Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
L'OPPOSITION SE REUNIT A LIMETE Etienne Tshisekedi invité à rassembler
Mercredi, 31 Août 2011 12:31
Au moment où Tshisekedi et ses pairs scellaient leur union, Joseph Kabila déposait sa candidature dans un bureau de la CENI avec tambours et trompettes Comme quoi, la bipolarisation a déjà un nom : Tshisekedi vs Kabila.
Une foule monstre mardi 30 août 2011 chez Etienne Tshisekedi, avenue Petunias sur la 10ème rue à Limete. Les leaders politiques qui l'ont plébiscité candidat unique à l'élection présidentielle du 28 novembre prochain ont massivement répondu à son invitation. En attendant l'apparition du lider maximo qui se montrera finalement vers 15h, tout le monde retient son souffle.
Un à un, les invités de Tshisekedi pénètrent dans le saint des saints : Jean-Claude Vuemba -très applaudi par les combattants de l'UDPS qui battent le pavé sur toute la longueur de l'avenue-, Eugène Diomi Ndongala, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, Roger Lumbala et Moïse Moni Dela, Martin Fayulu, Christian Badibangi, Chalupa, le prof. Kalele, Sylvie Bolukua, Tatcher Lusamba, le Dr Kabamba, le Dr Mbwebwe, Franck Diongo, Ingele Ifoto... Anzuluni Bembe et Ne Muanda Nsemi, membres de la plate-forme de l'Union sacrée pour l'alternative -USA-, ont été défénestrés quelques jours plus tôt pour vagabondage et donc indésirables. La machine à diaboliser de l'UDPS connu sous le nom de l'auto- exclusion s'est remise en marche et fonctionne à plein rendement. Quand Tshisekedi sort et prend la parole après avoir reçu des mains de Jean- Pierre Lisanga le procès verbal de la réunion l'ayant plébiscité candidat unique de l'opposition, il s'empresse d'accepter le choix porté sur sa personne pour représenter l'opposition face à Joseph Kabila lors des joutes de novembre 2011 en rassurant les uns et les autres de mener à bien sa mission parce que, dit-il, il s'agit-là d'un signal fort pour l'instauration d'une alternative au pouvoir en place. Les invités de Tshisekedi lui ont demandé d'être rassembleur en en cherchant à approcher ceux qui ne partagent pas encore le même point de vue qu'eux, tout en évitant les compromis de bas étage. L'un deux, Jean Claude Vuemba, a estimé que Tshisekedi est le symbole de la lutte pour l'avènement d'un Etat de droit, raison pour laquelle il a été astreint à ce rôle de candidat président de la République, afin de rétablir un Etat de droit avec à la clé une justice distributive. Pour ce leader Ne Kongo, le kinzonzi -la palabre-est un exercice permanent, d'où la nécessité pour Tshisekedi d'ouvrir les flancs pour que l'opposition soit une t indivisible aux prochaines élections. Tout un message. Mais le président du MPCR a souligné que s'il y a un parti qui mérite respect, c'est le MLC de Jean-Pierre Bemba qui aligne au parlement un grand nombre des députés et sénateurs. A ce titre, il peut être approché pour des négociations. Ce qui n'est pas le cas de l'UNC de Vital Kamerhe qui vient à peine de faire son entrée dans l'opposition où il a du mal à convaincre sur la bonne foi de son président national.
Laurent BUADI
Source : AfricaNews
Mercredi, 31 Août 2011 12:31
Au moment où Tshisekedi et ses pairs scellaient leur union, Joseph Kabila déposait sa candidature dans un bureau de la CENI avec tambours et trompettes Comme quoi, la bipolarisation a déjà un nom : Tshisekedi vs Kabila.
Une foule monstre mardi 30 août 2011 chez Etienne Tshisekedi, avenue Petunias sur la 10ème rue à Limete. Les leaders politiques qui l'ont plébiscité candidat unique à l'élection présidentielle du 28 novembre prochain ont massivement répondu à son invitation. En attendant l'apparition du lider maximo qui se montrera finalement vers 15h, tout le monde retient son souffle.
Un à un, les invités de Tshisekedi pénètrent dans le saint des saints : Jean-Claude Vuemba -très applaudi par les combattants de l'UDPS qui battent le pavé sur toute la longueur de l'avenue-, Eugène Diomi Ndongala, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, Roger Lumbala et Moïse Moni Dela, Martin Fayulu, Christian Badibangi, Chalupa, le prof. Kalele, Sylvie Bolukua, Tatcher Lusamba, le Dr Kabamba, le Dr Mbwebwe, Franck Diongo, Ingele Ifoto... Anzuluni Bembe et Ne Muanda Nsemi, membres de la plate-forme de l'Union sacrée pour l'alternative -USA-, ont été défénestrés quelques jours plus tôt pour vagabondage et donc indésirables. La machine à diaboliser de l'UDPS connu sous le nom de l'auto- exclusion s'est remise en marche et fonctionne à plein rendement. Quand Tshisekedi sort et prend la parole après avoir reçu des mains de Jean- Pierre Lisanga le procès verbal de la réunion l'ayant plébiscité candidat unique de l'opposition, il s'empresse d'accepter le choix porté sur sa personne pour représenter l'opposition face à Joseph Kabila lors des joutes de novembre 2011 en rassurant les uns et les autres de mener à bien sa mission parce que, dit-il, il s'agit-là d'un signal fort pour l'instauration d'une alternative au pouvoir en place. Les invités de Tshisekedi lui ont demandé d'être rassembleur en en cherchant à approcher ceux qui ne partagent pas encore le même point de vue qu'eux, tout en évitant les compromis de bas étage. L'un deux, Jean Claude Vuemba, a estimé que Tshisekedi est le symbole de la lutte pour l'avènement d'un Etat de droit, raison pour laquelle il a été astreint à ce rôle de candidat président de la République, afin de rétablir un Etat de droit avec à la clé une justice distributive. Pour ce leader Ne Kongo, le kinzonzi -la palabre-est un exercice permanent, d'où la nécessité pour Tshisekedi d'ouvrir les flancs pour que l'opposition soit une t indivisible aux prochaines élections. Tout un message. Mais le président du MPCR a souligné que s'il y a un parti qui mérite respect, c'est le MLC de Jean-Pierre Bemba qui aligne au parlement un grand nombre des députés et sénateurs. A ce titre, il peut être approché pour des négociations. Ce qui n'est pas le cas de l'UNC de Vital Kamerhe qui vient à peine de faire son entrée dans l'opposition où il a du mal à convaincre sur la bonne foi de son président national.
Laurent BUADI
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
Kanambe, Kengo, Kamerhe et leurs esclaves consentants congolais
Un esclave est un être humain vidé de toute sa dignité humaine, de toute valeur, de toute conscience, de toute volonté propre, de tout idéal et privé de toute consistance ontologique et axiologique et de ses libertés et de ses droits. Lui-même, son épouse et ses enfants sont des objets, des animaux, des propriétés privées de son Maître.
Certains compatriotes Congolais ont accepté bien volontiers d'être, sur la Terre de nos Ancêtres, des esclaves de Kanambe, Kengo et Kamerhe.
La plus grande arme du Maître, c'est l'esclave lui-même. La plus grande arme du Colonisateur, c'est le colonisé lui-même. La plus grande arme du Néocolonisateur, c'est le néocolonisé lui-même.
Cette Vérité transhistorique et ubiquitaire se vérifie encore aujourd'hui dans notre Pays, en plein 21ème siècle.
A toutes les attaques adressées contre Kanambe, Kengo et Kamerhe sur leur origine étrangère et sur sur crime d'imposture et sur le fait que ces trois individus ont mis notre Pays à feu et à sang et ont été sur la première ligne de front des truands, des vampires, des pilleurs, des prédateurs, des bourreaux et des assassins de notre Peuple, ce ne sont pas les trois imposteurs et les trois criminels qui répondent, ce sont plutôt leurs esclaves consentants congolais qui s'empressent de répondre à leur place et de prendre leur défense, comme le démontrent nombreux textes sur Internet.
Et quand ils ont accompli ce rôle, ils vont ramper comme des reptiles aux pieds de leurs Maîtres. Ces derniers leur jettent dédaignemement des miettes des dollars sur lesquels ils se jettent et se livrent des batailles sanglantes pour arracher des autres esclaves la meilleure part.
Le Monde entier contemple ébahi ce triste spectacle qui se passe au Congo/Kinshasa. Et le Congo/Kinshasa est le seul aujourd'hui, dans le Monde entier, où un tel spectacle se joue.
Ces esclaves ne pensent pas à tous nos Ancêtres qui ont tout sacrifié jusqu'à leur sang pour nous léguer un pays indépendant et souverain. Ils ne veulent pas savoir que partout dans le Monde entier les hommes, les femmes et même les enfants de chaque pays luttent pour libérer leurs pays respectifs de la domination et de l'exploitation étrangères et quel sera le statut et l'état du Pays qu'ils légueront à leur tout à leurs propres enfants.
Nous nous demandons quels commentaires ils font en présence de leurs enfants quand ils ouvrent la télévision dans leurs salons et voient comment, à travers le Monde entier, les hommes, les femmes et les enfants luttent et affrontent même la mort pour se libérer de l'esclavage, de la tyrannie, des humiliations, des souffrances et de la misère.
