La gestion du serveur de la CENI

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Ilunga
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Processus électoral en cours en RDC L'opposition sur deux fronts contre la CENI

Mercredi, 28 Septembre 2011 15:33



L'Udps et se alliés prévoient ce jeudi une manifestation de protestation pour exiger la transparence des élections.
L'Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), parti cher à Etienne Tshisekedi, et ses alliés de l'opposition, conviennent à accentuer la pression à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour exiger la transparence du processus électoral par l'audit du fichier électoral en vue de nettoyage adéquat et l'accès au serveur central des experts de l'opposition, en vue de supprimer les bureaux fictifs et d'assurer une répartition équitable sur l'ensemble du pays.

Ainsi donc, le jeudi 29 septembre 2011, l'UDPS et ses alliés de l'opposition soutenant la candidature d'Etienne Tshisekedi, comptent organiser un sit-in devant le siège de la Ceni sur le boulevard du 30 juin à Gombe pour réclamer la publication des listes des électeurs par bureau de vote en vue d'une part, de renseigner à temps les électeurs et d'autre part, de leur assurer une répartition équitable par bureau de vote.

Au cours de ce sit-in, l'Udps et ses alliés de l'opposition vont également exiger la publication et le monitoring des opérations liées à l'impression des bulletins de vote et leur dispatching adéquat et équilibré sur l'ensemble du territoire national.

Malgré la promesse non te nue par la Ceni, l'UDPS et ses alliés continuent à faire pression pour exiger la transparence du processus électoral en manifestant par voie pacifique pour faire entendre ses revendications. Pour le sit-in de ce jeudi, l'UDPS a déjà saisi l'administration urbaine de Kinshasa afin que celle-ci prenne des dispositions pour sécuriser les manifestants.

Le secrétaire général de l'Udps, Me Jacquemin Shabani Lukoo, a appelé les combattants de son parti et ses alliés à manifester dans la non-violence pour montrer la volonté de participer à des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisés que la Ceni a l'obligation d'organiser au peuple congolais, gage de paix. Au cours du point de presse tenu hier à la permanence du parti à Limete, le secrétaire général de l'Udps a dénoncé le climat d'insécurité généralisée causée et entretenue par le régime en place qui se manifeste ce dernier temps par les évasions massives des prisonniers dans certaines prisons et autres maisons d'incarcération du pays. L'UDPS craint de voir un jour ces évadés se transformer en milice pour semer la terreur et la désolation à travers le pays.

Ainsi, l'Udps et ses alliés appellent la population congolaise à la vigilance en vue de barrer la route à cette mascarade. L'Udps appelle enfin, la Monusco à jouer pleinement son rôle de protection des civils en vertu de la Résolution 1991 adoptée le 28 juin 2011 par le Conseil de sécurité de l'ONU.

Cette marche pacifique pour exiger la transparence du processus électoral en cours sera organisée à travers le pays pour montrer à la face du monde que les revendications des l'Udps sont légitimes ; a précisé Me Jacquemin Shabani Lukoo. Ce dernier exige la libération sans conditions de tous les combattants de l'Udps arbitrairement arrêtés et encore en détention.

Dans sa marche pacifique de ce jeudi, l'Udps et ses alliés ne réclament autre chose que la transparence du processus électoral en cours par la publication de la liste de cartographie des bureaux de vote.

Cette revendication légitime pour un processus électoral sain doit attirer l'attention du pouvoir organisateur des élections pour organiser les scrutins crédibles, transparents et apaisés, capables d'éviter de replonger le pays dans le chaos comme en 2006 où la population kinoise avait assisté aux affrontements armés entre les Bembistes et les Kabilistes, après la proclamation des résultats du deuxième tour de la présidentielle.

GODE KALONJI MUKENDI


Source : La Tempête des tropiques
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Erka
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Message par Erka »

Ngoy Mulunda et quelques Congolais de Belgique
http://www.youtube.com/watch?v=_6_NU8PA ... ture=feedu
Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
Ilunga
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Message par Ilunga »

Transparence des élections - Udps et alliés devant la CENI !

