Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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Canada: La première ministre du Québec refusent de rencontrer le président congolais Kabila
oct 11, 2012 by congomikili.com
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(KINSHASA, République démocratique du Congo) Le gouvernement Marois refuse de rencontrer l’hôte du 14e Sommet de la Francophonie, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, qui a un sombre bilan en matière de droits de l’homme. Il veut plutôt «donner un élan» à l’opposition et aux organisations non gouvernementales (ONG) afin de favoriser le «retour à la démocratie».

Lors d’un point de presse à Kinshasa jeudi, le ministre des Relations internationales, Jean-François Lisée, a reconnu que le lieu du sommet est «problématique». Comme il l’a rappelé, Joseph Kabila a été réélu l’an dernier à la suite d’un scrutin «truffé d’irrégularités».

«Que personne ne se méprenne sur le sens de notre présence ici. On n’est pas là pour légitimer la dernière élection présidentielle, mais pour accompagner la société congolaise vers plus de démocratie», a affirmé Jean-François Lisée.

Certes, la «capacité d’intervention» du Québec est limitée. «Mais sur le discours diplomatique, on est assez raide, assez clair», a-t-il indiqué.

La première ministre Pauline Marois, qui doit arriver à Kinshasa ce soir, rencontrera des représentants de l’opposition et des ONG, mais pas Joseph Kabila. «C’est un choix. On va être poli, civil. On va le croiser, et on remercie le gouvernement de RDC pour l’organisation du Sommet, mais le signal qu’on veut envoyer, c’est un retour à la démocratie», a dit M. Lisée. Il rencontrera le ministre des Affaires étrangères de la RDC, avec qui il assure qu’il tiendra les mêmes propos que devant les caméras.

Dans un discours devant la Conférence ministérielle de la francophonie, M. Lisée a affirmé que «la barbarie n’a cessé de progresser» dans les dernières années. «La Francophonie, rassemblée en Afrique centrale, doit apporter sa voix à ce combat en faveur des droits de la personne. Face à leurs violations répétées, ne jamais baisser les bras. Ne jamais se résoudre au silence ou à l’impuissance», a-t-il dit. Selon lui, la déclaration de clôture du Sommet sera ferme au sujet du respect des droits de la personne.

Après avoir longuement hésité, le président de la France, François Hollande, se rendra finalement au Sommet. Il a déclaré plus tôt cette semaine que «la situation est tout à fait inacceptable sur les plans des droits et de la démocratie en RDC», ce qui a irrité Kinshasa.

Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a affirmé récemment que l’organisation du Sommet à Kinshasa contribuerait à «tirer la RDC vers le haut». Cette décision avait été prise en 2008, à Québec.

Organisation difficile

Kinshasa accueillera 3000 délégués de 75 États, dont 56 membres de l’OIF et 19 observateurs. L’organisation du sommet en République démocratique du Congo représente tout un défi. Les infrastructures sont déficientes et le pays est très pauvre: les trois quarts des Congolais vivent avec moins de 1$ par jour.

Les autorités sont de toute évidence débordées. Les forces sécurité sont omniprésentes à Kinshasa. Les bidonvilles bordent la route, congestionnée presque en permanence, qui mène au Palais du peuple, où les chefs d’État et de gouvernement se réuniront à compter de vendredi. Le luxe des nouveaux hôtels tranche avec la vétusté des infrastructures.

Le numéro 2 de l’OIF, Clément Duhaime, a déclaré mercredi que la RDC «étonnera le monde» avec ce sommet.

La RDC se classe au cinquième rang au monde pour sa dangerosité, selon l’Indice mondial de paix établi par l’Institute of Economics and Peace, qui a des antennes en Australie et aux États-Unis.

Alors que les délégations arrivent à Kinshasa, des violences ont cours dans l’est de la RDC. À la suite d’un affrontement contre les forces armées congolaises, des rebelles viennent de s’emparer du village de Bilulu, dans la province du Nord-Kivu. Au moins quatre personnes ont été tuées, selon Radio Okapi.

