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Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 18 oct. 2011, 18:16
par Ilunga
ça commence bien...Vivement l'ETAT DE DROIT !






http://direct.cd/2011/10/18/rdc-4-000-0 ... a-la-ceni/

RDC: 4.000.000 Usd détournés à la CENI !



RDC: 4.000.000 Usd détournés à la CENI !
Publié par La Rédaction, le 18 octobre 2011 dans Actualité, La une, Politique, Spécial Elections · 0 Commentaire ·
Des informations dignes de foi qui attendent d’être confirmées par des sources indépendantes attestent qu’une bagatelle de 4.000.000 de dollars américains aurait été emportée sans contrepartie des caisses de la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI) par un groupe de quatre congolais et trois Allemands réputés gagnants du fameux marché de fabrication d’urnes géantes destinées aux élections majeures du 28 novembre prochain!

Selon des personnalités bien introduites dans la haute sphère de décisions de ladite commission, cet incident remettrait en cause les élections présidentielle et législative qui doivent se tenir le 28 novembre prochain!

Appréhendant la même question mais dans le langage qui leur est propre, les experts de la CENI ne mâchent pas leurs mots quant à eux pour affirmer qu’un retard de plus de deux semaines sur le calendrier électoral initialement publié devient inévitable, contredisant ainsi les assurances dénuées de franchise du pasteur Daniel Ngoy Mulunda.

On se souvient, en effet, que celui-ci déclare à tous ceux qui veulent l’entendre que les élections prévues e 28 novembre prochain auront bel et bien lieu! Interprété de diverses manières sur le plan international, cette affaire, si elle venait d’être confirmée, de mettrait manifestement en mal l’honneur et le prestige des autorités de la Rdc qui, depuis plusieurs mois, ne cessent d’affirmer que le calendrier électoral publié par la CENI sera respecté.

Craignant sans doute pour sa part que ladite affaire risquerait d’être récupéré par ses plus farouches adversaires politiques, le chef de l’Etat aurait instruit l’exécutif central de débloquer un montant de 6.000.000 de dollars américains afin de permettre à la CENI de poursuivre son action!

On rapporte que c’est suite à l’obtention de ce ballon d’oxygène de la part du gouvernement que le président de la CENI et son adjoint, le sénateur Jacques Djoli venaient d’effectuer un saut en occident à la recherche d’une firme outillée pour fabriquer les urnes géantes dont leur organisation a urgemment besoin et acheminer celles-ci dans les meilleurs délais. Aux dernières nouvelles, le journal Le Baromètre affirme avoir appris que les deux dirigeants de la CENI se sont rabattus sur une firme allemande pour obtenir la « marchandise » désirée mais celle-ci s’est trouvée confrontée à la rigueur de la législation du travail de son pays qui déclare non ouvrables les journées de vendredi et samedi.

Cependant une idée lumineuse est venue sans plus tarder à l’esprit de dirigeants de la firme allemande. Celle-ci consiste à fabriquer les urnes commandées mais en sous-traitance avec une entreprise chinoise qui a accepté de travailler de jour et nuît, samedi et dimanche compris!

Il est présumer que le contrat conclu dans les conditions ci-dessus sera respecté mais qu’en sera-t-il de la livraison des urnes avant l’échéance du 28 novembre?

On remarquera, en effet, que le délai de trois mois fixé pour la fabrication des urnes et l’acheminement, celles-ci vers les 2.000 bureaux de vote disséminés à travers le pays est largement dépassé.

A partir de ce constat de retard inconsidéré, on est en droit de se demander si réellement les élections très attendues par les congolais auront bel et bien lieu le 28 novembre prochain comme le prétendent les responsables de la CENI !

On est également en droit de se demander pourquoi la CENI ne se plie pas au devoir de vérité qu’elle dit pourtant à haute voix en privé par la bouche de ses dirigeants, comme quoi i est impossible que ces élections se tiennent à la date annoncée, a en croire nos sources.

Et dans l’hypothèse de a non tenue de ces élections à la date indiquée ci- dessus, quel sera le statut des tenants actuels de l’imperium au lendemain du 06 décembre prochain ? Quatre millions de dollars américains viennent de partir en fumée à la Commission Electorale Nationale Indépendante sans que personne s’en émeuve. Sauf ta presse, bien entendu!

Quatre millions de dollars américains chipés par quatre congolais et trois Allemands qui ont gagné le fameux marché de fabrication d’urnes, mais comment les passation de marché s’opèrent-elles à la CENI et quelles sont les conditions de sélection de candidats à ce marché ? En effet dans une passation normale de marchés, les concurrents (adjudicataires) sont des entreprises reconnues et qualifiées dans secteurs d’activité disposant des fonds suffisants pour entreprendre les services demandés, quitte à se faire payer à la présentation de factures suivant la ou les modalités convenues (part chèques, traités, en espèces, etc). S’agissant du cas précis des quatre congolais et trois Allemands ; comment l’adjudication a-t-elle été conduite par les responsables de la CENI avant d’en arriver au déboursement de 4.000.000 de dollars américains ?

