Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC

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Ilunga
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Message par Ilunga »

RD Congo : l'opposition demande la démission de Kabila

L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), principal parti de l'opposition congolaise, a demandé aujourd'hui le départ du président de la RDC, Joseph Kabila. Le président « doit partir, car il est le principal responsable des malheurs » qui touchent le pays, a affirmé Bruno Mavungu, Secrétaire général de l'UDPS. « Le problème de fond dont souffre le Congo est l'absence d'un leadership fort, compétent, visionnaire et à la hauteur des ambitions du pays », a-t-il estimé, appelant ainsi la population à mettre « hors d'état de nuire les putschistes aux ordres de Kabila qui veut s'imposer par la force des armes et voudrait gouverner par défi ». M. Mavungu faisait référence aux accusations de fraude par l'opposition contre M. Kabila, suite à sa réélection en 2011.
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC

Message par Ilunga »

Entre le marteau et l'enclume l'opposition réclame le départ de Kabila après la débâcle des FARDC

http://banamikili.skyrock.com/312697445 ... abila.html
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Message par Ilunga »

http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7666


La chute de Goma : Le duo «Kabila»-Matata minimise l’événement



"Joseph Kabila" et "son" Premier ministre Augustin Matata Ponyo
Après plusieurs mois de tergiversations, «Joseph Kabila» se dit prêt «à examiner» les exigences des rebelles du «Mouvement du 23 mars». N’en déplaise à son ministre de la Communication, Lambert Mende Omalanga, « Joseph » s’est donc incliné face à la demande des négociations posées par les insurgés. Il se dégage des déclarations faites par le numéro un Congolais et son Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, une certaine volonté de «minimiser» la chute de Goma. Et pourtant, l’option militaire déclamée par "Joseph" a échoué. "Goma" a toutes les allures d’un feu de brousse susceptible de se propager. Signe de temps. Le pouvoir kabiliste a perdu l’opinion. La contestation monte.

A Kampala, «Joseph Kabila» s’est dit finalement prêt «à examiner» les exigences du M23. Au grand dam de la grande majorité de l’opinion congolaise. Avant de faire cette annonce mercredi 21 novembre, l’homme s’était entretenu la veille au soir avec le président rwandais Paul Kagame. Les deux hommes étaient seuls. Sans collaborateurs ni témoins. L’entrevue a duré deux heures chrono. Si Kagame était accompagné dans la capitale ougandaise de son chef de la diplomatie, Louise Mushikiwabo, «Joseph», lui, est venu seul. Pas d’ombre de Raymond Tshibanda (ministre des Affaires étrangères) encore moins de celui de son collègue Alexandre Luba Ntambo en charge, semble-t-il, de la Défense nationale. Nul ne sait à l’heure qu’il est le contenu de la conversation qui a eu lieu entre les deux hommes.

«Talk and fight»

A Goma où ils sont occupés à consolider leurs positions, les dirigeants du M23 ont pris la main (tardivement) tendue. Tout en acceptant d’aller à la table des négociations, les insurgés ont prévenu qu’ils entendent poursuivre leur offensive jusqu’à la tenue effective des pourparlers. C’est le fameux «talk and fight», une doctrine chère à tous ceux qui ont été à l’«école» de l’Ougandais Yoweri Museveni et subsidiairement dans celle du Front patriotique rwandais (FPR). D’autre part, les responsables du CNDP-M23 ont eu à pratiquer le «raïs». Ils répètent à qui veut les entendre que celui-ci a l’art de rouler les autres dans la farine. Il n’a jamais été un «homme de parole». Et qu’il n’honorerait ses engagements que lorsqu’on lui opposait le même «langage». C’est à dire, le langage de la violence. Une épée de Damoclès est ainsi suspendue sur la tête de «Joseph». Des informations difficiles à vérifier laissent que les villes de Bukavu et de Kindu pourraient «basculer» dès ce week-end dans le camp du M23. Intox ?

Quarante-huit heures après la prise du chef-lieu du Nord Kivu, un semblant de «vie normale» est de retour. Les Gomatraciens recommencent à vaquer à leurs occupations. Mardi soir, les «nouveaux maîtres» de cette province - lesquels assurent vouloir éviter les «erreurs de jeunesse» commises jadis par LD Kabila et l’AFDL – ratissaient large. Dans un message radiodiffusé, ils ont invité les agents de police à venir se faire «enregistrer».

Un nouveau «Gouverneur» ?

