La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

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Ilunga
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

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Prise de Rwindi, Vitsumbi et Kanyabayonga : Kagame et Museveni placent la barre très haut
(Le Potentiel 30/07/2012)

Prélude des négociations annoncées, le décor sur le terrain se plante. Alertes, Kigali et Kampala élargissent leur cercle d’influence, en plaçant de nouvelles localités sous la coupe du M23. L’annonce d’une éventuelle médiation sous l’égide de Sant’Egidio fait déjà courir Kagame et Museveni qui se mettent en position de force, en prenant de nouvelles positions sur le front militaire.

Le Rwanda, principal soutien du M23, a allié à sa cause Kampala dans cette entreprise de déstabilisation de la RDC. Kigali et Kampala tiennent désormais à la consolidation des positions de leurs poulains sur le terrain militaire. L’objectif non feint est de peser lourd sur la balance - lors de prochaines négociations.

Le premier à avoir parlé d’une éventuelle négociation sur la situation de l’Est de la RDC, c’est le gouverneur du Nord-Kivu. Pour Julien Paluku, «il faudrait que ça soit un mécanisme international qui se localise en dehors du gouvernement et des autres acteurs nationaux pour que l’on puisse évaluer cet accord avec plus d’objectivité». Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a embrayé dans le même sens, demeurant toutefois dans la logique de l’accord conclu récemment à Addis-Abeba dans le cadre de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL). L’article 15 de cet accord prévoit : «Le Comité international de suivi effectuera des évaluations périodiques afin de mesurer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord». Ce comité est constitué de l’ONU, de l’UA et la CIRGL.

Pour le M23, qui en appelle régulièrement à des négociations, la brèche est mise à profit pour occuper un maximum de position. La progression sur plusieurs localités, avec en ligne de mire les villes de Butembo, Beni et Goma, permet à Kigali et Kampala de placer en ordre utile des pions lors des négociations. Quel que sera le format proposé, le duo Kagame et Museveni, par le M23 interposé, compte jouer à fonds sur l’argument de l’espace occupé militairement. Les territoires sous emprise du tandem par le truchement du M23 est plus que l’étendue du territoire rwandais.

De RCD au M23

Les méthodes rwandaises sont connues. Le comportement du M23 rappelle, à quelques exceptions près, l’évolution du RCD/Goma. A l’issue du Dialogue inter congolais de Sun City, le RCD a gardé le secteur de la défense et de la sécurité, avec une mainmise sur les services de renseignements au service du mentor Paul Kagame. Suite aux opérations d’intégration et de brassage, l’armée congolaise, les services de renseignements se sont retrouvés truffer d’infiltrés rwandais.

Sentant que la situation échappait à ses pions, Ruberwa et autres, à la suite des élections démocratiques, libres et transparentes de 2006, le président Kagame s’est vu dans l’obligation de créer une nouvelle rébellion avec Laurent Nkunda. Le CNDP a ainsi repris du service, là où le RCD avait failli dans la matérialisation de l’agenda rwandais. L’accord de Goma a permis à Paul Kagame, à travers le CNDP en position de force sur le terrain à l’époque, de négocier avec le gouvernement congolais qui a fait des concessions de taille. D’abord, la reconnaissance du CNDP comme interlocuteur en face d’un gouvernement élu grâce aux élections organisées avec le soutien de la communauté internationale. Ensuite, l’opération de mixage des combattants CNDP, des milliers de Rwandais ont été déversés dans l’armée et ont occupé des postes importants. L’intégration au sein du gouvernement provincial des cadres politiques de ce mouvement est une importante concession de la part de Kinshasa.

Devenu encombrant et pour des raisons liées à l’opération militaire conjointe, Laurent Nkunda avait été soustrait de la circulation et garder en lieu sûr au Rwanda. Nkunda arrêté, Bosco Ntaganda a repris du service, malgré le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale, CPI.

A l’issue des élections de 2011, il change des stratégies. Les pressions de la CPI devenant pressant, Paul Kagame crée le M23, en essayant d’imposer Sultani Makenga à la tête, comme ce fut le cas avec le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD).

L’environnement international ayant changé, malgré le soutien anglo-saxon jusqu’à exercer des pressions, notamment sur la publication des annexes au rapport des experts onusiens sur le conflit mené par le M23. Le rapport indique clairement l’implication du Rwanda, en soutien à cette force négative. Les puissances occidentales (USA, Pays-Bas notamment) ont coupé leurs aides à Kigali. Cependant, aucun pays concerné n’a exigé de Kagame et Museveni, le retrait des troupes présentes sur le sol congolais. Ce qui leur laisse de larges marges de manœuvres en vue de négocier en position de force.

L’ambigüité des revendications des agresseurs et leurs valets est telle qu’il devient difficile ou quasi-impossible de cerner leur cahier des charges. Pour des observateurs de la politique dans la sous-région des Grands Lacs, il s’agit bel et bien du projet de balkanisation de la RDC. Le père Rigobert Minani est clair là-dessus : «Ceci rendrait possible une influence anglophone de la partie Est de la RDC, désormais sous contrôle de l’Ouganda et du Rwanda». Les Congolais sont mis devant leur responsabilité.
Ilunga
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Réplique du Rwanda au rapport de l’ONU : Kagame ment, il propose la réintégration des officiers du M 23 au sein des Fardc
(L'Avenir Quotidien 30/07/2012)

Le gouvernement rwandais a publié une réplique de 28 pages au rapport de l’ONU sur son implication dans l’agression dont la Rdc est victime ; implication qu’il continue à nier * Acculé sur le plan diplomatique, Paul Kagame propose dans ce document la réintégration des officiers de M 23 au sein des Fardc et la neutralisation des forces négatives qui opèrent au Congo * Le document en question est truffé de mensonges en accusant un prétendu évêque congolais qui répondrait au nom de Elizee et qui aurait déclaré une guerre sainte contre les Tutsi ; un nom totalement inconnu parmi les évêques congolais * Parmi les réactions à cette réplique, nous avons relevé celle de l’Américain John Campbell du Council on Foreign Relations qui qualifie le rapport de l’ONU de " complet et préoccupant " mais fustige la réplique rwandaise qui contient des " allégations absolument ridicules "

Comme on peut s’en rendre compte, l’étau se referme petit à petit sur Paul Kagame et son régime. La communauté internationale qui était son protecteur le lâche petit à petit. Après la publication du rapport des Nations Unies et de ses annexes, le gouvernement rwandais vient de donner la réplique à cette publication. Cette réplique du gouvernement rwandais de 28 pages est un tissu de mensonges. Ce qu’il faut en retenir est que Kagame continue à nier son implication dans la guerre en aidant le mouvement rebelle.

