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Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 06 oct. 2011, 15:34
par Ilunga
0 #3 Bardot B. 06-10-2011 16:09

Ils vont seulement fuir.ngoyi mulunda joue avec le feux.joseph degage.

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 06 oct. 2011, 17:31
par Ilunga
La France envoie des observateurs pour prévenir la tentative de tricherie électorale de Kabila

http://www.youtube.com/watch?v=snMtRECd ... re=related

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 06 oct. 2011, 18:16
par Ilunga
Contentieux électoraux: la cour suprême de Justice rejette la plainte de l’UDPS contre la Ceni




hesta dit :
6 octobre, 2011 à 3:54

La cours supreme a rejette, je ne prefere pas etre membre de cette cours. Alors pour dire a l’avenir, la seule option qui restera sera la rue, car la cours supreme n’est pas a la hauteur des attentes du peuple. La ceni ne s’est jamais presente c’est sur base de quoi que la court a satue? vraiment mawa mingi boka oyo.




Raymond Kasangala dit :
6 octobre, 2011 à 4:45

C’est désolant, c’est une décision qui n’arrange rien… Sur la violation d’une loi, la cours suprême montre sa face et qu’est ce qu’on s’attendra s’il y aura des contestations lors de la proclamations des résultats électoraux?

Raymond de Kinshasa
+243 816114800

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 06 oct. 2011, 18:20
par Ilunga
http://www.portalangop.co.ao/motix/fr_f ... baabd.html


06/10/11 17:31

Rdc
plusieurs blessés après la dispersion d'une marche de l'opposition




KINSHASA - Des manifestant et des policiers ont été blessés et au moins huit manifestants ont été arrêtés jeudi à Kinshasa lors de heurts après la dispersion au gaz lacrymogène d'une marche de l'opposition pour réclamer plus de transparence dans le processus électoral, a constaté l'AFP.





Comme déjà une précédente manifestation le 27 septembre, la marche "pacifique" de l'opposition a été très rapidement dispersée par la police peu après son départ du siège de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), dont le leader et opposant historique Etienne Tshisekedi est candidat à l'élection présidentielle du 28 novembre, couplée aux législatives.




Les autorités locales n'avaient pas autorisé cette marche, selon un responsable de la police.




Les policiers ont fait usage de grenades lacrymogènes et certains ont tiré en l'air à balles réelles pour disperser les manifestants qui leur jetaient en retour des cailloux et des bouteilles, a constaté un journaliste de l'AFP. Les heurts ont duré une heure.




Quelques manifestants et des policiers ont été blessés, et au moins huit opposants ont été arrêtés devant le siège de l'UDPS, dont certains ont été violemment frappés par des policiers, a-t-on également constaté.




U'UDPS et ses alliés entendaient marcher jusqu'au siège de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) pour réclamer plus de "transparence" dans l'organisation des élections, notamment l'accès au serveur central de la Céni.

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 06 oct. 2011, 18:22
par Ilunga
Kabila, prépare-toi à fuir ! Tu vas rentrer au Rwanda d'ou tu viens !






Jeudi, 06 Octobre 2011 13:58
RD Congo - Plusieurs blessés après la dispersion d'une marche de l'opposition

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Des manifestant et des policiers ont été blessés et au moins huit manifestants ont été arrêtés jeudi à Kinshasa lors de heurts après la dispersion au gaz lacrymogène d'une marche de l'opposition pour réclamer plus de transparence dans le processus électoral, a constaté l'AFP.

Comme déjà une précédente manifestation le 27 septembre, la marche "pacifique" de l'opposition a été très rapidement dispersée par la police peu après son départ du siège de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), dont le leader et opposant historique Etienne Tshisekedi est candidat à l'élection présidentielle du 28 novembre, couplée aux législatives.

Les autorités locales n'avaient pas autorisé cette marche, selon un responsable de la police.

Les policiers ont fait usage de grenades lacrymogènes et certains ont tiré en l'air à balles réelles pour disperser les manifestants qui leur jetaient en retour des cailloux et des bouteilles, a constaté un journaliste de l'AFP. Les heurts ont duré une heure.

Quelques manifestants et des policiers ont été blessés, et au moins huit opposants ont été arrêtés devant le siège de l'UDPS, dont certains ont été violemment frappés par des policiers, a-t-on également constaté.

L'UDPS et ses alliés entendaient marcher jusqu'au siège de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) pour réclamer plus de "transparence" dans l'organisation des élections, notamment l'accès au serveur central de la Céni.

