La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.congoplanete.com/news/3489/e ... du-m23.jsp
Les Etats-Unis demandent des poursuites judiciaires contre trois responsables du M23
Radio Okapi - 13 août 2012
L’ambassadeur itinérant des Etats-Unis d’Amérique pour les crimes de guerre demande que les responsables du M23 cités dans un rapport des Nations-unies soient poursuivis en justice. Dans une interview accordée samedi 11 août à Radio Okapi à Goma, Stephen Rapp cite notamment Bosco Ntaganda, Makenga Sultani et Zimurinda, soupçonnés de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Pour le diplomate américain, « il n’est pas possible d’établir la paix sans la justice ». Ces hommes sont responsables de la situation actuelle au Nord-kivu et doivent être traduits en justice, a-t-il affirmé
Par rapport aux discussions politiques en cours, l’ambassadeur Stephan Rapp a indiqué que les négociations sont toujours difficiles, mais qu’il faut chercher les moyens de faire cesser les hostilités du M23 et le soutien que leur procure le Rwanda.
Il réagissait ainsi à l’échec des chefs d’Etats de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL) à s’entendre sur les conditions de déploiement d’une force neutre à la frontière entre le Rwanda et la RDC.
Les onze présidents de la CIRGL s’étaient réunis mardi 7 août 2012 à Kampala, en Ouganda, pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de RDC, où sévit depuis mai dernier la rébellion du M23.
L’ambassadeur Stephen Rapp se rendra à Kigali lundi 13 août pour discuter avec les autorités rwandaises de la crise qui sévit dans le Kivu.
Les Etats-Unis demandent des poursuites judiciaires contre trois responsables du M23
Radio Okapi - 13 août 2012
L’ambassadeur itinérant des Etats-Unis d’Amérique pour les crimes de guerre demande que les responsables du M23 cités dans un rapport des Nations-unies soient poursuivis en justice. Dans une interview accordée samedi 11 août à Radio Okapi à Goma, Stephen Rapp cite notamment Bosco Ntaganda, Makenga Sultani et Zimurinda, soupçonnés de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Pour le diplomate américain, « il n’est pas possible d’établir la paix sans la justice ». Ces hommes sont responsables de la situation actuelle au Nord-kivu et doivent être traduits en justice, a-t-il affirmé
Par rapport aux discussions politiques en cours, l’ambassadeur Stephan Rapp a indiqué que les négociations sont toujours difficiles, mais qu’il faut chercher les moyens de faire cesser les hostilités du M23 et le soutien que leur procure le Rwanda.
Il réagissait ainsi à l’échec des chefs d’Etats de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL) à s’entendre sur les conditions de déploiement d’une force neutre à la frontière entre le Rwanda et la RDC.
Les onze présidents de la CIRGL s’étaient réunis mardi 7 août 2012 à Kampala, en Ouganda, pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de RDC, où sévit depuis mai dernier la rébellion du M23.
L’ambassadeur Stephen Rapp se rendra à Kigali lundi 13 août pour discuter avec les autorités rwandaises de la crise qui sévit dans le Kivu.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Rébellion du M23 : « Il y a des comportements qui frisent la trahison », selon Mwenze Kongolo
http://radiookapi.net/emissions-audio/l ... e-kongolo/
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Le député Clément Kanku dévoile les secrets de la guerre au Kivu et accuse Kabila de traîtrise
http://www.youtube.com/watch?v=WKCkr-YB ... r_embedded
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Diabolisation des congolais de Belgique: Agression de Rwanda
Agression de Rwandais à Bruxelles : Infos ou Intox, les médias publics belges veulent-ils ternir d'avantage l'image des congolais de Belgique.
http://www.dailymotion.com/video/xslywo ... mbediframe
Agression de Rwandais à Bruxelles : Infos ou Intox, les médias publics belges veulent-ils ternir d'avantage l'image des congolais de Belgique.
http://www.dailymotion.com/video/xslywo ... mbediframe
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... -tropiques
La main tendue du gouvernement à l'opposition Le pouvoir reconnaît enfin ses limites
JEUDI, 16 AOÛT 2012 14:05
Troublé par l'onde de choc les rebondissements dramatiques de la situation au Kivu, dénoncés et répercutés à travers le monde par des agences de 'ONU, des ONG internationales de défenses de droits de l'homme, et certaines puissances occidentales, le pouvoir central en RDC est désemparé. Cette situation gravissime et si tragique qu'elle apparaît aujourd'hui n'aurait pas empêché les apparatchiks du système de dormir, n'eût été la montée en ligne de ces diverses sources de la communauté internationale qui ont élevé le ton. Ce sont ces
sources qui ont démasqué le M23 comme un mouvement inexistant, inventé et utilisé comme pseudonyme dont se couvre le CNDP. Elles ont aussi décelé et souligné le soutien actif du Rwanda à ce faux M23, jusqu'à nommer des proches collaborateurs de Paul Kagame, militaires et civils chargés du recrutement, de la formation et de “équipement des éléments supplétifs envoyés en renfort au cheval de Troie au Nord-Kivu. Les médias congolais et des leaders de l'opposition se sont mis à relayer ces sources internationales. Jusque là le gouvernement et le parlement qui se trouvait en session, se comportaient comme si de rien n'était. Aucune position officielle claire embrayant sur les révélations faites par la communauté internationale.
N'ayant pas réussi à récupérer la mobilisation catholique du 1er août comme il semblait tenté de le faire, le pouvoir envisage de se rapprocher de l'opposition dans l'espoir de se dédouaner. La semaine passée, c'est le président Joseph Kabila lui-même qui avait fixé rendez vous à l'opposition et auquel quelques leaders dont Thomas Luhaka du MLC et Christian Badibangi du parti socialiste pour se concerter sur la situation du Kivu. A les entendre lorsqu'ils ont été abordés à chaud par la presse, ces deux opposants n'ont pas trouvé le discours du chef de l'Etat consistant et approprié. A son tour, c'est le premier ministre Matata Ponyo qui a donné rendez vous à l'opposition pour envisager ensemble les moyens susceptibles de faire face à la situation du Kivu. Malheureusement, sa main tendue a été catégoriquement et furieusement rejetée par tous les opposants. Ils ne lui reconnaissent pas la compétence et la qualité pour prendre à son compte l'équation du Kivu. Ils n'ont même pas daigné l'honorer de leur présence symbolique au rendez vous. Tout bien considéré, ils n'ont pas tout à f ait tort de se rebiffer.
D'ailleurs, la position du contre pouvoir (parlementaire tout comme extraordinaire) est bien connue, d'où les rendez vous avec le chef de l'Etat et le premier ministre ne s'avéraient même pas opportuns et nécessaires. Cette position est maintes fois communiqué à l'opinion à travers les médias écrits et audiovisuels privés notamment. L'opposition tient le pouvoir pour responsable de tout ce qui se passe maintenant au Kivu, à cause de ses atomes crochus avec le régime de Kigali et de ses compromissions avec le CNDP. Elle évoque des accords signés avec eux et dont les contenus ne sont jamais rendus publics; l'attribution au petit bonheur des grades d'officiers généraux et supérieurs aux miliciens CNDP incorporés sans discernement dans les FARDC; la protection de Bosco Ntaganda et le refus obstiné de le livrer à la CPI; l'adhésion du CNDP à la mouvance présidentielle; le détournement des rations et soldes des militaires au front; la réticence à citer nommément Paul Kagame pour son implication avéré dans le soutien du CNDP-M23 etc.... Les opposants qui n'ont aucune part de responsabilité ou d'engagement dans ces compromissions, ne voient pas pour quel amour de Dieu ils peuvent se sentir obligés de tirer les marrons du feu et tendre la perche au pouvoir qui doit seul boire le vin tiré.
Un fossé entre les gouvernements et les gouvernés
Si le pouvoir était réellement et profondément préoccupé de la situation au Nord-Kivu, il aurait dû le manifester ouverture pour convaincre 'opinion et l'opposition de sa bonne foi. L parlement qui était en session aurait dû faire de cette situation la matière primordiale prioritaire à la l'ordre du jour. Mais qu'a-t-on vu ? On a décrété le huis clos et étouffé des motions d'interpellation de l'opposition. Pas de message solennel du sommet du pouvoir informant l'opinion de la situation, appelant le peuple à la mobilisation générale et proclamant l'état de siège pour la province du Nord Kivu. Après que le gouvernement et le parlement aient failli au devoir de leurs charges, on improvise des rendez vous avec l'opposition en désespoir de cause. Que faut-il en déduire si ce n'est que le pouvoir reconnaît enfin ses limites. Il admet implicitement que ce pays n'est pas sa propriété privée à gérer comme bon lui semble, mais qu'il appartient à tous ses fils et filles congolais qui ont le droit de lui demander des comptes. Cette main tendue tardivement à l'opposition, après des discours politiques arrogants, méprisants et insultants, en est la preuve.
Il y a un contentieux entre le pouvoir et l'opposition avec le peuple et la société civile, né du score des tripatouillages électoraux du 28 novembre 2011. C'est ce contentieux qui est à la base de l'effritement de la cohésion nationale, creusant un fossé entre les gouvernants et les gouvernés. Crissés par les vapeurs troublantes de l'exercice du pouvoir, les dirigeants n'ont rien fait pour combler ce fossé, sinon pour l'élargir davantage. Des frustrations et des blessures d'amour propre subies ont laissé des ressentiments vifs et durables qu'on ne saurait calmer seulement avec la main tendue, un geste dont la sincérité n'apparaît pas évidente. Ne peuvent être tendus de réparer les dégâts que ceux qui les ont causés et qui doivent en assumer pleinement leur responsabilité. Il n'est pas moralement honnête et judicieux d'appeler, au secours en catastrophe ceux qui avaient longtemps crié gare et qu'on n'a pas écoutés. Toutefois, cette tentative de se rapprocher de l'opposition peut-être tout simplement un piège, celui de voir l'opposition se laisser entraîner à souscrire aux dommages humains et matériels causés à la Nation par le pouvoir.
Et Bosco Ntaganda le pacificateur?
Peut-on dire comment Bosco Ntaganda, de tout temps présenté comme l'élément capital et indispensable pour la pacification du Kivu et qu'on refusait obstinément de livrer à la CPI pour cette raison, gratifié du grade de général des FARDC et, en outre, ayant adhérer à la mouvance présidentielle avec son CNDP, se trouve-t- il aujourd'hui de l'autre côté de la barricade avec le M23? Peut-on dire que ce qui se passe maintenant au Kivu Nord est le résultat positif de la mission de pacification du Nord-Kivu par Bosco Ntaganda ? Peut-on avoir le courage d'avouer que ce qui se passe actuellement au Nord-Kivu est la conséquence logique de plusieurs accords signés d'une part avec le Rwanda, et d'autre part avec le CNDP ? C'est éventuellement sur toutes ces questions importantes que peut-être Thomas Luhaka et Christian Badibangi s'attendaient à être clairement fixés par le chef de l'Etat. Ils s'en sont retournés souffrant de leur soif jamais étanchée. Un avant goût saumâtre qui a poussé l'opposition à réserver une rebuffade au rendez vous du Premier ministre, car l'élève ne peut pas être plus avancé que le maître dont il est à l'école.
