Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Posté : 07 déc. 2011, 11:12
Hold up électoral: 20 000 policiers et militaires, Pombas, kulunas et Schégués pour sauver le régime agonisant de Joseph Kabila et ses josephistes !
Par Freddy Mulongo, mardi 6 décembre 2011 à 23:58 :: radio :: #1915 :: rss
A l’heure où la légitimité de Joseph Kabila a pris fin, la déclaration martiale de Barnabé Kikaya Bin Karubi il y a quelques jours fait sourire: "Si la police n’arrive pas à contenir la mafestation nous allons faire intervenir l’armée !" Voilà un ambassadeur qui a abandonné son poste en Grande-Bretagne, en bon garçon de course, qui sans honte a fait campagne pour Jo Ka et incite clairement à l’armée de s’en prendre aux citoyens congolais pour défendre un régime totalitaire. Joseph Kabila et ses josephistes en mal de légitimité sont décidés à voler l’élection du 28 novembre à Etienne Tshisekedi, candidat du peuple, qui a gagné haut la main ! Les Congolais de l’interieur ainsi que ceux de l’Etranger ne sont pas à accepter, les résultats biaisés d’avance proclamant Joseph Kabila, candidat impopulaire mais soutenu par ses mentors et prédateurs comme Président de la République démocratique du Congo. Le Congo vit dans la crainte de violences en cas de contestation des résultats de Daniel Ngoyi Mulunda, président de la fameuse CENI, qui va entrer dans l’histoire par la petite en ayant cautionné les fraudes électorales au profit de celui qui l’avait pistonné. Pas moins de 20 000 militaires en armes quadrillent la capitale Kinshasa, bastion de l’opposition et acquise à la résistance contre le Hold up électoral. Ce mardi matin et en début d’après-midi, les rues du centre-ville, d’habitude grouillantes de monde, étaient presque désertes: pas d’embouteillage, les vendeurs ambulants quasi-invisibles, convois des policiers et militaires sillonnent la capitale à bord de 4x4 ou de fourgons, d’autres policiers occupent les ronds-points et carrefours de la ville. Sans oublier les Pombas, Kuluna et schégués...Un robuste détachement de la police aux abords du stade des Martyrs (un gros détachement de police d’environ 200 hommes), haut lieu des happening politiques, la Garde républicaine omniprésente près du palais de la Gombe; un déploiement ostentatoire en lisière du quartier de Limete, le fief d’Etienne Tshisekedi, le tombeur de Joseph Kabila par voie des urnes.
Armés jusqu’aux dents, les policiers de Joseph Kabila, sont les bourreaux de leurs propres compatriotes. Impayés, ils obéissent aveuglement à leur "Raïs". Photo Réveil-FM
Des militaires et policiers, pourquoi faire ? Photo Réveil-FM
Des membres de gangs et des enfants des rues recrutés par les partis politiques - RD Congo - Élection présidentielle
les semaines écoulées auront posé les jalons de la chronique d’un désastre annoncé. Registres électoraux douteux, organisation chaotique, médias officiels aux ordres, campagne émaillée de violences meurtrières, prophéties incendiaires, fraudes massives et grossières, crispations ethniques et identitaires, intox frénétique: ce scrutin à tour unique combine toutes les facettes du dévoiement d’un processus électoral; donc tous les ingrédients d’un cocktail volatil. Un signe qui ne trompe pas plus de 3 000 personnes ont franchi le fleuve Congo pour rallier Brazzaville.
Médias caporalisés, Etienne Tshisekedi, le candidat du peuple et Joseph Kabila, le "Néron" qui trône à la tête de la RDC depuis 11 ans et qui ne veut pas partir, pour la présidentielle, ils n’ont pas bénéficié du même temps d’antenne à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), poppeusement appelée "La voix du peuple", Jo Ka a été très nettement favorisé (86%) contre 1% pour Etienne Tshisekedi, selon la responsable de la mission d’observation de l’union européenne.
L’indépendance de la Cour suprême de justice, qui traite le contentieux électoral, est également « remise en question » après la nomination en pleine campagne par Joseph Kabila de 18 nouveaux magistrats, « qui pourrait violer les conditions établies par le statut des magistrats. La nouvelle procédure pour le traitement du contentieux, désormais à huis clos et non plus en séance publique, après la révision de la loi électorale adoptée en août, et qui a notamment validé le système du tour unique, fortement contesté.
Tout indique que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) annoncera dans les prochaines heures la victoire de Joseph Kabila, par fraude et tricherie. Joseph Kabila peut avoir été élu à 2500%, cela ne doit en aucun cas décourager les résistants-patriotes-combattants. Mais cela risque de déchaîner la fureur des Congolais de l’intérieur et ceux de l’Etranger qui soutiennent mordicus Etienne Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.
Peut-on encore éviter le pire ? Il faut l’espérer, mais il y a lieu d’en douter. Encore faudrait-il, chez les acteurs de cette navrante mascarade, soudain touchés par la grâce, un formidable sursaut de civisme, assorti d’une conversion-éclair au sens de l’Etat. Mais il faudrait aussi que la Monusco -Mission des Nations unies- et les partenaires de la RDC émettent à tous un message ferme et dénué d’ambiguïtés: pas question de cautionner ou de voler au secours d’un pouvoir illégitime.
Se battre ou renoncer? Face à la violence illégitime exercée par un pourvoir usurpateur, la démonstration massive et pacifique d’un peuple déterminé est la plus efficace des réponses. Le peuple sera-t-il à la hauteur du défi?Selon l’article 64 de la constitution de Liège: « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la dite Constitution ». Au regard de tous les éléments exposés ci-haut, Il est donc de la responsabilité du peuple congolais de trancher le litige à venir car après tout, c’est lui le premier concerné, il s’agit de son avenir et celui de sa progéniture, de ses aspirations au bonheur et à une vie meilleure.
