La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

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Ilunga
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

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http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article5904





INSTABILITÉ AU NORD-KIVU
jeudi 26 juillet 2012 par RIA Novosti

Rwanda/RDC : Kagame risque la prison pour son soutien au M23


Paul Kagame, président du Rwanda — © AFP/ Tiziana Fabi.


Les Etats-Unis ont averti les dirigeants rwandais que la Cour pénale internationale (CPI) pourrait ouvrir un procès contre le président Paul Kagame et son entourage pour leur soutien aux rebelles accusés de crimes contre l’humanité en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé jeudi le quotidien britannique The Guardian.

"Il existe une limite dans le droit international. Si vous la franchissez, vous risquez d’être traduit en justice pour le soutien apporté à un groupe, soutien qui permet à ce groupe de commettre des crimes", a indiqué The Guardian, citant Stephen Rapp, ambassadeur itinérant chargé des crimes de guerres au Département d’Etat américain.

Les dirigeants rwandais peuvent être accusés de complicité avec les membres du groupe congolais M23 (Mouvement du 23 mars) créé par le général rebelle Bosco Ntaganda.

Selon M. Rapp, les experts de l’ONU ont fourni des preuves attestant que les dirigeants rwandaises armaient les mutins du M23.

Les relations entre le Rwanda et la République démocratique du Congo demeurent très tendues. Les autorités congolaises accusent les Rwandais de soutenir les groupes rebelles composés principalement de Tutsis, qui opèrent en RDC. Bien que ces accusations s’appuient sur des preuves fournies par l’ONU, le Rwanda continue à les nier et affirme que la RDC abrite sur son territoire des combattants hutus hostiles au gouvernement rwandais.

Le conflit entre les deux pays africains plonge ses racines dans le génocide perpétré par les Hutus contre les Tutsi en 1994. Au moins 800.000 personnes ont alors été exterminées sur le territoire du Rwanda.
Ilunga
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http://www.congoplanete.com/news/3486/p ... icaine.jsp




Paul Kagame pourrait être poursuivi par la Cour pénale internationale, dit une autorité américaine


Eric Vanda - 26 juillet 2012


Une autorité américaine de haut rang a prévenu mercredi les autorités rwandaises qu’elles pourraient être poursuivies par la Cour pénale internationale (CPI) à cause de leur soutien aux rebelles du M23, dirigés par le chef de guerre Bosco Ntaganda, qui est lui-même déjà recherché par la CPI pour crimes de guerre.
Stephen Rapp, l'ambassadeur itinérant des États-Unis pour les crimes de guerre, qui dirige le Bureau américain pour la justice internationale, a dit au journal britannique The Guardian que les autorités rwandaises pourraient être chargées de « complicité » de crimes de guerre, comme l’a été l’ancien président libérien Charles Taylor, qui a été condamné en mai à 50 ans de prison.
« Il y a une ligne que l'on peut traverser en vertu du droit international où vous pouvez être tenu responsable pour avoir aidé un groupe d'une manière qui rend possible leur commission d'atrocités », a dit M. Rapp.
M. Rapp, qui avait enquêté sur les crimes de Charles Taylor, a dit, comparant l’ancien président du Liberia à Paul Kagamé, que « Charles Taylor n'a jamais mis les pieds en Sierra Leone », mais il a été condamné comme « complice » des crimes de guerre commis par les rebelles qu’il supportait dans ce pays voisin du Liberia qu’il dirigeait.
M. Rapp a dit que le « M23 a été renforcée par le Rwanda, et cela doit cesser. Et c'est le message que nous leur donnons. " ».
Cet avertissement sans équivoques au dictateur Paul Kagamé intervient quelques jours après que les États-Unis ont coupé leur aide militaire au Rwanda à cause du soutien que les autorités de Kigali octroient aux rebelles du M23-Cndp.
Le dictateur Paul Kagamé n’en revient sans doute pas. Les États-Unis, qui jusque-là le laissaient faire sans inquiétude, semblent finalement avoir ouvert les yeux sur les nombreux crimes de guerre commis en RD Congo par des rebelles soutenus par leur principal allié dans la région des Grands Lacs.
La mobilisation des Congolais et Congolaises pour dénoncer l’agression à partir du Rwanda dont est victime la RDC a sans doute beaucoup contribué à ce revirement soudain que sont en train de faire les États-Unis.
Chers frères et sœurs, les combats continuent encore aujourd’hui entre les rebelles du M23, soutenus par des soldats rwandais, et les FARDC, appuyées par la MONUSCO. Beaucoup de nos frères et sœurs ont perdu leurs vies et plus de 200.ooo ont fuis leurs maisons à causes de ces dernières aventures néfastes des autorités rwandaises au Congo.
Tant que le dictateur Paul Kagamé ne retirera pas ses troupes de la RDC et ne stoppera pas son soutien au M23, la pression doit continuer. Restons mobilisés, unis et vigilants jusqu’à ce que notre cher pays, la RDC, soit libéré.
Ilunga
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http://www.digitalcongo.net/article/85536





Des Ong congolaises saisissent le Conseil de sécurité pour dénoncer le soutien du Rwanda aux agresseurs du M23

Kinshasa, 25/07/2012 / Politique

Nouvelle étape franchie dans la dénonciation du néfaste rôle du Rwanda dans la guerre à l’Est avec la saisine du Conseil de sécurité par des Ong congolaises indiquant que la suspension de l’aide militaire américaine au régime de Kigali ne serait qu’un pan dévoilé du ténébreux complot ourdi par la haute finance contre la RDC

Des Organisations non gouvernementales congolaises (ONG) ont pris le relais du message lancé par les confessions religieuses en rapport le soutien du Rwanda aux rebelles du M23. Elles sont 140 à avoir saisi depuis le 16 juillet 2012 le Conseil de sécurité des Nations unies pour obtenir son implication effective dans la guerre de l’Est de la RD Congo. La suspension de l’aide militaire américaine au Rwanda ne serait qu’un pan de réalisation de leurs revendications.

Simple coïncidence ou concours de circonstances ? Difficile à dire pour l’instant. Le plus évident est que le message des ONG congolaises transmis le 16 juillet 2012 aux Etats membres du Conseil de sécurité des Nations unies a eu des échos favorables à New York et Washington. La suspension de l’aide militaire américaine au Rwanda, intervenue juste après, en est une parfaite illustration. C’est la preuve que le cri de détresse lancé par la RDC a été entendu et au même moment le combat contre la balkanisation tend à porter des fruits sur le plan international.

Le message des ONG passe pour un plaidoyer en faveur d’un retour immédiat de la paix en RDC, mais particulièrement dans l’Est du pays où le «semblant de quiétude» dont les populations commençaient à profiter a été brusquement interrompu par la rébellion du M23. Elles se servent du rapport de la Monusco qui a eu la primeur de dénoncer publiquement le soutien du Rwanda aux rebelles du M23, lesquels sèment la terreur et la désolation dans l’Est du territoire national. Forte de cette dénonciation, la coalition des ONG de la Société civile congolaise demandent instamment aux Etats membres du Conseil de sécurité, ainsi qu’à leurs gouvernements respectifs, «de prendre des mesures immédiates pour mettre fin à tout soutien du Rwanda au M23, une mutinerie dans l’Est de la RDC dirigée par Bosco Ntaganda».