Jean N'SAKA WA N'SAKA/Journaliste indépendant
La main tendue du gouvernement à l'opposition Le pouvoir reconnaît enfin ses limites
JEUDI, 16 AOÛT 2012 14:05
Troublé par l'onde de choc les rebondissements dramatiques de la situation au Kivu, dénoncés et répercutés à travers le monde par des agences de 'ONU, des ONG internationales de défenses de droits de l'homme, et certaines puissances occidentales, le pouvoir central en RDC est désemparé. Cette situation gravissime et si tragique qu'elle apparaît aujourd'hui n'aurait pas empêché les apparatchiks du système de dormir, n'eût été la montée en ligne de ces diverses sources de la communauté internationale qui ont élevé le ton. Ce sont ces
sources qui ont démasqué le M23 comme un mouvement inexistant, inventé et utilisé comme pseudonyme dont se couvre le CNDP. Elles ont aussi décelé et souligné le soutien actif du Rwanda à ce faux M23, jusqu'à nommer des proches collaborateurs de Paul Kagame, militaires et civils chargés du recrutement, de la formation et de “équipement des éléments supplétifs envoyés en renfort au cheval de Troie au Nord-Kivu. Les médias congolais et des leaders de l'opposition se sont mis à relayer ces sources internationales. Jusque là le gouvernement et le parlement qui se trouvait en session, se comportaient comme si de rien n'était. Aucune position officielle claire embrayant sur les révélations faites par la communauté internationale.
N'ayant pas réussi à récupérer la mobilisation catholique du 1er août comme il semblait tenté de le faire, le pouvoir envisage de se rapprocher de l'opposition dans l'espoir de se dédouaner. La semaine passée, c'est le président Joseph Kabila lui-même qui avait fixé rendez vous à l'opposition et auquel quelques leaders dont Thomas Luhaka du MLC et Christian Badibangi du parti socialiste pour se concerter sur la situation du Kivu. A les entendre lorsqu'ils ont été abordés à chaud par la presse, ces deux opposants n'ont pas trouvé le discours du chef de l'Etat consistant et approprié. A son tour, c'est le premier ministre Matata Ponyo qui a donné rendez vous à l'opposition pour envisager ensemble les moyens susceptibles de faire face à la situation du Kivu. Malheureusement, sa main tendue a été catégoriquement et furieusement rejetée par tous les opposants. Ils ne lui reconnaissent pas la compétence et la qualité pour prendre à son compte l'équation du Kivu. Ils n'ont même pas daigné l'honorer de leur présence symbolique au rendez vous. Tout bien considéré, ils n'ont pas tout à f ait tort de se rebiffer.
D'ailleurs, la position du contre pouvoir (parlementaire tout comme extraordinaire) est bien connue, d'où les rendez vous avec le chef de l'Etat et le premier ministre ne s'avéraient même pas opportuns et nécessaires. Cette position est maintes fois communiqué à l'opinion à travers les médias écrits et audiovisuels privés notamment. L'opposition tient le pouvoir pour responsable de tout ce qui se passe maintenant au Kivu, à cause de ses atomes crochus avec le régime de Kigali et de ses compromissions avec le CNDP. Elle évoque des accords signés avec eux et dont les contenus ne sont jamais rendus publics; l'attribution au petit bonheur des grades d'officiers généraux et supérieurs aux miliciens CNDP incorporés sans discernement dans les FARDC; la protection de Bosco Ntaganda et le refus obstiné de le livrer à la CPI; l'adhésion du CNDP à la mouvance présidentielle; le détournement des rations et soldes des militaires au front; la réticence à citer nommément Paul Kagame pour son implication avéré dans le soutien du CNDP-M23 etc.... Les opposants qui n'ont aucune part de responsabilité ou d'engagement dans ces compromissions, ne voient pas pour quel amour de Dieu ils peuvent se sentir obligés de tirer les marrons du feu et tendre la perche au pouvoir qui doit seul boire le vin tiré.
Un fossé entre les gouvernements et les gouvernés
Si le pouvoir était réellement et profondément préoccupé de la situation au Nord-Kivu, il aurait dû le manifester ouverture pour convaincre 'opinion et l'opposition de sa bonne foi. L parlement qui était en session aurait dû faire de cette situation la matière primordiale prioritaire à la l'ordre du jour. Mais qu'a-t-on vu ? On a décrété le huis clos et étouffé des motions d'interpellation de l'opposition. Pas de message solennel du sommet du pouvoir informant l'opinion de la situation, appelant le peuple à la mobilisation générale et proclamant l'état de siège pour la province du Nord Kivu. Après que le gouvernement et le parlement aient failli au devoir de leurs charges, on improvise des rendez vous avec l'opposition en désespoir de cause. Que faut-il en déduire si ce n'est que le pouvoir reconnaît enfin ses limites. Il admet implicitement que ce pays n'est pas sa propriété privée à gérer comme bon lui semble, mais qu'il appartient à tous ses fils et filles congolais qui ont le droit de lui demander des comptes. Cette main tendue tardivement à l'opposition, après des discours politiques arrogants, méprisants et insultants, en est la preuve.
Il y a un contentieux entre le pouvoir et l'opposition avec le peuple et la société civile, né du score des tripatouillages électoraux du 28 novembre 2011. C'est ce contentieux qui est à la base de l'effritement de la cohésion nationale, creusant un fossé entre les gouvernants et les gouvernés. Crissés par les vapeurs troublantes de l'exercice du pouvoir, les dirigeants n'ont rien fait pour combler ce fossé, sinon pour l'élargir davantage. Des frustrations et des blessures d'amour propre subies ont laissé des ressentiments vifs et durables qu'on ne saurait calmer seulement avec la main tendue, un geste dont la sincérité n'apparaît pas évidente. Ne peuvent être tendus de réparer les dégâts que ceux qui les ont causés et qui doivent en assumer pleinement leur responsabilité. Il n'est pas moralement honnête et judicieux d'appeler, au secours en catastrophe ceux qui avaient longtemps crié gare et qu'on n'a pas écoutés. Toutefois, cette tentative de se rapprocher de l'opposition peut-être tout simplement un piège, celui de voir l'opposition se laisser entraîner à souscrire aux dommages humains et matériels causés à la Nation par le pouvoir.
Et Bosco Ntaganda le pacificateur?
Peut-on dire comment Bosco Ntaganda, de tout temps présenté comme l'élément capital et indispensable pour la pacification du Kivu et qu'on refusait obstinément de livrer à la CPI pour cette raison, gratifié du grade de général des FARDC et, en outre, ayant adhérer à la mouvance présidentielle avec son CNDP, se trouve-t- il aujourd'hui de l'autre côté de la barricade avec le M23? Peut-on dire que ce qui se passe maintenant au Kivu Nord est le résultat positif de la mission de pacification du Nord-Kivu par Bosco Ntaganda ? Peut-on avoir le courage d'avouer que ce qui se passe actuellement au Nord-Kivu est la conséquence logique de plusieurs accords signés d'une part avec le Rwanda, et d'autre part avec le CNDP ? C'est éventuellement sur toutes ces questions importantes que peut-être Thomas Luhaka et Christian Badibangi s'attendaient à être clairement fixés par le chef de l'Etat. Ils s'en sont retournés souffrant de leur soif jamais étanchée. Un avant goût saumâtre qui a poussé l'opposition à réserver une rebuffade au rendez vous du Premier ministre, car l'élève ne peut pas être plus avancé que le maître dont il est à l'école.
Jean N'SAKA WA N'SAKA/Journaliste indépendant
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://afrique.kongotimes.info/afrique/ ... couve.html
Pays des Grands Lacs : L’épine dans le pied, le feu qui couve
16/08/2012 07:58:00
Paul KAGAME et Joseph KABILA
Il est apparait de plus en plus clair que le Congo ne pourrait compter sur la communauté internationale pour mettre fin aux problèmes cycliques qui secouent la Région des Grands Lacs. La Communauté Congolaise accuse depuis des décennies les Rwandophones à œuvrer pour la Balkanisation du Congo au profit du Rwanda. Ces fausses allégations ont conforté le pouvoir dictatorial chancelant de Mobutu, puis celui de deux Kabila. Le « Tous ensemble pour barrer la route à la Balkanisation » est un slogan efficace pour faire oublier aux congolais les problèmes majeurs qui sont, la mauvaise gouvernance de ses dirigents. La bestialité de son armée et l’exploitation de ses richesses par les vrais vautours qui agissent en silence.
Le problème de proximité et de migrations des peuples Rwandophones au Congo ne représente pas un cas isolé. Cependant Le peuple Kongo à l’ouest, les Yakomas au nord, les Nandis dans le Nord-Kivu sont des bons exemples d’intégration. Si le congolais appelle parfois « Muzombo » tout individu qu’il est incapable de définir comme congolais ou angolais, ce n’est que sous forme de boutade, il ne viendrait à personne l’idée de le catégoriser comme étranger.
Par ailleurs les Rwandophones du Congo n’ont pas plus de raisons de se plaindre que d’autres congolais qui subissent sans distinction les mêmes effets de la faillite de l’état, de la mégestion des finances publique, de la corruption des gouvernants, d’un manque criant de vision de ses leaders. Mais il est aussi vrai que les Rwandophones ont toujours été mieux organisés quand il fallait faire entendre leur voix, par la seule voie qui ait jamais donné quelques résultats au Congo, celle de la force des armes.
C’est, hélas, cette même force qui leur confère aujourd’hui le statut spécial d’ « étrangers envahisseurs » au sein de la Nation Congolaise, car tout congolais est convaincu de par son histoire, que les congolais “authentiques” ne sauraient être capables de se défendre seuls, sans l’intervention d’une puissance étrangère.
Il est aussi vrai que les Rwandophones tirent leur force de cette tendance acquise au fur du temps par leurs frères congolais à contester aveuglement leur citoyenneté. Ceux-ci à leur tour réagissent par une attitude méprisante qui envenime davantage les rapports avec leurs concitoyens.
Les gouvernements qui se sont succédés au Congo après celui de Lumumba ont tous, pour divers intérêts, cultivé ou conforté cette ségrégation dans la population, qui à juste titre se sent trahie à chaque fois que les milices de ces « étrangers » parviennent à imposer à leurs contestateurs d’hier des négociations qui aboutissent à leur intégration dans le Gouvernement ou l’Armée Nationale. Les expériences de ces dernières décennies ont démontré à suffisance la précarité de telles solutions.
Cette faveur de pouvoir palabrer est bien entendu déniée aux autres congolais naturellement moins dotés des qualités guerrières. Il ya peu, les Enyeles et les Bakongo se faisaient massacrer par les soldats de Kabila pour avoir osé contester quelques injustices subies. Il n’est de lors pas surprenant que Kabila soit à son tour étiqueté « Rwandais ».
Le fait que les Rwandophones ne se soient jamais levés pour défendre leurs frères parfois plus malmenés par le même Kabila, n’est pas de nature à simplifier la question d’intégration que l’on ne pourrait alors imputer aux seuls congolais autoproclamés « authentiques ». Il serait grand temps que les Rwandophones cessent de se considérer comme les seuls désavantagés dans l’enfer congolais. Ils ne pourraient s’en sortir qu’en considérant globalement tous les problèmes qui se posent à tous leurs concitoyens, en cessant de soutenir tel ou tel régime politique pour des raisons qui n’avantagent pas toute la nation.
Personne ne pourrait contester que le Congo ait toujours été malade de ses gouvernants et de son armée et rares sont les tribus du Congo qui n’aient, en un moment ou un autre, eu à souffrir du rejet systématique de leurs concitoyens. Souvenez-vous des massacres de Bakwanga ; Souvenez-vous de la chasse aux Batetela et aux Bakusu dans le Kivu, après la mort de Lumumba ; Souvenez-vous du calvaire de Kikwit qui eut le tort d’enfanter Mulele ; Souvenez-vous des enveloppes distribuées aux officiers Baluba sous la deuxième République, après l’assassinat de Kalume et autres jeunes officiers qui faisaient ombrage aux vieux Généraux de l’Equateur et de Kisangani …
Toutes les tribus du Congo ont finalement en commun d’avoir été les bourreaux de leurs frères quand ils n’en étaient pas eux-mêmes les victimes. Elles n’ont pas attendu la naissance de Kagame pour s’entre déchirer comme il le dit si bien à propos.
