Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Posté : 25 nov. 2011, 18:18
RDC:Présidentielle: Kabila humilié á Matadi: Sa campagne a battu de l’air.
Posted on 25 novembre 2011
CONGO-RDC:Présidentielle:
Joseph Kabila humilié á Matadi: Sa campagne a battu de l’air.
Posted on25 novembre 2011
A 3 jours de la présidentielle. le président sortant, candidat á sa propre succession a écourté un carton rouge de la part des habitants de Matadi.
Arrivé jeudi á Matadi en vue de séduire les votes de Matadi, les choses ne se sont pas passées comme prévu.
Dés son atterrissage á l’aéroport de Matadi, le président sortant, serait choqué de part le nombre réduit de ses partisans.
Son grand meeting devrait se dérouler á grande pompe au Stade Damar de Matadi, faute de gens, il serait contraint de relocaliser l’endroit. Le président sortant, Joseph Kabila a profité de l’occasion pour marcher jusqu’au carrefour de Couvent, á la croisée de chemin du 24 Novembre á Matadi, là où il aurait tenu sans éclat, avec une audience entièrement composée des badauds et enfants mineurs.
D’aucuns attribuent cet échec á l’appareil organisateur de la campagne de Joseph Kabila, d’autres par contre, affirment que les candidats á la députation de Matadi auraient amassé toute la foule de Matadi de leurs passages dans la ville, toute en chantant des slogans anti-Kabila, ne laissant que de miettes pour le candidat Joseph Kabila.
Toutefois ce dernier a saisi l’opportunité d’attaquer ses rivaux. Il n’a pas manqué de se présenter comme un candidat de la reconstruction et la paix, en martelant ces mots : « demander des comptes à ceux qui ont détruit ce pays depuis 40 ans » Sans doute visait-il deux de ses principaux adversaires, les anciens Premiers ministres, Étienne Tshisekedi et Léon Kendo Wa Dondo .
Étienne Tshisekedi a été ministre de l’Intérieur en 1965, Premier ministre du président Mobutu (29 septembre-1er novembre 1991), puis désigné par le forum national en 1992 jusqu’en février 1993 et enfin du 2 au 9 avril 1997 avant la prise du pouvoir de Laurent-Désiré Kabila.
Léon Kengo Wa Dondo a occupé plusieurs fois des fonctions de Premier ministre sous Mobutu Sese Seko : de 1982 à 1986 et de 1988 à 1990, puis en 1994. Il dirige un cabinet de crise en décembre 1996 à mars 1997.
Courte serait la mémoire du président sortant, Joseph Kabila de bien se rétrograder dans le passé, lors des massacres, tueries, viols que l’entrée d’AFDL, ont causé á Kisangani et á l’est.
Qui plus est ,c’est son invitation aux troupes Rwandaises á l’est du pays, en défiant le Sénat et l’Assemblé nationale, est la poudre maîtrise de l’insécurité, d’une culture de viol, dans toute la région l’est du pays.
…
Le président sortant, candidat á sa propre succession, Joseph Kabila n’a certainement pas fait des amis pendant toute la période de la campagne électorale. Dépourvue de substance-existentielle électorale, ses meetings ressemblent á une audience cinématique, d’un rassemblement des jeunes dans un coin du quartier.
Son bilan négatif et meurtrier de 10 ans, son attitude négligente á re-instaurer la sécurité á l’est du pays, balayer cette culture de viol, importé de Rwanda, par les troupes Rwandaises au Congo, son système co- corruption, ont contribué massivement á son impopularité, le rendant non-présidentiable.
Par Guylain Gustave Moke
Analyste Politique/Expert á la Politique Africaine
Posted on 25 novembre 2011
CONGO-RDC:Présidentielle:
Joseph Kabila humilié á Matadi: Sa campagne a battu de l’air.
Posted on25 novembre 2011
A 3 jours de la présidentielle. le président sortant, candidat á sa propre succession a écourté un carton rouge de la part des habitants de Matadi.
Arrivé jeudi á Matadi en vue de séduire les votes de Matadi, les choses ne se sont pas passées comme prévu.
Dés son atterrissage á l’aéroport de Matadi, le président sortant, serait choqué de part le nombre réduit de ses partisans.
Son grand meeting devrait se dérouler á grande pompe au Stade Damar de Matadi, faute de gens, il serait contraint de relocaliser l’endroit. Le président sortant, Joseph Kabila a profité de l’occasion pour marcher jusqu’au carrefour de Couvent, á la croisée de chemin du 24 Novembre á Matadi, là où il aurait tenu sans éclat, avec une audience entièrement composée des badauds et enfants mineurs.
D’aucuns attribuent cet échec á l’appareil organisateur de la campagne de Joseph Kabila, d’autres par contre, affirment que les candidats á la députation de Matadi auraient amassé toute la foule de Matadi de leurs passages dans la ville, toute en chantant des slogans anti-Kabila, ne laissant que de miettes pour le candidat Joseph Kabila.
Toutefois ce dernier a saisi l’opportunité d’attaquer ses rivaux. Il n’a pas manqué de se présenter comme un candidat de la reconstruction et la paix, en martelant ces mots : « demander des comptes à ceux qui ont détruit ce pays depuis 40 ans » Sans doute visait-il deux de ses principaux adversaires, les anciens Premiers ministres, Étienne Tshisekedi et Léon Kendo Wa Dondo .
Étienne Tshisekedi a été ministre de l’Intérieur en 1965, Premier ministre du président Mobutu (29 septembre-1er novembre 1991), puis désigné par le forum national en 1992 jusqu’en février 1993 et enfin du 2 au 9 avril 1997 avant la prise du pouvoir de Laurent-Désiré Kabila.
Léon Kengo Wa Dondo a occupé plusieurs fois des fonctions de Premier ministre sous Mobutu Sese Seko : de 1982 à 1986 et de 1988 à 1990, puis en 1994. Il dirige un cabinet de crise en décembre 1996 à mars 1997.
Courte serait la mémoire du président sortant, Joseph Kabila de bien se rétrograder dans le passé, lors des massacres, tueries, viols que l’entrée d’AFDL, ont causé á Kisangani et á l’est.
Qui plus est ,c’est son invitation aux troupes Rwandaises á l’est du pays, en défiant le Sénat et l’Assemblé nationale, est la poudre maîtrise de l’insécurité, d’une culture de viol, dans toute la région l’est du pays.
…
Le président sortant, candidat á sa propre succession, Joseph Kabila n’a certainement pas fait des amis pendant toute la période de la campagne électorale. Dépourvue de substance-existentielle électorale, ses meetings ressemblent á une audience cinématique, d’un rassemblement des jeunes dans un coin du quartier.
Son bilan négatif et meurtrier de 10 ans, son attitude négligente á re-instaurer la sécurité á l’est du pays, balayer cette culture de viol, importé de Rwanda, par les troupes Rwandaises au Congo, son système co- corruption, ont contribué massivement á son impopularité, le rendant non-présidentiable.
Par Guylain Gustave Moke
Analyste Politique/Expert á la Politique Africaine