En conclusion, le gouvernement rwandais propose la réintégration des officiers rebelles du M 23 au sein des Fardc. C’est une manœuvre bien ficelée de Kagame qui n’est pas à son premier essai. Dans sa petite tête, ces officiers-là seront de la cinquième colonne et vont finalement faire l’espionnage pour une nouvelle fois mettre les Kivu sous tension. Le peuple congolais n’est plus dupe. Le schéma rwandais est bien connu. En plus, il s’attend à ce que le gouvernement congolais neutralisation des forces négatives qui opèrent au Congo. Il fait allusion aux Fdlr en dépit du fait qu’une partie de ces forces ont été rapatriées avec le concours de la Monusco mais que le Rwanda fait revenir en Rdc en les intégrant de force dans les rangs de la rébellion de M 23.

La famille Batshikamire est congolaise et non rwandaise

Les esprits honnêtes qui ont lu cette réplique relèvent qu’elle n’est qu’un tissu de mensonges. Ainsi par exemple au point 17, le gouvernement relève que l’évêque du nom de Elizee aurait déclaré une guerre sainte contre les Tutsi en demandant aux Congolais de tuer les Tustsi d’où qu’ils se trouvent à travers le monde. Un autre mensonge contenu dans ce fameux document concerne les accusations du gouvernement rwandais selon lesquelles les Congolais auraient brûlé vifs, le 24 juillet dernier à Goma, six enfants d’une famille rwandaise du nom de Batshikamire qui sont tous morts carbonisés. Pour le porte-parole du gouvernement que nous avons joint au téléphone, en Rdc, nous n’avons pas un évêque du nom de Elizee. C’est une invention purement rwandaise pour justifier l’injustifiable.

Quant au drame qui est survenu à la famille Batshikamire, il rectifie en affirmant que l’incendie qui a tué ces enfants était accidentel dû à l’imprudence des enfants. En plus, dément-il, cette famille est congolaise. Ils sont de la tribu des Bahavu, originaires de l’île d’Idjwi. Il persiste et signe que les Bahavu ne sont pas des Rwandais mais bien des Congolais. Dès lors, en quoi cela regarde-t-il les Rwandais ?, s’interroge le ministre Lambert Mende Omalanga. La littérature de la réplique du gouvernement rwandais transpire à mille lieux de la haine ethnique et de la xénophobie.

John Campbell : « Les allégations rwandaises sont absolument ridicules »

Cette réplique du gouvernement rwandais a suscité beaucoup de réactions défavorables. Nous citerons l’une d’elles, celle de John Campbell, un officiel américain du Council on Foreign Relations. Ce dernier a affirmé que les derniers développements de la situation sécuritaire à l’Est de la Rdc ont détérioré les rapports harmonieux depuis 15 ans entre Kigali et Washington. Pour lui, le rapport des Nations Unies est « complet et préoccupant » car il apporte des preuves palpables et tangibles de l’implication du Rwanda dans l’agression dont la Rdc est victime. Par contre, il fustige la réplique rwandaise qui contient des allégations « absolument ridicules »

Evaluer les accords n’est pas synonyme de négociations

Lors du sommet de l’Union africaine à Addis-Abéba, il a été décidé la mise en place d’une force internationale neutre tout le long de la frontière entre la Rdc et le Rwanda en vue de mettre hors d’état de nuire le M 23. A cette même occasion, la République démocratique du Congo a demandé que soient évalués les accords du 23 mars. Ceci pour démontrer que lesdits accords ont été bel et bien appliqués. Il y a lieu de noter qu’une radio périphérique a dit que le gouvernement congolais aurait fait le premier pas pour négocier avec le M 23. Ce que le porte-parole a catégoriquement démenti car, dit-il, évaluer les accords n’est pas synonyme de négociations. La République démocratique du Congo a été à Addis Abéba avec ses pairs de la Conférence Internationale pour la Région des grands Lacs (CIRGL). La décision a été prise dans le cadre de ce grand ensemble sous-régional. Affirmer que la Rdc a fait le premier pas pour des négociations avec le M 23, comme l’a fait croire cette média, est une idiotie et une infamie, a conclu le porte-parole du gouvernement congolais. Mais Kagame et ses collaborateurs assoiffés de sang doivent savoir que quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finira par poindre.

Après les Usa, les Pays-Bas et l’Angleterre, l’Allemagne vient de sanctionner le Rwanda

On se rappellera qu’il y a quelques jours, les Etats-Unis d’Amérique convaincus que le gouvernement rwandais était impliqué dans l’aide apportée au M 23, mouvement rebelle, venaient de geler son aide militaire au Rwanda. Quelques jours plus tard, les Pays-Bas lui emboîtaient le pas en décidant de geler l’enveloppe de 5 millions de dollars destinée à épauler le fonctionnement de l’appareil judiciaire du Rwanda.

La série noire en défaveur du Rwanda ne s’arrête pas là. Car, dans son édition de vendredi 27 septembre dernier, le journal anglais « The Financial times » annonçait que l’Agence britannique au Développement », DFID en sigle anglais a annulé le remboursement budgétaire au Rwanda pour le mois de juillet 2012. Tout cela au motif que le gouvernement rwandais, preuves à l’appui, est coupable d’apporter une aide massive tant en équipement qu’en homme le mouvement rebelle M 23 qui sème la désolation et la mort au sein de la population meurtrie de l’Est de la République Démocratique du Congo. Et l’Allemagne a fait de même.

Signalons que les 60 % des ressources budgétaires du Rwanda sont constituées des dons des pays occidentaux. Si tous ces pays qui sont ses protecteurs patentés le boudent pour ses initiatives meurtrières, il y a lieu de croire que dans un avenir proche, les autorités rwandaises finiront par craquer. En fait, elles sont en train de récolter ce qu’elles ont semé durant plusieurs décennies.

La communauté internationale est finalement convaincue qu’elle était piégée par le Rwanda dont la principale préoccupation est de provoquer la guerre en République Démocratique du Congo dans l’objectif de profiter au maximum de l’exploitation illicite des ressources minières de ce pays. A telle enseigne que ce pays de mille collines est devenu du jour au lendemain grand exportateur du coltan, de la cassitérite, de l’étain, … alors que son sol et son sous-sol sont pauvres. C’est ce qui a enrichi Kagame et tous ses proches collaborateurs.

Malheureusement pour la Rdc, cette guerre fait des milliers de morts parmi sa population alors qu’au Rwanda, c’est le calme plat et sa population est en sécurité. C’est ce que les pays occidentaux partenaires du Rwanda ont finalement compris. Les populations congolaises de l’Est du pays sont constamment traumatisées tant dans leur chair que dans leur âme. En tout cas, le Rwanda n’est plus le bon élève d’antan que la communauté internationale a toujours apprécié.