Les milices qui se sont formés pour défendre la cause des Rwandophones ne se sont eux même jamais employés à vider le problème d’intégration pour lequel elles avaient lutté. A chaque fois que leurs leaders trouvaient une place au sein du gouvernement, de l’armée ou d’une institution publique, ils se désintéressaient de la cause et n’y revenaient que quand leurs intérêts personnels étaient remis en question.
Ainsi, après plus d’une décennie, l’on ne pourrait se poser des questions quand on constate que les réfugiés Rwandophones Congolais végètent encore dans des camps disséminés à travers le Rwanda voisin, malgré la protection de laquelle ils étaient supposés pouvoir jouir, de par la forte présence de ces milices, qui pour cette raison contestaient le mixage en dehors du Nord et du Sud-Kivu.
Le M23 se trouve certes aujourd’hui en position de force militaire par rapport à Kabila et il est peu probable que les pressions internationales suffisent à fléchir sa détermination. Cependant, quand bien même il obtiendrait de Kabila le respect des accords qu’il réclame, les Rwandophones ne seront pas pour autant sortis de l’auberge.
Leur problème ne pourrait trouver de solution en dehors d’un dialogue Congolais, avec la participation de toutes les sensibilités politiques, militaires, religieuses et surtout celle de la Société Civile. Autant les autres congolais ont des raisons de dénoncer ces arrangements sous table, autant les Rwandophones ont le droit de jouir paisiblement des tous les droits que leur confère leur citoyenneté, une citoyenneté qui ne devrait pas être remise sur le tapis au gré de l’humeur de leurs concitoyens.
En 1983, le Président Mobutu avait déjà mis en garde la Nation sur les conséquences de la révision de la loi de 1973 qui conférait la citoyenneté zaïroise aux populations rwandaises installées sur le territoire congolais depuis 1959. Il fut le premier à prédire les dangers de la ségrégation montante envers les tutsi congolais et le conséquent embrasement dans la Région des Grands Lacs.
Pendant la Conférence Nationale Souveraine, la classe politique alla au-delà en chassant de la dite Conférence tous les Rwandophones natifs des régions du Nord Kivu. Ces régions avaient certes été rwandaises avant le partage de Berlin, mais elles avaient été annexées au Congo depuis. Ces Rwandophones ne pouvaient en conséquence être considérés comme immigrants, mais unanimement, toute la classe politique congolaise représentée passa outre.
La conséquence de cette aberration fut la révolte dite des Banyamulenge qui amena incidemment Kabila au pouvoir. Ce fut alors le commencement d’un cycle infernal des guerres annoncées par Mobutu une décennie plus tôt.
De la Communauté Internationale
Il est apparait de plus en plus clair que le Congo ne pourrait compter sur la communauté internationale pour mettre fin aux problèmes cycliques qui secouent la Région des Grands Lacs. Les dernières injonctions de Mme Clinton viennent de démontrer la légèreté ou alors l’ignorance avec laquelle elle aborde et cherche à résoudre un problème aussi complexe.
L’arrestation des officiers du M23 ne résoudrait en rien le problème à la base de leur rébellion et comme disait le President Kagame, “aussi longtemps qu’une
solution satisfaisante et durable ne sera trouvée au problème de ces Rwandophones Congolais, les Nkunda succèderont aux Nkunda”…
La radicalisation et les cacophonies irresponsables entre Kabila et son gouvernement placent dangereusement le M23 le dos au mur. Elle n’a plus ni le droit de reculer, ni celui de perdre, car son abdiquation entrainera cette fois ci l’effacement pur et simple du peuple rwandophone de la carte du Congo.
D’autres parts, le feu d’une révolte généralisée avance dangereusement sur toute l’étendue du pays et le M23 apparait de plus en plus comme l’arbre qui cache la forêt. Pour des raisons non encore avouées, la Communauté Internationale ne fixe son attention que sur le M23. Serait-ce peut-être parce que il se bat dans la région la mieux médiatisée pour son génocide, ses gorilles, ses viols, tous là des sujets qui génèrent plus des dons en faveur de Human Right Watch et autres Organismes bidons qui se foutent éperdument du bien-être du Peuple congolais.
De quoi le Rwanda se mele-t-il…
La Communauté Congolaise accuse depuis des décennies les Rwandophones à œuvrer pour la Balkanisation du Congo au profit du Rwanda. Ces fausses allégations ont conforté le pouvoir dictatorial chancelant de Mobutu, puis celui de deux Kabila. Le « Tous ensemble pour barrer la route à la Balkanisation » est un slogan efficace pour faire oublier aux congolais les problèmes majeurs qui sont, la mauvaise gouvernance de ses dirigents. La bestialité de son armée et l’exploitation de ses richesses par les vrais vautours qui agissent en silence.
Le Kivu n’a jamais constitué le réservoir des minerais du Congo, et ne produit qu’une infime partie des minerais vendus sur le marché international. Les diamants du Kasaï, le cobalt, le cuivre et l’or du Katanga, le Pétrole de Moanda sont exploités jours et nuit et vendus par millions de tonnes à travers la Zambie, l’Angola et d’autres pays frontaliers. Des millions de dollars sont engrangés par le pouvoir glouton qui distrait le congolais en lui montrant les quelques tonnes qui transitent par le Rwanda et l’Uganda…
Le paysan de Nioki, de Bandundu a toujours survécu grâce à l’informel commerce avec le Congo- Brazzaville ; Celui de Yakoma, de l’Equateur par des traffics avec Zongo ; La ville de Moanda a été longtemps nourrie par les contrebandes avec l’Angola. Kasumbalesa au Katanga est connu pour que son commerce mafieux avec la Zambie… Tout le Congo ruiné par ses dirigents survit à travers les traffics illicites avec les pays voisins qui évidemment profite de ce commerce. Quand il s’agit du Kivu, les occidentaux endorment le congolais avec des histoires de certifications et autres traçabilité des minerais qu’ils finissent par acheter d’une manière ou d’une autre. Néanmoins le Congolais se satisfait de ce que l’on est pointé du doigt sa bête noire, le Rwanda.
Les journaux dénoncent à grand cris la balkanisation du Congo en phase terminale, Le Gouvernement adresse des longs rapports à l’Onu, organise des marches contre le Rwanda, les combattants tapent sur quelques “Rwandaleux” isolés dans le métro de Bruxelles. Pendant ce temps, les Mende et les Boshab eux, investissent dans la construction des gratte-ciels qui poussent comme des champignons dans la florissante belle ville de Kigali. Ils n’ont pas tort, eux connaissent là où se trouve la stabilité, la justice, la tolérance, le respect des personnes et de leurs biens.
Le Rwanda a intérêt à voir le Congo divisé…
Faux. Ce serait contre toute logique élémentaire. L’on sait que Kagame possède une vision beaucoup plus large que celle des quelques profits de guerres sans lendemains. Sa vision de développement du Rwanda repose en premier lieu sur la stabilité interne qui permet d’attirer et garder des investissements à long terme, et ensuite, sur la stabilité dans les pays de la région, stabilité à même de garantir au Rwanda, des marchés pour ses produits et services. Le Rwanda est plus que tout autre pays conscient de la précarité de ses moyens et sait que sa survie dépend en grande partie de la paix et de la stabilité dans la région des Grands Lacs.
Le Rwanda ne s’est pas tourné vers la Communauté Est Africaine pour apprendre l’Anglais, mais pour des raisons de développement régional intégré qu’il ne pouvait escompter avec un Congo en agitation perpétuelle . Aujourd’hui, Le Rwanda, le Kenya, La Tanzanie, l’Uganda tirent tous profit de la valse d’investissement. La Communauté Est Africaine est pour le reste de l’Afrique un bel exemple d’intégration économique et bientôt politique.
Les Rwandophones et autres habitants du Kivu ont en commun ce malheur de voir se développer à grand pas un voisin moins nanti par la nature. Mais pendant que les Rwandophones tentent de se libérer du joug de ses prédateurs dirigents du Congo, les autres se résignent et se mettent debout, non pour briser leurs chaines, mais pour danser le Ndombolo ou mieux encore, le « Non à la Balkanisation », soporifique chanson qui endort savamment le ressentiment du congolais contre la misère, les viols de ses filles, les injustices sociales, la gloutonnerie et le manque total de vision de ses gouvernants.
Les peuples les plus industrieux du Kivu, les Rwandophones et les Nandes, Les Hemas et les Lendus de la province Orientale cherchent naturellement à développer et maintenir des liens étroits avec leurs voisins qui réussissent et qui peuvent les entrainer dans leur sillage de développement. Cette volonté aussi légitime que naturelle ne peut et ne pourra jamais être étouffée par des gouvernants rapaces qui n’éprouvent que la peur de perdre le contrôle total sur les caisses de ces provinces.
Le Kasaï, hier premier producteur de diamants du monde, a vu les infrastructures de son industrie extractive de diamant réduite à néant sans que ces pierres n’aient jamais profité aux Balubas de cette province. Les Katangais qui se retrouvent exactement dans la même situation malgré la présence de Kabila à la tête du pays, sont en droit d’exiger le contrôle sur le cuivre qui ne profite ni aux fils du Katanga, ni à leurs frères d’autre provinces, mais qui continue d’enrichir des générations des prédateurs qui se succèdent au pouvoir à Kinshasa.
L’on jette naturellement des pierres à Kiungu Wa Kumwanza qui « chercherait » lui aussi à pousser la Province du Katanga à une nouvelle sécession. La vérité est à chercher ailleurs, incapables ou peu soucieux de gérer harmonieusement le territoire, ses dirigents recourent au magique mot « balkanisation » et « sécession » pour étouffer les revendications légitimes de ceux qui cherchent à jouir légitimement des richesses de leur sol et sous-sol. Personne ne souhaite la division d’un Congo dont la grandeur et la puissance dans l’unité constituent un atout majeur pour le développement du Congo et du Continent. La Balkanisation, si balkanisation il y a jamais, sera le fait de l’irresponsabilité, de l’irrationalité et de l’avidité de la classe politique congolaise, non celui des pays voisins, des Etats-Unis et des multinationales tant décriées.
Les Tutsi veulent créer un Empire Hema-Tutsi dans la Région des Grands Lacs…
Cette ridicule assertion a la peau dure. Mais à combien sont-ils ces Hema-Tutsi pour former un Empire et pour quel intérêt? Après le génocide qui a emporté plus de 800.000 d’entre eux les Tutsi qui habitent le Rwanda sont pratiquement tous des intellectuels revenus d’exil à partir de 1994.
Depuis quelques générations, ces Tutsi ont changé de mode de vie et ne sont plus ces nomades éleveurs qui nécessitaient des vastes espaces,pour des troupeaux qui n’existent plus. Nombreux de ceux-ci habitent dans la ville de Kigali et le reste travaille en Europe ou en Amérique du Nord. Le vrai souci du Tutsi -comme celui de tout Rwandais- se trouve ailleurs et se resume en trois objectifs : maintenir sa sécurité, juir de sa patrie et offrir les meilleures conditions de vie possibles à ses enfants.
Le seul et vrai problème entre le Congo et le Rwanda …
Le seul et vrai problème entre le Congo et le Rwanda se résume en quatre mots :Les Interahamwe des FDLR. Depuis bientôt deux décennies, aucun jour ne passe sans que des dizaines des cases soient brulées dans les villages du Nord et Sud Kivu. Des dizaines des femmes sont violées, des hommes sont tués, les enfants sont enlevés à leurs parents. Ces enfants servent de bêtes de somme ou comme esclaves sexuelles aux Genocidaires Rwandais.
