Exclusivité arrivée du président Etienne Tshisekedi ce dimanche le peuple au rendez-vous!
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Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.culturecongolaise.com/index. ... Itemid=146
Tshiskedi a regagné la capitale congolaise dans la tourmente
Malgré un accueil mouvementé, le président Etienne Tshisekedi est arrivé à Limete chez lui (Kinshasa) dimanche 10 mars en provenance de l’Afrique du Sud où il a participé à un colloque portant sur le « rôle des armées africaines à l’ère de la démocratie ».
Kinshasa a été muselé par la police qui a investi toutes les artères importantes donnant accès à l’aéroport international de Ndjili pour empêcher les Kinois d’accueil le n° 1 Congolais. Malgré cette présence musclée de la police, une marée humaine a accompagné le leader de l’UDPS, à pied, tout au long du boulevard Lumumba.
Selon un journaliste de « Le Phare » qui couvrait l’événement, la répression policière « disproportionnée » a été particulièrement brutale au niveau du rond-point Matete.
Le Bilan est lourd : des blessés, des caméras des reporters des télévisions locales ont été arrachées, des arrestations dont celles d’Onedikonda, militant de la MPP et celle de Freddy Pindi, président des jeunes de l’UDPS !
Des échauffourées ont été signalées au rond-point Victoire où les hommes en uniforme ont empêché les Kinois de rejoindre l’aéroport. La foule massée à la place de cinquantenaire en face du Palais du Peuple où le président devait s’adresser au peuple, a été dispersé par des jets des grenades lacrymogènes.
Le cortège présidentiel a été bloqué à l’entrée de la 10ième rue Limete où une cinquantaine de jeeps bondés des policiers lourdement armés arrêtent sa progression. Seul le véhicule du président et les véhicules de quelques personnalités dont MM. Diomi, Fayulu et Mvuemba ont pu passer. Le président Tshisekedi est arrivé chez lui sain et sauf. Il n’a fait aucune déclaration.
Un barrage de policiers a été mis en place aux abords de sa résidence dans le quartier de Limete, comme cela avait été le cas depuis les élections de 2011 faisant dire à l'UDPS que son leader est "en résidence surveillée" alors que la police dit vouloir le protéger.
Depuis les élections présidentielles marquées par des irrégularités et dénoncées par la terre entière, les manifestations de l'opposition sont interdites en RDC et le président élu est toujours assiégés par les forces obéissant à Kabila.
Ali Kalonga
Tshiskedi a regagné la capitale congolaise dans la tourmente
Malgré un accueil mouvementé, le président Etienne Tshisekedi est arrivé à Limete chez lui (Kinshasa) dimanche 10 mars en provenance de l’Afrique du Sud où il a participé à un colloque portant sur le « rôle des armées africaines à l’ère de la démocratie ».
Kinshasa a été muselé par la police qui a investi toutes les artères importantes donnant accès à l’aéroport international de Ndjili pour empêcher les Kinois d’accueil le n° 1 Congolais. Malgré cette présence musclée de la police, une marée humaine a accompagné le leader de l’UDPS, à pied, tout au long du boulevard Lumumba.
Selon un journaliste de « Le Phare » qui couvrait l’événement, la répression policière « disproportionnée » a été particulièrement brutale au niveau du rond-point Matete.
Le Bilan est lourd : des blessés, des caméras des reporters des télévisions locales ont été arrachées, des arrestations dont celles d’Onedikonda, militant de la MPP et celle de Freddy Pindi, président des jeunes de l’UDPS !
Des échauffourées ont été signalées au rond-point Victoire où les hommes en uniforme ont empêché les Kinois de rejoindre l’aéroport. La foule massée à la place de cinquantenaire en face du Palais du Peuple où le président devait s’adresser au peuple, a été dispersé par des jets des grenades lacrymogènes.
Le cortège présidentiel a été bloqué à l’entrée de la 10ième rue Limete où une cinquantaine de jeeps bondés des policiers lourdement armés arrêtent sa progression. Seul le véhicule du président et les véhicules de quelques personnalités dont MM. Diomi, Fayulu et Mvuemba ont pu passer. Le président Tshisekedi est arrivé chez lui sain et sauf. Il n’a fait aucune déclaration.
Un barrage de policiers a été mis en place aux abords de sa résidence dans le quartier de Limete, comme cela avait été le cas depuis les élections de 2011 faisant dire à l'UDPS que son leader est "en résidence surveillée" alors que la police dit vouloir le protéger.