Et quand Kanambe, Kengo et Kamerhe se réunissent la nuit pour faire le point sur la journée qui vient de se passer, ils éclatent de rire. Chacun d'eux exhibe aux autres les pamphlets écrits par tel ou tel de leurs esclaves respectifs, leurs propos à la télévision et à la Radio... pour les défendre.
Et ces trois "Maîtres" font des commentaires dans tous les sens sur le nombre des billets de dollars que chacun d'eux distribue à ses esclaves consentants congolais, y compris des professeurs d'université, pour exécuter cette sale besogne, trahir notre Patrie, notre Peuple, le sang versé par nos Ancêtres, et compromettre l'avenir de nos enfants y compris l'avenir de leurs propres enfants. .
Pauvres Congolais!
Dr François Tshipamba Mpuila
GSM 0032-485-270-866; E-mail: tshipambampuila@yahoo.fr
Un esclave est un être humain vidé de toute sa dignité humaine, de toute valeur, de toute conscience, de toute volonté propre, de tout idéal et privé de toute consistance ontologique et axiologique et de ses libertés et de ses droits. Lui-même, son épouse et ses enfants sont des objets, des animaux, des propriétés privées de son Maître.
Certains compatriotes Congolais ont accepté bien volontiers d'être, sur la Terre de nos Ancêtres, des esclaves de Kanambe, Kengo et Kamerhe.
La plus grande arme du Maître, c'est l'esclave lui-même. La plus grande arme du Colonisateur, c'est le colonisé lui-même. La plus grande arme du Néocolonisateur, c'est le néocolonisé lui-même.
Cette Vérité transhistorique et ubiquitaire se vérifie encore aujourd'hui dans notre Pays, en plein 21ème siècle.
A toutes les attaques adressées contre Kanambe, Kengo et Kamerhe sur leur origine étrangère et sur sur crime d'imposture et sur le fait que ces trois individus ont mis notre Pays à feu et à sang et ont été sur la première ligne de front des truands, des vampires, des pilleurs, des prédateurs, des bourreaux et des assassins de notre Peuple, ce ne sont pas les trois imposteurs et les trois criminels qui répondent, ce sont plutôt leurs esclaves consentants congolais qui s'empressent de répondre à leur place et de prendre leur défense, comme le démontrent nombreux textes sur Internet.
Et quand ils ont accompli ce rôle, ils vont ramper comme des reptiles aux pieds de leurs Maîtres. Ces derniers leur jettent dédaignemement des miettes des dollars sur lesquels ils se jettent et se livrent des batailles sanglantes pour arracher des autres esclaves la meilleure part.
Le Monde entier contemple ébahi ce triste spectacle qui se passe au Congo/Kinshasa. Et le Congo/Kinshasa est le seul aujourd'hui, dans le Monde entier, où un tel spectacle se joue.
Ces esclaves ne pensent pas à tous nos Ancêtres qui ont tout sacrifié jusqu'à leur sang pour nous léguer un pays indépendant et souverain. Ils ne veulent pas savoir que partout dans le Monde entier les hommes, les femmes et même les enfants de chaque pays luttent pour libérer leurs pays respectifs de la domination et de l'exploitation étrangères et quel sera le statut et l'état du Pays qu'ils légueront à leur tout à leurs propres enfants.
Nous nous demandons quels commentaires ils font en présence de leurs enfants quand ils ouvrent la télévision dans leurs salons et voient comment, à travers le Monde entier, les hommes, les femmes et les enfants luttent et affrontent même la mort pour se libérer de l'esclavage, de la tyrannie, des humiliations, des souffrances et de la misère.
Et quand Kanambe, Kengo et Kamerhe se réunissent la nuit pour faire le point sur la journée qui vient de se passer, ils éclatent de rire. Chacun d'eux exhibe aux autres les pamphlets écrits par tel ou tel de leurs esclaves respectifs, leurs propos à la télévision et à la Radio... pour les défendre.
Et ces trois "Maîtres" font des commentaires dans tous les sens sur le nombre des billets de dollars que chacun d'eux distribue à ses esclaves consentants congolais, y compris des professeurs d'université, pour exécuter cette sale besogne, trahir notre Patrie, notre Peuple, le sang versé par nos Ancêtres, et compromettre l'avenir de nos enfants y compris l'avenir de leurs propres enfants. .
Pauvres Congolais!
Dr François Tshipamba Mpuila
GSM 0032-485-270-866; E-mail: tshipambampuila@yahoo.fr
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
Opposition congolaise : le temps des «infiltrés» !
30 août, 2011
Léon Kengo wa Dondovital kamerheComme à l’époque de la Conférence Nationale Souveraine (1991-1992), les rangs de l’opposition politique congolaise sont littéralement envahis par des adhérents venus pour la plupart des institutions de la République. A l’image des « Mobutistes », certains « kabilistes » tombés en disgrâce avant la fin de la législature en cours et des membres des institutions de la République encore en fonctions n’ont pas trouvé mieux que de se positionner au sein de cette famille politique pour des fins électoralistes.
Pendant que plusieurs d’entre eux parlent au nom de l’Opposition, ils continuent d’agir comme décideurs politiques au sein de l’architecture institutionnelle issue des scrutins de 2011, aux côtés de leurs compagnons de la Majorité Présidentielle (MP). Depuis 2006, personne ne les a vus poser un acte comme opposants : ni discours, ni marche, ni meeting, ni manifestation de protestation contre le pouvoir en place. Cela rappelle à nos concitoyens le raccourci emprunté en leur temps par nombre d’anciens collaborateurs de Mobutu, réputés criminels politiques et économiques, consistant à se proclamer publiquement « Opposants radicaux » et partisans des « forces acquises au changement » pour effacer leur passé chargé. L’Union Sacrée de l’Opposition Radicale (USOR) d’abord et l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale et Alliés (Usoral) s’étaient ainsi transformée en « blanchisserie » pour tous ceux qui avaient eu le flair de quitter le « bateau » de Mobutu sans frais.
A la veille des élections, les Congolais sont surpris d’assister à une infiltration en douceur de l’opposition par des concitoyens ayant activement cautionné la révision de la Constitution avec l’élection présidentielle à un seul tour, la suppression de l’indépendance de la magistrature, la transformation du Chef de l’Etat en décideur capable de révoquer des gouverneurs de provinces et des présidents des Assemblées provinciales, etc. Ces opposants par accident sont pourtant attendus de pied ferme par leurs électeurs à la tribune du souverain primaire pour rendre compte de leur gestion avant de solliciter ses suffrages. En principe, en cette période préélectorale, tous les hommes et femmes ayant participé, directement ou indirectement, à la gestion des affaires publiques en République Démocratique du Congo devraient être occupés à défendre, chacun, son bilan de travail comme ministre, député national ou provincial, sénateur, gouverneur de province, mandataire d’entreprise publique, etc.
Ils devraient avoir le courage et l’honnêteté d’expliquer aux Congolais pourquoi l’insécurité persiste au Nord et à l’Est du pays, l’agent de l’Etat toujours clochardisé ; l’arrière-pays enclavé ; les hôpitaux et écoles en nombre réduit et mal équipés ; l’eau, l’électricité et les soins médicaux inaccessibles au grand nombre ; etc.
Comme à l’époque de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale et Alliés, ces « infiltrés » sont en train de dévoiler, progressivement, leur véritable face, en marchant à contre-courant de la volonté de la véritable opposition d’impulser une nouvelle alternance au niveau du pouvoir d’Etat. C’est à cause de leur double jeu consistant à torpiller cette plate-forme politique que se dégage l’impression que l’Opposition est divisée.
Malheureusement pour les « infiltrés », les vraies « forces du changement » savent pour qui ils roulent et ont pris leurs dispositions pour ne pas retomber dans les cas de trahison des années’90. En 2011, c’est le travail de terrain qui va faire la différence entre ces opposants douteux et les partenaires sincères acquis à la candidature commune d’Etienne Tshisekedi à l’élection présidentielle.
Kimp
30 août, 2011
Léon Kengo wa Dondovital kamerheComme à l’époque de la Conférence Nationale Souveraine (1991-1992), les rangs de l’opposition politique congolaise sont littéralement envahis par des adhérents venus pour la plupart des institutions de la République. A l’image des « Mobutistes », certains « kabilistes » tombés en disgrâce avant la fin de la législature en cours et des membres des institutions de la République encore en fonctions n’ont pas trouvé mieux que de se positionner au sein de cette famille politique pour des fins électoralistes.
Pendant que plusieurs d’entre eux parlent au nom de l’Opposition, ils continuent d’agir comme décideurs politiques au sein de l’architecture institutionnelle issue des scrutins de 2011, aux côtés de leurs compagnons de la Majorité Présidentielle (MP). Depuis 2006, personne ne les a vus poser un acte comme opposants : ni discours, ni marche, ni meeting, ni manifestation de protestation contre le pouvoir en place. Cela rappelle à nos concitoyens le raccourci emprunté en leur temps par nombre d’anciens collaborateurs de Mobutu, réputés criminels politiques et économiques, consistant à se proclamer publiquement « Opposants radicaux » et partisans des « forces acquises au changement » pour effacer leur passé chargé. L’Union Sacrée de l’Opposition Radicale (USOR) d’abord et l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale et Alliés (Usoral) s’étaient ainsi transformée en « blanchisserie » pour tous ceux qui avaient eu le flair de quitter le « bateau » de Mobutu sans frais.
