa, a déclaré l’opposant en répétant qu’il se considérait toujours « président élu » de la RDC.
Depuis son domicile à Kinshasa, M. Tshisekedi, a d’abord fait une « déclaration au peuple congolais » avant de répondre à la presse.
« Je me suis considéré président élu de la République démocratique du Congo et c’est à ce titre que je m’adresse à vous ce soir en remerciant le peuple de la confiance qu’il n’a cessé de me témoigner », a-t-il dit.
Son directeur de cabinet, Albert Moleka, avait d’emblée donné le ton en lançant un sonore « Bienvenue à la présidence de la République » aux journalistes et aux dizaines de partisans réunis dans le jardin de la modeste villa de Tshisekedi.
Interrogé sur le climat actuel dans le pays, ce dernier a demandé aux Congolais « de garder (leur) calme et (leur) sérénité (…) et de créer un climat de confiance dont les investisseurs ont besoin ».
La Cour suprême de justice a déclaré la guerre contre le peuple congolais à se livrant vendredi 16 décembre à une parodie en déclarant Kabila vainqueur de la présidentielle en dépit de la fraude massive à laquelle ce dernier s’est rendu coupable. Le leader de l’UDPS avait rejeté les chiffres de la Céni. Les observateurs nationax et internationaux les ont qualifiés de « manque de crédibilité ». Selon les résultats des procès-verbaux certifiés par des témoins des candidats et les responsables des bureaux de vote, Tshisekedi a gagné avec 58 % contre 26 % au président sortant kabila.
Le scrutin a été entaché de multiples irrégularités dénoncées par des observateurs électoraux et des pays occidentaux.
Ali Kalonga (avec AFP)
Le président élu Tshisekedi prêtera serment vendredi 23 décembre
18 décembre, 2011
Le président élu Etienne Tshisekedi, selon les procès-verbaux des bureaux de vote de la présidentielle de 28 novembre dernier va prêter serment vendredi 23 décembre, a-t-il déclaré dimanche 18 décembre à Kinshasa.
« Je vais prêter serment vendredi prochain devant le peuple réuni au Stade des Martyrs » à Kinshasa, a déclaré l’opposant en répétant qu’il se considérait toujours « président élu » de la RDC.
Depuis son domicile à Kinshasa, M. Tshisekedi, a d’abord fait une « déclaration au peuple congolais » avant de répondre à la presse.
« Je me suis considéré président élu de la République démocratique du Congo et c’est à ce titre que je m’adresse à vous ce soir en remerciant le peuple de la confiance qu’il n’a cessé de me témoigner », a-t-il dit.
Son directeur de cabinet, Albert Moleka, avait d’emblée donné le ton en lançant un sonore « Bienvenue à la présidence de la République » aux journalistes et aux dizaines de partisans réunis dans le jardin de la modeste villa de Tshisekedi.
Interrogé sur le climat actuel dans le pays, ce dernier a demandé aux Congolais « de garder (leur) calme et (leur) sérénité (…) et de créer un climat de confiance dont les investisseurs ont besoin ».
La Cour suprême de justice a déclaré la guerre contre le peuple congolais à se livrant vendredi 16 décembre à une parodie en déclarant Kabila vainqueur de la présidentielle en dépit de la fraude massive à laquelle ce dernier s’est rendu coupable. Le leader de l’UDPS avait rejeté les chiffres de la Céni. Les observateurs nationax et internationaux les ont qualifiés de « manque de crédibilité ». Selon les résultats des procès-verbaux certifiés par des témoins des candidats et les responsables des bureaux de vote, Tshisekedi a gagné avec 58 % contre 26 % au président sortant kabila.
Le scrutin a été entaché de multiples irrégularités dénoncées par des observateurs électoraux et des pays occidentaux.
Ali Kalonga (avec AFP)
- MODESTE
- U15

- Messages : 1227
- Enregistré le : 16 oct. 2007, 07:56
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Je doute fort de ce résultat. Car si tu additionne le résultat de Tshitshi + Kabila = 92,11% c'est à dire Kamerhe, Kengo et autres se partage les 7,89% restants.Ilunga a écrit :COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE DE PRESSE DU PRESIDENT ELU S.E. ETIENNE TSHISEKEDI…
Le Président Elu, S.E Etienne Tshisekedi wa Mulumba, vient de donner un important point de presse à sa résidence à Limete, face à la presse tant nationale qu’internationale.
