www.leopardsfoot.com

Bertin [bert.kal@msn.com] 10/12/2011 15:21:24

Peine perdue pour kanambe, comment fera-t-il pour gouverner ?

Les idiots qui tirent pour intimider la population : avez-vous un stock des balles infini ? quand vos balles seront finies, que ferez-vous ?

Ils sont zélés parce qu’ils ont touché une prime, quand cette prime sera épuisée ...

Le peuple aura le dernier mot.

L'Eglise catholique, à travers la CENCO, continue à louvoyer...L'hypocrite Monsengwo a été égal à lui-même : homme de la fameuse 3è voie de la CNS...










http://www.afriqueredaction.com/article ... 52114.html

Samedi 10 décembre 2011
Vérité des urnes : l’Eglise catholique en difficulté - Les Evêques ne parlent pas le même langage avec certains curés



Créé l10-12-2011 04h12 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 10-12-2011 09H32| AFRIQUEREDACTION :LA TEMPETE DES TROPIQUES

La population congolaise en général s’était réjouie quand l’Eglise catholique avait annoncé sa décision de déployer plusieurs observateurs à travers le pays pour observer les élections. Mais aujourd’hui cet espoir est perdu par le fait que l’église catholique multiplie des déclarations sans donner une position claire. La dernière en date est celle d’hier jeudi, le Secrétariat exécutif de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a fait une mise au point par rapport un article publié sur le web qui indique que les observateurs de la CENCO sont jusqu’à là d’accord avec les résultats partiels publiés par la Ceni.
Au lieu de se servir de cette opportunité pour se prononcer clairement sur les élections qu’elle a eu à observer, l’Eglise catholique continue à entretenir le flou en se réfugiant derrière des considérations qui ne permettent pas de connaître la vérité.
Ce, pour le triomphe de la démocratie.
Comme on le voit, l’appel du curé de la Paroisse St Alphonse de Matete n’a pas été entendu. M. l’Abbé Mpundu a demandé à la grande Eglise de sauver la nation par la proclamation de vrais résultats des élections.

wantanshi a écrit :

moko moko a écrit : Je viens de faire la ronde de la ville de Mbujimayi avec ma moto,je peux vous rassure qu'il n'ya pas de chasse a l'homme dans la ville.c'est vers le quartie
r Sims que je constater une menace pillage a L'inspection provinciale de l'EPSP.
Je crains plutot qu'a vous donnant cette info,on cherche a vous manupiler pour vous pousser a la xenephobie contre les kasaiens .
Dans l'ensemble la ville de Mbujimayi est calme!
Watanshi si tu as de preuve d'un katangais menace a Mbujimayi fait mois signe au pastlouka@yahoo.fr ,mes mail je le recois instatanement avec mon BB.
Crois moi je desaprouve ce genre de comportement .

Sentiment patriotique!

Ceux qui en parlent sont ceux qui connaissent personnellement des commerçants allés vendre leur marchandise à Mbuji Mayi et qui ont vécu des situation peu démocratiques ces derniers temps. Et pourquoi penses-tu que Moïse Katumbi voulait envoyer un avion à Mbuji Mayi?

Wantashi selon radio Okapicaptait ce matin ,des sources concordantes affitment que les congolais vivant au Katanga sont victimes de la Xenophobie au Kamina et dans d'autre villes de la province du Katanga.

wantanshi a écrit :Notre unité??? Au moment où nous parlons, Les Katangais vivant au Kasai sont agressés et chassés parce qu'ils n'ont pas voté pour Etienne TSHISEKEDI et on veut parler d'unité? Personne n'a levé le petit doigt pour le condamner parce que chacun ne voit que son intérêt et celui de sa famille. On ne se plaint que lorsqu'un fait négatif est en sa défaveur... Le Congolais est malade au niveau de la mentalité déjà... Il n'y a qu'un miracle de Dieu pour nous changer... Car que ce soit ceux qui sont au pouvoir ou leur opposants, tous sont dans le même sac ! Moi je continue ma petite vie, sachant que personne ne me viendra en aide lorsque j'aurai un quelconque problème... Je continue à avoir envie de vomir en pensant au Congo !