(...)

L’Avenir
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kie kie kie kie kie kie


Bishop Elysée se retrouve dans la réplique rwandaise au rapport des Nations-Unies !


"Le document en question est truffé de mensonges en accusant un prétendu évêque congolais qui répondrait au nom de Elizee et qui aurait déclaré une guerre sainte contre les Tutsi ; un nom totalement inconnu parmi les évêques congolais "


Les tutsis des USA envoient une pétition à OBAMA pour l’ arrestation de Bishop Elysée

http://www.congomikili.com/les-tutsis-d ... op-elysee/
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kie kie kie kie kie kie

Non mais Kagame est dans la merde...Il en est à s'occuper de meus fretins comme les Bishop Elysée pour sauver sa tête et son système criminel...Le gars est effectivement en plein hallali, sauve-qui-peut général...








http://www.change.org/petitions/the-pre ... e_petition



En français approximatif, version googlelisée, ça donne ceci :




Pétition Le président des États-Unis
Le président des États-Unis: "Appel à empêcher un génocide imminent contre les Tutsi dans l'Est du Congo»

par Mahoro Organisation
Washington, DC
Signez cette pétition
avec 141 partisans
59 NÉCESSAIRE



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Mgr Elysée est un leader très influent religieux, en vedette dans une vidéo 49 minutes, faire un appel à tous ses 'combattants au Royaume-Uni, France, Belgique, USA, Canada, Afrique du Sud et le Congo, de tuer tous les Tutsis où qu'ils se trouvent. Il est également à disposition de ses combattants avec des adresses de familles spécifiques au Congo, en insistant et en ordonnant que les familles tutsies, leurs enfants, épouses et ceux qui ont origine Tutsi ou d'affinité, doivent être détruits. Il fait des références bibliques pour décrire son organisation terroriste et génocidaire, Combattant, comme une «opération invisible» dont la mission principale d'identifier là où les Tutsis vivent dans le monde et de les tuer. Ceci est fait en application de l'idéologie qui ne les Tutsis congolais devraient être autorisés à vivre dans la RDC. Comme la guerre entre soldats gouvernementaux et rebelles est en cours dans la République démocratique du Congo, il ya eu des attaques et des menaces aux Tutsi dans plusieurs parties du Nord-Kivu, en particulier à Goma, et speaches haineux sont en hausse dans plusieurs médias à travers le pays.

Pétition Lettre

Salutations, Je viens de signer la pétition suivante adressée à:. Le Gouvernement des États-Unis et le Congrès, gouvernement sud-africain et la RD Congo gouvernement ---------------- "Appel pour empêcher un génocide imminent contre le Tutsi dans l'Est du Congo " "Appel à empêcher un génocide imminent contre les Tutsi dans l'Est du Congo» de New York, Juillet 10, 2012 - Mahoro Association, un organisme voué au bien-être de paix et social de chaque citoyen de la République démocratique du Congo, sans discrimination sur la base de l'origine ethnique, condamne dans ses termes les plus forts, un appel lancé par l'évêque Elysée Mulolo Pade, incitation au génocide contre les Tutsi. Mgr Elysée a fait la déclaration dangereuse et détestable à Johannesburg, Afrique du Sud, le mois dernier sur les vidéos actuellement en circulation sur internet. Mgr Elysée est un leader très influent religieux, en vedette dans une vidéo 49 minutes, faire un appel à tous ses 'combattants au Royaume-Uni, France, Belgique, USA, Canada, Afrique du Sud et le Congo, de tuer tous les Tutsis où qu'ils se trouvent. Il est également à disposition de ses combattants avec des adresses de familles spécifiques au Congo, en insistant et en ordonnant que les familles tutsies, leurs enfants, épouses et ceux qui ont origine Tutsi ou d'affinité, doivent être détruits. Il fait des références bibliques pour décrire ses réseaux terroristes et génocidaires de "combattants", comme une «opération invisible» dont la mission principale d'identifier là où les Tutsis vivent dans le monde et de les tuer. Ceci est fait en application de l'idéologie qui ne les Tutsis congolais devraient être autorisés à vivre dans la RDC. Il s'agit d'une incitation au génocide extrêmement grave, qui peut conduire à tueries massives de Tutsis, semblable aux massacres des Tutsi congolais de 1998. Il en est résulté d'un autre appel haineux et génocidaire, délivré par l'ancienne RDC vice-président, Abdoulaye Yerodia Ndombasi et d'autres responsables gouvernementaux, qui jouissent de l'immunité librement de gouvernement de la RDC jusqu'à aujourd'hui. Nous sommes en émettant un signal d'alarme pour arrêter le chef de file de cette lutte contre la -groupe extrémiste Tutsi devant un autre horrible désastre frappe à nouveau. Nous appelons les gouvernements de la région des Grands Lacs d'Afrique, en particulier de la RDC, le gouvernement d'Afrique du Sud et le Gouvernement des États-Unis et la communauté internationale, à souvent prendre une immédiate et urgente une action efficace de prévention contre ce génocide se profile. Cette situation menace la sécurité et la vie des Tutsis, vivant dans les États unit. Le défaut d'agir contre cet appel à extermination des Tutsi fait la communauté congolaise tutsi aux Etats-Unis s'inquiètent eux-mêmes ainsi que leurs familles restées au Congo. La communauté internationale doit soutenir le gouvernement de la RDC en assurant la dignité et l'humanité de tous ses citoyens sans discrimination . Le gouvernement de la RDC devrait cesser de tourner la sourde oreille lorsque les Tutsi congolais sont terrorisés, battus, arrêtés ou exécutés. Le gouvernement de la RDC doit également mettre en procès, l'ensemble de ses fonctionnaires actuels et anciens, qui ont rejoint ou commandés abus ou meurtres contre les Tutsis. De première instance de ces criminels officiels fourniront un sentiment d'espoir, la sécurité et la protection aux Tutsis congolais innocents non protégés. "Une destruction que seul l'homme peut provoquer, seul l'homme peut empêcher" Pour plus d'informations: Association Mahoro, Email www.mahoroassociation.com: shakajp01@gmail.com Mahoro Association [Votre nom]






Petitioning The President of the United States
The President of the United States: “Call to prevent a looming genocide against Tutsi in Eastern Congo”

by Mahoro Organization
Washington, DC
Sign this petition
with 141 supporters
59 NEEDED








SIGN
By signing, you accept Change.org's terms of service and privacy policy.
Bishop Elysee is a very influential religious leader, featured in a 49 minutes video, making a call to all of his 'combatants' in UK, France, Belgium, USA, Canada, South Africa and Congo, to kill all Tutsis wherever they are. He is also providing his combatants with addresses of specific families in the Congo, insisting and ordering that Tutsi families, their children, wives and those with Tutsi descent or affinity, must be destroyed. He makes biblical references to describe his terrorist and genocidal organization, COMBATTANT, as an ‘invisible operation’ with the main mission to identify wherever Tutsis live in the world and kill them. This is done in pursuance of the ideology that no Tutsi Congolese should be allowed to live in the DRC. As the war between government soldiers and rebels is undergoing in the DR Congo, there have been attacks and threats to tutsi in several parts of North Kivu Province, especially in Goma, and hateful speaches are escalating in several media around the country.

