Les léopards de la CM 74 savaient jouer à la balle ..
- Erka
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Re: Les léopards de la CM 74 savaient jouer à la balle ..
Tu as une belle mémoire en tout cas!
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Trio Angolo-Congolo-ZairoisIlunga a écrit :Trio Madjesi Sosoliso...Mario Djeskin Sinatra...Ah ngai eee ...Bonghat Tshekabu Bwana Kitoko...Matadidi Mabele...Loko Massengo ...La belle époque des belles victoires quoi...
Photo ya Madjesi na kobomba na soutien
Hommage aux Leopards, champions d'Afrique 74 : http://www.youtube.com/watch?v=bdgrPs70 ... re=related
Nazala en forme Nazala en forme te nakoki kozanga leopardsfoot te!!!
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Re: Les léopards de la CM 74 savaient jouer à la balle ..
oooo zana zanga na Bingemon
oo zanga zanga na zanga
oo zaga zanga na Zabara
zanga zanga na mama ooo
tcheka tcheka tcheka tcheka
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Mulamba, le Léopard oublié 08/06/2010 18:06
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Pour accompagner le «trek africain», publié dans chaque numéro de France Football jusqu'au coup d'envoi de la Coupe du monde, Francefootball.fr vous propose une galerie de joueurs qui ont écrit l'histoire du foot africain. Aujourd'hui, Pierre Ndaye Mulamba. (Photo Presse-Sports)
Quand on pense à Pierre Ndaye Mulamba, un sentiment s'impose d'emblée : celui d'être face à un homme victime de la plus grande injustice possible. Imaginez donc cet authentique athlète, recordman des buts (9 dans une seule Coupe d'Afrique des nations, en 1974), champion d'Afrique des nations et mondialiste, avant-centre des Léopards du Zaïre comme on appelait alors la RD Congo, aimé de tous pendant toute sa carrière de joueur. Et puis, un jour, celui que le pays a tant choyé, et même chanté, voit sa vie de père et d'entraîneur brisée. En 1994, alors qu'il a pris sa retraite depuis longtemps, il est invité par la CAF à recevoir un prix lors de la CAN en Tunisie.
A son retour, des voyous - envoyés vraisemblablement par un ministre de Mobutu - se présentent chez lui pour lui voler argent et breloque. Ils frappent son petit garçon Tridon, qui décèdera quelque temps plus tard, et bastonnent Ndaye, le laissant pour mort quelque part dans Kinshasa. Il manque de décéder, végète dans un hôpital et ne retrouvera jamais totalement l'usage de l'une de ses jambes. Il fuit en Afrique du Sud, pour subir des soins, en 1995. C'est une vie de misère et d'anonymeat qui l'attend dans les townships à Johannesburg et au Cap, lui, l'un des plus grands attaquants du football africain des années 1970. En 1998, pendant la CAN au Burkina Faso, une minute de silence retentit à sa mémoire... alors qu'il est toujours vivant. Mais un journaliste a annoncé son décès sans vérifier...
L'injustice semble avoir longtemps été sa compagne
Son histoire, contée par notre consoeur Claire Raynaud - «La mort m'attendra» - est l'un des récits les plus touchants de ces dernières années. Il démontre aussi qu'un homme blessé dans sa chair peut aussi triompher des plus grands drames. A 62 ans, celui qui a terminé sa vie en garant les véhicules au Cap, est remarié à une Sud-Africaine, et s'est reconstruit une vie. Il est retourné à Kinshasa voir sa fille.
Pierre Ndaye Mulamba fut, à une époque où la collecte des statistiques n'était pas encore un métier, l'homme de nombreux records. Avec l'AS V. Club de Kinshasa, il est devenu Mutumbula, celui qui faisait trembler de peur les défenseurs. L'injustice semble avoir longtemps été sa compagne puisque Pierre Ndaye fut expulsé lors de la Coupe du monde 1974 contre la Yougoslavie (0-9) pour un coup de pied aux fesses donné à l'arbitre par son coéquipier Ilunga Mwepu. Vainqueur de la CAN 1974, il fut aussi victime du détournement des primes promises aux joueurs par le régime de Mobutu, à l'instar de tous les autres léopards. Aujourd'hui, Ndaye et son épouse Nzwaki vivent dans un petit appartement du Cap, non loin du stade flambant neuf qui va abriter cette Coupe du monde en Afrique du Sud. Le football ne fait plus vraiment partie de sa nouvelle vie, mais il demeure à nos yeux l'un des héros meurtris et longtemps oubliés du football continental. Il mérite donc bien cet hommage à la hauteur de son talent.