Cet appui du régime de Kigali au M23, notent-elles, comprend la livraison d’armes, de munitions et l’envoi de recrues venant du Rwanda, en violation des résolutions des Nations unies. Bien plus, des officiers supérieurs de l’armée rwandaise, clairement identifiés, se sont rangés aux côtés du M23 pour participer à cette entreprise de déstabilisation de la partie Est de la RDC. Cela, indiquent les ONG, «en dépit de tous les efforts consentis par les Congolais et la communauté internationale pour rétablir la paix dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et développer l’économie du pays de façon durable».

Il est temps, recommandent-elles, «d’appeler publiquement le gouvernement du Rwanda à mettre un terme à son appui à la mutinerie du M23». Elles mettent les destinataires de leur missive devant leurs responsabilités : «pour prouver que les appels de votre gouvernement et ceux du Conseil de sécurité des Nations unies sont sérieux, nous espérons que vous serez prêts à suspendre l’aide au Rwanda ou à lui imposer des sanctions si le soutien au M23 ne cesse pas immédiatement». Ont-elles été entendues ? C’en a tout l’air. Car, le gouvernement américain vient, le week-end passé, de suspendre son aide militaire à Kigali.

Mais, au-delà de toutes les questions sécuritaires qui fragilisent l’Est de la RDC et auxquelles se mêlent divers groupes armés au nombre desquels les FDLR et le M23, le collectif d’ONG appellent les Etats membres du Conseil de sécurité à se liguer contre l’industrie du crime qu’entretient le Rwanda, via des pions téléguidés depuis Kigali, à l’instar de Bosco Ntaganda, activement recherché par la Cour pénale internationale.

Elles attendent du Conseil de sécurité qu’il se prononce clairement pour le retour d’une paix durable dans l’Est de la RDC. Elles estiment que le rapport du «Projet Mapping» des Nations unies, publié en 2010, a démontré «le degré de pires violations du droit international humanitaire et du droit international des droits humains commises en RDC entre 1993 et 2003». Lequel rapport note aussi la possibilité que certains des crimes commis par les soldats de l’armée rwandaise en RDC soient qualifiés de «crimes de génocide».

A l’épreuve

La communauté internationale entendra-t-elle ce cri de cœur lancé par des ONG congolaises ? Seules les prises de position et autres sanctions pourront permettre d’en avoir le cœur net. Cela dans la mesure où la même communauté internationale s’était, à maintes reprises, montrée réticente à admettre le rôle du Rwanda dans les fléaux qui affectent la RDC. Peu de gouvernements avaient manifesté l’engagement à inciter le Rwanda à mettre fin à son soutien aux groupes armés présents dans l’Est de la RDC. «Nous ne pouvons permettre la répétition des mêmes erreurs», indiquent-elles.

Les ONG de la Société civile congolaise sont d’avis que cacher ou ignorer la vérité sur le soutien du Rwanda aux rébellions dans l’Est de la RDC empêchera celle-ci à avancer vers la fin du cycle de violence et de l’impunité, de même que vers la paix et la stabilité tant attendues. «Plus la communauté internationale attend avant d’exercer sa pression sur le gouvernement rwandais, plus le M23 aura le temps de recruter de force nos enfants et d’étendre les territoires sous leur contrôle pendant que des milliers de personnes seront forcées de fuir».

Le moment est venu pour le Conseil de sécurité, indiquent les signataires de la lettre, de mettre fin aux «ambitions belliqueuses» du Rwanda. Engager davantage la Monusco dans la défense des populations civiles, en appui aux efforts du gouvernement de la RDC, en serait un bon prélude, concluent-elles.

Ci-dessous l’intégralité de la lettre transmise aux Etats membres du Conseil de sécurité des Nations unies.

Message de saisine du Conseil de sécurité par les Ong congolaises

Madame l’Ambassadrice, Monsieur l’Ambassadeur,

Une fois de plus, des atrocités sont commises sur le sol de notre pays, la République démocratique du Congo (RDC). La population congolaise est victime d’attaques d’un groupe armé soutenu par le Rwanda : le M23. En plus des efforts considérables fournis par le peuple congolais pour se remettre de ses traumatismes passés, le M23 vient maintenant menacer tout le processus de pacification de la RDC en général, et de l’Est du pays en particulier, et risque ainsi de réduire à néant le semblant de quiétude dont commençaient à profiter les populations de l’Est du pays. Le M23 a récemment pris le contrôle d’autres villes dans le territoire de Rutshuru, écrasant l’armée congolaise et les forces de maintien de la paix des Nations unies. Ces avancées et la possibilité d’une attaque sur Goma représentent encore une menace pour les populations civiles.

Nous, organisations de la Société civile congolaise, dénonçons et nous insurgeons contre cette situation. Nous vous demandons, ainsi qu’à votre gouvernement, de prendre des mesures immédiates pour mettre fin à tout soutien du Rwanda au M23, la mutinerie dans l’Est de la RDC dirigée par Bosco Ntaganda.

Comme vous le savez, Bosco Ntaganda est recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre. D’autres commandants, ayant commis de graves atteintes aux droits humains, ont rejoint sa mutinerie. Nous connaissons ces hommes. Les populations de l’est de la RDC sont depuis longtemps victimes de leurs crimes, le plus souvent restés impunis. Nous souhaitons instamment le retour de la paix et de la stabilité en RDC mais nous ne pouvons pas y croire tant que de tels individus continuent d’inciter au conflit et commettent des crimes graves à l’encontre des populations civiles.

Les recherches effectuées par nos propres organisations ainsi que celles menées par le groupe d’experts des Nations unies, par la mission de maintien de la paix de l’ONU (MONUSCO) et par l’organisation internationale Human Rights Watch, apportent des preuves irréfutables démontrant le soutien du Rwanda au M23. Ce soutien comprend la livraison d’armes et de munitions et l’envoi de recrues venant du Rwanda, en violation des résolutions des Nations unies. Des responsables rwandais sont impliqués, dont le ministre de la Défense.

Nous avons également reçu des rapports crédibles que les soldats de l’armée rwandaise ont participé à des opérations contre l’armée congolaise, aux côtés des forces du M23, y compris au cours de la récente offensive à Bunagana, durant laquelle un Casque bleu des Nations unies a été tué. C’est aussi erroné de parler d’un réseau mafieux qui soutiendrait le M23 à partir du Rwanda, si en effet des militaires et officiers rwandais sont impliqués. Nombre de nos organisations ont reçu des témoignages du soutien au M23 à partir du Rwanda. Nous n’avons donc aucun doute quant à son existence.

