Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
LA DESIGNATION DU CANDIDAT COMMUN DE L'OPPOSITION AVANCE A GRANDS PAS Face à face Tshisekedi-Kamerhe à Washington cette semaine !
MERCREDI, 05 OCTOBRE 2011 15:15
Ceux qui avaient cru avoir pris placé l'opposant historique dans un étau, en empêchant tout rapprochement avec d'autres ténors de l'opposition à la veille des scrutins électoraux de novembre prochain, devraient se mordre les doigts. De plus en plus, le Sphinx de Limeté semble avoir réalisé la nécessité du dialogue avec ses compères de la tendance politique
autre que celle du pouvoir, en vue d'harmoniser les vues et de resserrer les rangs de leurs militants pour un triomphe total au terme de ces scrutins électoraux.
Ainsi, même si à Kinshasa, les contacts ne sont jamais pris de manière formelle, l'on peut affirmer qu'à l'heure actuelle, Etienne Tshisekedi, leader de l'Union pour la démocratie, et le progrès social -UDPS-, aura rencontré tout le monde depuis la publication des lister; officielles de candidats à la présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante -CENI. Il s'est donc entretenu avec Jean-Pierre Bemba Gombo, président national du Mouvement de libération du Congo, injustement incarcéré à la Haye par la Cour politique internationale. Depuis que son leader a été empêché de se déplacer à Kinshasa pour s'inscrire sur les listes électorales, le secrétaire général du MLC, Thomas Luhaka, joue la médiation entre les différents partis de l'opposition afin de les ramener aux bons sentiments. Sur place, Tshisekedi a aussi pris langue avec Thomas Lubanga, ancien combattant de son parti aujourd'hui président de Union du peuple congolais - UPC-, dont l'influence en Ituri, dans la corne de la province orientale, est décisive.
Une désignation qui pointe à l'horizon
Après la Hollande, Tshisekedi s'est déplacé en Suède où, dit-on, il aurait mobilisé d'immenses foules sur son parcours, et pris d'utiles contacts avec des partenaires.
Revenu dans la capitale belge, il s'est longuement entretenu avec Léon Kengo wa Dondo, président de la chambre haute du Parlement et président national de l'Union des forces du changement -UFC- qui revenait lui aussi d'un périple en Amérique. Au sujet de cette entrevue, le leader de l'UDPS a démenti les rumeurs de ceux qui le donnaient loin des points de vue de l'autre branche de l'opposition. Il a reconnu que «tout le monde veut une véritable union pour chasser Kabila. Cela Commence à faire du monde. Tandis que la répartition des postes se fera après suivant les résultats obtenus par chaque parti, par le nombre de députés envoyés au Parlement ». de ces hommes politiques, il ne reste pratiquement plus que Vital kamerhe, président de l'Union pour la nation congolaise -UNC.
Une rencontre des deux leaders est donc annoncée pour la fin de cette semaine à Washington, capitale des Etats-Unis. Ne pouvant plu se produire à Montréal, au Canada, considéré comme la terre d'accueil de l'élu de Bukavu, le face à face aura donc lieu au pays de l'Oncle Sam grâce aux bons offices de partenaires. Quand on tient compte de l'évolution des esprits qui a vu le jour chez l'opposant historique, l'on peut s'empêcher d'espérer qu'un accord sera conclu entre les deux leaders. D'autant plus qu'en ce qui le concerne, Vital Kamerhe ne s'est jamais opposé à voir Tshisekedi défendre les couleurs de l'opposition en novembre 2011. Ce qui le préoccupait, c'était la mise en commun des idées autour d'un programme du gouvernent à appliquer en cas de victoire, et la répartition des responsabilités.
Etienne Tshisekedi a dore bien fait de solliciter le concours d'autres leaders de l'opposition, ceux dont les partis jouissent de solides assises à travers le pays. C'est à cette seule condition que l'opposition peut espérer une victoire. Pourvu qu'en dernière minute, les petits partis qui tournent autour de lui et font des déclarations incendiaires dans les médias, ne le détournent de cette voie salutaire.
Jeff Saïle
Source : Le Baromètre
MERCREDI, 05 OCTOBRE 2011 15:15
Ceux qui avaient cru avoir pris placé l'opposant historique dans un étau, en empêchant tout rapprochement avec d'autres ténors de l'opposition à la veille des scrutins électoraux de novembre prochain, devraient se mordre les doigts. De plus en plus, le Sphinx de Limeté semble avoir réalisé la nécessité du dialogue avec ses compères de la tendance politique
autre que celle du pouvoir, en vue d'harmoniser les vues et de resserrer les rangs de leurs militants pour un triomphe total au terme de ces scrutins électoraux.
Ainsi, même si à Kinshasa, les contacts ne sont jamais pris de manière formelle, l'on peut affirmer qu'à l'heure actuelle, Etienne Tshisekedi, leader de l'Union pour la démocratie, et le progrès social -UDPS-, aura rencontré tout le monde depuis la publication des lister; officielles de candidats à la présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante -CENI. Il s'est donc entretenu avec Jean-Pierre Bemba Gombo, président national du Mouvement de libération du Congo, injustement incarcéré à la Haye par la Cour politique internationale. Depuis que son leader a été empêché de se déplacer à Kinshasa pour s'inscrire sur les listes électorales, le secrétaire général du MLC, Thomas Luhaka, joue la médiation entre les différents partis de l'opposition afin de les ramener aux bons sentiments. Sur place, Tshisekedi a aussi pris langue avec Thomas Lubanga, ancien combattant de son parti aujourd'hui président de Union du peuple congolais - UPC-, dont l'influence en Ituri, dans la corne de la province orientale, est décisive.
Une désignation qui pointe à l'horizon
Après la Hollande, Tshisekedi s'est déplacé en Suède où, dit-on, il aurait mobilisé d'immenses foules sur son parcours, et pris d'utiles contacts avec des partenaires.
