Kinshasa dans le Noir
-
EricBy
- U13

- Messages : 1171
- Enregistré le : 05 juin 2008, 08:49
- Contact :
Re: Kinshasa dans le Noir
Electricité : spectre d’une coupure généralisée sur Kinshasa
De nouvelles en provenance d’Inga ne sont guère rassurantes : un étiage sévère se constate sur le site. Le fleuve n’est plus qu’un filet d’eau qui coule. Or, les turboalternateurs du site d’Inga ne peuvent produire de l’énergie électrique qu’avec une quantité suffisante d’eau sur le fleuve. Des machines en bon état de fonctionnement sont mises volontairement à l’arrêt. Une véritable calamité risque de se produire, si dans les tout prochains jours, le cycle des précipitations ne s’enclenche pas. «Pas de panique», rassure la Snel.
Les efforts fournis par la Snel, pour «gérer» cette véritable «bombe» sont certes louables et à encourager. Mais, face à ce caprice de la nature, l’humain est totalement désarmé. Faute d’eau, le barrage hydroélectrique d’Inga ne vaut pas un seul franc congolais. Sur place, les roches, recouvertes traditionnellement d’eau du fleuve, s’offrent gracieusement en spectacle aux visiteurs. L’eau s’est sensiblement retirée sur une distance estimée à deux kilomètres de part et d’autre des rives, à en croire le directeur du site d’Inga.
L’ingénieur Mbuyi s’est évertué à démontrer à une forte délégation des professionnels de médias que l’étiage actuel est très sévère. «Pareille situation remonte à 1905», a-t-il souligné.
Gestion prudentielle
«La situation de la production hydroélectrique du site d’Inga est caractérisée par une baisse de production limitée à +/-350 MW suite à la calamité naturelle qui frappe le site par l’étiage sévère du fleuve Congo et, par conséquent, la diminution très sensible du plan d’eau dans le canal d’amenée d’eau aux deux centrales», précise le directeur Mbuyi Tshimpanga. Tout a commencé le 30 avril, lorsqu’il a été constaté sur le site d’Inga que le niveau d’eau avait atteint le seuil de 151,61 mètres sur le canal d’amenée et 150,70 mètres sur le fleuve. Depuis, la courbe ne s’est plus relevée. Une pénurie sévère devant les barrages d’Inga I et II a induit une réadaptation à la situation provoquée par cette calamité naturelle. Les trois groupes disponibles à Inga I ne tournent plus que pour produire 4 MW chacune au lieu de 58 MW traditionnellement produits par ces machines en temps normal. Un véritable gâchis !
De même, le constat sur Inga II n’est guère différent : des trois machines en état de fonctionnement, les responsables du site, en accord avec la direction de la Snel, ont décidé de mettre volontairement à l’arrêt le G23 afin de permettre une reconstitution du niveau d’eau sur le canal d’amenée. La G23, l’unique turboalternateur en parfait état, puisqu’ayant subi une opération de fiabilisation, est régulièrement mise hors réseau à la suite du manque d’eau suffisante.
Au lieu de cracher une puissance de plus de 500 MW, les trois machines d’Inga II produisent largement en deçà de leur capacité. L’autre caractéristique de la situation à Inga c’est la sédimentation du canal d’amenée. Il entre dans ce canal «257,4 tonnes de sédiments par heure, soit 6.177,6 tonnes par jour». Avec cette indication, «seuls 50% sont sucés par les machines et/ou évacués par les digues deversantes, les autres sont déposés dans le canal», indique le directeur Mbuyi. Présentement, la capacité d’évacuation solide de la Snel est de 230m3 par heure. Conséquence, il subsiste toujours des dépôts importants qui obstruent le passage des eaux vers les turbines particulièrement celles d’Inga I.
Face à cette situation pour le moins préoccupante, la Snel a opté pour une gestion prudentielle afin de ne pas s’exposer à un black-out faute d’eau pour alimenter les turboalternateurs. Le groupe 3 d’Inga II, ainsi que deux autres en état de fonctionnement sont contraints à l’arrêt volontaire.