A cette occasion, le Président Elu a donné, au cours de la lecture d’une déclaration solennelle, les directives à suivre par le peuple congolais afin que celui-ci puisse se réapproprier de sa victoire à l’élection présidentielle.
1. En premier lieu le Président Elu, S.E. Etienne Tshisekedi a demandé au peuple congolais de continuer d’être fier de sa victoire car l’élection présidentielle du 28/11/2011 marque d’abord la victoire de la volonté du peuple congolais dans son ensemble, qui a fait preuve d’un grand civisme et sens de responsabilité par son vote « sanction » envers le président sortant ;
2. Le Président Elu de la République S.E. Etienne Tshisekedi a remis à l’intention de l’opinion publique tant nationale qu’internationale, l’ensemble du rapport du Bureau de compilation de l’Udps et Alliés dans lequel les vrais résultats de l’ élection présidentielle sont donnée avec toutes les indications, bureau de vote par bureau de vote, selon les procès-verbaux de chaque bureau de vote affichés le jour des élections sur toute l’étendue de la République. Le document, de plus de 500 pages, est accompagné d’un résumé des résultats qui donne le Président Etienne Tshisekedi gagnant avec 56.2% des vote contre 35,91% pour le président sortant, qui est, selon la vérité des chiffres, rien de plus qu’un candidat malheureux à sa propre succession, selon la volonté du peuple congolais légitimement exprimée au cours du dernier scrutin à suffrage universel direct.
3. Le Président Elu S.E. Etienne Tshisekedi a annoncé que la cérémonie de sa Prestation de Serment aura lieu vendredi prochain 23/12/2011 au Stade des Martyrs et que tous les kinois sont invités à participer à cette manifestation historique marquant la réappropriation de la part du peuple congolais de sa destinée ;
4. Le gouvernement est déclaré démissionnaire par le Président Elu et il est demandé aux Secrétaires Généraux d’assurer la continuité des affaires courantes de l’Etat en assumant la charge de l‘intérim dans les ministères respectifs ;
5. Les Gouverneurs de Provinces sont aussi déclarés démissionnaires;
6. Les nouveaux ambassadeurs des représentations diplomatiques à l’étranger seront nommés les jours qui suivent la prestation de serment du Président Elu; ceux en place le resteront jusqu’ à la nomination de leurs successeurs;
7. Les forces armées et la police sont appelées à suivre le peuple et à ne pas s’opposer à sa volonté ;
8. Tout en appelant le peuple à la vigilance et à protéger sa victoire et son vote contre toute tentative malveillant visant à le priver de sa liberté, le Président Elu S.E Etienne Tshisekedi a déclaré que toute autre manifestation de prise de pouvoir est « non évènement » pour le peuple congolais qu’il doit tout simplement l’ignorer.
Cela confirme l’annonce faite déjà depuis samedi passé par le S.G. de l’Udps, M. Shabani, de la déclaration de ville morte pour la journée de mardi 20/12/2011 tant à Kinshasa que sur l’ensemble d territoire de la République Démocratique du Congo.
Fait à Kinshasa, le 18/12/2011
Marc Mawete,
Udps et Alliés
" " Il vaut mieux creuser sa tombe avec sa fourchette qu'avec une pelle. C'est plus agréable et c'est plus long"." Philipe BOUVARD
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.tdg.ch/kabila-espoir-perdu-c ... 2011-12-18
Kabila, l’espoir perdu du Congo-Kinshasa
AFRIQUE | Moderne et discret, le président promettait de démocratiser la RDC. Sa réélection fait tomber le masque
Andrès Allemand | 18.12.2011 | 15:15
«Kabila: Mobutu light.» Ce titre s’étalait en couverture de l’hebdomadaire Jeune Afrique. Qui nuançait à peine, en page intérieure: «Un zeste de répression en moins, une rondelle de démocratie en plus.» Difficile de ne pas repenser à cette publication de janvier dernier, au moment où le président Joseph Kabila Kabange s’apprête à prêter serment, demain mardi, au terme d’une réélection plus que douteuse.
Irrégularités électorales
Pas sûr, en effet, que les chefs d’Etat se bousculent pour assister à l’investiture. Sauf ses homologues de la région des Grands Lacs, qui ont reconnu vendredi sa victoire avant même que la Cour suprême congolaise ne confirme en soirée les résultats proclamés il y a dix jours: 48,95% des voix pour le président sortant, contre 32,33% pour son principal rival, Etienne Tshisekedi.
