MOBILISATION DEVANT L'AMBASSADE D'AFRIQUE DU SUD

[Ilunga]

Trouves-tu normal que pour des revendications salariales, on se fasse canarder comme des oies sauvages?

Trouves-tu normal que ces travailleurs soient in fine inculpés de meurtre alors qu'ils sont victimes d'assassinat à ciel ouvert, conformément à une loi qui date de l'Apartheid?

Finalement, qui dirige dans ce pays? Les capitalistes des multinationales miniers blancs ou le gouvernement à majorité noire ?

Cette affaire ne s'arrêtera pas là, c'est le prélude à un mouvement de nationalisation du capital minier en Afsud, comme le réclame la Ligue des jeunes de l'ANC...

[sedigo]

Ilunga tu parle pour soutenir le courant que tu soutiens. La je te demande d'analyser les faits. Je vis en Afrique du sud et crois moi ici la violence est d'un niveau très élevé. C'est très facile de se procurer une arme et de l'utiliser. Les gens se tue pour un plat de poulet. Ce qui s'est passé a marikana est que les mineurs avaient des armes (certains parmis eux) et les vidéos sont la je les ai vu et je pense que tu peux voir ca même sur youtube pour voir que ces gens ont ouvert le feu sur la police. Imagine toi 200 a 300 policiers se retrouve devant 3 ou 4 fois plus de manifestants. Ensuite, tout d'un coup, pendant que ça chauffe entre les deux camps(lacrymogènes et autres), les mineurs ouvrent le feu sur le groupe de policier devant eux. Alors je te pose qu'une seule question en espérant que tu va dabord aller suivre les vidéos avant de me répondre: que doit faire la police??? Ils sont a 15m des tireurs qui sont dans la foule. J'attends ta réponse.

[sedigo]

Comment à ton avis des policiers sont mort par balle???

[Ilunga]

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2 ... passe.html



Afrique du Sud : Zuma en mauvaise passe
Jacob Zuma(346) - ANC(207) - Lonmin(12) - marikana(7)

05/09/2012 à 11h:28 Par Pierre Boisselet

Exploité par ses opposants, le drame de Marikana complique sérieusement la donne politique pour le président Jacob Zuma.
Les mineurs de Marikana - dont la grève n'est toujours pas terminée - n'avaient jamais vu les grandes figures politiques sud-africaines d'aussi près. Mais depuis la tragédie qui les a frappés le 16 août, quand 34 d'entre eux sont tombés sous les balles de la police, chacun a bien compris qu'il se jouait, avec leur grève contre la direction de l'entreprise britannique Lonmin, un épisode clé pour l'avenir du pays. Qui plus est à quatre mois de la conférence du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), à Mangaung - c'est là que le parti dira s'il souhaite reconduire Jacob Zuma à sa tête (et du même coup au sommet de l'État).
Comme souvent, le premier à se saisir de la tragédie fut le très radical Julius Malema, chantre de la nationalisation des mines sud-africaines et ancien chef de la Ligue de jeunesse de l'ANC devenu opposant féroce à Zuma. S'affichant aux côtés des mineurs furieux, deux jours après le drame, il a accusé le président d'avoir donné l'ordre d'utiliser la force.

Le 16 août, la police ouvre le feu et tue 34 mineurs à Marikana.
© Sipa
Grand rival
La ficelle a beau être grosse, Zuma (qui était au Mozambique au moment des faits) a eu le plus grand mal à renouer avec les mineurs, qu'il a rencontrés le 22 août. « [Malema] est venu. Il nous a écoutés. Il nous soutient », lui a lancé Xolani, un des leaders grévistes. L'Union de l'association des mineurs et du bâtiment (AMCU), le petit syndicat agressif qui mène la contestation, exigeait un triplement des salaires les plus faibles pour atteindre 12 500 rands par mois (1 200 euros). Face à ce mot d'ordre, l'Union nationale des mineurs (NUM), son grand rival affilié à la centrale syndicale Cosatu, alliée historique de l'ANC, semble avoir perdu le contrôle de la situation.
À Mangaung, Jacob Zuma aura pourtant besoin du soutien de la Cosatu, qui avait tant contribué à son accession au pouvoir en 2007. Mais à l'époque, c'est elle qui menait la contestation contre son prédécesseur.