Revenu dans la capitale belge, il s'est longuement entretenu avec Léon Kengo wa Dondo, président de la chambre haute du Parlement et président national de l'Union des forces du changement -UFC- qui revenait lui aussi d'un périple en Amérique. Au sujet de cette entrevue, le leader de l'UDPS a démenti les rumeurs de ceux qui le donnaient loin des points de vue de l'autre branche de l'opposition. Il a reconnu que «tout le monde veut une véritable union pour chasser Kabila. Cela Commence à faire du monde. Tandis que la répartition des postes se fera après suivant les résultats obtenus par chaque parti, par le nombre de députés envoyés au Parlement ». de ces hommes politiques, il ne reste pratiquement plus que Vital kamerhe, président de l'Union pour la nation congolaise -UNC.
Une rencontre des deux leaders est donc annoncée pour la fin de cette semaine à Washington, capitale des Etats-Unis. Ne pouvant plu se produire à Montréal, au Canada, considéré comme la terre d'accueil de l'élu de Bukavu, le face à face aura donc lieu au pays de l'Oncle Sam grâce aux bons offices de partenaires. Quand on tient compte de l'évolution des esprits qui a vu le jour chez l'opposant historique, l'on peut s'empêcher d'espérer qu'un accord sera conclu entre les deux leaders. D'autant plus qu'en ce qui le concerne, Vital Kamerhe ne s'est jamais opposé à voir Tshisekedi défendre les couleurs de l'opposition en novembre 2011. Ce qui le préoccupait, c'était la mise en commun des idées autour d'un programme du gouvernent à appliquer en cas de victoire, et la répartition des responsabilités.
Etienne Tshisekedi a dore bien fait de solliciter le concours d'autres leaders de l'opposition, ceux dont les partis jouissent de solides assises à travers le pays. C'est à cette seule condition que l'opposition peut espérer une victoire. Pourvu qu'en dernière minute, les petits partis qui tournent autour de lui et font des déclarations incendiaires dans les médias, ne le détournent de cette voie salutaire.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
LE ROULEAU COMPRESSEUR DE L'OPPOSITION EN MARCHE
MERCREDI, 05 OCTOBRE 2011 15:16
Joseph Kabila n'a qu'à bien se tenir pour la prochaine élection présidentielle. La puissance de feu que ses opposants s'apprêtent à mettre en place, à partir des Etats-Unis via Bruxelles, a tout l'air de ce rouleau compresseur qui ne laisse à l'adversaire d'autre choix que de battre en retraite. Une puissance de feu assimilable au fameux « triangle nucléaire » kamerhiste, un triangle isocèle monté au sommet par le vétéran Etienne Tshisekedi wa Mulumba et dont la base est tenue d'un côté par Vital Kamerhe et de l'autre par Léon Kengo wa Dondo à la place de Jean-Pierre Bemba que des sources disent prêt à donner un mot d'ordre en faveur de Tshisekedi depuis sa cellule à La Haye. Entre Bemba et Tshisekedi, tout a été conclu, la semaine dernière, lors de la seconde visite de l'historique opposant à la CPI.
Mbusa aux USA
Des lieutenants bembistes avec Thomas Luhaka Losenjola en tête ont tout de suite applaudi, affirmant que plus rien ne s'opposait à ce que le MLC batte campagne pour le «candidat commun de l'opposition». Les choses allaient se précipiter avec une rencontre inattendue entre le même Tshisekedi et Kengo à Bruxelles. Atmosphère très bon enfant entre les deux septuagénaires avec un Kengo satisfait d'avoir trouvé la réponse à sa préoccupation évoquée depuis le stade des Martyrs de voir l'opposition se ranger derrière Tshisekedi sous la garantie d'un partage de pouvoir si jamais la victoire revenait aux forces du changement.
Dans l'entrefait, l'enfant terrible des années Mobutu, Joseph Olenghankoy est revenu au bercail. Il se montrait plus incisif envers le régime avec à la clé la promesse de mobiliser de gros moyens pour porter l'effigie de Tshisekedi partout en RD-Congo pendant la campagne électorale. Des opposants en étaient à compter les avancées que Tshisekedi a surpris avec une interview accordée à Colette Braeckman dans laquelle il a fait allusion à une rencontre avec Kamerhe au Canada, ajoutant que celui-ci était disposé à lui apporter ses voix pour faire partir Kabila du pouvoir. Selon des sources dignes de foi, ce n'est pas au Canada mais aux Etats-Unis, à Washington même, que les deux leaders de l'opposition congolaise allaient s'entretenir d'ici la fin de la semaine. Certains parlent même d'un entretien au Département d'Etat, donc sous le parrain- nage de l'Amérique officielle. Il reste qu'il était difficile de vérifier cette information auprès des sources indépendantes. Cette rencontre attendue chez l'Oncle Sam prend une tournure particulière avec la présence d'Anti- pas Mbusa Nyamwisi, le président du RCD/K-ML, sur place. Mbusa a quitté Kinshasa presqu'incognito le week-end dernier sous prétexte d'un voyage pour Johannesburg. Diversion d'un ancien chef rebelle pour cacher sa destination finale à ceux qui pensent du mal à son endroit. Cet homme connu comme très proche de Luanda s'est montré habile dans ce jeu, jouant au cache-cache pour quitter la barque présidentielle le dernier jour. Avec ces trois challengers de Kabila présents chez Barack Obama, tout à l'air de la mise en route d'un plan international sur la gestion de la RD-Congo post-2011 au détriment du régime de Kinshasa. Si c'est le cas, ces Occidentaux auront joué au malin en laissant pourrir la situation du côté de l'opposition pour prendre les affaires en mains à la dernière minute. De la sorte, il restera plus assez de temps à Kabila pour trouver la parade. En tout état de cause, le camp présidentiel ne disposait plus d'assez de ressort pour rebondir depuis l'époque où des stratèges kabilistes ont commencé à ressasser que leur candidat allait gagner haut la main puisqu'il n'y avait pas de challenger sérieux en face.