Manque d’anticipation
Les graphiques produites par les services du site d’Inga démontrent la situation que rien n’était rassurant. En effet, déjà au mois de janvier 2011, la courbe était anormalement en deçà de la moyenne. Personne à la Snel n’a vu venir cette calamité. Incompétence ou manque de vision ? Rien n’est moins sûr. Et pourtant, à en croire une source de la Snel, sous le couvert de l’anonymat, «l’alarme était donnée déjà au mois de novembre 2010».
Si cette allégation s’avérait vraie, la responsabilité des gestionnaires de la Snel est engagée. S’il s’avérait tout aussi vrai que cette information avait été répercutée auprès du gouvernement, il serait dès lors judicieux de considérer que les autorités, à tous les niveaux, ont brillé par un manque d’esprit d’anticipation. La deuxième drague, acquise pourtant en 2007, n’est pas toujours opérationnelle. Mbuyi Tshimpanga le reconnaît : «la deuxième drague, d’une capacité d’évacuation solide de 600 m3 par seconde, acquise en 2007 sera opérationnelle incessamment». Qu’est-ce qui peut justifier une telle période d’attente pour la mise en service d’une drague livrée à destination depuis des lustres ? Il est vrai que « la situation actuelle de la production hydroélectrique du site d’Inga est essentiellement liée à l’étiage sévère du fleuve Congo et non à la sédimentation du canal d’amenée et encore moins à l’état des machines productrices d’électricité».
Il demeure cependant constant et vrai que l’étiage, à lui seul, ne peut justifier le caractère sévère du délestage en cette période. Rien d’autre ! L’état préoccupant des turbines à Inga n’a pas changé d’un iota. En dehors du G23 à Inga 2, les autres groupes ne répondent pas aux standards. Des pistes de solutions allant dans le sens d’amener davantage d’eau dans le canal pouvait être envisagée et proposée au gouvernement. Personne n’en parle comme s’il existerait une certitude que dans les années à venir, pareil étiage ne se ferait pas signaler.
A partir du 30 avril 2011, tous se sont résignés attendant que le ciel fasse un geste. Or, les calamités naturelles, il faut savoir les dompter ou en limiter les conséquences au strict minimum. Pour le cas de l’actuel étiage, si l’esprit d’anticipation habitait les managers, dès que la moyenne de 41.520 m3 par seconde était franchie, une alerte devrait être donnée et des mesures conséquentes envisagées.
Tout Kinshasa dans le noir
Au 13 aout 2011, le niveau relevé était de 148,74 m3 par seconde. Il faut remonter à 1905 pour retrouver un tel niveau sur le site d’Inga. Ce niveau le plus bas était atteint au milieu du mois de juillet 1905 et la courbe a retrouvé aussitôt sa marche ascendante. Dès lors, les précipitations pourraient-elles revenir dans les tout prochains jours ? Ce n’est pas certain avec le changement climatique qui se fait sentir. L’ADT de la SNEL indique que le retour à la normale pourrait intervenir vers la fin du mois de septembre. Si les précipitations ne reviennent pas rapidement estime un observateur, «Kinshasa sera dans le noir d’ici septembre 2011, parce que les premières pluies sont attendues au début du mois de septembre». Pour Daniel Yengo Masampu, Administrateur directeur général de la Société nationale d’électricité, SNEL, il est plutôt rassurant : «il y aura toujours un minimum d’énergie électrique produit. Ce n’est pas un optimisme dans le vide».
Un black-out intégral sur Kinshasa serait pratiquement l’explosion d’une bombe atomique dans le secteur. L’économie en subirait un sérieux coup. L’entrée en ébullition du front social provoquerait des remous difficilement maîtrisables. Le pays n’en a pas besoin en cette période de reconstruction. Sans être prophète de malheurs, Le Potentiel se veut responsable face à une situation qui ne devrait plus se reproduire, si les autorités avaient précédé les événements au lieu de toujours les subir.
Les conséquences d’une coupure généralisée du courant électrique sur Kinshasa, en attendant les pluies, devraient être «gérées».