Jeudi, 29 Septembre 2011 06:28




*C’est manifestement la formule de la lutte par en haut et par en bas. En effet, au moment où Etienne Tshisekedi prend des contacts à un haut niveau tant avec les partenaires extérieurs de l’Udps que des fils du pays se trouvant à l’étranger, la base du parti, elle, mobilisée par le SG Shabani Lukoo Jacquemain,

est plus que jamais déterminée à maintenir la pression sur la Commission Electorale Nationale Indépendante et ce, malgré l’approche d’ouverture adoptée dorénavant par la CENI. Cette base de l’Udps, sauf changement de dernière minute, sera ce matin devant les installations de la CENI, à la Gombe. Les mobiles, a indiqué le SG Shabani, sont les mêmes que ceux du 1er septembre, quand bien même il faut ajouter la dénonciation de l’insécurité. ‘‘Nous revenons à la charge, et nous reviendrons autant de fois que nécessaire, avec les mêmes revendications relatives à la transparence et à la crédibilité des élections de novembre 2011’’, a martelé, devant les professionnels des médias, M. Shabani Lukoo. Qui plus est, a philosophé en soutenant que comme le temps ne s’arrête pas, de peur que celui-ci ne s’écoule sans résultat palpable, l’Udps et alliés se voient dans l’obligation de revenir à la charge. Ce, avant d’appeler, à l’occasion, la population à manifester dans la non-violence, leur volonté de participer à des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées que la CENI a l’obligation de lui offrir. En séjour en Europe où il a eu des fructueuses échanges avec les responsables du Parti Socialiste Suédois, Etienne Tshisekedi devrait, en principe, rencontrer pour la deuxième fois le chairman du Mouvement de Libération du Congo, Jean-Pierre Bemba ce mercredi 28 septembre 2011 à la Haye, aux Pays-Bas.

Il était également prévu, selon les mêmes sources, que le lider maximo prenne langue avec Thomas Lubanga, patron de l’Union des Patriotes Congolais, UPC, qui se trouve, lui, également prisonnier du Procureur de la Cour Pénale Internationale, l’Argentin Luis Moreno O’Campo. L’idée, pour Etienne Tshisekedi, c’est de fignoler un deal avec ces deux personnalités qui, chacun, peut donner un mot d’ordre à même d’influencer substantiellement les résultats de vote le 28 novembre prochain. L’Udps dans la rue ce matin Au moment où la locomotive du parti prend des contacts à un haut niveau tant avec les partenaires extérieurs de l’Udps que des fils du pays se trouvant à l’étranger, la base du parti, elle, mobilisée par le SG Shabani Lukoo Jacquemain, est plus que jamais déterminé à maintenir la pression sur la Commission Electorale Nationale Indépendante et ce, malgré l’approche d’ouverture adoptée dorénavant par le staff dirigeant du pouvoir organisateur des élections en RD-Congo. Cette base de l’Udps, si l’on en croit son SG qui a tenu un point de presse le mardi, sera ce matin devant les installations de la CENI sises au début du Boulevard du 30 juin dans la Commune de la Gombe. Les mobiles, a indiqué le SG Shabani, sont les mêmes que ceux du 1er septembre, ajouté à ceux-ci, la dénonciation de l’insécurité que ‘‘le pouvoir de Kabila tente de semer partout à travers le pays pour piéger les élections’’. L’Udps qui réaffirme, à travers son SG, sa volonté et sa détermination à participer activement, en toute lucidité et responsabilité, au processus électoral, n’entend cependant pas subir ledit processus. ‘‘Nous revenons à la charge, et nous reviendrons autant de fois que nécessaire, avec les mêmes revendications relatives à la transparence et à la crédibilité des élections de novembre 2011’’, a martelé, devant les professionnels des médias, M. Shabani Lukoo.

D’autant plus que soutient-il, bien qu’elle ait fini par reconnaître les revendications de l’Opposition, la CENI n’a cependant pas bougé de sa position initiale. Plus concrètement, en dehors du fait de l’annonce de l’acceptation de l’audit du serveur central et de l’accès des Experts mandatés par l’Opposition au Centre National de Traitement, rien n’a été entrepris. Aussi, philosophe le SG du Parti cher à ‘‘Ya Tshisthi’’, comme le temps ne s’arrête pas, de peur que celui-ci ne s’écoule sans résultat palpable, l’Udps et alliés reviennent à la charge ce jeudi, avec une grande marche pacifique de protestation dans la même forme que celle du 1er septembre dernier. Cette grande marche, affirme-t-on, est une marque de bonne foi de l’Udps et alliés qui visent, entre autres objectifs, éviter au chaos à la RDC qui peut subvenir des conflits post-électoraux dus à des élections mal organisées. Aussi l’Udps appelle-t-elle la CENI à clarifier le processus électoral pour déboucher sur des résultats incontestables, gage de la paix. Laquelle clarification passe, entre autres, selon l’Udps, par l’audit du fichier électoral l’accès au serveur central, la publication des listes des électeurs par bureau de vote… L’Udps et alliés appellent, à l’occasion, la population à manifester dans la non-violence leur volonté de participer à des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées que la CENI a l’obligation de lui offrir. A travers cette marche, l’Udps, a souligné Jacquemain Shabani, entend également dénoncer la violence qui est aujourd’hui érigée en mode de gouvernance pour tenter de réduire le peuple au silence.