A la veille des élections, les Congolais sont surpris d’assister à une infiltration en douceur de l’opposition par des concitoyens ayant activement cautionné la révision de la Constitution avec l’élection présidentielle à un seul tour, la suppression de l’indépendance de la magistrature, la transformation du Chef de l’Etat en décideur capable de révoquer des gouverneurs de provinces et des présidents des Assemblées provinciales, etc. Ces opposants par accident sont pourtant attendus de pied ferme par leurs électeurs à la tribune du souverain primaire pour rendre compte de leur gestion avant de solliciter ses suffrages. En principe, en cette période préélectorale, tous les hommes et femmes ayant participé, directement ou indirectement, à la gestion des affaires publiques en République Démocratique du Congo devraient être occupés à défendre, chacun, son bilan de travail comme ministre, député national ou provincial, sénateur, gouverneur de province, mandataire d’entreprise publique, etc.
Ils devraient avoir le courage et l’honnêteté d’expliquer aux Congolais pourquoi l’insécurité persiste au Nord et à l’Est du pays, l’agent de l’Etat toujours clochardisé ; l’arrière-pays enclavé ; les hôpitaux et écoles en nombre réduit et mal équipés ; l’eau, l’électricité et les soins médicaux inaccessibles au grand nombre ; etc.
Comme à l’époque de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale et Alliés, ces « infiltrés » sont en train de dévoiler, progressivement, leur véritable face, en marchant à contre-courant de la volonté de la véritable opposition d’impulser une nouvelle alternance au niveau du pouvoir d’Etat. C’est à cause de leur double jeu consistant à torpiller cette plate-forme politique que se dégage l’impression que l’Opposition est divisée.
Malheureusement pour les « infiltrés », les vraies « forces du changement » savent pour qui ils roulent et ont pris leurs dispositions pour ne pas retomber dans les cas de trahison des années’90. En 2011, c’est le travail de terrain qui va faire la différence entre ces opposants douteux et les partenaires sincères acquis à la candidature commune d’Etienne Tshisekedi à l’élection présidentielle.
Kimp
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
Tshisekedi prend de vitesse Kengo et Kamerhe
Forum des As - 31 août 2011
[Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe]
Etienne Tshisekedi, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a été officiellement investi hier comme " candidat commun et unique " de l'Opposition.
A travers cette cérémonie tenue dans sa résidence à la 10ème Limete, en présence des personnalités politiques et des représentants de plus de 60 partis politiques alterpouvoir, le leader de l'UDPS prend ainsi de vitesse le Mouvement de libération du Congo (MLC) cher à Jean-Pierre Bemba, l'Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe et l'Union des forces du changement (UFC) de Léon Kengo wa Dondo.
En fait, là où Kengo, Kamerhe et Thomas Luhaka attendent des concertations sur le programme de Gouvernement avant d'en arriver à la désignation du candidat commun de l'Opposition, la charrue est désormais placée devant les bœufs. Tshisekedi étant investi, il ne leur resterait donc qu'à faire acte d'allégeance. Car, la messe a été dite hier à Limete.
En vue de mener à bout son combat visant l'alternance au pouvoir après les élections de novembre prochain, l'Union sacrée pour l'alternance, conduite par son modérateur Eugène Diomi Ndongala, ainsi que les autres cadres de l'Opposition, ont remis symboliquement au leader de l'UDPS, la carte géographique de la République démocratique du Congo et une farde contenant toute la documentation sur les dix préalables formulés à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et au président de la République, en vue des élections " transparentes, démocratiques, apaisées et rassurantes ". Co-modérateur de l'USA, Lisanga Bonganga a souligné que la carte du Congo voudrait tout simplement dire qu'Etienne Tshisekedi, en tant que représentant du Congo, va garantir son intégrité territoriale.
Dans son mot de remerciement, le sphinx de Limete a considéré cette démarche comme celle de "vrais opposants ". Sans y aller par quatre chemins, Etienne Tshisekedi a simplement répondu : "J'accepte avec plaisir votre proposition de ma candidature comme candidat commun de l'Opposition. Pour cela, je tiens à vous remercier très sincèrement, mon épouse et moi-même, pour toute la confiance faite en moi pour que je puisse diriger ce pays. Je souhaite que cette union se précise dans l'avenir et soit le symbole de toute la nation congolaise ".
La MP à Kingakati, l'Opposition à Limete
Trois jours seulement après la réaction du cadre de concertation de l'Opposition (CCO) formulée le vendredi 26 août dernier à l'hotel Sultani, visant d'abord à réfléchir sur un programme commun, avant de penser au candidat commun, aux 25 partis politiques ayant désigné Tshisekedi comme candidat " commun et unique" de l'Opposition, se sont joint plus d'une cinquantaine des partis encore pour investir et reconfirmer la candidature du candidat de l'UDPS. Dans le camp de Tshisekedi, c'est la dernière ligne droite et donc pas question de faire marche arrière.
La journée d'hier, eu égard à l'investiture de Tshisekedi par une bonne fourchette de l'opposition, est considérée comme un grand jour pour les opposants réunis à Limete. "Un grand jour parce que l'Opposition politique congolaise est venue rendre compte à leur candidat commun, considéré bien-sûr comme le candidat du peuple congolais. Raison pour laquelle, l'Opposition politique congolaise doit savoir, à ce jour précis, qu'il y a un endroit qui s'appelle Limete. Il y a désormais une autorité morale à qui nous devons rendre compte quand nous avons des préoccupations. Quand nos adversaires se retrouvent à Kingakati, nous, nous nous retrouvons à Limete. Car, depuis au moins quatre ans, l'Opposition politique congolaise a navigué à vue parce qu'elle n'avait pas de porte-parole. Aujourd'hui, nous avons notre porte-parole", a souligné le modérateur Lisanga Bonganga.
Parmi les critères ayant concouru à la désignation du " lider maximo " de l'UDPS, rappelle Me Lumeya, il y a entre autres " la popularité avérée du candidat, sa preuve d'intégrité morale, de patriotisme et d'un leadership incontesté ". Le candidat doit aussi être rassembleur et fédérateur, avoir l'ancrage dans la population ; être capable de restaurer l'autorité de l'Etat, mais aussi bénéficier d'une audience internationale.
Par ailleurs, l'UDPS organise, le jeudi 1er septembre prochain, une marche pour la transparence des élections. Tous les partis de l'Opposition se retrouveront dans la matinée devant le siège de ce parti pour s'associer à la manifestation. Parmi les revendications, indique Lisanga Bonganga, " nous exigeons d'abord l'audit du fichier électoral, comme condition sine qua non pour les élections transparentes. Nous avons adressé une deuxième correspondance à la Monusco pour dénoncer son attitude tendant à soutenir le candidat sortant. Une correspondance a été également adressée à l'Ambassade des Etats-Unis pour voir clair quant à leur déclaration de soutien à la Ceni. Nous avons en plus adressé une lettre ouverte au président sortant pour lui faire comprendre qu'il y a des attitudes qu'il doit observer en vue des élections apaisées. Nous avons travaillé avec la sérénité et la tendance générale et essentielle s'est dégagée. "
Eugène Diomi, Joseph Olenghankoy et Fabrice Puela se confient à " Forum des As "
Eugène Diomi Ndongala (président de la DC):
" Je me charge de chercher les partis qui continuent à traîner le pied pour les faires revenir à la raison. Car, c'est par la volonté du peuple que Tshisekedi est le candidat de l'opposition à la présidentielle 2011. Je félicite tous les leaders de l'opposition tant parlementaire qu'extraparlementaire qui sont ici pour leur courage et je salue leur détermination pour l'unité. L'opinion tant nationale qu'internationale ne croyait pas qu'il était possible pour l'opposition de s'accorder sur un seul candidat. Comme vous le constatez, il n'y a pas deux, mais un candidat de l'opposition à la présidentielle 2011 ".
Joseph Olengankoy (président des FONUS) :
" La porte reste ouverte pour tous les retardataires qui continuent à traîner le pied pour rejoindre la véritable opposition qui travaille selon la volonté du peuple congolais, dans sa plus grande majorité, en vue de chasser le président actuel. Car, nous avons besoin de l'unité pour la réussite du peuple qui nous a confié de travailler pour lui ".
Fabrice Puela (député national) :
" Nous et ceux qui ne sont pas venus, nous devons nous mettre ensemble pour créer la rupture. J'ai aussi eu des ambitions d'être candidat, mais nous avons pour le moment besoin d'un leader qui peut réunir tout le monde et ce candidat pouvant créer la rupture est unique, c'est Etienne Tshisekedi. En ce qui concerne Vital Kamerhe, je le vois comme un bon Premier ministre. Qu'il fasse un effort pour avoir la majorité afin d'avoir ce poste tant envié. Ce pays a besoin d'un Premier ministre fort et non d'un président fort. Au sujet du MLC, il est déjà connu aujourd'hui que le président Bemba ne sortira pas pour cette présidentielle. Qu'ils arrêtent d'être prisonniers d'un individu. On a fauché toute l'opposition sur l'histoire de porte-parole de l'opposition, qu'ils reviennent à la raison. Il n'ya plus de temps à perdre, nous avons besoin d'être ensemble pour réussir. Car, divisés, nous tomberons. Ils sont nos frères, nous avons besoin d'eux ".
Forum des As - 31 août 2011
[Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe]
Etienne Tshisekedi, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a été officiellement investi hier comme " candidat commun et unique " de l'Opposition.