Par Le Potentiel
http://www.lepotentiel.com/afficher_art ... ition=8098
De nouvelles en provenance d’Inga ne sont guère rassurantes : un étiage sévère se constate sur le site. Le fleuve n’est plus qu’un filet d’eau qui coule. Or, les turboalternateurs du site d’Inga ne peuvent produire de l’énergie électrique qu’avec une quantité suffisante d’eau sur le fleuve. Des machines en bon état de fonctionnement sont mises volontairement à l’arrêt. Une véritable calamité risque de se produire, si dans les tout prochains jours, le cycle des précipitations ne s’enclenche pas. «Pas de panique», rassure la Snel.
Les efforts fournis par la Snel, pour «gérer» cette véritable «bombe» sont certes louables et à encourager. Mais, face à ce caprice de la nature, l’humain est totalement désarmé. Faute d’eau, le barrage hydroélectrique d’Inga ne vaut pas un seul franc congolais. Sur place, les roches, recouvertes traditionnellement d’eau du fleuve, s’offrent gracieusement en spectacle aux visiteurs. L’eau s’est sensiblement retirée sur une distance estimée à deux kilomètres de part et d’autre des rives, à en croire le directeur du site d’Inga.
L’ingénieur Mbuyi s’est évertué à démontrer à une forte délégation des professionnels de médias que l’étiage actuel est très sévère. «Pareille situation remonte à 1905», a-t-il souligné.
Gestion prudentielle
«La situation de la production hydroélectrique du site d’Inga est caractérisée par une baisse de production limitée à +/-350 MW suite à la calamité naturelle qui frappe le site par l’étiage sévère du fleuve Congo et, par conséquent, la diminution très sensible du plan d’eau dans le canal d’amenée d’eau aux deux centrales», précise le directeur Mbuyi Tshimpanga. Tout a commencé le 30 avril, lorsqu’il a été constaté sur le site d’Inga que le niveau d’eau avait atteint le seuil de 151,61 mètres sur le canal d’amenée et 150,70 mètres sur le fleuve. Depuis, la courbe ne s’est plus relevée. Une pénurie sévère devant les barrages d’Inga I et II a induit une réadaptation à la situation provoquée par cette calamité naturelle. Les trois groupes disponibles à Inga I ne tournent plus que pour produire 4 MW chacune au lieu de 58 MW traditionnellement produits par ces machines en temps normal. Un véritable gâchis !
De même, le constat sur Inga II n’est guère différent : des trois machines en état de fonctionnement, les responsables du site, en accord avec la direction de la Snel, ont décidé de mettre volontairement à l’arrêt le G23 afin de permettre une reconstitution du niveau d’eau sur le canal d’amenée. La G23, l’unique turboalternateur en parfait état, puisqu’ayant subi une opération de fiabilisation, est régulièrement mise hors réseau à la suite du manque d’eau suffisante.
Au lieu de cracher une puissance de plus de 500 MW, les trois machines d’Inga II produisent largement en deçà de leur capacité. L’autre caractéristique de la situation à Inga c’est la sédimentation du canal d’amenée. Il entre dans ce canal «257,4 tonnes de sédiments par heure, soit 6.177,6 tonnes par jour». Avec cette indication, «seuls 50% sont sucés par les machines et/ou évacués par les digues deversantes, les autres sont déposés dans le canal», indique le directeur Mbuyi. Présentement, la capacité d’évacuation solide de la Snel est de 230m3 par heure. Conséquence, il subsiste toujours des dépôts importants qui obstruent le passage des eaux vers les turbines particulièrement celles d’Inga I.
Face à cette situation pour le moins préoccupante, la Snel a opté pour une gestion prudentielle afin de ne pas s’exposer à un black-out faute d’eau pour alimenter les turboalternateurs. Le groupe 3 d’Inga II, ainsi que deux autres en état de fonctionnement sont contraints à l’arrêt volontaire.