Le Rwanda aura toujours beau rétorquer que ces Rwandais sont justement les criminels génocidaires qui doivent rentrer de gré ou de force pour être jugés. Mais Ils n’en demeurent pas moins Rwandais et les Congolais n’ont pas à subir éternellement leur présence et leurs exactions.
Cependant Il serait erroné d’imputer au gouvernement Rwandais l’erreur de Mobutu qui par un mauvais choix a mis ses unités d’élite au service du régime de Habyarimana en guerre avec le Front Patriotique Rwandais, puis a accueilli les fuyards, leur a offert des camps d’entrainement sur le sol congolais, a aidé la France qui a continué à les armer dans le but de reconquérir le Rwanda et achever leur sale besogne.
Ces Génocidaires ont été utilisés plus tard par Kabila père et sont encore utilisés par Kabila fils. Le milicien hutu fait aujourd’hui du paysage congolais et comme le Professeur Congolais Buyoya vient de le dire si bien : « En prenant partie dans les affaires rwandaises, les congolais se sont eux-mêmes disqualifiés, et n’ont plus de leçon à donner au Rwanda.
Mobilisée pour assurer la sécurité des seuls gouvernants, les troupes d’élite de l’Armée Congolaise sont les seules à être chouchoutées par l’Etat Congolais. Impayé et mal équipé pour affronter quelque milice que ce soit, le reste de l’armée se nourrit en pillant le peuple qu’elle est supposée protéger. Tantôt alliée aux Interahamwe Rwandais, tantôt les combattant, l’Armée de Kabila est à l’image de l’Etat Congolais, un état démissionnaire, un état dans lequel la population doit ou se prendre complètement en charge, ou se laisser mourir. Rien d’étonnant donc que les Rwandophones aient opté pour la première option.
Les Génocidaires Rwandais ont trouvé au Congo un terrain particulièrement fertile pour leurs exactions. L’on ne pourrait donc blâmer que celui qui a planté la mauvaise graine et celui qui l’arrose : Mobutu et Kabila.
Le risque d’escalade dans la Région des Grands Lacs :
Le Rwanda ne pourrait se permettre le luxe de voir perdurer cet état des guerres cycliques à ses frontières. L’alliance Kabila-FDLR , pour lutter contre le M23, renforce chaque jour la capacité de nuisance de ces FDLR. Avec ou sans l’aide de la communauté internationale, le Rwanda risque bientôt de se retrouver dans une position de self-defense qui risque de l’amener à intervenir, et cette fois-ci, ce serait pour de vrai.
Dans un passé trop récent, le Rwanda a connu l’amère expérience de l’indifférence de l’occident qui n’a pas levé un seul doigt pour venir en aide à plus d’un million des victimes du Génocide contre les tutsi ; Ceux qui, au prix de nombreux sacrifices, ont pu arrêter ce génocide et pacifier le Rwanda, sont encore présents. Ils n’auraient rien à perdre à reprendre les armes, pour qu’un autre génocide ne puisse avoir le jour, car celui-là serait le dernier.
Il est grand temps que les Occidentaux se départissent de cette méprisante conception d’une Afrique éternellement sujette à des lois internationales contraire à ses intérêts parfois vitaux, des lois taillées à la seule mesure des pays faibles.
Hier, aujourd’hui comme demain, l’Occident ne s’est jamais empêché d’intervenir partout où ses intérêts les plus élémentaires se trouvaient en jeu et Il ne viendrait à personne l’idée de demander des comptes aux grandes puissances, pour leurs interventions parfois injustifiées ici et là, à travers le monde.
Il est regrettable que Les Etats Unies et la Grande Bretagne se sentent obligés de s’aligner sur la décision hâtive et irréfléchie du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Après le Génocide contre les tutsi, ces pays avaient su faire oublier leur indifférence pendant ce Genocide. Leur position inconsidérée risque aujourd’hui de mettre à mal l’œuvre de reconstruction et de réconciliation à laquelle ils avaient activement participé.
Mais à tout prendre, face à la remonté en force des FDLR, le sceptre du retrait total ou partiel de l’aide au développement agité au nez du Rwanda, représente le moindre mal. Le Front Patriotique au pouvoir est issu d’un peuple qui a toujours eu la faim comme compagne et ceux qui s’attendent à mettre le Rwanda à genoux pour leur aumône, ils peuvent d’ores et déjà se détromper. Le Rwanda peut élégamment se passer des friandises offertes avec mépris.
Dans cet acharnement de l’Occident à mettre le Rwanda en cause dans les affaires congolaises, certains analystes ont cru déceler un moyen d’affaiblir son President, Monsieur Paul Kagame…
Seule une méconnaissance des réalités rwandaise ferait espérer à certain que l’affaiblissement du Président Kagame serait possible ou résoudrait leurs problèmes. Ils auraient tout simplement tort, car si définir Kagame comme “un régime” pouvait hier avoir quelque sens, à ce jour, Kagame n’est plus pour les rwandais ce Président que l’on pouvait aimer ou détester, accepter ou tolérer. Il est devenu par la force des choses le symbole de l’unité, le symbole de la dignité et de la réussite du Peuple Rwandais.
Peu d’observateurs auront peut-être noté le changement, peut être encore timide, qui s’est brusquement opéré parmi la jeunesse de la Diaspora Rwandaise depuis les allégations fantaisistes qui font peser les problèmes du Congo sur le dos de Kagame. Cette jeunesse, hier condamnée à embrasser la cause des opposants extrémistes hutus, se démarquent actuellement de ses ainées et proclament sans hésitation leur solidarité avec le Rwanda. Quand bien même ils se disent apolitiques, leur farouche refus de participer aux manifestations des combattants congolais aura démontré à suffisance le revirement qui s’opère peu à peu en faveur de l’unité rwandaise.
La solution du conflit ne sera pas divine…
Les chrétiens, prêtres en tête, battent les pavés défoncés de Kinshasa en guise de prière, les vaillants combattants congolais tapent sur les petits rwandais isolés dans les métros belges. Les professeurs ont enfin l’occasion d’étaler leur expertise sur la fausse démocratie imposée à l’Afrique. Les journalistes appellent à la guerre sainte contre le Rwanda, les ministres se contredisent les uns, les autres sans façon. Au nom de la paix, les soldats de l’ONU larguent des bombes sur les paysans et les gorilles. Les soldats vont de recul tactique en retraite stratégique jusqu’en Uganda, pays agresseur et d’accueil?
Le Président Kabila se réveille de temps en temps, signe un Contrat Chinois et dit quelques bêtises que personne n’ose contredire. A part les 200 femmes violées par les FDLR à Mweka, les 50 commerçants tués à Lubero, les 3 soldats morts dans l’attaque de l’aéroport de Lubumbashi, la refuite de Matata Cobra, les 300 soldats deserteurs en Ituri, le Parlementaire Diomi Ndongala disparu dans la nature… Le porte-parole rassure la population congolaise et l’opinion internationale :
« La situation est calme sur toute l’étendue de la République ».
Mais tous savent que le feu avance dangereusement et que le M23 n’est plus que l’arbre qui cache la forêt. On en parle et on en reparle, serait-ce peut-être parce que il se bat dans la région la mieux médiatisée pour son génocide, ses gorilles, ses viols, tous là des sujets qui génèrent plus des dons en faveur de Human Right Watch Corporation,inc.
[Ange Michel Murangwa]
Pays des Grands Lacs : L’épine dans le pied, le feu qui couve
16/08/2012 07:58:00
Paul KAGAME et Joseph KABILA
Il est apparait de plus en plus clair que le Congo ne pourrait compter sur la communauté internationale pour mettre fin aux problèmes cycliques qui secouent la Région des Grands Lacs. La Communauté Congolaise accuse depuis des décennies les Rwandophones à œuvrer pour la Balkanisation du Congo au profit du Rwanda. Ces fausses allégations ont conforté le pouvoir dictatorial chancelant de Mobutu, puis celui de deux Kabila. Le « Tous ensemble pour barrer la route à la Balkanisation » est un slogan efficace pour faire oublier aux congolais les problèmes majeurs qui sont, la mauvaise gouvernance de ses dirigents. La bestialité de son armée et l’exploitation de ses richesses par les vrais vautours qui agissent en silence.
Le problème de proximité et de migrations des peuples Rwandophones au Congo ne représente pas un cas isolé. Cependant Le peuple Kongo à l’ouest, les Yakomas au nord, les Nandis dans le Nord-Kivu sont des bons exemples d’intégration. Si le congolais appelle parfois « Muzombo » tout individu qu’il est incapable de définir comme congolais ou angolais, ce n’est que sous forme de boutade, il ne viendrait à personne l’idée de le catégoriser comme étranger.
Par ailleurs les Rwandophones du Congo n’ont pas plus de raisons de se plaindre que d’autres congolais qui subissent sans distinction les mêmes effets de la faillite de l’état, de la mégestion des finances publique, de la corruption des gouvernants, d’un manque criant de vision de ses leaders. Mais il est aussi vrai que les Rwandophones ont toujours été mieux organisés quand il fallait faire entendre leur voix, par la seule voie qui ait jamais donné quelques résultats au Congo, celle de la force des armes.
C’est, hélas, cette même force qui leur confère aujourd’hui le statut spécial d’ « étrangers envahisseurs » au sein de la Nation Congolaise, car tout congolais est convaincu de par son histoire, que les congolais “authentiques” ne sauraient être capables de se défendre seuls, sans l’intervention d’une puissance étrangère.
Il est aussi vrai que les Rwandophones tirent leur force de cette tendance acquise au fur du temps par leurs frères congolais à contester aveuglement leur citoyenneté. Ceux-ci à leur tour réagissent par une attitude méprisante qui envenime davantage les rapports avec leurs concitoyens.
Les gouvernements qui se sont succédés au Congo après celui de Lumumba ont tous, pour divers intérêts, cultivé ou conforté cette ségrégation dans la population, qui à juste titre se sent trahie à chaque fois que les milices de ces « étrangers » parviennent à imposer à leurs contestateurs d’hier des négociations qui aboutissent à leur intégration dans le Gouvernement ou l’Armée Nationale. Les expériences de ces dernières décennies ont démontré à suffisance la précarité de telles solutions.
Cette faveur de pouvoir palabrer est bien entendu déniée aux autres congolais naturellement moins dotés des qualités guerrières. Il ya peu, les Enyeles et les Bakongo se faisaient massacrer par les soldats de Kabila pour avoir osé contester quelques injustices subies. Il n’est de lors pas surprenant que Kabila soit à son tour étiqueté « Rwandais ».
Le fait que les Rwandophones ne se soient jamais levés pour défendre leurs frères parfois plus malmenés par le même Kabila, n’est pas de nature à simplifier la question d’intégration que l’on ne pourrait alors imputer aux seuls congolais autoproclamés « authentiques ». Il serait grand temps que les Rwandophones cessent de se considérer comme les seuls désavantagés dans l’enfer congolais. Ils ne pourraient s’en sortir qu’en considérant globalement tous les problèmes qui se posent à tous leurs concitoyens, en cessant de soutenir tel ou tel régime politique pour des raisons qui n’avantagent pas toute la nation.