Depuis les élections présidentielles marquées par des irrégularités et dénoncées par la terre entière, les manifestations de l'opposition sont interdites en RDC et le président élu est toujours assiégés par les forces obéissant à Kabila.
Ali Kalonga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7859
Violence policière :
Retour tumultueux de Tshisekedi à Kinshasa
Le couple Tshisekedi lors d’une réunion à l’ULB. Photo d’archives CIC
Des policiers ont réprimé violemment, dimanche 10 mars, aux environs de l’aéroport de Ndjili, des milliers de militants et sympathisants de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) venus accueillir Etienne Tshisekedi wa Mulumba au retour de l’Afrique du Sud où il s’était rendu le 20 février dernier. Selon des informations fragmentaires, il y aurait «plusieurs morts et blessés». Il est fait état également de nombreuses arrestations. A Bruxelles, Félix Tshisekedi Tshilombo, secrétaire national chargé des relations extérieures de l’UDPS, a déclaré à Congo Indépendant que «face à un pouvoir barbare qui ne comprend pas le langage politique, il faut refléchir à d’autres méthodes à opposer à cette violence d’Etat… ».
«Violente répression»
Bruxelles. Il est 14h44 ce dimanche 10 mars lorsqu’un message SMS émanant d’une source kinoise généralement bien informée tombe à la rédaction de Congo Indépendant : «La police a réprimé violemment les Kinois venus nombreux pour accueillir Etienne Tshisekedi à l’aéroport de Ndjili. Les militants de l’opposition se proposaient d’escorter le véhicule du président de l’UDPS jusqu’à la Place du Cinquantenaire où il devait livrer un important message. A la surprise générale, la police a fait usage d’une brutalité à la limite de la barbarie en dispersant la foule jusqu’à l’endroit dit Kingasani ya Suka. Il y aurait des morts et des blessés. Finalement, ce sont des flics qui ont encadré la voiture du président Tshisekedi jusqu’à sa résidence à Limete où d’autres actes de violence policière ont été constatés». L’information est aussitôt confirmée par d’autres sources.
Parti en Afrique du Sud le 20 février dernier, Etienne Tshisekedi wa Mulumba a participé à un forum sur le thème : «Le rôle des armées africaines à l’ère de la démocratie». Quelles sont les enseignements que «Tshi-Tshi» a pu tirer des discussions qui s’en sont suivies? On n’en sait pas plus. Selon certaines sources, le leader de l’UDPS aurait mis à profit sa première sortie à l’étranger depuis les élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 pour prendre des «contacts» notamment avec les responsables politique du pays de Mandela et ceux du parti majoritaire "ANC" (African national congress).
Le mercredi 6 mars, le secrétaire général adjoint de l’UDPS, Bruno Mavungu, a créé un petit événement en annonçant, au cours d’un point de presse, que Tshisekedi allait livrer dimanche un «important message» à la population. Lieu : Place du Cinquantenaire. Aussi, avait-il appelé les Kinois à se mobiliser pour réserver un «accueil délirant» à l’homme que les opposants au régime kabiliste considèrent, dans leur grande majorité, comme le «Président élu». Pour ceux-ci, «Joseph Kabila» ne serait qu’un «super tricheur».
«Un pouvoir usurpateur»
Quel est le contenu du message que devait livrer "Tshi-Tshi" ? «Je n’en sais pas plus que vous!». L’homme qui parle s’appelle Félix Tshisekedi Tshilombo. L’auteur de ces lignes l’a joint au téléphone vers la fin de l’après-midi. Secrétaire national de l’UDPS chargé des Relations extérieures, l’homme à la carrure de baroudeur n’a pas trouvé des mots assez durs pour fustiger une «répression policière très violente». «Depuis l’aéroport jusqu’à Limete, raconte-t-il, les policiers ont empêché des militants à escorter le président de l’UDPS». Il poursuit : «Le constat est ainsi fait que nous avons à faire à un pouvoir usurpateur sans base populaire. C’est un pouvoir dont la pérennité se fonde uniquement sur la terreur exercée sur la population. On ne peut pas continuer à subir sans réagir cette barbarie». Qu’en est-il de la non-violence brandie jusqu’ici comme philosophie de combat de l’UDPS ? «C’est une option, répond Tshilombo. C’est une option qui peut être revue et corrigée. Face à un pouvoir qui ne comprend pas le langage politique, il faut opposer d’autres méthodes à la violence d’Etat… ».