C'est quoi ton soucis, la bonne marche de la RDC ou la province d'où tu es originaire ? Tribaliste qui s'ignore

busa a écrit :

wantanshi a écrit :Notre unité??? Au moment où nous parlons, Les Katangais vivant au Kasai sont agressés et chassés parce qu'ils n'ont pas voté pour Etienne TSHISEKEDI et on veut parler d'unité? Personne n'a levé le petit doigt pour le condamner parce que chacun ne voit que son intérêt et celui de sa famille. On ne se plaint que lorsqu'un fait négatif est en sa défaveur... Le Congolais est malade au niveau de la mentalité déjà... Il n'y a qu'un miracle de Dieu pour nous changer... Car que ce soit ceux qui sont au pouvoir ou leur opposants, tous sont dans le même sac ! Moi je continue ma petite vie, sachant que personne ne me viendra en aide lorsque j'aurai un quelconque problème... Je continue à avoir envie de vomir en pensant au Congo !

Ca, c'est écoeurant et il faut le dénoncer haut et fort comme on l'a fait pour kuyngu. Personnellement ce sont des choses qui me font vomir. Comme quand Omari s'en prend aux joueurs congolais de l'étranger. En bref: CA PUE

Après publication des résultats de la présidentielle: des actes xénophobes signalés à Kamina
publié il y a 1 heure, 18 minutes, sous Actualité, Katanga, La Une.
Envoyer par e-mail | Mots clés: DGDA, élection présidentielle, Gabriel Kyungu wa Kumwamza, SNCC, Unafec
– Carte de Kamina au Katanga
Plusieurs sources concordantes ont fait état, samedi 10 décembre, des actes de xénophobie des originaires vis-à-vis des non originaires à Kamina et dans certaines villes et cités de la province du Katanga. Des familles menacées se sont amassées à la gare ferroviaire de Kamina. De son côté, le commissaire de district du Haut-Lomami, Gabriel Kazadi, a nié les faits.
De nouvelles attaques et extorsions des biens des non originaires, notamment des kasaïens, ont été enregistrées, samedi matin, au quartier 82 de Kamina.
Dans ce quartier, sept personnes avaient été violentées, après la publication des résultats de l’élection présidentielle, vendredi 9 décembre.
Ces violences ont donné lieu à deux afflux des victimes, vendredi et samedi, vers la gare ferroviaire de cette cité. Ces victimes sont constituées en majorité des femmes et des enfants.
«Pas moins de trois cents personnes (se trouvent à la gare) parce qu’il y a deux gros hangars: l’hangar Ofida [l’actuelle Direction générale des douanes et assises (DGDA)] et deux hangars SNCC [Société nationale des chemins de fer]. Dans cette période de pluie, soyons humains!», a indiqué un témoin, précisant que ces personnes « sont entourées des jeunes de l’Unafec», l’Union nationale des fédéralistes du Congo de Kyungu wa Kumwanza.
Dans la mi-journée de samedi, selon les témoignages recueillis sur place, un premier groupe des Kasaiens ont quitté Kamina pour Mwene-Ditu (Kasaï-Oriental) par train.
Depuis plusieurs jours, des informations concordantes font état des menaces des Katangais sur les non originaires, en marge du processus électoral.
Pris de peur, «en milieu de semaine, des foyers entiers quittent les quartiers de la cité pour se réfugier dans des familles d’accueil au centre ville. D’autres ne savent à quel sait se vouer», a témoigné un habitant de Kamina.
Pour sa part, Gabriel Kazadi a soutenu que la situation était normale au chef-lieu du district.
D’autres témoignages ont aussi état d’actes de xénophobie à Kambove, Likasi et Kolwezi.
Lire aussi sur radiookapi.net:
Campagne électorale : Moïse Katumbi appelle l’UDPS et l’Unafec à la tolérance
Lubumbashi: affrontements entre militants de l’UDPS et de l’Unafec, plusieurs personnes blessées
Elections: la Ceni/Katanga appelle les candidats au respect des règles d’affichage




Je suis tombé sur cet article de radio okapi. CA PUE. Qu'en dis tu?