Une idée confortée lorsque Bemba a été pris à la CPI et qu'il était connu, dans certains milieux avertis, que l'état de santé de Tshisekedi était presque irrémissible. De Kamerhe, des Kabilistes disaient qu'ils le connaissaient assez pour le prendre comme une sérieuse menace. Voilà qu'un jour du 8 décembre 2010, tout bascule. Ce jour là, les Kabilistes étaient si sûrs d'eux qu'ils se sont permis de repousser le discours du président de la République sur l'état de la nation pour le faire coïncider avec le retour de Tshisekedi. L'engouement enregistré à Kinshasa autour de certains ouvrages comme la tribune du boulevard Triomphal ou encore la fontaine de la Gare centrale qui ne ressemble à rien aujourd'hui leur avait monté à la tête pour saisir l'occasion de démentir la réputation légendaire de Kinshasa comme une ville acquise à l'opposition et son maître Tshisekedi. Pour la première fois depuis le début de la législature, Kabila est allé prononcé son discours devant les deux chambres réunies sous une forte mobilisation. Ce qui ne cadrait pas avec la solennité d'une adresse devant les institutions. Mal en a pris aux Kabilistes au finish. S'il fallait comparer la longue procession qui. avait contraint Tshisekedi d'arriver à sa résidence vers les 22 heures alors qu'il avait atterri à l'aéroport de N'Djili dans l'avant-midi et la foule du Palais du peuple, il y a de quoi dire qu'il n'y a pas photo. Les dés étaient jetés ce jour là. Le régime l'a bien compris qu'il a tenté de renverser la vapeur avec le rocambolesque coup de la révision constitutionnelle pour un seul tour de l'élection présidentielle. Maintenant que les opposants cheminent vers une «candidature commune» avec l'apparente bénédiction de la communauté internationale, des opposants triomphalistes en déduisent que la victoire a déjà choisi son camp.
H.M. MUKEBAYI NKOSO
Source : CongoNews
MERCREDI, 05 OCTOBRE 2011 15:16
Joseph Kabila n'a qu'à bien se tenir pour la prochaine élection présidentielle. La puissance de feu que ses opposants s'apprêtent à mettre en place, à partir des Etats-Unis via Bruxelles, a tout l'air de ce rouleau compresseur qui ne laisse à l'adversaire d'autre choix que de battre en retraite. Une puissance de feu assimilable au fameux « triangle nucléaire » kamerhiste, un triangle isocèle monté au sommet par le vétéran Etienne Tshisekedi wa Mulumba et dont la base est tenue d'un côté par Vital Kamerhe et de l'autre par Léon Kengo wa Dondo à la place de Jean-Pierre Bemba que des sources disent prêt à donner un mot d'ordre en faveur de Tshisekedi depuis sa cellule à La Haye. Entre Bemba et Tshisekedi, tout a été conclu, la semaine dernière, lors de la seconde visite de l'historique opposant à la CPI.
Mbusa aux USA
Des lieutenants bembistes avec Thomas Luhaka Losenjola en tête ont tout de suite applaudi, affirmant que plus rien ne s'opposait à ce que le MLC batte campagne pour le «candidat commun de l'opposition». Les choses allaient se précipiter avec une rencontre inattendue entre le même Tshisekedi et Kengo à Bruxelles. Atmosphère très bon enfant entre les deux septuagénaires avec un Kengo satisfait d'avoir trouvé la réponse à sa préoccupation évoquée depuis le stade des Martyrs de voir l'opposition se ranger derrière Tshisekedi sous la garantie d'un partage de pouvoir si jamais la victoire revenait aux forces du changement.
Dans l'entrefait, l'enfant terrible des années Mobutu, Joseph Olenghankoy est revenu au bercail. Il se montrait plus incisif envers le régime avec à la clé la promesse de mobiliser de gros moyens pour porter l'effigie de Tshisekedi partout en RD-Congo pendant la campagne électorale. Des opposants en étaient à compter les avancées que Tshisekedi a surpris avec une interview accordée à Colette Braeckman dans laquelle il a fait allusion à une rencontre avec Kamerhe au Canada, ajoutant que celui-ci était disposé à lui apporter ses voix pour faire partir Kabila du pouvoir. Selon des sources dignes de foi, ce n'est pas au Canada mais aux Etats-Unis, à Washington même, que les deux leaders de l'opposition congolaise allaient s'entretenir d'ici la fin de la semaine. Certains parlent même d'un entretien au Département d'Etat, donc sous le parrain- nage de l'Amérique officielle. Il reste qu'il était difficile de vérifier cette information auprès des sources indépendantes. Cette rencontre attendue chez l'Oncle Sam prend une tournure particulière avec la présence d'Anti- pas Mbusa Nyamwisi, le président du RCD/K-ML, sur place. Mbusa a quitté Kinshasa presqu'incognito le week-end dernier sous prétexte d'un voyage pour Johannesburg. Diversion d'un ancien chef rebelle pour cacher sa destination finale à ceux qui pensent du mal à son endroit. Cet homme connu comme très proche de Luanda s'est montré habile dans ce jeu, jouant au cache-cache pour quitter la barque présidentielle le dernier jour. Avec ces trois challengers de Kabila présents chez Barack Obama, tout à l'air de la mise en route d'un plan international sur la gestion de la RD-Congo post-2011 au détriment du régime de Kinshasa. Si c'est le cas, ces Occidentaux auront joué au malin en laissant pourrir la situation du côté de l'opposition pour prendre les affaires en mains à la dernière minute. De la sorte, il restera plus assez de temps à Kabila pour trouver la parade. En tout état de cause, le camp présidentiel ne disposait plus d'assez de ressort pour rebondir depuis l'époque où des stratèges kabilistes ont commencé à ressasser que leur candidat allait gagner haut la main puisqu'il n'y avait pas de challenger sérieux en face.