Source : La Prospérité
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Message par Ilunga »

+2 #1 kapapamujedo 29-09-2011 15:46

Mr le journaliste vous ecrivez vraiment des conneries !!! La loi dit pas d'affiche avant le début de la campagne !!! Le camp adverse imprime plus de drapeau, polos, et affiches .... L'opposition reclame l'application de la loi, c'est un probleme!!! Vous comprenez pourquoi il est imperatif que le Dr ETIENNE TSHISEKEDI WA MULUMBA restaure un ETAT DE DROIT !!! Nous avons vraiment l'impression que meme certains intellectuels ne comprennent pas ce que c'est un ETAT DE DROIT !!! C'est l'application stricte de la loi!!! Chance eloko pamba qui a fait d'un ILLETTRE RWANDAIS president de notre cher beau pays, c'est fini !!! Ce pays nous appartient et nous allons le récupérer! Nous ne tolererons plus ce genre de betises !!

Seul le travail, la discipline, le respect de la loi seront les maitres mots a l'avenir !!!
A bas le clientelisme, la corruption, le tribalisme...


IN TSHITSHI WE TRUST !!!





Présidentielle 2011 Kabila - Tshisekedi : l'épreuve de force commence !

Jeudi, 29 Septembre 2011 14:25



Pour gagner le 28 novembre, tout se joue aujourd'hui. Les deux poids lourds de la présidentielle et leurs camps respectifs l'ont compris. A la 10ème Rue, on ne ménage plus aucun effort pour affaiblir l'adversaire. Du côté de la Majorité, l'option a été levée de répondre coup pour coup aux assauts de l'adversaire.
Finie la logique du pacifisme béat ayant,, prévalu en 2006 .Symbolisée par le porteur d'oeufs qui devait se garder de répondre à la moindre provocation, cette logique n'inspire plus la Majorité. Elle s'en veut aujourd'hui d'avoir assisté passivement aux attaques répétées de l'adversaire en 2006. Quand il avait finalement fallu réagir, la capitale congolaise avait frôlé le pire en mars 2007.

La logique de la réplique spontanée fait qu'en ce jour, les deux camps se toisent et ont décidé de déplacer l'aire de la confrontation. De la rue, où une guerre civile sonnait prestement aux portes de Kinshasa, la confrontation a pris le chemin des médias et de la justice.

La presse est abondamment sollicitée ces derniers temps par les deux camps.

Chacun lui demandant de relayer la salve tirée en direction de l'adversaire. Ainsi en début de semaine, l'Opposition a dégainé la première. Elle a annoncé la reprise des manifestations de rue, d'une envergure beaucoup plus accrue que les précédentes, dès ce jeudi.

Au-delà du casus belli traditionnel, à savoir la Ceni et la transparence du processus électoral, l'Opposition a ouvert un nouveau front. Ce dernier est directement dirigé contre la Majorité présidentielle. Pour la première fois depuis l'ouverture des hostilités, l'un des deux camps met l'autre en sommation. Les panneaux et affiches de campagne plantés par la MP à travers la capitale doivent être enlevés.

De gré ou de force.

Aussitôt chargée par sa rivale, la famille politique de Kabila a répliqué. Une sortie médiatique bien calculée a permis à cette dernière de régler ses comptes à l'Opposition. Celle-ci a été clairement accusée de vouloir provoquer une guerre civile avant les élections. L'accusation n'a pas été portée au petit bonheur des réactions solitaires des membres de la Majorité. Elle a été portée le plus officiellement du monde, par le secrétariat exécutif de la MP avec la caution morale du bureau politique. La presse internationale s'en est même mêlée. L'Opposition, à travers l'Udps, a aussitôt pris le contre-pied de sa rivale.

On ne se fait plus de cadeau. Le feu crache de partout. Et comme toujours l'Opposition vient de déceler une faille dans l'armature de son adversaire. Elle a tout de suite attaqué. A travers l'Udps, elle a traîné la Majorité en justice. Une' requête en invalidation a été dûment introduite à la Cour suprême de justice. Elle vise l'invalidation d'une série de candidatures du Pprd dans plusieurs circonscriptions électorales pour les législatives du 28 novembre.