Samedi 10 décembre 2011
BRUXELLES. MARCHE DE COLERE CONTRE LE HOLD-UP ELECTORAL DE KABILA

http://www.cheikfitanews.net/article-br ... 93967.html

http://www.cheikfitanews.net/article-co ... 39874.html



Dimanche 11 décembre 2011
COMPTABILITE MACABRE DU TANDEM KABILA-MULUNDA: UN JEUNE HOMME S’IMMOLE PAR LE FEU A BOMA
Mohamed Bouazizi　».

Un jeune homme de Boma, s’est immolé par le feu, le vendredi 9 décembre 2011, comme ce jeune homme dont la mort par la feu avait déclenché la révolution tunisienne.

Mohamed Bouazizi sur son lit d'hôpital, lors d'une visite du président Ben Ali.© Présidence Tunisienne/AP

Le hold-up électoral du tandem Kabila-Mulunda vient de donner à la RD Congo son "Mohamed Bouazizi".

Deux correspondants distincts nous ont communiqué cette information dès le lendemain.

Ci-dessous le mail nous envoyé:

«　J'ai la tristesse de vous informer que ce samedi à Boma dans le Bas-Congo où je réside, un homme vient de s'immoler par le feu après s'être aspergé de l'essence suite à la déception qu'il ressent après la proclamation des résultats. Il criait: "Congo na ngayi, Congo na ngayi."(Mon Congo, mon Congo). Les images pourraient suivre. Il est interné à l'HGR de Boma. Le fait a eu lieu au parking des véhicules qui font Moanda.

Que ceux qui le peuvent intercèdent pour notre pays.

Ir. Jean-Pierre BOKEMBE MATOKO,　»

Le samedi 10 décembre, c’est au moins six personnes qui seront tuées à Kinshasa, par la soldatesque de Kabila.

Motif? Avoir protesté contre le hold-up électoral.

Le tandem Kabila-Ngoy Mulunda est-il conscient des dégâts humains de leur jusqu’au-boutisme? Les deux compères savent-ils qu’il devront un jour répondre de tous ces morts?



Cheik FITA

Bruxelles, le 11 décembre 2011

Et revoilà la racaille mendelèsque...










http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7001

Mende menace Tshisekedi de poursuites judiciaires




Pendant que les éléments de la garde présidentielle sont occupés à réprimer avec férocité les manifestants qui dénoncent le hold-up électoral commis le 9 décembre par la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) - en attribuant la victoire au président sortant "Joseph Kabila"-, le ministre congolais de la Communication, Lambert Mende Omalanda, lui, menace le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, de poursuites judiciaires. Au motif qu’il s’est proclamé "Président élu" du Congo-Kinshasa. Notons que le Centre Carter qualifie les résultats publiés par la Ceni de "non crédibles".

La répression continue dans plusieurs communes à Kinshasa. Elle est menée par des éléments de la garde présidentielle et ceux de la police anti-émeutes. Des unités qui ne rendent compte qu’à "Joseph Kabila". Selon des témoins, les interpellations ont lieu avec une "brutalité inouïe" qui pousse certains Kinois à s’interroger sur les "origines" des militaires et policiers qui paradent à travers la ville. D’aucuns n’hésitent plus à parler de "mercenaires étrangers" dont la férocité s’expliquerait par l’absence d’attache psychologique avec la population. "Des policiers sont venus nombreux dans un camion. Ils n’ont pas pris le pain, seulement l’argent et mon téléphone", se plaint Pablo, vendeur de pain, cité par l’AFP. L’opposante Angèle Makombo, présidente du parti Ligue des démocrates congolais témoigne : "La police est en train de terroriser la population : elle casse les portes des maisons sous prétexte de chercher je ne sais quoi et la première chose qu’ils prennent est le portable et l’argent".