On apprenait mercredi soir que le Mouvement se proposait de désigner «par acclamations» l’homme d’affaires Victor Prigogine Ngezayo Kambale, 69 ans, au poste de gouverneur du Nord Kivu. Si cette information était confirmée, ce serait un véritable pied de nez fait à «Kabila». Né au Congo d’une mère tutsie et d’un père russe, «Victor» a toujours revendiqué sa citoyenneté zaïro-congolaise. Le 13 août 2008, son frère aîné, Albert Prigogine Ngezayo Safari, a été abattu alors qu’il était au volant de son véhicule. Ce meurtre que la famille Ngezayo qualifie d’"assassinat" a été commis à Goma à quelques mètres de la résidence du gouverneur. Pour cette famille, « Albert » a été « éliminé » par la «maffia militaro-financière qui tue à l’Est et qui a pris le contrôle de l’appareil d’Etat». C’est ainsi que l’enquête menée sur cette affaire n’a jamais abouti. «Ce sont des militaires gradés, membres de votre armée, qui ont préparé l’assassinat. C’est un des hommes d’affaires les plus influents de la province, très proche des autorités de la ville, qui en fut le commanditaire (...)», souligne la famille Ngezayo dans une lettre ouverte adressée à « Joseph Kabila » en juin 2010 rappelant au passage l’annonce faite le 30 juin 2009 par le chef d’Etat congolais de «réformer la justice et de mettre fin à l’impunité.»

«Minimalisme»

Depuis le déclenchement, en avril dernier, du mouvement insurrectionnel mené par des éléments FARDC labelisés CNDP, les deux têtes de l’exécutif national donnent l’impression de souffrir d’une sorte d’"autisme politique" consistant à minimiser la situation sur le terrain. Jusqu’en ce mois de novembre, «Joseph Kabila» et Augustin Matata Ponyo - c’est d’eux qu’il s’agit – semblent faire une lecture «minimaliste» de la crise au Nord Kivu. «Le gouvernement a certes perdu la bataille mais pas la guerre», a déclaré, mercredi 21 novembre, sans rire, le «Premier». Et d’ajouter : «La victoire est à nous !». Devrait-on parler de cécité politique ?

En fait, Matata n’a fait que suivre l’exemple venu d’en haut. Lors d’une interview accordée à un quatuor de journalistes kinois en juillet dernier, « Joseph Kabila » ne disait pas autre chose. A l’époque, les localités de Kiwanja, Rumangabo et Rutshuru se trouvaient déjà sous le contrôle des forces de M23. Pour lui, ce n’était que «des batailles qui ont été perdues». Rien que des «batailles»? Selon l’Ong «Médecins sans Frontières», pas moins de 100.000 Nord Kivutiens seraient en errance suite aux derniers affrontements. Il y a lieu de craindre une catastrophe humanitaire

Le précédent Mushake

Au lendemain de la défaite des FARDC face aux combattants du CNDP-Nkunda à Mushake en octobre 2008, «Joseph Kabila» s’est empressé de signer un accord secret en décembre de cette année avec le maître de Kigali. Le chef d’Etat congolais avait littéralement déposé les armes aux pieds du satrape rwandais qui soutenait en sous main le CNDP. C’est le point de départ de la fameuse opération « Umoja Wetu » et autre « Kimya » qui ont permis à l’armée rwandaise de déployer ses hommes sur le sol congolais. Et ce à la stupeur générale. Réduit au rang de "caniche", "Kabila" se pliait aux quatre volontés du "puissant voisin Paul".

A quelques mois de la tenue de l’élection présidentielle en novembre 2011, «Joseph Kabila» a, à la demande de son homologue rwandais, entamé des pourparlers avec les leaders Hutu des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). A l’ordre du jour, le transfert des combattants de cette milice des environs de Walikale-Masisi au Kivu vers la province du Maniema. But : éloigner ces opposants armés des frontières de leur pays, le Rwanda. C’est un officier belge proche du PS André Flahaut qui menait les négociations. Il s’agit de Jean-Pierre Breyne. Un ancien des services des renseignements militaires (SGR). Question : Après la prise de Goma par le M23, quelles sont les concessions que « Joseph Kabila » a pu donner à Paul Kagame qui semble désormais le tenir fermement par la barbichette ? En tous cas, l’opinion congolaise tient "Joseph" à l’œil.