Avec ses quelque 70 millions d’habitants, la RDC est le pays le plus populeux de ceux qui ont le français comme langue officielle.
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Tshisekedi chez Hollande: L’Udps invite les combattants à la discipline !
(La Prospérité 11/10/2012)

Manifestement, l’Udps est plus que déterminée à extirper, dorénavant, les infiltrés en son sein, particulièrement au moment de ses manifestations publiques. Ceci, afin d’éviter tout débordement imputable au parti. Tenez, pour le grand rendez-vous de ce samedi 13 octobre 2012 à la résidence de l’Ambassadeur de France à Kinshasa où il est prévu un tête-à-tête entre François Hollande et Etienne Tshisekedi, l’Udps a arrêté des dispositions pratiques, pour ce faire. A en croire un communiqué signé par M. Bruno Mavungu Puati, Secrétaire Général du Parti, les combattantes et combattants marcheront dans l’ordre et la discipline de leur commune jusque le long du Boulevard du 30 juin, dans la commune de la Gombe. Le Boulevard du 30 juin sera le terme de cette marche d’accompagnement et aucun combattant n’est autorisé à le franchir ; tout doit être mis en œuvre pour que la rencontre se déroule dans une ambiance de sérénité permettant un échange fructueux. Ces dispositions pratiques, martèle le communiqué, doivent être scrupuleusement observées par les encadreurs qui sont tenus de les faire respecter. Ci-dessous, l’intégralité du communiqué de l’UDPS. Communiqué En rapport avec l’accompagnement du Président de la République élu, Son Excellence Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba à la rencontre avec le Président de la République Française, Son Excellence Monsieur François HOLLANDE le samedi 13 octobre 2012, la présidence de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), informe les combattantes et combattants ainsi que les forces politiques et sociales acquises au changement des dispositions pratiques arrêtées ci-après : 1. Les combattantes et combattants marcheront dans l’ordre et la discipline de leur commune jusque le long du Boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe. 2. Le Boulevard du 30 juin sera le terme de cette marche d’accompagnement et aucun combattant n’est autorisé à le franchir. 3. Tout doit être mis en œuvre pour que la rencontre se déroule dans une ambiance de sérénité permettant un échange fructueux. 4. Ces dispositions pratiques doivent être scrupuleusement observées par les encadreurs qui sont tenus de les faire respecter. 5. Par ailleurs, le programme du vendredi 12 octobre reste en vigueur. Fait à Kinshasa, le 10 octobre 2012 Bruno Mavungu Puati Secrétaire Général

La Pros.
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http://www.cheikfitanews.net/article-fr ... 00888.html



Dimanche 14 octobre 2012
SOMMET DE LA FRANCOPHONIE . SOUPE A LA GRIMACE ET PROFIL BAS POUR « JOSEPH KABILA »


François Hollande le président français est arrivé à Kinshasa le samedi 13 octobre 2012 matin.

Les images du palais du peuple et du stade des martyrs diffusées par la télévision ont montré un décor superbe.

Pour quelques jours, une portion de Kinshasa est devenue Kin la belle…

Plusieurs dirigeants africains ont fait le déplacement.

À l‘entrée de la salle des congrès, « Joseph Kabila » et son épouse ont accueilli les invités de marque en leur serrant la main.

L’intérieur de la salle des congrès était également parée pour la fête.

Si les apparences ont été soignées, le sommet de la francophonie, c’est d’abord un contenu, pas le paraître.

Le premier discours est celui de « Joseph Kabila », de temps à autre ovationné par des applaudisseurs, recrutés à dessein. Discours de douze minutes.

Du contenu de ce message on retient ceci:

Selon l’orateur, c’est seulement depuis un peu plus de dix ans que la RD Congo est en voie de rétablissement de la paix, de l’autorité de l’état, de la démocratie et de la relance économique.

Avant? Il n’y aurait eu que des rebellions, des sécessions et une dictature prédatrice, complaisamment soutenue par la communauté internationale.

La guerre au Kivu par des forces négatives soutenues de l’extérieur. Et les différentes options pour y mettre fin, même l’option militaire.

Deuxième orateur, le vice-président de la confédération helvétique. Puis vient le tour du président français.

Le discours de François Hollande fera la part belle à la francophonie, à la langue française, aux droits de l’homme et à la démocratie. Un discours de 17 minutes et trente secondes.