Manque d’anticipation
Les graphiques produites par les services du site d’Inga démontrent la situation que rien n’était rassurant. En effet, déjà au mois de janvier 2011, la courbe était anormalement en deçà de la moyenne. Personne à la Snel n’a vu venir cette calamité. Incompétence ou manque de vision ? Rien n’est moins sûr. Et pourtant, à en croire une source de la Snel, sous le couvert de l’anonymat, «l’alarme était donnée déjà au mois de novembre 2010».
Si cette allégation s’avérait vraie, la responsabilité des gestionnaires de la Snel est engagée. S’il s’avérait tout aussi vrai que cette information avait été répercutée auprès du gouvernement, il serait dès lors judicieux de considérer que les autorités, à tous les niveaux, ont brillé par un manque d’esprit d’anticipation. La deuxième drague, acquise pourtant en 2007, n’est pas toujours opérationnelle. Mbuyi Tshimpanga le reconnaît : «la deuxième drague, d’une capacité d’évacuation solide de 600 m3 par seconde, acquise en 2007 sera opérationnelle incessamment». Qu’est-ce qui peut justifier une telle période d’attente pour la mise en service d’une drague livrée à destination depuis des lustres ? Il est vrai que « la situation actuelle de la production hydroélectrique du site d’Inga est essentiellement liée à l’étiage sévère du fleuve Congo et non à la sédimentation du canal d’amenée et encore moins à l’état des machines productrices d’électricité».
Il demeure cependant constant et vrai que l’étiage, à lui seul, ne peut justifier le caractère sévère du délestage en cette période. Rien d’autre ! L’état préoccupant des turbines à Inga n’a pas changé d’un iota. En dehors du G23 à Inga 2, les autres groupes ne répondent pas aux standards. Des pistes de solutions allant dans le sens d’amener davantage d’eau dans le canal pouvait être envisagée et proposée au gouvernement. Personne n’en parle comme s’il existerait une certitude que dans les années à venir, pareil étiage ne se ferait pas signaler.
A partir du 30 avril 2011, tous se sont résignés attendant que le ciel fasse un geste. Or, les calamités naturelles, il faut savoir les dompter ou en limiter les conséquences au strict minimum. Pour le cas de l’actuel étiage, si l’esprit d’anticipation habitait les managers, dès que la moyenne de 41.520 m3 par seconde était franchie, une alerte devrait être donnée et des mesures conséquentes envisagées.
Tout Kinshasa dans le noir
Au 13 aout 2011, le niveau relevé était de 148,74 m3 par seconde. Il faut remonter à 1905 pour retrouver un tel niveau sur le site d’Inga. Ce niveau le plus bas était atteint au milieu du mois de juillet 1905 et la courbe a retrouvé aussitôt sa marche ascendante. Dès lors, les précipitations pourraient-elles revenir dans les tout prochains jours ? Ce n’est pas certain avec le changement climatique qui se fait sentir. L’ADT de la SNEL indique que le retour à la normale pourrait intervenir vers la fin du mois de septembre. Si les précipitations ne reviennent pas rapidement estime un observateur, «Kinshasa sera dans le noir d’ici septembre 2011, parce que les premières pluies sont attendues au début du mois de septembre». Pour Daniel Yengo Masampu, Administrateur directeur général de la Société nationale d’électricité, SNEL, il est plutôt rassurant : «il y aura toujours un minimum d’énergie électrique produit. Ce n’est pas un optimisme dans le vide».
Un black-out intégral sur Kinshasa serait pratiquement l’explosion d’une bombe atomique dans le secteur. L’économie en subirait un sérieux coup. L’entrée en ébullition du front social provoquerait des remous difficilement maîtrisables. Le pays n’en a pas besoin en cette période de reconstruction. Sans être prophète de malheurs, Le Potentiel se veut responsable face à une situation qui ne devrait plus se reproduire, si les autorités avaient précédé les événements au lieu de toujours les subir.
Les conséquences d’une coupure généralisée du courant électrique sur Kinshasa, en attendant les pluies, devraient être «gérées».