Petition Letter

Greetings,

I just signed the following petition addressed to: The united States Government and Congress, South African Government and DR Congo Government.

----------------
“Call to prevent a looming genocide against Tutsi in Eastern Congo”

“Call to prevent a looming genocide against Tutsi in Eastern Congo”
New York, July 10, 2012--Mahoro Association, an organization dedicated to peace and social wellbeing of every citizen of the Democratic Republic of Congo, without discrimination on the basis of ethnic origin, condemns in its strongest terms, a call made by Bishop Elysee Pade Mulolo, inciting genocide against Tutsi people. Bishop Elysee issued this dangerous and hateful statement in Johannesburg, South Africa, last month on videos currently in circulation on internet.
Bishop Elysee is a very influential religious leader, featured in a 49 minutes video, making a call to all of his 'combatants' in UK, France, Belgium, USA, Canada, South Africa and Congo, to kill all Tutsis wherever they are. He is also providing his combatants with addresses of specific families in the Congo, insisting and ordering that Tutsi families, their children, wives and those with Tutsi descent or affinity, must be destroyed. He makes biblical references to describe his terrorist and genocidal networks of "combattants", as an ‘invisible operation’ with the main mission to identify wherever Tutsis live in the world and kill them. This is done in pursuance of the ideology that no Tutsi Congolese should be allowed to live in the DRC.
This is an extremely serious incitement to genocide, which may lead to massive killings of Tutsis, similar to the 1998 Congolese Tutsi massacres. These resulted from another hateful and genocidal call, issued by the former DRC vice-president, Abdoulaye Yerodia Ndombasi and other government officials, who freely enjoy immunity from the DRC government until today.
We are sounding an alarm bell to arrest the leader of this anti-Tutsi extremist group before another horrible disaster strikes again. We call the governments of the Great Lakes region of Africa, particularly the DRC’s, the Government of South Africa and the U.S Government and the international community, to commonly take an immediate and urgent effective preventive action against this looming genocide.
This situation threats the safety and lives of the Tutsis, living in the Unites States. Failure to act against this call for Tutsi extermination makes the Congolese Tutsi community in the US worried about themselves as well as their families back in the Congo.
The international community should support the DRC government in insuring the dignity and humanity of all its citizens without discrimination. The DRC government should cease to turn deaf ear when Congolese Tutsi are terrorized, beaten, arrested or executed. The DRC government must also bring in trial, all of its current and former officials, who have joined or ordered abuse or killings against Tutsi. Trial of these official criminals will provide a sense of hope, safety and protection to the innocent unprotected Congolese Tutsi.
“A destruction that only man can provoke, only man can prevent”

For more information:

Mahoro Association, www.mahoroassociation.com Email: shakajp01@gmail.com

Mahoro Association
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http://www.cheikfitanews.net/article-vi ... 38652.html




Lundi 30 juillet 2012
VIDEO. A BRUXELLES, MARCHE DE COLÈRE DES CONGOLAIS CONTRE PAUL KAGAME




Entre 15h30 et 20h00, le samedi 28 juillet 2012, des Congolais ont manifesté à Bruxelles contre le Président rwandais Paul Kagame et ses crimes en RD Congo.

Nous vous proposons ci-dessous la vidéo de cette manifestation:

- De courts extraits au debut

- L’arrivée des manifestants

- Le début de la marche

- L’escale devant l’ambassade de la RD Congo à Bruxelles,

- Les arrêts à différents ronds-points sur le parcours

- L’arrêt devant l’ambassade de l’Ouganda

- L’arrivée des manifestants aux pas de course, devant l’ambassade du Rwanda.

- L’affrontement avec la police suivi de l’utilisation du gaz lacrymogène

- Le long siège devant l’ambassade du Rwanda

- L’hélicoptère de la police au dessus du lieu de la manifestation

- Les différents messages

- L’occupation du rail de tram.

- La tentative de suicide d’un manifestant qui s’est glissé sous le tram et son exfiltration par la police

- L’interruption de la circulation automobile sur l’avenue de Tervuren

- Les victimes(bras cassés) du deuxième affrontement manifestants-la police, à l’arrêt chien vert.

- Le retour à pieds des manifestants jusqu’à la station de métro Montgomery, retour canalisé par la police

- Les manifestants sur le quai du métro

- Les manifestants dans le métro

- La descente des manifestants à la station de métro « Porte de Namur ». Il est 20h04 à ce moment-là.

Nous nous excusons et du retard de la mise en ligne de la vidéo, et de sa qualité. Une version HD, (haute définition) existe. Nos différentes tentatives de la mettre en ligne durant toute la journée du dimanche ont été vaines. Nous sollicitons votre indulgence.

Cheik Fita

Bruxelles, le 30 juillet 2012
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http://afrique.kongotimes.info/rdc/echo ... -kivu.html




RDC : KAGAME n'est pas dans la logique de la balkanisation du Kivu
30/07/2012 14:30:00KongoTimes!



Kigali donne, en effet, l'impression qu'il ne saurait être en paix tant que toute la sous région des Grands Lacs n'est pas totalement sous ses bottes. S'il en a la volonté, il n'est pas certain qu'il en ait les moyens de nature à lui permettre d'arriver à ses fins. Contrairement à ce que l'on croit, un peu trop vite et naïvement, Kigali n'est pas dans la logique de la balkanisation de la RDC. Il veut, au contraire, être le centre d'où la RDC doit être dirigée. Il est dans une troublante démarche qui lui fait croire, à tort naturellement, que seul lui possède le personnel politique ayant l'intelligence et les qualités morales requises pour diriger avec bonheur tous les pays des Grands Lacs, et spécialement la RDC.

Il fait comme s'il était encore le maître du jeu insipide qui se joue sous nos yeux depuis plus d'une décennie. Et pourtant, les choses changent. Elles changent à une vitesse telle que Kigali, qui ne s'y attend pas risque de connaître des surprises désagréables.