Les Congolais retiendront deux phrases:

« Je suis venu à Kinshasa témoigner du soutien de la France au peuple congolais qui aspire comme chaque peuple à la paix, à la sécurité, à la démocratie. Je voulais venir ici à Kinshasa pour exprimer une nouvelle fois, ma confiance dans l’avenir de l’Afrique qui est la jeunesse du monde… »

« Les frontières de la RD Congo sont intangibles, et doivent être respectées »

Que conclure de l’ouverture de ce sommet de la francophonie à Kinshasa?

La couverture médiatique du sommet a permis au monde de voir de plus près l’exercice du pouvoir à Kinshasa.

Celui-ci est rongé par deux maux, le non-respect des droits de l’homme et l’absence de démocratie. Pire, l’existence d’un régime illégitime, autoritaire, pour ne pas dire dictatorial.

Solidement campé sur les grands principes de démocratie et des droits de l‘homme, le président français ne s’est pas laisser démonter par les sourires hypocrites et artificiels de ses hôtes. Les médias français relèveront ainsi que Hollande n’aura ni prononcé le nom de « Kabila », ni applaudi le discours de ce dernier, ne lui serrant la main que froidement, quand il ne pouvait s’échapper à cette obligation protocolaire.

Monsieur Hollande s’est démarqué de son hôte en recevant et les acteurs de la société civile et les membres des forces du changement qui combattent la pérennisation d’un système autocratique en RD Congo.

Le tête à tête Tshisekedi-Hollande aura été le moment que le régime kabiliste aura le moins apprécié. Le régime aura tout fait en militarisant la ville afin d’empêcher la population de déferler dans les rues derrière Tshisekedi, au risque d’emporter tout sur son passage.

Bilans et retombées

- « Joseph Kabila » a gagné son pari d’organiser « son » sommet de la francophonie. Il a réussi à faire venir à Kinshasa, et François Hollande le Président français, et plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement. Et tous les médias du monde l’ont vu.

- La société civile et les forces du changement ont pu faire entendre leurs voix. Et désormais, les médias officiels congolais auront beau claironner, l’opinion internationale ne sera plus dupe.

- Étienne Tshisekedi a trouvé une oreille attentive auprès d’un des dirigeants les plus puissants du monde. Son combat pour un état de droit et la vérité des urnes a désormais un échos.

Les effets pervers

Focalisé sur la recherche d’une légitimité internationale grâce au sommet de la francophonie , le pouvoir kabiliste n’a pas eu le temps d’évaluer les effets pervers d’être le point focal d’un événement international.

De leur régime, tous les médias internationaux se sont faits une religion:

- Absence de démocratie, hold-up électoral, violations des droits de l‘homme. Une illustration:

Alors que le Président Français foulait à peine le sol congolais, Sur TV 5, le député anti-Kabila Roger Lumbala était interviewé. Sans mâcher les mots, il dira: « Kabila » - est un dictateur, il n’a pas gagné les élections, il se maintient par les armes-

À son arrivée à Kinshasa, jeudi soir, Pauline Marois la première ministre du Québec a confirmé qu'elle ne voulait pas d'un tête-à-tête avec Joseph Kabila. «C'est un choix que nous avons fait», a-t-elle affirmé lors d'un bref point de presse. Elle lui serrera la main, sans plus. «Nous sommes des gens polis», a-t-elle dit.

- Les tentatives de la police d’empêcher la population d’accompagner monsieur Étienne Tshisekedi ont immédiatement été relayées dans tous les médias.

Les propos, faits et gestes du Président Hollande ont été scrutés, analysés. Conclusion? En face de Hollande, « Kabila » était dans ses petits souliers.

Finalement, les plus grands gagnants de ce sommet, on n’y fait peut-être pas attention, c’aura été ceux qui ont géré les millions d’euros de l’organisation à différents niveaux.

Quant au président sortant de la RD Congo, il voulait ce sommet pour se refaire une santé au plan international?

Hormis les apparats, ce sommet lui aura été une véritable soupe à la grimace, ayant souvent affiché un profil bas.