Le soutien du Rwanda à la rébellion du M23 contribue à déstabiliser la RDC en dépit de tous les efforts consentis par les Congolais et la communauté internationale pour rétablir la paix dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et développer l’économie du pays de façon durable. Il entrave les efforts de lutte contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les autres groupes rebelles, car l’attention de l’armée congolaise, les FARDC, est focalisée sur cette nouvelle crise. Il sape les efforts de rapprochement entre les deux pays, notamment la relance de la CEPGL.

Il occasionne enfin une crise humanitaire grave, réveille les tensions ethno-tribales, et entraîne des préjudices graves à l’environnement (les combats actuels se déroulent dans la zone du Parc national des Virunga). Avec le temps, il sera plus difficile de trouver une solution et les conséquences humanitaires seront plus nombreuses. 200 000 personnes ont été récemment déplacées dans le Nord-Kivu, ou en tant que réfugiés au-delà des frontières internationales. Nous craignons une nouvelle détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire.

Nous vous demandons, ainsi qu’à votre gouvernement, d’appeler publiquement le gouvernement du Rwanda à mettre un terme à son appui à la mutinerie du M23. Pour prouver que les appels de votre gouvernement et ceux du Conseil de sécurité des Nations unies sont sérieux, nous espérons que vous serez prêts à suspendre l’aide au Rwanda ou à lui imposer des sanctions si le soutien au M23 ne cesse pas immédiatement.

Nous vous exhortons également à prendre le temps de comprendre qui sont vraiment les membres du M23. Les dirigeants de ce mouvement sont des commandants militaires ayant commis de graves atteintes aux droits humains et fomenté des attaques à l’encontre des populations civiles que nombre de nos organisations, ainsi que le Bureau du Haut commissaire aux droits de l’Homme des Nations unies, ont eu l’occasion de documenter. Un mandat d’arrêt international a été délivré par la Cour pénale internationale contre le Général Bosco Ntaganda pour crimes de guerre commis en Ituri. Depuis qu’il se trouve au Nord-Kivu, il a été impliqué dans de terribles abus. D’autres hauts dirigeants, comme les colonels Sultani Makenga, Innocent Zimurinda, Baudouin Ngaruye et Innocent Kayna (alias «India Queen») ont également été impliqués dans le recrutement forcé d’enfants, des massacres ethniques et de violence sexuelle à grande échelle.

Ces criminels de guerre présumés réclament la mise en œuvre des accords du 23 mars 2009 et déclarent défendre les intérêts de la communauté congolaise tutsie. Pourtant, de nombreux membres de la communauté congolaise tutsi ont fui les territoires de Masisi et de Rutshuru afin d’échapper au recrutement forcé effectué par les mutins. Les dirigeants des communautés congolaises tutsi et hutu, y compris les dirigeants militaires, politiques et hommes d’affaires, se trouvent sous une forte pression exercée par les dirigeants rwandais pour qu’ils rejoignent le mouvement ou le soutiennent.

Certains d’entre eux ont été la cible de menaces de mort et beaucoup ont l’impression qu’ils n’ont pas d’autres choix que de se joindre au mouvement. Nous regrettons l’existence d’une telle pression et demandons qu’elle cesse immédiatement. Nous ne voulons plus assister à une escalade de tensions ethniques et ferons tout en notre pouvoir pour y mettre fin.

Nous sommes profondément préoccupés par les massacres à grande échelle et autres atrocités commis au cours des derniers mois par le FDLR (un groupe rebelle en grande partie d’origine hutu rwandaise), le Raïa Mutomboki, et les autres milices opérant dans des zones largement abandonnées par l’armée congolaise afin de concentrer ses efforts sur la rébellion du M23.

Au cours de deux dernières décennies, la population de l’Est de la RDC a souffert d’innombrables atrocités pendant les occupations et les rébellions soutenues par le Rwanda. Des centaines de milliers de civils congolais ont été tués lors de ces conflits et des millions d’autres ont été déplacés, blessés, violés ou torturés. Les rébellions de l’AFDL, du RCD et du CNDP ont toutes bénéficié du soutien d’officiels rwandais, y compris de soldats de l’armée rwandaise qui ont souvent été déployés dans l’Est de la RDC et ont participé aux atrocités.

Bien sûr, le Rwanda n’a jamais spontanément reconnu son implication dans ces rébellions. Il n’est donc pas étonnant que le Rwanda s’évertue encore aujourd’hui à nier les évidences. Le pays essaie de gagner du temps et de la force, sachant que plusieurs acteurs clés de la communauté internationale hésitent encore à placer les responsables devant leurs responsabilités.

À de nombreuses reprises, la communauté internationale s’est montrée réticente à admettre le rôle du Rwanda dans les fléaux qui affectent la RDC, et peu de gouvernements ont pris les mesures nécessaires pour inciter le Rwanda à mettre fin à son soutien aux groupes armés présents dans l’Est de la RDC. Pourtant, c’est nous qui souffrons de ces politiques mal pensées. C’est nous, le peuple de l’Est de la RDC, qui sommes tués quand les balles fusent, qui tentons d’échapper à la mort, dont les femmes, mères, filles et sœurs sont violées, dont les enfants sont recrutés de force, décèdent de malnutrition avant l’âge de cinq ans ou n’ont pas de futur dans une zone où les écoles fonctionnent à peine.

En 2010, le rapport du «Projet Mapping» des Nations unies a démontré le degré de pires violations du droit international humanitaire et du droit international des droits humains commises en RDC entre 1993 et 2003. Le rapport note la possibilité que certains des crimes commis par les soldats de l’armée rwandaise en RDC soient qualifiés de «crimes de génocide». Le gouvernement rwandais a tenté d’empêcher la publication du rapport et reçu, à cet effet, le soutien de certains membres du Conseil de sécurité, y compris celui des Etats-Unis. C’est uniquement après que le rapport a été divulgué dans la presse que les membres du Conseil de sécurité ont officiellement accepté de le publier.

Entre 2006 et 2008, l’armée et le gouvernement rwandais ont soutenu la rébellion du CNDP, dirigée par Laurent Nkunda – un groupe responsable de massacres à grande échelle, du recrutement forcé d’enfants et du déplacement de centaines de milliers de civils. La communauté internationale a semblé ignorer le rôle du Rwanda dans le conflit jusqu’à fin 2008, quand le groupe d’experts des Nations unies a détaillé dans son rapport les preuves du soutien militaire rwandais à la rébellion et les recrues fournies par le Rwanda.

Nous ne pouvons permettre la répétition des mêmes erreurs. Cacher ou ignorer la vérité sur le soutien du Rwanda aux rébellions dans l’Est de la RDC ne nous a jamais permis d’avancer ni vers la paix, ni vers la stabilité, ni vers la fin des cycles de violence et de l’impunité tant attendue. Plus la communauté internationale attend avant d’exercer sa pression sur le gouvernement rwandais, plus le M23 aura le temps de recruter de force nos enfants et d’étendre les territoires sous leur contrôle pendant que des milliers de personnes seront forcées de fuir.