A Kinshasa, les envoyés spéciaux et correspondants de la presse étrangère ont été témoins d’arrestations abitraires. Ils ont vu des policiers s’introduire dans des domiciles et arrêter, sans motif valable, des jeunes gens avant de les amener vers des destinations inconnues. Une dépêche de l’AFP cite le cas d’un père qui a tenté de récupérer son fils arrêté. "Il n’a rien fait!" lançait-il. Réponse d’un policier : "On va te tuer!"

Poursuites judiciaires

Dans la capitale congolaise, on assiste à une polémique pour le moins médiocre entre le président sortant "Joseph Kabila" et son rival Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Le premier reproche au second de s’être proclamé, vendredi 9 décembre, "Président élu" du Congo-Kinshasa. Dans une déclaration faite samedi 10 décembre, le ministre de la Communication et presse, Lambert Mende Omalanga, en "bon petit soldat", a estimé que cette "autoproclamation" constitue une "infraction à la loi et d’atteinte à la Constitution". Selon lui, "le procureur général de la République a autorité de poursuivre en justice". De quelle Constitution parle-t-il? Parle-t-il de cette Constitution qui a été vidé de toute sa substance suite à une multitude de "viols" imputables au président sortant? Poursuivant ce qui ressemble bien à des élucubrations, Mende d’ajouter : "M. Tshisekedi "a créé l’environnement pour terroriser les gens". Pour lui, "les chiffres fournis par Tshisekedi sont ridicules".

Depuis la publication des "résultats provisoires" de l’élection présidentielle du 28 novembre, Kinshasa ressemble à une ville occupée par les forces dites de sécurité. Selon un bilan provisoire, six personnes ont été tuées par balles dont deux femmes. Mende est resté étrangement muet sur les brimades infligées à la population en ce moment par les forces dites de sécurité. Selon des sources, trois militants de l’UDPS ont été écrasés par un véhicule de la garde présidentielle, jeudi 8 décembre. "Les corps ont aussitôt été embarqués pour une destination inconnue", rapporte un opposant.

Tshisekedi "Président élu"

En tous cas, la "victoire" annoncée de "Joseph Kabila" peine à convaincre au regard des dyfonctionnements constatés par divers observateurs. Le Centre Carter parle de "manque de crédibilité" des chiffres publiés par la Ceni. Des observateurs européens, eux, dénoncent des "irrégularités graves". "L’infortune électorale du Congo reflète une absence de progrès au niveau démocratique et institutionnel depuis 2006, note l’Ong internationale International Crisis Group. Mais elle résulte également du faible engagement africain et international. Malgré des violations des droits de l’homme lors de la campagne, rapportées par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, la mission de l’ONU, la Monusco, s’est montrée peu disposée à critiquer ouvertement le gouvernement et les autorités électorales".

Un proche d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui a requis l’anonymat s’est dit sérein face aux menances proférées par Mende et le gouvernement auquel il appartient. "Le président Tshisekedi n’est nullement ému par ces menaces, dit-il. Le gouvernement n’a qu’à les mettre en exécution. De toutes les façons, nous detenons des résultats électoraux qui contredisent les leurs et qui montrent clairement qu’Etienne Tshisekedi wa Mulumba a été élu Président de la République. Joseph Kabila doit concéder sa défaite...".

Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011

http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7000




La proclamation de Kabila vainqueur ou le verdict des élections à l’image du pays



Mwamba Tshibangu




Rien d’étonnant dans ce qui vient de se passer sous les tropiques du grand Congo avec la proclamation, par la CENI de Ngoy Mulunda, de Joseph Kabila comme vainqueur des élections. Ce résultat était prévisible. Tout était mis en œuvre pour reconduire Kabila à la tête du pays. Ngoy Mulunda et ses complices ont orchestré la fraude à tous les niveaux. Ils avaient tellement l’air rassuré qu’ils n’ont pas tenu compte de la vigilance du peuple congolais. Celui-ci qui tenait mordicus à ce que leur victoire ne leur soit volée les a démasqués désamorçant du coup toute prétention à la victoire du candidat n.3.