Pour une frange importante de l’opinion publique en Rdc et à l’étranger (dans les Etats partenaires traditionnels de la CENI, le vol de ce véritable pactole est à peine croyable si le ou les facilitateurs de cette subtilisation d’argent ne se comptent pas parmi les dirigeants de cette structure technique de l’Etat qui est gérée comme toutes les entreprises publiques, c’est-à-dire comme un bien sans maître!

Bien que dirigée au sommet par un homme de Dieu, la CENI serait devenue comme un sanctuaire où toué les maux sont permis. On y planifie la tricherie, on y vole comme on y vois dans les entreprises publiques, au gouvernement … partout sans que l’on arrive à sanctionner les coupables. Où allons-nous ? Mais gare au retour de ta manivelle si la journée du 28 novembre prochain n’est pas concluante pour les congolais.

Roger Makangila

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 18 oct. 2011, 22:53
par Ilunga
Ngoy Mulunda et sa CENI jouent avec le feu...Que de folies !




Elections couplées ou découplées

La Ceni contrainte de dire la vérité

Par Le Potentiel

Le suspense demeure. D’un côté, la population congolaise, les observateurs, les candidats aux élections continuent à s’inquiéter sur le déroulement des élections, couplées ou découplées. De l’autre, la Ceni persiste et signe sur la date du 28 novembre prochain. Mais le calendrier électoral est malmené, violé même…

Jamais élections n’ont tenu les gens en haleine comme celles du 28 novembre 2011. Elections au niveau présidentiel et législatif. A 40 jours de la date fatidique, des inquiétudes mêlées d’incertitudes persistent. Pour preuves, les listes définitives qui devraient être publiées le 27 septembre ne l’ont été que le 14 octobre, soit 14 jours de retard.

En plus, le chronogramme de la Ceni indique que la campagne électorale débute le 28 octobre pour se clôturer le 26 novembre. Cependant, la Loi électorale fixe à 30 jours, avant le début de la campagne électorale, la publication des listes définitives des candidats à la présidentielle et aux législatives. Or, ces listes n’ont été rendues publiques que le 14 octobre, soit 13 jours et non 30 avant le début de la campagne électorale. Il y a déjà là une entorse à la loi.

D’autre part, selon toujours le chronogramme de la Ceni, la commande des impressions et le déploiement des bulletins de vote sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo devrait se faire du 18 septembre au 25 novembre. A la date du 17 octobre 2011, la logistique nécessaire n’était pas encore livrée à la Ceni. Notamment, les urnes et les bulletins de vote.

Dans le premier cas, les urnes qui devraient être fabriquées en Allemagne sont désormais attendues de la Chine. Quant aux bulletins de vote, il fallait attendre avant tout que la Cour suprême de justice rende son verdict sur les 84 contentieux électoraux pour se décider de la maquette définitive. Cela n’a été possible qu’au début du week-end passé. A en croire le Pasteur Ngoy Mulunda, président de la Ceni, les experts de l’Afrique du Sud où seront fabriqués les bulletins de vote séjournent actuellement à Kinshasa et travaillent d’arrache-pied sur la maquette y afférente dès lors que le nombre définitif des députés est connu.

ELECTIONS COUPLEES OU DECOUPLEES ?

De ce qui précède, la question est celle de savoir si tous ces partenaires livreront la logistique nécessaire à temps afin de faciliter son déploiement. Tout ceci devrait se faire du 18 septembre au 25 septembre. Or, à ce jour, il n y a ni urne, ni bulletin de vote. Par quelle magie les choses se passeront-elles en moins de 40 jours pour que le 28 novembre, les bureaux de vote soient fins prêts à recevoir les premiers électeurs ?

LA VERITE, RIEN QUE LA VERITE

Il revient à la Ceni de répondre à cette interrogation. Pour la population et les nombreux observateurs, la question est celle de savoir si les élections auront lieu à la date prévue, c'est-à-dire le 28 novembre. Seraient-elles couplées ou découplées ?

Peu avant de quitter Kinshasa, en début de cette semaine, pour l’Afrique du Sud, le président de la CENI se veut toujours rassurant. « Il n y a pas de conséquences sur le calendrier, simplement parce que cette publication (Listes des députés, Ndlr) est intervenue dans la période pour le règlement des contentieux électoraux », a dit le président de la Ceni.

Bien plus, au moment où le président de la Ceni s’embarquait pour la RSA, il a déclaré que l’impression des « bulletins de vote venait de commencer». Comme pour dire que s’il se rendait en Afrique du Sud, c’est pour faire accélérer les travaux.