Nous sommes las d’être utilisés par les dirigeants rwandais dans la poursuite de leurs plans machiavéliques. Dans l’Est de la RDC, nous ne voulons plus voir de morts, de viols, de recrutements forcés et de déplacements de population. Nous vous demandons de faire tout pour mettre fin à ces ambitions belliqueuses, pour endiguer le soutien rwandais aux forces rebelles actuellement présentes dans l’Est de la RDC, pour engager davantage la MONUSCO dans la défense des populations civiles, et pour soutenir les efforts du gouvernement de la RDC dans la lutte contre le M23 et cette agression du Rwanda à peine voilée.

Nous vous prions d’agréer, Madame l’Ambassadrice, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression de notre haute considération.

Le Potentiel
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http://www.dw.de/dw/article/0,,16119759,00.html




Washington avertit Kigali

Les États-Unis ont suspendu une partie de leur aide militaire au Rwanda. Le gouvernement américain a expliqué cette mesure par le soutien du Rwanda à la rébellion dans l’est de la République démocratique du Congo.
"A la lumière d'informations selon lesquelles le Rwanda soutient des groupes armés en RDC, le département d'Etat a décidé qu'il ne pouvait plus fournir au Rwanda de financement militaire étranger pour l'exercice budgétaire en cours". Le texte du communiqué publié hier démontre bien la dégradation des relations entre Washington et Kigali. Washington a en particulier suspendu une aide de 200 000 dollars qui finance une académie militaire.
La raison de cette décision : le soutien de Kigali aux rebelles du M23. Washington continuera toutefois de contribuer à la formation de troupes rwandaises participant à des forces de maintien de la paix. Pour sa part, le Rwanda nie tout soutien aux rebelles et déplore cette décision de son allié.

Rebelle dans la région du Kivu, à la frontière entre la RDC et le Rwanda
Déstabiliser la région des Grands lacs
Les Etats-Unis ont de nouveau enjoint leur allié de "cesser de soutenir" la rébellion en RDC qui "menace de déstabiliser la région" des Grands lacs. Les mutins du M23 s'opposent depuis mai à l'armée congolaise dans l'est du Nord-Kivu où ils ont leurs bases dans ce secteur frontalier du Rwanda et de l'Ouganda. Ils viennent de prendre plusieurs localités de la province.
D'après un rapport d'experts de l'ONU rendu public fin juin, le M23 a reçu une aide directe de hauts responsables rwandais, sous forme d'armes, munitions et recrues. L'ONU accuse nommément le ministre de la Défense, le général James Kabarebe, et le chef d'état-major des armées, le général Charles Kayonga.

Le Rwanda et son président Paul Kagame ont toujours démenti tout soutien aux mutins. La ministre des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo a déploré une décision de "nos amis américains" fondée sur de "mauvaises informations" et "factuellement fausse". Celle-ci a annoncé une rencontre avec des experts de l'ONU la semaine prochaine, au cours de laquelle Kigali "réfutera ligne par ligne" le rapport accusatoire de l'ONU.

L'armée congolaise à la recherche du chef rebelle du CNDP, Bosco Ntaganda
CNDP contre FDLR
Le M23 est issu d'une ancienne rébellion tutsi en RDC, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Ces ex-insurgés ont été en principe intégrés à l'armée congolaise dans le cadre d'un accord de paix scellé avec Kinshasa le 23 mars 2009. Mais le M23 reproche au président congolais Joseph Kabila d'être revenu sur ce réglement et réclame son application complète.
Ce CNDP était déjà réputé soutenu par le Rwanda pour combattre, sur le sol congolais, des rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Les FLDR sont en effet accusées par Kigali d'avoir participé au génocide des Tutsi par des extrémistes hutu au Rwanda en 1994 et de représenter toujours une menace militaire contre le régime du président Kagame.
Danms ce contexte, quel sera l'impact de cette suspension de l'aide militaire américaine ? La réponse de Freddy Nkurikiyé consultant en développement international à l'ONG Interafrica.
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Code 243
Breaking News - Le M23 a cinquante kilometre de Goma

http://blip.tv/code243tv/breaking-news- ... ma-6273879
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http://turtlebay.foreignpolicy.com/post ... _protector




Has Rwanda's Paul Kagame lost his American protector?
Posted By Colum Lynch Wednesday, July 25, 2012 - 4:21 PM Share

I've been busy over the past couple of days reporting out a story on the collapse of U.N. diplomacy in Syria, but I wanted to take out a few moments to weigh in on a report in the Guardian this morning on Rwanda.

The Guardian's Chris McGreal reported that the Obama administration's ambassador-at-large for war crimes, Stephen Rapp, warned Rwandan President Paul Kagame that he may face prosecution for war crimes if his government continues to support a Congolese mutiny, known as M23, led by Bosco Ntaganda, an accused war criminal wanted by the International Criminal Court.

"At this stage, I'm not sure if we are there in terms of criminal conduct," Rapp told the Guardian. "But if this kind of thing continued and groups that were being armed were committing crimes ... then I think you would have a situation where individuals who were aiding them from across the border could be held criminally liable."

The stark warning follows the release of a damning U.N. Group of Experts report that accused Rwandan military leaders, including Kagame's defense minister, James Kabarebe, of backing the mutineers. (See my previous posts on this here and here.) The report accused the Rwandan brass of recruiting, organizing, funding, and arming the rebellion.

On Saturday, the U.S. State Department announced a cut off $200,000 in military assistance to Rwanda, citing its alleged support for the mutiny. It is considering whether to pursue additional steps.

"The Department is deeply concerned about the evidence that Rwanda is implicated in the provision of support to Congolese rebel groups, including M23," read the State Department announcement. "As a result, we will not obligate $200,000 in Fiscal Year 2012 FMF [Foreign Military Assistance] funds that were intended to support a Rwandan academy for non commissioned officers."

For anybody that has followed Rwanda in recent years, the U.S. action amounts to a dramatic shift in its approach to Kagame's government.

The Clinton administration's top national security leadership -- including Susan Rice, the current U.S. ambassador to the United Nations, who served as Clinton's assistant secretary of state for African affairs -- had long expressed regrets over having failed to act decisively to halt the Rwandan genocide in 1994.

But Washington has strongly supported the government since, and successive Democratic and Republican administrations have rallied behind President Kagame, even as he and his top advisors have faced allegations of war crimes in the years following the genocide in Rwanda and Eastern Congo. Only last month, Congolese officials and human rights advocates had accused the United States of blocking the release of the U.N. Group of Experts report, a claim that the Americans denied. The United States ultimately supported the report's publication.

Rwanda, meanwhile, has denied the U.N. charges of backing Congo's mutineers, saying that the Americans are acting on bad information. "We must make clear to our friends in Washington and elsewhere that this decision is based on bad information, and is wrong in facts," Rwanda's Foreign Minister Louise Mushikiwabo, said in a response to the U.S. decision to cut military aid. "As we have made clear from the outset, Rwanda is neither the cause nor the enabler of instability in DRC."

