Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Posté : 10 déc. 2011, 13:53
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" L’appétit du pouvoir est si grand dans la majorité sortante que Jaynet Kabila et Zoe Kabila, parents du président sortant, veulent devenir députés, sans qu’ils en aient les qualités."
Crise électorale : Tshisekedi et Kamerhe font bloc en rejetant la victoire de Kabila au scrutin présidentiel
SAMEDI, 10 DÉCEMBRE 2011 13:39
Alors que l’on croyait révolues les crises politiques et les guerres, la République démocratique du Congo vient de plonger dans une énième crise de légitimité qui risque de lui coûter chèr cette fois-ci. Cette crise qui était prévisible et évitable est la résultante d’un processus électoral manifestement bâclé à dessein par le Gouvernement, si l’on s’en tient uniquement aux innombrables irrégularités relevées ça et là par les observateurs, les témoins, les électeurs et les journalistes. Résultat :
Pour un seul fauteuil présidentiel, il y a deux occupants, Joseph Kabila le président sortant et Etienne Tshisekedi wa Mulumba, l’opposant historique aux régimes Mobutu et Kabila père et fils. Joseph Kabila, aussitôt proclamé vainqueur de l’élection présidentielle, hier vendredi 9 décembre dans les après midi par la Commission électorale nationale indépendante, avec 48,95% des suffrages, contre 32 ,33% en faveur d’Etienne Tshisekedi (2ème) et 7,74% à Vital Kamerhe (3ème) ; s’est vu contesté dans sa nouvelle légitimité qui s’apparente à un hold-up électoral. Face à la victoire de Kabila annoncée par Daniel Ngoy Mulunda, le président de la CENI, Etienne Tshisekedi, le leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, interviewé par nos confrères de la Voix de l’Amérique, a été le premier a dégainé en rejetant en bloc les résultats provisoires de la CENI et en se proclamant vainqueur sur la foi des procès-verbaux de sa famille politique. Le sphinx de Limete a qualifié cette proclamation des résultats provisoires par la CENI de vaste blague. Il a poursuivi en affirmant que cette proclamation de la CENI était une provocation contre tout le peuple. Tshisekedi a demandé à la population de garder son calme et d’attendre son mot d’ordre, lui le président élu. La population, elle, a réagi vigoureusement à Kinshasa par une clameur de protestation à la proclamation des résultats par le bureau de la CENI. A Mont-Ngafula par exemple, de façon spontanée, elle est descendue dans la rue en scandant « Tshisekedi président » et en érigeant des barricades sur la nationale n°1. En dépit d’un dispositif sécuritaire imposant, plusieurs manifestations dans d’autres quartiers de la capitale ont été signalées. Etienne Tshisekedi en a appelé à la communauté internationale pour éviter un bain de sang. Il espère que cette dernière usera de son influence pour faire respecter le choix du peuple qui s’est porté sur lui d’ores et déjà, le patron de l’UDPS exclu tout recours par voie judiciaire, car il estime que la Cour Suprême de Justice qui fait office de cour constitutionnelle est une institution privée de Kabila. Vital Kamerhe, l’autre poids lourds de l’opposition congolaise, sur la radio américaine, a aussi rejeté les résultats de la CENI, qualifiant le processus électoral de simulacre d’élection qui ne reflète pas la volonté populaire. Il s’est aussitôt empressé de féliciter Etienne Tshisekedi ; qui à ses yeux a été élu si l’on s’en tient à la vérité des urnes. Il a demandé a cette institution de respecter le verdict des urnes qui selon lui, au regard des résultats affichés après le vote, donnaient largement Etienne Tshisekedi vainqueur. Kamerhe comme Tshisekedi en appelle aussi à la communauté internationale pour la résolution de cette crise. Le leader de l’UNC, lui non plus ne fait pas confiance à la Cour suprême de Justice. Assurément, avec une opposition qui fait bloc autour d’Etienne Tshisekedi comme président élu lors du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier et qui dénie toute légitimité au président sortant, Joseph Kabila, la Rd-Congo vient d’entrer dans une zone des turbulences politiques -dont elle se serait bien passée-, à cause de la boulimie du pouvoir de la majorité sortante, qui tenait coûte que coûte à conserver le pouvoir. L’appétit du pouvoir est si grand dans la majorité sortante que Jaynet Kabila et Zoe Kabila, parents du président sortant, veulent devenir députés, sans qu’ils en aient les qualités.