Les manœuvres et tentatives de tricheries de Ngoy Mulunda étaient visibles à l’œil nu. Tout pasteur qu’il est, il se débattait comme un diable dans un bénitier pour faire avaler au peuple congolais l’inacceptable. L’enjeu électoral, c’est-à-dire, la victoire de Kabila, était pour lui une question de vie ou de mort. Envoûté par l’esprit maléfique et par l’absurde, il est tombé très bas en oubliant toutes les règles d’usage ainsi que les propres lois de la CENI qu’il a violées de façon éhontée. Il a servi sous un plateau d’or la victoire à Kabila. Un mandat de plus pour quelqu’un qui compte 11 ans de pouvoir sans résultats probants. L’État congolais est inexistant et le pays marche à reculons. Le contraste est frappant entre la richesse du pays et la pauvreté de ses infrastructures et de sa population. Le plus grand cadeau de Kabila c’est d’avoir porté le pays à la dernière place, 187ième dans le classement de l’indice du développement humain.

Le coup de sa proclamation frauduleuse est consommé. Mais, la dernière parole n’est pas encore écrite. Le peuple attendait, impatient, la proclamation des résultats pour savoir quoi faire. Dans l’entre-temps, ce coup fourré permet au souverain primaire de s’attacher encore davantage au président élu, Etienne Tshisekedi. C’est à lui que le peuple congolais rend honneur et c’est à lui que le peuple se reconnaît et attend désormais être dirigé.

Nous entrons dans une phase de haute turbulence de la politique congolaise. Jamais, le peuple congolais tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays n’était si engagé et si impliqué dans la chose publique et plus précisément dans sa volonté de choisir ses propres dirigeants. Cette fois-ci le peuple congolais a dit non. Non à Kabila qui se maintient ou est maintenu au pouvoir par la force. Non à l’ingérence des puissances néocoloniales et impérialistes qui ne veulent pas que le Congo, en locomotive, ne se développe et ne provoque un effet d’entraînement de toutes les régions des grands lacs et de l’Afrique entière. La renaissance de l’Afrique a et devra avoir pour épicentre le Congo. C’est cette réalité que l’on cherche par tous les moyens à bloquer, à freiner.

En se comportant de la sorte, on continue à appauvrir la population et à la tuer à petit feu. Mais, le vaillant peuple congolais qui a déjà compris toutes ces manœuvres machiavéliques, ne se laissera pas faire. Il trouvera des moyens pour amorcer une résistance qui ne fait que commencer. Le but de cette lutte n’est pas de s’en prendre aux autres mais défendre légitimement et par tous les moyens sa souveraineté. Personne et aucune puissance ne peut s’arroger le droit de décider à la place du peuple congolais.

L’épreuve de force est engagée au nom du droit des peuples à l’autodétermination et au libre choix de leurs dirigeants. Kabila ne gouvernera plus le Congo. Il n’a plus aucune légitimité. Les pays qui le soutiennent n’ont qu’à l’amener chez eux pour qu’il résolve leurs problèmes économiques et financiers. Le peuple congolais l’a désavoué massivement à travers les élections la honte dont le dernier acte a été signé, après deux renvois, le vendredi 9 décembre 2011.

Etienne Tshisekedi est le nouveau président de la République du Congo. Il doit sa légitimité au vote populaire. Le peuple l’accompagnera dans ses nouvelles fonctions. Les choses sont désormais très claires. Il y a un président tricheur qui se maintient à la tête du pays par la force et un président élu par le peuple. Si nous devons nous en tenir aux valeurs démocratiques auxquelles le peuple congolais a cru, il n’y a point de doute : nous avons un nouveau président élu qui va relancer le pays sur tous les plans et va laver la honte et les peines endurées par les Congolais pendant plusieurs décennies.