La MP n'a pas encore réagi. Il n'y a néanmoins aucun doute sur la suite de ce nouveau feuilleton. En tout cas, jusqu'au lundi 28 novembre, nous allons assister à une guerre sans merci entre les deux camps.

Tant que cet affrontement va garder les sentiers balisés, républicains et protégés des médias et de la justice, nous ne pouvons qu'applaudir ce combat de gladiateurs. Mais nous refusons toutes les voies de fait, les raccourcis de rue et des manifestations non encadrées. Puissent Kabila et Tshisekedi maintenir leurs troupes respectives dans les limites du pugilat républicain. Le test de maturité, 'après les derniers dérapages, c'est aujourd'hui.

LP



Source : Le Palmares
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http://afrikarabia2.blogs.courrierinter ... sives.html


RDC-Elections : Soupçons de fraudes massives

jeudi, 29 septembre 2011
RDC-Elections : Soupçons de fraudes massives

Un article du site Congo Siasa jette le trouble sur le processus électoral en cours en République démocratique du Congo (RDC). Un rapport confidentiel suggère la présence de centaine de milliers d'électeurs fictifs dans le fichier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Selon Congo Siasa, des diplomates qui ont examinés ce document estiment qu’il s’agit là d’indices de préparatifs de fraudes électorales.

Logo Elections 2011.jpgTout est parti d'un rapport confidentiel de la société belge ZETES, cité par Jason Stearns du site Congo Siasa. Dans ce document rédigé début août 2011, l'entreprise chargée de délivrer des cartes d'électeur biométriques effectue un certains nombres de contrôles pour déceler d'éventuels "doublons" sur les listes électorales (c'est à dire des électeurs qui seraient enregistrés deux fois sur le serveur de la Commission électorale - CENI). Et là surprise, le nombre de "doublons" est impressionnant et bien supérieur aux 119.000 "erreurs techniques" avouées par le président de la CENI :

- Bandundu - 278 039, soit 13,68% des électeurs,
- Equateur - 201, 543, soit 12,69% des électeurs,
- Orientale - 198 881, soit 5,47% des électeurs,
- Kinshasa - 22466, soit 0,87% des électeurs.

Dans ce rapport, la société ZETES rappelle qu'il lui faudra attendre le mois d'octobre pour commencer à corriger tous les doublons. Un délai trop court quand on sait que le scrutin est fixé au 28 novembre. Dans un communiqué, l'APRODEC Asbl note que "la présence de doublons qu’ils soient dus à des causes techniques ou à la fraude (enrôlements multiples) affecte la fiabilité du fichier électoral et donc, la crédibilité du processus électoral en République Démocratique du Congo. La société ZETES conclut dans son rapport que la présence de doublons binaires et de vrais doublons dans le fichier électoral de la CENI est une preuve de manipulation de celui-ci. Pourtant, contactés par des diplomates et des journalistes aussi bien la division électorale de la MONUSCO que la société ZETES ont affirmés que ces problèmes sont techniques et n’ont pas un caractère majeur. L’APRODEC asbl invite tant la Commission électorale nationale indépendante que la société ZETES à publier spontanément le rapport confidentiel".

Un document confidentiel qui tombe mal pour Kinshasa, alors qu'au milieu de l'été, plusieurs autres irrégularités étaient pointées, notamment l'enregistrement d'enfants mineurs sur les listes électorales ou de personnes de nationalités étrangères. Pour l'instant la CENI n'a pas encore réagit à ce document.

Christophe RIGAUD
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Voici en no comment, les images de la marche de l’ UDPS, Congomikili.com à la seconde !

Exclusivité : Nouvelle marche de l’ UDPS pour des élections transparentes

http://congomikili.com/exclusivite-nouv ... entes.html
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La paille et la poutre :

Elections 2011 : Les «kabilistes» jouent la carte de l’intimidation



Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité présidentielle (MP).
Le secrétaire général de la majorité présidentielle (MP), Aubin Minaku, accuse «une certaine opposition» de «velléités insurrectionnelles». Objectif : empêcher la tenue des élections présidentielle et législatives prévues le 28 novembre prochain. Dans un communiqué daté du 5 septembre dernier le ministre de l’Intérieur Adolphe Lumanu Mulenda ne disait pas autre chose en reprochant à l’UDPS d’Etienne Tshisekedi une «instrumentalisation de la jeunesse, appelée déjà maintenant, à contester les résultats des élections.» C’est l’histoire de la paille et de la poutre. A preuve, le pouvoir kabiliste recrute actuellement des jeunes chômeurs kinois – les fameux « Pomba » - pour constituer une sorte de milice sous la douce appellation «Ligue des jeunes du PPRD».