Une idée confortée lorsque Bemba a été pris à la CPI et qu'il était connu, dans certains milieux avertis, que l'état de santé de Tshisekedi était presque irrémissible. De Kamerhe, des Kabilistes disaient qu'ils le connaissaient assez pour le prendre comme une sérieuse menace. Voilà qu'un jour du 8 décembre 2010, tout bascule. Ce jour là, les Kabilistes étaient si sûrs d'eux qu'ils se sont permis de repousser le discours du président de la République sur l'état de la nation pour le faire coïncider avec le retour de Tshisekedi. L'engouement enregistré à Kinshasa autour de certains ouvrages comme la tribune du boulevard Triomphal ou encore la fontaine de la Gare centrale qui ne ressemble à rien aujourd'hui leur avait monté à la tête pour saisir l'occasion de démentir la réputation légendaire de Kinshasa comme une ville acquise à l'opposition et son maître Tshisekedi. Pour la première fois depuis le début de la législature, Kabila est allé prononcé son discours devant les deux chambres réunies sous une forte mobilisation. Ce qui ne cadrait pas avec la solennité d'une adresse devant les institutions. Mal en a pris aux Kabilistes au finish. S'il fallait comparer la longue procession qui. avait contraint Tshisekedi d'arriver à sa résidence vers les 22 heures alors qu'il avait atterri à l'aéroport de N'Djili dans l'avant-midi et la foule du Palais du peuple, il y a de quoi dire qu'il n'y a pas photo. Les dés étaient jetés ce jour là. Le régime l'a bien compris qu'il a tenté de renverser la vapeur avec le rocambolesque coup de la révision constitutionnelle pour un seul tour de l'élection présidentielle. Maintenant que les opposants cheminent vers une «candidature commune» avec l'apparente bénédiction de la communauté internationale, des opposants triomphalistes en déduisent que la victoire a déjà choisi son camp.
H.M. MUKEBAYI NKOSO
Source : CongoNews
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Tiercé de l’Opposition à la présidentielle 2011
Tshisekedi–Kengo–Kamerhe : des intérêts divergents
Par Le Potentiel
Les négociations se poursuivent autour de la désignation d’un candidat commun au sein de l’Opposition. Elles seraient même très avancées. Preuve : ces rencontres de Bruxelles, de La Haye et de Washington. Mais l’énigme demeure la distribution des cartes dans l’hypothèse d’un consensus. En plus de leurs divergences sur le plan d’idéologie politique.
Changement de décor dans le camp de l’Opposition. Les «poids lourds» de l’Opposition séjournent actuellement à l’étranger. Outre qu’ils ont décidé d’améliorer leur image vis-à-vis de nos partenaires extérieurs, ils ont saisi cette opportunité pour tenter d’obtenir ce qu’ils n’ont pas pu avoir à Kinshasa. C’est-à-dire, poursuivre les entretiens et les négociations en vue de parvenir à un consensus autour d’une candidature commune à l’élection présidentielle 2011
D’où ces rencontres de Bruxelles, de La Haye et de Washington. En effet, Etienne Tshisekedi a rencontré successivement Thomas Lubanga de l’UPC, Jean-Pierre Bemba du MLC, Kengo wa Dondo de l’UFC. Il a été principalement question d’une candidature commune de l’Opposition à la présidentielle 2011. Etienne Tshisekedi s’est ensuite envolé pour Washington où il devrait rencontrer Vital Kamerhe, cette autre figure de proue de l’Opposition et également candidat à la présidentielle 2011. Mêmes entretiens pour le même objectif.
L’on signale aussi la présence en Occident de Mbusa Nyamwisi, président national du RCD–KML, un autre candidat à l’élection présidentielle. On dit de lui qu’il s’est auto-proclamé «modérateur» pour concilier les ambitions des uns et des autres de manière à parvenir effectivement à la désignation d’un candidat commun de l’Opposition à la prochaine élection présidentielle.
La distribution des cartes
De l’avis de certains observateurs, les négociations sont très avancées. Bien plus, ils demeurent optimistes et convaincus qu’à quelques heures de la clôture de la campagne électorale, toute surprise, surtout agréable, n’est pas à écarter. Tant mieux.
Toujours est-il que le chemin à parcourir pour parvenir justement à un consensus est parsemé d’épines et jonché d’embûches. En effet, sur les 10 candidats de l’Opposition qui ont été retenus, trois émergent du lot. Il s’agit d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l’UDPS ; Léon Kengo wa Dondo, président national de l’Union des forces du changement, UFC, et Vital Kamerhe, président national de l’Union pour la nation congolaise, UNC. C’est de ce tiercé sortira le candidat commun, lequel sera opposé au candidat de la Majorité présidentielle, Joseph Kabila Kabange, président en exercice de la RDC, avec cette possibilité de rempiler.
C’est dire que de tous les calculs à envisager, l’Opposition, si elle maintenait ses intentions de disposer d’un «candidat commun» face à Kabila, choisir le candidat qui réunira toutes les chances de «battre» le président sortant. Si tel n’était pas le cas, il faudrait se résoudre de prendre son mal en patience, en laissant évoluer chaque candidat de son côté, jusqu’au verdict des urnes.
Mais dans l’hypothèse d’un consensus autour d’un candidat commun, il faudra se mettre d’accord sur la répartition ou partage des rôles, des postes. Des accords doivent être signés et qui porteraient sur plusieurs cas de figure en fonction du vote des députés nationaux. Des cas de figure suivants sont possibles :
A.- Tshisekedi président, Kengo Premier ministre. Un ticket possible. Mais que deviendrait Vital Kamerhe ? Il aurait le choix entre la présidence de l’Assemblée nationale ou du Sénat.
B- Tshisekedi président, Kamerhe Premier ministre. Une autre possibilité. Dans l’entourage proche de l’UNC, l’on affirme que cette éventualité aurait été évoquée dernièrement. Peu avant de se rendre à Washington, Tshisekedi aurait eu un long entretien téléphonique avec son interlocuteur pour que lui revienne le fauteuil de président de la République et à Kamerhe celui de Premier ministre. Mais quel poste qui reviendrait alors à Kengo ? Il n’aurait le choix que pour le Sénat.
C.- Kengo président, Tshisekedi Premier ministre. Un ticket quasi impossible quand on sait, et jusqu’à preuve du contraire, que Tshisekedi ne vise que la présidence de la République. En ce qui concerne Kamerhe, il aurait encore le choix entre la présidence de l’Assemblée nationale ou du Sénat.
D.- Kengo président, Kamerhe Premier ministre. Un ticket possible. Mais il ne rencontrera pas l’approbation du président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi. Seule la présidence compte en vue du couronnement de ses trente ans de parcours politique. Et pourtant, certains observateurs n’excluent pas de le voir président du Sénat, comme cela lui avait été proposé aux ultimes moments du Dialogue inter congolais qui s’était tenu à Sun City, en Afrique du Sud.