A ce jour, je n'ai pas l'impression qu'il prend l'exacte mesure de ce qui l'attend au tournant. Déjà, il devrait sentir que le vent qui souffle en ce moment n'est pas propice à ses caprices hautement fantaisistes et injustifiés.

Kigali donne, en effet, l'impression qu'il ne saurait être en paix tant que toute la sous région des Grands Lacs n'est pas totalement sous ses bottes. S'il en a la volonté, il n'est pas certain qu'il en ait les moyens de nature à lui permettre d'arriver à ses fins. Contrairement à ce que l'on croit, un peu trop vite et naïvement, Kigali n'est pas dans la logique de la balkanisation de la RDC. Il veut, au contraire, être le centre d'où la RDC doit être dirigée. Il est dans une troublante démarche qui lui fait croire, à tort naturellement, que seul lui possède le personnel politique ayant l'intelligence et les qualités morales requises pour diriger avec bonheur tous les pays des Grands Lacs, et spécialement la RDC.

Kigali a visiblement du mépris pour les Congolais " incapables ", comme il le dit souvent, de gérer leur propre pays. Cela me fait penser à ce que disait jadis le président Nasser : " On peut s'entendre avec quelqu'un qui ne vous aime pas, mais difficilement avec celui qui vous méprise ".

En confondant systématiquement tribus et nationalités, Kigali s'enfonce dans une logique qui se retourne petit à petit contre lui-même.

Pour preuve, les uns après les autres, tous ceux qui passaient pour être ses inconditionnels supporters, s'éloignent ostensiblement de lui, en lui coupant au passage toutes les diverses formes d'aide dont ils ont bénéficiées.

Ce mouvement de désamour des bailleurs des fonds vis-à-vis de Kigali va se poursuivre et s'intensifier au point d'entraîner ceux qui hésitent encore à suivre l'exemple des autres.

De même, Kigali doit savoir que du côté de l'Union africaine, sa situation d'hyper-protégé va devenir précaire. La grande dame qui a succédé à Jean Ping a son idée sur ce qu'il se passe dans la sous région des Grands Lacs. Où selon toute probabilité, elle tentera de prendre ses distances face à la politique de son pays.

D'après des indications en ma possession, Pretoria lui-même s'apprête à opérer un virage inattendu vis-à-vis de Kigali. Dont il accueille beaucoup de cadres, d'ethnie tutsi essentiellement, scandalisés par la politique suicidaire que leur pays mène en RDC. Ils sont de plus en plus nombreux à attirer l'attention de Pretoria sur le danger que représente pour l'avenir la politique de Kigali qui risque de leur créer des problèmes dans une RDC où eux-mêmes et leurs parents, n'ont jamais souffert de la moindre discrimination tribale ou autre.

Pendant que ses hommes liges s'enfoncent dans la forêt congolaise, Kigali ne voit pas la grosse corde qui se déploie autour de son cou. Si Kigali ne fait pas preuve d'humilité et de lucidité, ce sont les Rwandais eux-mêmes qui se chargeront de le ramener à la raison. Plus tôt qu'on ne saurait le croire.

Les signaux qu'il faut rapidement décoder intelligemment, démontrent que, contrairement aux apparences, Kigali tire ses dernières cartouches, le dos totalement vissé au mur.

Il reste que Kinshasa doit d'ores et déjà savoir comment mieux gérer toutes ces sympathies qui lui viennent de partout. Et comment mieux recadrer son discours par rapport aux réalités du moment. Car, il lui est impérativement interdit de rater ce virage capital qui approche. Et qui va mettre Kigali totalement et définitivement K.O.

Mankenda Voka
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

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Une sénatrice VLD appelle la Belgique à suspendre son aide militaire au Rwanda

édité par: Christophe Durant
30/07/12 - 17h20 Source: belga.be
© belga.
La Belgique doit cesser sa coopération militaire avec le Rwanda en raison de la situation dans l'est de la République démocratique du Congo, a estimé lundi la sénatrice Nele Lijnen (Open Vld) dans un communiqué.
La violence a repris son cours ces dernières semaines dans cette région à la suite d'une mutinerie de soldats tutsis de l'armée congolaise, rassemblés au sein du Mouvement du 23 mars (M23), des éléments qui selon l'ONU seraient soutenus par le Rwanda, des allégations rejetées par Kigali.

A la suite du déclenchement de ces violences, les Pays-Bas ont suspendu une partie de leur aide au développement au Rwanda tandis que les Etats-Unis ont suspendu leur aide militaire. L'Allemagne a également annoncé la suspension de son aide à Kigali.

"Je ne peux que constater que la situation ne fait que s'aggraver jour après jour et que notre diplomatie se tait dans toutes les langues à propos de cette ingérence du Rwanda dans l'est du Congo", a indiqué lundi Nele Lijnen. "Notre pays commence à se retrouver isolé sur le plan diplomatique à présent que plusieurs autres dont l'Allemagne et les Pays-Bas ont décidé de sanctions à l'égard du Rwanda. Cela doit changer", a ajouté la sénatrice libérale flamande.

La Belgique aide à la fois le Rwanda et le Congo, une situation schizophrénique, a-t-elle encore dit.

Exortant les deux pays au dialogue, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, qui pourrait se rendre dans l'est du Congo et à Kigali à la fin du mois d'août, a à plusieurs reprises ces dernières semaines fait connaître son "extrême inquiétude" à propos des violences dans l'est de la RDC.
Ilunga
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http://benilubero.com/index.php?option= ... &Itemid=99





Texte Intégral de l’Accord d’Addis-Abeba du 15 juillet 2012
Lundi, 30 Juillet 2012 03:04


Bien qu’il ait accouché d’une souris, ci-dessous le texte intégral de l’Accord d’Addis-Abeba du 15 juillet 2012. En le parcourant on se rend compte que le Congo est pris dans le piège de l’internationalisation de son conflit pour le forcer à sacrifier sa souveraineté comme Etat-nation à l’autel de ce qu’on appelle mondialisation de l'économie. Au lieu de traiter le conflit congolais pour ce qu’il est, c’est-à-dire une agression de la R.D.C par le Rwanda et l’Ouganda, le conflit est abordé dans les cercles de ceux qui tirent profit de son internationalisation comme « conflit des Grands Lacs ». C’est ainsi qu’au lieu que la RDC, la plaignante, joue son rôle, c’est la CIRGL qui est devenue l’organe de la résolution de ce conflit des Grands Lacs Africains.



