Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
En vue de bien interpréter la démarche de Tshisekedi de rencontrer Kengo, Bemba, Kamerhe,... , il faudrait nécessairement envisager quatre (4) approches . Oui ,nous boxons TOUS bien sûr, mais nous ne boxons pas TOUS dans la même catégorie.
La RDC est actuellement mal barrée. Le pays est rongé littéralement par des conflits très profonds et apparemment insolubles. Tshisekedi s'est levé et s'est mis sur la brèche. La Résolution de conflit dépend de la formation et du tempérament de ses animateurs. Tshisekedi est un juriste et de tempérament pacifiste.
Tshisekedi est le seul candidat à présent qu'une fois élu président n'a pas dans sa gibecière un plan de lutte armée. Cependant nous, combattants, avions été chauffés à blanc en vue d'en découdre avec tous ceux qui de loin ou de près ont été à la base du génocide congolais et de leur intrusion dans nos institutions.
Tshisekedi sait qu'Il existe trois manières de considérer qu'un conflit peut être résolu: la contrainte, la soumission ou la fuite, avec différentes nuances:
1. on dispute et on discute:
a. on utilise sa persuasion
b) on fait appel à la persuasion d'un tiers
2. on ne discute plus:
a) on a recourt à la force physique
b) on fait appel à la force physique d'un tiers
3) on abandonne:
a) on fuit
b) on se soumet
c) on attend que "ça passe" (que la tension née du conflit soit apaisée ou oubliée)
Tshisekedi se considérant futur président de la République opte pour la toute première approche: UTILISATION DE LA PERSUASION. Il prend l'initiative d'appeler ses « petits » frères. Quant à Ngbanda il est proche du RECOURS À LA FORCE PHYSIQUE qu'il n'a malheureusement plus.
Tshisekedi fait en cela de la « Real politic » ; c’est-à-dire réduire le plus grand nombre d’écueils sur sa route.
A mon humble avis, cette démarche comporte et des avantages et des inconvénients car nous ne sommes pas fanatiques d'un individu mais nous avons à présent un leader que l'on voit et avec lequel l'on peut discuter.
Avantages :
Si Tshisekedi gagne les élections et monte au pouvoir :
1°Les tensions sociales à l'origine de tous nos conflits vont considérablement décroître;
2°Tshisekedi aura Diomi Ndongala comme premier ministre ; Kamerhere prendra la direction du parlement et Kengo prendra celle du sénat ; Ainsi le triangle nucléaire se maintiendra sous contrôle en un mandat ;
Inconvénients :
Si Tshisekedi gagne les élections et ne monte pas au pouvoir :
1° Les tensions sociales en RDC vont exploser avec un momentum important d'implosion du pays ;
2° Tshisekedi opterait alors dans sa quête de résolution de conflits pour la force physique. Les Congolais du pays et surtout ceux de l'Étranger sont une arme et une armée entre les mains du patriarche. Les leaders éteints se réveilleront soudain. La RDC sera ingouvernable.
Votre humble analyste, Warry MATINGU, propose aux uns et aux autres d'aller d'abord vers une transition démocratique . C'est ce que nous avons toujours désigné « COMPROMIS HISTORIQUE CONGOLAIS ».
Il n'est pas opportun de convoquer un nouveau dialogue inter-congolais en vue d'aboutir au compromis historique congolais. Il y a eu 8.000.000 de vies humaines fauchées en RDC et 4.000.000 d'hommes, de femmes et d'enfants violés. Combien de morts nous faudrait-il pour qu'enfin nous réalisions la paix des braves, c'est-à-dire le Compromis historique Congolais ?
TRANSITION D'UN NON ÉTAT EN UN ÉTAT DE DROIT
Nous lançons un appel URGENT aux uns et aux autres que sans l'unité contre nos ennemis réels et non virtuels mais que sont la pauvreté, la maladie, l'ignorance, la dictature, le chômage persistant, l’insécurité et l'impunité ,... nous courrons fatalement dans la douleur vers le démembrement de la RDC.
AVIS ET CONSIDÉRATIONS
Avec un respect strict de la constitution , dans son article 72, arrivons à un Compromis Historique Congolais dans un zest de transition pacifique et dans le respect strict de l'article 72 de la constitution vers un Gouvernement de transition. Que personne ne soit laissé à la traîne. Cependant les Combattants Congolais auront le sacré devoir officiel de veiller à la transparence de la transition pour que tous les Congolais de l'étranger exercent leurs droits de vote et récupèrent leur nationalité congolaise.
Sé/ Warry Matingu M'fumu-a-Kanda
Texte tiré d'une discussion dans une conférence Skype
La RDC est actuellement mal barrée. Le pays est rongé littéralement par des conflits très profonds et apparemment insolubles. Tshisekedi s'est levé et s'est mis sur la brèche. La Résolution de conflit dépend de la formation et du tempérament de ses animateurs. Tshisekedi est un juriste et de tempérament pacifiste.
Tshisekedi est le seul candidat à présent qu'une fois élu président n'a pas dans sa gibecière un plan de lutte armée. Cependant nous, combattants, avions été chauffés à blanc en vue d'en découdre avec tous ceux qui de loin ou de près ont été à la base du génocide congolais et de leur intrusion dans nos institutions.
Tshisekedi sait qu'Il existe trois manières de considérer qu'un conflit peut être résolu: la contrainte, la soumission ou la fuite, avec différentes nuances:
1. on dispute et on discute:
a. on utilise sa persuasion
b) on fait appel à la persuasion d'un tiers
2. on ne discute plus:
a) on a recourt à la force physique
b) on fait appel à la force physique d'un tiers
3) on abandonne:
a) on fuit
b) on se soumet
c) on attend que "ça passe" (que la tension née du conflit soit apaisée ou oubliée)
Tshisekedi se considérant futur président de la République opte pour la toute première approche: UTILISATION DE LA PERSUASION. Il prend l'initiative d'appeler ses « petits » frères. Quant à Ngbanda il est proche du RECOURS À LA FORCE PHYSIQUE qu'il n'a malheureusement plus.
Tshisekedi fait en cela de la « Real politic » ; c’est-à-dire réduire le plus grand nombre d’écueils sur sa route.
A mon humble avis, cette démarche comporte et des avantages et des inconvénients car nous ne sommes pas fanatiques d'un individu mais nous avons à présent un leader que l'on voit et avec lequel l'on peut discuter.
Avantages :
Si Tshisekedi gagne les élections et monte au pouvoir :
1°Les tensions sociales à l'origine de tous nos conflits vont considérablement décroître;
2°Tshisekedi aura Diomi Ndongala comme premier ministre ; Kamerhere prendra la direction du parlement et Kengo prendra celle du sénat ; Ainsi le triangle nucléaire se maintiendra sous contrôle en un mandat ;
Inconvénients :
Si Tshisekedi gagne les élections et ne monte pas au pouvoir :
1° Les tensions sociales en RDC vont exploser avec un momentum important d'implosion du pays ;
2° Tshisekedi opterait alors dans sa quête de résolution de conflits pour la force physique. Les Congolais du pays et surtout ceux de l'Étranger sont une arme et une armée entre les mains du patriarche. Les leaders éteints se réveilleront soudain. La RDC sera ingouvernable.
Votre humble analyste, Warry MATINGU, propose aux uns et aux autres d'aller d'abord vers une transition démocratique . C'est ce que nous avons toujours désigné « COMPROMIS HISTORIQUE CONGOLAIS ».
Il n'est pas opportun de convoquer un nouveau dialogue inter-congolais en vue d'aboutir au compromis historique congolais. Il y a eu 8.000.000 de vies humaines fauchées en RDC et 4.000.000 d'hommes, de femmes et d'enfants violés. Combien de morts nous faudrait-il pour qu'enfin nous réalisions la paix des braves, c'est-à-dire le Compromis historique Congolais ?
TRANSITION D'UN NON ÉTAT EN UN ÉTAT DE DROIT
Nous lançons un appel URGENT aux uns et aux autres que sans l'unité contre nos ennemis réels et non virtuels mais que sont la pauvreté, la maladie, l'ignorance, la dictature, le chômage persistant, l’insécurité et l'impunité ,... nous courrons fatalement dans la douleur vers le démembrement de la RDC.
AVIS ET CONSIDÉRATIONS
Avec un respect strict de la constitution , dans son article 72, arrivons à un Compromis Historique Congolais dans un zest de transition pacifique et dans le respect strict de l'article 72 de la constitution vers un Gouvernement de transition. Que personne ne soit laissé à la traîne. Cependant les Combattants Congolais auront le sacré devoir officiel de veiller à la transparence de la transition pour que tous les Congolais de l'étranger exercent leurs droits de vote et récupèrent leur nationalité congolaise.
Sé/ Warry Matingu M'fumu-a-Kanda
Texte tiré d'une discussion dans une conférence Skype
Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Le grand Etienne TSHISEKEDI Wa MULUMBA a parlé au journal "Le Soir" belge...Un discours d'un Homme d'Etat...Il se sent investi d'une mission : faire du Congo un Etat de droit, le hisser au rang des nations civilisées...Noble mission pour laquelle le peuple congolais tant meurtri entend l'accompagner avant qu'il ne prenne sa retraite après 30 ans de lutte harassante...Le "Mandela congolais" veut laisser à la jeunesse congolaise une nation dont elle réapprendra à être fière...Même les journaux "Le Soft", "L'Avenir" et "Le Potentiel" semblent goûter à ce discours ajd...Les choses semblent se mettre en place et semblent avoir nettement basculé..."Kabila" est de plus en plus isolé, aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur...Raison pour laquelle il ne se gêne plus d'instrumentaliser la police nationale (répression de la marche de l'UDPS-alliés) et de voyager à Cuba pour rencontrer Raul Castro qui ne lui sera pourtant d'aucun secours, le Cuba d'ajd ayant d'autres chats à fouetter...
Elections 2011
Craintes et assurances de Tshisekedi
Par Le Potentiel
«Je veux élever le Congo au rang des nations civilisées. Voilà. Bonne gouvernance, Etat de droit, combat contre la corruption, contre les anti- valeurs. Moralisation de la vie politique, car, dans ce pays, c’est du banditisme. Tout cela sera l’aboutissement d’un combat de trente ans. Dieu nous a aidés en nous gardant la force, qu’il en soit maintenant remercié ». Telle est la quintessence de l’interview que le candidat Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS, a accordée au journal Le Soir paraissant à Bruxelles, sous la plume de Colette Braeckman. Interview dans laquelle il exprime ses inquiétudes, mais aussi ses assurances quant au couronnement éventuel de son parcours politique.
Peu avant de quitter Bruxelles pour se rendre au Canada, Etienne Tshisekedi, président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, et candidat à l’élection présidentielle 2011, a accordé une interview au Journal Le Soir. Il répondait ainsi aux questions de Colette Braeckman, sur sa vision de gouvernance. C’est-à-dire, sa façon de diriger le pays. Il s’est attardé également sur le processus électoral, l’insécurité, les réformes dans l’armée, le potentiel des ressources humaines, l’état des lieux de l’Opposition, les perspectives d’avenir et son état de santé.