«Velléités insurrectionnelles»

«Une certaine opposition, au lieu de préparer leurs troupes aux élections, est en train de mettre en place une stratégie de contestation qui comporte des velléités insurrectionnelles». C’est la déclaration faite mardi 27 septembre, à Kinshasa, par Aubin Minaku, le tout nouveau secrétaire général de la mouvance kabiliste dite «majorité présidentielle». Minaku stigmatise, en termes subliminaux, l’UDPS d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Sans oublier, l’UNC de Vital Kamerhe et l’UFC de Léon Kengo wa Dondo. Et peut-être aussi le RCD-K/ML d’Antipas Mbusa Nyamuisi. Celui-ci séjournerait en Europe.

Désigné à ce «poste» en juillet dernier, mal connu du grand public, Minaku est en quête de notoriété. Il cherche à «exister» et surtout à avoir une visibilité médiatique. Il lui faut donc un coup d’éclat. Peu importe qu’il s’agisse d’une déclaration à l’emporte-pièce. L’homme prétend détenir «des informations et des renseignements clairs» qui indiquent que «certains politiciens sont en Europe, d’autres en Ethiopie pour préparer des milices dans le but d’empêcher que les élections se tiennent le 28 novembre 2011 prochain». Le «SG» de la MP n’aligne aucun élément factuel à l’appui de ses allégations. Son intime conviction suffit.

Après avoir «réaffirmé» la «détermination» de la mouvance présidentielle «d’aller aux élections dans un climat apaisé» et dans le respect des délais légaux, Minaku s’est cru en droit de mettre «en garde» ceux qu’il appelle «les apprentis sorciers» qui, selon lui, «persistent à entretenir le doute sur cette échéance électorale». Il s’est, par ailleurs, «insurgé contre les partis politiques qui exigent l’accès au serveur central» et l’audit du fichier électoral de la Ceni. Pour lui, le contrôle du serveur ne serait qu’une manœuvre «dilatoire». Minaku feint d’ignorer que ces exigences traduisent la crise de confiance existant entre les forces de l’opposition et une Ceni dont le président n’est autre que le "conseiller spirituel" du président-candidat "Kabila".

«Pompier-Pyromane»

En vrai «pompier-pyromane», Minaku d’ironiser en termes à peine voilés sur les divisions au sein l’opposition : «L’opposition congolaise n’a point de perspective alternative. Apparemment, elle n’est pas prête à diriger, à assumer le pouvoir de vouloir et d’agir pour le peuple». Comment peut-on espérer "apaiser" l’ambiance pré-électorale avec ce genre d’élucubrations?

Ce n’est pas la première fois qu’une personnalité de la mouvance présidentielle se mette à dénoncer une «insurrection en préparation». Le ministre de l’Intérieur, le PPRD Adolphe Lumanu Mulenda, l’a fait le 6 septembre dernier au lendemain des échauffourées entre des militants de l’UDPS et des éléments de la police anti-émeutes. Dans un communiqué publié ce jour là, ce membre du gouvernement, déclarait qu’«il s’observe depuis un certain temps une tendance (…) à une instrumentalisation de la jeunesse, appelée déjà maintenant, à contester les résultats des élections (…)» à venir. «Dans cette stratégie préparatoire à une insurrection souhaitée par certains politiciens, la CENI est devenue le bouc émissaire de prédilection. En lieu et place des stratégies électorales, l’on assiste plutôt chaque jour à des manifestations de rue non encadrées par les organisateurs débouchant régulièrement sur des actes de vandalisme», ajoutait-il.

Juge et partie, le ministre Lumanu n’a pas osé adresser le même «blâme» aux responsables de la police nationale mais aussi aux dirigeants du PPRD. En cause, la présence des «Pomba», aux côtés des policiers. C’était le 1er et le 5 septembre. Le parti présidentiel a donc recruté des judokas et des karatekas désoeuvrés pour affronter les manifestants exerçant leur liberté constitutionnelle.