Joseph Kabila contesté

Dès le lendemain de la chute de Goma, deux mots revenaient sans cesse dans les milieux congolais tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays : «haute trahison». Les soldats FARDC, eux, se disent excédés par les "ordres" et "contre-ordres" que « Joseph Kabila » a l’habitude de donner aux troupes en opération : « Il faut avancer » ; « Il faut suspendre les opérations». Les troupes se plaignent par ailleurs de graves dysfonctionnements au niveau du commandement. Il semble que la grande majorité des commandants serait des anciens chefs miliciens propulsés au grade de major ou de colonel sans avoir passé un seul jour dans une école militaire.

Depuis la prise de Goma par le M23, on assiste à une montée en puissance d’une vague «antikabiliste». Une situation sans précédent. Arrivé au pouvoir suprême, il y a bientôt douze ans, « Joseph Kabila » a rarement été chahuté comme c’est le cas actuellement. A Kisangani, les étudiants se sont attaqués aux symboles du régime dont le siège provincial du parti présidentiel et celui du « MSR » du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité Pierre Lumbi Okongo. A Kinshasa, les étudiants de l’université de Kinshasa et ceux des instituts supérieurs ont marché mercredi 21 novembre dénonçant «les complices internes du M23 et du Rwanda». Des policiers ont lancé de gaz lacrymogènes pour disperser les protestataires. Quid de la « mobilisation générale » décrétée par le «raïs» ? Mercredi, des manifestations ont eu lieu à Bunia et à Bukavu. Au niveau politique, des voix s’élèvent au niveau politique exigeant la "démission" de l’actuel locataire du Palais de la nation. A force de réprimer les manifestants,
« Joseph » et ses sbires ne risquent-ils pas de générer un effet psychologique inattendu en jetant la «population opprimée» dans les bras d’un nouveau "libérateur"?

Au moment de boucler ce «papier», on apprenait que le « général » Amisi Kumba, alias Tango four, chef d’état-major des forces terrestres a été suspendu. Accusé dans un rapport des Nations unies d’être un des «dealers» en armes des bandes armées qui fleurissent dans les deux Kivu, l’homme est un proche parmi les proches de « Joseph Kabila ». Amisi a appris sa « suspension » à Bukavu où il se trouve présentement. Pour les observateurs, le numéro un Congolais feint de sévir contre l’indiscipline alors qu’il a toujours laissé faire. C’est une vocation qui vient trop tard. «C’est une décision destinée à calmer l’opinion tant intérieure qu’extérieure, commente un expert. Il y a peu, une enquête de la BBC avait mis en cause cet officier dans une affaire d’exploitation clandestine de minerais. L’homme n’avait même pas écopé d’un simple blâme. Joseph Kabila pouvait-il ignorer les agissements d’un de ses hommes de confiance?». Pour les mêmes observateurs, le communiqué publié à Kampala par Kabila, Kagame et Museveni demandant au M23 de se retirer de Goma ne serait qu’une "farce".

Les jours, semaines et mois à venir seront riches en rebondissements. L’heure de vérité a sans doute sonné pour «Joseph Kabila» et ses affidés.

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Message par Ilunga »

Pourquoi les concessions de "Alias Kabila" au M23/Kagamé ne pourront pas passées cette fois au Congo? pcq la donne a changé depuis les élections de Nov 2011 qui ont débouché à une véritable crise de légitimité dans notre pays...Et depuis, le peuple est très vigilant et tient à l'oeil le voleur-rwandais des élections...



Question : Après la prise de Goma par le M23, quelles sont les concessions que « Joseph Kabila » a pu donner à Paul Kagame qui semble désormais le tenir fermement par la barbichette ? En tous cas, l’opinion congolaise tient "Joseph" à l’œil.
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Message par Ilunga »

Les jours, semaines et mois à venir seront riches en rebondissements. L’heure de vérité a sans doute sonné pour «Joseph Kabila» et ses affidés.

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Amba Wetshi dit ce que j'ai tjrs dit à mon entourage : le déblocage de la situation politique après le hold-up électoral viendra une fois de plus de l'Est de notre pays...Et je leur disais que j'espère que ces voyoux de rwandais s'empareront de Goma, pcq c'était la ligne rouge à ne pas franchir, ce qui allait provoquer des mécontentements, dans la population comme dans l'armée et qui avaient de grandes chances de mener à la fuite de "Alias Kabila" et ses acolytes ventripotents...La prise de Goma va agir comme un vrai feu de brousse et vers des événements en chaines que même les américains qui croient tout manipuler, seront débordés...