Personne ne pourrait contester que le Congo ait toujours été malade de ses gouvernants et de son armée et rares sont les tribus du Congo qui n’aient, en un moment ou un autre, eu à souffrir du rejet systématique de leurs concitoyens. Souvenez-vous des massacres de Bakwanga ; Souvenez-vous de la chasse aux Batetela et aux Bakusu dans le Kivu, après la mort de Lumumba ; Souvenez-vous du calvaire de Kikwit qui eut le tort d’enfanter Mulele ; Souvenez-vous des enveloppes distribuées aux officiers Baluba sous la deuxième République, après l’assassinat de Kalume et autres jeunes officiers qui faisaient ombrage aux vieux Généraux de l’Equateur et de Kisangani …
Toutes les tribus du Congo ont finalement en commun d’avoir été les bourreaux de leurs frères quand ils n’en étaient pas eux-mêmes les victimes. Elles n’ont pas attendu la naissance de Kagame pour s’entre déchirer comme il le dit si bien à propos.
Les milices qui se sont formés pour défendre la cause des Rwandophones ne se sont eux même jamais employés à vider le problème d’intégration pour lequel elles avaient lutté. A chaque fois que leurs leaders trouvaient une place au sein du gouvernement, de l’armée ou d’une institution publique, ils se désintéressaient de la cause et n’y revenaient que quand leurs intérêts personnels étaient remis en question.
Ainsi, après plus d’une décennie, l’on ne pourrait se poser des questions quand on constate que les réfugiés Rwandophones Congolais végètent encore dans des camps disséminés à travers le Rwanda voisin, malgré la protection de laquelle ils étaient supposés pouvoir jouir, de par la forte présence de ces milices, qui pour cette raison contestaient le mixage en dehors du Nord et du Sud-Kivu.
Le M23 se trouve certes aujourd’hui en position de force militaire par rapport à Kabila et il est peu probable que les pressions internationales suffisent à fléchir sa détermination. Cependant, quand bien même il obtiendrait de Kabila le respect des accords qu’il réclame, les Rwandophones ne seront pas pour autant sortis de l’auberge.
Leur problème ne pourrait trouver de solution en dehors d’un dialogue Congolais, avec la participation de toutes les sensibilités politiques, militaires, religieuses et surtout celle de la Société Civile. Autant les autres congolais ont des raisons de dénoncer ces arrangements sous table, autant les Rwandophones ont le droit de jouir paisiblement des tous les droits que leur confère leur citoyenneté, une citoyenneté qui ne devrait pas être remise sur le tapis au gré de l’humeur de leurs concitoyens.
En 1983, le Président Mobutu avait déjà mis en garde la Nation sur les conséquences de la révision de la loi de 1973 qui conférait la citoyenneté zaïroise aux populations rwandaises installées sur le territoire congolais depuis 1959. Il fut le premier à prédire les dangers de la ségrégation montante envers les tutsi congolais et le conséquent embrasement dans la Région des Grands Lacs.
Pendant la Conférence Nationale Souveraine, la classe politique alla au-delà en chassant de la dite Conférence tous les Rwandophones natifs des régions du Nord Kivu. Ces régions avaient certes été rwandaises avant le partage de Berlin, mais elles avaient été annexées au Congo depuis. Ces Rwandophones ne pouvaient en conséquence être considérés comme immigrants, mais unanimement, toute la classe politique congolaise représentée passa outre.
La conséquence de cette aberration fut la révolte dite des Banyamulenge qui amena incidemment Kabila au pouvoir. Ce fut alors le commencement d’un cycle infernal des guerres annoncées par Mobutu une décennie plus tôt.
De la Communauté Internationale
Il est apparait de plus en plus clair que le Congo ne pourrait compter sur la communauté internationale pour mettre fin aux problèmes cycliques qui secouent la Région des Grands Lacs. Les dernières injonctions de Mme Clinton viennent de démontrer la légèreté ou alors l’ignorance avec laquelle elle aborde et cherche à résoudre un problème aussi complexe.
L’arrestation des officiers du M23 ne résoudrait en rien le problème à la base de leur rébellion et comme disait le President Kagame, “aussi longtemps qu’une
solution satisfaisante et durable ne sera trouvée au problème de ces Rwandophones Congolais, les Nkunda succèderont aux Nkunda”…
La radicalisation et les cacophonies irresponsables entre Kabila et son gouvernement placent dangereusement le M23 le dos au mur. Elle n’a plus ni le droit de reculer, ni celui de perdre, car son abdiquation entrainera cette fois ci l’effacement pur et simple du peuple rwandophone de la carte du Congo.
D’autres parts, le feu d’une révolte généralisée avance dangereusement sur toute l’étendue du pays et le M23 apparait de plus en plus comme l’arbre qui cache la forêt. Pour des raisons non encore avouées, la Communauté Internationale ne fixe son attention que sur le M23. Serait-ce peut-être parce que il se bat dans la région la mieux médiatisée pour son génocide, ses gorilles, ses viols, tous là des sujets qui génèrent plus des dons en faveur de Human Right Watch et autres Organismes bidons qui se foutent éperdument du bien-être du Peuple congolais.
De quoi le Rwanda se mele-t-il…
La Communauté Congolaise accuse depuis des décennies les Rwandophones à œuvrer pour la Balkanisation du Congo au profit du Rwanda. Ces fausses allégations ont conforté le pouvoir dictatorial chancelant de Mobutu, puis celui de deux Kabila. Le « Tous ensemble pour barrer la route à la Balkanisation » est un slogan efficace pour faire oublier aux congolais les problèmes majeurs qui sont, la mauvaise gouvernance de ses dirigents. La bestialité de son armée et l’exploitation de ses richesses par les vrais vautours qui agissent en silence.
Le Kivu n’a jamais constitué le réservoir des minerais du Congo, et ne produit qu’une infime partie des minerais vendus sur le marché international. Les diamants du Kasaï, le cobalt, le cuivre et l’or du Katanga, le Pétrole de Moanda sont exploités jours et nuit et vendus par millions de tonnes à travers la Zambie, l’Angola et d’autres pays frontaliers. Des millions de dollars sont engrangés par le pouvoir glouton qui distrait le congolais en lui montrant les quelques tonnes qui transitent par le Rwanda et l’Uganda…
Le paysan de Nioki, de Bandundu a toujours survécu grâce à l’informel commerce avec le Congo- Brazzaville ; Celui de Yakoma, de l’Equateur par des traffics avec Zongo ; La ville de Moanda a été longtemps nourrie par les contrebandes avec l’Angola. Kasumbalesa au Katanga est connu pour que son commerce mafieux avec la Zambie… Tout le Congo ruiné par ses dirigents survit à travers les traffics illicites avec les pays voisins qui évidemment profite de ce commerce. Quand il s’agit du Kivu, les occidentaux endorment le congolais avec des histoires de certifications et autres traçabilité des minerais qu’ils finissent par acheter d’une manière ou d’une autre. Néanmoins le Congolais se satisfait de ce que l’on est pointé du doigt sa bête noire, le Rwanda.
Les journaux dénoncent à grand cris la balkanisation du Congo en phase terminale, Le Gouvernement adresse des longs rapports à l’Onu, organise des marches contre le Rwanda, les combattants tapent sur quelques “Rwandaleux” isolés dans le métro de Bruxelles. Pendant ce temps, les Mende et les Boshab eux, investissent dans la construction des gratte-ciels qui poussent comme des champignons dans la florissante belle ville de Kigali. Ils n’ont pas tort, eux connaissent là où se trouve la stabilité, la justice, la tolérance, le respect des personnes et de leurs biens.
Le Rwanda a intérêt à voir le Congo divisé…
Faux. Ce serait contre toute logique élémentaire. L’on sait que Kagame possède une vision beaucoup plus large que celle des quelques profits de guerres sans lendemains. Sa vision de développement du Rwanda repose en premier lieu sur la stabilité interne qui permet d’attirer et garder des investissements à long terme, et ensuite, sur la stabilité dans les pays de la région, stabilité à même de garantir au Rwanda, des marchés pour ses produits et services. Le Rwanda est plus que tout autre pays conscient de la précarité de ses moyens et sait que sa survie dépend en grande partie de la paix et de la stabilité dans la région des Grands Lacs.
Le Rwanda ne s’est pas tourné vers la Communauté Est Africaine pour apprendre l’Anglais, mais pour des raisons de développement régional intégré qu’il ne pouvait escompter avec un Congo en agitation perpétuelle . Aujourd’hui, Le Rwanda, le Kenya, La Tanzanie, l’Uganda tirent tous profit de la valse d’investissement. La Communauté Est Africaine est pour le reste de l’Afrique un bel exemple d’intégration économique et bientôt politique.
Les Rwandophones et autres habitants du Kivu ont en commun ce malheur de voir se développer à grand pas un voisin moins nanti par la nature. Mais pendant que les Rwandophones tentent de se libérer du joug de ses prédateurs dirigents du Congo, les autres se résignent et se mettent debout, non pour briser leurs chaines, mais pour danser le Ndombolo ou mieux encore, le « Non à la Balkanisation », soporifique chanson qui endort savamment le ressentiment du congolais contre la misère, les viols de ses filles, les injustices sociales, la gloutonnerie et le manque total de vision de ses gouvernants.
Les peuples les plus industrieux du Kivu, les Rwandophones et les Nandes, Les Hemas et les Lendus de la province Orientale cherchent naturellement à développer et maintenir des liens étroits avec leurs voisins qui réussissent et qui peuvent les entrainer dans leur sillage de développement. Cette volonté aussi légitime que naturelle ne peut et ne pourra jamais être étouffée par des gouvernants rapaces qui n’éprouvent que la peur de perdre le contrôle total sur les caisses de ces provinces.
Le Kasaï, hier premier producteur de diamants du monde, a vu les infrastructures de son industrie extractive de diamant réduite à néant sans que ces pierres n’aient jamais profité aux Balubas de cette province. Les Katangais qui se retrouvent exactement dans la même situation malgré la présence de Kabila à la tête du pays, sont en droit d’exiger le contrôle sur le cuivre qui ne profite ni aux fils du Katanga, ni à leurs frères d’autre provinces, mais qui continue d’enrichir des générations des prédateurs qui se succèdent au pouvoir à Kinshasa.
L’on jette naturellement des pierres à Kiungu Wa Kumwanza qui « chercherait » lui aussi à pousser la Province du Katanga à une nouvelle sécession. La vérité est à chercher ailleurs, incapables ou peu soucieux de gérer harmonieusement le territoire, ses dirigents recourent au magique mot « balkanisation » et « sécession » pour étouffer les revendications légitimes de ceux qui cherchent à jouir légitimement des richesses de leur sol et sous-sol. Personne ne souhaite la division d’un Congo dont la grandeur et la puissance dans l’unité constituent un atout majeur pour le développement du Congo et du Continent. La Balkanisation, si balkanisation il y a jamais, sera le fait de l’irresponsabilité, de l’irrationalité et de l’avidité de la classe politique congolaise, non celui des pays voisins, des Etats-Unis et des multinationales tant décriées.
Les Tutsi veulent créer un Empire Hema-Tutsi dans la Région des Grands Lacs…
Cette ridicule assertion a la peau dure. Mais à combien sont-ils ces Hema-Tutsi pour former un Empire et pour quel intérêt? Après le génocide qui a emporté plus de 800.000 d’entre eux les Tutsi qui habitent le Rwanda sont pratiquement tous des intellectuels revenus d’exil à partir de 1994.
Depuis quelques générations, ces Tutsi ont changé de mode de vie et ne sont plus ces nomades éleveurs qui nécessitaient des vastes espaces,pour des troupeaux qui n’existent plus. Nombreux de ceux-ci habitent dans la ville de Kigali et le reste travaille en Europe ou en Amérique du Nord. Le vrai souci du Tutsi -comme celui de tout Rwandais- se trouve ailleurs et se resume en trois objectifs : maintenir sa sécurité, juir de sa patrie et offrir les meilleures conditions de vie possibles à ses enfants.