Poignée de main d'Addis-Abeba entre Paul Kagame du Rwanda (G) et Joseph Kabila de la RDC (D)

La violation de l’accord d’Addis-Abeba par le Rwanda et l’Ouganda une semaine seulement après sa signature indique combien les organisations régionales africaines sont des simples écrans pour les intérêts des Grandes Puissances et leurs multinationales qui constituent le vrai organe de résolution du conflit congolais. Ainsi, après avoir réfuté le raport des experts de l’ONU, le Rwanda a continué à soutenir le M23 en violation de tous ses accords antérieurs avec la RDC. Il a fallu que les USA, l’Allemagne, l’Angleterre, et la Hollande menacent de couper leur aide au Rwanda pour qu’on reparle de dialogue avec le M23. Il faut souligner que ces pays occidentaux n'ont jamais demandé au Rwanda et à l'Ouganda de retirer leurs troupes de la RDC. Aussi, la condamnation voilée du Rwanda n'était pas suivi par un amour du peuple congolais dont les morts et les femmes violées laissent les décideurs internationaux indifferents.

Un autre fait étonnant est le fait que c’est la victime RDC qui est la première à parler de nouveau de dialogue ou d’évaluation des fameux accords du 23 mars 2009 avant que le M23 ne dépose les armes. De toute évidence, les vrais commanditaires du conflit congolais ont de nouveau agi dans les coulisses pour sauver la face de leurs marionnettes du courroux du peuple congolais.

On comprend aussi pourquoi dans le texte de l’Accord d’Addis-Abeba, il n’y a aucune référence aux ressources congolaises telle le peuple congolais, le parlement, etc. pour mettre fin au conflit. Tout est fait pour que l’Etat-Nation RDC soit vidée de sa substance et privée de toute initiative nationale de sécurité qui implique une participation active du peuple congolais.

Le paragraphe 11 de l’Accord d’Addis-Abeba sous-entend que les causes du conflit dont le bilan humain est estimé à 8 millions des morts congolais, ne sont pas encore connues. C’est ainsi qu’il faut recourir aux envoyés spéciaux Benjamin Mkapa de Tanzanie et Olusegun Obasandjo du Nigeria «pour trouver les causes profondes des conflits dans l’Est de la RDC et ainsi proposer une solution durable’’.

La CIRGL qui doit prendre toutes les décisions sur la RDC n’a pas les moyens de sa politique pour assurer un secours humanitaire aux victimes du conflit. C’est pourquoi elle fait appel à la nébuleuse de la Communauté internationale (Ss 9), au Secrétaire Général des Nations-Unies (Ss11). Aucune aide humanitaire n’est attendue des pays de la CIRGL qui ressortent ainsi comme simples écrans des Grandes Puissances et leurs multinationales….

Ci-dessous le texte de l’Accord :

- Nous, chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), réunis à Addis-Abeba, en Ethiopie, au siège de l’Union Africaine, le 15 juillet 2012, en marge de la Dix-neuvième (19è) session de la conférence de l’Union Africaine (15-16 juillet2012), sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, aux fins de consolider la paix, la sécurité et le développement dans la région des Grands Lacs ;

*Ayant examiné le rapport de la session extraordinaire du Comité Interministériel Régional (CIMR) de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs), tenue à Addis-Abeba, au siège de l’Union Africaine, le 11 juillet 2012, sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo ;

*Reconnaissant que la gravité de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo constitue une menace sérieuse à la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans toute la région des Grands Lacs ;

*Constatant la persistance des forces négatives et groupes armés dans l’Est de la République Démocratique du Congo ;

*Réitérant l’engagement pris aux termes de la Déclaration de Dar-Es-Salaam sur la paix, la sécurité, la Démocratie et Développement dans la Région des Grands Lacs du 20 novembre 2004, exprimant «notre détermination collective à faire de la région des Grands Lacs un espace de paix et de sécurité durable, et ce pour les Etats et les peuples, de stabilité politique et sociale, de croissance et de développement partagés, un espace de coopération fondé sur des stratégies et politiques de convergence dans le cadre d’un destin commun que nous sommes déterminés à réaliser…»

*Rappelant notre engagement ferme aux termes du pacte de la CIRGL sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs du 15 décembre 2006 et des protocoles y afférent, notamment le protocole de non- agression et défense mutuelle dans la région des Grands Lacs ;

*Rappelant également la décision prise lors du quatrième Sommet Ordinaire tenu à Kampala du 15 au 16 décembre 2011 des Chefs d’Etat de la CIRGL, d’éradiquer les groupes armés existant actuellement dans la région, conformément au protocole de la CIRGL sur la non- agression et la défense DECIDONS ce qui suit :

1. Approuvons et endossons les décisions de la réunion extraordinaire du CIMR ;

2. Condamnons fortement les actions du M23 ainsi que celles des autres forces négatives opérant dans la région et appuyons les efforts déployés par le gouvernement de la RDC pour la restauration de la paix et de la sécurité dans la province du Nord Kivu ;

3. Condamnons fortement les activités continues et non contrôlées des FDLR et en appelons à une action militaire immédiate pour éradiquer cette menace ;

4. Demandons aux structures appropriées de la CIRGL de travailler avec l’Union Africaine et les Nations Unies en vue d’établir immédiatement une Force Internationale neutre pour éradiquer le M23, les FDLR, ainsi que toutes les autres forces négatives opérants dans l’Est de la RDC et pour assurer le contrôle et la sécurisation des zones frontalières ;

5. Donnons instructions aux ministres de la défense de la CIRGL de se réunir dans les plus brefs délais pour voir, superviser et accélérer la mise en œuvre de leurs décision sur les forces négatives dans la région des Grands Lacs prises lors de leur réunion à Kigali le 9 septembre 2011 ;

6. Exigeons de toutes les forces négatives, en particulier le M23, la cessation immédiate de leurs activités armées et qu’aucun appui ne puisse leur être accordé aux fin de déstabiliser la région, et plus particulièrement dans l’Est de la RDC;

7. Demandons aux Etats membres de la CIRGL de mettre en œuvre dans sa totalité le pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs et plus particulièrement le Protocole sur la Non-agression et la Défense mutuelle dans la région des Grands Lacs ;

8. Encourageons fortement les gouvernements de la RDC et du Rwanda à mettre en œuvre totalement leurs bilatéraux dans la lutte contre l’insécurité dans l’Est de la RDC, plus particulièrement l’opérationnalisation complète du Mécanisme Conjoint de Vérification et d’ouvrir ce mécanisme à d’autres Etats Membres de la CIRGL ;

9. Appelons la communauté internationale à apporter urgemment une aide humanitaire appropriée aux victimes des violences dans l’Est de la RDC, plus particulièrement dans la province du Nord Kivu et à étendre l’aide en question à toutes les populations victimes dans toutes les zones affectées ;

10. Prions les officiels des Etats membres de s’assurer que leurs discours, leurs attitudes, leurs prises de position publiques, leurs écrits ainsi que toutes autre intervention de leur part s’inscrivent dans la logique de la promotion de la paix, la sécurité et la stabilité, et qu’ils se comportent comme des artisanats et des promoteurs de la paix ;

11. L’établissement immédiat d’un mécanisme de suivi à travers la réactivation de l’Equipe d’Envoyés Spéciaux composée de S.E Benjamin Mkapa et S.E le Général Olusegun Obasandjo pour trouver les causes profondes des conflits dans l’Est de la RDC et ainsi proposer une solution durable.