Divergences idéologiques
Seulement voilà. Tout pourrait se compliquer avec les ambitions de l’un ou l’autre candidat.
En effet, dans toutes ses déclarations, Etienne Tshisekedi est suffisamment clair. Seule la présidence de la République l’intéresse pour couronner ainsi ses 30 ans de parcours politique, d’éternel opposant. Il l’a redit et souligné dans l’interview qu’il a accordée dernièrement à Colette Braeckman. Le temps de «Premier ministre de la CNS » est révolu. Il négocie avec ses collègues pour qu’ils comprennent le bien-fondé de sa démarche et se joignent à lui.
Deuxième obstacle à surmonter, le clan Kamerhe. Il place la barre très haut et estime que si cela ne marche pas, l’alternance serait possible même sans union, dans une déclaration faite à RFI. Guillaume Bonga de l’UNC/Kivu en rajoute : «Ses supporters auront beaucoup du mal à accepter que Vital Kamerhe se désiste en faveur de Tshisekedi. Jusqu’à présent, j’insiste que Kamerhe est le candidat président de la République pour le Sud-Kivu. En 2006, on s’est laissé tromper parce que c’est lui qui est venu nous présenter Monsieur Kabila ici comme candidat. Et s’il nous vient le lendemain avec quelqu’un d’autre, ça ne sera pas facile que ça puisse passer. Quoiqu’il en soit, si la discussion de Washington aboutit à un désistement, il faudra que Kamerhe en ressorte avec l’assurance d’être le vrai patron. Qu’il soit le chef de l’Exécutif et avec un pouvoir réel. Un véritable chef du gouvernement».
Toutes ces combinaisons sont fonction du nombre de députés nationaux. Plus on les aligne, mieux cela vaudrait pour faire monter les enchères. Or, dans l’hypothèse où les trois candidat seraient à égalité du nombre de députés nationaux, l’on assistera à une nouvelle étape de négociations de plus en plus cruciales tant les intentions de tous les candidats, celui de la Majorité présidentielle y compris, sont encore insondables à ce niveau. Avec ce spectre d’un «gouvernement d’union nationale».
Mais là où l’équation devient difficile, c’est que les trois personnalités ne partagent pas les mêmes convictions politiques. Tshisekedi est un socio-démocratique, versé vers l’économie sociale du marché. Kengo demeure un libéral avec l’initiative privée comme moteur du progrès. Tandis que Kamerhe se présente comme un élève assidu du Brésilien Lula, socialisant tourné vers la recherche appliquée partant des possibilités nationales. Il va de soi que les intérêts ne sont pas les mêmes tout comme les partenaires qui pourraient les soutenir.
Enfin, dernier obstacle : la «consigne polie» de Jean-Pierre Bemba. Nulle part, dans son message signé par son Conseil, Me Aimé Kilo Musamba, depuis La Haye (Pays-Bas), il ne donne des consignes précises en faveur de tel ou tel autre candidat. Bien au contraire, il propose la tenue, mieux l’élection des «grands électeurs» de l’Opposition, c’est-à-dire les «principaux leaders» de différentes formations politiques de l’Opposition pour désigner le «candidat commun». Une formule déjà préconisée par l’aile Sultani de l’Opposition. C’est ce candidat que le président national du MLC soutiendra, quel qu’il soit.
Ceci dit, l’Opposition n’est pas encore au bout de ses cogitations. Difficile s’annonce donc le partage des rôles.
Tshisekedi–Kengo–Kamerhe : des intérêts divergents
Par Le Potentiel
Les négociations se poursuivent autour de la désignation d’un candidat commun au sein de l’Opposition. Elles seraient même très avancées. Preuve : ces rencontres de Bruxelles, de La Haye et de Washington. Mais l’énigme demeure la distribution des cartes dans l’hypothèse d’un consensus. En plus de leurs divergences sur le plan d’idéologie politique.
Changement de décor dans le camp de l’Opposition. Les «poids lourds» de l’Opposition séjournent actuellement à l’étranger. Outre qu’ils ont décidé d’améliorer leur image vis-à-vis de nos partenaires extérieurs, ils ont saisi cette opportunité pour tenter d’obtenir ce qu’ils n’ont pas pu avoir à Kinshasa. C’est-à-dire, poursuivre les entretiens et les négociations en vue de parvenir à un consensus autour d’une candidature commune à l’élection présidentielle 2011
D’où ces rencontres de Bruxelles, de La Haye et de Washington. En effet, Etienne Tshisekedi a rencontré successivement Thomas Lubanga de l’UPC, Jean-Pierre Bemba du MLC, Kengo wa Dondo de l’UFC. Il a été principalement question d’une candidature commune de l’Opposition à la présidentielle 2011. Etienne Tshisekedi s’est ensuite envolé pour Washington où il devrait rencontrer Vital Kamerhe, cette autre figure de proue de l’Opposition et également candidat à la présidentielle 2011. Mêmes entretiens pour le même objectif.
L’on signale aussi la présence en Occident de Mbusa Nyamwisi, président national du RCD–KML, un autre candidat à l’élection présidentielle. On dit de lui qu’il s’est auto-proclamé «modérateur» pour concilier les ambitions des uns et des autres de manière à parvenir effectivement à la désignation d’un candidat commun de l’Opposition à la prochaine élection présidentielle.
La distribution des cartes
De l’avis de certains observateurs, les négociations sont très avancées. Bien plus, ils demeurent optimistes et convaincus qu’à quelques heures de la clôture de la campagne électorale, toute surprise, surtout agréable, n’est pas à écarter. Tant mieux.
Toujours est-il que le chemin à parcourir pour parvenir justement à un consensus est parsemé d’épines et jonché d’embûches. En effet, sur les 10 candidats de l’Opposition qui ont été retenus, trois émergent du lot. Il s’agit d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l’UDPS ; Léon Kengo wa Dondo, président national de l’Union des forces du changement, UFC, et Vital Kamerhe, président national de l’Union pour la nation congolaise, UNC. C’est de ce tiercé sortira le candidat commun, lequel sera opposé au candidat de la Majorité présidentielle, Joseph Kabila Kabange, président en exercice de la RDC, avec cette possibilité de rempiler.