Selon les dispositions initiales, toujours de la Ceni, l’impression et le déploiement des bulletins de vote devraient prendre 67 jours. A la date de ce jour, si la Ceni s’en tient toujours à l’échéance du 28 novembre, elle ne disposera plus que de 39 jours. Dans un pays où les voies de communication sont un casse-tête chinois, des « chantiers », pour reprendre l’expression de plus en plus en vogue, donc praticables difficilement, l’accès aux sites poserait de sérieux problèmes. Il y a des risques évidents que certaines circonscriptions électorales ne disposent pas de matériel de vote à temps. Et si les élections devraient se dérouler en un seul jour, il y a beaucoup plus de vraisemblances que la Ceni décrète des prolongations. Une éventualité que seule la Loi électorale autorise.

Mais si l’on prend le président de la Ceni au mot, c’est comme si l’on tient à mettre la population congolaise et la communauté internationale devant un fait accompli. C’est-à-dire, donner l’impression de se couper en mille morceaux afin que les élections se déroulent absolument le 28 novembre, pour que la bonne volonté soit actée. Dès lors que l’on se trouverait devant l’inévitable, lever l’option de découpler les élections. C'est-à-dire, organiser seulement la présidentielle à la date prévue et les législatives à une date ultérieure.

Au fait, à deux ou trois reprises, le président de la Ceni a effleuré cette hypothèse. Il a eu à déclarer qu’aucun texte ne prévoit l’organisation des « élections couplées ». Toutefois, pour des contraintes financières, la Ceni avait jugé bon de coupler les élections présidentielle et législatives. Aussi, si jamais la Ceni se rendait à l’évidence que les élections couplées devenaient problématiques, elle opterait pour des élections découplées, en commençant par la présidentielle avec comme date le 28 novembre. Question de sauver ainsi sa face afin de se faire bonne conscience en démontrant que les élections ont bel et bien eu lieu à la date prévue, présidentielle fut-elle. Du moins, pense-t-on, on éviterait au président élu l’absence de la légitimité.

Une fois élu, ce futur président pourrait gérer et légiférer par décret. Avec cette probabilité de maintenir l’actuelle Assemblée nationale en place pendant que la législature du Sénat court jusqu’au mois de mars 2012, en attendant la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale issue de nouvelles élections.

C’est du déjà-connu et du déjà-vu : le schéma ivoirien. C’est à travers cette subtilité que l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a régné pendant une décennie, s’employant chaque fois à repousser les élections jusqu’ à ce que guerre civile s’ensuive.

Mais la réalité ivoirienne n’est pas du tout congolaise. Au stade actuel du processus électoral en RDC, ce genre de calcul ne présage point de bons augures. Il y a risque de se tromper dans des cas de figure qui ne reflèteraient pas du tout la volonté du peuple congolais. Ce serait alors dramatique.

Voilà pourquoi la Ceni est invitée à dire la vérité. Rien que la vérité et toute la vérité.

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 19 oct. 2011, 11:06
par Ilunga
CÉNI - Le non-respect du calendrier électoral décrédibilise l'institution

Mercredi, 19 Octobre 2011 08:11




Un dialogue régulier est de plus en plus réclamé entre l'institution citoyenne, les partis politiques et la société civile sur les étapes, les progrès et les obstacles du processus et sur les règles de jeu en la matière. La Commission électorale nationale indépendante (Céni) est exhortée à maîtriser la planification et l'exécution à temps réel du chronogramme des opérations électorales. Cette recommandation d'une plate-forme de la société civile dénommée Agir pour des élections transparentes et apaisées (AETA) résulte d'une récente enquête menée par cette organisation sur le processus électoral en RDC. Il ressort des investigations dont les résultats ont été publiés le 14 octobre à Kinshasa que la Céni accuse un sérieux retard dans l'exécution du chronogramme électoral qu'elle a publié elle-même. L'institution citoyenne ne s'est pas conformée au timing imposé à chaque étape du processus électoral, constatent les experts de l'AETA. De la révision du fichier électoral à son nettoyage en passant par le dépôt des candidatures à la présidentielle et aux législatives ainsi qu'à la publication des listes définitives, il est fait état des retards accumulés par la Céni qui auront une incidence manifeste sur la suite du calendrier.

Annoncée pour le 17 septembre, la publication des listes définitives des candidats à l'élection présidentielle et à la députation nationale n'est intervenue que le 14 octobre. Ce qui, à en croire le secrétaire permanant de l'AETA, Jérôme Bonso, décale automatiquement l'échéance fixée pour l'impression et le déploiement des bulletins de vote. À cela s'ajoute le retard occasionné tant dans la conception des maquettes de bulletins de vote que dans la commande et le déploiement des urnes.

L'élasticité de l'opération de révision du fichier électoral qui a pris plus de temps que prévu a également une incidence sur le chronogramme de la Céni. Le cas des provinces du Bas-Congo et du Maniema est très éloquent à ce sujet. Prévue, en effet, pour une durée de trois mois, cette opération aura connu de nombreuses prolongations dans ces deux provinces, à cause notamment des difficultés d'ordre technique. L'autre souci émis par l'AETA est celui relatif au nettoyage du fichier électoral réalisé, d'après cette structure, « en secret et de façon unilatérale par la Céni ». La fiabilité du fichier électoral étant mise en doute, Jérôme Bonso relativise tout soupçon de crédibilité dont peut se prévaloir la Céni.