Rocky MTL
Source : 7sur7.cd
" L’appétit du pouvoir est si grand dans la majorité sortante que Jaynet Kabila et Zoe Kabila, parents du président sortant, veulent devenir députés, sans qu’ils en aient les qualités."
Crise électorale : Tshisekedi et Kamerhe font bloc en rejetant la victoire de Kabila au scrutin présidentiel
SAMEDI, 10 DÉCEMBRE 2011 13:39
Alors que l’on croyait révolues les crises politiques et les guerres, la République démocratique du Congo vient de plonger dans une énième crise de légitimité qui risque de lui coûter chèr cette fois-ci. Cette crise qui était prévisible et évitable est la résultante d’un processus électoral manifestement bâclé à dessein par le Gouvernement, si l’on s’en tient uniquement aux innombrables irrégularités relevées ça et là par les observateurs, les témoins, les électeurs et les journalistes. Résultat :
Pour un seul fauteuil présidentiel, il y a deux occupants, Joseph Kabila le président sortant et Etienne Tshisekedi wa Mulumba, l’opposant historique aux régimes Mobutu et Kabila père et fils. Joseph Kabila, aussitôt proclamé vainqueur de l’élection présidentielle, hier vendredi 9 décembre dans les après midi par la Commission électorale nationale indépendante, avec 48,95% des suffrages, contre 32 ,33% en faveur d’Etienne Tshisekedi (2ème) et 7,74% à Vital Kamerhe (3ème) ; s’est vu contesté dans sa nouvelle légitimité qui s’apparente à un hold-up électoral. Face à la victoire de Kabila annoncée par Daniel Ngoy Mulunda, le président de la CENI, Etienne Tshisekedi, le leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, interviewé par nos confrères de la Voix de l’Amérique, a été le premier a dégainé en rejetant en bloc les résultats provisoires de la CENI et en se proclamant vainqueur sur la foi des procès-verbaux de sa famille politique. Le sphinx de Limete a qualifié cette proclamation des résultats provisoires par la CENI de vaste blague. Il a poursuivi en affirmant que cette proclamation de la CENI était une provocation contre tout le peuple. Tshisekedi a demandé à la population de garder son calme et d’attendre son mot d’ordre, lui le président élu. La population, elle, a réagi vigoureusement à Kinshasa par une clameur de protestation à la proclamation des résultats par le bureau de la CENI. A Mont-Ngafula par exemple, de façon spontanée, elle est descendue dans la rue en scandant « Tshisekedi président » et en érigeant des barricades sur la nationale n°1. En dépit d’un dispositif sécuritaire imposant, plusieurs manifestations dans d’autres quartiers de la capitale ont été signalées. Etienne Tshisekedi en a appelé à la communauté internationale pour éviter un bain de sang. Il espère que cette dernière usera de son influence pour faire respecter le choix du peuple qui s’est porté sur lui d’ores et déjà, le patron de l’UDPS exclu tout recours par voie judiciaire, car il estime que la Cour Suprême de Justice qui fait office de cour constitutionnelle est une institution privée de Kabila. Vital Kamerhe, l’autre poids lourds de l’opposition congolaise, sur la radio américaine, a aussi rejeté les résultats de la CENI, qualifiant le processus électoral de simulacre d’élection qui ne reflète pas la volonté populaire. Il s’est aussitôt empressé de féliciter Etienne Tshisekedi ; qui à ses yeux a été élu si l’on s’en tient à la vérité des urnes. Il a demandé a cette institution de respecter le verdict des urnes qui selon lui, au regard des résultats affichés après le vote, donnaient largement Etienne Tshisekedi vainqueur. Kamerhe comme Tshisekedi en appelle aussi à la communauté internationale pour la résolution de cette crise. Le leader de l’UNC, lui non plus ne fait pas confiance à la Cour suprême de Justice. Assurément, avec une opposition qui fait bloc autour d’Etienne Tshisekedi comme président élu lors du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier et qui dénie toute légitimité au président sortant, Joseph Kabila, la Rd-Congo vient d’entrer dans une zone des turbulences politiques -dont elle se serait bien passée-, à cause de la boulimie du pouvoir de la majorité sortante, qui tenait coûte que coûte à conserver le pouvoir. L’appétit du pouvoir est si grand dans la majorité sortante que Jaynet Kabila et Zoe Kabila, parents du président sortant, veulent devenir députés, sans qu’ils en aient les qualités.
Rocky MTL
Source : 7sur7.cd