Pour ceux qui chercheront à comprendre la situation du pays, nous leur répétons qu’il n’y a rien d’étonnant de ce qui vient de se passer sous les tropiques du grand Congo avec la proclamation, par la CENI de Ngoy Mulunda, de Joseph Kabila comme vainqueur des élections. Le verdict des élections qui a été rendu est à l’image même de ce pays. Un pays antidémocratique. Un pays malade de ses propres dirigeants lesquels doivent être par conséquent remplacés par une classe intègre et dévouée à la cause du peuple.

Mwamba Tshibangu
© Congoindépendant 2003-2011

http://www.culturecongolaise.net/?p=9035



Vérification des procès-verbaux dans le QG de M. Tshisekedi
11 décembre, 2011



Chez le Sphinx de Limete (le surnom d’Etienne Tshisekedi), la résistance s’organise. Des militants de l’UDPS compilent des P-V des bureaux de vote qui remontent du terrain pour les comparer avec ceux publiés par la CENI. Leur but est de démontrer que la victoire de Joseph Kabila est frauduleuse.

La RDC s’est réveillée samedi 9 décembre avec un président élu selon les résultats sortis des urnes et un président désigné selon les délibérations de la commission électorales indépendantes (CENI). Ce fut une journée ville morte à Kinshasa : quasiment aucun taxi ou véhicules n’a circulé, les stations-service sont restées fermées comme de nombreux magasins. Quelques détonations sporadiques ont été entendues à la mi-journée. Des policiers, des militaires et des éléments de la garde républicaine qui quadrillaient la capitale, ont tué six personnes, selon radio Okapi, une parrainée par l’ONU.

Chez le Sphinx de Limete (le surnom d’Etienne Tshisekedi), la résistance s’organise. Des militants de l’UDPS compilent des P-V des bureaux de vote qui remontent du terrain pour les comparer avec ceux publiés par la CENI. Leur but est de démontrer que la victoire de Joseph Kabila est frauduleuse.

« En gros, nous avons le candidat Etienne Tshisekedi qui est à 56% et Joseph Kabila à 37% », indique Jean-Marie Beya, expert en informatique et membre de l’équipe de compilation de l’opposition. Des chiffres radicalement différents de ceux communiqués par la commission électorale nationale indépendante. « Totalement différents », poursuit Jean-Pierre Beya. « Et ce sont des chiffres que tout le monde a. Tout un tas d’institutions internationales les ont, la fondation Carter, les Catholiques, nous aussi. La commission électorale les a aussi, bien sûr, mais on sait bien que ce qu’ils ont sorti est fantaisiste. »

« Fantaisiste ». Le mot est lancé. L’opposant historique s’apprête donc à présenter les chiffres « réels » de sa victoire. Son mouvement aurait récupéré plus de la moitié des 64 000 P-V du scrutin.

« Il y a eu réellement fraude et tricherie », avance Junior, le petit-fils d’Etienne Tshisekedi. « D’ailleurs, la loi le dit, si on trouve des bulletins de vote déjà remplis en faveur d’un candidat, on doit annuler la candidature de ce candidat. »

« Un manque de crédibilité »

La Commission électorale congolaise est dans l’oeil du cyclone. Les observateurs électoraux internationaux du Centre Carter ont déclaré samedi que les résultats de l’élection présidentielle remportée par le président sortant Joseph Kabila étaient caractérisés par de telles irrégularités qu’ils « manquent de crédibilité ».

« Le Centre Carter estime que les résultats provisoires de l’élection présidentielle annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) le 9 décembre en République démocratique du Congo manquent de crédibilité », écrit l’ONG dans un communiqué. La Ceni a déclaré Joseph Kabila vainqueur avec 48,95% des voix contre 32,33% pour l’opposant Etienne Tshisekedi.

Ali Kalonga et Piab, avec Mehdi Meddeb et Belga