Cheik Fita

Bruxelles le 13 octobre 2012
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RDC: l'opposant Tshisekedi "très satisfait" de sa rencontre avec son "frère" Hollande

KINSHASA, 13 oct 2012 (AFP) - 13.10.2012 21:17
Le principal opposant au régime de Joseph Kabila en République démocratique du Congo, Etienne Tshisekedi, s'est déclaré "très satisfait", samedi, de son entretien avec le chef de l'Etat français François Hollande, en marge du sommet de la Francophonie à Kinshasa.
M. Hollande est "un frère de l'Internationale socialiste, nous nous sommes retrouvés entre frères", a dit le chef de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à des journalistes, après leur entrevue organisée à la résidence de l'ambassadeur de France.
Dans son discours à Dakar, vendredi, le président français a défendu des "valeurs pour lesquelles je me suis battu pendant 32 ans", a assuré M. Tshisekedi, souriant, lui qui présente habituellement un visage fermé.
L'opposant a apprécié que M. Hollande ait dit au Sénégal qu'il n'était "pas venu en Afrique pour imposer un exemple, ni pour délivrer des leçons de morale". "Nous voulons que les Occidentaux (...), après tout le temps de la colonisation, nous prennent pour des hommes capables de prendre leur avenir en main", a commenté M. Tshisekedi.
L'UDPS avait rejeté les résultats des élections de fin 2011, remportées par le président sortant Joseph Kabila et les partis qui le soutiennent. Ces scrutins avaient été marqués par de nombreuses "fraudes", selon des missions d'observation.
M. Tshisekedi, qui s'est autoproclamé "président élu", n'a pas évoqué ce dossier avec M. Hollande: "Il n'y a que les Congolais qui ont élu Tshisekedi et qui savent qu'ils ont élu Tshisekedi, les autres n'ont pas de preuves, par conséquent il ne faut pas les embêter".
Le chef de l'UDPS espère toujours que le président Joseph Kabila sera renversé. Mais "je ne veux pas donner de date, je vous dis sous peu", a insisté l'opposant historique de 79 ans.
Samedi matin, une cinquantaine de militants de l'UDPS a été dispersée par la police, au gaz lacrymogène. L'UDPS a recensé dans la journée plusieurs blessés et quelques arrestations. Dans l'après-midi, la police a dissuadé ses partisans de suivre le cortège conduisant M. Tshisekedi au rendez-vous avec M. Hollande.
"Nous sommes dans un pouvoir répressif, ils ne font que ça! Ils disent qu'ils ont été élus mais ils n'aiment jamais voir les gens du peuple à 10 ou 20 dans un endroit" et, quand ils les voient se regrouper, "ils paniquent", a estimé M. Tshisekedi.

© 2012 AFP
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http://radiookapi.net/actualite/2012/10 ... -le-passe/




Etienne Tshisekedi : « Avec François Hollande, nous avons mis la croix sur le passé »
publié il y a 1 heure, 54 minutes, | Denière mise à jour le 14 octobre, 2012 à 9:53 | sous Actualité, Actualité, La Une, Nationale, Politique.



Le président François Hollande recevant le leader de l'UDPS, Etienne Tshisekedi (avec casquette) dans la résidence de l'ambassadeur français à Kinshasa à l'occasion du XIVe sommet de la Francophonie (Kinshasa, le 13 octobre 2012). Ph. 20minutes.fr
« Nous avons tous les deux mis la croix sur le passé et nous avons envisagé l’avenir », a déclaré samedi 13 octobre le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, au sortir de sa rencontre avec le président français François Hollande. Encore une fois, il a indiqué qu’il se considérait comme le président élu de la République démocratique du Congo (RDC) et qu’il n’était pas allé chercher la légitimité auprès du président Français.
Etienne Tshisekedi a par ailleurs affirmé qu’il partage les mêmes valeurs socialistes que François Hollande.
« Nous croyons toujours aux valeurs pour lesquelles il est là. Il a parlé, dans tous ces discours, des valeurs de la démocratie, de bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Toutes ces valeurs, l’UDPS a lutté 30 ans pour ça. N’oubliez pas aussi que l’UDPS est membre de l’internationale socialiste avec le parti socialiste français. Donc nous nous sommes dit des choses très agréables », a-t-il ajouté.
Sur un autre chapitre, le leader de l’UDPS a évoqué la nécessité de « créer » une armée qui, selon lui, n’a jamais existé depuis l’indépendance de la RDC.
« La coopération qui doit exister entre la RDC et la France particulièrement au point de départ dans le domaine de la restructuration de l’administration, la restructuration de l’organisation judiciaire et la création de l’armée, il ne faut pas dire restructuration, parce que depuis l’indépendance, on n’a jamais d’armée au Congo », a poursuivi Etienne Tshisekedi.
Avant son arrivée au sommet de la Francophonie, François Hollande avait fustigé, au cours d’une conférence animée conjointement avec le secrétaire général Ban Ki-Moon, le manque de la démocratie et de la reconnaissance de l’opposition en RDC.
Bien avant de recevoir Etienne Tshisekedi, François Hollande avait pris langue avec un groupe d’opposants et d’activistes des droits de l’homme venus demander l’aide de la France pour la consolidation de la démocratie et le retour de la paix dans la partie Est de la RDC. Le président Hollande leur a assuré qu’il aiderait la RDC en tant « qu’ami » et promet de ne pas s’ingérer dans les affaires internes du pays.
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Jean-Pierre Mbelu: "Francophonie et Diomi : plusieurs questions sans réponses"
http://www.youtube.com/watch?v=H9WzqsscXzY