Le Secrétaire Général des Nations Unies est appelé à appuyer cette initiative ;

12. La mise en place d’un groupe Ad-hoc de six experts indépendants conformément à l’article 25 du pacte, lequel groupe devrait préparer et soumettre un rapport sur la situation dans l’Est de la RDC à la prochaine réunion du RIMC.

13. Donnons instruction au Secrétaire Exécutif de la CIRGL de faire le suivi de la mise en oeuvre des décisions de ce Sommet extraordinaire et d’en soumettre régulièrement les rapports au Président de la CIRGL.

Fait à Addis-Abeba (Ethiopie), le 15 juillet 2012

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http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7448



«Joseph Kabila» : Un «Président» banal et irresponsable



"Joseph Kabila" lors d’une intervention devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès. Photo tirée du GLM
Par la magie de l’Internet, les Congolais ont pu, aux quatre coins du monde, suivre l’entretien que «Joseph Kabila» a eu, le samedi 28 juillet, avec quelques journalistes kinois. Une communication qui intervient trois mois après le déclenchement de la mutinerie muée en mouvement insurrectionnel par les combattants étiquettés CNDP. On imagine que les journalistes présents ont été invités par le service de presse de la Présidence de la République à transmettre préalablement leurs questions respectives. On imagine également que l’interviewé a dû réciter par cœur les réponses qui lui ont été préparées tel un bon écolier. Procès d’intention ? Assurément pas.

Tout en regrettant un brin d’obséquiosité dans le chef de certains confrères - ayant participé à cette «conférence de presse» - dont les questions se terminaient par la formule «excellence Monsieur le président», il faut reconnaître que des bonnes et excellentes questions ont été posées. On a attendu en vain des réponses adéquates. Des réponses de nature à rassurer l’opinion qu’il y a bel et bien un «capitaine» à la barre du "navire Congo". Et que ce «capitaine» jouit encore de toutes ses ressources morales et intellectuelles pour conduire le «vaisseau national» à bon port. Helàs!

Rares sont les citoyens du Congo dit démocratique qui osent s’enorgueillir de la prestation de leur «Président». Un «Président» banal et dont les propos ont été d’une banalité affligeante au regard de la gravité de la situation à l’Est. L’homme est apparu, comme à son habitude, léger, dilettante, irresponsable. Pire, il a donné l’impression de vivre dans un monde irréel au point de prétendre que le calme règne dans le reste du pays à l’exception de la province du Nord Kivu et particulièrement dans le Territoire de Masisi.

Après avoir écouté l’interviewé, on se demande bien si celui-ci vit dans le même pays que les 60 millions des Congolais qui ont peur du présent et de l’avenir. On ne pourrait s’empêcher de se demander si les propres soucis de «Joseph Kabila» rencontrent ceux de la population congolaise.

Peut-on décemment affirmer que «la situation est calme dans le reste du pays» alors que la grande majorité de la population est écrasée par la pauvreté la plus innommable? Peut-on décemment soutenir que «tout va bien sauf au Nord Kivu» alors que, dès l’aurore, les habitants des grandes villes doivent livrer à une «guerre existentielle» pour satisfaire sans moyens les besoins essentiels à savoir, l’eau, l’électricité, la nourriture, la scolarité des enfants, les soins de santé etc ? Peut-on affirmer que la situation est calme alors que, dès le début de la soirée, ce sont des marrées humaines qui quittent le centre des affaires à pieds pour rejoindre les «cités» kinoises faute de transport public?

Peut-on soutenir que le calme règne dans le reste du pays pendant que les fameux «éleveurs» Mbororo et les «rebelles ougandais» de Joseph Kony et ceux de l’ADF-Nalu continuent à terroriser les habitants des districts des Uélés, sans oublier des bandes armées en Ituri ? Peut-on affirmer enfin que la situation est calme dans le reste du pays pendant que l’ex-chef milicien Mutanga Kyungu, alias Gédéon, «évadé» de la prison de la Kasapa, sème la terreur dans le Nord Katanga? Que dire de l’insécurité pour les personnes et les biens et les violations des droits humains entretenus par les sicaires du pouvoir?

Au cours de cette interview, «Joseph Kabila» a confirmé son dilettantisme. Pour lui, gouverner un Etat est assimilable à un simple «jeu». Pourquoi n’a-t-on pas une armée capable de garantir la défense des frontières nationales? Réponse : «La formation d’une armée est un processus. C’est un processus qui est en cours». Et pourtant, il avait, un certain 26 janvier 2001, pris "l’engagement" de doter le pays d’une armée forte et bien équipée. Les FARDC ont perdu Kiwanja, Rumangabo et Rutshuru? «Ce ne sont que des batailles qui ont été perdues». Rien que des batailles? Où est passé le "garant de la nation?" qui avait fait le serment solennel "de maintenir l’indépendance" de la République et "l’intégrité de son territoire"? Quid des liens personnels qu’il aurait avec le président rwandais Paul Kagame ? Pas de réponse précise sauf une pirouette : «On ne peut faire la paix qu’avec son ennemi ou adversaire».

Il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’homme qui se cramponne au poste de Président de la République du Congo-Kinshasa est un irresponsable. Un irresponsable qui ne s’intéresse qu’aux aspects les plus frivoles du pouvoir. Cet homme n’a ni vision ni grand dessein pour le Congo. Bien au contraire. C’est un danger pour le pays. Le "scoop" de cette interview se limite à l’aveu selon lequel que l’Est du Congo est attaqué par le Rwanda. "Joseph" découvre tardivement ce que les Congolais savaient déjà.

En déclarant que «tout est calme dans le reste du pays» en dépit du tableau qui précède, «Joseph Kabila» a voulu signifier à la population congolaise – habituée à pleurnicher plutôt qu’à revendiquer ses droits – qu’il n’a de la considération que vis-à-vis de ceux qui l’affrontent. Les armes à la main. On comprendre, dès lors, pourquoi « Joseph » paraît subitement disposé à engager le "dialogue" avec les animateurs du M-23. A bon entendeur…

Baudouin Amba Wetshi
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http://www.jolpress.com/blog/gaspard-hu ... 12329.html




Est de la RD Congo : Paul Kagamé dans l’œil du cyclone
Posté le 30/07/2012


Le Département d’État a récemment annoncé la suspension de son aide militaire[1] au Rwanda, en réaction à un rapport onusien sur la situation en cours dans la région des Grands Lacs africains. En effet, selon les experts des Nations Unies, le président Paul Kagamé soutient la rébellion dans la partie orientale de République Démocratique du Congo, en lui fournissant « des armes, du ravitaillement militaire et de nouvelles recrues ».