C’est dire que de tous les calculs à envisager, l’Opposition, si elle maintenait ses intentions de disposer d’un «candidat commun» face à Kabila, choisir le candidat qui réunira toutes les chances de «battre» le président sortant. Si tel n’était pas le cas, il faudrait se résoudre de prendre son mal en patience, en laissant évoluer chaque candidat de son côté, jusqu’au verdict des urnes.
Mais dans l’hypothèse d’un consensus autour d’un candidat commun, il faudra se mettre d’accord sur la répartition ou partage des rôles, des postes. Des accords doivent être signés et qui porteraient sur plusieurs cas de figure en fonction du vote des députés nationaux. Des cas de figure suivants sont possibles :
A.- Tshisekedi président, Kengo Premier ministre. Un ticket possible. Mais que deviendrait Vital Kamerhe ? Il aurait le choix entre la présidence de l’Assemblée nationale ou du Sénat.
B- Tshisekedi président, Kamerhe Premier ministre. Une autre possibilité. Dans l’entourage proche de l’UNC, l’on affirme que cette éventualité aurait été évoquée dernièrement. Peu avant de se rendre à Washington, Tshisekedi aurait eu un long entretien téléphonique avec son interlocuteur pour que lui revienne le fauteuil de président de la République et à Kamerhe celui de Premier ministre. Mais quel poste qui reviendrait alors à Kengo ? Il n’aurait le choix que pour le Sénat.
C.- Kengo président, Tshisekedi Premier ministre. Un ticket quasi impossible quand on sait, et jusqu’à preuve du contraire, que Tshisekedi ne vise que la présidence de la République. En ce qui concerne Kamerhe, il aurait encore le choix entre la présidence de l’Assemblée nationale ou du Sénat.
D.- Kengo président, Kamerhe Premier ministre. Un ticket possible. Mais il ne rencontrera pas l’approbation du président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi. Seule la présidence compte en vue du couronnement de ses trente ans de parcours politique. Et pourtant, certains observateurs n’excluent pas de le voir président du Sénat, comme cela lui avait été proposé aux ultimes moments du Dialogue inter congolais qui s’était tenu à Sun City, en Afrique du Sud.
Divergences idéologiques
Seulement voilà. Tout pourrait se compliquer avec les ambitions de l’un ou l’autre candidat.
En effet, dans toutes ses déclarations, Etienne Tshisekedi est suffisamment clair. Seule la présidence de la République l’intéresse pour couronner ainsi ses 30 ans de parcours politique, d’éternel opposant. Il l’a redit et souligné dans l’interview qu’il a accordée dernièrement à Colette Braeckman. Le temps de «Premier ministre de la CNS » est révolu. Il négocie avec ses collègues pour qu’ils comprennent le bien-fondé de sa démarche et se joignent à lui.
Deuxième obstacle à surmonter, le clan Kamerhe. Il place la barre très haut et estime que si cela ne marche pas, l’alternance serait possible même sans union, dans une déclaration faite à RFI. Guillaume Bonga de l’UNC/Kivu en rajoute : «Ses supporters auront beaucoup du mal à accepter que Vital Kamerhe se désiste en faveur de Tshisekedi. Jusqu’à présent, j’insiste que Kamerhe est le candidat président de la République pour le Sud-Kivu. En 2006, on s’est laissé tromper parce que c’est lui qui est venu nous présenter Monsieur Kabila ici comme candidat. Et s’il nous vient le lendemain avec quelqu’un d’autre, ça ne sera pas facile que ça puisse passer. Quoiqu’il en soit, si la discussion de Washington aboutit à un désistement, il faudra que Kamerhe en ressorte avec l’assurance d’être le vrai patron. Qu’il soit le chef de l’Exécutif et avec un pouvoir réel. Un véritable chef du gouvernement».
Toutes ces combinaisons sont fonction du nombre de députés nationaux. Plus on les aligne, mieux cela vaudrait pour faire monter les enchères. Or, dans l’hypothèse où les trois candidat seraient à égalité du nombre de députés nationaux, l’on assistera à une nouvelle étape de négociations de plus en plus cruciales tant les intentions de tous les candidats, celui de la Majorité présidentielle y compris, sont encore insondables à ce niveau. Avec ce spectre d’un «gouvernement d’union nationale».
Mais là où l’équation devient difficile, c’est que les trois personnalités ne partagent pas les mêmes convictions politiques. Tshisekedi est un socio-démocratique, versé vers l’économie sociale du marché. Kengo demeure un libéral avec l’initiative privée comme moteur du progrès. Tandis que Kamerhe se présente comme un élève assidu du Brésilien Lula, socialisant tourné vers la recherche appliquée partant des possibilités nationales. Il va de soi que les intérêts ne sont pas les mêmes tout comme les partenaires qui pourraient les soutenir.
Enfin, dernier obstacle : la «consigne polie» de Jean-Pierre Bemba. Nulle part, dans son message signé par son Conseil, Me Aimé Kilo Musamba, depuis La Haye (Pays-Bas), il ne donne des consignes précises en faveur de tel ou tel autre candidat. Bien au contraire, il propose la tenue, mieux l’élection des «grands électeurs» de l’Opposition, c’est-à-dire les «principaux leaders» de différentes formations politiques de l’Opposition pour désigner le «candidat commun». Une formule déjà préconisée par l’aile Sultani de l’Opposition. C’est ce candidat que le président national du MLC soutiendra, quel qu’il soit.
Ceci dit, l’Opposition n’est pas encore au bout de ses cogitations. Difficile s’annonce donc le partage des rôles.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Tshisekedi : «Je suis le candidat commun de l’opposition»
05 octobre, 2011
Etienne Tshisekedi s’est envolé mardi 4 octobre dernier pour Washington, DC, au terme d’un séjour plus que mouvementé à Montréal où il est arrivé le 30 septembre 2011.