Et tant pis si les observateurs de l’Union européenne ont relevé des irrégularités. Peu importe que le Centre Carter juge l’élection trop imparfaite pour être crédible ou que le Sénat américain réclame un recomptage là où les voix furent plus nombreuses que les votants inscrits! Le scrutin du 28 novembre, le premier vraiment organisé par les autorités congolaises depuis la guerre civile de 1998-2003 et ses cinq millions de morts, consacre le pouvoir de l’ancien enfant chéri des démocraties.
Qui aurait parié il y a dix ans sur ce jeune homme de 29 ans, timide et emprunté? Une marionnette aux mains de l’entourage de son père, Laurent-Désiré Kabila, assassiné en janvier 2001. «Le fiston», comme l’appelaient ses encombrants parrains politiques, ne ressemblait pas au chef rebelle expansif qui détrôna en 1997 le tonitruant maréchal Mobutu, mettant fin à trente-deux ans de pouvoir absolu. Réservé et attentif, le tout jeune président servait de balancier aux poids lourds du gouvernement.
Vulnérable, il aurait pu «sauter» n’importe quand. On l’accusait de ne pas être Congolais, mettant en doute sa naissance dans un camp rebelle du Sud-Kivu. Il a grandi en Tanzanie, à l’abri des services secrets de Mobutu. A l’école française de Dar es-Salaam, ses camarades l’appelaient Hippolyte Kabange Mtwale. Pareil en Ouganda, à l’Université de Makarere. Quand son père l’appelle au front, en 1996, il est placé sous l’autorité d’un Rwandais, James Kabarebe, aujourd’hui ministre de la Défense du président Kagame…
Des signes inquiétants
Kabila junior s’exprime mieux en anglais et en swahili (parlé à l’est du pays) qu’en français ou en lingala (en cours à Kinshasa). Sa garde rapprochée, la garde républicaine, les renseignements militaires, sont aux mains des hommes du Katanga, immense province minière du sud-est. La RDC dispose de la moitié du cobalt mondial, de 30% des diamants, 70% du coltan (présent dans tous les téléphones cellulaires), sans parler des gigantesques dépôts d’or.
Contre toute attente, Joseph Kabila a su se défaire de ses mentors. Vainqueur en 2006 d’élections démocratiques organisées par les Nations Unies, il avait la confiance de l’Europe et des Etats-Unis, obtenant l’effacement de la dette de son pays. Mais des signes inquiétants se multiplient. L’enrichissement de son entourage. La répression de journalistes et d’opposants. L’assassinat en 2010 de Floribert Chebeya, militant des droits de l’homme. Puis l’imposition d’un scrutin présidentiel à un seul tour. Pour favoriser le chef d’Etat sortant. La démocratie, la vraie, attendra.
Kabila, l’espoir perdu du Congo-Kinshasa
AFRIQUE | Moderne et discret, le président promettait de démocratiser la RDC. Sa réélection fait tomber le masque
Andrès Allemand | 18.12.2011 | 15:15
«Kabila: Mobutu light.» Ce titre s’étalait en couverture de l’hebdomadaire Jeune Afrique. Qui nuançait à peine, en page intérieure: «Un zeste de répression en moins, une rondelle de démocratie en plus.» Difficile de ne pas repenser à cette publication de janvier dernier, au moment où le président Joseph Kabila Kabange s’apprête à prêter serment, demain mardi, au terme d’une réélection plus que douteuse.
Irrégularités électorales
Pas sûr, en effet, que les chefs d’Etat se bousculent pour assister à l’investiture. Sauf ses homologues de la région des Grands Lacs, qui ont reconnu vendredi sa victoire avant même que la Cour suprême congolaise ne confirme en soirée les résultats proclamés il y a dix jours: 48,95% des voix pour le président sortant, contre 32,33% pour son principal rival, Etienne Tshisekedi.
Et tant pis si les observateurs de l’Union européenne ont relevé des irrégularités. Peu importe que le Centre Carter juge l’élection trop imparfaite pour être crédible ou que le Sénat américain réclame un recomptage là où les voix furent plus nombreuses que les votants inscrits! Le scrutin du 28 novembre, le premier vraiment organisé par les autorités congolaises depuis la guerre civile de 1998-2003 et ses cinq millions de morts, consacre le pouvoir de l’ancien enfant chéri des démocraties.