Par Le Potentiel
http://www.lepotentiel.com/afficher_art ... ition=8098
- Erka
- Léopard A

- Messages : 7263
- Enregistré le : 05 févr. 2008, 18:40
- Localisation : Ottawa/Ontario/Canada
- Contact :
Re: Kinshasa dans le Noir
Maintenant c'est la faute à la nature si Kinshasa se meurt
Les richesses de la RDC ont servi à ceci pour le pouvoir FPR
http://www.youtube.com/watch?v=VA20y54q ... ded#at=114
Nous on nous a fait une piste d'atterissage en pleine ville
Les richesses de la RDC ont servi à ceci pour le pouvoir FPR
http://www.youtube.com/watch?v=VA20y54q ... ded#at=114
Nous on nous a fait une piste d'atterissage en pleine ville
Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
-
tata
- Messages : 424
- Enregistré le : 17 févr. 2008, 21:22
- Contact :
Re: Kinshasa dans le Noir
j'ai eu mal en regardant cette video. mal pcq pdt ke nos voisins se développent, nous on a des dirigeants qui ne pensent qu'a leur ventres. la corruption, il y en a aussi au rwanda, ms eux malgré la corruption, ils batissent qd mm leur pays. et nous pdt ce temps, on a une capitale qui ressemble a un bidonville géant.Erka a écrit :Maintenant c'est la faute à la nature si Kinshasa se meurt![]()
Les richesses de la RDC ont servi à ceci pour le pouvoir FPR
http://www.youtube.com/watch?v=VA20y54q ... ded#at=114
Nous on nous a fait une piste d'atterissage en pleine ville
y a mm pas mot pr exprimer ma tristesse et mon désarroi
-
temk20
- U19

- Messages : 2343
- Enregistré le : 18 nov. 2007, 13:52
- Localisation : Princeton-New Jersey
- Contact :
Re: Kinshasa dans le Noir
j'ai arrêté la vidéo à la 4me minute,il y a une bonne volonté, c'est un pays authentique alors que le notre ne se limite qu'au Bd 30 juin...
Au debut, les partenaires s'entraident pour se deshabiller mais a la fin c'est chacun pour soi!!! Le monde d'interet==>.
J'utilise un clavier Americain donc pas d'accent.
J'utilise un clavier Americain donc pas d'accent.
-
Santoss
- Léopard A

- Messages : 9818
- Enregistré le : 11 janv. 2008, 17:02
- Contact :
Re: Kinshasa dans le Noir
kigali fait plus prope que Paris, Bruxelles et certaines grandes villes Européennes.temk20 a écrit :j'ai arrêté la vidéo à la 4me minute,il y a une bonne volonté, c'est un pays authentique alors que le notre ne se limite qu'au Bd 30 juin...
Eux au moins, ils aiment leur pays.
ça fait mal mais est-ce toujours la faute à Kabila? Qui a permis le passage en force des élections à un tour? N'est-ce pas Mende relayé en force par Bushab et tous nous députés et Sénateurs. Sont-ils tous Rwandais ou étrangers? Le Congolais ne s'aime pas lui même.
Kinshasa ne sera jamais comme Kigali à moins de construire une autre ville dans les faubourgs de Kin Malebo.
Kigali bazo continuer ko tonga, ça sera le nouveau Singapour d'Afrique.
http://www.rnw.nl/afrique/video/kigali- ... e-lafrique
Peuple Congolais: soyez vigilant et ne choisissez plus le premier venu pour nous diriger.
-
Didier
- U17

- Messages : 1772
- Enregistré le : 18 oct. 2007, 16:27
- Contact :
Re: Kinshasa dans le Noir
Le probleme du congo s'est le congolais lui même qui ne se respectent pas lui même et ne respectent pas son pays.
On voit dans cette video, que les gens eux même sont respectueux des environs, ils sont calmes.
Kinshasa s'est impossible de trouver cela car c'est le bordel !!!
Si une ville est propre ou pas c'est avant tout en fonction du comprtement de ses citoyens.
regarder le congo promener vous à Kinshasa et vous comprendrez comment kin la belle est devenu kin la poubelle....
On voit dans cette video, que les gens eux même sont respectueux des environs, ils sont calmes.