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Kigali joue son va-tout

Kinshasa, 27/07/2012 / Politique

La mission du M23 est claire : mettre les FARDC à genoux sur le sol congolais et tirer le Rwanda de la passe difficile d’Etat voyou dans laquelle le place le dernier rapport de l’ONU.

Le territoire de Rutshuru pourrait constituer un des tournants de la guerre de l’Est de la République Démocratique du Congo. C’est ici en effet que les mutins du M23 semblent avoir résolu de jeter toutes leurs forces, afin de planter le décor des négociations qu’ils ne cessent de réclamer à cor et à cri au pouvoir en place à Kinshasa. L’objectif visé est d’en déloger totalement les FARDC et de démentir ainsi toutes les accusations portées contre le Rwanda, épinglé par les Nations Unies comme le fournisseur de cette fausse rébellion en armes, troupes et argent.

Et dès qu’il serait question de dialogue entre « belligérants », le régime de Kigali pourrait sortir la tête de l’eau et rappeler au monde entier que la question sécuritaire du Nord-Kivu reste congolo-congolaise. Cette ligne de défense, pour le moment mise à mal par des preuves de la participation des troupes de l’armée régulière du Rwanda aux combats, pourrait alors avoir une assise solide.

Le piège est là, bien en place. La mission du M23 est claire : mettre les FARDC à genoux sur le sol congolais et tirer le Rwanda de la passe difficile d’Etat voyou dans laquelle l’a précité le tout dernier rapport des Nations Unies sur la guerre de l’Est du Congo démocratique. La bataille de Rutshuru s’annonce fort cruciale. Si le colonel Ruzandiza alias « Makenga Sultani » et ses hommes parviennent à s’imposer sur ce front, Paul Kagame serait hautement soulagé. Aussi assiste-t-on, ces temps derniers, à l’augmentation exponentielle des troupes de ce mouvement rebelle et de sa puissance de feu. Le travail de harcèlement militaire des FARDC par le M23 s’inscrit dans la droite ligne de la volonté du régime de Kigali de voir le mouvement insurrectionnel qu’il instrumentalise prendre une coloration entièrement congolaise.

Le péril se précise...

Le projet d’érection d’un Etat autonome entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda n’est plus une vue de l’esprit. Les contours du futur Etat, que certaines sources nomment déjà « Congo Oriental », après avoir longtemps porté le label de République du Graben, semblent avoir déjà été tracée par le parcours militaire du M23, que les députés du Nord-Kivu, dans leur déclaration du jeudi 19 juillet 2012 à l’Assemblée Nationale, ont dit occuper un espace aussi vaste que celui du Rwanda.

La perception des taxes du péage à Rutshuru-Centre et de douane à Bunagana, sans compter d’autres formes d’impôts instaurées dans plusieurs localités sous leur contrôle, se voudrait un signal fort dans le sens de l’affirmation de l’autonomie du futur Etat.

Patriotes : non à la distraction!

Les patriotes congolais -les vrais- sont ainsi appelés à ouvrir l’oeil et le bon face aux velléités annexionnistes d’une partie du territoire national par le Rwanda. Le lobbying déjà en marche contre l’agression rwandaise exige d’être renforcé à travers une diplomatie de la vérité sur la scène tant africaine qu’internationale, mais surtout par des manifestations populaires de colère.

Parallèlement aux actions diplomatiques et de rue, les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congolais (FARDC) positionnés au Nord-Kivu devraient être dotés d’un arsenal de combat à la mesure de la puissance de feu ennemie. La patrie est en danger et compte beaucoup sur son armée pour déjouer le piège dans lequel voudrait l’enfermer Paul Kagame.

C’est le lieu d’en appeler à la vigilance optimale pour mettre hors d’état de nuire tous les traîtres, civils comme militaires, à la cause de la Nation. Rutshuru peut aussi, s’il y a une volonté affirmée de résister, se transformer en Waterloo du 3ème millénaire pour Kagame et ses pions du M23.

Le Phare
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http://www.ingeta.com/situation-critiqu ... eux-memes/





Situation critique à l’Est, diversion ougandaise, et FARDC abandonnés à eux-mêmes
ingetaJuly 27, 2012Politique & société, TribuneNo Comments




L’analyste politique, Jean-Jacques Wondo, nous dresse un état des lieux de la situation militaire dans l’Est du Congo, le 26 juillet 2012, explique la présence des militaires ougandais dans les rangs du M23 et relate comment les FARDC se retrouvent abandonnés à eux-mêmes.
Nos sources parlent d’une situation très critique et d’un moral au bord de l’implosion dans les rangs des FARDC… Nous l”avons senti lors de la communication avec nos contacts qui disent ne plus rien comprendre dans ce qui se passe et qui avaient une mine de plomb, tant ils étaient démoralisés.
La MONUSCO décide d’agir quand ça l’arrange, suivant ses propres intérêts et motivations pour ne pas faire le gros du travail à la place des autorités congolaises et les FARDC qui ne prennent plus d’initiatives sérieuses. Question de laisser quelque peu le régime face à ses responsabilités, nous a confié une autre source de la MONUCO jointe à Kin.
Le Chef d’état-major général des FARDC continue son tourisme à Goma en compagnie de son staff de généraux-fainéants Amisi (primes des missiosnspéciales obligent). Ils ne sont plus en mesure de coordonner les actions ni de motiver les troupes. Les troupes sont de plus en plus convaincues de la trahison de leurs supérieurs. Certains militaires au front estiment, selon notre contact de ce soir, que le commandant suprême des FARDC et son ministre de la défense ne sont plus à la hauteur d’assumer leurs missions régaliennes, tant leur silence (complice?), leur absence sur le terrain et leur inaction se font de plus en plus visibles. On signale Kabila du côté de l’Angola.Rien n’est moins sûr que durant cette période préélectorale échaudée, où la lutte des généraux à la succession de Dos Santos est très engaagée avec le risque de plonger à nouveau ce pays dans une guerre civile, que ce pays puisse dégager suffisamment des soldats pour les déployer à plus de 1500 km de ses frontières!
Les troupes au sol peinent toujours à mener les actions efficaces, malgré la supériorité aérienne des FARDC appuyées de temps en temps par la MONUSCO. Nos sources insistent sur le problème de la chaîne de commandement qu’il faut résoudre au plus vite.
On parle d’un usage abusif des munitions. A chaque fois qu’on signale la présence de l’ennemi à un endroit, sans évaluer leur nombre, les FARDC évacuent leur panique en tirant des rafales en toutes directions, sans coordination;, jusqu’à éopuiser vainement leurs chargeurs et se retrouver sans munitions pour la suite des opérations. Elles n’arrivent pas à maîtriser leur sang froid et à ne tirer que lorsque c’est nécessaire. Conséquence, elles se trouvent à court de munitions et épuisent tous leurs stocks du jour, pour attendre vainement des ravitaillements qui arrivent à compte-goutte. Ce qui les met dans une situation où nos troupes ne savent plus progresser et préfèrent faire du répli et abandonner le terrain à l’ennemi.
La tactique miliatire dit souvent que c’est vers les flancs que l’ennemi est souvent dangereux et cela le général Etumba doit le savoir. Les rwandais et le M23 ayant compris cela, c’est sur les flancs qu’ils prennent les unités des FARDC de revers alors que certains militaires demandent à leur hiérarchie de consolider les flancs. Ces attaques par les flancs se font généralement la nuit car Kagame préfère utiliser ces éléments de la RDF la nuit pour mieux les dissimuler.
La cité de RUMANGABO vient d’être récupérée par le M23 après des âpres combats. D’ailleurs, nous l’avons constaté au cours de notre entretien avec nos contacts de ce soir, très exténués, dépités, résignés et remplis d’amertume! On a même dû les encourager pour les remonter le moral. Ils disent que la situation est vraiment intenable et si ça continue comme cela, il faudra s’attendre au pire dans les jours qui suivent.
Quant aux unités venus de Kindu, les seuls qui se battent, ils commencent à manifester des signes de fatigue due à la durée de la guerre où ils sont au front quasi de manière ininterrompue.
Confirmation également via nos sources de la présence des éléments de l’armée Ougandaise (Ugandan Defence’s Force:UDF) qui font mouvement vers BENI dans les collines de Ruwenzori après avoir combattu à Rutshuru. Les FARDC en ont tué et capturé quelques uns avec uniformes et signes distinctifs. Nos contacts expliquent cela par une manoeuvre de diversion de Kagame, voulant tourner la communauté internationale en bourrique en demandant momentanément à ses éléments de se retirer et en allant demander l’appui de son frère hima, Museveni. Question de voir si les Etats-Unis par exemple se permettront également de hausser le ton contre Museveni dès lors que ce couple constitue lmes alliés de ce pays en Afrique des Grands Lacs.
Chers tous, face à ces nouvelles des FARDC qui ne sont guère réjouissantes, il est temps que chaque patriote, où qu’il se trouve, s’investisse à sa manière pour conjuguer nos efforts en vue de mettre fin à cette tragédie. A chacun de prendre ses responsabilités car les FARDC sont abandonnées à elles-mêmes!
JJW
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Guerre du Pétrole au Nord-Kivu: Des troupes rwandaises et ougandaises aux côtés du M23
Vendredi, 27 Juillet 2012 05:57