Empressons-nous de relever ce fait qui frappe en parcourant cette interview : c’est ce langage modéré, loin de ce ton dur parfois choquant qui caractérisait ses précédentes déclarations. Certes, de temps à autre, on relève quelques propos incisifs, c’est de bonne guerre en politique. Mais dans l’ensemble, l’on découvre un Tshisekedi rassembleur, convaincu que seul il ne pourra ni gagner ni réaliser ses promesses électorales si jamais il était élu.
Voilà qui explique cette rencontre avec Kengo wa Dondo, un autre leader de l’Opposition, également candidat à la présidentielle, pour harmoniser leurs rapports. Mais aussi cette visite à Jean-Pierre Bemba, président national du Mouvement de Libération du Congo, MLC, détenu par la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas. Au Canada, il compte saisir la main tendue de Vital Kamerhe, président national de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Dans cette optique de parler le même langage au sein de l’Opposition. Le fait de parcourir l’Europe et l’Amérique, Tshisekedi a pris la mesure de l’importance de l’environnement international dans la gestion de grandes questions nationales et internationales. Il aborde tous ces problèmes sans détours.
C’est ainsi qu’à la question de la presse belge de savoir s’il ne craignait pas cette élection à un seul tour, avec ce risque de la perdre, Tshisekedi répond : «C’est pour cela que je suis venu ici, que j’ai contacté les autres candidats de l’Opposition. Nous sommes en train de nous entendre afin que seule ma candidature soit reconnue et soutenue. C’est pour cela que j’ai rencontré M. Kengo ici à Bruxelles. Je suis allé en Hollande pour y rencontrer M. Jean-Pierre Bemba à La Haye et il va donner comme consigne de me soutenir, afin que les voix de ses partisans se portent sur moi. A Montréal, où je me rends ce week-end (Ndlr : week-end du 1er au 2 octobre), je vais rencontrer un autre candidat, Vital Kamerhe. D’après ses déclarations, lui aussi serait d’accord de me donner ses voix. Cela commence à faire du monde… »
Cela suppose qu’il y a des accords conclus et à respecter. Tshisekedi rassure : « Tout le monde veut une véritable union de l’Opposition afin de pouvoir isoler Kabila. Nous sommes en politique, la répartition des postes se fera après, suivant les résultats obtenus par chaque partie, par le nombre de députés envoyés au Parlement».
Des inquiétudes
Auparavant, le président national de l’UDPS s’est empressé d’exprimer des inquiétudes sur la gouvernance, l’insécurité, la tricherie lors des élections. Répondant à la question de savoir si les élections se dérouleront correctement, Tshisekedi émet des doutes : «Correctement, entendons-nous… Du côté du pouvoir, il y a toujours des manœuvres, des pressions sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour qu’elle ne nous accorde pas l’accès au serveur central. Nous exigeons que soit publiée la cartographie de tous les bureaux de vote à travers le pays, car nous devons pouvoir envoyer nos témoins dans tous les bureaux. Nous voulons que l’on publie le fichier électoral, car la loi prévoit qu’un mois après avoir terminé l’enrôlement des électeurs dans une province, on publie les listes de ces électeurs, cela n’a pas encore été fait. Là où on ne publie pas, c’est là où on risque de tricher».
Tshisekedi n’est pas non plus tendre envers le pasteur Ngoy Mulunda, président de la CENI que certains observateurs présentent comme étant «assez ouvert». «Assez ouvert… Disons plutôt qu’il a un double langage : d’un côté il vous endort, et de l’autre, il y a ce qui se fait sur le terrain, c’est le contraire… Il voit tout le monde, c’est vrai, c’est un pasteur. J’ai été le premier à le recevoir chez moi, il parle bien, mais nous recevons de l’intérieur des rapports alarmants. Il vous promet d’arranger les choses mais en réalité rien ne se passe. Les bureaux de vote sont tellement éloignés les uns des autres qu’il sera impossible que tout le monde aille voter, à cause des distances à parcourir», a encore précisé le président national de l’UDPS. Mais à quel niveau les tricheries pourraient être organisées et comment l’UDPS est-elle organisée ? : « Au niveau du serveur central ; c’est pourquoi on refuse que l’opposition y ait accès. Il y a aussi des bureaux fictifs où on pourra bourrer les urnes. Notre parti qui est implanté partout au Congo devra avoir des témoins partout. Je parlais de notre parti UDPS que c’est à partir du 8 décembre 2010, lorsque je suis rentré de Belgique où j’étais en traitement médical, que l’UDPS et les autres partis ont commencé à s’organiser à travers tout le pays. Nous n’avons eu que 9 mois. Avant cela, on ne tolérait pas de réunions de l’Opposition, on arrêtait les gens, nos partis étaient morts. Sur le plan matériel, on fait appel aux bonnes volontés qui ne manquent pas. On trouve des soutiens, surtout ici en Occident. Quant à la signature du code de bonne conduite, nous exerçons des pressions. On ne peut pas nous faire signer le code de bonne conduite aussi longtemps que nos revendications ne sont pas satisfaites, comme l’accès au serveur central, la cartographie, la publication du fichier électoral, etc.»
Des assurances : regard vers l’avenir
A ce sujet, Etienne Tshisekedi a tenu à se montrer rassurant en tournant son regard vers l’avenir pour adresser un message d’espoir. Il promet de gouverner autrement : «Ce pays va devenir un Etat de droit, avec une vraie justice, une vraie gouvernance… Tous ceux qui craignaient le désordre, l’insécurité, sont aujourd’hui invités à venir investir au Congo, à créer des emplois. Nous avons 95% de chômeurs, il est temps de créer des emplois pour eux».
Mais les investisseurs exigent des garanties. Tshisekedi persiste et signe : «Depuis l’indépendance, le Congo ressemble plus à une jungle qu’à un Etat. Moi, je parle du Congo de demain, car je sais que le peuple congolais me fera confiance. Partout dans le monde, on se plaint de l’insécurité qui règne au Congo, on le considère comme un pays où il n’y a aucune loi, aucune garantie. Au Canada, des sociétés comme First Quantum se plaignent amèrement. Je les ai rencontrées, j’ai expliqué que le Congo allait devenir un Etat de droit, où le climat des affaires allait être positif. J’ai fait un appel pour qu’ils reviennent…»
Pour que tout ceci soit réalisé, il faut d’abord être élu. La presse belge a voulu savoir sur quoi Tshisekedi fonde ses espoirs d’être élu alors que le Katanga et le Kivu sont des fiefs de Kabila. Tshisekedi reste convaincu que sa victoire est certaine et son heure venue : «Alors que je pensais encore qu’au Katanga j’allais devoir composer avec Kabila, des combattants me téléphonaient pour me dire que le Katanga n’était pas différent du reste du Congo, que toutes les provinces voulaient le changement. Au Katanga, mon succès a été total. Les habitants de chaque ville se déplaçaient pour venir m’entendre. J’irai au Kivu aussi, dans le fief même de Kabila, son soi-disant terrain où il avait promis la paix, la sécurité. Je reviendrai de ma tournée à l’étranger en débarquant à Kisangani, puis dans les deux Kivu et au Maniema. Je n’ai pas de promesse à faire aux gens de l’Est. La paix sera la conséquence immédiate du rétablissement de l’Etat de droit. N’oubliez pas que là-bas, l’insécurité est maintenue par des gens qui étaient des compagnons de lutte de Kabila dans le maquis. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, il les a abandonnés, c’est pour cela qu’ils se battent, aujourd’hui encore. L’armée, ces militaires qu’on ne paie pas, qu’on laisse en débandade, est encore pire que tous ces groupes armés».
L’armée, c’est vraiment l’épine dorsale à gérer pour que la paix revienne en RDC. Une réforme courageuse s’impose. En outre, la meilleure réforme, c’est celle des ressources humaines. La RDC a-t-elle des capacités nécessaires pour un nouveau coup de rein afin de repartir de bon pied et accompagner comme il se doit cette volonté de changement ? Tshisekedi rassure : «Certainement. Nous allons créer une véritable armée nationale, ce qui n’a jamais existé dans ce pays, même du temps de Mobutu. L’armée a toujours été composée de milices, les généraux bardés de titres étaient des illettrés. Nous allons former une armée classique, comme dans tous les pays civilisés. A l’Est, sans pitié, nous allons désarmer tous ces groupes. Certains parmi eux seront poursuivis pour s’être rendus coupables de crimes. Des officiers de l’armée gouvernementale se sont livrés à des trafics et sont devenus des millionnaires.
L’ordre ? La discipline ? Les moyens ? Absolument, absolument. Vous allez suivre cela. C’est l’impunité qui est la cause de tout cela, à commencer par l’impunité de ceux qui sont au sommet ; ils ne peuvent pas sanctionner leurs congénères, des gens avec lesquels ils ont commis d’autres crimes. Au Congo, on arrête des politiciens, des activistes des droits de l’Homme pour les faire taire. Je vais réactiver l’appareil judiciaire en payant correctement les magistrats. En ce qui concerne les ressources humaines, mais certainement que nous avons des cadres. Dans l’armée, nous avons des officiers qui ont été formés dans vos écoles en Belgique, dans d’autres pays occidentaux. Ajouter à cela l’expertise de la diaspora avec ses membres prêts à rentrer au pays. Eparpillés un peu partout en Europe occidentale, ils attendent le rétablissement de l’Etat de droit pour revenir au pays. Tous en ont assez de la vie qu’ils mènent à l’extérieur. Le Congo a besoin de tout le monde pour se reconstruire. Partout, la communauté congolaise s’est mobilisée massivement. Nous avons beaucoup de cadres à l’étranger et au retour, ils étaient souvent inquiétés».
La santé de Tshisthi
La presse ne pouvait rater pareille opportunité sans poser une question sur la santé d’Etienne Tshisekedi. D’abord à cause de son âge, 78 ans. Ensuite, à la suite de toutes ces rumeurs du fait de ce long temps passé à l’étranger pour des raisons médicales. Va-t-il tenir le coup pendant la campagne électorale avec ces kilomètres à couvrir par voie de route, mer, fleuve et ces saute-moutons par avion. Tshisekedi lâche : «Ah oui, vous le voyez. Quand je vais commencer la campagne, vous allez voir encore. Je vais aller dans l’Est et dans le «Grand Nord ». A Kisangani, je connais la prison de la rive droite et celle de la rive gauche. Dans ces régions éloignées, tout le monde me connait encore, car Mobutu, à l’époque, m’avait déporté, mis en relégation, à Dungu, Isiro, Monga. Les villageois à l’époque venaient m’entendre et je leur passais des messages de changement. Ils se souviennent bien de moi, tout le monde me connait, cela va jouer. On m’appelait l’éternel opposant. Maintenant, c’est mon tour d’être aux affaires, de bonnes affaires pour mon pays…».