Kinshasa s'est impossible de trouver cela car c'est le bordel !!!
Si une ville est propre ou pas c'est avant tout en fonction du comprtement de ses citoyens.
regarder le congo promener vous à Kinshasa et vous comprendrez comment kin la belle est devenu kin la poubelle....
- Erka
- Léopard A

- Messages : 7263
- Enregistré le : 05 févr. 2008, 18:40
- Localisation : Ottawa/Ontario/Canada
- Contact :
Re: Kinshasa dans le Noir
Le Bismarck Africain construit sur du sable mouvant. Il n'est pas éternel, de même pour le pouvoir FPR. Le cueillette gratuite des ressources naturelles Congolaises fond financier de la construction de Kigali va se terminer un de ces jours. Jour où le congolais aura réaliser ce que représente son pays, pour lui même, toute la région pour ne pas dire toute l'Afrique. Ce jour n'est plus loin avec l,éveil des consciences qui a débuté dans la diaspora.
Didier, il faudra un régime qui fasse respecter la loi, rien que la loi dans tous ses détails pour en finir avec ki ngoi-goi, ki moyibi, na ki nzololo na biso.
S'il tenait qu'à moi, le respect de la loi s'accompagnera de quelques coups de fouet 
Est-ce que boyebi que na ba ndaku ya ba «sinistres» (comprendre ministres) na biso, na ba honorables, toilette mayi ezalaka ya catini soki osilisi ba besoins
Toza ba bolole!
Didier, il faudra un régime qui fasse respecter la loi, rien que la loi dans tous ses détails pour en finir avec ki ngoi-goi, ki moyibi, na ki nzololo na biso.
Est-ce que boyebi que na ba ndaku ya ba «sinistres» (comprendre ministres) na biso, na ba honorables, toilette mayi ezalaka ya catini soki osilisi ba besoins
Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
-
Santoss
- Léopard A

- Messages : 9818
- Enregistré le : 11 janv. 2008, 17:02
- Contact :
Re: Kinshasa dans le Noir
Erka a écrit :Le Bismarck Africain construit sur du sable mouvant. Il n'est pas éternel, de même pour le pouvoir FPR. Le cueillette gratuite des ressources naturelles Congolaises fond financier de la construction de Kigali va se terminer un de ces jours. Jour où le congolais aura réaliser ce que représente son pays, pour lui même, toute la région pour ne pas dire toute l'Afrique. Ce jour n'est plus loin avec l,éveil des consciences qui a débuté dans la diaspora.
Didier, il faudra un régime qui fasse respecter la loi, rien que la loi dans tous ses détails pour en finir avec ki ngoi-goi, ki moyibi, na ki nzololo na biso.S'il tenait qu'à moi, le respect de la loi s'accompagnera de quelques coups de fouet
Est-ce que boyebi que na ba ndaku ya ba «sinistres» (comprendre ministres) na biso, na ba honorables, toilette mayi ezalaka ya catini soki osilisi ba besoinsToza ba bolole!
Grand frère, dites-moi : on aura beau critiqué le Bismark Ruandais, il exploite notre Coltan etc …
N’avons-nous pas connu des périodes d’abondances par le passé avec nos cuivres, cobalts, manganèses, Diamants ? Qu’avons-nous fait de cet argent ?
Je suis Congolais et Bantous mais par moment, j’ai difficile à me situer lorsque l’homme blanc pour mieux régner disait:" que les nilotiques le ressembler le plus".
Le Rwanda a été dirigé plus de vingt ans par un Hutu, résultat rien…un Tutsi arrive, et ce même dans des conditions nébuleuses mais, le résultat est là.
D’ici 15 ans, le Rwanda n’aura plus rien à envier aux Européens, ça sera le nouveau Israël.
Peuple Congolais: soyez vigilant et ne choisissez plus le premier venu pour nous diriger.
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Kinshasa dans le Noir
Santoss,
Habyrimana a très bien géré son pays, sans lancer des guerres de rapine ailleurs...Kigali sous Habyarimana, c'était pas le bordel, c'était une capitale calme et propre...