de etngandu
Jean-Pierre Mbelu, analyste politique congolais parle de l’actualité congolaise de la semaine.
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Etienne Tshisekedi a finalement rencontré le Président François Hollande á Kinshasa

http://www.youtube.com/watch?v=Ihx5ze2Hl1Y
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La rencontre entre Etienne Tshisekedi et François Hollande a eu lieu
(Infosplusgabon 15/10/2012)

LIBREVILLE - La rencontre en l’opposant congolais Etienne Tshisekedi et le numéro Un français François Hollande a eu lieu samedi à Kinshasa à la résidence de l’ambassadeur de France accrédité en République démocratique du Congo (RDC), en marge du Sommet de la Francophonie.
Principal opposant au régime de Joseph Kabila en RDC, Etienne Tshisekedi, s’est déclaré "très satisfait", samedi, de son entretien avec le chef de l’Etat français François Hollande, en marge du sommet de la Francophonie à Kinshasa, a rapporté l’AFP.

M. Hollande est "un frère de l’Internationale socialiste, nous nous sommes retrouvés entre frères", a dit le chef de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à des journalistes, après leur entrevue organisée à la résidence de l’ambassadeur de France.

Dans son discours à Dakar, vendredi, le président français a défendu des "valeurs pour lesquelles je me suis battu pendant 32 ans", a assuré M. Tshisekedi.

Selon l’AFP, l’opposant a apprécié que M. Hollande ait dit au Sénégal qu’il n’était "pas venu en Afrique pour imposer un exemple, ni pour délivrer des leçons de morale". "Nous voulons que les Occidentaux (...), après tout le temps de la colonisation, nous prennent pour des hommes capables de prendre leur avenir en main", a commenté M. Tshisekedi.

L’UDPS avait rejeté les résultats des élections de fin 2011, remportées par le président sortant Joseph Kabila et les partis qui le soutiennent. Ces scrutins avaient été marqués par de nombreuses "fraudes", selon des missions d’observation.

M. Tshisekedi, qui s’est autoproclamé "président élu", n’a pas évoqué ce dossier avec M. Hollande : "Il n’y a que les Congolais qui ont élu Tshisekedi et qui savent qu’ils ont élu Tshisekedi, les autres n’ont pas de preuves, par conséquent il ne faut pas les embêter".

Le chef de l’UDPS espère toujours que le président Joseph Kabila sera renversé. Mais "je ne veux pas donner de date, je vous dis sous peu", a insisté l’opposant historique de 79 ans.

Samedi matin, une cinquantaine de militants de l’UDPS a été dispersée par la police, au gaz lacrymogène. L’UDPS a recensé dans la journée plusieurs blessés et quelques arrestations. Dans l’après-midi, la police a dissuadé ses partisans de suivre le cortège conduisant M. Tshisekedi au rendez-vous avec M. Hollande.

"Nous sommes dans un pouvoir répressif, ils ne font que ça ! Ils disent qu’ils ont été élus mais ils n’aiment jamais voir les gens du peuple à 10 ou 20 dans un endroit" et, quand ils les voient se regrouper, "ils paniquent", a estimé M. Tshisekedi. (Avec l’AFP).