Concernant le déroulement des élections proprement dit, l'AETA a émis des réserves quant au respect du timing qu'impose une opération de vote réglementaire. Alors que le standard international prévoit trois minutes à chaque électeur censé accomplir son devoir civique dans un bureau de vote, les électeurs congolais risquent de mettre sept minutes eu égard non seulement à la forme des bulletins de vote mais aussi au déficit des bureaux de vote. Les experts de l'AETA sont d'avis que les élections en RDC risquent de se dérouler pendant deux jours, à moins que le nombre des bureaux de vote soit augmenté afin de réduire les longues files d'attente.

Conscients de l'exécution « hésitante et non transparente des opérations préélectorales » qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la tenue des élections dans les conditions acceptables, les animateurs de l'AETA plaident pour la création d'un cadre de concertation. Celui-ci mettra autour d'une table les représentants de la Céni, des partis politiques et de la société civile afin d'engager un dialogue franc sur les différentes étapes du processus électoral.

Alain Diasso


Source : Les Dépêches de Brazzaville

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 19 oct. 2011, 21:06
par Ilunga
Sa "bassesse" et sa "médiocrité" Ngoy Mulunda n'a tjrs pas fini de nous étonner...





Elections découplées

Le scrutin à 2 tours à l’ordre du jour
Par Le Potentiel

élections découplées. Preuve ? Les dernières déclarations du président et du vice-président de la CENI. Ce qui conduirait à un scrutin à «deux tours». La révision constitutionnelle aura été battue en brèche.

En séjour en Afrique du Sud, le président de la CENI, le pasteur Ngoy Mulunda, a laissé entrevoir que si la date du 28 novembre était respectée, les élections ne seraient pas du tout couplées. Simplement parce que sur place, il n’avait fait imprimer que des bulletins de vote pour la présidentielle.

Comme pour soutenir ces propos, le professeur Jacques Djoli, vice-président de la CENI, a quasiment abondé dans le même sens. Il a précisé que l’impression des bulletins de vote pour la présidentielle, exécutée en Afrique du Sud, était en cours. Celle des bulletins de vote pour les législatives devrait également l’être dans les 48 heures. C’est-à-dire, à partir de ce jeudi 20 octobre, à 8 jours du début de la campagne électorale et à 39 jours du déroulement des élections. De retour de l’Afrique du Sud, le président de la CENI demeure toujours rassurant. Il a exhibé un échantillon du bulletin de vote et a déclaré que l’Afrique du Sud est disposée à aider au déploiement de la logistique.

Evidemment, la question est celle de savoir comment la CENI a fractionné l’impression des bulletins de vote pour des élections couplées, lesquelles doivent se dérouler le même jour (?). Dès cet instant, il se pose déjà le problème du déploiement du matériel électoral.

Ce qui renforce encore les inquiétudes de plusieurs observateurs. Jacques Djoli enchaîne : «Si nous avons des difficultés, nous allons le dire. Et dans la sérénité, franchise et patriotisme, il sera pris des mesures qu’il faut. Laissons le temps au temps. Nous n’avons pas dit que nous avons momifié la date du 28 novembre. Mais nous y travaillons. Il y a encore 40 jours. Pourquoi commencer à dire que nous ne pourrons pas». Aveu. Le mot est lâché : «momifié». Le travail consiste maintenant à préparer psychologiquement la population à accepter le découplage des élections. A moins que….

SCRUTIN A 2 TOURS

En attendant que la CENI réagisse à nouveau autour de la date du 28 novembre qu’elle n’a pas du tout «momifiée», c’est le naturel qui revient au galop. En effet, le découplage des élections nous ramènera incontestablement à un scrutin à deux tours. C'est-à-dire la présidentielle, le 28 novembre, et les législatives, un peu plus tard.

Rien à dire en ce qui concerne la présidentielle. L’article 71 modifié de la Constitution stipule : «Le président de la République est élu à la majorité simple des suffrages exprimés».

Mais dans l’exposé des motifs, il a été soulevé des points liés à des considérations politiques et financières. En effet, écrit-on, une élection présidentielle à un seul tour permettrait de renforcer la cohésion nationale. Tandis qu’au plan financier et logistique, elle simplifierait les opérations pour plus de rapidité. Mais aussi la réduction significative du coût de l’élection présidentielle en ce moment où les finances de la RDC sont peu reluisantes.

C’est justement à cause des finances de la RD Congo qui sont peu reluisantes que la CENI a décidé de coupler les élections présidentielle et législatives.

L’on se souviendra d’ailleurs que le pasteur Ngoy Mulunda a déjà eu à évoquer cette possibilité en affirmant que la loi électorale n’oppose pas des élections couplées. C’est la CENI, de son propre gré, qui a décidé qu’il y ait des élections couplées pour des contraintes financières.