Le secrétaire général de l'UDPS, Jacquemin Shabani, qui participait à la marche, a fait part à l'AFP de son "indignation" après les incidents.

"Aujourd'hui c'était une journée de plus d'action pour arracher cette transparence du processus démocratique et voilà comme ils ont réagi, avec beaucoup de brutalité", a-t-il déclaré, en dénombrant une dizaine de blessés parmi ses partisans.

"Nous allons continuer nos actions (...) parce que nous avons l'obligation d'arracher des élections libres, transparentes et démocratiques", a-t-il ajouté.

Depuis début juillet à Kinshasa, quatre manifestations successives de l'UDPS et ses alliés ont dégénéré en affrontements avec la police.

© Agence France-Presse

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 06 oct. 2011, 22:52
par Ilunga
La farce électorale au Congo : la Cour Suprême de Justice et la CENI se décrédibilisent...Le 06 décembre 2011, tous ces gens prendront au mieux le chemin de l'exil...





Violation de la loi électorale

Contentieux UDPS-CENI : la requête irrecevable

Par Le Potentiel

Il faut encore prendre son mal en patience pour attendre la décision de la Cour suprême de justice autour du contentieux électoral qui oppose l’UDPS, d’une part, à la CENI et au PPRD de l’autre. Le ministère public vient de rendre son réquisitoire et juge la requête de l’UDPS irrecevable. L’affaire est prise en délibéré.

Hier jeudi 6 octobre, l’opinion a pu se faire une idée de ce que sera l’issue du premier contentieux électoral qui oppose un parti politique à la Commission électorale nationale indépendante, CENI, autour des élections 2011. En effet, prié par la Cour suprême de justice – qui assume les prérogatives de la Cour constitutionnelle - de donner son avis sur le contentieux électoral qui oppose l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à la Commission électorale nationale indépendante, pour avoir cautionné le trop-plein de candidats à la députation alignés par le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) dans certaines circonscriptions électorales, l’organe de la loi a prié la Haute Cour de déclarer cette requête irrecevable. Car, introduite hors délai.

Justifiant sa position pour le rejet de la requête en annulation des candidatures du PPRD dans certaines circonscriptions électorales, introduite par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), l’organe de la loi a déclaré que cette requête va à l’encontre des prescrits des dispositions à loi organique régissant la Commission électorale nationale indépendante (CENI). A ce sujet, il a rappelé que celle-ci prévoit une contestation de la liste des candidatures quatre jours après la publication. L’organe de la loi a donc relevé que l’UDPS l’a fait en dehors du délai normal, soit cinq jours après.

Ainsi, il a noté que cette liste ayant été publiée par la CENI le 22 septembre 2011, l’UDPS avait jusqu’au 26 septembre pour introduire sa requête.

Le nœud du problème est que l’UDPS, qui reconnaît que la publication des listes des candidats à la législature a eu lieu le 22 septembre, dénonce le comportement de la CENI lors de cette publication. L’UDPS souligne que l’article 22 de la loi électorale, à son deuxième alinéa, stipule : «Une liste présentée par un parti politique, regroupement politique ou une candidature présentée par un indépendant est déclarée irrecevable lorsque elle porte un nombre de candidatures supérieur au nombre des sièges fixé pour chaque circonscription».

S’appuyant sur cette prescription légale, le parti d’Etienne Tshisekedi argue que la CENI, lors de sa publication des candidats à la législature, a publié certaines listes du PPRD qui reprennent des candidats dont le nombre est supérieur à celui des sièges à pourvoir. L’UDPS estime donc que cela s’est fait en violation de la loi électorale. Et qu’en plus, elle a introduit sa requête dans le délai pour autant que le 25 septembre tombant un dimanche, il ne peut être compté comme un jour ouvrable. Voilà pourquoi sa requête a été déposée le 27 septembre, soit 4 jours ouvrables.

Parmi les circonscriptions attaquées par l’UDPS figure entre autres celle de Lukunga où le PPRD a aligné 15 candidats sur les 13 sièges à pourvoir. A Kinshasa 4, il a présenté 17 candidats pour 15 sièges. A Kipushi 4 candidats pour 3 sièges ainsi que 10 candidats pour 5 sièges à Kisangani. C’est cette irrégularité que l’UDPS a voulu, par voie judiciaire corriger, afin d’avoir des élections crédibles et transparentes.