FIN/INFOSPLUSGABON/MIN/GABON 2012

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Exclusivité: déclaration du président Etienne Tshisekedi après sa rencontre avec François Hollande

http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... sHPgKcsJ-g
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http://afrique.kongotimes.info/culture/ ... piege.html



Francophonie 2012 : «Joseph KABILA» pris dans son propre piège
15/10/2012 17:37:00KongoTimes!

Joseph KABILA - President sortant de la RDC le13 Oct 2012 au Palais de la Nation

Pour Thierry VIRCOULON, directeur du département Afrique centrale de l'organisation International Crisis Group (ICG), le sommet n'aura "pas conforté" le régime congolais, comme le craignait l'opposition. "Le président français, en quelque sorte le +monarque+ de la francophonie, a donné le ton en faisant ce qu'il avait dit qu'il ferait: mettre l'accent sur le déficit de démocratie et des droits de l'homme, et ça a quand même surpris beaucoup de gens", commente M. VIRCOULON. "Les autorités congolaises ont été prises à leur propre piège: elles voulaient se relégitimer mais la question de la démocratie et des droits de l'homme s'est retrouvée au centre du sommet. Et le Canada a suivi la France sur ce terrain, la Belgique restant sur une diplomatie plus complaisante", ajoute l'analyste d'ICG. "Joseph KABILA ne sort pas renforcé de ce sommet, au contraire", juge également le président de l'ASADHO. "Celui qui sort renforcé, c'est le peuple congolais, parce que ses problèmes ont été posés, et que tous les intervenants ont évoqué le conflit dans l'Est en condamnant l'agression extérieure de la RDC par le Rwanda, même si ce pays n'a pas été nommé". Pauline Marois, la Première ministre du Québec, avait refusé de rencontrer le président Joseph Kabila tandis que, le Premier ministre canadien, Stephen Harper avait indiqué ne pas avoir sollicité de tête-à-tête avec le chef d'État congolais.

Le président congolais Joseph Kabila, crédité lundi par la presse congolaise du bon déroulement du sommet de la Francophonie à Kinshasa, ne sort pas forcément renforcé de cette réunion, marquée par ses rapports glaciaux avec le président français François Hollande venu insister sur le déficit de démocratie.

"Pari gagné", "défi relevé", "bravo M. Kabila", titraient lundi les journaux proches du pouvoir. "Pour la première fois, les images d'une République démocratique du Congo (RDC) sortant de son long coma sont venues réhabiliter aux yeux de l'opinion un pays qui passait pour être parmi les plus grabataires du monde", assurait ainsi L'Observateur.

Mais pour Le Potentiel, le sommet aura été marqué par l'"ambiance glaciale" entre MM. Hollande et Kabila qui se sont regardés "en chiens de faïence", "signe de la fin de la Françafrique".

La presse relevait le caractère "furtif" de leur poignée de main ou encore que M. Hollande n'avait pas même mentionné le nom de Kabila dans son discours. Quant à la Première ministre du Québec, Pauline Marois, qui avait refusé de rencontrer Joseph Kabila, elle "a bien dû lui serrer la main mais l'a fait d'une manière glaciale", rapportait un témoin.

Pour Thierry Vircoulon, directeur du département Afrique centrale de l'organisation International Crisis Group (ICG), le sommet n'aura "pas conforté" le régime congolais, comme le craignait l'opposition.

"Les autorités prises à leur propre piège"
"Le président français, en quelque sorte le +monarque+ de la francophonie, a donné le ton en faisant ce qu'il avait dit qu'il ferait: mettre l'accent sur le déficit de démocratie et des droits de l'homme, et ça a quand même surpris beaucoup de gens", commente M. Vircoulon. "Les autorités congolaises ont été prises à leur propre piège: elles voulaient se relégitimer mais la question de la démocratie et des droits de l'homme s'est retrouvée au centre du sommet. Et le Canada a suivi la France sur ce terrain, la Belgique restant sur une diplomatie plus complaisante", ajoute l'analyste d'ICG.