Notons que la veille du retour de "Tatu Etienne", d’aucuns n’ont pas hésité à spéculer sur le contenu du message promis par celui-ci. «Tshisekedi doit annoncer que suite à la médiation des autorités sud africaines, il a accepté le poste de vice-président de la République pour évacuer la crise politique qui règne au pays depuis le 28 novembre 2011», disait-on. «Félix» de balayer ces «rumeurs» d’un revers de la main : «Cette information relève du fantasme pur. Nous ne pouvons en aucun cas négocier un partage du pouvoir avec un imposteur. Un imposteur qui redoute la population parce qu’il sait qu’il n’a pas gagné les élections...».
Bras de fer
Le bras de fer Tshisekedi-«Kabila» qui s’est cristallisé lors de la présidentielle et les législatives de 2011 reprend donc de plus belle. Pour mémoire, lors de la campagne électorale, les militants de l’opposition entonnaient un chant qui hérissait «Joseph» et les kabilistes : «Ya Tshi-Tshi zongisa ye na Rwanda !». Le 26 novembre 2011, à deux jours du vote, plusieurs militants de l’opposition venus accueillir Tshisekedi à son retour à Kinshasa ont été froidement abattus par des membres de la garde prétorienne de «Joseph Kabila». Le leader de l’UDPS, lui, a été séquestré durant une dizaine d’heures à l’aérogare de Ndjili. Après le vote intervenu 48 heures plus tard, les observateurs nationaux et internationaux ont dénoncé des «fraudes massives» et des tripatouillages des résultats dans le chef de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Quinze mois après ces consultations politiques, rares sont les Congolais qui pensent sérieusement que «Joseph Kabila» avait été réélu un certain 28 novembre 2011. Les mêmes Congolais reprochent, en revanche, au «Sphinx de Limete» d’avoir minimisé la «capacité de nuisance» de son adversaire.
Après l’investiture de «Joseph Kabila» le 20 décembre 2011, Etienne Tshisekedi wa Mulumba s’est auto-consacré, trois jours après, « Président élu ». Acte qualifié de « subversif » par les « super faucons » de la « Kabilie ». «(...). Il y a déjà un président élu qui a prêté serment. On ne peut pas prêter serment à nouveau, c’est un acte de subversion. On doit empêcher de poser cet acte contraire à la Constitution », déclarait un responsable de la police cité par l’AFP. Depuis janvier 2012, Tshisekedi est assigné à résidence de fait. Le 24 avril 1990, il se trouvait dans une situation analogue.
La duplicité de la «communauté internationale»
On ne pourrait s’empêcher de déplorer la duplicité de la «communauté internationale». Celle-ci se montre plutôt complaisante avec le pouvoir kabiliste. Le 20 mars 2012, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme (BCNDH) accusait les forces de défense et de sécurité congolaises (Garde républicaine, Demiap, Agence nationale de renseignements, les unités spéciales de la police nationale...) d’avoir commis de «graves violations» des droits de l’Homme au lendemain des élections. Le rapport du BCNDH s’est limité à faire état non seulement des «tueries» mais aussi des «détentions arbitraires». «Au moins trente-trois personnes ont été tuées, dont vingt-deux par balles», pouvait-on lire. Sans omettre quatre-vingt-trois blessées, dont soixante et un par balles. Un rapport qui n’avait qu’un seul but : se donner une bonne conscience.
Les « concertations nationales »
La répression policière de ce dimanche 10 mars 2013 confirme – n’en déplaise à certains zélateurs du kabilisme tel que l’avocat Jean Mbuyu Luyongola – que le Congo-Kinshasa fait face à une grave crise politique. Le pays est plus que jamais coupé en deux. D’un côté, les profiteurs du "système" et de l’autre, la grande masse des précarisés. C’est quoi donc une crise dans le cas sous examen? Il s’agit d’une «phase grave» dans l’évolution de la vie politique du pays. Des principes consacrés par la Constitution sont bafoués allègrement par ceux là mêmes qui ont juré de «défendre» cette même Constitution. C’est le cas notamment du «pluralisme politique» et de la «liberté» reconnue aux citoyens de tenir des «réunions pacifiques et sans armes». «Joseph Kabila » aurait-il peur de la démocratie pluraliste et de la confrontation des opinions ?
Vous avez dit «concertations nationales» pour consolider la «cohésion nationale» ?
