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Tshisekedi expulsé de l’Afrique du Sud
Tshisekedi expulsé de l’Afrique du Sud
On ne le dit pas tout haut ! Etienne Tshisekedi a été expulsé d’Afrique du Sud, où il séjournait, après ses propos incendiaires prononcés le dimanche 6 novembre sur la chaine de télévision RLTV. Le candidat n°11 a vu son séjour, dans le pays de Mandela, écourté suite à sa verve irrationnelle et irréfléchie. En effet, après s’être autoproclamé président de la Rdc et appeler la population congolaise à la révolte populaire, le président de l’Udps n’a récolté autre sort que le carton rouge sur son séjour. Tous les espoirs de la recherche des fonds pour le financement de sa campagne électorale ont connu un arrêt inopiné. Le candidat n°11 a plié ses bagages et a pris brusquement route pour Kisangani.
Pour Pretoria, l’Afrique du Sud qui est avec la RDC membre de la SADC ne pouvait pas supporter ces propos dont le but était de semer les troubles dans un processus électoral voulu apaisé. Rappelons que c’est pour la deuxième fois que le lider maximo est expulsé du pays de Mandela. En 2003, après le dialogue de Sun City, Etienne Tshisekedi ne s’était pas empêché de vomir, dans sa verve habituelle, du feu sur les institutions de la transition nouvellement installées pour n’avoir pas été retenu comme vice-président de la République. Le gouvernement sud-africain lui avait demandé de plier bagage pour des déclarations autant irresponsables que celles du 6 décembre dernier. RK
Tshisekedi à Côté du Marechal Mobutu
Tshisekedi à Côté du Marechal Mobutu
De 1960 à ce jour,
Tshisekedi le putchiste
Il a dit qu’il était démocrate, le père de la démocratie congolaise, champion de l’Etat de droit. Lui, c’est Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Tout le monde a suivi les déclarations du leader de l’Udps faites à partir de l’Afrique du sud le dimanche dernier appelant les Congolais à frapper sur les policiers devant leurs femmes et enfants, promettant au président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de pleurer dans son dialecte, avant de s’autoproclamer président de la République. Ceux qui ne le connaissent pas ont justifié ce discours irresponsable par le fait de l’âge et de la maladie. Mais ceux qui connaissent bien Tshisekedi savent que l’homme est un adepte des coups d’Etat.
Déjà en 1960, Etienne Tshisekedi s’est retrouvé dans le gouvernement dénommé « collège des commissaires généraux » issu d’un coup d’Etat du colonel Mobutu contre le pouvoir démocratiquement établi, au poste de commissaire général adjoint à la justice. Marcel Lihau, le titulaire du poste, ne cessait de se plaindre du comportement de son adjoint qui engageait son ministère très souvent sans obtenir son quitus. L’implication d’Etienne Tshisekedi dans la tragédie connue par l’ancien Premier ministre Patrice Lumumba s’est passée en dehors de son titulaire.
Quand le lieutenant général Mobutu récidive à travers un nouveau coup d’Etat contre le pouvoir démocratiquement établi en 1965, le député Tshisekedi se retrouve dans le gouvernement au poste de ministre de l’Intérieur. Il réussit à supplanter le Premier ministre Léonard Mulamba aidant le président Mobutu à le virer quelques mois après pour le remplacer comme le véritable numéro 2 du régime. Il portera même la carte numéro 3 du nouveau parti MPR après le président Mobutu et son épouse. Devenu tout puissant ministre d’Etat à l’Intérieur, Etienne Tshisekedi réussit à neutraliser tous ceux des Congolais qui voulaient créer un parti autre que le Mpr.
Quand le maréchal Mobutu amorce le processus démocratique en 1990, le secrétaire national à l’organisation de l’Udps, Etienne Tshisekedi, espère devenir automatiquement Premier ministre. Le choix porté sur le prof Lunda Bululu le met en colère jusqu’à faire qualifier ce dernier d’étranger zambien. Il va réussir à s’imposer comme coprésident du parti. Adepte des putschs, Tshisekedi va utiliser sa milice pour balayer Marcel Lihau, Frederick Kibassa et s’affirmer président unique.
Depuis lors, il se présente comme étant le seul opposant. Comme Louis XIV qui disait que l’Etat, c’était lui ; Tshisekedi dit que l’opposition, c’est lui. Tout celui qui ne partage pas son point de vue n’est pas, selon lui, opposant. Ainsi, de putsch en putsch, le vieux sphinx agit en dehors de ce qu’il prétend défendre comme idéal, à savoir, l’Etat de droit, la démocratie.