Erick Ross a écrit : ↑05 nov. 2019, 15:29
Il te suffit de regarder nos clubs en Champions League africaine et tu te ferras déjà une idée. Le centre Ujana, la KFA... Tu as vu les gamins arrivés de L'shi à Clermont et à Courtrai, ça laisse présager de bonnes choses. Puis, tu vois les stades qu'on pose un peu partout, au Kasai, au Bas-Zaire, etc. La relève est là. On ne peut pas penser objectivement être une nation de haut niveau quand on passe son temps à faire la courbette dans la diaspora. Je ne l'écris par provocation mais par soucis d'objectivité. Regarde le nombre de jeunes qui sortent des centres de formation du Nigéria, Sénégal, Cameroun... J'espère qu'avec les mêmes infrastructures et un minimum de sérieux, on puisse en faire autant. La diaspora fait partie intégrante du pays mais faisons en sorte de puiser dans le vivier. Plus de 80 millions d'habitants...
Ce que tu expliques et quelques choses qu'on attend depuis des lustres et qui sous-entend une evolution progressive et continue de notre football.
Qui devrait à terme, à ne plus parler de jouers locaux et ou expatriés/diasporas
Quand ceux du pays et ceux d'autres horizons seront sur un même pieds d'égalité, tout sera reglé.
Il suffire juste de selectionner les meilleurs (fini les selections avec 10%, fini les selections pour promouvoir des jeunes, fini les selections pour donner du temps jeu en maqnue de temps jeu en club, fini les selections pour donner une nationalité à un joueur (Lukebakio), fini les selections de joueurs sans club,....).
Mais à l'heure actuelle, ce n'est pas le cas.
Il ne s'agit pas de faire des courbetttes à qui que se soit mais d'essayer d'avoir les meilleurs pour atteindre un objectif clair et net (qui veut des qualifications repetées pour une coupe du monde et des parcours de champions à la CAN).
J'encourage les centres Ujana, KFA, les partenariats comme avec Clermont, Courtrai pour permettre aux jeunes de terminer leur formation à l'étranger. A l'heure actuelle, c'est ceux qui doit arriver, une formation de base aboutie chez des jeunes au Pays avant une formation plus complète vers l'Etranger avant d'arrivée dans l'équipe A étrangère.
La prochaine étape sera de tout faire sur le pays, formation de base et post formation, avant un transfert direct vers une équipe première à l'étranger.
Mais qui dit evolution, dit aussi des attentes plus grandes.
Prenons, TP Mazembe qui a son club satelite du Don Bosco mais qui transfert à l'étranger pour former une équipe compétitive sur le plan Continental. Il y a de moins en moins de congolais confirmé dans cette équipe de Mazembe.
Pourquoi ? La réponse est simple, qui dit équipe d'élite dit meilleurs joueurs peu importe la nationalité.
C'est un constat général dans le football.
Plus les attentes sont grandes pour une équipe, moins il y aura de locaux dans cette équipe.
Et les équipes qui ont tendances à donner leur chance à des jeunes, une fois qu'elle arrive au top, change leur politique car ne veulent pas perdre leur nouveau status...