Elections 2011
Craintes et assurances de Tshisekedi
Par Le Potentiel
«Je veux élever le Congo au rang des nations civilisées. Voilà. Bonne gouvernance, Etat de droit, combat contre la corruption, contre les anti- valeurs. Moralisation de la vie politique, car, dans ce pays, c’est du banditisme. Tout cela sera l’aboutissement d’un combat de trente ans. Dieu nous a aidés en nous gardant la force, qu’il en soit maintenant remercié ». Telle est la quintessence de l’interview que le candidat Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS, a accordée au journal Le Soir paraissant à Bruxelles, sous la plume de Colette Braeckman. Interview dans laquelle il exprime ses inquiétudes, mais aussi ses assurances quant au couronnement éventuel de son parcours politique.
Peu avant de quitter Bruxelles pour se rendre au Canada, Etienne Tshisekedi, président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, et candidat à l’élection présidentielle 2011, a accordé une interview au Journal Le Soir. Il répondait ainsi aux questions de Colette Braeckman, sur sa vision de gouvernance. C’est-à-dire, sa façon de diriger le pays. Il s’est attardé également sur le processus électoral, l’insécurité, les réformes dans l’armée, le potentiel des ressources humaines, l’état des lieux de l’Opposition, les perspectives d’avenir et son état de santé.
Empressons-nous de relever ce fait qui frappe en parcourant cette interview : c’est ce langage modéré, loin de ce ton dur parfois choquant qui caractérisait ses précédentes déclarations. Certes, de temps à autre, on relève quelques propos incisifs, c’est de bonne guerre en politique. Mais dans l’ensemble, l’on découvre un Tshisekedi rassembleur, convaincu que seul il ne pourra ni gagner ni réaliser ses promesses électorales si jamais il était élu.
Voilà qui explique cette rencontre avec Kengo wa Dondo, un autre leader de l’Opposition, également candidat à la présidentielle, pour harmoniser leurs rapports. Mais aussi cette visite à Jean-Pierre Bemba, président national du Mouvement de Libération du Congo, MLC, détenu par la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas. Au Canada, il compte saisir la main tendue de Vital Kamerhe, président national de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Dans cette optique de parler le même langage au sein de l’Opposition. Le fait de parcourir l’Europe et l’Amérique, Tshisekedi a pris la mesure de l’importance de l’environnement international dans la gestion de grandes questions nationales et internationales. Il aborde tous ces problèmes sans détours.
C’est ainsi qu’à la question de la presse belge de savoir s’il ne craignait pas cette élection à un seul tour, avec ce risque de la perdre, Tshisekedi répond : «C’est pour cela que je suis venu ici, que j’ai contacté les autres candidats de l’Opposition. Nous sommes en train de nous entendre afin que seule ma candidature soit reconnue et soutenue. C’est pour cela que j’ai rencontré M. Kengo ici à Bruxelles. Je suis allé en Hollande pour y rencontrer M. Jean-Pierre Bemba à La Haye et il va donner comme consigne de me soutenir, afin que les voix de ses partisans se portent sur moi. A Montréal, où je me rends ce week-end (Ndlr : week-end du 1er au 2 octobre), je vais rencontrer un autre candidat, Vital Kamerhe. D’après ses déclarations, lui aussi serait d’accord de me donner ses voix. Cela commence à faire du monde… »
Cela suppose qu’il y a des accords conclus et à respecter. Tshisekedi rassure : « Tout le monde veut une véritable union de l’Opposition afin de pouvoir isoler Kabila. Nous sommes en politique, la répartition des postes se fera après, suivant les résultats obtenus par chaque partie, par le nombre de députés envoyés au Parlement».
Des inquiétudes
Auparavant, le président national de l’UDPS s’est empressé d’exprimer des inquiétudes sur la gouvernance, l’insécurité, la tricherie lors des élections. Répondant à la question de savoir si les élections se dérouleront correctement, Tshisekedi émet des doutes : «Correctement, entendons-nous… Du côté du pouvoir, il y a toujours des manœuvres, des pressions sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour qu’elle ne nous accorde pas l’accès au serveur central. Nous exigeons que soit publiée la cartographie de tous les bureaux de vote à travers le pays, car nous devons pouvoir envoyer nos témoins dans tous les bureaux. Nous voulons que l’on publie le fichier électoral, car la loi prévoit qu’un mois après avoir terminé l’enrôlement des électeurs dans une province, on publie les listes de ces électeurs, cela n’a pas encore été fait. Là où on ne publie pas, c’est là où on risque de tricher».
Tshisekedi n’est pas non plus tendre envers le pasteur Ngoy Mulunda, président de la CENI que certains observateurs présentent comme étant «assez ouvert». «Assez ouvert… Disons plutôt qu’il a un double langage : d’un côté il vous endort, et de l’autre, il y a ce qui se fait sur le terrain, c’est le contraire… Il voit tout le monde, c’est vrai, c’est un pasteur. J’ai été le premier à le recevoir chez moi, il parle bien, mais nous recevons de l’intérieur des rapports alarmants. Il vous promet d’arranger les choses mais en réalité rien ne se passe. Les bureaux de vote sont tellement éloignés les uns des autres qu’il sera impossible que tout le monde aille voter, à cause des distances à parcourir», a encore précisé le président national de l’UDPS. Mais à quel niveau les tricheries pourraient être organisées et comment l’UDPS est-elle organisée ? : « Au niveau du serveur central ; c’est pourquoi on refuse que l’opposition y ait accès. Il y a aussi des bureaux fictifs où on pourra bourrer les urnes. Notre parti qui est implanté partout au Congo devra avoir des témoins partout. Je parlais de notre parti UDPS que c’est à partir du 8 décembre 2010, lorsque je suis rentré de Belgique où j’étais en traitement médical, que l’UDPS et les autres partis ont commencé à s’organiser à travers tout le pays. Nous n’avons eu que 9 mois. Avant cela, on ne tolérait pas de réunions de l’Opposition, on arrêtait les gens, nos partis étaient morts. Sur le plan matériel, on fait appel aux bonnes volontés qui ne manquent pas. On trouve des soutiens, surtout ici en Occident. Quant à la signature du code de bonne conduite, nous exerçons des pressions. On ne peut pas nous faire signer le code de bonne conduite aussi longtemps que nos revendications ne sont pas satisfaites, comme l’accès au serveur central, la cartographie, la publication du fichier électoral, etc.»
Des assurances : regard vers l’avenir
A ce sujet, Etienne Tshisekedi a tenu à se montrer rassurant en tournant son regard vers l’avenir pour adresser un message d’espoir. Il promet de gouverner autrement : «Ce pays va devenir un Etat de droit, avec une vraie justice, une vraie gouvernance… Tous ceux qui craignaient le désordre, l’insécurité, sont aujourd’hui invités à venir investir au Congo, à créer des emplois. Nous avons 95% de chômeurs, il est temps de créer des emplois pour eux».
Mais les investisseurs exigent des garanties. Tshisekedi persiste et signe : «Depuis l’indépendance, le Congo ressemble plus à une jungle qu’à un Etat. Moi, je parle du Congo de demain, car je sais que le peuple congolais me fera confiance. Partout dans le monde, on se plaint de l’insécurité qui règne au Congo, on le considère comme un pays où il n’y a aucune loi, aucune garantie. Au Canada, des sociétés comme First Quantum se plaignent amèrement. Je les ai rencontrées, j’ai expliqué que le Congo allait devenir un Etat de droit, où le climat des affaires allait être positif. J’ai fait un appel pour qu’ils reviennent…»
Pour que tout ceci soit réalisé, il faut d’abord être élu. La presse belge a voulu savoir sur quoi Tshisekedi fonde ses espoirs d’être élu alors que le Katanga et le Kivu sont des fiefs de Kabila. Tshisekedi reste convaincu que sa victoire est certaine et son heure venue : «Alors que je pensais encore qu’au Katanga j’allais devoir composer avec Kabila, des combattants me téléphonaient pour me dire que le Katanga n’était pas différent du reste du Congo, que toutes les provinces voulaient le changement. Au Katanga, mon succès a été total. Les habitants de chaque ville se déplaçaient pour venir m’entendre. J’irai au Kivu aussi, dans le fief même de Kabila, son soi-disant terrain où il avait promis la paix, la sécurité. Je reviendrai de ma tournée à l’étranger en débarquant à Kisangani, puis dans les deux Kivu et au Maniema. Je n’ai pas de promesse à faire aux gens de l’Est. La paix sera la conséquence immédiate du rétablissement de l’Etat de droit. N’oubliez pas que là-bas, l’insécurité est maintenue par des gens qui étaient des compagnons de lutte de Kabila dans le maquis. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, il les a abandonnés, c’est pour cela qu’ils se battent, aujourd’hui encore. L’armée, ces militaires qu’on ne paie pas, qu’on laisse en débandade, est encore pire que tous ces groupes armés».
L’armée, c’est vraiment l’épine dorsale à gérer pour que la paix revienne en RDC. Une réforme courageuse s’impose. En outre, la meilleure réforme, c’est celle des ressources humaines. La RDC a-t-elle des capacités nécessaires pour un nouveau coup de rein afin de repartir de bon pied et accompagner comme il se doit cette volonté de changement ? Tshisekedi rassure : «Certainement. Nous allons créer une véritable armée nationale, ce qui n’a jamais existé dans ce pays, même du temps de Mobutu. L’armée a toujours été composée de milices, les généraux bardés de titres étaient des illettrés. Nous allons former une armée classique, comme dans tous les pays civilisés. A l’Est, sans pitié, nous allons désarmer tous ces groupes. Certains parmi eux seront poursuivis pour s’être rendus coupables de crimes. Des officiers de l’armée gouvernementale se sont livrés à des trafics et sont devenus des millionnaires.
L’ordre ? La discipline ? Les moyens ? Absolument, absolument. Vous allez suivre cela. C’est l’impunité qui est la cause de tout cela, à commencer par l’impunité de ceux qui sont au sommet ; ils ne peuvent pas sanctionner leurs congénères, des gens avec lesquels ils ont commis d’autres crimes. Au Congo, on arrête des politiciens, des activistes des droits de l’Homme pour les faire taire. Je vais réactiver l’appareil judiciaire en payant correctement les magistrats. En ce qui concerne les ressources humaines, mais certainement que nous avons des cadres. Dans l’armée, nous avons des officiers qui ont été formés dans vos écoles en Belgique, dans d’autres pays occidentaux. Ajouter à cela l’expertise de la diaspora avec ses membres prêts à rentrer au pays. Eparpillés un peu partout en Europe occidentale, ils attendent le rétablissement de l’Etat de droit pour revenir au pays. Tous en ont assez de la vie qu’ils mènent à l’extérieur. Le Congo a besoin de tout le monde pour se reconstruire. Partout, la communauté congolaise s’est mobilisée massivement. Nous avons beaucoup de cadres à l’étranger et au retour, ils étaient souvent inquiétés».