Bien avant lui, c’était le ministre de la Communication et de la Presse, porte-parole du gouvernement qui avait justifié cette décision d’un scrutin à un seul tour. Il avait évoqué les mêmes contraintes financières ou budgétaires, tout en soulevant des impondérables d’un deuxième tour en comparaison avec ce qui s’était passé en 2006. D’où la proposition de procéder à la révision constitutionnelle. Ce qui a été fait.

Or aujourd’hui, la CENI est confrontée à la fois à des contraintes budgétaires qu’au déploiement de la logistique nécessaire pour des élections crédibles. Des observateurs avertis, plus spécialement des membres de la Société civile, sans oublier les partenaires extérieurs, ont manifesté les mêmes inquiétudes quant au respect de la date du 28 novembre. Une délégation de la CENI a été contrainte d’effectuer un déplacement à l’étranger dans le but de rassurer les partenaires extérieurs.

Mais voilà que la CENI est en train de se livrer à une véritable course contre la montre au risque de bâcler les élections et de susciter des réactions imprévisibles. Ce qu’il faudra éviter, à tout prix.

Toutefois, un scrutin à deux tours coûtera encore cher à l’Etat congolais. Il obligerait le gouvernement et la CENI à entreprendre une deuxième opération électorale, avec des élections découplées, ce qui ne serait pas le cas si elles sont couplées. Est-ce à dire que les finances de la RDC seront reluisantes après le 28 novembre 2011 pour que ce découplage ait lieu ? Ce n’est pas certain.

Par ailleurs, si les partenaires extérieurs se sont montrés réticents jusqu’ici, face à cette détermination des Congolais à s’approprier leurs élections, ils ne sont pas prêts à venir au secours de la RDC dans l’hypothèse des élections découplées. Les législatives pourraient être renvoyées aux calendes grecques dans la mesure où, après la présidentielle, le gouvernement congolais n’aura pas la capacité financière nécessaire de les organiser dans un laps délai.

Comme pour dire, la CENI n’est pas encore sortie de l’auberge. A moins d’un miracle pour réussir son pari des élections couplées le 28 novembre 2011.

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 20 oct. 2011, 09:00
par Ilunga
http://radiookapi.net/actualite/2011/10 ... elections/


Daniel Ngoy Mulunda: «On ne va plus utiliser le serveur central lors des élections»

publié il y a 46 minutes, sous Actualité, Élections, La Une, Législatives, Présidentielle.



Coupant court à la polémique autour de l’audit du serveur central de la Ceni, le président de la Commission électorale nationale indépendante a affirmé mercredi 19 octobre lors d’une conférence de presse : « Que les gens se mettent en campagne. On ne va plus utiliser le serveur lors des élections. »

Daniel Ngoy Mulunda en a également profité pour contredire les rumeurs sur un éventuel report des scrutins, prévus le 28 novembre.

Devant la presse, Daniel Ngoy Mulunda a loué l’initiative du législateur congolais instituant un comptage manuel des voix, qui devra être exécuté devant les témoins des différents partis politiques. Il a affirmé :

«Il est important que les partis politiques et les militants sachent que le vote est manuel. Le serveur ne votera pas. On peut le brûler aujourd’hui, mais vous allez toujours voter et vous allez contrôler [les opérations de vote]. C’est vous qui certifiez les résultats en signant sur les PV, (…) vous, les témoins des partis politiques.»

La compilation des résultats des élections ne sera pas informatisée non plus, a tenu à préciser le pasteur :

« Au niveau du bureau de la Ceni, on ne va pas centraliser [les résultats électoraux]. On va faire la sommation de onze colis [venant de onze provinces du pays]. Tous les membres du bureau vont signer et moi, votre serviteur, je vais annoncer.»

Le président de la Ceni a tenu ce point de presse au lendemain de son retour d’Afrique du Sud où il a assisté au lancement de l’impression des bulletins de vote pour l’élection présidentielle du 28 novembre. Exhibant l’échantillon d’un bulletin de vote, il a assuré que ce rendez-vous serait respecté.

Ngoy Mulunda a ainsi fermement démenti la rumeur selon laquelle les élections seront reportées :

« Je veux encore rassurer tout le monde, il n’y aura pas de report, même pas d’une heure du temps. Les observateurs internationaux qui viennent et qui disent que la Ceni n’est pas prête. Non ! Nous, on est prêt.»

Selon lui, quatre vingt dix mille urnes fabriquées en Chine arrivent en RDC le week-end prochain. Dix vols sont prévus à cet effet.

Par ailleurs, le président de la Ceni a convié tous les chefs d’antenne de la Ceni à une rencontre, la semaine prochaine, à Kinshasa pour valider la nouvelle cartographie des bureaux de vote.