Le seul et vrai problème entre le Congo et le Rwanda …
Le seul et vrai problème entre le Congo et le Rwanda se résume en quatre mots :Les Interahamwe des FDLR. Depuis bientôt deux décennies, aucun jour ne passe sans que des dizaines des cases soient brulées dans les villages du Nord et Sud Kivu. Des dizaines des femmes sont violées, des hommes sont tués, les enfants sont enlevés à leurs parents. Ces enfants servent de bêtes de somme ou comme esclaves sexuelles aux Genocidaires Rwandais.
Le Rwanda aura toujours beau rétorquer que ces Rwandais sont justement les criminels génocidaires qui doivent rentrer de gré ou de force pour être jugés. Mais Ils n’en demeurent pas moins Rwandais et les Congolais n’ont pas à subir éternellement leur présence et leurs exactions.
Cependant Il serait erroné d’imputer au gouvernement Rwandais l’erreur de Mobutu qui par un mauvais choix a mis ses unités d’élite au service du régime de Habyarimana en guerre avec le Front Patriotique Rwandais, puis a accueilli les fuyards, leur a offert des camps d’entrainement sur le sol congolais, a aidé la France qui a continué à les armer dans le but de reconquérir le Rwanda et achever leur sale besogne.
Ces Génocidaires ont été utilisés plus tard par Kabila père et sont encore utilisés par Kabila fils. Le milicien hutu fait aujourd’hui du paysage congolais et comme le Professeur Congolais Buyoya vient de le dire si bien : « En prenant partie dans les affaires rwandaises, les congolais se sont eux-mêmes disqualifiés, et n’ont plus de leçon à donner au Rwanda.
Mobilisée pour assurer la sécurité des seuls gouvernants, les troupes d’élite de l’Armée Congolaise sont les seules à être chouchoutées par l’Etat Congolais. Impayé et mal équipé pour affronter quelque milice que ce soit, le reste de l’armée se nourrit en pillant le peuple qu’elle est supposée protéger. Tantôt alliée aux Interahamwe Rwandais, tantôt les combattant, l’Armée de Kabila est à l’image de l’Etat Congolais, un état démissionnaire, un état dans lequel la population doit ou se prendre complètement en charge, ou se laisser mourir. Rien d’étonnant donc que les Rwandophones aient opté pour la première option.
Les Génocidaires Rwandais ont trouvé au Congo un terrain particulièrement fertile pour leurs exactions. L’on ne pourrait donc blâmer que celui qui a planté la mauvaise graine et celui qui l’arrose : Mobutu et Kabila.
Le risque d’escalade dans la Région des Grands Lacs :
Le Rwanda ne pourrait se permettre le luxe de voir perdurer cet état des guerres cycliques à ses frontières. L’alliance Kabila-FDLR , pour lutter contre le M23, renforce chaque jour la capacité de nuisance de ces FDLR. Avec ou sans l’aide de la communauté internationale, le Rwanda risque bientôt de se retrouver dans une position de self-defense qui risque de l’amener à intervenir, et cette fois-ci, ce serait pour de vrai.
Dans un passé trop récent, le Rwanda a connu l’amère expérience de l’indifférence de l’occident qui n’a pas levé un seul doigt pour venir en aide à plus d’un million des victimes du Génocide contre les tutsi ; Ceux qui, au prix de nombreux sacrifices, ont pu arrêter ce génocide et pacifier le Rwanda, sont encore présents. Ils n’auraient rien à perdre à reprendre les armes, pour qu’un autre génocide ne puisse avoir le jour, car celui-là serait le dernier.
Il est grand temps que les Occidentaux se départissent de cette méprisante conception d’une Afrique éternellement sujette à des lois internationales contraire à ses intérêts parfois vitaux, des lois taillées à la seule mesure des pays faibles.
Hier, aujourd’hui comme demain, l’Occident ne s’est jamais empêché d’intervenir partout où ses intérêts les plus élémentaires se trouvaient en jeu et Il ne viendrait à personne l’idée de demander des comptes aux grandes puissances, pour leurs interventions parfois injustifiées ici et là, à travers le monde.
Il est regrettable que Les Etats Unies et la Grande Bretagne se sentent obligés de s’aligner sur la décision hâtive et irréfléchie du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Après le Génocide contre les tutsi, ces pays avaient su faire oublier leur indifférence pendant ce Genocide. Leur position inconsidérée risque aujourd’hui de mettre à mal l’œuvre de reconstruction et de réconciliation à laquelle ils avaient activement participé.
Mais à tout prendre, face à la remonté en force des FDLR, le sceptre du retrait total ou partiel de l’aide au développement agité au nez du Rwanda, représente le moindre mal. Le Front Patriotique au pouvoir est issu d’un peuple qui a toujours eu la faim comme compagne et ceux qui s’attendent à mettre le Rwanda à genoux pour leur aumône, ils peuvent d’ores et déjà se détromper. Le Rwanda peut élégamment se passer des friandises offertes avec mépris.
Dans cet acharnement de l’Occident à mettre le Rwanda en cause dans les affaires congolaises, certains analystes ont cru déceler un moyen d’affaiblir son President, Monsieur Paul Kagame…
Seule une méconnaissance des réalités rwandaise ferait espérer à certain que l’affaiblissement du Président Kagame serait possible ou résoudrait leurs problèmes. Ils auraient tout simplement tort, car si définir Kagame comme “un régime” pouvait hier avoir quelque sens, à ce jour, Kagame n’est plus pour les rwandais ce Président que l’on pouvait aimer ou détester, accepter ou tolérer. Il est devenu par la force des choses le symbole de l’unité, le symbole de la dignité et de la réussite du Peuple Rwandais.
Peu d’observateurs auront peut-être noté le changement, peut être encore timide, qui s’est brusquement opéré parmi la jeunesse de la Diaspora Rwandaise depuis les allégations fantaisistes qui font peser les problèmes du Congo sur le dos de Kagame. Cette jeunesse, hier condamnée à embrasser la cause des opposants extrémistes hutus, se démarquent actuellement de ses ainées et proclament sans hésitation leur solidarité avec le Rwanda. Quand bien même ils se disent apolitiques, leur farouche refus de participer aux manifestations des combattants congolais aura démontré à suffisance le revirement qui s’opère peu à peu en faveur de l’unité rwandaise.
La solution du conflit ne sera pas divine…
Les chrétiens, prêtres en tête, battent les pavés défoncés de Kinshasa en guise de prière, les vaillants combattants congolais tapent sur les petits rwandais isolés dans les métros belges. Les professeurs ont enfin l’occasion d’étaler leur expertise sur la fausse démocratie imposée à l’Afrique. Les journalistes appellent à la guerre sainte contre le Rwanda, les ministres se contredisent les uns, les autres sans façon. Au nom de la paix, les soldats de l’ONU larguent des bombes sur les paysans et les gorilles. Les soldats vont de recul tactique en retraite stratégique jusqu’en Uganda, pays agresseur et d’accueil?
Le Président Kabila se réveille de temps en temps, signe un Contrat Chinois et dit quelques bêtises que personne n’ose contredire. A part les 200 femmes violées par les FDLR à Mweka, les 50 commerçants tués à Lubero, les 3 soldats morts dans l’attaque de l’aéroport de Lubumbashi, la refuite de Matata Cobra, les 300 soldats deserteurs en Ituri, le Parlementaire Diomi Ndongala disparu dans la nature… Le porte-parole rassure la population congolaise et l’opinion internationale :
« La situation est calme sur toute l’étendue de la République ».
Mais tous savent que le feu avance dangereusement et que le M23 n’est plus que l’arbre qui cache la forêt. On en parle et on en reparle, serait-ce peut-être parce que il se bat dans la région la mieux médiatisée pour son génocide, ses gorilles, ses viols, tous là des sujets qui génèrent plus des dons en faveur de Human Right Watch Corporation,inc.
[Ange Michel Murangwa]
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Kabila traque et fait expulser les pauvres Congolais sans-abri qui ont trouvés refuge dans des bateaux abandonnés au lieu de s'occuper de ses frères tutsi du M23
http://banamikili.skyrock.com/310882679 ... i-ont.html
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/act ... son--.html
Trafic d’armes :
L’ambassadeur nord coréen
«invité» à s’expliquer à l’ANR suite à une « mauvaise livraison » !
Depuis ce lundi 13 août, il règne dans les bureaux de l’ANR une drôle d’atmosphère de « jamais vu » : un ambassadeur « invité »à s’expliquer, non aux Affaires étrangères devant les responsables de la diplomatie du pays de son accréditation, mais devant les «barbouzes» et qui pis est, dans les sombres sanctuaires de leurs installations. Bien que son « audience »soit entourée de toutes les précautions de discrétion, L’œil du Patriote a pu obtenir tous les détails entourant cette lugubre affaire qui transpire une fois de plus la magouille, l’incurie et l’amateurisme qui ont toujours caractérisé la gestion de la res publica par le pouvoir d’imposture et d’occupation d’Hyppolite Kanambe depuis 2001.
La Corée du Nord livre des armes et munitions incompatibles à «Kabila»
Selon nos sources dignes de foi, «l’incident » (non diplomatique) s’est produit autour des conteneurs d’armes livrées dernièrement par la Corée du Nord à Hyppolite Kanambe dans le secret absolu pour contourner le contrôle sur l’embargo d’armes qui frappe encore et toujours la RDC.
Ces conteneurs d’armes arrivés à Kinshasa via le port de Matadi ont été directement et très secrètement transférer à Goma où ils ont été dépotés par les officiers de la GR au service personnels de Kanambe. Le tout s’est fait totalement en dehors du circuit officiel du ministère de la Défense et de l’Armée. Car de toute évidence ces armes allaient être livrées secrètement, comme d’habitude, aux armées rwandaises du M23 et consort. Mais après dépotage de la marchandise, ce fut la surprise : les armes livrées par la Corée du Nord ne correspondent pas aux munitions. Les chargeurs des balles et les armes fournies sont simplement incompatibles! Une scène qui rappelle étrangement la situation cocasse qu’a connue le Zaïre en 1996 où certains généraux Baramoto, Eluki, Mavua et Likulia étaient allés en ordre dispersé acheter en Ukraine, en Russie et ailleurs des armes et des vieux hélicoptères de combat qui n’ont pas pu être utilisés par les FAZ pour …incompatibilité entre les armes et leurs munitions ! Signe des temps ou signe indien ? Wait and see. Les Romains disaient : «rien de nouveau sous le soleil!»
Dans sa crise de colère « Kanambe » a immédiatement ordonné aux plus hauts responsables de l’ANR d’«inviter» l’ambassadeur de la Corée du Nord à fournir des explications sur cette livraison. Un «entretien-interrogatoire» qui a duré plusieurs heures, selon nos sources, et devrait se poursuivre encore ce mercredi 16 août toujours dans les mêmes bureaux de l’ANR. La consigne a été donnée pour que les agents subalternes de l’ANR ne se rendent pas compte de «l’incident» grave qui vient de survenir. S’agit-il ici de diplomatie ou de mafia internationale? A chacun de répondre.
Général Didier ETUMBA en résidence surveillée à Goma ?
La confusion continue d’envahir toute la kabilie qui prend l’eau de toute part. Alors qu’hier Kyungu wa Kumwanza, cet autre griot de Kanambe qui menaçait de « mordre » tout politicien qui oserait battre campagne contre Kanambe dans tout le Katanga vient de tourner son fusil contre son idole, nous apprenons que le conflit feutré entre le PPRD et le Gouvernement vient de prendre une tournure plus virulente : Boshab prendrait des dispositions pour suivre les pas de Vital Kamhere ! Dans l’entre temps, au front militaire dans le Kivu, la grogne des officiers congolais qui découvrent chaque jour le degré insupportable de la félonie et de l’imposture de leur « commandant suprême » ne fait que prendre de l’ampleur, nous confie un officier patriote très proche de Kanambe. Et c’est dans ce climat de mécontentement d’un côté et de méfiance de l’autre que le Chef d’état-major général des FARDC, le général Didier Etumba, serait mis en résidence surveillée à Goma sur ordre de l’imposteur rwandais.