En dépit du rapport des experts de l’ONU et du Sommet d’Addis-Abeba du 15 juillet 2012 entre Joseph Kabila et ses homologues du Rwanda et de l’Ouganda, la guerre d’agression continue au Nord-Kivu. Le Rwanda qui continue à nier qu’il n’a rien à voir avec les rebelles du M23, est contredit par les populations civiles du Nord-Kivu qui voient depuis vendredi dernier des troupes rwandaises traversées la frontière congolaise en Chefferie de Bwisha avec armes et munitions.

L’armée ougandaise qui n’était pas citée dans le rapport des experts de l’ONU est aussi visible au Nord-Kivu. Au lieu des massacres des populations elle se fait appeler ADF-NALU pour éviter des poursuites judiciaires dans l’avenir. Ailleurs, elle agit sans masques comme à Kasindi-Port et à Karuruma en Chefferie des Bashu, Territoire de Beni.



Le Président Kaguta Museveni inspecte l'armée ougandaise (UPDF)

La stratégie de l’armée rwandaise/M23 est la même. Au lieu des massacres des populations, elle s’appelle FDLR, MAI-MAI... pour se soustraire des éventuelles poursuites judiciaires dans l’Avenir. Quand elle fait de la politique et de la guerre sans bilan humain, elle n’est que M23.

Notez que la zone encerclée par les armées du Rwanda et de l'Ouganda correspond au Parc National des Virunga, le nouvel eldorado pétrolier de l'Est de la RDC.

La Monusco continue à souffler le chaud et le froid. Après avoir surpris agréablement les congolais par le rapport des experts de l’ONU qui ont établi avec preuves à l’appui l’implication du Rwanda dans la rébellion du M23, elle est retournée à son jeu habituel du laisser-faire. Il est vrai qu’elle utilise aujourd'hui ses avions de guerre. Mais l’effet de ses bombardements n’est pas encore perceptible sur terrain.

Le patron de l’ONU en RDC, Mr Roger Meece, donne l’impression de préparer les congolais à accepter le fait accompli de la balkanisation. Dans un discours, il a dit avec assurance que d’après ses sources le nombre des troupes du M23 aurait considérablement augmenté. Un autre jour, il dit à la presse que le M23 possède un armement plus sophistiqué que celui des Fardc. Mais quand les journalistes lui demandent de confirmer ou d’infirmer la présence des troupes Ethiopiennes, Erythréennes, et Ougandaises aux côtés des rwandais du M23, il affirme ne pas être capable de confirmer l’assertion. Ses sources confirment la supériorité militaire du M23 face aux Fardc mais pas l’identité des troupes du M23. Une telle déclaration peut être prise dans d’autres cas comme une démoralisation des Fardc.

Tout de même, il faut remercier l’ONU d’avoir épinglé officiellement le Rwanda comme le cerveau moteur du M23. Toute avancée du M23 passera officiellement et internationalement comme une agression de la RDC par des marionnettes du Rwanda qui se bat au Nord-Kivu pour le contrôle du pétrole du Parc National de Virunga. Le M23 peut occuper du terrain comme ce fut le cas du RCD-Goma entre 1998 et 2003, mais il a perdu la bataille politique en RDC. Quoi qu'il fasse avec ses armes, le M23 passera toujours comme une marionnette des agresseurs de l’intégrité territoriale de la RDC.

De la complicité congolaise

En acceptant depuis 2006 de mettre le Kivu-Ituri sous la coupe des officiers militaires issus du CNDP, le gouvernement congolais avait ouvert la voie au succès actuel du M23. En effet, au mois d’avril dernier, ¾ des militaires et policiers du Kivu-Ituri étaient issus du CNDP. A la naissance du M23, c’est une petite poignée de ces militaires qui s'était mutiné avec Bosco Ntaganda et qui réussit à focaliser toute l’attention sur elle. Une diversion bien réussie car les autres militaires du Kivu-Ituri issus du CNDP avaient continué de jouir de leur statut de Fardc malgré de leur obédience CNDPienne avérée. En armant ces Fardc issus du CNDP pour combattre le M23, Kinshasa fait une erreur grave. Les débâcles des Fardc au front du Nord-Kivu sont les résultats de cette erreur monumentale. Le CNDP ne peut pas se battre contre lui-même. Pourtant Kinshasa était averti par la société civile du Kivu? Le front de l’Est du pays a ainsi besoin des militaires congolais non issus du CNDP et des alliés des congolais pour leur prêter main forte comme du temps de Mzee LDK. Sinon, tout le Kivu-Ituri peut tomber comme un fruit trop mûr dans l’escarcelle du M23. En effet, d’UVIRA à Kisangani en passant par Bukavu, Goma, Butembo, Beni, Bunia, les commandants militaires Fardc sont des anciens du CNDP.