Ecouter un extrait de la conférence de presse du président de la Ceni, le pasteur Ngoy Mulunda, tenue le mercerdi 19 octobre à Kinshasa :

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 20 oct. 2011, 09:28
par Ilunga
Dernières infos
20.10.11 Le Phare - Ce jeudi 20 octobre 2011 : l’UDPS de nouveau

Après les manifestations pacifiques organisées par l’UDPS et ses alliés le 4 juillet, le 28 septembre, le 6 et le 13 octobre 2011, et réprimées dans le sang par les forces de police, aidées quelquefois par des marginaux appelés « Pomba » dans cette sale besogne, le parti cher à Etienne Tshisekedi, revient à la charge ce jeudi 20 octobre 2011. Comme jeudi dernier, l’UDPS prévoit un « Grand Rassemblement Populaire » devant le bâtiment de l’Hôtel des Postes, au centre-ville, dans la commune de la Gombe.

Les organisateurs invoquent comme raisons de cette manifestation publique d’une part, l’exigence de « la transparence, de la démocratie et de l’équité du processus électoral », et, d’autre part, la condamnation de « l’intolérance politique, de l’insécurité et des violations intempestives des droits et libertés de l’homme entretenues par le pouvoir ».

Conformément aux textes qui régissent les manifestions publiques, le Secrétaire Général de l’UDPS, Me Shabani Lukoo Jacquemain a envoyé, en date du 17 octobre 2011, une lettre d’information au Gouverneur de la ville de Kinshasa, avec copies au Vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et Décentralisation, au Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante et au Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’Onu auprès de la Monusco.
La police sera-t-elle de nouveau au rendez-vous, avec armes, matraques et gaz lacrymogènes ? Le sang va-t-il de nouveau couler sur le Boulevard du 30 Juin ? Ca se saura dans 24 heures.

Kimp

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 20 oct. 2011, 14:59
par Ilunga
Processus électoral : Le centre Carter conseille le report concerté des élections 2011 !

MERCREDI, 19 OCTOBRE 2011 19:53




De plus en plus des voix s'élèvent pour conseiller le report des élections ou le découplage. La dernière réaction en date et non des moindres, vient du Centre Carter. Spécialiste international en matière électorale, en résolution des conflits et en conseils de tout genre pour aider les Etats à se stabiliser et à se développer, le centre Carter a adressé une sorte de mise en garde à la CENI concernant l'organisation des élections le 28 Novembre2011. Il ressort de cette mise en garde qu'organiser les élections dans les circonstances actuelles et surtout à la date prévue est un haut risque pour la CENI.

En effet, le Centre Carter a suivi de près la mise en oeuvre du calendrier électoral publié par la Commission nationale électorale indépendante (CENI) en avril

2011.

L'enrôlement des électeurs prévu pour le 28 février 2011 a été reporté au mois de juin. La publication tardive des annexes de la loi électorale, qui déterminent le nombre de sièges parlementaires par circonscription a retardé la révision et la validation des 32.024.640 électeurs inscrits sur le fichier électoral. Le retard de publication de la liste électorale, ne donne pas l'opportunité à la population de confirmer ou de corriger les détails de leur enrôlement et alimente les préoccupations des partis d'Opposition au sujet de la qualité du fichier électoral et peut remettre en cause la crédibilité globale de la liste électorale. La CENI doit prendre des mesures rapides et convaincantes pour assurer la transparence et la crédibilité du fichier électoral pour répondre à l'obligation de l'Etat d'assurer à tous les électeurs d'être inscrits.

Sur un autre registre, il a été' constaté que la CENI et ses partenaires, notamment la mission des Nations Unies au Congo (MONUSCO), qui fournit un appui d'assistance, notamment le transport aérien pour la distribution du matériel électoral, sont soumis à la pression du temps pour assurer la distribution en temps opportun de tous les matériaux nécessaires pour l'élection présidentielle et les élections législatives du 28 novembre. Le nombre très élevé des candidats aux législatives arrêté à 18.386, crée un défi majeur pour la conception, l'impression et la distribution des bulletins de votre. Par ailleurs, la production des urnes accommodée à la taille des bulletins de vote est toujours en cours. Ces derniers éléments et le retard de réalisation de certaines tâches logistiques constituent une menace sérieuse pour la tenue des élections à la date prévue. Si un délai devient nécessaire, le Centre Carter exhorte la CENI à consulter ses partenaires, y compris les candidats président et les partis politiques, dès que possible, pour redéfinir un nouveau calendrier alternatif et réaliste, et annoncer une nouvelle date pour les élections.

Ceci s'avère d'autant plus pressant que des ressources supplémentaires sont nécessaires pour mettre en oeuvre l'éducation civique ainsi que la sensibilisation des électeurs avant le jour du scrutin. La CENI, éventuellement en collaboration avec le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), devrait établir un programme d'activités mené par divers organismes afin d'identifier rapidement les lacunes d'éducation surtout dans les zones mal desservies, comme déjà fait en 2006 par la précédente commission électorale.

Points d'achoppement

La campagne électorale débute officiellement le 28 octobre, cependant les partis politiques et les candidats à la présidentielle sont déjà actifs dans de nombreuses provinces du pays.