J’y suis, j’y reste"

En fait de velléités insurrectionnelles, les "kabilistes" s’agitent à la lecture de certaines déclarations du candidat à la présidence de la République, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Celui-ci l’a dit à plusieurs reprises que le président sortant "Joseph Kabila" devrait mordre la poussière lors du scrutin présidentiel du 28 novembre. Au motif que l’homme a été «vomi» par la population. Dans un entretien à Congo Indépendant, le 14 juillet dernier, le leader de l’UDPS n’a pas dit autre chose répondant à la question sur une éventuelle victoire de «Joseph» : «C’est impossible ! Il ne pourra pas remporter cette élection. Et ce, même en cas de fraude massive.» Pour «Tatu Etienne», une victoire du président sortant constitue «une hypothèse impossible».

C’est sans doute cette intransigeance qui est interprétée par les «super faucons» de la Kabilie comme étant la "preuve" de la mise en route d’un «mouvement insurrectionnel». Il faut dire que l’opposition, elle, suspecte le président sortant d’être tenté par un "j’y suis, j’y reste" même en cas de défaite avérée. Ambiance.

Baudouin Amba Wetshi
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Le fichier électoral serait-il contaminé? Seul un audit pourra le dire
(Le Potentiel 30/09/2011)

D’après un rapport qui circule sous le manteau à Kinshasa, des centaines de milliers de noms enregistrés dans le fichier électoral seraient de faux électeurs. Il se pourrait qu’un bon nombre de ces faux électeurs se soient retrouvés dans le fichier à la suite de simples erreurs techniques. Des diplomates à Kinshasa qui ont lu le rapport et suivent de près le processus électoral suggèrent néanmoins qu’il y a là assez pour soupçonner de la fraude. Sans un audit, il sera difficile de savoir si ces craintes sont bien fondées.

Le rapport est un document confidentiel préparé début août par ZETES, la compagnie belge contractée par le gouvernement congolais pour fabriquer les cartes d’électeurs biométriques. ZETES avait procédé à un examen technique préliminaire de la banque de données contenant la liste des électeurs pour vérifier combien de doublons elle pourrait contenir, c’est-à-dire combien d’électeurs apparaissaient plus d’une fois dans le système. D’après deux diplomates qui ont vu le rapport, l’examen de ZETES a décelé un nombre important de doublons dans les proportions suivantes : Bandundu : 278.039, c’est-à-dire près de 13,68% d’électeurs de cette province, Equateur : 201.543 ou 12,69% d’électeurs, Orientale : 198.881 ou 5,47% d’électeurs, Kinshasa : 22.466 ou 0,87% d’électeurs

Il s’agit là d’un nombre de doublons bien plus élevé que celui annoncé par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Daniel Ngoy Mulunda, qui n’a récemment parlé que de 119.000 doublons identifiés.

Le rapport de ZETES, qui a été remis en début août, distingue différentes sortes de doublons. Les plus préoccupants, et qui étaient assez nombreux d’après l’examen préliminaire de ZETES, sont les doublons binaires ou vrais doublons. Ceux-ci seraient constitués d’entrées multiples dans la base de données dont la photo et les empreintes sont identiques bien que possédant une information qui diffère, généralement le moment (timestamp) de l’enrôlement. D’après le rapport ZETES, la présence de ce genre de doublons « prête à penser qu’il s’agit de manipulation effectuée directement dans la base de données du kit électoral». Les doublons binaires sont donc clairement issus d’intention frauduleuse.

Combien de cartes d’électeurs ont-elles été délivrées à ces vais doublons ? Nul ne le sait à ce stade. Ce qui est plus certain est que même si ces doublons étaient tous éliminés, le système pourrait toujours être entaché par d’autres types de fraudes, telles que l’enrôlement d’enfants et d’étrangers.

Même à supposer que tous ces faux électeurs résulteraient d’erreurs techniques, le moins que l’on puisse dire est que leur présence a faussé la représentativité de certaines circonscriptions électorales. Par exemple, Kinshasa a de loin moins de doublons que d’autres provinces, et seulement 92% d’électeurs attendus ont été enrôlés à Kinshasa, alors que ce sont 110% d’électeurs attendus qui l’ont été en Equateur et 109% au Katanga.

Le rapport de ZETES a calculé qu’une chasse à tous les doublons dans le fichier électoral prendrait du temps et irait jusqu’en octobre. Si cela avait été fait, il aurait fallu repousser la date des élections. Un tel report était inacceptable pour ceux qui tenaient à la date du 28 novembre et qui faisaient donc tout pour que la loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale – ce qui a été appelé «annexe» à la loi électorale – fût votée en début août, alors que la CENI n’avait pas fini de digérer le rapport de ZETES. Le fichier électoral n’ayant donc pas été audité et nettoyé avant le vote de la loi sur la répartition des sièges comme de nombreux sénateurs le demandaient, la population de Kinshasa et celles d’autres circonscriptions ayant enregistré moins de doublons pourraient être sous-représentées au parlement.

Il est important de procéder à un audit du fichier électoral, non pas seulement pour corriger le déséquilibre dans la répartition des sièges, mais surtout pour faire renaître la confiance dans le processus électoral. La Commission électorale a compris cela et a annoncé le 23 septembre sa volonté d’ouvrir l’accès à sa banque de données aux cinq délégués désignés par l’Opposition. Plus tard, néanmoins, le président de la CENI a semblé revenir sur cet engagement en précisant que l’Opposition et la Majorité présidentielle devront se mettre d’accord sur les modalités de l’audit avant que cet audit n’ait lieu. La Majorité présidentielle ayant déclaré ne pas croire à la nécessité d’un audit, l’opposition a ainsi été privée en réalité de tout accès à la banque de données de la CENI.

La commission électorale gagnerait beaucoup en crédibilité si elle donnait à toutes les parties, en particulier à l’opposition, un accès non conditionné à sa banque de données et au fichier électoral. La publication du rapport de ZETES serait un premier pas dans cette direction. ——————

Pascal K. Kambale, un avocat des droits de l’homme et enseignant à l’université catholique du Graben à Butembo, est le directeur de la fondation Open Society Initiative for Southern Africa (OSISA) pour la RDC. Pascal Kambale est co-auteur des Organes de gestion des élections en Afrique de l’Ouest (2011), une étude comparée des commissions électorales dans six pays d’Afrique occidentale. Jason K. Stearns est un analyste politique et commentateur en ligne sur les affaires de la RDC. Ses commentaires sont disponibles sur son blog http://congosiasa.blogspot.com. Jason Stearns est l’auteur de Dancing in the Glory of Monsters (2011), un livre sur les guerres au Congo.

PAR PASCAL KAMBALE ET JASON STEARNS (*)

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Répression de la marche de l’UDPS - La neutralité de la Police Nationale mise en cause

VENDREDI, 30 SEPTEMBRE 2011 13:10 0



Le sang a encore coulé hier à Limete. Des compatriotes ont été molestés, frappés, torturés et blessés, et d’autres moins chanceux ont été appréhendés pour être conduits comme des bêtes sauvages aux maisons d’arrêts de la Police Nationale. Leur sort n’est pas connu jusque là, essentiellement les blessés que l’on n’a pas présentés chez le médecin pour des soins appropriés.

Qu’ont-ils commis de grave pour mériter un tel sort cruel ? Pour avoir cru aux prescrits des textes réglementaires pourtant conformes à la Constitution en vigueur et aux instruments juridiques internationaux, des compatriotes se retrouvent aujourd’hui privés de leurs libertés fondamentales, à savoir le droit d’exprimer leurs opinions de manière pacifique, de protester contre ce qu’ils considèrent comme actes de violation de la loi électorale par l’organe chargé d’organiser des élections transparentes et crédibles.

Le sang qui a coulé hier à Limete l’a été parle fait des éléments de la Police Nationale. La direction politique de l’UDPS avait pourtant adressé une lettre aux autorités politiques et administratives compétentes, notamment au gouverneur de la Ville avec copies pour information aux responsables des services de sécurité pour les tenir informés de l’organisation d’une marche de protestation qui devait démarrer à partir du siège social situé sur la 10ème, Rue à Limete pour se terminer devant le siège de la CENI Gombe. Pour que nul n’en ignore, le secrétaire général de ce parti de l’opposition pacifique avait tenu une conférence de presse le mardi dernier juste après avoir reçu l’accusé de réception de la lettre en question. Les médias en avaient fait large écho et voilà que des éléments de la Police Nationale ont surgi hier munis des armes et d’autres appareils de répression pour disperses les gens massés devant le siège de leur parti. Des coups de feu ont été entendus, des rafles ont été opérées, pire, parmi les personnes blessées. Le plus choquant, c’est que des femmes, ont été malmenées el déshabillées, a rapporté un confrère d’une radio périphérique.