Un proverbe lingala dit : «bozoba liboso mayele sima»,ce qui est à peu près l’équivalent du proverbe français : « l’expérience rend sage ». Même si hier beaucoup d’officiers congolais n’ont pas voulu répondre à l’appel de la résistance pour libérer la RDC, préférant privilégier leurs intérêts égoïstes plutôt que le pays et le peuple congolais, aujourd’hui, les faits sont en train de les contraindre à se soumettre à la dure vérité qui s’impose à eux aujourd’hui. Si hier ils avaient le choix entre la patrie et leur ventre, aujourd’hui les termes du choix ont changé : ils doivent choisir entre la libération du pays (avec leur survie) et leur mort certaine. On peut désormais espérer que devenus enfin lucides ils feront aussi courageusement le bon choix !
Paris, le 17 Août 2012
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
Trafic d’armes :
L’ambassadeur nord coréen
«invité» à s’expliquer à l’ANR suite à une « mauvaise livraison » !
Depuis ce lundi 13 août, il règne dans les bureaux de l’ANR une drôle d’atmosphère de « jamais vu » : un ambassadeur « invité »à s’expliquer, non aux Affaires étrangères devant les responsables de la diplomatie du pays de son accréditation, mais devant les «barbouzes» et qui pis est, dans les sombres sanctuaires de leurs installations. Bien que son « audience »soit entourée de toutes les précautions de discrétion, L’œil du Patriote a pu obtenir tous les détails entourant cette lugubre affaire qui transpire une fois de plus la magouille, l’incurie et l’amateurisme qui ont toujours caractérisé la gestion de la res publica par le pouvoir d’imposture et d’occupation d’Hyppolite Kanambe depuis 2001.
La Corée du Nord livre des armes et munitions incompatibles à «Kabila»
Selon nos sources dignes de foi, «l’incident » (non diplomatique) s’est produit autour des conteneurs d’armes livrées dernièrement par la Corée du Nord à Hyppolite Kanambe dans le secret absolu pour contourner le contrôle sur l’embargo d’armes qui frappe encore et toujours la RDC.
Ces conteneurs d’armes arrivés à Kinshasa via le port de Matadi ont été directement et très secrètement transférer à Goma où ils ont été dépotés par les officiers de la GR au service personnels de Kanambe. Le tout s’est fait totalement en dehors du circuit officiel du ministère de la Défense et de l’Armée. Car de toute évidence ces armes allaient être livrées secrètement, comme d’habitude, aux armées rwandaises du M23 et consort. Mais après dépotage de la marchandise, ce fut la surprise : les armes livrées par la Corée du Nord ne correspondent pas aux munitions. Les chargeurs des balles et les armes fournies sont simplement incompatibles! Une scène qui rappelle étrangement la situation cocasse qu’a connue le Zaïre en 1996 où certains généraux Baramoto, Eluki, Mavua et Likulia étaient allés en ordre dispersé acheter en Ukraine, en Russie et ailleurs des armes et des vieux hélicoptères de combat qui n’ont pas pu être utilisés par les FAZ pour …incompatibilité entre les armes et leurs munitions ! Signe des temps ou signe indien ? Wait and see. Les Romains disaient : «rien de nouveau sous le soleil!»
Dans sa crise de colère « Kanambe » a immédiatement ordonné aux plus hauts responsables de l’ANR d’«inviter» l’ambassadeur de la Corée du Nord à fournir des explications sur cette livraison. Un «entretien-interrogatoire» qui a duré plusieurs heures, selon nos sources, et devrait se poursuivre encore ce mercredi 16 août toujours dans les mêmes bureaux de l’ANR. La consigne a été donnée pour que les agents subalternes de l’ANR ne se rendent pas compte de «l’incident» grave qui vient de survenir. S’agit-il ici de diplomatie ou de mafia internationale? A chacun de répondre.
Général Didier ETUMBA en résidence surveillée à Goma ?
La confusion continue d’envahir toute la kabilie qui prend l’eau de toute part. Alors qu’hier Kyungu wa Kumwanza, cet autre griot de Kanambe qui menaçait de « mordre » tout politicien qui oserait battre campagne contre Kanambe dans tout le Katanga vient de tourner son fusil contre son idole, nous apprenons que le conflit feutré entre le PPRD et le Gouvernement vient de prendre une tournure plus virulente : Boshab prendrait des dispositions pour suivre les pas de Vital Kamhere ! Dans l’entre temps, au front militaire dans le Kivu, la grogne des officiers congolais qui découvrent chaque jour le degré insupportable de la félonie et de l’imposture de leur « commandant suprême » ne fait que prendre de l’ampleur, nous confie un officier patriote très proche de Kanambe. Et c’est dans ce climat de mécontentement d’un côté et de méfiance de l’autre que le Chef d’état-major général des FARDC, le général Didier Etumba, serait mis en résidence surveillée à Goma sur ordre de l’imposteur rwandais.
Un proverbe lingala dit : «bozoba liboso mayele sima»,ce qui est à peu près l’équivalent du proverbe français : « l’expérience rend sage ». Même si hier beaucoup d’officiers congolais n’ont pas voulu répondre à l’appel de la résistance pour libérer la RDC, préférant privilégier leurs intérêts égoïstes plutôt que le pays et le peuple congolais, aujourd’hui, les faits sont en train de les contraindre à se soumettre à la dure vérité qui s’impose à eux aujourd’hui. Si hier ils avaient le choix entre la patrie et leur ventre, aujourd’hui les termes du choix ont changé : ils doivent choisir entre la libération du pays (avec leur survie) et leur mort certaine. On peut désormais espérer que devenus enfin lucides ils feront aussi courageusement le bon choix !
Paris, le 17 Août 2012
Candide OKEKE
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.cheikfitanews.net/article-ma ... 55857.html
Jeudi 16 août 2012
MARCHE DES PRO-KAGAME-M23 A BRUXELLES. LES CONGOLAIS S’INVITENT
Une marche contre les Congolais sera organisée le samedi 18 août 2012 à partir de 13h00 à Bruxelles. Selon certaines indiscrétions, l’initiateur serait l’ambassadeur du Rwanda sur instruction de monsieur Paul Kagame. Des moyens conséquents auraient étaient mis à disposition.
Dans le communiqué diffusé à ce propos, la principale raison avancée est l’incident qui aurait eu lieu entre un ressortissant rwandais et des Congolais qui revenaient d’une marche devant l’ambassade du Rwanda.
Dans la communauté congolaise de Belgique cette marche a fait l’effet d’une bombe. Elle est considérée comme une véritable provocation.
Non contentes de piller,violer, occuper la RD Congo et tuer, les autorités rwandaises diffusent un appel dans lequel les mots contre les congolais ne sont pas placés au hasard: « racisme anti-rwandais, insultes, incitation à la haine raciale, lynchés, émeutes de décembre, semer la terreur, dangerosité, activisme… » Une véritable diabolisation.
Un lexique qui a fait ses preuves depuis 1994 piégeant plusieurs décideurs occidentaux. Certains commencent à peine à se réveiller.
Nous avons rencontré des combattants Congolais à qui nous avons donné la parole. Énervés et hors des gongs, les combattants ont à leur tour lancé un message de mobilisation générale de tous les Congolais en Europe.
« Ils vont marcher contre nous?
Nous allons marcher avec eux et leur montrer la vraie face de leur dirigeant. »
Un message a été lancé au bourgmestre de Bruxelles-Ville afin qu’il évalue les conséquences d’une marche des pro-Kagame M23 dans les rues de Bruxelles.
Au moment où l’opposition rwandaise commence à faire parler d’elle, au moment où les différents partenaires du régime de Kagame lui coupent progressivement les vivres, cette tentative de mobilisation initiée par l’Homme fort de Kigali ressemble beaucoup à une fuite en avant.
Cheik Fita
Bruxelles, le 16 août 2012
Jeudi 16 août 2012
MARCHE DES PRO-KAGAME-M23 A BRUXELLES. LES CONGOLAIS S’INVITENT
Une marche contre les Congolais sera organisée le samedi 18 août 2012 à partir de 13h00 à Bruxelles. Selon certaines indiscrétions, l’initiateur serait l’ambassadeur du Rwanda sur instruction de monsieur Paul Kagame. Des moyens conséquents auraient étaient mis à disposition.
Dans le communiqué diffusé à ce propos, la principale raison avancée est l’incident qui aurait eu lieu entre un ressortissant rwandais et des Congolais qui revenaient d’une marche devant l’ambassade du Rwanda.
Dans la communauté congolaise de Belgique cette marche a fait l’effet d’une bombe. Elle est considérée comme une véritable provocation.
Non contentes de piller,violer, occuper la RD Congo et tuer, les autorités rwandaises diffusent un appel dans lequel les mots contre les congolais ne sont pas placés au hasard: « racisme anti-rwandais, insultes, incitation à la haine raciale, lynchés, émeutes de décembre, semer la terreur, dangerosité, activisme… » Une véritable diabolisation.
Un lexique qui a fait ses preuves depuis 1994 piégeant plusieurs décideurs occidentaux. Certains commencent à peine à se réveiller.
Nous avons rencontré des combattants Congolais à qui nous avons donné la parole. Énervés et hors des gongs, les combattants ont à leur tour lancé un message de mobilisation générale de tous les Congolais en Europe.
« Ils vont marcher contre nous?
Nous allons marcher avec eux et leur montrer la vraie face de leur dirigeant. »
Un message a été lancé au bourgmestre de Bruxelles-Ville afin qu’il évalue les conséquences d’une marche des pro-Kagame M23 dans les rues de Bruxelles.
Au moment où l’opposition rwandaise commence à faire parler d’elle, au moment où les différents partenaires du régime de Kagame lui coupent progressivement les vivres, cette tentative de mobilisation initiée par l’Homme fort de Kigali ressemble beaucoup à une fuite en avant.
Cheik Fita
Bruxelles, le 16 août 2012
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7479
Lettre ouverte à Monsieur Joseph Kabila, Président de la République Démocratique du Congo
Joseph Mbungu Nkandamana. Photo Cheikfitanews
Objet : L’inquiétante situation sécuritaire à l’Est de la R.D. Congo
Monsieur le Président,
Depuis que vous avez succédé au défunt Laurent Désiré Kabila, Président de la République Démocratique du Congo, assassiné en 2001 par une pègre venue d’ailleurs, la partie orientale de notre pays connaît une insécurité permanente qui devrait interpeller toute bonne conscience .
La dernière en date est le M23 – un conglomérat de bandits rwandais, de création rwandaise – qui sème, au quotidien, la mort et la désolation dans nos villes et villages de l’Est de la République Démocratique du Congo et dont le gouvernement génocidaire du Rwanda est le soutien et l’inspirateur principal. Votre indifférence et inactivité affichées à ce sujet confirment toutes les informations qui vous pointent du doigt comme complice. Il s’agit là d’un acte de haute trahison (Cfr article 69 de la constitution)!
La Coordination de l’Opinion Congolaise (COC) - forum de réflexion sur le devenir du Congo basé à Bruxelles - indignée par votre apathie se voit contrainte de vous adresser cette lettre ouverte. Nous prenons ainsi à témoin l’opinion tant nationale qu’internationale sur votre lourde responsabilité dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo, notre pays. Il est, en effet, curieux de ne point entendre votre voix – en votre qualité de garant de la nation – pendant que le pays traverse une crise très grave (Cfr article 85 de la constitution)! Et pourtant la Constitution vous met en première ligne pour la défense du pays et de ses habitants !
Selon une opinion insistante – on ne vous apprend rien à ce sujet - un plan machiavélique concocté par les ennemis de la République Démocratique du Congo vise sa balkanisation et la création d’une république du volcan, en phagocytant le Kivu, le Maniema avec une partie de la province orientale pour constituer une zone tampon pouvant sécuriser le Rwanda contre les agressions des FDLR. Mais de quelles FDLR s’agit-il ? Vous avez à maintes reprises autorisé l’armée du génocidaire criminel Kagame à pénétrer sur notre territoire afin d’y débusquer les FDLR. Quel fut le résultat ? Nul ! La chasse aux FDLR est devenue le prétexte dont Kagame se sert à chaque fois qu’il veut entrer en République Démocratique du Congo avec sa soldatesque. Les FDLR actuels sont des enfants de ceux qui ont commis le génocide. Leur objectif est de rentrer au Rwanda, leur pays natal, pour y vivre en paix. Si Kagame leur ouvre les frontières et qu’il tient parole pour ne pas les molester, ils ne feront de mal à personne. Mais que vaut la parole de Kagame ? … Le Congolais, quant à lui, il a soif de la vérité sur cette question qui touche, viscéralement, à la stabilité de notre pays. Il va dès lors de soi que votre attitude de dilettante nous étonne et nous révolte.
Cette attitude incompréhensible que rien ne peut justifier a tout naturellement engendré des folles rumeurs menant à des conclusions affolantes sur votre complicité. Comment un Chef d’Etat, digne de cette fonction, peut-il se taire devant de multiples agressions quotidiennes de son peuple : viols répétés de femmes et de filles, massacres d’enfants innocents, meurtres, maltraitance inhumaine et autres ? Les Congolais de l’Est du pays sont devenus des étrangers dans leur propre pays pendant que des Rwandais peuvent déambuler tranquillement comme dans un territoire conquis ! C’est à se demander s’il y a encore un pilote dans l’avion RDC ! Le peuple congolais a le droit de vous demander des comptes. Ceci d’autant plus que lors des deux récents sommets tenus sur le Congo à Addis-Abeba et Kampala, vos sourires débonnaires en présence de Kagame et de Museveni (un autre génocidaire), ennemis du Congo, ont scandalisé plus d’un Congolais. Votre attitude n’affichait aucune gravité de la situation !
Les soupçons des Congolais sur votre complicité se fondent sur un certain nombre de faits dont certains remontent à quelques années. Nous pourrions notamment citer les accords secrets signés entre vous et Kagame en 2010 relatifs à la traque des FDLR sur le territoire congolais. Personne ne pouvait comprendre que vous n’ayez pas consulté les deux Chambres en congrès tel que le stipule la Constitution, à chaque fois que le pays est en danger (Cfr articles 85, 144 et 145). Il vous souviendra que le Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur Vital Kamerhe, fut contraint de démissionner parce qu’il protesta contre cette violation de la Constitution par celui-là même qui, par serment solennel, est sensé en être le garant ! Mais ceci ne sembla pas vous ébranler, déterminé que vous êtes à poursuivre votre plan machiavélique avec Kagame, le terroriste de l’Afrique Centrale. L’Est du Congo vit depuis des heures horribles !...
Aussi troublant que cela puisse paraitre, nous n’avons jamais compris votre aversion pour la formation et la mise sur pied d’une armée vraiment républicaine. Cette volonté délibérée est une preuve supplémentaire, s’il en faudrait, de votre irresponsabilité. Les Congolais ne se sentent pas protégés. L’armée est truffée d’inciviques rwandais qui passent leur temps à réclamer des avantages dont notre Constitution ne leur reconnaît pas la jouissance. Face à une armée ennemie, les FARDC sont des chairs à canon. C’est connu !... On comprend que mal équipés et impayés, ils soient incapables de résister aux assauts des militaires génocidaires rwandais qui cependant, en 1998, furent incapables de faire face aux civils congolais aux mains nues déterminés à défendre leur ville de Kinshasa et leur pays. Ils y laissèrent leurs peaux. Kagame, l’arrogant, s’en souviendra encore longtemps… A la décharge de nos soldats, il faut dire ici qu’ils sont souvent amenés à battre en retraite sur ordre du Haut Commandement que vous assumez, alors qu’ils sont entrain de prendre le dessus sur leurs ennemis. Comprenne qui pourra !...
De notre analyse ci-dessus, nous aimerions, au nom du peuple martyr du Kivu, à nouveau attirer votre meilleure attention sur le fait que les populations du Kivu sont constamment chassées de leurs milieux naturels et remplacées par des agresseurs rwandais que vous protégez. Votre but inavoué est de gonfler la population du Kivu avec des immigrants Rwandais afin de créer une supériorité numérique des Rwandais dans la région. Ceci vous permettra de justifier le projet de balkanisation de notre pays. Certes, personne ne peut vous empêcher de rêver.
Mais le Congo est et restera UN et INDIVISIBLE.
Pour la Coordination de l’opinion congolaise
Joseph Mbungu Nkandamana
Lettre ouverte à Monsieur Joseph Kabila, Président de la République Démocratique du Congo
Joseph Mbungu Nkandamana. Photo Cheikfitanews
Objet : L’inquiétante situation sécuritaire à l’Est de la R.D. Congo
Monsieur le Président,
Depuis que vous avez succédé au défunt Laurent Désiré Kabila, Président de la République Démocratique du Congo, assassiné en 2001 par une pègre venue d’ailleurs, la partie orientale de notre pays connaît une insécurité permanente qui devrait interpeller toute bonne conscience .
La dernière en date est le M23 – un conglomérat de bandits rwandais, de création rwandaise – qui sème, au quotidien, la mort et la désolation dans nos villes et villages de l’Est de la République Démocratique du Congo et dont le gouvernement génocidaire du Rwanda est le soutien et l’inspirateur principal. Votre indifférence et inactivité affichées à ce sujet confirment toutes les informations qui vous pointent du doigt comme complice. Il s’agit là d’un acte de haute trahison (Cfr article 69 de la constitution)!
La Coordination de l’Opinion Congolaise (COC) - forum de réflexion sur le devenir du Congo basé à Bruxelles - indignée par votre apathie se voit contrainte de vous adresser cette lettre ouverte. Nous prenons ainsi à témoin l’opinion tant nationale qu’internationale sur votre lourde responsabilité dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo, notre pays. Il est, en effet, curieux de ne point entendre votre voix – en votre qualité de garant de la nation – pendant que le pays traverse une crise très grave (Cfr article 85 de la constitution)! Et pourtant la Constitution vous met en première ligne pour la défense du pays et de ses habitants !
Selon une opinion insistante – on ne vous apprend rien à ce sujet - un plan machiavélique concocté par les ennemis de la République Démocratique du Congo vise sa balkanisation et la création d’une république du volcan, en phagocytant le Kivu, le Maniema avec une partie de la province orientale pour constituer une zone tampon pouvant sécuriser le Rwanda contre les agressions des FDLR. Mais de quelles FDLR s’agit-il ? Vous avez à maintes reprises autorisé l’armée du génocidaire criminel Kagame à pénétrer sur notre territoire afin d’y débusquer les FDLR. Quel fut le résultat ? Nul ! La chasse aux FDLR est devenue le prétexte dont Kagame se sert à chaque fois qu’il veut entrer en République Démocratique du Congo avec sa soldatesque. Les FDLR actuels sont des enfants de ceux qui ont commis le génocide. Leur objectif est de rentrer au Rwanda, leur pays natal, pour y vivre en paix. Si Kagame leur ouvre les frontières et qu’il tient parole pour ne pas les molester, ils ne feront de mal à personne. Mais que vaut la parole de Kagame ? … Le Congolais, quant à lui, il a soif de la vérité sur cette question qui touche, viscéralement, à la stabilité de notre pays. Il va dès lors de soi que votre attitude de dilettante nous étonne et nous révolte.
Cette attitude incompréhensible que rien ne peut justifier a tout naturellement engendré des folles rumeurs menant à des conclusions affolantes sur votre complicité. Comment un Chef d’Etat, digne de cette fonction, peut-il se taire devant de multiples agressions quotidiennes de son peuple : viols répétés de femmes et de filles, massacres d’enfants innocents, meurtres, maltraitance inhumaine et autres ? Les Congolais de l’Est du pays sont devenus des étrangers dans leur propre pays pendant que des Rwandais peuvent déambuler tranquillement comme dans un territoire conquis ! C’est à se demander s’il y a encore un pilote dans l’avion RDC ! Le peuple congolais a le droit de vous demander des comptes. Ceci d’autant plus que lors des deux récents sommets tenus sur le Congo à Addis-Abeba et Kampala, vos sourires débonnaires en présence de Kagame et de Museveni (un autre génocidaire), ennemis du Congo, ont scandalisé plus d’un Congolais. Votre attitude n’affichait aucune gravité de la situation !
Les soupçons des Congolais sur votre complicité se fondent sur un certain nombre de faits dont certains remontent à quelques années. Nous pourrions notamment citer les accords secrets signés entre vous et Kagame en 2010 relatifs à la traque des FDLR sur le territoire congolais. Personne ne pouvait comprendre que vous n’ayez pas consulté les deux Chambres en congrès tel que le stipule la Constitution, à chaque fois que le pays est en danger (Cfr articles 85, 144 et 145). Il vous souviendra que le Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur Vital Kamerhe, fut contraint de démissionner parce qu’il protesta contre cette violation de la Constitution par celui-là même qui, par serment solennel, est sensé en être le garant ! Mais ceci ne sembla pas vous ébranler, déterminé que vous êtes à poursuivre votre plan machiavélique avec Kagame, le terroriste de l’Afrique Centrale. L’Est du Congo vit depuis des heures horribles !...
Aussi troublant que cela puisse paraitre, nous n’avons jamais compris votre aversion pour la formation et la mise sur pied d’une armée vraiment républicaine. Cette volonté délibérée est une preuve supplémentaire, s’il en faudrait, de votre irresponsabilité. Les Congolais ne se sentent pas protégés. L’armée est truffée d’inciviques rwandais qui passent leur temps à réclamer des avantages dont notre Constitution ne leur reconnaît pas la jouissance. Face à une armée ennemie, les FARDC sont des chairs à canon. C’est connu !... On comprend que mal équipés et impayés, ils soient incapables de résister aux assauts des militaires génocidaires rwandais qui cependant, en 1998, furent incapables de faire face aux civils congolais aux mains nues déterminés à défendre leur ville de Kinshasa et leur pays. Ils y laissèrent leurs peaux. Kagame, l’arrogant, s’en souviendra encore longtemps… A la décharge de nos soldats, il faut dire ici qu’ils sont souvent amenés à battre en retraite sur ordre du Haut Commandement que vous assumez, alors qu’ils sont entrain de prendre le dessus sur leurs ennemis. Comprenne qui pourra !...
De notre analyse ci-dessus, nous aimerions, au nom du peuple martyr du Kivu, à nouveau attirer votre meilleure attention sur le fait que les populations du Kivu sont constamment chassées de leurs milieux naturels et remplacées par des agresseurs rwandais que vous protégez. Votre but inavoué est de gonfler la population du Kivu avec des immigrants Rwandais afin de créer une supériorité numérique des Rwandais dans la région. Ceci vous permettra de justifier le projet de balkanisation de notre pays. Certes, personne ne peut vous empêcher de rêver.
Mais le Congo est et restera UN et INDIVISIBLE.
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