La population congolaise se dit prêt à défendre le pays de ses ancêtres à la manière d’autres peuples du monde. Pour cela, elle doit compter sur elle-même avant de faire appel à ses vrais amis extérieurs. Comme disait Mzee LDK : La liberté se gagne. Les amis de la RDC attendraient voir les congolais se prendre enfin en charge comme les Tunisiens et les Egyptiens. Aide-toi et le ciel t’aidera. L’ONU a aidé les congolais en pointant le doigt sur le Rwanda comme agresseur. Fort de cette révélation, les congolais doivent agir au lieu d’écrire des lettres et pétitions à l’ONU pour informer leur informateur. Ce qui manque aujourd’hui c’est donc l’action libératrice du peuple congolais. Les peuples qui sont libres aujourd’hui s’étaient libérés eux-mêmes. L’aventure du Rwanda/M23 interpelle ainsi le peuple congolais dans son ensemble. C’est le moment de voir se lever de la RDC des mobilisateurs du peuple pour la défense de l’intégrité territoriale comme Béatrice Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Emery Patrice Lumumba, Pierre Mulele, Mzee LDK, Mgr Munzihirwa, Mgr Kataliko, … C’est maintenant l’heure des initiatives libératrices et du don du soi pour le salut de la République Démocratique du Congo. La Société Civile est à encourager dans sa mobilisation du peuple et ses appels à l’auto-prise en charge comme on peut le voir dans la communication ci-dessous.

©Beni-Lubero Online



SOCIETE CIVILE DE LA R.D.CONGO

COORDINATION PROVINCIALE DU NORD-KIVU

E-mail : societecivilenk@yahoo.fr; Tél :(+243) 994.4105.34 ; 993.5353.53 ; 810.7575.11

(Si ce Bulletin vous intéresse, n’hésitez pas à nous écrire ou nous contacter directement au téléphone. Le Président de la SC-NK, Thomas D’AQUIN MUITI est joignable au : +243.994.4105.34 ; 815.995.402 ; nos mails privés : « thdaquin@yahoo.fr, okavota@yahoo.fr, justinekascoth@yahoo.fr, kataliko_teddy@yahoo.fr»)

BULLETIN D’INFORMATION SOCIETE CIVILE N-KIVU, 26 Juillet 12

Beni : LE VICE-PRESIDENT DE LA SOCIETE CIVILE MENACE

Le Chef de Travaux Guy BOYOMA ENINGA, Vice-président de la Société Civile Ville de Beni traverse des jours difficiles. Cet animateur de la Coordination Urbaine de la Société Civile Société et Enseignant d’Universités en Ville de Beni est la cible des bandits armés depuis le début de la semaine.

Dans moins d’une semaine, Mr Guy BOYOMA a été visité deux fois par un groupe d’hommes armés qui s’introduisent à son domicile située en Commune de MULEKERA, Quartier KALINDA, Cellule MACAMPAGNE, sur Avenue BIHESHE, No.21 (non loin de l’Institut MAPAMBAZUKO) :

-Lundi 23 juillet 2012, entre 2h30 et 3h 15’, ces inciviques ont opéré au domicile de la victime. Ils ont cassé la porte de son enclos avant de tenter pendant tout ce temps de casser la porte principale de sa maison. Ce n’est qu’à l’arrivée des éléments FARDC et de la PNC que ces malfrats ont pris le large;

-La nuit de mercredi à jeudi 26 juillet, entre 23 et 1h50’, les mêmes hors la loi ont investi le domicile de la victime. Ils ont cassé une partie de l’enclos de la parcelle, encercler sa maison avant de tenter en maintes reprises de casser ses portes pour accéder à l’intérieur de la maison. Cela, en dépit du concert de sifflets et bidons de voisins à titre d’alerte. Les assaillants se sont de nouveau retirés à l’arrivée des FARDC venus au secours, vers 2h00 de ce jeudi, à la suite des appels urgents aux autorités.

Pour l’instant, le Vice-président de la Société Civile et Président national de l’ONG.« Démocratie Oblige, Opinions en Danger » se dit être en insécurité en Ville de BENI.

La Coordination Provinciale de la Société Civile du Nord Kivu qui se préoccupe de cette situation en alerte les autorités urbaines, provinciales et nationales. Elle fustige ces actes de menaces et exige la protection des acteurs de la Société Civile du Nord Kivu dans ce contexte difficile que traverse la Province. (En attache la dénonciation de la victime ; nous en appelons les autorités à y réserver suite favorable).



Territoire de RUTSHURU : LES CITES DE KIWANJA ET RUTSHURU- CENTRE CONTROLEES PAR LE M23



A la suite des affrontements qui ont opposés les FARDC à la coalition M23- Brigades Rwando-ougandaises mercredi dernier, les Cités de KIWANJA et RUTSHURU-CENTRE ont été arrachées de l’armée régulière.

C’est vers 16h locale que ces entités sont passées sous le contrôle du M23 et leurs alliés. Ces agresseurs ont intensifié leurs attaques jusqu'à contrôler la localité de KALENGERA, à une dizaine de kilomètres à l’Est de RUTSHURU-CENTRE.

Face à cette menace, d’importants mouvements de populations se sont observés le soir de mardi dernier. Si certaines familles se sont entassées au camp de la MONUSCO à KIWANJA, la plupart se sont enfuis en brousse. Certains civils ont été tués ou blessés par des balles des assaillants, signalent nos sources. Ce jeudi 26 juillet 2012, un calme apparent s’est observé à RUTSHURU-CENTRE et KIWANJA. Les FARDC se sont repliés à KAHUNGA, entre 2 et 4 km de KIWANJA, sur l’axe BUTEMBO.

Cette journée a été caractérisée par de sérieux affrontements à RUMANGABO, où les FARDC se sont opposées avec les militaires de l’UPDF (ougandais) venus renforcer le M23.

Bien que les FARDC contrôlent une bonne partie de la localité, le camp militaire de RUMANGABO serait toujours sous contrôle des rebelles. Les populations quant à elles, ont été obligées de se déplacer vers KATALE, à environs 4km.



BULLETIN D’INFORMATION SOCIETE CIVILE N-KIVU, 25 Juillet 12

Nord KIVU : LES BRIGADES RWANDAISES ET OUGANDAISES EN APPUI AU M23 SEMENT DESOLATION A RUTSHURU



C’est depuis la matinée de ce mercredi 25 juillet que la situation est confuse à KIWANJA et RUTSHURU-CENTRE. En effet, les brigandes Rwandaises et Ougandaises infiltrées samedi dernier dans la Chefferie de BWISHA en appui au M23 multiplient des attaques contre l’armée régulière Congolaise. Cela, en vue de conquérir la Province du Nord Kivu avant l’arrivée prochaine de la force internationale neutre, devant éradiquer le M23, les FDLR et les autres forces négatives.