A travers cette cérémonie tenue dans sa résidence à la 10ème Limete, en présence des personnalités politiques et des représentants de plus de 60 partis politiques alterpouvoir, le leader de l'UDPS prend ainsi de vitesse le Mouvement de libération du Congo (MLC) cher à Jean-Pierre Bemba, l'Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe et l'Union des forces du changement (UFC) de Léon Kengo wa Dondo.
En fait, là où Kengo, Kamerhe et Thomas Luhaka attendent des concertations sur le programme de Gouvernement avant d'en arriver à la désignation du candidat commun de l'Opposition, la charrue est désormais placée devant les bœufs. Tshisekedi étant investi, il ne leur resterait donc qu'à faire acte d'allégeance. Car, la messe a été dite hier à Limete.
En vue de mener à bout son combat visant l'alternance au pouvoir après les élections de novembre prochain, l'Union sacrée pour l'alternance, conduite par son modérateur Eugène Diomi Ndongala, ainsi que les autres cadres de l'Opposition, ont remis symboliquement au leader de l'UDPS, la carte géographique de la République démocratique du Congo et une farde contenant toute la documentation sur les dix préalables formulés à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et au président de la République, en vue des élections " transparentes, démocratiques, apaisées et rassurantes ". Co-modérateur de l'USA, Lisanga Bonganga a souligné que la carte du Congo voudrait tout simplement dire qu'Etienne Tshisekedi, en tant que représentant du Congo, va garantir son intégrité territoriale.
Dans son mot de remerciement, le sphinx de Limete a considéré cette démarche comme celle de "vrais opposants ". Sans y aller par quatre chemins, Etienne Tshisekedi a simplement répondu : "J'accepte avec plaisir votre proposition de ma candidature comme candidat commun de l'Opposition. Pour cela, je tiens à vous remercier très sincèrement, mon épouse et moi-même, pour toute la confiance faite en moi pour que je puisse diriger ce pays. Je souhaite que cette union se précise dans l'avenir et soit le symbole de toute la nation congolaise ".
La MP à Kingakati, l'Opposition à Limete
Trois jours seulement après la réaction du cadre de concertation de l'Opposition (CCO) formulée le vendredi 26 août dernier à l'hotel Sultani, visant d'abord à réfléchir sur un programme commun, avant de penser au candidat commun, aux 25 partis politiques ayant désigné Tshisekedi comme candidat " commun et unique" de l'Opposition, se sont joint plus d'une cinquantaine des partis encore pour investir et reconfirmer la candidature du candidat de l'UDPS. Dans le camp de Tshisekedi, c'est la dernière ligne droite et donc pas question de faire marche arrière.
La journée d'hier, eu égard à l'investiture de Tshisekedi par une bonne fourchette de l'opposition, est considérée comme un grand jour pour les opposants réunis à Limete. "Un grand jour parce que l'Opposition politique congolaise est venue rendre compte à leur candidat commun, considéré bien-sûr comme le candidat du peuple congolais. Raison pour laquelle, l'Opposition politique congolaise doit savoir, à ce jour précis, qu'il y a un endroit qui s'appelle Limete. Il y a désormais une autorité morale à qui nous devons rendre compte quand nous avons des préoccupations. Quand nos adversaires se retrouvent à Kingakati, nous, nous nous retrouvons à Limete. Car, depuis au moins quatre ans, l'Opposition politique congolaise a navigué à vue parce qu'elle n'avait pas de porte-parole. Aujourd'hui, nous avons notre porte-parole", a souligné le modérateur Lisanga Bonganga.
Parmi les critères ayant concouru à la désignation du " lider maximo " de l'UDPS, rappelle Me Lumeya, il y a entre autres " la popularité avérée du candidat, sa preuve d'intégrité morale, de patriotisme et d'un leadership incontesté ". Le candidat doit aussi être rassembleur et fédérateur, avoir l'ancrage dans la population ; être capable de restaurer l'autorité de l'Etat, mais aussi bénéficier d'une audience internationale.
Par ailleurs, l'UDPS organise, le jeudi 1er septembre prochain, une marche pour la transparence des élections. Tous les partis de l'Opposition se retrouveront dans la matinée devant le siège de ce parti pour s'associer à la manifestation. Parmi les revendications, indique Lisanga Bonganga, " nous exigeons d'abord l'audit du fichier électoral, comme condition sine qua non pour les élections transparentes. Nous avons adressé une deuxième correspondance à la Monusco pour dénoncer son attitude tendant à soutenir le candidat sortant. Une correspondance a été également adressée à l'Ambassade des Etats-Unis pour voir clair quant à leur déclaration de soutien à la Ceni. Nous avons en plus adressé une lettre ouverte au président sortant pour lui faire comprendre qu'il y a des attitudes qu'il doit observer en vue des élections apaisées. Nous avons travaillé avec la sérénité et la tendance générale et essentielle s'est dégagée. "
Eugène Diomi, Joseph Olenghankoy et Fabrice Puela se confient à " Forum des As "
Eugène Diomi Ndongala (président de la DC):
" Je me charge de chercher les partis qui continuent à traîner le pied pour les faires revenir à la raison. Car, c'est par la volonté du peuple que Tshisekedi est le candidat de l'opposition à la présidentielle 2011. Je félicite tous les leaders de l'opposition tant parlementaire qu'extraparlementaire qui sont ici pour leur courage et je salue leur détermination pour l'unité. L'opinion tant nationale qu'internationale ne croyait pas qu'il était possible pour l'opposition de s'accorder sur un seul candidat. Comme vous le constatez, il n'y a pas deux, mais un candidat de l'opposition à la présidentielle 2011 ".
Joseph Olengankoy (président des FONUS) :
" La porte reste ouverte pour tous les retardataires qui continuent à traîner le pied pour rejoindre la véritable opposition qui travaille selon la volonté du peuple congolais, dans sa plus grande majorité, en vue de chasser le président actuel. Car, nous avons besoin de l'unité pour la réussite du peuple qui nous a confié de travailler pour lui ".
Fabrice Puela (député national) :
" Nous et ceux qui ne sont pas venus, nous devons nous mettre ensemble pour créer la rupture. J'ai aussi eu des ambitions d'être candidat, mais nous avons pour le moment besoin d'un leader qui peut réunir tout le monde et ce candidat pouvant créer la rupture est unique, c'est Etienne Tshisekedi. En ce qui concerne Vital Kamerhe, je le vois comme un bon Premier ministre. Qu'il fasse un effort pour avoir la majorité afin d'avoir ce poste tant envié. Ce pays a besoin d'un Premier ministre fort et non d'un président fort. Au sujet du MLC, il est déjà connu aujourd'hui que le président Bemba ne sortira pas pour cette présidentielle. Qu'ils arrêtent d'être prisonniers d'un individu. On a fauché toute l'opposition sur l'histoire de porte-parole de l'opposition, qu'ils reviennent à la raison. Il n'ya plus de temps à perdre, nous avons besoin d'être ensemble pour réussir. Car, divisés, nous tomberons. Ils sont nos frères, nous avons besoin d'eux ".
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
Mercredi, 31 Août 2011 12:25
RD Congo – «Pas question» pour l’opposition de «boycotter» la présidentielle de novembre
Écrit par Elisée Bolougbeu
Le chef de file de l’opposition congolaise, Etienne Tshisekedi a réaffirmé en fin de semaine dernière sa volonté de prendre part à la prochaine présidentielle de novembre. Même s’il estime que les conditions de sa transparence ne sont pas encore réunies.
«Quelle que soit la situation, il n’est pas question pour nous de boycotter ces élections. Nous allons y participer», a déclaré le chef de file de l’opposition congolaise, Etienne Tshisekedi. Le leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps) estime que les conditions pour une élection transparente ne sont pas encore réunies. Il en veut pour preuve la réticence de la Commission Electorale à publier le fichier électoral, afin de permettre à tout le monde d’y avoir accès. L’opposition qui s’était refusée à prendre part au scrutin de 2006, qu’elle avait qualifié de «mascarade» a décidé de faire pression sur la Commission électorale, «tant par le biais de la rue que par celui de la diplomatie, pour que le processus électoral soit réellement transparent».
Selon l’opposition, la révision constitutionnelle qui prévoit l’élection du Président à un seul tour au lieu de deux, obéirait à une volonté manifeste du pouvoir de tricher. «Kabila a eu cinq ans pour modifier la Constitution. Il a attendu l’année électorale pour le faire. Cela cache des intentions qui ne sont pas très bonne», a affirmé Etienne Tshisekedi. Il s’est dit confiant quant à l’issue de la prochaine présidentielle, car dira-t-il, «cette révision constitutionnelle n’empêchera pas l’opposition de remporter le scrutin». La Communauté internationale, à qui il est reproché de s’être mêlée des affaires congolaises, lors de la présidentielle de 2006, a été invitée par le chef de file de l’opposition à «laisser le peuple congolais choisir librement l’homme par qui il veut être dirigé». En plus du financement du scrutin pour lequel elle s’est engagée dans le cadre de la solidarité internationale.
Etienne Tshisekedi a accusé le régime de son principal adversaire, Joseph Kabila de s’être porté coupable de «détournement de deniers publics». «Si on compare les régimes de Mobutu et de Kabila, celui de Mobutu a moins volé que celui qui est en place», a lancé le leader de l’Udps.