Qui aurait parié il y a dix ans sur ce jeune homme de 29 ans, timide et emprunté? Une marionnette aux mains de l’entourage de son père, Laurent-Désiré Kabila, assassiné en janvier 2001. «Le fiston», comme l’appelaient ses encombrants parrains politiques, ne ressemblait pas au chef rebelle expansif qui détrôna en 1997 le tonitruant maréchal Mobutu, mettant fin à trente-deux ans de pouvoir absolu. Réservé et attentif, le tout jeune président servait de balancier aux poids lourds du gouvernement.
Vulnérable, il aurait pu «sauter» n’importe quand. On l’accusait de ne pas être Congolais, mettant en doute sa naissance dans un camp rebelle du Sud-Kivu. Il a grandi en Tanzanie, à l’abri des services secrets de Mobutu. A l’école française de Dar es-Salaam, ses camarades l’appelaient Hippolyte Kabange Mtwale. Pareil en Ouganda, à l’Université de Makarere. Quand son père l’appelle au front, en 1996, il est placé sous l’autorité d’un Rwandais, James Kabarebe, aujourd’hui ministre de la Défense du président Kagame…
Des signes inquiétants
Kabila junior s’exprime mieux en anglais et en swahili (parlé à l’est du pays) qu’en français ou en lingala (en cours à Kinshasa). Sa garde rapprochée, la garde républicaine, les renseignements militaires, sont aux mains des hommes du Katanga, immense province minière du sud-est. La RDC dispose de la moitié du cobalt mondial, de 30% des diamants, 70% du coltan (présent dans tous les téléphones cellulaires), sans parler des gigantesques dépôts d’or.
Contre toute attente, Joseph Kabila a su se défaire de ses mentors. Vainqueur en 2006 d’élections démocratiques organisées par les Nations Unies, il avait la confiance de l’Europe et des Etats-Unis, obtenant l’effacement de la dette de son pays. Mais des signes inquiétants se multiplient. L’enrichissement de son entourage. La répression de journalistes et d’opposants. L’assassinat en 2010 de Floribert Chebeya, militant des droits de l’homme. Puis l’imposition d’un scrutin présidentiel à un seul tour. Pour favoriser le chef d’Etat sortant. La démocratie, la vraie, attendra.
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
LE MOT D'ORDRE EST LANCE :
Tshisekedi: « Celui qui m’amènera Kabila ici ligoté, aura une récompense »
Avis aux chasseurs de primes...
Tshisekedi: « Celui qui m’amènera Kabila ici ligoté, aura une récompense »
Avis aux chasseurs de primes...
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.lexpress.fr/actualites/1/act ... 62565.html
RDC: Tshisekedi se considère "président élu", veut prêter serment vendredi
publié le 16/12/2011 à 23:47, mis à jour le 18/12/2011 à 20:31
afp.com/Fabrice Coffrini
KINSHASA - L'opposant Etienne Tshisekedi a répété dimanche qu'il se considérait comme le "président élu" de la RD Congo et annoncé qu'il prêterait serment vendredi, rejetant les résultats de la présidentielle ayant donné la victoire au sortant Joseph Kabila, qui sera investi mardi.
"Je vais prêter serment vendredi prochain devant le peuple réuni au Stade des Martyrs" à Kinshasa, a déclaré l'opposant, qui a eu 79 ans cette semaine, en répétant qu'il se considérait toujours "président élu" de la RDC.
M. Tshisekedi s'était ainsi autoproclamé président le 9 décembre, après avoir rejeté les résultats provisoires de la présidentielle à un tour du 28 novembre annoncés par la Commission électorale (Céni) donnant Kabila gagnant avec 48,95% des suffrages, devant dix autres candidats, dont Etienne Tshisekedi (32,33%), arrivé deuxième.
Malgré les multiples irrégularités ayant entaché le processus électoral dénoncées par l'opposition, des observateurs nationaux et internationaux, et des pays occidentaux, la Cour suprême de justice a confirmé vendredi à la virgule près les chiffres de la Céni et la réélection de Kabila.
Depuis son domicile à Kinshasa, M. Tshisekedi, a d'abord fait une "déclaration au peuple congolais" avant de répondre à la presse.
"Tirant les leçons de la démocratie pour laquelle nous nous sommes battus 30 ans durant, c'est-à-dire le respect de la volonté du peuple souverain, je me suis considéré depuis lors comme président élu par le peuple congolais de la République démocratique du Congo", a-t-il dit
Il a qualifié le président Kabila, qui doit prêter serment mardi, de "fauteur en eaux troubles", affirmé que le gouvernement actuel était "démis depuis ce jour" et que les ministères seraient "dirigés par des secrétaires généraux jusqu'à nouvel ordre".