Gaspard-Hubert Lonsi Koko et l'ambassadeur John Campbell - New York
En ayant pris la décision de geler l’aide militaire au Rwanda, certains analystes estiment que les États-Unis ont mis fin à l’idylle, qui avait débuté il y a une quinzaine d’années, avec le président rwandais. Ainsi le soutien au groupe rebelle dénommé Mouvement du 23 mars (M23) a-t-il poussé Washington à appeler, par le truchement de la porte-parole de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, à « la fin des violences dans l’Est de la République Démocratique du Congo » et à ce que « cesse tout appui extérieur » aux insurgés congolais.

Le Mouvement du 23 mars

Les éléments du M23 sont issus du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP)[2] de Laurent Nkunda. Cette ancienne rébellion, montée de toutes pièces par les Tutsis avec la bénédiction de Kigali, avait sévi dans la région du Kivu. Ces mutins s’opposent aux Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), depuis mai 2012, dans le Nord-Kivu frontalier du Rwanda et de l’Ouganda. Sous la direction du général Sultani Makenga[3], ils reprochent au président congolais, Joseph Kabila, d’être revenu sur les accords de paix. Ainsi réclament-ils, plus précisément, l’application du traité ayant été signé le 23 mars 2009[4].

Le spectaculaire changement d’attitude

Le soutien du Rwanda aux différentes rébellions dans la partie orientale du Congo-Kinshasa n’est pas une nouvelle découverte pour le Département d’État. L’ancien sous-secrétaire d’État américain aux affaires africaines sous l’administration Clinton, l’ambassadeur Herman Jay Cohen, a souvent évoqué la thèse du partage des ressources congolaises comme solution à la crise qui paralyse la région des Grands Lacs africains. Cette hypothèse a d’ailleurs été reprise par Aldo Ajello, l’ex-représentant de l’Union européenne dans cette partie de l’Afrique, et amplifiée par Nicolas Sarkozy, à l’époque président de la République française. Pourquoi ce changement spectaculaire du Département d’État ?


Les ambassadeurs Herman Jay Cohen et Donald Boyd Easum, et Gaspard-Hubert Lonsi Koko - Washington
Les pressions croissantes des organismes non gouvernementaux sur l’extermination des populations, donc le génocide dans l’indifférence totale, qui est en train de se dérouler à l’Est de la République Démocratique du Congo, commencent à produire ses effets. La diaspora congolaise, en ce qui la concerne, s’active davantage. Elle ne cesse de dénoncer publiquement – aussi bien à Paris, à Bruxelles, à Londres, au Québec qu’à Washington – la complicité des parrains de Paul Kagamé dans les violations des droits fondamentaux de la personne humaine et dans les crimes perpétrés dans la région du Kivu en vue du pillage des minerais, de l’expropriation des terres et de l’annexion d’une partie du territoire congolais au Rwanda.

Les différentes rencontres organisées en toute discrétion par l’ambassadeur Donald Boyd Easum[5], pour sensibiliser le Département d’État sur la problématique congolaise, ont également joué un rôle déterminant dans l’attitude de Washington. Celle-ci a entraîné, dans la foulée, une réaction similaire de la part de quelques pays occidentaux à l’encontre du Rwanda.

Les conséquences du rapport des Nations Unies

Pour l’ambassadeur John Campbell, membre éminent du Council on Foreign Relations, les experts onusiens « [ont] apporté les preuves de l’implication du Rwanda dans l’Est de la République Démocratique du Congo ». La crédibilité du rapport des Nations Unies qui a été publié le 26 juin 2012 ne pourrait qu’avoir, à en croire le diplomate américain, un « impact sur la relation » entre Washington et Kigali. D’après le patron du bureau de la Justice criminelle internationale au Département d’État, Stephen Rapp, le président rwandais pourrait un jour être poursuivi pour « complicité » de crimes de guerre perpétrés dans un pays voisin. L’Allemagne et Pays-Bas[6] ont emboîté le pas à l’administration Obama. Ils ont de facto suspendu, pour les mêmes raisons, leur aide au développement qui était accordée au Rwanda. Il en est de même pour la Grande-Bretagne qui a menacé de fermer le robinet de l’aide allouée au pays des milles collines.


Gaspard-Hubert Lonsi Koko et l'ambassadeur Donald Boyd Easum - Paris
Privé le Rwanda de l’aide militaire ne suffira pas à stabiliser la région. Il faudra obliger Paul Kagamé, par tous les moyens, à permettre le dialogue inter-rwandais. De plus, la présence des éléments des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans la région du Kivu a toujours servi de prétexte aux agresseurs pour déstabiliser la République Démocratique du Congo. Il faut donc maintenir la pression pour éviter que le soufflé ne retombe. Des sanctions doivent être prises en vue de la réparation des dégâts collatéraux et de la condamnation des crimes dus à la guerre oubliée, à dessein, qui ne cesse d’hypothéquer l’avenir des Congolaises et des Congolais. L’enrôlement des enfants par la force, les humiliations – notamment les violences sexuelles –, le sang versé et les vies sacrifiées du simple fait d’être nés Congolais méritent que justice soit rendue aussi bien localement, régionalement qu’internationalement.

Documentation
- Congo-Kinshasa : le degré zéro de la politique – L’Harmattan, Paris, 2012 ;

- La République Démocratique du Congo, un combat pour la survie – L’Harmattan, Paris, 2010.



[1] Soit une enveloppe modeste de 200 000 dollars.

[2] Dont les éléments ont été intégrés, après la mascarade de l’arrestation de Laurent Nkunda au Rwanda, dans l’armée nationale congolaise depuis le 23 mars 2009.

[3] Ce dernier est en réalité sous les ordres du général déserteur Bosco Ntaganda, inculpé en 2006 par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre.

[4] Accord relatif au retour des réfugiés congolais qui sont au Rwanda, à une bonne démocratie, et à la confirmation des grades éléments du CNDP intégré dans l’armée nationale congolaise.

[5] Ancien sous-secrétaire d’État chargé de l’Afrique sous les administrations Nixon et Ford.

[6] Cinq millions d’euros d’aide au développement, en ce qui concerne le Pays-Bas.
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