La création d’unEtat de droit au Congo, la défense des valeurs telles la liberté, la transparence, la bonne gouvernance, ainsi que la lutte contre l’impunité et la corruption sont autant de chantiers auxquels Etienne Tshisekedi s’est engagé à œuvrer, une fois aux affaires.
Pressenti pour être le porte-étendard de l’opposition congolaise à la présidentielle de novembre prochain, Etienne Tshisekedi a entamé depuis quelques jours une tournée dans la République Démocratique du Congo.
RD Congo – «Pas question» pour l’opposition de «boycotter» la présidentielle de novembre
Écrit par Elisée Bolougbeu
Le chef de file de l’opposition congolaise, Etienne Tshisekedi a réaffirmé en fin de semaine dernière sa volonté de prendre part à la prochaine présidentielle de novembre. Même s’il estime que les conditions de sa transparence ne sont pas encore réunies.
«Quelle que soit la situation, il n’est pas question pour nous de boycotter ces élections. Nous allons y participer», a déclaré le chef de file de l’opposition congolaise, Etienne Tshisekedi. Le leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps) estime que les conditions pour une élection transparente ne sont pas encore réunies. Il en veut pour preuve la réticence de la Commission Electorale à publier le fichier électoral, afin de permettre à tout le monde d’y avoir accès. L’opposition qui s’était refusée à prendre part au scrutin de 2006, qu’elle avait qualifié de «mascarade» a décidé de faire pression sur la Commission électorale, «tant par le biais de la rue que par celui de la diplomatie, pour que le processus électoral soit réellement transparent».
Selon l’opposition, la révision constitutionnelle qui prévoit l’élection du Président à un seul tour au lieu de deux, obéirait à une volonté manifeste du pouvoir de tricher. «Kabila a eu cinq ans pour modifier la Constitution. Il a attendu l’année électorale pour le faire. Cela cache des intentions qui ne sont pas très bonne», a affirmé Etienne Tshisekedi. Il s’est dit confiant quant à l’issue de la prochaine présidentielle, car dira-t-il, «cette révision constitutionnelle n’empêchera pas l’opposition de remporter le scrutin». La Communauté internationale, à qui il est reproché de s’être mêlée des affaires congolaises, lors de la présidentielle de 2006, a été invitée par le chef de file de l’opposition à «laisser le peuple congolais choisir librement l’homme par qui il veut être dirigé». En plus du financement du scrutin pour lequel elle s’est engagée dans le cadre de la solidarité internationale.
Etienne Tshisekedi a accusé le régime de son principal adversaire, Joseph Kabila de s’être porté coupable de «détournement de deniers publics». «Si on compare les régimes de Mobutu et de Kabila, celui de Mobutu a moins volé que celui qui est en place», a lancé le leader de l’Udps.
La création d’unEtat de droit au Congo, la défense des valeurs telles la liberté, la transparence, la bonne gouvernance, ainsi que la lutte contre l’impunité et la corruption sont autant de chantiers auxquels Etienne Tshisekedi s’est engagé à œuvrer, une fois aux affaires.
Pressenti pour être le porte-étendard de l’opposition congolaise à la présidentielle de novembre prochain, Etienne Tshisekedi a entamé depuis quelques jours une tournée dans la République Démocratique du Congo.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
UDPS : 174 propositions pour un Congo nouveau
Jeudi, 01 Septembre 2011 12:13
De sources concordantes en provenance des instances du parti cher à Etienne Tshisekedi, on apprend que le programme alternatif de gouvernement préparé de longue date à la 10ème Rue est fin prêt. Le Président de ce parti, qui tient à renforcer la dynamique de la candidature unique de l'opposition, va soumettre le programme de l'Udps en primeur à l'opposition plurielle, qui, soutient sa candidature, afin qu'il soit discuté et éventuellement enrichi par la plate-forme dans le cadre de la stratégie commune en vue de l'alternance.
147 propositions
Le programme de gouvernement de l'Udps consisterait en 174 propositions concrètes pour l'action et le changement en RDC. C'est la quasi-totalité des domaines de la vie de la nation qui sont abordés. Des propositions fortes en symboles pour marquer la rupture avec une gestion irresponsable, prédatrice et liberticide, sont identifiées. Il propose par exemple que le quinquennat qui s'annonce pose les fondations d'une gestion administrative responsable de la cité, II s'engage à oeuvrer pour la réhabilitation et le renforcement de l'éthique en vue de redresser les moeurs dans tous les aspects de la vie quotidienne, en collaboration avec les organes existants chargés de ces questions.
Ainsi, il accorde une priorité au rétablissement de l'Etat-civil sur toute l'étendue du territoire, une tâche qui sera exécutée en partenariat étroit entre l'Etat, les provinces et les communes. Les conflits liés à la nationalité qui ont empoisonné le climat sociopolitique et ravi la paix ces dernières décennies sont en grande partie liés à la quasi absence d'Etat-civil et d'archives administratives dans le pays. Une situation qui n'est plus acceptable dans un pays où il suffit de présenter un permis de conduire, que n'importe qui peut acquérir à prix d'argent et sans dossier, pour être doté d'Une carte d'électeur et devenir ensuite citoyen congolais.
Listes électorales permanentes et informatisées
L'Udps s'insurge également contre, l'absence dé recensement scientifique durant le quinquennat écoulé, qui traduit le caractère non transparent du pouvoir en place. Ce parti propose que le recensement de la population intervienne entre les prochaines élections provinciales et les élections locales. Il propose en outre qU'à l'issue des prochaines élections locales, on passe à un système de listes électorales permanentes et informatisées, gérées conjointement par la CENI et les autorités locales en charge de l'Etat-Civil. La transparence des prochains scrutins s'en trouvera assurée.
Sur la question de la nationalité, le parti d'Etienne Tshisekedi estime que l'hypocrisie et la légèreté du pouvoir actuel, à travers son fameux moratoire parlementaire, constitue l'un des innombrables dénis de l'Etat de droit en RDC qui fragilisent l'autorité' de l'Etat et la paix. Le droit à la double 'nationalité est ainsi proposé, en toute logique pour un pays qui compte près de 8 millions d'émigrés,avec toutefois des restrictions appropriées pour certaines catégories fonctionnelles.
Armée : une priorité
S'agissant de la paix à l'est du pays, le programme accorde la priorité à la reconstruction de l'armée, 'en misant tout simplement sur le sérieux et la transparence des engagements qui seront pris par le nouveau président de la République. Il en est de même de l'action politique en vue d'une paix durable avec les pays voisins. L'Udps estime que le pouvoir PPRD/AMP s'est tout simplement disqualifié car le résultat de sa politique en la matière a conduit à la responsabilisation de criminels, à l'impunité généralisée et à la perte totale de confiance des populations.
Le programme proposé par l'Udps devrait susciter des débats intéressants au sein de la classe, politique en ce qui concerne sa stratégie pour venir à bout de' la corruption érigée, en système de gouvernance. L'Udps estime que l'avenir de la démocratie, et même du pays tout entier, est menacé par la corruption. Ainsi, il propose qU'une loi sur le financement public et privé des partis politique assure aux partis et regroupements politiques un financement public minimum, à raison de l'équivalent en FC de 1 dollar par suffrage obtenu aux législatives, et dont le paiement serait étalé sur les 5 années de la législature.
L'Udps estime également que l'absence de redevabilité du personnel politique et des cadres a atteint les limites du supportable. Il préconise la mise en place sans délai d'un système fiscal de déclaration annuelle des revenus et du patrimoine qui constituerait la pierre angulaire de sa stratégie anti-corruption.' Aussi, la fiscalisation systématique de tout bien foncier ou immobilier en RDC devra intervenir sans délai, afin que la combinaison des deux mesures phare rende impossible ou du moins réduise fortement, le phénomène de l'enrichissement sans cause, surtout lorsque l'on sait que la RDC est l'un des rares pays au monde où les politiciens et hauts cadres de l'administration sans activité économique particulière, sont plus fortunés que les hommes d'affaires. Ces derniers sont rançonnés à longueur de journée et il n'est plus possible aujourd'hui d'envisager l'entreprenariat sereinement dans notre pays. La Direction Générale des Impôts a du travail en perspective.
Inga : le grand rêve
Sur le plan économique, l'Udps estime que ce quinquennat devra d'abord s'atteler à libérer les fondamentaux de la croissance en RDC. Ceux-ci concernent principalement l'offre énergétique, l'adduction d'eau, l'offre de ciment, les infrastructures de transport et l'organisation institutionnelle pour un accompagnement efficace du secteur privé, qui a lui aussi un grand besoin d'appuis en renforcement des capacités.
L'Udps pense ainsi à accorder la priorité à la question de l'énergie, à travers la reprise en main du dossier d'Inga. Dans les 3 mois qui suivront sa prise de fonction, le gouvernement porté par le président de l'Udps va proposer des termes de référence visant la création d'une société de mise en valeur de INCA, dont 40 % non diluables du capital reviendraient à l'Etat et à la province du Bas-Congo, et les 60 % restant seraient offerts de façon équilibrée à des partenaires de premier plan issus des 4 pôles de développement suivants : Afrique, Europe, Amérique du Nord et Pays Emergeants. L'objectif à terme se situe en 2 phases : rétablir, en 24 mois au maximum, les capacités installées de INGA 1 et 2, soit 2500 MW; avant la fin du quinquennat, achever INGA 3 en portant l'offre de courant électrique à plus de 6000 MW et achever les études et les montages financiers pour la réalisation du grand INGA (44000 MW). C'est tout dire que le quinquennat qui vient de s'écouler a été un quinquennat pour rien, sur une matière aussi stratégique et capitale pour le développement économique de la nation.