A l'extérieur de sa résidence, quelque 200 militants chantaient "Tshisekedi président!".
Portant son éternelle casquette, M. Tshisekedi, chemise blanche, costume et cravate sombre, a fait sa déclaration assis à une table, le drapeau congolais hissé sur une hampe derrière lui.
Son directeur de cabinet, Albert Moleka, avait d'emblée donné le ton en lançant un sonore "Bienvenue à la présidence de la République" aux journalistes et aux dizaines de partisans réunis dans le jardin de la modeste villa de Tshisekedi.
Avant sa déclaration, des journalistes de l'AFP ont pu voir quatre chars de la Garde républicaine, dont trois bâchés, stationnés aux abords du stade des Martyrs, situé près du Palais du peuple.
Interrogé sur les appels à manifester lancés par son parti l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), M. Tshisekedi a précisé qu'il n'avait "pas besoin" d'appeler les Congolais à manifester.
"Ils savent que c'est la première fois que leur président s'adresse à eux et que c'est la première fois que démarre l'Etat démocratique, l'Etat de droit pour lequel ils se sont battus 30 ans durant et c'est à eux de manifester leur sentiment de la manière qu'ils veulent", a-t-il souligné.
Questionné sur le climat actuel dans le pays, M. Tshisekedi a demandé aux Congolais "de garder (leur) calme et (leur) sérénité (...) et de créer un climat de confiance dont les investisseurs ont besoin".
"Je ne suis pas prêt à négocier avec (Daniel Ngoy) Mulunda (le président de la Céni) ni avec (Joseph) Kabila", a-t-il également déclaré, alors que l'un des candidats battus à la présidentielle, l'opposant Vital Kamerhe, s'était dit prêt à un dialogue avec le président sortant.
Réagissant aux propos de M. Tshisekedi, Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité présidentielle, s'est dit "pas du tout surpris", en évoquant une "énième vaste blague" de l'opposant.
"Il est en train d'exercer une réelle rébellion contre les institutions de la république établies", a-t-il toutefois ajouté.
Par AFP
RDC: Tshisekedi se considère "président élu", veut prêter serment vendredi
publié le 16/12/2011 à 23:47, mis à jour le 18/12/2011 à 20:31
afp.com/Fabrice Coffrini
KINSHASA - L'opposant Etienne Tshisekedi a répété dimanche qu'il se considérait comme le "président élu" de la RD Congo et annoncé qu'il prêterait serment vendredi, rejetant les résultats de la présidentielle ayant donné la victoire au sortant Joseph Kabila, qui sera investi mardi.
"Je vais prêter serment vendredi prochain devant le peuple réuni au Stade des Martyrs" à Kinshasa, a déclaré l'opposant, qui a eu 79 ans cette semaine, en répétant qu'il se considérait toujours "président élu" de la RDC.
M. Tshisekedi s'était ainsi autoproclamé président le 9 décembre, après avoir rejeté les résultats provisoires de la présidentielle à un tour du 28 novembre annoncés par la Commission électorale (Céni) donnant Kabila gagnant avec 48,95% des suffrages, devant dix autres candidats, dont Etienne Tshisekedi (32,33%), arrivé deuxième.
Malgré les multiples irrégularités ayant entaché le processus électoral dénoncées par l'opposition, des observateurs nationaux et internationaux, et des pays occidentaux, la Cour suprême de justice a confirmé vendredi à la virgule près les chiffres de la Céni et la réélection de Kabila.
Depuis son domicile à Kinshasa, M. Tshisekedi, a d'abord fait une "déclaration au peuple congolais" avant de répondre à la presse.
"Tirant les leçons de la démocratie pour laquelle nous nous sommes battus 30 ans durant, c'est-à-dire le respect de la volonté du peuple souverain, je me suis considéré depuis lors comme président élu par le peuple congolais de la République démocratique du Congo", a-t-il dit
Il a qualifié le président Kabila, qui doit prêter serment mardi, de "fauteur en eaux troubles", affirmé que le gouvernement actuel était "démis depuis ce jour" et que les ministères seraient "dirigés par des secrétaires généraux jusqu'à nouvel ordre".
A l'extérieur de sa résidence, quelque 200 militants chantaient "Tshisekedi président!".
Portant son éternelle casquette, M. Tshisekedi, chemise blanche, costume et cravate sombre, a fait sa déclaration assis à une table, le drapeau congolais hissé sur une hampe derrière lui.