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2013
Violence policière :
Retour tumultueux de Tshisekedi à Kinshasa
Le couple Tshisekedi lors d’une réunion à l’ULB. Photo d’archives CIC
Des policiers ont réprimé violemment, dimanche 10 mars, aux environs de l’aéroport de Ndjili, des milliers de militants et sympathisants de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) venus accueillir Etienne Tshisekedi wa Mulumba au retour de l’Afrique du Sud où il s’était rendu le 20 février dernier. Selon des informations fragmentaires, il y aurait «plusieurs morts et blessés». Il est fait état également de nombreuses arrestations. A Bruxelles, Félix Tshisekedi Tshilombo, secrétaire national chargé des relations extérieures de l’UDPS, a déclaré à Congo Indépendant que «face à un pouvoir barbare qui ne comprend pas le langage politique, il faut refléchir à d’autres méthodes à opposer à cette violence d’Etat… ».
«Violente répression»
Bruxelles. Il est 14h44 ce dimanche 10 mars lorsqu’un message SMS émanant d’une source kinoise généralement bien informée tombe à la rédaction de Congo Indépendant : «La police a réprimé violemment les Kinois venus nombreux pour accueillir Etienne Tshisekedi à l’aéroport de Ndjili. Les militants de l’opposition se proposaient d’escorter le véhicule du président de l’UDPS jusqu’à la Place du Cinquantenaire où il devait livrer un important message. A la surprise générale, la police a fait usage d’une brutalité à la limite de la barbarie en dispersant la foule jusqu’à l’endroit dit Kingasani ya Suka. Il y aurait des morts et des blessés. Finalement, ce sont des flics qui ont encadré la voiture du président Tshisekedi jusqu’à sa résidence à Limete où d’autres actes de violence policière ont été constatés». L’information est aussitôt confirmée par d’autres sources.
Parti en Afrique du Sud le 20 février dernier, Etienne Tshisekedi wa Mulumba a participé à un forum sur le thème : «Le rôle des armées africaines à l’ère de la démocratie». Quelles sont les enseignements que «Tshi-Tshi» a pu tirer des discussions qui s’en sont suivies? On n’en sait pas plus. Selon certaines sources, le leader de l’UDPS aurait mis à profit sa première sortie à l’étranger depuis les élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 pour prendre des «contacts» notamment avec les responsables politique du pays de Mandela et ceux du parti majoritaire "ANC" (African national congress).
Le mercredi 6 mars, le secrétaire général adjoint de l’UDPS, Bruno Mavungu, a créé un petit événement en annonçant, au cours d’un point de presse, que Tshisekedi allait livrer dimanche un «important message» à la population. Lieu : Place du Cinquantenaire. Aussi, avait-il appelé les Kinois à se mobiliser pour réserver un «accueil délirant» à l’homme que les opposants au régime kabiliste considèrent, dans leur grande majorité, comme le «Président élu». Pour ceux-ci, «Joseph Kabila» ne serait qu’un «super tricheur».
«Un pouvoir usurpateur»
Quel est le contenu du message que devait livrer "Tshi-Tshi" ? «Je n’en sais pas plus que vous!». L’homme qui parle s’appelle Félix Tshisekedi Tshilombo. L’auteur de ces lignes l’a joint au téléphone vers la fin de l’après-midi. Secrétaire national de l’UDPS chargé des Relations extérieures, l’homme à la carrure de baroudeur n’a pas trouvé des mots assez durs pour fustiger une «répression policière très violente». «Depuis l’aéroport jusqu’à Limete, raconte-t-il, les policiers ont empêché des militants à escorter le président de l’UDPS». Il poursuit : «Le constat est ainsi fait que nous avons à faire à un pouvoir usurpateur sans base populaire. C’est un pouvoir dont la pérennité se fonde uniquement sur la terreur exercée sur la population. On ne peut pas continuer à subir sans réagir cette barbarie». Qu’en est-il de la non-violence brandie jusqu’ici comme philosophie de combat de l’UDPS ? «C’est une option, répond Tshilombo. C’est une option qui peut être revue et corrigée. Face à un pouvoir qui ne comprend pas le langage politique, il faut opposer d’autres méthodes à la violence d’Etat… ».
Notons que la veille du retour de "Tatu Etienne", d’aucuns n’ont pas hésité à spéculer sur le contenu du message promis par celui-ci. «Tshisekedi doit annoncer que suite à la médiation des autorités sud africaines, il a accepté le poste de vice-président de la République pour évacuer la crise politique qui règne au pays depuis le 28 novembre 2011», disait-on. «Félix» de balayer ces «rumeurs» d’un revers de la main : «Cette information relève du fantasme pur. Nous ne pouvons en aucun cas négocier un partage du pouvoir avec un imposteur. Un imposteur qui redoute la population parce qu’il sait qu’il n’a pas gagné les élections...».