Public-privé : un vrai partenariat
Parlant de cogestion de la nation, l'Udps propose au secteur privé un cadre institutionnel nouveau au sein duquel le Partenariat Public- Privé trouvera tout son sens. Les chambres de commerce seront des partenaires institutionnels de l'Etat et des entités décentralisées pour toutes les questions liées à l'organisation économique de la nation. Elles se verront confier des rôles accrus, notamment en ce .qui concerne la formation professionnelle et la gestion de certaines infrastructures collectives comme les ports ou aéroports.
L'Udps est consciente que l'investissement privé est actuellement plombé par le climat exécrable des affaires dans notre pays. Il propose une série de mesures traduisant ne réelle volonté de libérer l'énergie créatrice du secteur privé, Il s'agit notamment de la baisse, de 40 % à 25 % de l'impôt sur les revenus des sociétés, du plafonnement à 7 % du total des frais de mutation pour les opérations foncières et immobilières, et du plafonnement entre 3 et 25 % de l'impôt sur les salaires contre 50 % voir plus actuellement, afin de favoriser la création d'une classe moyenne indispensable au développement à long terme du pays. Ce parti' se fixe néanmoins comme objectif de porter le taux de prélèvement fiscal au-delà de 25 % du PIB en 5 ans. Il fonde ses calculs sur le rétablissement de l'éthique dans les régies financières et l'administration, mais aussi au sein des entreprises qui seront plus enclines à payer leur dû, dès lors qu'elles pensent avoir en face un secteur public plus responsable, ce qui fait penser à l'effet Tshisekedi enregistré en 1992 pendant sa courte conduite du gouvernement de transition. Le parti table également sur l'élargissement de la base fiscale en exploitant les nombreux gisements d'impôts délaissés tel que le foncier, l'immobilier et les messageries financières.
Pour la création d'une banque de développement
Il est également proposé la création d'une banque nationale de développement sur la base de l'expérience et du patrimoine physique et humain, de la SOFIDE, du BCECO et du FPI. Le prochain gouvernement porté par le président de l'Udps compte affecter le produit des privatisations et des pas de portes miniers à la création de cette banque de développement. Rien à voir avec l'opacité des transactions opérées par le gouvernement actuel en rapport avec la cession d'actifs miniers. La Banque Nationale de Développement sera engagée dans la lutte contre la pauvreté, le développement des infrastructures, le financement de l'économie et des provinces ainsi que le renforcement des capacités. Les partenaires extérieurs, ainsi que les provinces, participeront au capital et à la gouvernance de cette banque, qui sera le bras armé de la coordination des interventions en faveur du développement équilibré du pays.
La Banque Centrale du Congo sera réformée et se verra assigner la mission principale de construire un véritable système financier à même d'accompagner l'économie, notamment, en oeuvrant au rétablissement du crédit à long terme sans lequel il n'y aura jamais d'investissements privés à la hauteur des besoins de notre pays. En l'absence d'un système financier favorable aux investisseurs nationaux et à long terme, la corruption est devenue pour les Congolais l'unique alternative pour accéder à la richesse, ce qui explique en grande partie le spectacle désastreux de notre classe politique en quête de repositionnement permanent en vue du « partage du gâteau ». Dans untel contexte, seuls les étrangers sont en mesure d'investir dans le pays, avec le risque élevé de n'attirer que des maffieux qui se complaisent dans un environnement corrompu et l'aggravent.
Caisses sociales et mutuelles de santé
Sur le plan social, l'Udps semble bien à la hauteur de son positionnement idéologique. A titre d'exemple, afin d'accroître l'accessibilité financière aux soins de santé, il est préconisé la création de nouvelles caisses au sein de l'INSS, pour l'assurance maladie des secteurs privé et public, ainsi que pour la retraite du secteur public. Il est également envisagé la généralisation des mutuelles de santé pour le secteur privé informel et le secteur rural, au niveau de chaque district. D'autres, mesures importantes concernent l'identification de nouvelles zones pour la construction de nouvelles installations de soins de santé primaire, l'amélioration et rénovation des établissements de santé existants en vue de disposer d'un hôpital moderne dans chaque province, et l'accessibilité physique aux formations de santé et la gestion de ces dernières.
Ce sont donc des mesures sociales concrètes, susceptibles d'avoir un impact direct sur le vécu des employés des secteurs publics et privés et de leurs ayants droits, que l'Udps propose. A l'image de cet engagement clair visant la réalisation progressive du barème de Mbudi, dans le cadre de ce qui s'apparente à un contrat de confiance et de performance avec le personnel de l'administration publique. D'autres propositions pertinentes sont identifiées concernant le logement social, le transport urbain et interurbain, l'éducation, la lutte contre la faim, la famille etc. Par ses 174 propositions, l'Udps apporte la preuve que loin d'être un grand parti du seul fait du charisme de son chef, comme ses détracteurs aujourd'hui en perte de vitesse ont toujours voulu le dépeindre, il est un parti mature et préparé pour prendre les responsabilités gouvernementales et pour être la locomotive du changement tant attendu par le peuple congolais.
RK
Source : Le Phare
Jeudi, 01 Septembre 2011 12:13
De sources concordantes en provenance des instances du parti cher à Etienne Tshisekedi, on apprend que le programme alternatif de gouvernement préparé de longue date à la 10ème Rue est fin prêt. Le Président de ce parti, qui tient à renforcer la dynamique de la candidature unique de l'opposition, va soumettre le programme de l'Udps en primeur à l'opposition plurielle, qui, soutient sa candidature, afin qu'il soit discuté et éventuellement enrichi par la plate-forme dans le cadre de la stratégie commune en vue de l'alternance.
147 propositions
Le programme de gouvernement de l'Udps consisterait en 174 propositions concrètes pour l'action et le changement en RDC. C'est la quasi-totalité des domaines de la vie de la nation qui sont abordés. Des propositions fortes en symboles pour marquer la rupture avec une gestion irresponsable, prédatrice et liberticide, sont identifiées. Il propose par exemple que le quinquennat qui s'annonce pose les fondations d'une gestion administrative responsable de la cité, II s'engage à oeuvrer pour la réhabilitation et le renforcement de l'éthique en vue de redresser les moeurs dans tous les aspects de la vie quotidienne, en collaboration avec les organes existants chargés de ces questions.
Ainsi, il accorde une priorité au rétablissement de l'Etat-civil sur toute l'étendue du territoire, une tâche qui sera exécutée en partenariat étroit entre l'Etat, les provinces et les communes. Les conflits liés à la nationalité qui ont empoisonné le climat sociopolitique et ravi la paix ces dernières décennies sont en grande partie liés à la quasi absence d'Etat-civil et d'archives administratives dans le pays. Une situation qui n'est plus acceptable dans un pays où il suffit de présenter un permis de conduire, que n'importe qui peut acquérir à prix d'argent et sans dossier, pour être doté d'Une carte d'électeur et devenir ensuite citoyen congolais.
Listes électorales permanentes et informatisées
L'Udps s'insurge également contre, l'absence dé recensement scientifique durant le quinquennat écoulé, qui traduit le caractère non transparent du pouvoir en place. Ce parti propose que le recensement de la population intervienne entre les prochaines élections provinciales et les élections locales. Il propose en outre qU'à l'issue des prochaines élections locales, on passe à un système de listes électorales permanentes et informatisées, gérées conjointement par la CENI et les autorités locales en charge de l'Etat-Civil. La transparence des prochains scrutins s'en trouvera assurée.
Sur la question de la nationalité, le parti d'Etienne Tshisekedi estime que l'hypocrisie et la légèreté du pouvoir actuel, à travers son fameux moratoire parlementaire, constitue l'un des innombrables dénis de l'Etat de droit en RDC qui fragilisent l'autorité' de l'Etat et la paix. Le droit à la double 'nationalité est ainsi proposé, en toute logique pour un pays qui compte près de 8 millions d'émigrés,avec toutefois des restrictions appropriées pour certaines catégories fonctionnelles.
Armée : une priorité
S'agissant de la paix à l'est du pays, le programme accorde la priorité à la reconstruction de l'armée, 'en misant tout simplement sur le sérieux et la transparence des engagements qui seront pris par le nouveau président de la République. Il en est de même de l'action politique en vue d'une paix durable avec les pays voisins. L'Udps estime que le pouvoir PPRD/AMP s'est tout simplement disqualifié car le résultat de sa politique en la matière a conduit à la responsabilisation de criminels, à l'impunité généralisée et à la perte totale de confiance des populations.
Le programme proposé par l'Udps devrait susciter des débats intéressants au sein de la classe, politique en ce qui concerne sa stratégie pour venir à bout de' la corruption érigée, en système de gouvernance. L'Udps estime que l'avenir de la démocratie, et même du pays tout entier, est menacé par la corruption. Ainsi, il propose qU'une loi sur le financement public et privé des partis politique assure aux partis et regroupements politiques un financement public minimum, à raison de l'équivalent en FC de 1 dollar par suffrage obtenu aux législatives, et dont le paiement serait étalé sur les 5 années de la législature.