Son directeur de cabinet, Albert Moleka, avait d'emblée donné le ton en lançant un sonore "Bienvenue à la présidence de la République" aux journalistes et aux dizaines de partisans réunis dans le jardin de la modeste villa de Tshisekedi.
Avant sa déclaration, des journalistes de l'AFP ont pu voir quatre chars de la Garde républicaine, dont trois bâchés, stationnés aux abords du stade des Martyrs, situé près du Palais du peuple.
Interrogé sur les appels à manifester lancés par son parti l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), M. Tshisekedi a précisé qu'il n'avait "pas besoin" d'appeler les Congolais à manifester.
"Ils savent que c'est la première fois que leur président s'adresse à eux et que c'est la première fois que démarre l'Etat démocratique, l'Etat de droit pour lequel ils se sont battus 30 ans durant et c'est à eux de manifester leur sentiment de la manière qu'ils veulent", a-t-il souligné.
Questionné sur le climat actuel dans le pays, M. Tshisekedi a demandé aux Congolais "de garder (leur) calme et (leur) sérénité (...) et de créer un climat de confiance dont les investisseurs ont besoin".
"Je ne suis pas prêt à négocier avec (Daniel Ngoy) Mulunda (le président de la Céni) ni avec (Joseph) Kabila", a-t-il également déclaré, alors que l'un des candidats battus à la présidentielle, l'opposant Vital Kamerhe, s'était dit prêt à un dialogue avec le président sortant.
Réagissant aux propos de M. Tshisekedi, Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité présidentielle, s'est dit "pas du tout surpris", en évoquant une "énième vaste blague" de l'opposant.
"Il est en train d'exercer une réelle rébellion contre les institutions de la république établies", a-t-il toutefois ajouté.
Par AFP
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
RDC: Etienne Tshisekedi appelle les dirigeants actuels à démissionner
http://radiookapi.net/actualite/2011/12 ... issionner/
http://radiookapi.net/actualite/2011/12 ... issionner/
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetai ... t=selected
Dernières infos
19.12.11 Afrkarabia - RDC : Tshisekedi appelle à l'arrestation du président Kabila
Dans un message au peuple congolais ce dimanche, Etienne Tshisekedi, qui conteste la réélection du président Joseph Kabila, vient de lancer un appel à l'insurrection. Le leader de l'UDPS "démet" le gouvernement et les gouverneurs provinciaux et demande de "rechercher" Joseph Kabila "partout où il se trouve" et de l'amener "ici, vivant". Il exhorte également l'armée et la police congolaise de lui faire allégeance.
Etienne Tshisekedi accélère les événements en République démocratique du Congo (RDC). Après avoir contesté la réélection de Joseph Kabila, le leader de l'opposition vient de lancer un appel au soulèvement populaire et demande de capturer "vivant" le président sortant. Voici l'essentiel de sa déclaration que l'on peut écouter sur les sites Direct.cd et Rfi.fr :
"Je vous demande de garder votre calme et votre sérénité, parce que quelqu'un qui est vainqueur ne s'agite pas, ne se trouble pas. Au contraire, il reste serein. Quant aux fauteurs en eau trouble, à commencer par Monsieur Kabila, je vous demande, à vous tous, de rechercher ce monsieur partout où il est dans le territoire national et de me l'amener ici vivant. Celui qui m’amènera Kabila ici ligoté, aura une récompense très importante. De même, le gouvernement de monsieur Kabila est démis depuis ce jour. Les départements ministériels seront dirigés par des secrétaires généraux jusqu’à nouvel ordre. Officiers, sous-officiers, caporaux et soldats de l'armée nationale congolaise, je vous enjoint de n'obéir qu'à l'autorité légitime. La police nationale souveraine, vous ferez de même".
La semaine prochaine risque donc d'être très tendue en RDC et particulièrement à Kinshasa, où mardi, Joseph Kabila doit célébrer son investiture et où vendredi, Etienne Tshisekedi veut prêter serment au stade des martyrs. Dès samedi, la RDC risque de se retrouver avec deux "présidents" de la république… et une crise politique sérieuse.
Christophe RIGAUD
Photo : E. Tshisekedi en 2011 à Bruxelles. Ch. Rigaud (c) www.afrikarabia.com
21:25 Publié dans République démocratique du Congo | Lien permanent| Commentaires (0) | Envoyer cette note
RDC : Deux "présidents" dès la semaine prochaine
20 jours après une élection présidentielle émaillée de nombreuses irrégularités, la République démocratique du Congo (RDC) assistera la semaine prochaine à deux "prestations de serment" . Le président officiellement réélu Joseph Kabila sera investi mardi à Kinshasa et son opposant Etienne Tshisekedi, qui conteste les résultats, veut prêter serment vendredi au stade des Martyrs. Le "syndrome ivoirien" -2 "présidents" pour un fauteuil- guette donc la RD Congo.