Argument qui n’a pas été rencontré par le PPRD qui, comme le ministère public, a estimé que la demande de l’UDPS est tardive. Les quatre jours, selon le PPRD, prennent fin le 26 septembre et non le 27 comme l’a soutenu l’UDPS. Car, a estimé ce parti de la majorité présidentielle, l’UDPS doit compter même le dimanche, étant donné que la loi ne parle que de quatre jours et non quatre jours ouvrables. La balle est maintenant dans le camp de la Cour suprême de justice qui doit dire le droit après cet avis du ministère public. Décision judiciaire de tous les enjeux, car il sera un moyen pour la communauté tant nationale qu’internationale d’attribuer une crédibilité ou pas aux élections de novembre prochain.

LA FORME ET LE FOND

De ce qui précède, la Cour suprême de justice est appelée à dire le droit en toute équité. Par contre, ce contentieux demeure un test de la crédibilité de la CENI. Dans l’hypothèse où l’UDPS n’aurait pas respecté le délai prescrit, c’est la forme, la question est celle de savoir si sur le plan de fond, cette requête ne serait pas fondée ?

Tel que les faits sont présentés et au regard du déroulement du procès, les faits dénoncés par l’UDPS ne sont pas contredits. Il y a eu dépassement du nombre de candidats. C’est dire que même si la partie demanderesse était dans le faux, la CENI devrait se saisir de ce cas pour sa propre crédibilité.

D’autre part, les déclarations de la CENI prêtent à confusion. En effet, conformément à son propre chronogramme, les listes définitives ont été rendues publiques le 27 septembre, mais la CENI l’a fait le 26 septembre. Comment expliquer que le rapporteur de la CENI, Matthieu Pita, indique que «les listes des candidats sont encore provisoires». Peut-il dire à la population et à tous les candidats quand les listes définitives seraient-elles publiées ?

Sans rien anticiper, la balle est, une fois de plus, dans le camp de la Cour suprême de justice.

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 06 oct. 2011, 23:05
par Ilunga
Bande de tricheurs, CENI-PPRD...Pris la main dans la confiotte !





Salomon à la Cour

Par Le Potentiel

A l’allure où avance le processus électoral, la Cour suprême de justice faisant office de Cour constitutionnelle ne va pas chômer. Certes, des contentieux électoraux s’inviteront. A charge pour les Hauts magistrats de jouer leur propre crédibilité, pourvu qu’ils usent envers et contre tous le bouclier sacré de l’indépendance de la Justice.

Il y a peu, la Cour a été saisie par des citoyens candidats à la présidentielle de novembre 2011. Les requérants avaient porté plainte contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI), pour les avoir invalidés à l’enregistrement. Il est vite apparu, à l’audience publique, que les arguments avancés par les demandeurs avaient l’air plutôt folklorique. Ce baptême de feu a, heureusement, permis à la Cour de s’en tirer avec panache.

Comme dans tout processus électoral organisé en pays sous-développé, il faut s’attendre à d’autres procès. Certes, ils n’auront pas tous la même consistance ni la même complexité. Tel, par exemple, celui qui oppose la même CENI au parti d’Etienne Tshisekedi, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). De quoi s’agit-il ?

Pour ceux qui suivent de près la scène politique depuis quelque temps, l’UDPS accuse la CENI d’avoir fermé les yeux sur une « tentative de fraude » imputée au principal parti de la Majorité présidentielle, le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie).

La « tentative de fraude » dont question, c’est le fait pour le parti présidentiel d’avoir délibérément, entre autres faits, aligné 15 candidats députés dans une circonscription de Kinshasa limitée pourtant à 13 sièges ! Or la loi électorale, dans son article 22 alinéa 2, stipule qu’une liste présentée dans ces conditions est déclarée « irrecevable » par la CENI.

Avec ce premier couac sérieux, la sérénité de la Cour constitutionnelle s’en trouve bousculée. Devra-t-elle dire la Loi dans toute sa rigueur ou se réfugier derrière le désormais classique « La Cour se déclare incompétente » ? Va-t-elle apporter de l’eau au moulin de la CENI, dont le rapporteur général issu du PALU, autre allié du PPRD, a déclaré, pour minimiser l’affront, que les listes publiées par la CENI « sont encore provisoires et donc susceptibles de contenir des erreurs d’omission ou de saisie » ?

Que le Ministère public ait proclamé, à l’audience de jeudi, que la requête de l’UDPS contre la CENI a été déposée « hors délai », cette seule parade suffira-t-elle à blanchir la CENI, soupçonnée par l’UDPS de collusion avec un parti qui aurait « tenté de frauder » ?