Plusieurs incidents d'intimidations et de violence ont été enregistrés et il est à signaler que le code de bonne conduite n'a pas été signé par tous les partis. Bien que, la concurrence soit de mise dans une élection, la CENI, les candidats à la présidentielle et les membres des partis politiques doivent doubler d'effort pour une meilleure communication dans le respect des lois et des procédures pour la tenue d'une élection apaisée. La RDC est un pays grand et fracturé avec un passé violent et la poursuite des conflits à l'Est du constate le Centre Carter. Ce, contexte difficile à comprendre, et qui peut être exploité à des fins électorales, peut mettre en péril la tenue de véritables élections démocratiques. En outre, tous les contentieux électoraux relatifs aux élections présidentielles et législatives seront, sauf mise en place en dernière minute de la Cour Constitutionnelle, traités par la Cour Suprême. Il y a un besoin urgent de renforcement de capacité des ressources humaines et de l'expertise de la Cour pour le traitement des contentieux électoraux.

Mission d'Observation

Suite à l'invitation du président de la CENI, le Centre Carter a mené une mission d'évaluation en avril 2011, pour rencontrer les acteurs congolais concernant l'environnement électoral et les préparatifs en cours pour les prochaines élections. Le 16 juillet 2011, la CENI a invité officiellement le Centre Carter pour observer les élections présidentielles et législatives de 2011.

Avec les encouragements des partis politiques, groupes de la société civile et des représentants de la communauté internationale, le Centre Carter a mis en place, le 1er Août 2011 un bureau à .Kinshasa afin de coordonner les activités de la mission d'observation internationale. Le 15 Août 2011, le Centre a déployé dix observateurs de long terme couvrant sept provinces, Kinshasa, le Bas-Congo, la Province Orientale, le Nord et le Sud-Kivu, le Katanga et le Kasaï Oriental. Le 30 septembre, le Centre a déployé dix observateurs de long terme supplémentaires couvrant ainsi la totalité des provinces. Les vingt observateurs du Centre représentent quinze différentes nationalités. En novembre, ils seront rejoints par une équipe de quarante observateurs de court terme qui aura pour mission d'observer les activités électorales avant, pendant et après le jour du scrutin.

Le centre Carter et ses observateurs apprécient la bonne volonté des acteurs du processus électoral au niveau local et national, dans la collecte des observations. Le centre poursuivra ses rencontres, notamment avec la CENI, les partis politique, les candidats aux élections présidentielles et législatives, les groupes de la société civile, les observateurs nationaux, les électeurs et les organisations des médias. Le Centre est également en partenariat avec des électeurs et les organisations nationales congolaises pour appuyer les efforts d'observation du Centre, laquelle observation est effectuée conformément à la déclaration de principes pour l'observation internationale d'élections et code de conduite qui a été adopté aux Nations Unies en 2005 et a été approuvé par 37 organisations d'observation électorale. Le Centre évalue le processus électoral fondé sur le cadre juridique national de la RDC et de ses obligations pour ta tenue d'élections démocratiques contenues dans les accords régionaux et internationaux. Il reste à savoir quel usage Ngoy Mulunda et les siens vont faire de pertinentes observations de leur invité de marque.

LP


Source : Le Palmares

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 20 oct. 2011, 15:24
par Ilunga
La brutalité de la Police, sous les ordres du rwandais BISENGIMANA...Rira bien qui rira le dernier : le 06 décembre, tout ça appartiendra au passé et ils seront au Rwanda...





http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6890

Kinshasa: Manifestation de l’opposition pro-Tshisekedi réprimée par la police



Marti Fayulu Madidi, président de l’ECIDé et membre de la "DTP" (Dynamique Tshisekedi Président). Photo CIC
Une manifestation de l’opposition pro-Tshisekedi a été violemment réprimée dans la matinée de jeudi 20 octobre à Kinshasa. Bilan : plusieurs blessés graves. La police a procédé à plusieurs arrestations. Président du parti ECIDé (Engagement pour ma citoyenneté et le développement), Martin Fayulu Madidi serait grièvement blessé à la tête.

Les faits ont eu lieu aux environs de midi aux environs du bâtiment de la Poste, au centre de la ville. Selon Tharcisse Loseke Nembalemba, co-fondateur de l’ECIDé et membre de la "DTP", une manifestation a été organisée par l’UDPS et des partis alliés. "L’objectif de cette manifestation, a-t-il confié au téléphone depuis Kinshasa, était d’exiger, une fois de plus, la transparence du processus électoral. Une délégation devait remettre un mémo au staff dirigeant de la Commission électorale nationale indépendante". Les protestataires ont vu surgir des policiers avant d’atteindre le siège de la Ceni.

A en croire Loseke, Martin Fayulu "est grièvement blessé" à la tête. Il a été emmené dans un centre hospitalier. "La police a tenté de m’appréhender, a-t-il souligné. L’audit du fichier électoral et du serveur n’ayant pas eu lieu, rien ne nous rassure sur la fiabilité du processus électoral en cours". Que compte faire les forces de l’opposition? "L’opposition n’entend en aucun cas baisser les bras, dit Loseke. Elle va maintenir la pression en changeant peut-être de modus operandi".