Dans une longue conférence de presse ce dimanche, le leader de l'UDPS et candidat "officiellement battu", Etienne Tshisekedi, s'est déclaré "Président élu" de la RDC et veut prêter serment vendredi prochain au stade des Martyrs de Kinshasa. Selon les résultats de la Commission électorale (CENI), que la Cour suprême a confirmé vendredi, le président Kabila a été réélu avec 48,95% des voix contre 32,33% à l'opposant Etienne Tshisekedi. Mais depuis la publication des premiers résultats provisoires, l'opposition conteste formellement la réalité des chiffres de la CENI. Selon l'UDPS, le "Président élu de la République" se nomme "Etienne Tshisekedi". Le parti d'opposition explique que d'après "les procès-verbaux de chaque bureau de vote affichés le jour des élections sur toute l’étendue de la République", le candidat de l'UDPS est arrivé en tête. Un document, de plus de 500 pages, "donne le Président Etienne Tshisekedi gagnant avec 56.2% des vote contre 35,91% pour le président sortant".
Il faut dire que selon plusieurs missions d'observation internationales, la présidentielle du 28 novembre dernier a été entachée de multiples irrégularités. Les observateurs américains du Centre Carter ont dénoncé "la crédibilité du scrutin", alors que l'archevêque de Kinshasa, a estimé que "les résultats ne sont pas conformes à la réalité". L'Union européenne, également présente, confirme le "manque de transparence du scrutin" et constate notamment que plusieurs résultats observés par ses équipes sur le terrain "ne correspondent pas" avec ceux de la Commission électorale (CENI). Le président Joseph Kabila, qui doit prêter serment mardi, a rejeté toutes ces accusations. Même s'il a reconnu que des "erreurs" ont été commises durant le scrutin, elles ne sont pas de nature, selon lui, "à remettre en cause la crédibilité" de sa réélection.
Dans ce contexte "explosif" (l'expression est du ministre français des Affaires étrangères), Etienne Tshisekedi a déclaré vouloir "prêter serment vendredi prochain devant le peuple réuni au stade des martyrs" à Kinshasa. La semaine prochaine, la RDC risque de s'enfoncer dans une crise politique durable, qui n'est pas sans rappeler les dernières élections ivoiriennes : deux "présidents" se disputant la victoire. Seule différence inquiétante avec la Côte d'Ivoire, la communauté internationale s'avance plus divisée que jamais. Les occidentaux hésitent à intervenir dans un scrutin qu'ils ont laissé volontairement (mal) organiser aux Congolais et les voisins africains se contenteraient bien d'une réélection "sans vague" de Joseph Kabila… et tant pis pour les irrégularités du processus électoral. Pour l'instant "la rue" congolaise est calme, mais la semaine qui arrive s'annonce décisive pour l'avenir du processus électoral en cours, le cycle d'élections devant se poursuivre jusqu'en 2013.
Christophe RIGAUD
Dernières infos
19.12.11 Afrkarabia - RDC : Tshisekedi appelle à l'arrestation du président Kabila
Dans un message au peuple congolais ce dimanche, Etienne Tshisekedi, qui conteste la réélection du président Joseph Kabila, vient de lancer un appel à l'insurrection. Le leader de l'UDPS "démet" le gouvernement et les gouverneurs provinciaux et demande de "rechercher" Joseph Kabila "partout où il se trouve" et de l'amener "ici, vivant". Il exhorte également l'armée et la police congolaise de lui faire allégeance.
Etienne Tshisekedi accélère les événements en République démocratique du Congo (RDC). Après avoir contesté la réélection de Joseph Kabila, le leader de l'opposition vient de lancer un appel au soulèvement populaire et demande de capturer "vivant" le président sortant. Voici l'essentiel de sa déclaration que l'on peut écouter sur les sites Direct.cd et Rfi.fr :
"Je vous demande de garder votre calme et votre sérénité, parce que quelqu'un qui est vainqueur ne s'agite pas, ne se trouble pas. Au contraire, il reste serein. Quant aux fauteurs en eau trouble, à commencer par Monsieur Kabila, je vous demande, à vous tous, de rechercher ce monsieur partout où il est dans le territoire national et de me l'amener ici vivant. Celui qui m’amènera Kabila ici ligoté, aura une récompense très importante. De même, le gouvernement de monsieur Kabila est démis depuis ce jour. Les départements ministériels seront dirigés par des secrétaires généraux jusqu’à nouvel ordre. Officiers, sous-officiers, caporaux et soldats de l'armée nationale congolaise, je vous enjoint de n'obéir qu'à l'autorité légitime. La police nationale souveraine, vous ferez de même".