Vers 5h de ce matin, des militaires Ougandais ont attaqué les positions FARDC à NYONGERA, à 2km-est de KIWANJA, sur l’axe ISHASHA. Les agresseurs ont fait usage des armes lourdes, ce qui a paniqué les habitants. La plupart de familles se sont retirées vers le Camp de la MONUSCO de KIWANJA pour y trouver protection ; les autres se sont tout simplement enfermés dans leurs habitations.

Pendant ce temps, des attaques simultanées ont été lancés sur le Chef-lieu du Territoire de RUTSHURU. Des militaires Rwandais venus de BUNAGANA ont lancé des assauts contre les positions FARDC de BURAI à l’entrée de RUTSHURU-CENTRE (à 1km du rond-point central, sur route l’axe Bunagana).

De l’autre coté, des militaires Ougandais ont attaqué l’armé loyaliste à partir de KIRINGA (à la limite entre RUTSHURU-CENTRE et le Groupement de BUSANZA), ciblant une importante base de FARDC, le Camp PENA. Ils ont lancé plusieurs obus; et, autour de 7h locale, une bombe lancée par ces hors la loi est tombée dans le camp (PENA), en pleine Cité.

Comme nous continuons à le souligné, le M23 a reçu d’importants renforts Rwandais et ougandais ces derniers jours.

Nos sources indiquent que 6 véhicules FUSO sont entrés avec des éléments lourdement armés de l’UPDF (militaires ougandais) par PITAGOMA (en Groupement de BUSANZA). C’était vers 14h45’, samedi 21 juillet 2012. De ces 6 FUSO, 3 ont déposé ces agresseurs à NYARUKWANGARA et 3 autres à KABIRA. Ce sont ceux de NYARUKWANGARA qui ont lancé ce matin les assauts sur NYONGERA, pendant que leurs paires basés à KABIRA faisaient autant à KIRINGA.

Alors qu’ils agitaient NYONGERA/KIWANJA et BURAI ou KIRINGA/RITSHURU-CENTRE, d’autres troupes attaquaient de nouveau des localités du Groupement RUGARI, en vue de poursuivre la menace sur KIBUMBA et ce, en dépit de la raté enregistrée sur place mardi dernier et sans se gêner des souffrances imposées aux civils (2morts, 1 blessées et plus de 500 ménages déplacés).

La Coordination de la Société Civile du Nord Kivu s’étonne du silence de Kinshasa, face aux dénonciations impliquant l’OUGANDA au coté du RWANDA dans le soutien au M23. Elle rappelle, qu’à coté de RUTSHURU, les incursions Ougandaises sont reportées ça et là au Nord Kivu.

Parmi les informations récentes, il est dénoncé une infiltration de l’Armée Ougandaise (UPDF) en Secteur de RWENZORI, en Chefferies des WATALINGA et BASHU dans l’est du Territoire de BENI. Ce qui présente de sérieuses menaces sur les Villes de BENI et BUTEMBO et les Territoires de BENI et LUBERO. S’agissant du Secteur de RWENZORI, l’incursion des bataillons de l’UPDF est bien signalée sur les Collines VUKUKE, à MUMBIRI, dans le Groupement BASONGORA. En Chefferie de WATALINGA, nos informations précisent que c’est sur la Coline de KIKINGI, à la limite avec le Secteur de RWENZORI, dans le Groupement BATALINGA où seraient infiltrés ces militaires ougandais. Et en Chefferie de BASHU, un bataillon de l’UPDF se serait introduit depuis le 4 juillet à VIMBAO/KASINDI-PORT, pour infiltrer ses éléments dans les localités KASAKA, KARURUMA et MWALIKA (en Groupement d’ISALE-KASONGWERE). « L’heure est grave ; mobilisons-nous, comme jamais au par-avant ».

Maître OMAR KAVOTA,

Vice-président et Porte-parole de la Société Civile Nord Kivu ; Tél : 00243.993.5353.53 ; 810.7575.11.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

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http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... :congonews




La nouvelle Société Civile Congolaise lance la campagne « Bayi Congo ba timbeli »
VENDREDI, 27 JUILLET 2012 15:22



La Nouvelle Société Civile Congolaise NSCC a organisé un point de presse le mercredi 26 juillet dernier pour annoncer le démarrage d'une campagne de mobilisation du peuple contre l'agression du pays par le Rwanda. Elle invite tout le peuple congolais à observer chaque mardi une pensée pour l'intégrité territoriale du pays.

Cela va consister à faire le plus des bruits possibles avec les casseroles, en claquesonnant ou tout simplement en poussant des cris et aussi en inscrivant sur leurs murs, portes : «Non à la balkanisation du Congo». Cette campagne se dénomme : «Bayi Congo batimbeli ».

Pour Jonas Tshombela, le coordonnateur de cette structure, son organisation est solidaire avec les évêques catholiques qui ont dénoncé un complot ourdi contre la RD-Congo qui se traduit par les guerres à répétition dans sa partie est du pays. Et aussi qu'elle soutient leur initiative qui consiste à dénoncer ce complot auprès des représentations diplomatique pour faire comprendre à la face du monde que, la RD-Congo restera une et indivisible.

Jonas Tshombela a appelé les congolais à ne pas trahir la mémoire de tous ceux qui ont payé de leur vie pour l'intégrité territoriale du pays à savoir : Patrice Emery Lumumba, Mzee Laurent Désiré Kabila, le Cardinal Malula, Mgr Kataliko et d'autres 'dignes fils de ce pays. Cette Campagne doit s'étendre sur un mois. La NSCC compte prendre d'autres stratégies si sur le terrain il n'y avait pas amélioration de la situation. Jonas Tshombela a tenu à rassurer de son soutien et de tous les congolais aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC. Pour lui, il est temps que le gouvernement congolais mette les moyens pour réorganiser l'armée qui, une fois motivée, équipée sera à même de défaire n'importe quelle armée dans la sous région de l'Afrique centrale. Pour lui, il faudrait que les congolais mettent la pression sur le gouvernement pour que cela soit réalisé. La NSCC va mettre en place deux numéros de téléphone à la disposition de la population pour que chacun apporte sa contribution dans la recherche des solutions à ce mal qui n'a que trop endeuillé le pays.

Jonas Tshombala a expliqué qu'ils vont citer les noms des personnes et des pays impliqués dans la déstabilisation et la tentative de balkanisation du Congo.

Pour cet acteur de la société civile, tant que l'intervention militaire étrangère sur le territoire congolais va se poursuivre, l'armée congolaise sera toujours faible. En outré, il a demandé à tous les congolais de faire cinq texto à des amis, membres de famille ainsi qu'aux collègues de travail sur la situation qui prévaut dans le Nord Kivu où des milliers des congolais sont morts.

Tshombela a profité de l'occasion pour dénoncer les intimidations dont il est victime de la part d'un certain monsieur qui l'appelle depuis la ville de Bukavu dans le Sud Kivu pour lui interdire de parler de la balkanisation du Congo.

CHANCHAN MUTUPA
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