Lors du point de presse qu’il a animé mardi 18 octobre à Kinshasa, le président sortant "Joseph Kabila" a qualifié la polémique qui oppose la Ceni aux forces de l’opposition sur la question de l’audit du serveur central de "petit problème". Un petit problème qui, selon lui, "a déjà trouvé de solution au niveau de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) qui a accédé aux revendications de cette plate-forme." Il a par ailleurs "déploré le fait que ce soit par des manifestations de rue, chaque jeudi, que ces revendications sont exprimées". en soulignant que «ce n’est pas par des manifestations de rue, chaque jeudi, que nous irons aux élections».

A une semaine du lancement de la campagne électorale, on ne peut s’empêcher de s’étonner de la partialité qu’affiche la police nationale dans un Etat où le pluralisme politique est institué. Il en est de même de la liberté des réunions pacifiques. La promulgation d’une nouvelle Constitution en février 2006 n’a apporté aucun changement dans le domaine des droits et libertés. Le premier alinéa de l’article 16 de cette loi fondamentale dispose dans son premier alinéa : "La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger". Les kabilistes pourraient ergoter que "la liberté n’est pas synonyme d’anarchie". Les mauvaises habitudes ont décidément la peau dure. Très dure.

B.A.W
© Congoindépendant 2003-2011

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 20 oct. 2011, 19:42
par LE NOM
:bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :rdc: :rdc: :rdc: :rdc: :rdc: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: chanson :votez utile!

http://www.youtube.com/watch?v=i_B073hF ... r_embedded#!

:rdc: :rdc: :bravo: :bravo: :rdc: :rdc: :bravo: :bravo: :bravo:

Ya tshitshi ou rieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeen ;)

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 21 oct. 2011, 17:54
par Ilunga
Tentative d'assassinat ou bavure policière ? Fayulu passé à tabac et blessé hier sur le boulevard du 30 juin

VENDREDI, 21 OCTOBRE 2011 11:03



Aujourd'hui, l'on parlerait de lui au passé ! Martin FAYULU aura du mal à oublier le calvaire qu'il a subi hier au croisement de l'avenue du Marché et du Boulevard du 30 juin. Venu participer à une marche de protestation pour exiger la transparence du processus électoral, notamment l'accès au serveur central et l'audit du fichier électoral, Martin FAYULU ne s'attendait pas à être malmené comme un vulgaire malfrat, lui qui bénéficie

des immunités parlementaires en sa qualité de député provincial. Au milieu d'autres dirigeants des partis politiques de l'opposition et placé en première ligne juste devant l'entrée principale de la maison de commerce dénommée VIT NET, le président national de l'ECIDE s'est vu attaqué par une dizaine d'éléments de la police nationale armés des gourdins, matraques électriques, gaz lacrymogène et armes à feu. Sans crier gare, en quelques deux minutes, ces éléments se sont rués sur lui en le frappant durement sur la tête avec les crosses de leurs fusils. Comme il se débattait pour éviter le pire, dix policiers l'ont pris par la jambe gauche et d'autres par l'autre jambe jusqu'à déchirer son pantalon avant de le traîner sur la chaussée sur une distance de vingt mètres. Ce, au vu des activistes des Ongs de défense des droits de l'homme, passants, badauds journalistes de la presse internationale et nationale venus couvrir cette manifestation.

Blessé et les habits déchirés, Martin FAYULU n'a eu la vie sauve que suite aux protestations énergiques de la foule et des conducteurs des voitures, bus et autres engins qui passaient sur le boulevard du 30 juin. Les éléments de la police censés protéger les personnes et leurs biens qui l'avaient embarqué dans l'un de leurs véhicules ont fini par le jeter brutalement sur la chaussée au niveau de l'agence de la compagnie aérienne Air MAROC. C'est là que des personnes de bonne volonté l'ont récupéra pour l'acheminer vers, l'hôpital Ngaliema Center situé aux environs du Rond Point dit Kintambo Magasin où il a subi des examens au scanner. Dieu merci, à part quelques blessures légères aux membres inférieurs et supérieurs, rien de grave n'a été signalé et les médecins lui ont prescrit des médicaments en attendant d'autres examens de contrôle prévus pour la semaine prochaine.

Voilà comment la police a infligé un traitement humiliant et dégradant à un député pourtant couvert par des immunités parlementaires. Au vu de l'acharnement particulier sur la personne de Martin FAYULU, l'opinion se demande à juste titre s'il s'est agi d'une bavure policière ou d'une tentative d'assassinat. Passé à tabac, blessé et les habits déchirés par des policiers, Martin FAYULU serait mort à ce jour si la main de Dieu ne s'était pas manifestée. Car, aussi curieux que cela puisse paraître, les policiers s'étaient acharnés particulièrement sur lui. Affaire à suivre.

Castro


Source : Le Phare