Notre suggestion, en forme de réponse : en prévision des contentieux potentiels à venir, il est souhaitable voire recommandable que les juges congolais affichent la justice de Salomon. C’est là l’unique ressort qui conduirait à un Congo postélectoral apaisé, prêt à consolider sa démocratie, prêt à amorcer son décollage économique, prêt à réconcilier tous ses segments

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 07 oct. 2011, 00:10
par Ilunga
http://afrique.kongotimes.info/rdc/rdc_ ... congo.html


La marche de l'UDPS à Kinshasa : une femme tuée par balles


La marche organisée hier jeudi 6 octobre, à Kinshasa par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et les partis alliés a encore fait des victimes. Selon L’UDPS, une femme vendeuse a été tuée par balles. On a aussi enregistré une dizaine de blessés.

Comme lors de la précédente marche, les combattants de l’UDPS et partis alliés n’ont pas eu le temps de sortir de leur fief de Limete. Dès la 10ème rue en provenance de la permanence de l’UDPS, point de ralliement, les manifestants ont fait face à un important dispositif policier qui a assiégé les abords des heures plus tôt.

Coups de feu et gaz lacrymogènes contre jets de pierres, l’affrontement a été de courte durée. Les manifestants ont été obligés de se retrancher. Le groupe des manifestants qui entourait quelques leaders de l’Opposition rangés aux côtés du secrétaire général de l’UDPS, Jacquemain Shabani et ces derniers ont été poursuivis par les forces de l’ordre jusqu’à leur refuge : la permanence de l’UDPS.

Jusqu’en début d’après-midi, les artères comprises entre la 6ème et la 13ème rue Limete Résidentiel, sont demeurées sous surveillance policière.

« Au sortir de la 10ème rue pour le boulevard, nous avons été victime d’une répression sauvage. Il y a eu un affrontement entre combattants et policiers pendant une quarantaine de minutes. Les éléments de la police tiraient à balles réelles et à coups de gaz lacrymogènes. Nous nous sommes retranchés dans notre permanence pendant près d’une heure, sous ces tirs », a expliqué le secrétaire de l’UDPS qui a relaté la scène devant la presse, à l’Hôtel Green Garden à Gombe dans l’après-midi.
UNE AUTRE MARCHE PROJETEE

Entouré d’autres leaders de la Dynamique Tshisekedi président, notamment Eugène Diomi Ndongala, Martin Fayulu, Lisanga Bonganga, Franck Diongo…, Jacquemain Shabani se dit indigné par la «répression». Cependant, avec les alliés qui soutiennent la candidature d’Etienne Tshisekedi à la présidentielle de novembre 2011, ils sont loin de se lasser. Le secrétaire général de l’UDPS annonce : «Nous maintiendrons la pression sur la CENI jusqu’à obtenir la transparence du processus électoral. La semaine prochaine, nous sommes encore là. Nous ferons un trajet court partant de la place de la Poste jusqu’au devant de la CENI sur le boulevard du 30 Juin».

Autres réactions. Lisanga Bonganga dénonce ce qu’il qualifie la démocratie en péril en RDC. « Le peuple congolais est triste parce qu’il est en train d’assister à la mort de la démocratie par la volonté du pouvoir en place. Ce dernier viole la Constitution concernant l’organisation des marches pacifiques. Ils ont tiré à bout portant avec des balles réelles. Les policiers sont allés jusqu’à violer la permanence de l’UDPS. Nous autres leaders politiques avions été bousculés par les policiers. Nous cherchons les élections transparentes c’est cela le combat», a-t-il déclaré.

Il ne témoigne cependant d’aucune confiance à l’endroit de l’institution chargée d’organiser les élections, d’où son soutien inconditionnel aux revendications de l’UDPS qui sont celles de toute l’Opposition. «Les promesses de la CENI sont restées lettres mortes.

Depuis notre rencontre au Memling, nous avons transmis les noms de nos représentants pour cet audit et puis plus rien. En outre, à quoi sert le code de bonne conduite quand on sait voir les panneaux du candidat président sortant jonchant encore les rues de la capitale avant même la campagne», a conclu le député national Lisanga.

L’Opposition, selon Eugène Diomi Ndongala, n’envisagera pas une autre forme de revendication, si ce n’est des marches pacifiques. «Devant un tel agissement, le peuple congolais va réagir. Le pacte républicain est en train d’être rompu », a-t-il laissé entendre.