Apparu sûr de lui, habile dans ses discours, Joseph Kabila a répliqué dimanche aux admonestations en assurant que la RDC n'était "pas du tout complexée" par "son niveau de démocratie". Et il avait insisté samedi, à la tribune, sur l'idée que la population congolaise avait été, sous les 32 ans de règne de Mobutu Sese Seko, "victime d'une dictature prédatrice et de la complaisance de la communauté internationale à l'égard de cette dernière".

Mais le journal La Prospérité regrettait lundi la prétention des dirigeants congolais à "être exempts de tous reproches", en évoquant les "guerres cycliques" ou les "élections à problèmes".

"Joseph Kabila ne sort pas renforcé de ce sommet, au contraire", juge également le président de l'Association africaine des droits de l'homme (Asadho), Jean-Claude Katende, à Kinshasa. "Celui qui sort renforcé, c'est le peuple congolais, parce que ses problèmes ont été posés, et que tous les intervenants ont évoqué le conflit dans l'Est en condamnant l'agression extérieure de la RDC par le Rwanda, même si ce pays n'a pas été nommé".

Au sein de l'ONG La voix des sans voix, fondée par le militant Floribert Chebeya assassiné l'an dernier, Rostin Manketa adoptait un ton mesuré: "C'est vrai qu'il y a eu une bonne organisation du sommet. Mais nous attendons toujours du gouvernement congolais des réponses concrètes sur le respect des droits de l'homme, et notamment la vérité sur l'assassinat de Floribert", le procès en appel de l'affaire ayant été renvoyé au 23 octobre.

Pour M. Manketa, cependant, "le gouvernement congolais a tiré des dividendes de ce sommet par le soutien que les Etats ont promis à la RDC, par rapport au conflit à l'Est. Mais aussi par la position du président français en faveur d'un élargissement du mandat de la Monusco (mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC, forte de 19.000 hommes, ndlr), qui, jusqu'à présent, n'a pu agir efficacement pour mettre hors d'état de nuire les groupes armés".

"J'ai de forts doutes sur ce qui peut se passer après ce sommet en termes de réformes à Kinshasa", conclut M. Vircoulon. "Il n'y a pas grand-chose à attendre du gouvernement congolais. Mais ce sommet peut contribuer à changer les discours des Occidentaux à l'égard du régime et les partenaires occidentaux pourraient mettre davantage l'accent sur le soutien à la société civile", ajoute-t-il.

Stephen Harper a estimé qu'il faudrait à l'avenir organiser ce rassemblement «dans des pays démocratiques»
Le Premier ministre canadien Stephen Harper souhaite que les prochains sommets de la Francophonie se tiennent «uniquement dans des pays démocratiques», a-t-il déclaré dimanche à la télévision canadienne depuis la République démocratique du Congo. «J’espère qu'à l’avenir la Francophonie et les autres grandes organisations décideront de ne tenir leurs sommets que dans des pays démocratiques», a déclaré Stephen Harper depuis le sommet à Kinshasa.

Le dirigeant canadien admet être allé à Kinshasa «avec quelques réticences» mais sans regretter son choix. «Mais je pense que ça valait la peine parce que ça nous a donné l’occasion de rencontrer des gens qui travaillent activement au changement ici», a-t-il ajouté.

De son côté, Pauline Marois, la Première ministre du Québec, ne réclame pas aussi nettement que Stephen Harper la tenue de sommets dans des pays démocratiques. «Probablement que ce serait souhaitable», a-t-elle déclaré à la télévision canadienne depuis le sommet, «mais en même temps, nous, en étant là, on envoie un message au peuple congolais de dire "écoutez on sera à vos côtés dans cette recherche de la démocratie". Quand on le dit directement chez eux, c’est plus gênant je crois que de le dire quand on est loin. On se sent moins concerné», a lancé Pauline Marois.

Stephen Harper et Pauline Marois ont chacun rencontré dimanche le premier ministre de la RDC, Augustin Matata Ponyo, peu avant la clôture du sommet, affirmant tous les deux avoir à nouveau évoqué le sujet de la démocratie et des droits de l’homme dans le pays. Pauline Marois avait refusé de rencontrer le président Joseph Kabila tandis que Stephen Harper avait indiqué ne pas avoir sollicité de tête-à-tête avec le chef d'État congolais.

[avec Afp]
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