Par Freddy Mulongo, mardi 6 décembre 2011 à 23:58 :: radio :: #1915 :: rss
A l’heure où la légitimité de Joseph Kabila a pris fin, la déclaration martiale de Barnabé Kikaya Bin Karubi il y a quelques jours fait sourire: "Si la police n’arrive pas à contenir la mafestation nous allons faire intervenir l’armée !" Voilà un ambassadeur qui a abandonné son poste en Grande-Bretagne, en bon garçon de course, qui sans honte a fait campagne pour Jo Ka et incite clairement à l’armée de s’en prendre aux citoyens congolais pour défendre un régime totalitaire. Joseph Kabila et ses josephistes en mal de légitimité sont décidés à voler l’élection du 28 novembre à Etienne Tshisekedi, candidat du peuple, qui a gagné haut la main ! Les Congolais de l’interieur ainsi que ceux de l’Etranger ne sont pas à accepter, les résultats biaisés d’avance proclamant Joseph Kabila, candidat impopulaire mais soutenu par ses mentors et prédateurs comme Président de la République démocratique du Congo. Le Congo vit dans la crainte de violences en cas de contestation des résultats de Daniel Ngoyi Mulunda, président de la fameuse CENI, qui va entrer dans l’histoire par la petite en ayant cautionné les fraudes électorales au profit de celui qui l’avait pistonné. Pas moins de 20 000 militaires en armes quadrillent la capitale Kinshasa, bastion de l’opposition et acquise à la résistance contre le Hold up électoral. Ce mardi matin et en début d’après-midi, les rues du centre-ville, d’habitude grouillantes de monde, étaient presque désertes: pas d’embouteillage, les vendeurs ambulants quasi-invisibles, convois des policiers et militaires sillonnent la capitale à bord de 4x4 ou de fourgons, d’autres policiers occupent les ronds-points et carrefours de la ville. Sans oublier les Pombas, Kuluna et schégués...Un robuste détachement de la police aux abords du stade des Martyrs (un gros détachement de police d’environ 200 hommes), haut lieu des happening politiques, la Garde républicaine omniprésente près du palais de la Gombe; un déploiement ostentatoire en lisière du quartier de Limete, le fief d’Etienne Tshisekedi, le tombeur de Joseph Kabila par voie des urnes.
Armés jusqu’aux dents, les policiers de Joseph Kabila, sont les bourreaux de leurs propres compatriotes. Impayés, ils obéissent aveuglement à leur "Raïs". Photo Réveil-FM
Des militaires et policiers, pourquoi faire ? Photo Réveil-FM
Des membres de gangs et des enfants des rues recrutés par les partis politiques - RD Congo - Élection présidentielle
les semaines écoulées auront posé les jalons de la chronique d’un désastre annoncé. Registres électoraux douteux, organisation chaotique, médias officiels aux ordres, campagne émaillée de violences meurtrières, prophéties incendiaires, fraudes massives et grossières, crispations ethniques et identitaires, intox frénétique: ce scrutin à tour unique combine toutes les facettes du dévoiement d’un processus électoral; donc tous les ingrédients d’un cocktail volatil. Un signe qui ne trompe pas plus de 3 000 personnes ont franchi le fleuve Congo pour rallier Brazzaville.
Médias caporalisés, Etienne Tshisekedi, le candidat du peuple et Joseph Kabila, le "Néron" qui trône à la tête de la RDC depuis 11 ans et qui ne veut pas partir, pour la présidentielle, ils n’ont pas bénéficié du même temps d’antenne à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), poppeusement appelée "La voix du peuple", Jo Ka a été très nettement favorisé (86%) contre 1% pour Etienne Tshisekedi, selon la responsable de la mission d’observation de l’union européenne.
L’indépendance de la Cour suprême de justice, qui traite le contentieux électoral, est également « remise en question » après la nomination en pleine campagne par Joseph Kabila de 18 nouveaux magistrats, « qui pourrait violer les conditions établies par le statut des magistrats. La nouvelle procédure pour le traitement du contentieux, désormais à huis clos et non plus en séance publique, après la révision de la loi électorale adoptée en août, et qui a notamment validé le système du tour unique, fortement contesté.
Tout indique que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) annoncera dans les prochaines heures la victoire de Joseph Kabila, par fraude et tricherie. Joseph Kabila peut avoir été élu à 2500%, cela ne doit en aucun cas décourager les résistants-patriotes-combattants. Mais cela risque de déchaîner la fureur des Congolais de l’intérieur et ceux de l’Etranger qui soutiennent mordicus Etienne Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.
Peut-on encore éviter le pire ? Il faut l’espérer, mais il y a lieu d’en douter. Encore faudrait-il, chez les acteurs de cette navrante mascarade, soudain touchés par la grâce, un formidable sursaut de civisme, assorti d’une conversion-éclair au sens de l’Etat. Mais il faudrait aussi que la Monusco -Mission des Nations unies- et les partenaires de la RDC émettent à tous un message ferme et dénué d’ambiguïtés: pas question de cautionner ou de voler au secours d’un pouvoir illégitime.
Se battre ou renoncer? Face à la violence illégitime exercée par un pourvoir usurpateur, la démonstration massive et pacifique d’un peuple déterminé est la plus efficace des réponses. Le peuple sera-t-il à la hauteur du défi?Selon l’article 64 de la constitution de Liège: « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la dite Constitution ». Au regard de tous les éléments exposés ci-haut, Il est donc de la responsabilité du peuple congolais de trancher le litige à venir car après tout, c’est lui le premier concerné, il s’agit de son avenir et celui de sa progéniture, de ses aspirations au bonheur et à une vie meilleure.