Dans une entrevue accordée à la « radio canada », le président de l’UDPS a dséclaré : « Je suis candidat commun de l’opposition aux élections de novembre 2011 en République démocratique du Congo, je rencontrerai l’autre candidat, Vital Kamerhe à Washington pour discuter de son ralliement et dès mon retour au pays, je rencontrerai également tous les autres, un à un, afin qu’on se regroupe autour d’un programme commun de gouvernement ».
Par la même occasion, le président Tshisekedi a rappelé que l’opposition acquise au changement maintient la pression sur la CENI (Commission électorale nationale indépendante) et marchera chaque jeudi jusqu’à l’obtention des réponses positives à ses requêtes. « Nos actions resteront non violentes », a souligné le leader de l’UDPS dont la lutte pour un Etat des droits est inspirée essentiellement des autres figures emblématiques tel que Mahatma Ghandi, Martin Luther King et Madiba Nelson Mandela.
Aux Etats-Unis, le programme prévoit des rencontres à Washington, DC, à New Jersey, à New York et en Caroline du nord.
Eddy Lukuna
Tshisekedi : «Je suis le candidat commun de l’opposition»
05 octobre, 2011
Etienne Tshisekedi s’est envolé mardi 4 octobre dernier pour Washington, DC, au terme d’un séjour plus que mouvementé à Montréal où il est arrivé le 30 septembre 2011.
Dans une entrevue accordée à la « radio canada », le président de l’UDPS a dséclaré : « Je suis candidat commun de l’opposition aux élections de novembre 2011 en République démocratique du Congo, je rencontrerai l’autre candidat, Vital Kamerhe à Washington pour discuter de son ralliement et dès mon retour au pays, je rencontrerai également tous les autres, un à un, afin qu’on se regroupe autour d’un programme commun de gouvernement ».
Par la même occasion, le président Tshisekedi a rappelé que l’opposition acquise au changement maintient la pression sur la CENI (Commission électorale nationale indépendante) et marchera chaque jeudi jusqu’à l’obtention des réponses positives à ses requêtes. « Nos actions resteront non violentes », a souligné le leader de l’UDPS dont la lutte pour un Etat des droits est inspirée essentiellement des autres figures emblématiques tel que Mahatma Ghandi, Martin Luther King et Madiba Nelson Mandela.
Aux Etats-Unis, le programme prévoit des rencontres à Washington, DC, à New Jersey, à New York et en Caroline du nord.
Eddy Lukuna
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
ekosimba to ekosimba te? trop de suspense. Ya Tshi Tshi For President!!!!
Moke moke ndeke a tongana zala naye.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Exclusivité: Arrivée et déclaration de Tshisekedi à Washington en images
http://congomikili.com/exclusivite-arri ... ngton.html
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Je savais qu'ils finiraient par mettre l'interet du peuple aux avants plans de leurs propres egos.
Et la seul personne capable de rafler le voix par ici par la est Etienne. Donc Kengo et Kamerhe le savaient mais ne pouvaient non plus se vendre moins cher comme ceux de Fatima. C'est ca qu'on dit la politique et l'art de ceux qui roulent la nuit.
Et la seul personne capable de rafler le voix par ici par la est Etienne. Donc Kengo et Kamerhe le savaient mais ne pouvaient non plus se vendre moins cher comme ceux de Fatima. C'est ca qu'on dit la politique et l'art de ceux qui roulent la nuit.
Soyez indifférents aux éloges et profitez de critiques pour vous améliorer et vous corriger
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
J'ai bien aimé la conclusion de Mbuta Jacques Matanda Ma Mboyo dans ce reportage!Ilunga a écrit :Exclusivité: Arrivée et déclaration de Tshisekedi à Washington en images
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Kamerhe et ses "groupies" veulent péter plus haut que leurs culs...Pire, ils vont même jusqu'à traiter le combattant Ya Tshitshi de "collabo" : risible, c'est vraiment l'hôpital qui se moque de la charité !
Perspective de rapprochement des leaders de l'opposition et de leur union derrière Etienne Tshisekedi Un lieutenant de Kamerhe exige déjà la primature pour son chef !
JEUDI, 06 OCTOBRE 2011 11:45
L'homme de la rue conseille quant à lui, de ne pas aller trop vite en besogne.
Mieux vaut tard que jamais, dit on. Alors que beaucoup e notabilités nationales et étrangères intéressées au devenir de la RDC parlent de plus en plus sur un ton pessimiste de l'unité de l'opposition, la situation a commencé à évoluer très rapidement depuis quelques heures !
En effet, la perspective de rapprochement des leaders des partis d'opposition ainsi que de leur union derrière Etienne Tshisekedi pour faire face à Joseph Kabila à l'élection présidentielle du 28 novembre prochain se clarifie à partir de différents discours développés par les plus représentatifs d'entre eux ou supposés tels. Le premier de ces leaders à avoir franchi le Rubicon pour donner des signaux du dégel qui se produit au lendemain de ce que l'on qualifie aujourd'hui de malentendu “ de la paroisse Notre Dame de Fatima et de l'Hôtel Sultani à Kinshasa est sans nul doute Antipas Mbusa Nyamwissi, président du RCDK/ML et ancien ministre en charge de la décentralisation !
Soumis à l'autorité charismatique de sa plate-forme socioculturelle d'origine, la “Kyaghanda “, Mbusa Nyamwissi n peut se départir de l'attitude politique que celle-ci lui avait recommandé d'adopter bien longtemps avant son fracassant divorce d'avec la Majorité présidentielle. Il s'agit d'oeuvrer pour les intérêts bien compris des populations du Nord-Kivu, en particulier, et de la RDC, en général.
Il exige pour Kamerhe...
Etant donné que le choix opéré par cet opérateur politique de premier plan au Nord-Kivu est intimement lié à une sorte de pacte de fidélité de ce dernier, tout le monde est porté à croire à la sincérité du schéma d'union derrière E. Tshisekedi qu'il vient de proposer à ses pairs de l'opposition.
Mais la perspective de rapprochement des leaders de l'opposition ainsi que de leur union derrière Etienne Tshisekedi pour faire face à Joseph Kabila à l'élection présidentielle du 28 novembre prochain n'est pas perçue de la même manière par tous et partout.
C'est le cas de le dire de l'un des lieutenants de Vital Kamerhe basé au Sud-Kivu qui, sur un ton péremptoire et menaçant, a exigé hier le poste de premier ministre pour ce dernier sur les antennes de Radio France Internationale !
De là on peut déjà comprendre pourquoi beaucoup s'agitent autour de l'idée d'une union de l'opposition génératrice d'un gros gâteau à se partager avant de l'avoir arraché des mains de ceux-là qui veulent le garder par devers eux malgré et contré tout.
Néophyte en politique et sans doute connaissant mal les ambitions véritables de son protégé, le très influent porte-parole du président national de l'UNC au Sud-Kivu n'a pas fait attention au langage qu'il a tenu pour défendre ce qu'il considère déjà comme un droit acquis de son patron.
Mais l'homme de. la rue s'est empressé d'inviter l'orateur malhabile de l'UNC/Sud-Kivu à la retenue en lui conseillant de ne pas aller trop vite en besogne car l'effort de rapprochement et d'union de l'opposition derrière Etienne Tshisekedi n'est encore qu'à son timide début !
KAMBALE MUTOGHERWA
Source : La Tempête des tropiques
Perspective de rapprochement des leaders de l'opposition et de leur union derrière Etienne Tshisekedi Un lieutenant de Kamerhe exige déjà la primature pour son chef !
JEUDI, 06 OCTOBRE 2011 11:45
L'homme de la rue conseille quant à lui, de ne pas aller trop vite en besogne.
Mieux vaut tard que jamais, dit on. Alors que beaucoup e notabilités nationales et étrangères intéressées au devenir de la RDC parlent de plus en plus sur un ton pessimiste de l'unité de l'opposition, la situation a commencé à évoluer très rapidement depuis quelques heures !
En effet, la perspective de rapprochement des leaders des partis d'opposition ainsi que de leur union derrière Etienne Tshisekedi pour faire face à Joseph Kabila à l'élection présidentielle du 28 novembre prochain se clarifie à partir de différents discours développés par les plus représentatifs d'entre eux ou supposés tels. Le premier de ces leaders à avoir franchi le Rubicon pour donner des signaux du dégel qui se produit au lendemain de ce que l'on qualifie aujourd'hui de malentendu “ de la paroisse Notre Dame de Fatima et de l'Hôtel Sultani à Kinshasa est sans nul doute Antipas Mbusa Nyamwissi, président du RCDK/ML et ancien ministre en charge de la décentralisation !
Soumis à l'autorité charismatique de sa plate-forme socioculturelle d'origine, la “Kyaghanda “, Mbusa Nyamwissi n peut se départir de l'attitude politique que celle-ci lui avait recommandé d'adopter bien longtemps avant son fracassant divorce d'avec la Majorité présidentielle. Il s'agit d'oeuvrer pour les intérêts bien compris des populations du Nord-Kivu, en particulier, et de la RDC, en général.
Il exige pour Kamerhe...
Etant donné que le choix opéré par cet opérateur politique de premier plan au Nord-Kivu est intimement lié à une sorte de pacte de fidélité de ce dernier, tout le monde est porté à croire à la sincérité du schéma d'union derrière E. Tshisekedi qu'il vient de proposer à ses pairs de l'opposition.
Mais la perspective de rapprochement des leaders de l'opposition ainsi que de leur union derrière Etienne Tshisekedi pour faire face à Joseph Kabila à l'élection présidentielle du 28 novembre prochain n'est pas perçue de la même manière par tous et partout.
C'est le cas de le dire de l'un des lieutenants de Vital Kamerhe basé au Sud-Kivu qui, sur un ton péremptoire et menaçant, a exigé hier le poste de premier ministre pour ce dernier sur les antennes de Radio France Internationale !
De là on peut déjà comprendre pourquoi beaucoup s'agitent autour de l'idée d'une union de l'opposition génératrice d'un gros gâteau à se partager avant de l'avoir arraché des mains de ceux-là qui veulent le garder par devers eux malgré et contré tout.
Néophyte en politique et sans doute connaissant mal les ambitions véritables de son protégé, le très influent porte-parole du président national de l'UNC au Sud-Kivu n'a pas fait attention au langage qu'il a tenu pour défendre ce qu'il considère déjà comme un droit acquis de son patron.
Mais l'homme de. la rue s'est empressé d'inviter l'orateur malhabile de l'UNC/Sud-Kivu à la retenue en lui conseillant de ne pas aller trop vite en besogne car l'effort de rapprochement et d'union de l'opposition derrière Etienne Tshisekedi n'est encore qu'à son timide début !
KAMBALE MUTOGHERWA
Source : La Tempête des tropiques
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.cheikfitanews.net/article-ud ... 01769.html
Jeudi 6 octobre 2011
UDPS-APARECO, OPPOSITIONS PARALLELES?
Lors d’une entrevue en Suède, monsieur Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle congolaise de novembre 2011 a parlé de l’APERECO comme étant un « truc », et un belligérant. Sous-entendu, l’Apareco voudrait accéder au pouvoir par les armes.
Nous avons rencontré à Bruxelles, Me Ndala, Vice-Président de l’Apareco qui a bien voulu nous éclairer sur l’Apareco, sa nature, son combat, ses objectifs.
Ci-dessous un extrait, en attendant la mise en ligne de toute l’interview, dans quelques heures.
Cheik FITA
Bruxelles, le 6 octobre 2011
Jeudi 6 octobre 2011
UDPS-APARECO, OPPOSITIONS PARALLELES?
Lors d’une entrevue en Suède, monsieur Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle congolaise de novembre 2011 a parlé de l’APERECO comme étant un « truc », et un belligérant. Sous-entendu, l’Apareco voudrait accéder au pouvoir par les armes.
Nous avons rencontré à Bruxelles, Me Ndala, Vice-Président de l’Apareco qui a bien voulu nous éclairer sur l’Apareco, sa nature, son combat, ses objectifs.
Ci-dessous un extrait, en attendant la mise en ligne de toute l’interview, dans quelques heures.
Cheik FITA
Bruxelles, le 6 octobre 2011
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