Tshisekedi, qui a souvent des paroles prémonitoires, avait bien dit, au sortir de son entrevue à l'ambassade de France à Kinshasa avec son homologue François Hollande :"Kabila sera renversé sous peu et la vérité des urnes sera établie"...Il poursuivait en soulignant ceci :"Bientôt, vous verrez le génie du peuple congolais..."

L'heure est donc venue : ngonga ebeti...Loseba ebetiiii !!!
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Message par Ilunga »

Lidjo [lidjoma@gmail.com] 23/11/2012 09:40:58

Kabila ne peut rien refuser à ces mentors Kagame et Museveni. A l’heure qu’il est, il est fort improbable que ce coup de feu aille jusqu’à Kinshasa, ce n’est ni dans l’intérêt de Kagame ou de Museveni. Leur seul vrai problème c’est de revenir à la situation ante d’affermissement de l’occupation des Kivu et dans la prédation minière. Kinshasa n’acceptera jamais de nouveau une marionnette de Kigali. Kagame et Museveni le savent.
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Message par Ilunga »

Il est à souhaiter que les congolais de demain se battent pour inscrire ces faits de guerre volontairement entretenus comme faits de crime contre l’humanité dans les programmes scolaires d’un Congo réparé. Il faut que les enfants congolais d’aujourd’hui grandissent avec l’idée de se venger un jour. C’est la seule catharsis possible. Pour se laver de cette souillure, puante, avilissante, déshumanisante et d’indignité.
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Message par Ilunga »

Quant au M23, c’est tout juste un nouveau AFDL. Un conglomérat d’aventuriers et opportunistes instrumentalisés par des rwandais. En attendant qu’ils trouvent un guignol ‘’chef’’ avec des origines made in Congo. Le Katanga et le Maniema ne sont pas très loin. On peut tout y acheter.
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Re: Novembre 2012 - Crise politique actuelle en RDC

Message par wantanshi »

Ilunga a écrit :

Oui, nous savions tout ça mais ils se surestiment pcq les données ne sont plus les mêmes : si hier, le peuple a laissé faire en laissant "alias Kabila" opérer à des "mixage-intégration" et que sais-je d'autres encore au sein de notre armée, en espérant que ces méthodes amènent la paix, ajd le peuple est conscient que il n'est plus question de procéder à ces genres d'intégration/mixage qui désorganisent l'armée avec des espions rwandais infiltrés..."Alias Kabila" et ses complices rwandais et ougandais se heurteront au barrage des congolais cette-fois...Trop c'est trop !!

"Alias Kabila" et ses complices sont coincés ajd, les élections 2011 sont passés par là, nous vivons une vraie illégitimité du pouvoir qui ne pourra plus prendre des décisions qui engagent l'avenir du pays !!

Qd ils se rendront compte de la difficulté de manoeuvré et tromper les congolais comme ils le faisaient facilement hier, ils écarteront leur marrionnette mais pour le remplacer par qui? That's the question...
Si déjà il y a des congolais qui ont applaudit le M23 a Goma c'est que la naïveté n'est pas finie... Quant a savoir de quelle maniere comptent-ils remplacer Kabila, il est simple qu'a la veille des élections il y ait une mascarade d'un coup d’État, des lors que notre armée sera dirigée pas des rwandais. Ainsi ça leur donnerait du temps pour "laver" le cerveau des congolais... C'est vraiment énervant !!!
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. [Albert Einstein]
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Re: Les vraies raison de la non sélection de DIBA

Message par Ilunga »

zinedine dit :
23 novembre, 2012 à 2:37

Autre hypothèse par l’absurbe. Au cas où effectivement ce général vendrait des armes aux rebelles et immédiatement suspendu par Kabila, alors on risque le scénario Général Numbi suspendu de ses fonctions, mais protégé par le chef suprème. Dans ce cas, Tango fort ne serait pas en réalité suspendu, mais protégé parce qu’il exécute simplement les directives qu’il reçoit de notre loup que nous avons installé dans la bergerie congolaise. Il va au front, mais avec l’ordre de ravitailler l’ennemi et now que ce plan est démasqué, alors notre chef suprème a voulu dévancer toute enquète en le suspendant immédiatement. Pourtant, ces accusations gravissimes sont passibles de peine capitale une fois les preuves sont établies. Imaginez combien de nos vaillants combattants « pères de familles » ont perdu la vie pourtant ils étaient pauves acteurs d’une pièce de théàtre dont le sort était déjà scellé. Par contre, eux, croyient à leur mission de défendre la Nation. Quelle cruauté? Envoyés au carnage
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