Frank Simon
Né le 4 novembre 1948 à Kananga (ex-Luluabourg).
International A de la RDC. Clubs : Renaissance du Kasaï, AS Bantou Mbuji Mayi, AS V. Club
Palmarès : CAN 1974. Participation à la CM 1974. Recordman des buts CAN 1974. Vainqueur de la C1 africaine (1973).
A lire dans France Football, daté de ce mardi 8 juin, la cinquième étape du Trek africain de FF : «RD Congo : TP Mazembe, gens sans terre»
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Pour accompagner le «trek africain», publié dans chaque numéro de France Football jusqu'au coup d'envoi de la Coupe du monde, Francefootball.fr vous propose une galerie de joueurs qui ont écrit l'histoire du foot africain. Aujourd'hui, Pierre Ndaye Mulamba. (Photo Presse-Sports)
Quand on pense à Pierre Ndaye Mulamba, un sentiment s'impose d'emblée : celui d'être face à un homme victime de la plus grande injustice possible. Imaginez donc cet authentique athlète, recordman des buts (9 dans une seule Coupe d'Afrique des nations, en 1974), champion d'Afrique des nations et mondialiste, avant-centre des Léopards du Zaïre comme on appelait alors la RD Congo, aimé de tous pendant toute sa carrière de joueur. Et puis, un jour, celui que le pays a tant choyé, et même chanté, voit sa vie de père et d'entraîneur brisée. En 1994, alors qu'il a pris sa retraite depuis longtemps, il est invité par la CAF à recevoir un prix lors de la CAN en Tunisie.
A son retour, des voyous - envoyés vraisemblablement par un ministre de Mobutu - se présentent chez lui pour lui voler argent et breloque. Ils frappent son petit garçon Tridon, qui décèdera quelque temps plus tard, et bastonnent Ndaye, le laissant pour mort quelque part dans Kinshasa. Il manque de décéder, végète dans un hôpital et ne retrouvera jamais totalement l'usage de l'une de ses jambes. Il fuit en Afrique du Sud, pour subir des soins, en 1995. C'est une vie de misère et d'anonymeat qui l'attend dans les townships à Johannesburg et au Cap, lui, l'un des plus grands attaquants du football africain des années 1970. En 1998, pendant la CAN au Burkina Faso, une minute de silence retentit à sa mémoire... alors qu'il est toujours vivant. Mais un journaliste a annoncé son décès sans vérifier...
L'injustice semble avoir longtemps été sa compagne
Son histoire, contée par notre consoeur Claire Raynaud - «La mort m'attendra» - est l'un des récits les plus touchants de ces dernières années. Il démontre aussi qu'un homme blessé dans sa chair peut aussi triompher des plus grands drames. A 62 ans, celui qui a terminé sa vie en garant les véhicules au Cap, est remarié à une Sud-Africaine, et s'est reconstruit une vie. Il est retourné à Kinshasa voir sa fille.
Pierre Ndaye Mulamba fut, à une époque où la collecte des statistiques n'était pas encore un métier, l'homme de nombreux records. Avec l'AS V. Club de Kinshasa, il est devenu Mutumbula, celui qui faisait trembler de peur les défenseurs. L'injustice semble avoir longtemps été sa compagne puisque Pierre Ndaye fut expulsé lors de la Coupe du monde 1974 contre la Yougoslavie (0-9) pour un coup de pied aux fesses donné à l'arbitre par son coéquipier Ilunga Mwepu. Vainqueur de la CAN 1974, il fut aussi victime du détournement des primes promises aux joueurs par le régime de Mobutu, à l'instar de tous les autres léopards. Aujourd'hui, Ndaye et son épouse Nzwaki vivent dans un petit appartement du Cap, non loin du stade flambant neuf qui va abriter cette Coupe du monde en Afrique du Sud. Le football ne fait plus vraiment partie de sa nouvelle vie, mais il demeure à nos yeux l'un des héros meurtris et longtemps oubliés du football continental. Il mérite donc bien cet hommage à la hauteur de son talent.
Frank Simon
Né le 4 novembre 1948 à Kananga (ex-Luluabourg).
International A de la RDC. Clubs : Renaissance du Kasaï, AS Bantou Mbuji Mayi, AS V. Club
Palmarès : CAN 1974. Participation à la CM 1974. Recordman des buts CAN 1974. Vainqueur de la C1 africaine (1973).
A lire dans France Football, daté de ce mardi 8 juin, la cinquième étape du Trek africain de FF : «RD Congo : TP Mazembe, gens sans terre»
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