La neutralité de la Police mise en cause
Au lieu d’encadrer cette marche comme elle le fait régulièrement pour les autres partis politiques et associations sociales de la majorité présidentielle, la Police Nationale est sortie de ses réservés en brutalisant sévèrement des gens qui ont toujours cru aux vertus de la démocratie et des instruments juridiques tant nationaux qu’internationaux relatif aux droits de l’homme. Et la question que visent ceux qui poussent la Police à agir avec une violence rare contre des paisibles compatriotes ? Savent-ils à quoi ils l’exposent ? Car une police qui recourt facilement à la répression perd toute sa crédibilité vis-à-vis de la population alors que c’est cette dernière qui est sensée lui procurer des informations sensible, notamment les identités et les lieux où se cachent les délinquants, criminels et les agents des renseignements des puissances étrangères. En réprimant sauvagement des manifestants pacifiques, la Police perd la confiance de la population et par voie de conséquence lui inculque des sentiments de vengeance tout en offrant gratuitement aux victimes, l’image des martyrs. A-t-on oublié que c’est, le calvaire et les tortures endurés par les 13 parlementaires et fondateurs de l’UDPS pendant près de dix ans qui les avaient rendus célèbres à travers le monde ?
On rappelle qu’hier, la ville de Kalemie située dans le Nord Katanga a connu une journée dite « ville morte » pour protester contre les exactions de la police. Lundi dernier, Beni à son tour a été réveillée ‘par des manifestations des partisans du Parti RCD/KML de MBUSA Nyamuisi qui ont paralysé l’a circulation de toute la ville pour dénoncer le lâche assassinat du chef de quartier de la Commune de Mulekera par des hommes en armes, et en tenue. Cette crise de confiance entre la Police et les populations risque de renforcer la méfiance entre ces deux entités indissociables et instaurer ainsi un climat d’insécurité généralisée pendant la période de la campagne électorale.


Source : Le Phare
Ilunga
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Re: La gestion du serveur de la CENI

Message par Ilunga »

La sauvagerie de la "kabilie"...







L’insécurité se porte bien à la veille des élections - La Permanence des stratégies électorales de l’UDPS attaquée

VENDREDI, 30 SEPTEMBRE 2011 13:10 0 COMMENTAIRES ENVOYER



La Permanence des Stratégies électorales de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (U.D.P.S.), située au n°10 de l’avenue Kasongo, et Haut commandement (ex-Socimat), dans la commune de la Gombe, a été attaquée hier jeudi, 29 septembre 2011 à 2 heures du matin, par un groupe de 8 marginaux communément appelés « Pomba» ou sportifs. Ces assaillants étaient armés d’armes blanches et des bidons d’essence. Cette attaque rappelle à s’y méprendre l’incendie de la RLTV et du siège de l’UDPS. Comme tout le monde se souvient, ces deux forfaits ont été commis dans la nuit du 5 au 6 septembre 2011, par ces mêmes Pomba, qui avaient eu le soin de se faire accompagner par les éléments de la Police.

Dans un communiqué de l’UDPS parvenue à notre rédaction, il est rappelé que cette propriété est privée et appartient à Tabu Eboma Mambu André Robert, dicteur de cabinet adjoint du Président de national de l’UDPS et Candidat député national à Lukunga. Selon le communiqué, l’un des surveillants, Jean Mabidi Sesa, surpris dans une voiture parquée à l’extérieur, a été agressé par ce groupe et frappé à larme blanche au niveau de la cheville gauche. Le communique souligne que ce surveillant a failli être tué par ce commando, parce qu’il était un témoin gênant et surtout parce qu’il ne fallait pas laisser des traces. Il a eu la vie sauve grâce à ses cris stridents qui ont alerté tout le quartier. Cela a finalement provoqué la fuite de ce groupe des criminels organisé.
Le communiqué note en outre que pendant la période électorale, les partis de l’opposition sont victimes, de plusieurs actes d’agression, de vandalisme, d’incendie etc. et ne sont plus tranquilles à cause de cette insécurité ambiante et organisée. Toutefois, l’Udps pose une question restée pendante depuis le saccage de son siège : a qui profitent ces actes criminels contre l’Udps et ces candidats, surtout qu’il, y a similitudes des méthodes d’attaque avec les autres actes d’agression de la nuit du 05 au 06 septembre dernier : même heure, mêmes armes, mêmes pomba. Il convient de signaler que ces pomba drogués avaient aussi tenté d’arracher le drapeau de l’UDPS, sans succès et d’incendier son matériel de campagne électorale. L’Udps en profite pour sensibiliser l’opinion tant nationale qu’internationale sur cette insécurité voulue par certaines personnes aux abois et elle est convaincue que ces gens là ne veulent pas des élections transparentes et apaisées.



Source : Le Phare
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