L'Udps estime également que l'absence de redevabilité du personnel politique et des cadres a atteint les limites du supportable. Il préconise la mise en place sans délai d'un système fiscal de déclaration annuelle des revenus et du patrimoine qui constituerait la pierre angulaire de sa stratégie anti-corruption.' Aussi, la fiscalisation systématique de tout bien foncier ou immobilier en RDC devra intervenir sans délai, afin que la combinaison des deux mesures phare rende impossible ou du moins réduise fortement, le phénomène de l'enrichissement sans cause, surtout lorsque l'on sait que la RDC est l'un des rares pays au monde où les politiciens et hauts cadres de l'administration sans activité économique particulière, sont plus fortunés que les hommes d'affaires. Ces derniers sont rançonnés à longueur de journée et il n'est plus possible aujourd'hui d'envisager l'entreprenariat sereinement dans notre pays. La Direction Générale des Impôts a du travail en perspective.
Inga : le grand rêve
Sur le plan économique, l'Udps estime que ce quinquennat devra d'abord s'atteler à libérer les fondamentaux de la croissance en RDC. Ceux-ci concernent principalement l'offre énergétique, l'adduction d'eau, l'offre de ciment, les infrastructures de transport et l'organisation institutionnelle pour un accompagnement efficace du secteur privé, qui a lui aussi un grand besoin d'appuis en renforcement des capacités.
L'Udps pense ainsi à accorder la priorité à la question de l'énergie, à travers la reprise en main du dossier d'Inga. Dans les 3 mois qui suivront sa prise de fonction, le gouvernement porté par le président de l'Udps va proposer des termes de référence visant la création d'une société de mise en valeur de INCA, dont 40 % non diluables du capital reviendraient à l'Etat et à la province du Bas-Congo, et les 60 % restant seraient offerts de façon équilibrée à des partenaires de premier plan issus des 4 pôles de développement suivants : Afrique, Europe, Amérique du Nord et Pays Emergeants. L'objectif à terme se situe en 2 phases : rétablir, en 24 mois au maximum, les capacités installées de INGA 1 et 2, soit 2500 MW; avant la fin du quinquennat, achever INGA 3 en portant l'offre de courant électrique à plus de 6000 MW et achever les études et les montages financiers pour la réalisation du grand INGA (44000 MW). C'est tout dire que le quinquennat qui vient de s'écouler a été un quinquennat pour rien, sur une matière aussi stratégique et capitale pour le développement économique de la nation.
Public-privé : un vrai partenariat
Parlant de cogestion de la nation, l'Udps propose au secteur privé un cadre institutionnel nouveau au sein duquel le Partenariat Public- Privé trouvera tout son sens. Les chambres de commerce seront des partenaires institutionnels de l'Etat et des entités décentralisées pour toutes les questions liées à l'organisation économique de la nation. Elles se verront confier des rôles accrus, notamment en ce .qui concerne la formation professionnelle et la gestion de certaines infrastructures collectives comme les ports ou aéroports.
L'Udps est consciente que l'investissement privé est actuellement plombé par le climat exécrable des affaires dans notre pays. Il propose une série de mesures traduisant ne réelle volonté de libérer l'énergie créatrice du secteur privé, Il s'agit notamment de la baisse, de 40 % à 25 % de l'impôt sur les revenus des sociétés, du plafonnement à 7 % du total des frais de mutation pour les opérations foncières et immobilières, et du plafonnement entre 3 et 25 % de l'impôt sur les salaires contre 50 % voir plus actuellement, afin de favoriser la création d'une classe moyenne indispensable au développement à long terme du pays. Ce parti' se fixe néanmoins comme objectif de porter le taux de prélèvement fiscal au-delà de 25 % du PIB en 5 ans. Il fonde ses calculs sur le rétablissement de l'éthique dans les régies financières et l'administration, mais aussi au sein des entreprises qui seront plus enclines à payer leur dû, dès lors qu'elles pensent avoir en face un secteur public plus responsable, ce qui fait penser à l'effet Tshisekedi enregistré en 1992 pendant sa courte conduite du gouvernement de transition. Le parti table également sur l'élargissement de la base fiscale en exploitant les nombreux gisements d'impôts délaissés tel que le foncier, l'immobilier et les messageries financières.
Pour la création d'une banque de développement
Il est également proposé la création d'une banque nationale de développement sur la base de l'expérience et du patrimoine physique et humain, de la SOFIDE, du BCECO et du FPI. Le prochain gouvernement porté par le président de l'Udps compte affecter le produit des privatisations et des pas de portes miniers à la création de cette banque de développement. Rien à voir avec l'opacité des transactions opérées par le gouvernement actuel en rapport avec la cession d'actifs miniers. La Banque Nationale de Développement sera engagée dans la lutte contre la pauvreté, le développement des infrastructures, le financement de l'économie et des provinces ainsi que le renforcement des capacités. Les partenaires extérieurs, ainsi que les provinces, participeront au capital et à la gouvernance de cette banque, qui sera le bras armé de la coordination des interventions en faveur du développement équilibré du pays.
La Banque Centrale du Congo sera réformée et se verra assigner la mission principale de construire un véritable système financier à même d'accompagner l'économie, notamment, en oeuvrant au rétablissement du crédit à long terme sans lequel il n'y aura jamais d'investissements privés à la hauteur des besoins de notre pays. En l'absence d'un système financier favorable aux investisseurs nationaux et à long terme, la corruption est devenue pour les Congolais l'unique alternative pour accéder à la richesse, ce qui explique en grande partie le spectacle désastreux de notre classe politique en quête de repositionnement permanent en vue du « partage du gâteau ». Dans untel contexte, seuls les étrangers sont en mesure d'investir dans le pays, avec le risque élevé de n'attirer que des maffieux qui se complaisent dans un environnement corrompu et l'aggravent.
Caisses sociales et mutuelles de santé
Sur le plan social, l'Udps semble bien à la hauteur de son positionnement idéologique. A titre d'exemple, afin d'accroître l'accessibilité financière aux soins de santé, il est préconisé la création de nouvelles caisses au sein de l'INSS, pour l'assurance maladie des secteurs privé et public, ainsi que pour la retraite du secteur public. Il est également envisagé la généralisation des mutuelles de santé pour le secteur privé informel et le secteur rural, au niveau de chaque district. D'autres, mesures importantes concernent l'identification de nouvelles zones pour la construction de nouvelles installations de soins de santé primaire, l'amélioration et rénovation des établissements de santé existants en vue de disposer d'un hôpital moderne dans chaque province, et l'accessibilité physique aux formations de santé et la gestion de ces dernières.
Ce sont donc des mesures sociales concrètes, susceptibles d'avoir un impact direct sur le vécu des employés des secteurs publics et privés et de leurs ayants droits, que l'Udps propose. A l'image de cet engagement clair visant la réalisation progressive du barème de Mbudi, dans le cadre de ce qui s'apparente à un contrat de confiance et de performance avec le personnel de l'administration publique. D'autres propositions pertinentes sont identifiées concernant le logement social, le transport urbain et interurbain, l'éducation, la lutte contre la faim, la famille etc. Par ses 174 propositions, l'Udps apporte la preuve que loin d'être un grand parti du seul fait du charisme de son chef, comme ses détracteurs aujourd'hui en perte de vitesse ont toujours voulu le dépeindre, il est un parti mature et préparé pour prendre les responsabilités gouvernementales et pour être la locomotive du changement tant attendu par le peuple congolais.
RK
Source : Le Phare
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
0 #4 kapapamujedo 01-09-2011 12:58
Les stratèges de l'UDPS sont des phenomènes... NOUS VOILA AU DEBAT DE PROGRAMME MAINTENANT..... A DATER D'ORJOURD'HUI, LE DEBAT SUR LES PERSONNES est FINI. NOUS DEBATERONS DESORMAIS SUR LES DIFFERENTS PROGRAMME OFFERTS!!!! Here we are.....
Les stratèges de l'UDPS sont des phenomènes... NOUS VOILA AU DEBAT DE PROGRAMME MAINTENANT..... A DATER D'ORJOURD'HUI, LE DEBAT SUR LES PERSONNES est FINI. NOUS DEBATERONS DESORMAIS SUR LES DIFFERENTS PROGRAMME OFFERTS!!!! Here we are.....
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
#3 kapapamujedo 01-09-2011 12:55
L'UDPS VIENT DE METTRE LA BARRE TRES HAUTE !!!!! PRIERE DE TRADUIRE CES PROPOSITIONS en LINGALA, TSHILUBA, KIKONGO, SWAHILI pour une TRES TRES TRES LARGE DIFFUSION. MERCI
L'UDPS VIENT DE METTRE LA BARRE TRES HAUTE !!!!! PRIERE DE TRADUIRE CES PROPOSITIONS en LINGALA, TSHILUBA, KIKONGO, SWAHILI pour une TRES TRES TRES LARGE DIFFUSION. MERCI
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#2 jj 01-09-2011 12:52
C'est bon pour nous les scientifiques et anlystes. Le débat est ainsi lancé.
C'est bon pour nous les scientifiques et anlystes. Le débat est ainsi lancé.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
Kabila et Tshisekedi : La vraie bataille a commencé
Jeudi, 01 Septembre 2011 12:13
Le face à face Tshisekedi - Kabila à l'élection présidentielle du 28 novembre 2011 vient de se préciser. Alors que le lundi 29 août 2011 à Kingankati, dans la banlieue Est de Kinshasa, le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle (MP) venait d'investir Joseph Kabila comme candidat unique de cette famille politique dans la course à la magistrature suprême du pays, l'Opposition politique a choisi pour sa part la résidence d'Etienne Tshisekedi, à Limete, hier mardi 30 août 2011, pour remettre à ce dernier le procès- verbal dé la réunion du 24 août 2011 à la paroisse Notre Dame de Fatima l'ayant désigné comme « Candidat commun» pour la même compétition.