Comme t'as dit ERKA, cette accumulation de Kagame est effectivement construite sur "du sable mouvant"...Kala mingi te, le château de cartes va s'effondrer...L'opulence de Kigali est liée à l'occupation et à l'exploitation des richesses du Congo et ceci est directement liée aux soutiens financiers, militaires, politiques et diplomatiques de l'"empire"...Ne vois-tu pas sous tes yeux que "l'impérialisme occidental" est entrain de s'effondrer, chaque jour qui passe nous en donnant des signes palpables? Comme hier, avec l'effondrement de l'"impérialisme du bloc de l'Est", la dislocation de l'URSS et de ses satellites après une longue campagne de guerre meurtrière et ruineuse en Afghanistan...Les guerres couteuses d'Irak, d'Afghanistan(encore ce pays), de Libye et les crises financière et économique sont entrain d'accélérer la fin de l'"empire occidental" et cette fin est, selon tous les analystes les plus sérieux, plus proche que jamais...
La fin de l'"empire US" précipitera la fin de Kagame et c'est pour bientôt...Dans les grands lacs africains, l'élément déclencheur sera cette élection du 28 novembre 2011...Seuls les "vertébrés" pourront s'en sortir, les traitres-collabos, leurs sorts sont déjà scellés à Tshangu...Ils ne pourront même pas fuir en Occident pcq les combattants les y attendent de pieds fermes...
Habyrimana a très bien géré son pays, sans lancer des guerres de rapine ailleurs...Kigali sous Habyarimana, c'était pas le bordel, c'était une capitale calme et propre...
Comme t'as dit ERKA, cette accumulation de Kagame est effectivement construite sur "du sable mouvant"...Kala mingi te, le château de cartes va s'effondrer...L'opulence de Kigali est liée à l'occupation et à l'exploitation des richesses du Congo et ceci est directement liée aux soutiens financiers, militaires, politiques et diplomatiques de l'"empire"...Ne vois-tu pas sous tes yeux que "l'impérialisme occidental" est entrain de s'effondrer, chaque jour qui passe nous en donnant des signes palpables? Comme hier, avec l'effondrement de l'"impérialisme du bloc de l'Est", la dislocation de l'URSS et de ses satellites après une longue campagne de guerre meurtrière et ruineuse en Afghanistan...Les guerres couteuses d'Irak, d'Afghanistan(encore ce pays), de Libye et les crises financière et économique sont entrain d'accélérer la fin de l'"empire occidental" et cette fin est, selon tous les analystes les plus sérieux, plus proche que jamais...
La fin de l'"empire US" précipitera la fin de Kagame et c'est pour bientôt...Dans les grands lacs africains, l'élément déclencheur sera cette élection du 28 novembre 2011...Seuls les "vertébrés" pourront s'en sortir, les traitres-collabos, leurs sorts sont déjà scellés à Tshangu...Ils ne pourront même pas fuir en Occident pcq les combattants les y attendent de pieds fermes...
- Erka
- Léopard A

- Messages : 7263
- Enregistré le : 05 févr. 2008, 18:40
- Localisation : Ottawa/Ontario/Canada
- Contact :
Re: Kinshasa dans le Noir
Ce sont des mythes tout cela, nous sommes tous des humains avec les mêmes tares et facultés. Je connais assez bien nos voisins, ma belle famille est de là-bas. Le Congolais a été trop malmené de l'esclavage, à colonisation et durant les différentes dictatures. Remettez le au travail et vous verrez. Les exemples sont légions dans la diaspora.Santoss a écrit :Le Rwanda a été dirigé plus de vingt ans par un Hutu, résultat rien…un Tutsi arrive, et ce même dans des conditions nébuleuses mais, le résultat est là.
D’ici 15 ans, le Rwanda n’aura plus rien à envier aux Européens, ça sera le nouveau Israël.
Est-ce que Congolais aleki Rwandais na milangwa? Ba semeki na ngai, ba vrais soulards et pourtant!
Skeletor Kagamé vrai fakwa, azali na ba comptes kili-kili na ba compagnies en dehors du Rwanda...
Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité