La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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#1 kapapamujedo 05-09-2012 18:09


Nom : Ntaganda
Prénom : Bosco
Alias : Bosco Tanganda, Bosco Ntanganda, Bosco Ntangana, Bosco Ntagenda, Bosco Baganda, Bosco Taganda and "the Terminator"
Age : présumé être âgé d'environ 41 ans
Lieu de naissance : Rwanda
Nationalité : rwandaise
Fonctions : présumé être le chef du groupe rebelle le Mouvement du 23 mars (M23)
Lieu où se trouve probablement l'intéressé : Nord-Kivu, République démocratique du Congo

Et le taximan l'a nommé GENERAL!!!!
On peut comprendre que vu son quotient intellectuel, il est incapable comprendre ce que veut dire: ....UNE ET EXCLUSIVE....

Accusé de trafic mafieux avec Bosco (Avion bourré d'or de Bukavu),
Incapable de prendre une quelconque décision sans l'aval de ses Chefs, James et KAgame;
Accusé de haute trahison pour avoir signé des accords secrets avec Kagame,
Complice dans le détounement de 5,5 milliards de dollars dans la vente illicite de Gisement miniers.....
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http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare





Guerre de l’Est : José Makila exige la vérité sur la présence des militaires rwandais à Rutshuru
MERCREDI, 05 SEPTEMBRE 2012 16:20




José Makila a animé hier un point de presse sur la situation qui prévaut dans la province du Nord-Kivu, en particulier sur l’annonce, le vendredi 31 août 2012, par le gouvernement rwandais du retrait des militaires qui se trouvaient à Rutshuru. D’après le communiqué du ministère rwandais de la Défense, a-t-il relevé, ce retrait qui devrait être effectif dès le samedi 01 septembre 2012 se réalise après consultation avec le gouvernement congolais et la Monusco.
A propos de la présence rwandaise dans notre pays, « le peuple congolais, a fait observer le conférencier, se rappellera que les autorités de la RDC avaient à l’époque entretenu un flou politique quant aux vrais mobiles de leur intervention. Officiellement, il a été allégué que ces forces rwandaises intervenaient dans le cadre du mécanisme conjoint de traque des éléments Hutu rwandais, des FDLR, dénommé UMOJA WETU et KIMIA II».

Les opérations conjointes UMOJA WETU, a renchéri ce député national, avaient provoqué une surprise et une panique au sein de la population nord-kivutienne lorsque, le 20 janvier 2009, des centaines puis des milliers de militaires rwandais entraient dans le territoire congolais.
Pourtant, le Rwanda avait procédé à la consultation de sa représentation nationale. Du côté congolais, tout était frappé du sceau du secret desdites opérations. le gouvernement congolais, pour sa part, avait allégué le prétexte du secret desdites opérations
». Il fallait l’émoi de la population et les échos de la presse étrangère et locale, pour que les troupes rwandaises d’UMOJA WETU, entrées sous le sceau du secret d’Etat, quittent le sol congolais le 25 février 2009. Alors qu’UMOJA WETU n’avait pas réussi à sécuriser le Nord-Kivu, le 3 mai 2009 démarrait KIMIA II, dans le Sud-Kivu, avec le même objectif de combattre les FDLR.
L’annonce faite par les autorités rwandaises de retirer leurs éléments suscite diverses réactions. C’est ainsi que le peuple congolais, d’après José Makila, exige la vérité, toute la vérité et rien que la vérité sur cette présence des militaires rwandais au Congo qui sont en place à RUTSHURU depuis mars 2011 (d’après le communiqué du ministre rwandais de la Défense), alors qu’UMOJA WETU avait pris fin en février 2009 et que KIMIA II ne concernait que le Sud-Kivu.

Ce communiqué, a souligné José Makila, n’est nullement un fait du hasard, car la ministre des Affaires Etrangères rwandaises, Rose MISHIKWABO, avait demandé récemment aux autorités congolaises de dire la vérité à leur peuple sur la situation qui prévaut à l’Est du pays. « Il ne suffit pas d’avouer qu’il existait ou existe un accord bilatéral instituant un mécanisme de surveillance des frontières entre les deux Etats sans rendre publiques à la fois la teneur et les termes dudit accord pour calmer nos interrogations de fond. En effet, pourquoi avoir attendu ce jour pour dénoncer que ce mécanisme ne prévoyait pas la présence des militaires réguliers mais plutôt une centaine d’éléments de renseignements civils et militaires ? Pourquoi avoir observé le silence .jusqu’à ce jour pour dire au peuple congolais que la cérémonie de Soma du 25 février 2009 n’était qu’un maquillage puisque le Rwanda avait refusé d’être escorté et de déployer un observateur international ? », s’est interrogé José Makila.
« Dans la même perspective, nous avons le droit de nous interroger et de comprendre pourquoi Bunagana est tombé sous le contrôle des mutins après rudes affrontements des M23 avec les FARDC et que RUTSHURU l’a été sans coup de feu, alors que les éléments rwandais étaient censés y être et combattre les FDLR et autres forces dites négatives ? », a-t-il poursuivi, avant de conclure «Nous comprenons aussi pourquoi les FDLR et autres Interhamwe ne s’attaquent aux paisibles populations congolaises et qu’elles n’attaquent jamais le Rwanda dont elles sont censées combattre le régime. Nous comprenons enfin pourquoi la défense nationale n’a été confiée qu’aux seuls ressortissants d’une province depuis TSHIKEZ jusqu’à l’actuel LUBA NTAMBO ».
Pour José Makila, l’heure est grave et l’échec du gouvernement actuel patent. L’élu de l’Equateur n’arrive pas à s’expliquer que ce gouvernement qui, hier, ne jurait que par le départ de la MONUSCO, puisse, aujourd’hui, solliciter l’élargissement de son mandat. De même, ce gouvernement qui avait vilipendé outre mesure Human Rights Watch, en rejetant ses leçons, se permet, aujourd’hui, de lui décerner un certificat de crédibilité internationale.
En clair, José Makila exige la démission pure et simple du gouvernement. « Ce gouvernement, qui rejoint aujourd’hui nos prises de positions sur la guerre de l’Est en la qualifiant d’agression, n’a pas curieusement indiqué au peuple congolais comment passe-t-on d’une mutinerie à une agression. Pourquoi jusqu’ici ce même gouvernement n’a-t-il pas actionné le mécanisme constitutionnel d’entrée en guerre à savoir la déclaration de, guerre conformément à l’article 143 de la Constitution ? Pourquoi le Parlement n’a-t-il toujours pas été sollicité pour mettre en vigueur les mécanismes de l’Etat de siège ou d’urgence selon l’article 144 de la Constitution ? ».

Michel LUKA
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#4 marie kabwire 06-09-2012 10:00

Eh Papa José Makila, y'a pas à poser des "pourquoi", les choses sont claires "on a vendu le pays", ce gouvernement n'a pas à démissionner mais à être traduit en justice pour haute trahison. Plus rien à attendre, que la pétition soit préparée et elle sera signée par tous les congolais(es) et au 15 septembre si vos députés ne font rien, le peuple se prend en charge et la suite suivra....
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#3 Mang 06-09-2012 09:37

Salut quand les millitaires rwandais entrent au Congo , meme le chef d'Etat major Congolais n'etait pas informer , c'est un plan de Kagame et Kanambe , , ils sont venu délimité le territoire pour finaliser leur action de balkanisation du Congo .
Honte ausx politicien Congolais , quel mediocrité ?
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#2 Emile 06-09-2012 08:15

QUE MENDE LAISE DE DISTRAIRE LE CONGOLAIS VOICI LA REALITE:

http://nanojv.wordpress.com/2012/09/04/ ... rdf-fardc/
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#1 Mpaka Losako 06-09-2012 02:16

RUTSHURU, C'EST LA OU LE M23 A ETABLI SON QUARTIER GENERAL ET COMME PAR LA MAGIE DES CHOSES C'EST LA EGALEMENT OU SE TROUVAIT LES FORCES RWADAISES ET LES FARDC POUR LEUR OPERATION CONJOINTES. KABILA PREND LES CONGOLAIS COMME DES CONS ET IL VEUT NOUS FAIRE AVALER CE MORCEAU. COME ON CONGOLAIS VOUS N'ALLEZ TOUT DE MEME PAS ACCEPTER CELA !
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http://kongolibre.over-blog.com/article ... 94148.html

Jeudi 6 septembre 2012
KABILA, UN PRODUIT DE L’INVASION RWANDAISE (1)





CENTRE D’ETUDES STRATEGIQUES SUR LES PAYS DES GRANDS-LACS
Contact : e-mail : unioncongolaise@yahoo.fr __________________________________________________

KABILA, UN PRODUIT DE L’INVASION RWANDAISE (1)

Joseph Kabila a réussi l’une des missions lui confiées : Faire du Congo et des Congolais des proies faciles, sans défense ni sécurité, face au Rwanda et de pérenniser l’occupation de l’Est de la RDC et enfin d’assujettir tout le Congo au détriment de ses parrains rwandais et autres.

Joseph Kabila” est l’un des plus grands criminels de l’histoire de l’humanité imposé au Peuple Congolais par le truchement d’une escroquerie et mascarade électorale avérée. Sa vraie place est, non à l’air libre et encore moins au Sommet de l’Etat Congolais, mais en prison après avoir été traduit devant le Tribunal Pénal international pour imposture, esclavagisme, dictature, crime de génocide, viols et violences sexuelles, corruption, trafic illicite d’armes, commerce dangereux d’uranium, blanchiment d’argent sale, violations massives et systématiques des libertés des droits fondamentaux de l’homme, tortures, pillage accéléré et inconsidéré des richesses naturelles de la RD Congo, peines réservées aux esclaves (mutilations, peines de fouet), traitements cruels, inhumains et dégradants, massacres à large échelle, création et entretien des conflits armés, alliances avec les génocidaires, crimes de guerre et crimes contre l’humanité”.:
à exterminer des milliers des soldats ex-FAZ : à Kitona, à Kamina, à Pweto…. ;
à bloquer la réhabilitation de notre seule Armée officielle, nationale et républicaine : des soldats-ex-FAZ disséminés dans le Monde alors que les politiciens qui leur donnaient des ordres et des instructions, sous le régime de Mobutu où nous avons tous vécu et auquel chacun de nous participé, se trouvent dans les institutions de l’Etat à Kinshasa : c’est la seule Armée capable de protéger les populations, les biens, les institutions démocratiques, les gestionnaires de l’Etat ; de défendre les frontières nationales et l’intégrité de notre territoire, de participer au développement du pays…. ;
à faire échouer le programme DDR (désarmement des milices congolaises à la solde des seigneurs de guerre, leur démilitarisation, leur internement dans les casernes pour qu’on procède à leur identification individuelle sur base des qualifications individuelles, de l’équilibre régional… ; réinsertion sociale des démobilisés et des retraités volontaires…) ;
à bloquer le départ ordonné toutes les troupes et milices étrangers du territoire national : il a même scellé des alliances avec des interahamwe génocidaires rwandais hutus ;
à bloquer la réforme des services de sécurité, de sûreté et des renseignements du Pays : les services opérations jusqu’à ce jour sont hérités de la dictature et sont sous le contrôle des étrangers : DEMIAP, PIR, ANR… ;
à tromper les Congolais avec le bricolage appelé le “brassage” et le “mixage” des milices (mots qui ne e trouvent nulle part dans les résolutions du Dialogue Intercongolais) : ces milices “brassées” et “mixées” sont les milices périphériques des seigneurs de guerre. Leurs troupes d’élite sont gardées au frais et au vert sur notre Territoire National.
Il est le planificateur des « rebellions » du CNDP et du M23

à entretenir des procédés de « réconciliations » floues et mensongers aux travers des accords dits, « Umoja wetu », « KimiaI », « KimiaII », »AmaniI », « Amani II », et sur le plan International, « Nairobi I », « Nairobi II », les récents accords d’« Addis-Abeba » et de« Kampala I » et très bientôt « Kampala II »


à faire des milices “brassées” et “mixées” non expérimentées pompeusement appelées “FARDC” des escadrons de la mort, des milices de répression des manifestations populaires pacifiques, des opposants politiques et d’opinion, de toute manifestation de conscience nationale. Ces milices sont même à dessein placées dans conditions déplorables qu’elles se découragent ; se livrent, pour survivre, au rançonnement de la population, au pillage des biens, aux viols et violences sexuelles… Elles sont même placées dans conditions hygiéniques insalubres pour qu’elles soient décimées par des maladies épidémiques et endémiques (choléra, sida) ; aux viols et violences sexuelles pour transmettre aux victimes des maladies comme le sida… ;
à perpétuer des conflits armés au Pays et dans la Région pour déstabiliser notre Pays : l’instabilité politique et l’insécurité étant l’une des conditions propices au pillage des richesses nationales, à l’extermination des populations, au blocage du développement de notre Pays…. ;
à entretenir toute une Armée composée d’étrangers (GSSP) : ougandais, tanzaniens, rwandais, burundais : ce sont des escadrons de la mort qui protègent l’imposteur, protègent son pouvoir et son le régime. Ils sont prêts à massacrer des Congolais comme des chèvres et des mouches à chaque manifestation, contestation ;
Les soi-disant policiers sont en réalité ces militaires, des escadrons de la mort étrangers habillés comme des policiers pour tromper l’opinion ;
à poursuivre, malgré l’embargo décrété par l’ONU, la circulation et le trafic illicite d’armes au Congo et dans la Région ;
à garder les frontières de notre territoire perméables aux troupes et milices étrangères, aux esclavagistes et aux prédateurs pour perpétuer les massacres de nos populations, l’insécurité, le pillage des richesses nationales…

CONCLUSION

Il a été place a ce poste par les grandes puissances et autres prédateurs, notamment, Bill Clinton, Kagamé et Louis Michel, sans oublier la Monuc /Monusco pour préparer la balkanisation du Congo, notre pays, parce que le sien, c’est le Rwanda.

PAR CONSEQUENT, IL DOIT ETRE DESTITUẾ, INCULPẾ POUR HAUTE TRAHISON, TRADUIT DEVANT LA COUR SUPREME DE LA RDC CONDAMNẾ A MORT, PUIS PENDU HAUT ET COURT




Londres, le 4 septembre 2012
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Point de presse de l’opposition : le pays est entrain d’être vendu
août 05, 2012 by congomikili.com

Suite à la complicité de plus en plus évidente du gouvernement de Kinshasa avec le Rwanda et suite au dernier développement en date, à savoir le retour dans leur pays de plus 300 militaires rwandais qui étaient sur le territoire congolais avec l’autorisation du gouvernement, alors que les deux sont en guerre, l’opposition a tenu un point de presse pour dénoncer ce qu’elle traite de haute trahison des instituions de la RDC. Suivez ces images !

http://www.congomikili.com/point-de-pre ... tre-vendu/
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http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... n-sol.html




La RDC peine à justifier la présence de soldats rwandais sur son sol
Créé le 06-09-2012 à 17h40 - Mis à jour à 17h55

Nouvel Observateur

La République démocratique du Congo, qui peine à contrôler son territoire, a du mal à justifier la présence sur son sol de soldats rwandais dont l'existence a soudainement été révélée au grand public il y a une semaine, alimentant rumeurs et théories du complot. (c) Afp
La République démocratique du Congo, qui peine à contrôler son territoire, a du mal à justifier la présence sur son sol de soldats rwandais dont l'existence a soudainement été révélée au grand public il y a une semaine, alimentant rumeurs et théories du complot.

Les autorités congolaises, dont les troupes ne parviennent pas à regagner du terrain face à la rébellion du M23 dans l'est, ont récemment à nouveau accusé le Rwanda de soutenir ces rebelles. Des accusations démenties jeudi par Kigali qui parle de "mauvaise foi" de Kinshasa.

L'annonce, le 31 août, du retour au Rwanda de quelque 300 soldats rwandais positionnés dans l'ex-Zaïre voisin, a semé le trouble.

RDCongo et Rwanda se sont accordés pour affirmer que ces soldats rwandais opéraient, au côté de militaires congolais, au sein d'un bataillon mixte déployé dans la province congolaise du Nord-Kivu (est). Ce déploiement avait été décidé dans la foulée d'une opération militaire conjointe de 2009 destinée à combattre la rébellion hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), dont des éléments ont participé au génocide rwandais de 1994.

Mais selon Kinshasa, une centaine de soldats rwandais tout au plus aurait dû participer à cette opération et regagner leur pays, alors que Kigali parle de 357 hommes...

Une aide au M23?

Lundi, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a enfoncé le clou, dénonçant une "invasion": "L'armée rwandaise a profité du retrait de ses officiers de renseignement (...) pour exfiltrer quelques-uns de ses éléments", a-t-il dit, accusant ces soldats rwandais d'être entrés en RDC pour "attaquer" les FARDC (Forces armées de la RDC) avec le "groupe pro-rwandais M23".

Kigali, déjà mis en cause dans un rapport de l'ONU pour son soutien au M23, a rétorqué jeudi. "Les accusations de Kinshasa, on vit avec depuis 4 mois, et encore une fois, c'est une preuve de la mauvaise foi de nos voisins", a déclaré à la chaîne France24 Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères.

"D'abord parce que les autorités congolaises sont dans cette psychose de toujours trouver le voisin coupable. Ce n'est jamais les Congolais. Quand il y a un problème au Congo, si ce n'est pas le Rwanda, c'est le Congo-Brazzaville, c'est l'Ouganda. Cela, c'est le vrai problème du Congo", a-t-elle ajouté.

En RDC, l'annonce du départ des soldats rwandais provoque aussi des tensions. Une coalition d'opposants, qui se dit surprise de la présence de telles troupes, a "recommandé" au parlement d'enclencher une "mise en accusation" du président Joseph Kabila pour "haute trahison" pour sa gestion de de la crise dans l'est.

A son tour, le pouvoir a allumé un contre-feu, évoquant mercredi un soupçon de "haute trahison" à l'encontre de l'opposant et ex-ministre Roger Lumbala, réfugié à l'ambassade d'Afrique du Sud à Bujumbura pour ne pas rentrer en RDC, où le gouvernement trouve suspects des voyages répétés qu'il aurait effectués au Rwanda.

Dans le même temps, sur le terrain, l'armée congolaise piétine, voire recule.

Les derniers combats signalés entre les FARDC et le M23, qui s'affrontent depuis le mois de mai, remontent aux 22 et 25 août. Bilan des affrontements: 19 combattants tués, dont 17 chez les dissidents, selon la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco). Depuis, c'est quasiment le statu quo.

Mais, selon un responsable militaire congolais, quand les forces rwandaises ont quitté leurs positions, "une coalition de (miliciens locaux) Maï Maï et de FDLR ont quitté la brousse pour occuper" cette position, à Kisegeru. "Lundi, le M23 les a délogés pour occuper Kiseguru" et d'autres localités, selon ce responsable.

Pour la Société civile du Nord-Kivu, cela "prouve à suffisance qu'il n'y a eu que simple relève" des forces rwandaises.

Un analyste politique régional, qui était sur le terrain, rejette les théories du complot, tout en livrant une explication: "Parmi les FARDC et le M23, il y a des gens qui parlent kinyarwanda", langue nationale du Rwanda qui est, selon lui, aussi parlée dans la région. "De là à conclure que ce sont les militaires rwandais qui sont là, c'est de l'intoxication."
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http://news.abidjan.net/h/440288.html




RDC : De nouveaux conflits dans l’Est
Publié le jeudi 6 septembre 2012 | Diasporas-News


Les Kabila père et fils ont sans doute fait entrer le loup dans la bergerie congolaise. Comme on le dit prosaïquement, le Rwanda se paie sur la bête et ce depuis plus de 20 ans. L’Est de la RDC : richesse minière, objet de convoitise des voisins et des rapaces internationaux sans compter la dimension ethnique. Equation insolvable ?

Du CNDP au M23

Comme en 2008, le Nord Kivu est de nouveau rentré en éruption. Cela fait maintenant quatre mois que le Mouvement du 23 mars 2009 (M23) a repris le chemin des armes le long des frontières que la RDC a en partage avec ses voisins : l’Ouganda et le Rwanda.
Comme un volcan en sommeil et qui se réveille aujourd’hui, cette guerre charrie son cortège d’horreurs : des centaines de morts dont des civils, des femmes violées, des centaines de millier de réfugiés sur les routes pour tenter de s’éloigner des zones de combat. Plus le conflit se durcit et s’étire en longueur, les défections de part et d’autre obligent les belligérants à élargir leur base de recrutement ; ainsi la tentation est grande de vouloir recruter des enfants soldats ou de faire des appels de pied aux anciennes milices.
Le M23 est une émanation du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) dirigé par le général Laurent Nkunda. Dans cette région du Kivu vivent depuis fort longtemps des rwandais en majorité des tutsis qui ont revendiqué la nationalité congolaise, au lendemain de l’Indépendance du Zaïre, que le maréchal Mobutu finit par leur donner en 1972. Bien qu’ils se considèrent comme des congolais à part entière, il existe toujours chez eux cet élan de patriotisme, cette fibre tutsie car ils sont toujours jugés comme des citoyens de seconde zone en RDC. Et aussi cette fierté qui les rattachent au pays ; donc du pouvoir de Paul Kagamé à Kigali.
D’ailleurs, Laurent Nkunda est un pur produit du Front Patriotique Rwandais (FPR) tout en étant membre du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD). L’enfant du Nord-Kivu faisait partie de l’armée de Paul Kagamé qui a marché sur Kigali en juillet 1994. Les réfugiés hutus en RDC qui ont créée l’Armée de Libération du Rwanda (ALR) – devenue en 2000 FDLR – et les milices Interahamwes sont ses principaux ennemis. En 1997, il participa activement au triomphe de Laurent Désiré Kabila (Mzee) qui débouta Mobutu de son trône. Laurent Nkunda ne marcha pas jusqu’à Kinshasa mais on lui confia le contrôle de la province orientale et surtout de couver un certain Joseph Kabila.
A l’arrivée au pouvoir de Mzee, les combattants rwandais sont intégrés au sein des Forces Armées Congolaises. Mais Mzee s’est senti envahi par ses anciens alliés et finît par rompre avec le président Paul Kagamé. Ce fût la 2nde guerre civile de 1998 qui opposa les soldats congolais et ses supplétifs pour essayer de repousser les rwandais hors de la RDC. Militaire aguerri, Laurent Nkunda « le général renégat » est soupçonné d’être le responsable de plusieurs exactions, d’enrôlement d’enfants-soldats et de crimes contre l’humanité dans la province Est. Mais il a toujours le soutien du Rwanda. Il a donné du fil à retordre aux congolais jusqu’en 2004 et même au-delà c’est-à-dire en 2009. Il créa alors le CNDP qui contrôlait le Nord-Kivu. Il avait de l’ambition pour ce mouvement militaro-politique qui à terme, selon lui, deviendrait autonome et revendiquerait un territoire : un « tutsi land ». Le CNDP est structuré administrativement et se finançait par les gabelles prélevées sur le commerce, le cheptel ainsi que d’exploitation clandestine de minerais de la région. En 2007, à son apogée, fort de 5 à 7.000 hommes le général Nkunda voulait s’emparer de ville de Goma avec ses lieutenants sanguinaires et réputés comme Kakokele et Bosco Ntaganda qui l’ont rejoint en 2000.
L’ombre portée par le CNDP et la réputation sulfureuse de « terminator » Bosco Ntaganda finirent par inquiéter la communauté internationale. Car, mieux équipés et très aguerris, ses hommes pouvaient réellement menacer le pouvoir central en RDC. Les Etats-Unis ont dû exercer une amicale pression auprès de leur protégé Paul Kagamé. Donc le temps était venu pour celui-ci de donner un sens à sa fameuse phrase proférée en 2008 : « si Nkunda devenait un problème pour le Rwanda, je saurais ce qu’il faut faire ». Ce dernier finît par lâcher son lieutenant. Concomitamment, la CPI lança un mandat d’arrêt international contre Bosco Ntaganda pour enrôlement d’enfants-soldats en Ituri. Pour échapper à ce triste sort, ce dernier négocia secrètement son intégration au sein de l’armée congolaise. A la faveur de ce brusque renversement d’alliance, il y eût une migration d’une grande majorité d’officiers du CNDP qui penchèrent vers Bosco Ntaganda.
Dès lors, privé de son état-major, les jours de Laurent Nkunda étaient comptés. Une coalition des deux armées - congolaise et rwandaise - commençait à traquer celui-ci ; jusqu’à son arrestation en janvier 2009.
L’accord entre le CNDP et le gouvernement de Joseph Kabila pour mettre fin à la rébellion par l’intégration du mouvement politico-militaire dans la société congolaise fut signé le 23 mars 2009 dans la capitale de la province, Goma !

La résurgence de la violence actuelle

Les soldats rebelles furent ainsi intégrer au sein de la FARDC et la branche politique du CNDP rallie l’écurie de l’Alliance pour la Majorité Présidentielle de Joseph Kabila. Cet attelage marcha cahin-caha car dès septembre 2010, les officiers de l’ancien mouvement paramilitaire faisaient état du peu de considérations à leurs égards pour dénoncer une sorte de tribaliste au sein de la grande muette. Et surtout les moyens promis pour leur permettre de chasser leurs ennemis jurés, les hutus du FDLR, n’ont pas été à la hauteur de ce qu’ils attendaient.
Après les élections présidentielles et législatives de novembre 2011, le président Joseph Kabila avait sans doute commis les mêmes erreurs que son père. Reconduit pour un nouveau mandat de cinq ans, il a voulu se débarrasser de cet allié encombrant. La communauté internationale et la CPI ont exercé une pression sur le gouvernement congolais lequel se voyait reprocher une protection bienveillante à l’égard du général Bosco Ntaganda.
Mais l’enclavement de cette région de l’Est (Masisi) a également empêché le bon déroulement du scrutin. Les matériels électoraux (isoloirs, bulletins de vote) n’ont pas pu être acheminés à temps. Les élections ont été entachées d’irrégularités et même des foyers de tension se sont alors embrasés faisant plusieurs blessés.
Résultat : la CENI a purement annulé les résultats des élections législatives dans cette région de l’Est. Le CNDP soupçonne alors le président sortant d’une part d’avoir gagné grâce aux fraudes et d’autre part de leur avoir surtout privé de représentants au sein de l’Assemblée Nationale.
Le M23 joue désormais sur deux tableaux : d’abord politique en demandant au gouvernement congolais de respecter les accords passés ; ensuite sur le terrain militaire.
Plutôt que d’attendre de se faire livrer par les autorités congolaises à la CPI, le général Bosco Ntaganda a préféré prendre le maquis en se retirant dans le parc des Virunga. L’endroit est pour le moins stratégique. Limitrophe des frontières de l’Ouganda et du Rwanda, de plus il est difficile d’accès, il sert aussi de base-arrière pour acheminer des armes, des pick-ups et du matériel neuf des deux voisins de la RDC. Les FARDC en guenilles, mal équipées ne font pas le poids face à des soldats déterminés et qui sont rompus à ce genre de guérilla. En juillet dernier, les hélicoptères de la MONUSCO ont été obligés de se déployer pour freiner l’avancée des mutins à Kibumba, verrou stratégique avant la ville de Goma.
Le M23 comme sa branche aînée le CNDP essaye d’avoir le cœur de la population dans les villes qu’il occupe au fur et à mesure de leur conquête. A coup de déclarations, il annonce l’instauration d’une administration qui se substituerait à l’Etat central défaillant.


Paul Kagamé mis au ban des nations ?

Les Nations-Unies ont enfin eu le courage de dénoncer le soutien de Kigali aux forces rebelles du M23. Lorsque Joseph Kabila qualifie de « secret de polichinelle » le soutien du Rwanda à la création du M23, son homologue Paul Kagamé rétorque qu’il ferait mieux de gérer les problèmes internes au Congo que de trouver un bouc-émissaire.
A quoi sert la Conférence Internationale sur les Grands Lacs (CIRGL) ? Les ministres des Affaires Etrangères et les chefs d’Etats de la région des Grands Lacs voguent de réunion en réunion pour évoquer la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Cette question a même fait l’objet d’une session extraordinaire en marge du Sommet de l’UA en juillet dernier à Addis-Abeba. La CIRGL a décidé de l’envoi d’une force neutre financé par l’UA et les Nations-Unies alors que l’Ouganda et le Rwanda, membres de ladite CIRGL ne cessent d’envoyer des nouveaux moyens logistiques pour affaiblir encore plus la RDC. Chercher l’erreur !
Et la MONUSCO ? Si les Nations-Unies avaient voulu en finir avec ce conflit qui, en deux décennies, a fait des millions de morts elles se seraient prises autrement. Ce qui laisse toujours penser qu’il y a des intérêts des puissances industrielles occidentales à cette situation humanitaire désastreuse.

La condamnation unanime de Paul Kagamé est assez inédite pour qu’elle mérite d’être mentionnée. Du Conseil de Sécurité de l’ONU à la Belgique en passant par la Grande-Bretagne, tous dénoncent aujourd’hui, l’attitude du Rwanda qui ne cesse d’entretenir un foyer d’insurrection pour arriver à ses fins : avoir la main mise sur la richesse minière d’une partie de la province orientale de la RDC. Historiquement, Kigali considère qu’elle lui appartient. Désolé, mais votre serviteur sera encore obligé de vous ressasser sa marotte sur le partage du continent africain par les puissances coloniales lors de la conférence de Berlin en 1885. Cette intangibilité des frontières fût ensuite gravée dans le marbre par l’OUA en 1963. Le Rwanda et le Burundi étaient rattachés à la Tanzanie qui était une possession allemande. La défaite de l’Allemagne lors de la 1ère Guerre Mondiale a permis au Royaume de Belgique de récupérer le Rwanda et le Burundi. Et les rwandais souhaitent recouvrer une partie de leur terre qui aurait été passée de l’autre côte de la frontière zaïroise.
Signe du temps : la secrétaire d’Etat américain Hillary Clinton, lors de sa tournée estivale chez les « alliés » et les « démocrates » africains n’a pas fait escale à Kigali. Les Etats-Unis, la Suède, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont décidé de geler leurs aides au développement en faveur du Rwanda. Le président Paul Kagamé réplique par la fameuse Agaciro (littéralement la dignité). Cette initiative fait appel au sens du patriotisme pour les rwandais de l’intérieur comme de l’extérieur. Il s’agit de lancement d’un fonds de solidarité pour s’affranchir des aides étrangères. Même si cette initiative était déjà dans les cartons depuis un an, elle s’apparente plutôt à une campagne de communication car les moyens et les objectifs à moyen terme ne sont pas encore définis.

La poudrière de l’Afrique Centrale

Voilà plus de 20 ans déjà que cette région-là de l’Afrique n’a pas connu une paix durable. L’axe des Grands Lacs est sujet à de tensions permanentes en raison de facteurs ethniques, économiques et géopolitiques. Une accalmie à court terme est dans l’ordre du possible. Le désarmement des différentes factions rebelles encore moins les médiations internationales et autres tentatives de règlements frontaliers n’ont jamais pu juguler définitivement le conflit. La RDC finira peut-être un jour par se faire « balkaniser » ?

Lamine THIAM
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