Le lundi 05 septembre, il s'en ira déposer officiellement son dossier de candidature à la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) dans une ambiance de carnaval sous l'escorte de ses propres combattants et des militants de tous les partis de l'Opposition qui soutiennent sa candidature.
Quant à Joseph Kabila, il n'a pas encore dévoilé la date à laquelle il compte se présenter à la CENI pour confirmer ses prétentions pour la présidentielle. On imagine que le décor sera aussi celui d'une démonstration de force face au camp adverse.
De part et d'autre, les troupes et leurs leaders sont plus que jamais en ordre de bataille. Celle-ci va se dérouler à deux niveaux : la présidentielle et les législatives nationales.
Il s'agit pour l'un et l'autre, de remporter certes la bataille de la présidentielle mais une telle victoire, serait incomplète si elle ne s'accompagne pas de celle de la majorité parlementaire, fort précieuse pour permettre au Chef de l'Etat réélu ou élu d'avoir le contrôle di gouvernement.
Kabila : ni indépendant … ni candidat du PPRD
Pendant assez longtemps, la famille politique du Président de la République sortant était dans l'attente d'une précision de taille concernant son, statut de « candidat ». Tout le monde se souvient qu'il s'était proclamé « candidat indépendant », prenant de court cadres et militants de son propre parti, le PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction ut k Démocratie), qui pensait devoir naturellement procéder à son investiture.
Cette fois encore, il vient de créer une petite surprise en s'affichant comme candidat de la Majorité Présidentielle, coupant court aux rumeurs qui l'annonçaient tantôt comme indépendant, tantôt comme poulain du PPRD. Les milieux proches de ce présidentiable indiquent que celui-ci n'a pas voulu prendre le risque d'une candidature indépendante, ni celui d'une candidature parrainée par le PPRD. S'agissant de ce parti politique, il a décidé de briser les chaînes d'une prise en otage par des gens qui se réclament du « Kabilisme» pur et dur alors que leurs rangs présentent de graves fissures, suite à des querellés de positionnement interne entre individus.
Le rythme de création de nouveaux partis membres de la MP par d'anciens cadres du PPRD a convaincu Kabila de viser le label MP. Ainsi, des partis ou regroupements politiques de son camp qui hésitaient à signer l'acte fondateur de la Majorité Présidentielle ou n'osaient pas se prononcer ouvertement en faveur de sa candidature, avant son annonce officielle par lui-même, peuvent à présent se déterminer. Il joue visiblement la carte de rassembleur afin de maximiser ses chances de succès à la présidentielle.
Tshisekedi : la dynamique de Fatima
La difficulté de gérer les ambitions politiques des membres de l'Opposition a été vaincue le mercredi 24 août dans la salle des conférences de la paroisse Notre Dame de Fatima, où la majorité des partis et regroupements politiques de cette famille politique ont plébiscité Etienne Tshisekedi « candidat commun ». La dynamique de Fatima s'est confirmée hier mardi 30 août par le dépôt entre les mains de l'intéressé, du procès-verbal consacrant sa désignation unanime comme porte-étendard de l'opposition à la résidentielle.
Porteur de l'idéal d'un Congo nouveau, le président national de l'UPDS (Union pour la Démocratie et le progrès Social), qui peu désormais compter sur un très large cercle des « forces acquises au changement », est en' droit de mette le cap sur les élections. Les marques de sympathie reçues des Congolais de l'étranger et de la communauté internationale lors de sa tournée euro-américaine (mai-juillet 2011) ainsi que les foules qu'il a drainées lors de ses récents meetings à Lubumbashi, Kasumbalesa, Kipushi, Likasi, Kolwezi et Kinshasa le confortent dans sa quête du fauteuil présidentiel.
Fortement motivé dans sa peau d'opposant, Etienne Tshisekedi ne semble pas du tout se préoccuper de l'agitation que tentent d'entretenir, autour de sa candidature, ses prétendus partenaires politiques dont certains siègent encore au sein des institutions de la République. Les coups fourrés à répétition reçus à l'époque de l'USOR (Union Sacrée de l'Opposition Radicale) et de l'USORAL (Union Sacrée de l'Opposition Radicale et Alliés) l'ont certainement aguerri.
Kimp
Source : Le Phare
Jeudi, 01 Septembre 2011 12:13
Le face à face Tshisekedi - Kabila à l'élection présidentielle du 28 novembre 2011 vient de se préciser. Alors que le lundi 29 août 2011 à Kingankati, dans la banlieue Est de Kinshasa, le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle (MP) venait d'investir Joseph Kabila comme candidat unique de cette famille politique dans la course à la magistrature suprême du pays, l'Opposition politique a choisi pour sa part la résidence d'Etienne Tshisekedi, à Limete, hier mardi 30 août 2011, pour remettre à ce dernier le procès- verbal dé la réunion du 24 août 2011 à la paroisse Notre Dame de Fatima l'ayant désigné comme « Candidat commun» pour la même compétition.
Le lundi 05 septembre, il s'en ira déposer officiellement son dossier de candidature à la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) dans une ambiance de carnaval sous l'escorte de ses propres combattants et des militants de tous les partis de l'Opposition qui soutiennent sa candidature.
Quant à Joseph Kabila, il n'a pas encore dévoilé la date à laquelle il compte se présenter à la CENI pour confirmer ses prétentions pour la présidentielle. On imagine que le décor sera aussi celui d'une démonstration de force face au camp adverse.
De part et d'autre, les troupes et leurs leaders sont plus que jamais en ordre de bataille. Celle-ci va se dérouler à deux niveaux : la présidentielle et les législatives nationales.
Il s'agit pour l'un et l'autre, de remporter certes la bataille de la présidentielle mais une telle victoire, serait incomplète si elle ne s'accompagne pas de celle de la majorité parlementaire, fort précieuse pour permettre au Chef de l'Etat réélu ou élu d'avoir le contrôle di gouvernement.
Kabila : ni indépendant … ni candidat du PPRD
Pendant assez longtemps, la famille politique du Président de la République sortant était dans l'attente d'une précision de taille concernant son, statut de « candidat ». Tout le monde se souvient qu'il s'était proclamé « candidat indépendant », prenant de court cadres et militants de son propre parti, le PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction ut k Démocratie), qui pensait devoir naturellement procéder à son investiture.
Cette fois encore, il vient de créer une petite surprise en s'affichant comme candidat de la Majorité Présidentielle, coupant court aux rumeurs qui l'annonçaient tantôt comme indépendant, tantôt comme poulain du PPRD. Les milieux proches de ce présidentiable indiquent que celui-ci n'a pas voulu prendre le risque d'une candidature indépendante, ni celui d'une candidature parrainée par le PPRD. S'agissant de ce parti politique, il a décidé de briser les chaînes d'une prise en otage par des gens qui se réclament du « Kabilisme» pur et dur alors que leurs rangs présentent de graves fissures, suite à des querellés de positionnement interne entre individus.
Le rythme de création de nouveaux partis membres de la MP par d'anciens cadres du PPRD a convaincu Kabila de viser le label MP. Ainsi, des partis ou regroupements politiques de son camp qui hésitaient à signer l'acte fondateur de la Majorité Présidentielle ou n'osaient pas se prononcer ouvertement en faveur de sa candidature, avant son annonce officielle par lui-même, peuvent à présent se déterminer. Il joue visiblement la carte de rassembleur afin de maximiser ses chances de succès à la présidentielle.
Tshisekedi : la dynamique de Fatima
La difficulté de gérer les ambitions politiques des membres de l'Opposition a été vaincue le mercredi 24 août dans la salle des conférences de la paroisse Notre Dame de Fatima, où la majorité des partis et regroupements politiques de cette famille politique ont plébiscité Etienne Tshisekedi « candidat commun ». La dynamique de Fatima s'est confirmée hier mardi 30 août par le dépôt entre les mains de l'intéressé, du procès-verbal consacrant sa désignation unanime comme porte-étendard de l'opposition à la résidentielle.
Porteur de l'idéal d'un Congo nouveau, le président national de l'UPDS (Union pour la Démocratie et le progrès Social), qui peu désormais compter sur un très large cercle des « forces acquises au changement », est en' droit de mette le cap sur les élections. Les marques de sympathie reçues des Congolais de l'étranger et de la communauté internationale lors de sa tournée euro-américaine (mai-juillet 2011) ainsi que les foules qu'il a drainées lors de ses récents meetings à Lubumbashi, Kasumbalesa, Kipushi, Likasi, Kolwezi et Kinshasa le confortent dans sa quête du fauteuil présidentiel.
Fortement motivé dans sa peau d'opposant, Etienne Tshisekedi ne semble pas du tout se préoccuper de l'agitation que tentent d'entretenir, autour de sa candidature, ses prétendus partenaires politiques dont certains siègent encore au sein des institutions de la République. Les coups fourrés à répétition reçus à l'époque de l'USOR (Union Sacrée de l'Opposition Radicale) et de l'USORAL (Union Sacrée de l'Opposition Radicale et Alliés) l'ont certainement aguerri.
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