Pitshou Mulumba

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 07 oct. 2011, 11:22
par Ilunga
http://radiookapi.net/emissions-audio/d ... e-la-ceni/




Contentieux électoraux: la cour suprême de Justice rejette la plainte de l’UDPS contre la Ceni

publié il y a 21 heures, 24 minutes, sous Dialogue Entre Congolais.


La Cour suprême de justice (CSJ) a rejeté, pour dépôt tardif, la plainte de l’UDPS contre la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Ce parti accusait la Ceni d’avoir déclaré recevables et publié les listes des candidats à la députation nationale de certains partis politiques ayant alignés plus de candidats que de sièges requis en violation de la loi électorale.
La plainte de l’UDPS avait été déposée à la CSJ, le 27 septembre, selon un des avocats de ce parti.
Comment analyser la décision de la cour suprême de justice et quelles pourraient en être les conséquences sur le processus électoral ?

Invités:
-Me Kabengela Ilunga, Un des avocats de l’Udps dans le dossier l’opposant à la Ceni.
-Me Godard Ekofo, Membre du collectif des avocats du Pprd.
-Professeur Paul-Gaspard Ngonda Nkoy, Professeur de droit constitutionnel à l’Université de Kinshasa.

Re: La gestion du serveur de la CENI

Posté : 07 oct. 2011, 21:46
par Ilunga
Le président de la Ceni en tournée d’explication à l’étranger

Par Le Potentiel

Les tensions politiques observées ces derniers temps à Kinshasa et dans d’autres parties de la RDC inquiètent les partenaires extérieurs au processus électoral. Raison pour laquelle, le président de la Ceni effectue une tournée d’explication en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique.

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Daniel Ngoy Mulunda, effectue une tournée d’explication auprès des partenaires au processus électoral de la RDC en Europe (Belgique et France) et aux Etats-Unis d’Amérique. Il s’est fait accompagner, par la même occasion, de son vice-président, Jacques Djoli. Cette information a été livrée, hier vendredi 7 octobre, par le rapporteur de la CENI, Matthieu Mpita. C’était au cours du point de presse hebdomadaire de sa Commission, animé à Kinshasa.

Selon Matthieu Mpita, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda et Jacques Djoli ont prévu, dans leur agenda, des rencontres d’explication non seulement avec les partenaires extérieurs mais aussi avec les compatriotes vivant à l’étranger.

Pour le rapporteur de l’organe de gestion des élections, l’échange entre les deux personnalités de la Ceni et les Congolais de la diaspora se justifie dans la mesure où ces derniers demandent des explications sur la crédibilité et la transparence du processus électoral.

En effet, il était impérieux d’éclairer ces compatriotes sur cette « épineuse question » pour la simple raison que « les élections sont une affaire de tous les Congolais », a-t-il dit. Avant de renchérir : « La tournée du président de la CENI à l’étranger est une démarche de prévention d’explication. Nous voulons rassurer les grandes puissances de ce monde de notre bonne foi d’organiser des élections crédibles, transparentes et apaisées ».

DES IMAGES INQUIETANTES

En effet, les tensions politiques observées ces derniers moments à Kinshasa inquiètent sans doute les partenaires extérieurs du processus électoral.

Répondant à une question de la presse sur cette situation, le rapporteur Matthieu Mpita a argué : « Les images (NDLR : sur la répression des manifestations de l’Opposition par la Police) qui circulent à travers le monde dérangent la Communauté internationale qui suit de prés le processus électoral. Nous leur devons des explications ».

Par ailleurs, Matthieu Mpita est revenu sur le Forum d’Addis-Abeba, organisé du 26 au 27 septembre à l’attention des acteurs politiques congolais par l’Institut d’Etudes de Paix et de la Sécurité d’Addis-Abeba. Il a souligné que la Ceni a été représentée à ces assises dans le cadre d’une meilleure communication du processus électoral en RDC.

Le rapporteur de cette institution citoyenne s’est aussi penché sur la visite de la sous-secrétaire d’Etat américain à la Démocratie et aux Affaires mondiales, Mme Maria Otero, au siège de la Ceni.

Il a laissé entendre que l’institution d’appui à la démocratie que c’était un honneur pour la Ceni d’accueillir cette haute autorité américaine dans ses installations du Centre national de traitement (CNT) où s’effectuent les travaux d’impression de la liste des électeurs. Et de rappeler que Mme Maria Otero a apprécié « la régularité du travail réalisé » par la Ceni et l’importance que les Etats-Unis d’Amérique accorde au processus électoral en RDC.

Ludi Cardoso