Bras de fer
Le bras de fer Tshisekedi-«Kabila» qui s’est cristallisé lors de la présidentielle et les législatives de 2011 reprend donc de plus belle. Pour mémoire, lors de la campagne électorale, les militants de l’opposition entonnaient un chant qui hérissait «Joseph» et les kabilistes : «Ya Tshi-Tshi zongisa ye na Rwanda !». Le 26 novembre 2011, à deux jours du vote, plusieurs militants de l’opposition venus accueillir Tshisekedi à son retour à Kinshasa ont été froidement abattus par des membres de la garde prétorienne de «Joseph Kabila». Le leader de l’UDPS, lui, a été séquestré durant une dizaine d’heures à l’aérogare de Ndjili. Après le vote intervenu 48 heures plus tard, les observateurs nationaux et internationaux ont dénoncé des «fraudes massives» et des tripatouillages des résultats dans le chef de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Quinze mois après ces consultations politiques, rares sont les Congolais qui pensent sérieusement que «Joseph Kabila» avait été réélu un certain 28 novembre 2011. Les mêmes Congolais reprochent, en revanche, au «Sphinx de Limete» d’avoir minimisé la «capacité de nuisance» de son adversaire.
Après l’investiture de «Joseph Kabila» le 20 décembre 2011, Etienne Tshisekedi wa Mulumba s’est auto-consacré, trois jours après, « Président élu ». Acte qualifié de « subversif » par les « super faucons » de la « Kabilie ». «(...). Il y a déjà un président élu qui a prêté serment. On ne peut pas prêter serment à nouveau, c’est un acte de subversion. On doit empêcher de poser cet acte contraire à la Constitution », déclarait un responsable de la police cité par l’AFP. Depuis janvier 2012, Tshisekedi est assigné à résidence de fait. Le 24 avril 1990, il se trouvait dans une situation analogue.
La duplicité de la «communauté internationale»
On ne pourrait s’empêcher de déplorer la duplicité de la «communauté internationale». Celle-ci se montre plutôt complaisante avec le pouvoir kabiliste. Le 20 mars 2012, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme (BCNDH) accusait les forces de défense et de sécurité congolaises (Garde républicaine, Demiap, Agence nationale de renseignements, les unités spéciales de la police nationale...) d’avoir commis de «graves violations» des droits de l’Homme au lendemain des élections. Le rapport du BCNDH s’est limité à faire état non seulement des «tueries» mais aussi des «détentions arbitraires». «Au moins trente-trois personnes ont été tuées, dont vingt-deux par balles», pouvait-on lire. Sans omettre quatre-vingt-trois blessées, dont soixante et un par balles. Un rapport qui n’avait qu’un seul but : se donner une bonne conscience.
Les « concertations nationales »
La répression policière de ce dimanche 10 mars 2013 confirme – n’en déplaise à certains zélateurs du kabilisme tel que l’avocat Jean Mbuyu Luyongola – que le Congo-Kinshasa fait face à une grave crise politique. Le pays est plus que jamais coupé en deux. D’un côté, les profiteurs du "système" et de l’autre, la grande masse des précarisés. C’est quoi donc une crise dans le cas sous examen? Il s’agit d’une «phase grave» dans l’évolution de la vie politique du pays. Des principes consacrés par la Constitution sont bafoués allègrement par ceux là mêmes qui ont juré de «défendre» cette même Constitution. C’est le cas notamment du «pluralisme politique» et de la «liberté» reconnue aux citoyens de tenir des «réunions pacifiques et sans armes». «Joseph Kabila » aurait-il peur de la démocratie pluraliste et de la confrontation des opinions ?
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Jean-Pierre Mbelu commente l'actualité congolaise de la semaine: Hugo Chavez, Tshisekedi....
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... gzbTwFQ1zc
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... gzbTwFQ1zc
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Kinshasa, exclusivité: Etienne Tshisekedi encore une fois ramené de force à sa résidence
http://www.congomikili.com/kinshasa-exc ... residence/
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Exclusivité, arrivée de Etienne Tshisekedi : Kinshasa assiégé par la police
http://www.congomikili.com/exclusivite- ... ilitaires/
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Etienne Tshisekedi ramené de force à sa résidence, réaction de Martin Fayulu
http://www.congomikili.com/etienne-tshi ... in-fayulu/
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Journal du 10 mars: en exclusivité congomikili, le cortège de l’ arrivée de Etienne Tshisekedi
http://www.congomikili.com/journal-du-1 ... shisekedi/
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