La santé de Tshisthi
La presse ne pouvait rater pareille opportunité sans poser une question sur la santé d’Etienne Tshisekedi. D’abord à cause de son âge, 78 ans. Ensuite, à la suite de toutes ces rumeurs du fait de ce long temps passé à l’étranger pour des raisons médicales. Va-t-il tenir le coup pendant la campagne électorale avec ces kilomètres à couvrir par voie de route, mer, fleuve et ces saute-moutons par avion. Tshisekedi lâche : «Ah oui, vous le voyez. Quand je vais commencer la campagne, vous allez voir encore. Je vais aller dans l’Est et dans le «Grand Nord ». A Kisangani, je connais la prison de la rive droite et celle de la rive gauche. Dans ces régions éloignées, tout le monde me connait encore, car Mobutu, à l’époque, m’avait déporté, mis en relégation, à Dungu, Isiro, Monga. Les villageois à l’époque venaient m’entendre et je leur passais des messages de changement. Ils se souviennent bien de moi, tout le monde me connait, cela va jouer. On m’appelait l’éternel opposant. Maintenant, c’est mon tour d’être aux affaires, de bonnes affaires pour mon pays…».
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
J'aurais pu écrire cet article ci-après...Je fais donc mien les analyses ci-dessous...La page "Kabila" est déjà tournée et une nouvelle page va se remplir durant 5 ans avec Ya Tshitshi..."Kabila" is finish...Game is over...
http://afrique.kongotimes.info/rdc/rdc_ ... merhe.html
L'Avenir du Congo : Les signes du Temps
02/10/2011 15:33:00 KongoTimes!
Kengo, Kamerhe, Bemba ont tous compris qu'en ce qui concerne les élections du 28 novembre 2011, le Lider Maximo est simplement l'Homme des prédateurs des milieux financiers européens et lobbyistes américains.
Devant les signes du temps, on est obligé de payer bien attention. Et ces signes du temps, à en croire notre source, ne sont pas trompeurs. Voici ce que cette source nous divulgue en ce qui concerne l'avenir du Congo.
Des élections:
Tout Africain avisé sait que les élections présidentielles en Afrique sont, dans leur majorité, décidées par des forces politico-économiques lointaines qui jurent par Dieu ou par Satan de faire tout pour contrôler les richesses naturelles du continent et le RDC, surtout la R.D. du Congo n'échappe pas à cette règle.
Le Président Rwandais Paul Kagame niera toujours les massacres des Hutus dans la terre congolaise, pays qui a connu, dans le processus, le viol de ses femmes, le massacre généralisé de sa population, le ravage et le pillage de ses ressources naturelles. La vérité est que non seulement ces événements de triste mémoire ont bel et bien eu lieu, et que le jeune Président Congolais, Joseph Kabila Kabange a joué pleinement dans le jeu, mais aussi qu'il le veuille ou non, Kagame devra s'en souvenir pour le reste de sa vie.
Mais ce qui est aussi vrai est que Paul Kagame n'a joué que le jeu des prédateurs occidentaux, ces rapaces qui ne peuvent se passer des richesses naturelles du sol et du sous-sol que le Très Haut, Créateur des cieux et de la terre, Auteur puissant de tout l'univers a doté ce pays aux dimensions continentales qu'est le Congo. Ces prédateurs savent que mettre Paul Kagame devant le banc des accusés c'est exposer indirectement leurs manigances et leur politique de destruction de l'État Congolais.
Devant les pressions quotidiennes des Congolais de la diaspora, surtout ceux de l'Europe, les prédateurs des milieux financiers européens et lobbyistes américains ont compris que continuer à supporter l'actuel Président Congolais c'est perpétuer les accusations sur le Rwanda, son Président et par ricochet, leur implication directe dans le pillage des richesses naturelles et dans la destruction des valeurs sociales du Congo. On n'est d'ailleurs pas loin de ce fait surtout que les Nations Unies ont toujours menacé la poursuite du dossier sensible sur les massacres du Congo des années 98-200...
Voilà l'explication qui rend la candidature d'Etienne Tshisekedi crédible. Voici pourquoi, brusquement, Ya Tshitshi est devenu l'homme marqué qui devra sortir le pays du gouffre où il est ancré et voici aussi pourquoi, grâce à l'appui qu'il reçoit de son peuple sans surtout minimiser les pressions de la diaspora congolaise de l'Europe, le Sphinx de Limeté devra gagner les prochaines élections du mois de novembre prochain.
Les prédateurs des milieux financiers européens et lobbyistes américains ont compris que le seul moyen de divertir l'attention de ce peuple qui "a vu clair" et qui, par sa pression répétée sur le Rwanda et sur Kagame, risque de déclencher le processus de "La Haye où la CPI n'attend que le dossier Kagame/Rwanda lui soit déposé et entamer les poursuites des crimes contre la nature" sur Paul Kagame, c'est de leur offrir le candidat de leur choix. Kagame le sait, Tshisekedi et plus encore Vital Kamerhe et Léon Kengo wa Dongo qui l'ont su, brusquement et à leur dépens. C'est dans ce cadre, à en croire notre source, que "notre candidat" sera reçu, la semaine prochaine, par les milieux financiers et les lobbyistes américains qui ont choisi le sud, donc Raleigh, comme lieu de rencontre pour sceller les prochaines élections.
Sur le terrain, l'UDPS continue à exercer la pression sur la CENI car, quand bien même, Thisekedi est "L'Homme", Kabila ne veut pas céder facilement devant les signes du temps. S'il ne peut gagner légalement les élections, tous les moyens sont alors bons pour jouer sa dernière carte, y compris la fraude. Néanmoins, d'une manière ou d'une autre, il devra partir car, pour les "décideurs congolais", le temps a sonné. Devant la pression sur le fichier électoral et le serveur électronique exercée par les militants de l'UDPS, Kabila est même capable de saboter les élections. Mais il devra savoir qu'à partir du 6 décembre sera la fin de son règne. Car eux, ils ont des intérêts et des secrets plus importants à préserver.
Kabila : une goutte d'eau qui déborde le verre
Sentant sa fin proche, le Président Congolais, Joseph Kabila Kabange continue à commettre des actes politiques qui, à la place de le protéger, ne font que l'incriminer davantage. Si sur le plan national, le très dynamique Pasteur Ngoy Mulunda et la CENI sur qui le PPRD a versé son dévolu, ne seront plus en mesure de le protéger à partir du 6 décembre, sur le plan international, Kabila contribue, jour pour jour à jouer sur sa démise. Dernièrement, il a versé une goutte d'eau de plus qui a déversé le verre que les prédateurs devaient boire. Il a ainsi sali, dans le processus leurs vestes.
Et pour preuve: après son périple aux Nations Unies où il a délivré un discours de moins de quatre pages devant une assemblée générale quasi vide et déserteur, notre Président qui n' a pu réussi décocher des audiences politiques solides avec les décideurs du Congo, s'est vu frustré. La colère n'est pas une bonne conseillère dit-on. Et ça, Kabila l'a totalement oublié. Par méfiance doublé d'un grain d'arrogance, il s'est rendu au Cuba où il va délivrer un discours révolutionnaire, vantant les mérites de Lumumba, Che Guevara et de tous les révolutionnaires de l'histoire, démontrant ainsi son indépendance vis-à-vis de ses protecteurs d'hier. Il aurait même, au cours de ce voyage au Cuba, solliciter la connexion de ce pays pour jouer de pont avec le Venezuela, l'un des pays de l'Amérique latine, ennemi des États-Unis, pour bien montrer de quel bois, lui, Joseph Kabila Kabange, le Président incontesté du Congo, s'échauffe. Ouf...
Léon Kengo wa Dongo joue la carte
Le vétéran politicien Léon Kengo wa Dongo est cet autre "enfant chéri" des prédateurs des milieux financiers européens et lobbyistes américains. Mais il n'est pas populaire comme l'Homme de Limeté sur qui les peuples affamées du Congo ont placé toute leur confiance et ça, Kengo l'a entendu des bouches même des décideurs de l'avenir du Congo. On lui a fait comprendre que quand bien même il bénéficie de leur estime, il n'est pas "leur homme', les élections au Congo ayant été déjà décidées et que notre "Etienne" étant le futur président du Congo.
Voici pourquoi, pour amuser la galerie, l'on parle des accords de dernière minute entre Tshisekedi et Kengo. Ce dernier a encore besoin de se rendre utile sur la scène politique et la seule façon d'y réussir, c'est de se placer du côté victorieuse et la victoire, contre vent et marrées, appartient à l'homme de Limeté. De là son allégeance. C'est du reste cette même logique et cette même politique qui tourmente Vital Kamerhe qui s'est dégonflé, ces derniers temps, comme un ballon d'air. C'est que les réalités politiques sur le Congo commencent à se préciser et Kengo, Kamerhe, Bemba ou plutôt ce qui reste de son parti ont tous compris qu'en ce qui concerne les élections du 28 novembre 2011 au Congo, le Lider Maximo, le Sphinx et l'Homme de Limeté Dr. Etienne Tshisekedi wa Mulumba est simplement l'Homme des prédateurs des milieux financiers européens et lobbyistes américains.
Salomon Valaka
http://afrique.kongotimes.info/rdc/rdc_ ... merhe.html
L'Avenir du Congo : Les signes du Temps
02/10/2011 15:33:00 KongoTimes!
Kengo, Kamerhe, Bemba ont tous compris qu'en ce qui concerne les élections du 28 novembre 2011, le Lider Maximo est simplement l'Homme des prédateurs des milieux financiers européens et lobbyistes américains.
Devant les signes du temps, on est obligé de payer bien attention. Et ces signes du temps, à en croire notre source, ne sont pas trompeurs. Voici ce que cette source nous divulgue en ce qui concerne l'avenir du Congo.
Des élections:
Tout Africain avisé sait que les élections présidentielles en Afrique sont, dans leur majorité, décidées par des forces politico-économiques lointaines qui jurent par Dieu ou par Satan de faire tout pour contrôler les richesses naturelles du continent et le RDC, surtout la R.D. du Congo n'échappe pas à cette règle.
Le Président Rwandais Paul Kagame niera toujours les massacres des Hutus dans la terre congolaise, pays qui a connu, dans le processus, le viol de ses femmes, le massacre généralisé de sa population, le ravage et le pillage de ses ressources naturelles. La vérité est que non seulement ces événements de triste mémoire ont bel et bien eu lieu, et que le jeune Président Congolais, Joseph Kabila Kabange a joué pleinement dans le jeu, mais aussi qu'il le veuille ou non, Kagame devra s'en souvenir pour le reste de sa vie.
Mais ce qui est aussi vrai est que Paul Kagame n'a joué que le jeu des prédateurs occidentaux, ces rapaces qui ne peuvent se passer des richesses naturelles du sol et du sous-sol que le Très Haut, Créateur des cieux et de la terre, Auteur puissant de tout l'univers a doté ce pays aux dimensions continentales qu'est le Congo. Ces prédateurs savent que mettre Paul Kagame devant le banc des accusés c'est exposer indirectement leurs manigances et leur politique de destruction de l'État Congolais.
Devant les pressions quotidiennes des Congolais de la diaspora, surtout ceux de l'Europe, les prédateurs des milieux financiers européens et lobbyistes américains ont compris que continuer à supporter l'actuel Président Congolais c'est perpétuer les accusations sur le Rwanda, son Président et par ricochet, leur implication directe dans le pillage des richesses naturelles et dans la destruction des valeurs sociales du Congo. On n'est d'ailleurs pas loin de ce fait surtout que les Nations Unies ont toujours menacé la poursuite du dossier sensible sur les massacres du Congo des années 98-200...
Voilà l'explication qui rend la candidature d'Etienne Tshisekedi crédible. Voici pourquoi, brusquement, Ya Tshitshi est devenu l'homme marqué qui devra sortir le pays du gouffre où il est ancré et voici aussi pourquoi, grâce à l'appui qu'il reçoit de son peuple sans surtout minimiser les pressions de la diaspora congolaise de l'Europe, le Sphinx de Limeté devra gagner les prochaines élections du mois de novembre prochain.
Les prédateurs des milieux financiers européens et lobbyistes américains ont compris que le seul moyen de divertir l'attention de ce peuple qui "a vu clair" et qui, par sa pression répétée sur le Rwanda et sur Kagame, risque de déclencher le processus de "La Haye où la CPI n'attend que le dossier Kagame/Rwanda lui soit déposé et entamer les poursuites des crimes contre la nature" sur Paul Kagame, c'est de leur offrir le candidat de leur choix. Kagame le sait, Tshisekedi et plus encore Vital Kamerhe et Léon Kengo wa Dongo qui l'ont su, brusquement et à leur dépens. C'est dans ce cadre, à en croire notre source, que "notre candidat" sera reçu, la semaine prochaine, par les milieux financiers et les lobbyistes américains qui ont choisi le sud, donc Raleigh, comme lieu de rencontre pour sceller les prochaines élections.
Sur le terrain, l'UDPS continue à exercer la pression sur la CENI car, quand bien même, Thisekedi est "L'Homme", Kabila ne veut pas céder facilement devant les signes du temps. S'il ne peut gagner légalement les élections, tous les moyens sont alors bons pour jouer sa dernière carte, y compris la fraude. Néanmoins, d'une manière ou d'une autre, il devra partir car, pour les "décideurs congolais", le temps a sonné. Devant la pression sur le fichier électoral et le serveur électronique exercée par les militants de l'UDPS, Kabila est même capable de saboter les élections. Mais il devra savoir qu'à partir du 6 décembre sera la fin de son règne. Car eux, ils ont des intérêts et des secrets plus importants à préserver.
Kabila : une goutte d'eau qui déborde le verre
Sentant sa fin proche, le Président Congolais, Joseph Kabila Kabange continue à commettre des actes politiques qui, à la place de le protéger, ne font que l'incriminer davantage. Si sur le plan national, le très dynamique Pasteur Ngoy Mulunda et la CENI sur qui le PPRD a versé son dévolu, ne seront plus en mesure de le protéger à partir du 6 décembre, sur le plan international, Kabila contribue, jour pour jour à jouer sur sa démise. Dernièrement, il a versé une goutte d'eau de plus qui a déversé le verre que les prédateurs devaient boire. Il a ainsi sali, dans le processus leurs vestes.
Et pour preuve: après son périple aux Nations Unies où il a délivré un discours de moins de quatre pages devant une assemblée générale quasi vide et déserteur, notre Président qui n' a pu réussi décocher des audiences politiques solides avec les décideurs du Congo, s'est vu frustré. La colère n'est pas une bonne conseillère dit-on. Et ça, Kabila l'a totalement oublié. Par méfiance doublé d'un grain d'arrogance, il s'est rendu au Cuba où il va délivrer un discours révolutionnaire, vantant les mérites de Lumumba, Che Guevara et de tous les révolutionnaires de l'histoire, démontrant ainsi son indépendance vis-à-vis de ses protecteurs d'hier. Il aurait même, au cours de ce voyage au Cuba, solliciter la connexion de ce pays pour jouer de pont avec le Venezuela, l'un des pays de l'Amérique latine, ennemi des États-Unis, pour bien montrer de quel bois, lui, Joseph Kabila Kabange, le Président incontesté du Congo, s'échauffe. Ouf...
Léon Kengo wa Dongo joue la carte
Le vétéran politicien Léon Kengo wa Dongo est cet autre "enfant chéri" des prédateurs des milieux financiers européens et lobbyistes américains. Mais il n'est pas populaire comme l'Homme de Limeté sur qui les peuples affamées du Congo ont placé toute leur confiance et ça, Kengo l'a entendu des bouches même des décideurs de l'avenir du Congo. On lui a fait comprendre que quand bien même il bénéficie de leur estime, il n'est pas "leur homme', les élections au Congo ayant été déjà décidées et que notre "Etienne" étant le futur président du Congo.
Voici pourquoi, pour amuser la galerie, l'on parle des accords de dernière minute entre Tshisekedi et Kengo. Ce dernier a encore besoin de se rendre utile sur la scène politique et la seule façon d'y réussir, c'est de se placer du côté victorieuse et la victoire, contre vent et marrées, appartient à l'homme de Limeté. De là son allégeance. C'est du reste cette même logique et cette même politique qui tourmente Vital Kamerhe qui s'est dégonflé, ces derniers temps, comme un ballon d'air. C'est que les réalités politiques sur le Congo commencent à se préciser et Kengo, Kamerhe, Bemba ou plutôt ce qui reste de son parti ont tous compris qu'en ce qui concerne les élections du 28 novembre 2011 au Congo, le Lider Maximo, le Sphinx et l'Homme de Limeté Dr. Etienne Tshisekedi wa Mulumba est simplement l'Homme des prédateurs des milieux financiers européens et lobbyistes américains.
Salomon Valaka
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://afrikarabia2.blogs.courrierinter ... tobre.html
dimanche, 02 octobre 2011
RDC : Tshisekedi aux Etats-Unis le 4 octobre
Après une tournée en Europe, Etienne Tshisekedi se rendra aux Etats-Unis à partir du 4 octobre 2011. Le candidat de l'UDPS à la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) passera les deux premiers jours Washington pour une série de rencontres à huis clos avant de se rendre à Raleigh en Caroline du Nord les 7 et 8 octobre.
Etienne Tshisekedi devrait participer à une conférence ("L’avenir des élections au Congo et son futur") au "Mackimmon Center" de North-Carolina State University (sur Western Boulevard), le vendredi 8 octobre 2011 à partir de 17h00.
dimanche, 02 octobre 2011
RDC : Tshisekedi aux Etats-Unis le 4 octobre
Après une tournée en Europe, Etienne Tshisekedi se rendra aux Etats-Unis à partir du 4 octobre 2011. Le candidat de l'UDPS à la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) passera les deux premiers jours Washington pour une série de rencontres à huis clos avant de se rendre à Raleigh en Caroline du Nord les 7 et 8 octobre.
Etienne Tshisekedi devrait participer à une conférence ("L’avenir des élections au Congo et son futur") au "Mackimmon Center" de North-Carolina State University (sur Western Boulevard), le vendredi 8 octobre 2011 à partir de 17h00.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
"Cette problématique nous ramène à la métaphore du chien et du maître-chien. Comme quoi il est urgent et un impératif d'aller parler d'abord avec le propriétaire du gouffre infernal d'où nous est sorti ce monstre froid kanambe. La démarche est tout à fait légitime. Comme on ne peut communiquer avec ces psychopathes qui gouvernent nos pays, il faut aller parler avec le maître chien qui les bride. Quand même, l'illustre homme n'est jamais du genre: "mettez-moi au fauteuil présidentiel, et je vous donnerai le Kivu" comme un certain homme qui s'est fait "héros national" après les accords de Lemerha dont il ignorait le contenu. Ce qui conforte que celui qui dirige ce pays n'est qu'un bougre ma.caque-postcolonial à la solde et qui lèche la botte de ba Noko. Si cette posture tique certains, il faut bien se demander à quoi a servi la table Ronde de Bruxelles pour cette fameuse indépendance de facette ? Les dirigeants de l'époque sont-ils aller sceller le sort cauchemardesque de notre pays ou voyaient-ils autrement son avenir ? "L'avenir du Congo est beau": prononcé par Lumumba convaincu par l'évidence quelques heures avant son assassinat".
Ecrit par : Gaston Médard | dimanche, 02 octobre 2011
Ecrit par : Gaston Médard | dimanche, 02 octobre 2011
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
"Bien dit monsieur Prosper !
Comme quoi le chauffard n'aura été qu'une grotesque désillusion pour les Occidentaux. Dans cette tendance de fond, nous saluons les actions de la diaspora et des combattants qui agissent sur le terrain. Les occidentaux ne sont là que pour jouer la récupération. Ils ne veulent plus commettre l'erreur qui a conduit au printemps arabe, et à ses déferlantes outre-pays arabes. Des assassinats, des masses d'argent qui disparaissent sans laisser de traces,... des commissions et retro-commissions perçues par le grand seigneur de la fourberie kabiliste katumba Mwake,... Des témoignages sur la mégestion de cette bande de voyous sont accablants pour les acteurs kabilistes qui vendent à la sauvette des portions de terres. Et quand les chinois en rajoutent, ça devient du véritable kung-fu ndombolisé. Imaginez les dégâts ! Au vu de ses frasques, aujourd'hui, ses parrains d'hier dont Louis Michel se terrent de honte. La désillusion est à son comble. Il y a une vérité qui émerge de ce revirement: "aujourd'hui tout comme dans le futur, on ne peut plus prendre des congolais pour des cancres pour leur emmener un homme à la tête de canard ou de chien pour les diriger." ça,c'est un acquis!"
Ecrit par : Gaston Médard | lundi, 03 octobre 2011
Comme quoi le chauffard n'aura été qu'une grotesque désillusion pour les Occidentaux. Dans cette tendance de fond, nous saluons les actions de la diaspora et des combattants qui agissent sur le terrain. Les occidentaux ne sont là que pour jouer la récupération. Ils ne veulent plus commettre l'erreur qui a conduit au printemps arabe, et à ses déferlantes outre-pays arabes. Des assassinats, des masses d'argent qui disparaissent sans laisser de traces,... des commissions et retro-commissions perçues par le grand seigneur de la fourberie kabiliste katumba Mwake,... Des témoignages sur la mégestion de cette bande de voyous sont accablants pour les acteurs kabilistes qui vendent à la sauvette des portions de terres. Et quand les chinois en rajoutent, ça devient du véritable kung-fu ndombolisé. Imaginez les dégâts ! Au vu de ses frasques, aujourd'hui, ses parrains d'hier dont Louis Michel se terrent de honte. La désillusion est à son comble. Il y a une vérité qui émerge de ce revirement: "aujourd'hui tout comme dans le futur, on ne peut plus prendre des congolais pour des cancres pour leur emmener un homme à la tête de canard ou de chien pour les diriger." ça,c'est un acquis!"
Ecrit par : Gaston Médard | lundi, 03 octobre 2011
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Roger Lumbala se confie à CongoOne sur le processus électoral
De passage à Bruxelles, Roger se confie sur le processus électoral en RD Congo
http://www.youtube.com/watch?v=6U3rGAxx4bE
De passage à Bruxelles, Roger se confie sur le processus électoral en RD Congo
http://www.youtube.com/watch?v=6U3rGAxx4bE
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
A moins de 2 mois de l'élection présidentielle E. Tshisekedi ce mardi aux USA pour des huis clos
LUNDI, 03 OCTOBRE 2011 15:22
Entre-temps, à Kinshasa, la permanence des stratégies électorales de l'UDPS attaquée par des “pomba “; et vives tensions à Mbuji-Mayi à la suite d'une manifestation organisée par ce parti politique.
Dans le cadre de sa nouvelle tournée entamée depuis peu en Occident, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) , et candidat désigné par l'Opposition pour affronter le président sortant de la République démocratique du Congo, arrive aux Etats-Unis demain mardi 4 octobre 2011 à 20h00' par l'aéroport national de Reagan à Washington.
Selon la représentation officielle de l'UDPS aux Etats-Unis, la visite du chef de file de l'Opposition congolaise sera consacrée à une série de rencontres à huis clos. Ces rencontres s'étendront sur deux manches. Il passera les deux premiers jours, soit les 5 et 6 octobre, dans la région métropolitaine de Washington DC, ensuite il se rendra pour deux jours à Raleigh, en Caroline du Nord.
Contrairement à ses habitudes, le leader politique le plus populaire de la République démocratique du Congo n'aura pas droit au bain de feule dans cette étape de sa tournée, au regard de la brièveté de son séjour et compte tenu de la nature de ses contacts. Des apparitions publiques ne sont donc pas envisagées. Néanmoins, apprend-t-on des sources basées sur place, il s'adressera à ceux qui seront à son accueil à l'aéroport.
Mbuji-Mayi : vives tensions suite à une manifestation de l'UDPS
Pendant ce temps, la ville de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï Oriental, a connu, le samedi 1er octobre dernier, de vives tensions à la suite d'une manifestation de l'UDPS, en marge du séjour du président de la Commission électorale permanente (CEP) de cette formation politique, Alexis Mutanda Ngoy Muana. Un important dispositif policier a été déployé dans tous les points chauds de la ville, depuis tôt le matin, pour empêcher la caravane motorisée prévue par ce parti. Mais celle-ci s'est déroulée par la suite. Le coin le plus ciblé c'était les alentours de la permanence locale de la formation chère à Etienne Tshisekedi, selon des témoins.
La permanence des stratégies électorales de l'UDPS attaquée !
Par ailleurs, la permanence des stratégies électorales de l'UDPS située au n°10 de l'avenue Kasongo et Haut-commandement (ex-Socimat), dans la commun de la Gombe, a été attaquée jeudi 29 septembre vers 2 heures du matin par un groupe de huit marginaux communément appelés “ Pomba ou sportifs. Ces assaillants étaient armés d'armes blanches et de bidons d'essence.
Selon un communiqué parvenu à la Rédaction de La Tempête des Tropiques, l'un des surveillants de cette permanence, Jean Mabidi Sesa, surpris dans une voiture parquée à l'extérieur, a été agressé par ces bandits et frappé à l'arme blanche au niveau de la cheville gauche. Le communiqué souligne que ce surveillant a failli être tué par ces inciviques vu qu'il était un témoin gênant, et qu'il ne fallait pas laisser des traces. Il a eu la vie sauve grâce à ses cris stridents qui ont alerté tout le quartier. Cela a finalement provoqué la fuite de ces criminels organisés.
Le communiqué note en outre que pendant cette période préélectorale, les partis politiques de l'opposition sont victimes de plusieurs actes d'agression, de vandalisme, d'incendie... Toutefois, l'UDPS pose une question restée pendante depuis le saccage de son siège : à qui profitent ce crimes ? Surtout qu'il y a similitude de méthodes d'attaques avec les autres actes d'agression, dont l'incendie de la télévision RLTV, proche de l'opposition, et du siège du RCDN de l'honorable Roger Lumbala, dans la nuit du 5 au 6 septembre dernier : même heure, mêmes armes, mêmes pombas.
Il convient de signaler que ces malfrats avaient, aussi tant d'arracher le drapeau de l'Upds, sans succès, et d'incendier son matériel de campagne électorale. L'Udps en profite pour sensibiliser l'opinion tant nationale qu'internationale sur cette insécurité voulue par certaines personnes aux abois, et reste convaincue que ces dernières ne veulent pas d'élections transparentes et apaisées.
Il faut par ailleurs rappeler que la résidence attaquée est une propriété privée d'André Robert Tabu Eboma, directeur de cabinet adjoint du président national de l'UDPS et candidat député national à Lukuga.
LEFILS MATADY
Source : La Tempête des tropiques
LUNDI, 03 OCTOBRE 2011 15:22
Entre-temps, à Kinshasa, la permanence des stratégies électorales de l'UDPS attaquée par des “pomba “; et vives tensions à Mbuji-Mayi à la suite d'une manifestation organisée par ce parti politique.
Dans le cadre de sa nouvelle tournée entamée depuis peu en Occident, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) , et candidat désigné par l'Opposition pour affronter le président sortant de la République démocratique du Congo, arrive aux Etats-Unis demain mardi 4 octobre 2011 à 20h00' par l'aéroport national de Reagan à Washington.
Selon la représentation officielle de l'UDPS aux Etats-Unis, la visite du chef de file de l'Opposition congolaise sera consacrée à une série de rencontres à huis clos. Ces rencontres s'étendront sur deux manches. Il passera les deux premiers jours, soit les 5 et 6 octobre, dans la région métropolitaine de Washington DC, ensuite il se rendra pour deux jours à Raleigh, en Caroline du Nord.
Contrairement à ses habitudes, le leader politique le plus populaire de la République démocratique du Congo n'aura pas droit au bain de feule dans cette étape de sa tournée, au regard de la brièveté de son séjour et compte tenu de la nature de ses contacts. Des apparitions publiques ne sont donc pas envisagées. Néanmoins, apprend-t-on des sources basées sur place, il s'adressera à ceux qui seront à son accueil à l'aéroport.
Mbuji-Mayi : vives tensions suite à une manifestation de l'UDPS
Pendant ce temps, la ville de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï Oriental, a connu, le samedi 1er octobre dernier, de vives tensions à la suite d'une manifestation de l'UDPS, en marge du séjour du président de la Commission électorale permanente (CEP) de cette formation politique, Alexis Mutanda Ngoy Muana. Un important dispositif policier a été déployé dans tous les points chauds de la ville, depuis tôt le matin, pour empêcher la caravane motorisée prévue par ce parti. Mais celle-ci s'est déroulée par la suite. Le coin le plus ciblé c'était les alentours de la permanence locale de la formation chère à Etienne Tshisekedi, selon des témoins.
La permanence des stratégies électorales de l'UDPS attaquée !
Par ailleurs, la permanence des stratégies électorales de l'UDPS située au n°10 de l'avenue Kasongo et Haut-commandement (ex-Socimat), dans la commun de la Gombe, a été attaquée jeudi 29 septembre vers 2 heures du matin par un groupe de huit marginaux communément appelés “ Pomba ou sportifs. Ces assaillants étaient armés d'armes blanches et de bidons d'essence.
Selon un communiqué parvenu à la Rédaction de La Tempête des Tropiques, l'un des surveillants de cette permanence, Jean Mabidi Sesa, surpris dans une voiture parquée à l'extérieur, a été agressé par ces bandits et frappé à l'arme blanche au niveau de la cheville gauche. Le communiqué souligne que ce surveillant a failli être tué par ces inciviques vu qu'il était un témoin gênant, et qu'il ne fallait pas laisser des traces. Il a eu la vie sauve grâce à ses cris stridents qui ont alerté tout le quartier. Cela a finalement provoqué la fuite de ces criminels organisés.
Le communiqué note en outre que pendant cette période préélectorale, les partis politiques de l'opposition sont victimes de plusieurs actes d'agression, de vandalisme, d'incendie... Toutefois, l'UDPS pose une question restée pendante depuis le saccage de son siège : à qui profitent ce crimes ? Surtout qu'il y a similitude de méthodes d'attaques avec les autres actes d'agression, dont l'incendie de la télévision RLTV, proche de l'opposition, et du siège du RCDN de l'honorable Roger Lumbala, dans la nuit du 5 au 6 septembre dernier : même heure, mêmes armes, mêmes pombas.
Il convient de signaler que ces malfrats avaient, aussi tant d'arracher le drapeau de l'Upds, sans succès, et d'incendier son matériel de campagne électorale. L'Udps en profite pour sensibiliser l'opinion tant nationale qu'internationale sur cette insécurité voulue par certaines personnes aux abois, et reste convaincue que ces dernières ne veulent pas d'élections transparentes et apaisées.
Il faut par ailleurs rappeler que la résidence attaquée est une propriété privée d'André Robert Tabu Eboma, directeur de cabinet adjoint du président national de l'UDPS et candidat député national à Lukuga.
LEFILS MATADY
Source : La Tempête des tropiques
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Tshisekedi confirme sa tournée à l'Est Le président national de l'UDPS regagne le pays par Kisangani
LUNDI, 03 OCTOBRE 2011 15:41
Quatre jours après le dépôt officiel de sa candidature à la présidentielle (lundi 5septembre2011), Etienne Tshisekedi avait pris l'avion pour une nouvelle tournée euro-américaine. Après trois semaines de séjour à Bruxelles (Belgique), ponctué par des sorties de courte durée à La Haye (Pays-Bas), à Berlin (République Fédérale d'Allemagne), à Stockholm (Suède), à Londres (Grande-Bretagne), il a traversé l'Atlantique ce week-end pour le Canada.
Peu avant sa croisade américaine, le président national de l'UDPS a accordé une interview exclusive au quotidien belge «Le Soir ». Cet entretien a essentiellement gravité de ses contacts en Europe, de ses chances de succès à la présidentielle et de sa vision du Congo de demain.
Le Congo : une jungle
L'homme tient les propos ci-après à l'intention des Congolais de la diaspora et des investisseurs étrangers : « Aux militants et hommes d'affaires que j'invite à s'installer au Congo, mon message est que, pour la première fois depuis l'indépendance, ce pays va devenir un Etat de droit, avec une vraie justice, une vraie gouvernance... Tous ceux qui craignaient le désordre, l'insécurité, sont aujourd'hui invités à venir, à investir u, Congo, à créer des emplois. Nous avons 95% de chômeurs. Il est temps de créer des emplois pour eux ».
Tshisekedi tient un jugement sévère sur son pays »Depuis l'indépendance, le Congo ressemble plus à une jungle qu'à un Etat... Moi, je parle du Congo de demain, car je sais que le peuple congolais me fera confiance ...
Partout, dans le monde, on se plaint de l'insécurité qui règne au Congo. On le considère comme un pays où il n'y a aucune loi, aucune garantie...»
Parlant du - climat des affaires, l'illustre invité du journal Le Soir, tranche qu'il est très mauvais. Il cite, à cet effet, le cas du Canada, où « des sociétés comme First Quantum se plaignent amèrement. Je les ai rencontrés, j'ai expliqué que le Congo allait devenir un Etat de droit, où le climat des affaires allait être très positif. J'ai fait un appel pour qu'ils reviennent. Le 6 décembre prochain, sitôt que Kabila sera parti, les investisseurs seront invités à revenir... ».
Optimiste, il soutient que « quelque soit le degré de' tricherie, Kabila ne s'en sortira pas. Le 6 décembre, tout sera réglé
Le Katanga aussi pour le changement
Parlant de ses relations avec l'électorat du Katanga, Etienne Tshisekedi avoue avoir été agréablement surpris, lors de sa tournée au mois de juillet dernier, dans cette province, de constater que cette dernière, était également acquise au changement : «Alors que je pensais encore qu'au Katanga, j'allais devoir composer avec Kabila, des combattaient me téléphonaient pour me dire que le Katanga n'était pas différent du reste du Congo, que toutes les provinces voulaient le changement, c'est-à-dire le départ de Kabila. Au Katanga, mon succès a été total.
Les habitants de chaque ville visitée se déplaçaient pour venir m'entendre …
J'irai au Kivu aussi, dans le fief même de Kabila, son soi-disant terrain, où il avait promis la paix, la sécurité … »
Retour au pays par Kisangani
En juillet, Etienne Tshisekedi avait, pris l'engagement d'aller voter, au Katanga. On croit savoir que sa campagne électorale pourrait avoir comme point de départ la ville de Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale. D'où, pour nombre d'observateurs, son retour au pays devrait intervenir autour du' 28 octobre, date officielle retenue par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), pour le lancement officiel des actions de propagande des candidats aux élections présidentielle et législatives nationales.
Le Sphinx de Limete est formel : « Je reviendrai de ma tournée à l'étranger en débarquant à Kisangani, puis dans les deux Kivu et au Maniema... ». L'homme est-il en mesure d'apporter la paix durable aux compatriotes vivant à l'Est ? A cette question, il répond : « La paix sera la conséquence immédiate du rétablissement de l'Etat de droit. N'oubliez pas que là-bas, l'insécurité est maintenue par des .gens qui étaient des compagnons de lutte de Kabila (Laurent-Désire) dans le maquis. Lorsqu'il est arrivé au pouvoir, il les a abandonnés. C'est pour cela qu'ils se lattent aujourd'hui encore... L'armée, ces militaires qu'on ne paie pas, qu'on laisse en débandade, est encore pire que tous ces groupes armés. Nous Allons, créer une véritable armée nationale, ce qui n'a jamais existé dans ce pays, même du temps, de Mobutu. L'armée a toujours été composée de milices. Les généraux bardés de titres étaient, illettrés. Nous allons former une armée classique comme dans tous els pays civilisés …
A l'Est, sans pitié, nous allons désarmer tous ces groupes. Certains parmi eux seront poursuivis, pour s'être rendus coupables dé crimes. Des officiers de l'armée gouvernementales se sont livrés à des trafics, sont devenus de millionnaires».
Etienne Tshisekedi, pense, à l'instar de nombreux compatriotes, que « c'est l'impunité qui est la cause de tout cela, à commencer par l'impunité de ceux qui sont u sommet. Ils ne peuvent s'sanctionner leurs congénères, des gens avec lesquels ils ont commis d'autres crimes... Au Congo, on arrête des politiciens, des activistes des droits de l'homme pour les faire taire. Je vais réactiver l'appareil judiciaire en payant correctement les magistrats... Mais, certainement, dans l'armée, nous avons des officiers qui ont été formés dans vos écoles, en Belgique, et dans d'autres pays occidentaux...».
La diaspora congolaise attend un signal fort
Le président national de l'UDPS est d'avis que des millions de compatriotes vivant en exil en Europe Occidentale attendent un signal fort, notamment « le rétablissement de l'Etat de droit, pour revenir au pays. Tous en ont assez de la vie qu'ils mènent à l'extérieur. Le Congo a besoin de tout le monde pour se reconstruire. Partout, la communauté congolaise s'est mobilisée massivement. Nous avons beaucoup, de cadres à l'étranger et au retour, ils étaient souvent inquiétés ».
CENI : le double langage de Ngoy Mulunda
Le processus électoral souffre, selon l'opposition congolaise, d'un grand déficit de transparence. L'UDPS est du même avis et ses combattants ont déjà payé le prix fort, en termes de pertes en vies humaines, d'arrestations arbitraires, d'atteintes à leur intégrité physique et de brimades diverses. Etienne Tshisekedi réaffirme haut et fort que « du côté du pouvoir, il y a toujours des manœuvres, des pressions sur la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour qu'elle ne nous accorde pas l'accès au serveur central. Nous exigeons que soit publiée la cartographie de tous les bureaux de vote à travers le pays, car nous devons pouvoir envoyer no' témoins dans tous ces bureaux. Nous voulons que l'on publie le fichier électoral, car la loi prévoit qU'un mois après avoir terminé l'enrôlement des électeurs dans une province, on publie la liste de ces électeurs. Cela n'a pas encore été fait. Là où on ne publie pas, c'est là où on risque de tricher... » (NDLR La CENI vient enfin d'afficher, dans son site Internet, les listes des électeurs, deux mois après la clôture des opérations enrôlement. L'interview de Tshisekedi au journal Le Soir était réalisée quelques jours plus tôt).
Daniel Ngoy Mulunda, président du Bureau de la CENI est-il ouvert au dialogue ? Tshisekedi en doute. Et, il ne s'en cache pas : « Assez ouvert? Disons plutôt qu'il a un double langage. D'un côté, il vous endort, et de l'autre, il y a ce qui se fait sur le terrain. C'est le contraire. Il voit tout le monde, c'est vrai, c'est un pasteur… J'ai été le premier à le recevoir chez moi. Il parle bien, mais nous recevons de l'intérieur des rapports alarmants. Il nous promet d'arranger les choses mais, en réalité, rien ne se passe. Les bureaux de vote sont tellement éloignés les uns des autres qu'il sera impossible que tout le monde ailler voter, à cause des distances à parcourir … ».
Le président national de l'UDPS considère le serveur central comme le point névralgique des fraudes électorales planifiées. C'est pourquoi, explique-t-il, on refuse que l'opposition y ait accès. Il y a aussi dies bureaux fictifs, où on pourra bourrer les urnes. Notre parti, qui est implanté partout au Congo, devra avoir des témoins partout... Nous exerçons des pressions. On ne peut pas nous faire signer le Code de bonne conduite aussi longtemps que nos revendications ne sont pas satisfaites, comme l'accès au serveur central, la cartographie des bureaux de vote, la publication du fi- chier électoral... »
Victoire certaine à la présidentielle
Etes-vous prêt à vous engager pour des élections apaisées ? En réponse à cette question, Tshisekedi fait part de sa conviction que « les élections présidentielles vont permettre une alternative au Congo. Le 6 décembre prochain, le mandat de Kabila prend fin. L'UDPS est connue pour sa non-violence. Quant on tue ses membres, la télévision contrôlée par le pouvoir dit le contraire. Nos militants vont être calmes. Mais, nous redoutons les provocations... Voyez nos meetings : nous remplissons les stades, nos combattants assurent la sécurité et il n'y a jamais un seul incident. Mais quand la police est là, il y a des problèmes... Ma victoire est une certitude. C'est au pouvoir que vous devez demander s'il va accepter sa défaite... S'il se maintient par la force, le pays sera ingouvernable...».
Avec Kamerhe à Washington
Contrairement à ce qui se raconte dans certains salons politiques de Kinshasa, les ponts ne sont pas totalement coupés entre Etienne Tshisekedi et les leaders de l'opposition dite de Sultani, spécialement Jean-Pierre Bemba (MLC), Léon Kengo wa Dondo (UFC) et Vital Kamerhe(UNC). Le président national de l'UDPS apporte à ce sujet, un éclairage supplémentaire : «. ... j'ai contacté les autres candidats de l'opposition. Nous sommes en train de nous entendre, afin que seule ma candidature soit reconnue et soutenue. C'est pour cela que j'ai rencontré M. Kengo ici à Bruxelles. Je suis allé en Hollande pour y rencontrer M. Jean- Pierre Bemba à La Haye et il va donner la consigne de me soutenir, afin que les voix de ses partisans se portent sur moi. A Montréal, où je me rends ce week-end, je vais rencontrer un autre candidat, Vital Kamerhe. (NDLR : Aux dernières nouvelles, on nous apprend que le face à face Tshisekedi-Kamerhe n'aura plus lieu à Montréal, mais plutôt à Washington, où les deux personnalités politiques sont annoncées en fin de semaine). D'après ses déclarations, lui aussi serait d'accord de ne donner ses voix, pour que l'on puisse chasser Kabila. Cela commence à faire du monde... Tout le monde veut une véritable union de l'opposition, afin de pouvoir isoler Kabila. Nous sommes en politique : la répartition des postes se fera après, suivant les résultats obtenus par chaque parti, par le nombre de députés envoyés au Parlement … »
Santé : pas de problème
Etienne Tshisekedi' indique ne pas avoir de problème de santé. Il compte le démontrer en allant partout au Congo. « Quand je vais commencer la campagne, voir encore. Je vais aller à l'Est et dans le Grand Nord. A Kisangani, je connais la prison de la rive droite et celle de la rive gauche. Dans ces régions éloignées, tout le monde me connaît encore, car Mobutu, à l'époque, m'avait déporté, mis en relégation à Dungu, Isiro, Monga. Les villageois, à l'époque venaient m'entendre et je leur passais des messages de changement. Ils se souviennent bien, de moi. Tout le monde me connaît. Cela va jouer On m'appelait l'éternel opposant. Maintenant, c'est mon tour d'être aux affaires, de bonnes affaires, pour mon pays... Je vais élever le Congo au rang des nations civilisées. Voilà. Bonne gouvernance, Etat de droit, combat contre la corruption, contre les antivaleurs, moralisation de la vie politique... car, dans ce pays c'est du banditisme. Tout cela sera l'aboutissement d'un combat de trente ans. Dieu nous a aidé en nous gardant la force, qu'il soit maintenant remercié...».
Le Soir
Source : Le Phare
LUNDI, 03 OCTOBRE 2011 15:41
Quatre jours après le dépôt officiel de sa candidature à la présidentielle (lundi 5septembre2011), Etienne Tshisekedi avait pris l'avion pour une nouvelle tournée euro-américaine. Après trois semaines de séjour à Bruxelles (Belgique), ponctué par des sorties de courte durée à La Haye (Pays-Bas), à Berlin (République Fédérale d'Allemagne), à Stockholm (Suède), à Londres (Grande-Bretagne), il a traversé l'Atlantique ce week-end pour le Canada.
Peu avant sa croisade américaine, le président national de l'UDPS a accordé une interview exclusive au quotidien belge «Le Soir ». Cet entretien a essentiellement gravité de ses contacts en Europe, de ses chances de succès à la présidentielle et de sa vision du Congo de demain.
Le Congo : une jungle
L'homme tient les propos ci-après à l'intention des Congolais de la diaspora et des investisseurs étrangers : « Aux militants et hommes d'affaires que j'invite à s'installer au Congo, mon message est que, pour la première fois depuis l'indépendance, ce pays va devenir un Etat de droit, avec une vraie justice, une vraie gouvernance... Tous ceux qui craignaient le désordre, l'insécurité, sont aujourd'hui invités à venir, à investir u, Congo, à créer des emplois. Nous avons 95% de chômeurs. Il est temps de créer des emplois pour eux ».
Tshisekedi tient un jugement sévère sur son pays »Depuis l'indépendance, le Congo ressemble plus à une jungle qu'à un Etat... Moi, je parle du Congo de demain, car je sais que le peuple congolais me fera confiance ...
Partout, dans le monde, on se plaint de l'insécurité qui règne au Congo. On le considère comme un pays où il n'y a aucune loi, aucune garantie...»
Parlant du - climat des affaires, l'illustre invité du journal Le Soir, tranche qu'il est très mauvais. Il cite, à cet effet, le cas du Canada, où « des sociétés comme First Quantum se plaignent amèrement. Je les ai rencontrés, j'ai expliqué que le Congo allait devenir un Etat de droit, où le climat des affaires allait être très positif. J'ai fait un appel pour qu'ils reviennent. Le 6 décembre prochain, sitôt que Kabila sera parti, les investisseurs seront invités à revenir... ».
Optimiste, il soutient que « quelque soit le degré de' tricherie, Kabila ne s'en sortira pas. Le 6 décembre, tout sera réglé
Le Katanga aussi pour le changement
Parlant de ses relations avec l'électorat du Katanga, Etienne Tshisekedi avoue avoir été agréablement surpris, lors de sa tournée au mois de juillet dernier, dans cette province, de constater que cette dernière, était également acquise au changement : «Alors que je pensais encore qu'au Katanga, j'allais devoir composer avec Kabila, des combattaient me téléphonaient pour me dire que le Katanga n'était pas différent du reste du Congo, que toutes les provinces voulaient le changement, c'est-à-dire le départ de Kabila. Au Katanga, mon succès a été total.
Les habitants de chaque ville visitée se déplaçaient pour venir m'entendre …
J'irai au Kivu aussi, dans le fief même de Kabila, son soi-disant terrain, où il avait promis la paix, la sécurité … »
Retour au pays par Kisangani
En juillet, Etienne Tshisekedi avait, pris l'engagement d'aller voter, au Katanga. On croit savoir que sa campagne électorale pourrait avoir comme point de départ la ville de Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale. D'où, pour nombre d'observateurs, son retour au pays devrait intervenir autour du' 28 octobre, date officielle retenue par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), pour le lancement officiel des actions de propagande des candidats aux élections présidentielle et législatives nationales.
Le Sphinx de Limete est formel : « Je reviendrai de ma tournée à l'étranger en débarquant à Kisangani, puis dans les deux Kivu et au Maniema... ». L'homme est-il en mesure d'apporter la paix durable aux compatriotes vivant à l'Est ? A cette question, il répond : « La paix sera la conséquence immédiate du rétablissement de l'Etat de droit. N'oubliez pas que là-bas, l'insécurité est maintenue par des .gens qui étaient des compagnons de lutte de Kabila (Laurent-Désire) dans le maquis. Lorsqu'il est arrivé au pouvoir, il les a abandonnés. C'est pour cela qu'ils se lattent aujourd'hui encore... L'armée, ces militaires qu'on ne paie pas, qu'on laisse en débandade, est encore pire que tous ces groupes armés. Nous Allons, créer une véritable armée nationale, ce qui n'a jamais existé dans ce pays, même du temps, de Mobutu. L'armée a toujours été composée de milices. Les généraux bardés de titres étaient, illettrés. Nous allons former une armée classique comme dans tous els pays civilisés …
A l'Est, sans pitié, nous allons désarmer tous ces groupes. Certains parmi eux seront poursuivis, pour s'être rendus coupables dé crimes. Des officiers de l'armée gouvernementales se sont livrés à des trafics, sont devenus de millionnaires».
Etienne Tshisekedi, pense, à l'instar de nombreux compatriotes, que « c'est l'impunité qui est la cause de tout cela, à commencer par l'impunité de ceux qui sont u sommet. Ils ne peuvent s'sanctionner leurs congénères, des gens avec lesquels ils ont commis d'autres crimes... Au Congo, on arrête des politiciens, des activistes des droits de l'homme pour les faire taire. Je vais réactiver l'appareil judiciaire en payant correctement les magistrats... Mais, certainement, dans l'armée, nous avons des officiers qui ont été formés dans vos écoles, en Belgique, et dans d'autres pays occidentaux...».
La diaspora congolaise attend un signal fort
Le président national de l'UDPS est d'avis que des millions de compatriotes vivant en exil en Europe Occidentale attendent un signal fort, notamment « le rétablissement de l'Etat de droit, pour revenir au pays. Tous en ont assez de la vie qu'ils mènent à l'extérieur. Le Congo a besoin de tout le monde pour se reconstruire. Partout, la communauté congolaise s'est mobilisée massivement. Nous avons beaucoup, de cadres à l'étranger et au retour, ils étaient souvent inquiétés ».
CENI : le double langage de Ngoy Mulunda
Le processus électoral souffre, selon l'opposition congolaise, d'un grand déficit de transparence. L'UDPS est du même avis et ses combattants ont déjà payé le prix fort, en termes de pertes en vies humaines, d'arrestations arbitraires, d'atteintes à leur intégrité physique et de brimades diverses. Etienne Tshisekedi réaffirme haut et fort que « du côté du pouvoir, il y a toujours des manœuvres, des pressions sur la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour qu'elle ne nous accorde pas l'accès au serveur central. Nous exigeons que soit publiée la cartographie de tous les bureaux de vote à travers le pays, car nous devons pouvoir envoyer no' témoins dans tous ces bureaux. Nous voulons que l'on publie le fichier électoral, car la loi prévoit qU'un mois après avoir terminé l'enrôlement des électeurs dans une province, on publie la liste de ces électeurs. Cela n'a pas encore été fait. Là où on ne publie pas, c'est là où on risque de tricher... » (NDLR La CENI vient enfin d'afficher, dans son site Internet, les listes des électeurs, deux mois après la clôture des opérations enrôlement. L'interview de Tshisekedi au journal Le Soir était réalisée quelques jours plus tôt).
Daniel Ngoy Mulunda, président du Bureau de la CENI est-il ouvert au dialogue ? Tshisekedi en doute. Et, il ne s'en cache pas : « Assez ouvert? Disons plutôt qu'il a un double langage. D'un côté, il vous endort, et de l'autre, il y a ce qui se fait sur le terrain. C'est le contraire. Il voit tout le monde, c'est vrai, c'est un pasteur… J'ai été le premier à le recevoir chez moi. Il parle bien, mais nous recevons de l'intérieur des rapports alarmants. Il nous promet d'arranger les choses mais, en réalité, rien ne se passe. Les bureaux de vote sont tellement éloignés les uns des autres qu'il sera impossible que tout le monde ailler voter, à cause des distances à parcourir … ».
Le président national de l'UDPS considère le serveur central comme le point névralgique des fraudes électorales planifiées. C'est pourquoi, explique-t-il, on refuse que l'opposition y ait accès. Il y a aussi dies bureaux fictifs, où on pourra bourrer les urnes. Notre parti, qui est implanté partout au Congo, devra avoir des témoins partout... Nous exerçons des pressions. On ne peut pas nous faire signer le Code de bonne conduite aussi longtemps que nos revendications ne sont pas satisfaites, comme l'accès au serveur central, la cartographie des bureaux de vote, la publication du fi- chier électoral... »
Victoire certaine à la présidentielle
Etes-vous prêt à vous engager pour des élections apaisées ? En réponse à cette question, Tshisekedi fait part de sa conviction que « les élections présidentielles vont permettre une alternative au Congo. Le 6 décembre prochain, le mandat de Kabila prend fin. L'UDPS est connue pour sa non-violence. Quant on tue ses membres, la télévision contrôlée par le pouvoir dit le contraire. Nos militants vont être calmes. Mais, nous redoutons les provocations... Voyez nos meetings : nous remplissons les stades, nos combattants assurent la sécurité et il n'y a jamais un seul incident. Mais quand la police est là, il y a des problèmes... Ma victoire est une certitude. C'est au pouvoir que vous devez demander s'il va accepter sa défaite... S'il se maintient par la force, le pays sera ingouvernable...».
Avec Kamerhe à Washington
Contrairement à ce qui se raconte dans certains salons politiques de Kinshasa, les ponts ne sont pas totalement coupés entre Etienne Tshisekedi et les leaders de l'opposition dite de Sultani, spécialement Jean-Pierre Bemba (MLC), Léon Kengo wa Dondo (UFC) et Vital Kamerhe(UNC). Le président national de l'UDPS apporte à ce sujet, un éclairage supplémentaire : «. ... j'ai contacté les autres candidats de l'opposition. Nous sommes en train de nous entendre, afin que seule ma candidature soit reconnue et soutenue. C'est pour cela que j'ai rencontré M. Kengo ici à Bruxelles. Je suis allé en Hollande pour y rencontrer M. Jean- Pierre Bemba à La Haye et il va donner la consigne de me soutenir, afin que les voix de ses partisans se portent sur moi. A Montréal, où je me rends ce week-end, je vais rencontrer un autre candidat, Vital Kamerhe. (NDLR : Aux dernières nouvelles, on nous apprend que le face à face Tshisekedi-Kamerhe n'aura plus lieu à Montréal, mais plutôt à Washington, où les deux personnalités politiques sont annoncées en fin de semaine). D'après ses déclarations, lui aussi serait d'accord de ne donner ses voix, pour que l'on puisse chasser Kabila. Cela commence à faire du monde... Tout le monde veut une véritable union de l'opposition, afin de pouvoir isoler Kabila. Nous sommes en politique : la répartition des postes se fera après, suivant les résultats obtenus par chaque parti, par le nombre de députés envoyés au Parlement … »
Santé : pas de problème
Etienne Tshisekedi' indique ne pas avoir de problème de santé. Il compte le démontrer en allant partout au Congo. « Quand je vais commencer la campagne, voir encore. Je vais aller à l'Est et dans le Grand Nord. A Kisangani, je connais la prison de la rive droite et celle de la rive gauche. Dans ces régions éloignées, tout le monde me connaît encore, car Mobutu, à l'époque, m'avait déporté, mis en relégation à Dungu, Isiro, Monga. Les villageois, à l'époque venaient m'entendre et je leur passais des messages de changement. Ils se souviennent bien, de moi. Tout le monde me connaît. Cela va jouer On m'appelait l'éternel opposant. Maintenant, c'est mon tour d'être aux affaires, de bonnes affaires, pour mon pays... Je vais élever le Congo au rang des nations civilisées. Voilà. Bonne gouvernance, Etat de droit, combat contre la corruption, contre les antivaleurs, moralisation de la vie politique... car, dans ce pays c'est du banditisme. Tout cela sera l'aboutissement d'un combat de trente ans. Dieu nous a aidé en nous gardant la force, qu'il soit maintenant remercié...».
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