La semaine prochaine risque donc d'être très tendue en RDC et particulièrement à Kinshasa, où mardi, Joseph Kabila doit célébrer son investiture et où vendredi, Etienne Tshisekedi veut prêter serment au stade des martyrs. Dès samedi, la RDC risque de se retrouver avec deux "présidents" de la république… et une crise politique sérieuse.
Christophe RIGAUD
Photo : E. Tshisekedi en 2011 à Bruxelles. Ch. Rigaud (c) www.afrikarabia.com
21:25 Publié dans République démocratique du Congo | Lien permanent| Commentaires (0) | Envoyer cette note
RDC : Deux "présidents" dès la semaine prochaine
20 jours après une élection présidentielle émaillée de nombreuses irrégularités, la République démocratique du Congo (RDC) assistera la semaine prochaine à deux "prestations de serment" . Le président officiellement réélu Joseph Kabila sera investi mardi à Kinshasa et son opposant Etienne Tshisekedi, qui conteste les résultats, veut prêter serment vendredi au stade des Martyrs. Le "syndrome ivoirien" -2 "présidents" pour un fauteuil- guette donc la RD Congo.
Dans une longue conférence de presse ce dimanche, le leader de l'UDPS et candidat "officiellement battu", Etienne Tshisekedi, s'est déclaré "Président élu" de la RDC et veut prêter serment vendredi prochain au stade des Martyrs de Kinshasa. Selon les résultats de la Commission électorale (CENI), que la Cour suprême a confirmé vendredi, le président Kabila a été réélu avec 48,95% des voix contre 32,33% à l'opposant Etienne Tshisekedi. Mais depuis la publication des premiers résultats provisoires, l'opposition conteste formellement la réalité des chiffres de la CENI. Selon l'UDPS, le "Président élu de la République" se nomme "Etienne Tshisekedi". Le parti d'opposition explique que d'après "les procès-verbaux de chaque bureau de vote affichés le jour des élections sur toute l’étendue de la République", le candidat de l'UDPS est arrivé en tête. Un document, de plus de 500 pages, "donne le Président Etienne Tshisekedi gagnant avec 56.2% des vote contre 35,91% pour le président sortant".
Il faut dire que selon plusieurs missions d'observation internationales, la présidentielle du 28 novembre dernier a été entachée de multiples irrégularités. Les observateurs américains du Centre Carter ont dénoncé "la crédibilité du scrutin", alors que l'archevêque de Kinshasa, a estimé que "les résultats ne sont pas conformes à la réalité". L'Union européenne, également présente, confirme le "manque de transparence du scrutin" et constate notamment que plusieurs résultats observés par ses équipes sur le terrain "ne correspondent pas" avec ceux de la Commission électorale (CENI). Le président Joseph Kabila, qui doit prêter serment mardi, a rejeté toutes ces accusations. Même s'il a reconnu que des "erreurs" ont été commises durant le scrutin, elles ne sont pas de nature, selon lui, "à remettre en cause la crédibilité" de sa réélection.
Dans ce contexte "explosif" (l'expression est du ministre français des Affaires étrangères), Etienne Tshisekedi a déclaré vouloir "prêter serment vendredi prochain devant le peuple réuni au stade des martyrs" à Kinshasa. La semaine prochaine, la RDC risque de s'enfoncer dans une crise politique durable, qui n'est pas sans rappeler les dernières élections ivoiriennes : deux "présidents" se disputant la victoire. Seule différence inquiétante avec la Côte d'Ivoire, la communauté internationale s'avance plus divisée que jamais. Les occidentaux hésitent à intervenir dans un scrutin qu'ils ont laissé volontairement (mal) organiser aux Congolais et les voisins africains se contenteraient bien d'une réélection "sans vague" de Joseph Kabila… et tant pis pour les irrégularités du processus électoral. Pour l'instant "la rue" congolaise est calme, mais la semaine qui arrive s'annonce décisive pour l'avenir du processus électoral en cours, le cycle d'élections devant se poursuivre jusqu'en 2013.
Christophe RIGAUD
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité