Agissons pour stopper le soutien des États-Unis à Kagamé

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Ilunga
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Agissons pour stopper le soutien des États-Unis à Kagamé

Message par Ilunga »

Mes chers compatriotes : l'heure est grave...

Agissons pour sauver le Congo...Que sera le football congolais si nous n'avons plus de pays? Agissons en appelant ce numéro ou en écrivant afin de faire pression pour la publication du Rapport des Nations Unies condamnant nommément le Rwanda et ses dirigeants pour agression contre le Congo...Les Etats-Unis, vrais agresseurs du Congo, retardent par tous les moyens, la publication de l'avenant de ce rapport qui condamne clairement les dirigeants du Rwanda pour agression du Congo...Le soi-disant "président muet" à la tête de notre pays, Hyppolite Kanambe n'en fera rien, alors citoyens congolais, agissons ! Faisons pression...








http://www.congoplanete.com/news/3476/a ... kagame.jsp





Agissons pour stopper le soutien des États-Unis au dictateur Paul Kagamé

Un rapport intérimaire du Groupe des Experts de l’Onu sur la RD Congo a été rendu public vendredi, sans une annexe qui contient plus de détails sur le soutien que les autorités rwandaises sont en train de donner aux rebelles du criminel de guerre Bosco Ntaganda.
Comme rapporté il y a quelques jours, la publication d’une annexe à ce rapport, qui contient des preuves du soutien directe du ministre de la Défense rwandais James Kabarebe et du Chef d’état-major de l’armée Charles Kayonga aux rebelles du M23, continue à être bloquée par des autorités américaines au Conseil de sécurité, en particulier Mme Susan Rice, l’ambassadrice des États-Unis à l’Onu.
En effet, Kenneth Roth, le Directeur de l’Ong des droits de l’homme Human Rights Watch, a écrit sur Twitter à ce sujet que Mme Rice, « malgré l'opposition de ses collègues du Département d'Etat, semble mettre sa fidélité à Kagamé au-dessus de toute considération pour les victimes congolaises ».
Mme Rice fut une conseilleuse influente sur l’Afrique au Président Bill Clinton lors du génocide au Rwanda en 1994. Elle a dit dans le passé que son plus grand « regret » est de n’avoir pas fait plus pour intervenir et stopper ce génocide.
Comme nos confrères du Congo News Agency le disent si bien dans cet article, c’est « immoral » de continuer à donner « un permi à tuer et à commettre des crimes de guerre » au dictateur Paul Kagamé, à cause d’un soi-disant « regret » et des « intérêts militaires », 18 ans après les faits.
Les autorités américaines au Conseil de sécurité prétendent qu’il faut donner du temps au Rwanda pour répondre aux accusations contenues dans l’annexe avant sa publication.
Pendant ce temps, Kigali continue à soutenir les rebelles du M23 en toute impunité. Le rapport intérimaire dit que les autorités rwandaises ont permis au sinistre Laurent Nkunda, supposé être emprisonné, de faire des appels téléphoniques à ses anciens rebelles du CNDP intégrés dans les FARDC pour leur dire de rejoindre Bosco Ntaganda.
C’est vraiment scandaleux que les États-Unis puissent continuer à soutenir un homme comme Paul Kagamé et son régime totalitaire, impliqué dans des crimes de guerre dans l’Est du Congo, alors qu’ils clament qu’ils supportent les droits de l’homme et la démocratie.
Chers Congolais et Congolaises, le futur de notre pays dépend de nous. Les alliés du dictateur Paul Kagamé n’arrêteront pas leur soutien si ceux qui aiment la RDC ne font rien.
Vous pouvez contacter la représentation des États-Unis à l’Onu aux coordonnées ci-dessous pour réclamer la publication du rapport complet du Groupe des Experts de l’ONU et l’arrêt du soutien au dictateur Paul Kagamé.
Numéro de téléphone pour exprimer ses opinions: +1 212-415-4062
Fax: +1 212-415-4053
Par internet : http://usun.state.gov/about/contact/index.htm
Adresse postale:
United States Mission to the United Nations
799 United Nations Plaza
New York, N.Y. 10017
USA
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Re: Agissons pour stopper le soutien des États-Unis à Kagamé

Message par Ilunga »

http://www.ingeta.com/le-rapport-des-ex ... juin-2012/






Le rapport des experts de l’ONU – Juin 2012
ingetaJune 23, 2012Etudes & rapports, Politique & sociétéNo Comments

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Voici le fameux rapport (intermédiaire) des experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo (RDC), les mouvements rebelles (dont le M23) dans l’est du pays, mais aussi sur les approvisionnements d’équipements militaires et les individus & entités coupables et sanctionnables.
Il semblerait que, dans ce rapport intermédiaire, les parties, mentionnées notamment par l’agence Reuters, qui exposent les relations et connivences entre des dirigeants rwandais et le M23 ont été supprimées. Pas de mention non plus des soutiens du Rwanda… Le rapport final est annoncé pour publication avant le 19 octobre 2012.
Téléchargez ce rapport de 137 pages (en anglais).
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Re: Agissons pour stopper le soutien des États-Unis à Kagamé

Message par Ilunga »

Est

Voila le lien avec le rapport intermédiaire des experts. (S/2012/348). Les liens word fonctionnent tandis que les liens pdf sont difficile a avoir au complet.

http://documents.un.org/mother.asp. Bien sur, il n'y a pas les annexes sur l'implication du Rwanda, qui sont encore en discussion, mais les détails de ce qui s'est passe a l'Est sont très précis.



Congo-Actualité, sont le n° 152 est mis en ligne aujourd’hui, résume aisi la situation :

« Comme les mouvements politico-militaires précédents, … l’actuel M23 aussi semble être créé et soutenu par le Rwanda voisin.

L’objectif apparent de ces groupes armés proches du régime rwandais est toujours le même: le désarmement des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), présentées comme une organisation génocidaire, un groupe terroriste, «forces négatives» (comme, du reste, les milices d’origine ougandaise LRA ou ADF-Nalu ou les différents groupes armés Maï-Maï) et persistante menace pour la sécurité de la Communauté Tutsi en RDCongo et du Rwanda même, bien qu’on ne soit pas, depuis longtemps, en possession d’aucune information d’attaques importantes des FDLR contre le territoire rwandais.

L’objectif caché mais réel est l’hégémonie militaire, politique et économique sur les deux provinces du Kivu, en vue du contrôle du très rentable commerce des ressources minérales de ces deux province (cassitérite, or, coltan, pétrole). Les opérations militaires contre les soi-disant "forces négatives" (les FDLR en particulier) ne sont que des prétextes pour cacher un plan très précis, celui de l’occupation du Kivu par le régime rwandais.

La stratégie reste toujours la même: l’infiltration de l’armée et des institutions politiques et administratives.

Selon des sources locales, au sein des troupes de l’armée nationales déployées au Kivu, il y a beaucoup de militaires rwandais, bien qu’il soit difficile d’avancer des chiffres, même approximatives et ils occupent les principaux postes de commandement. Il s’agit de soldats rwandais restés au Congo après les guerres de 1996-1997 (aux temps de l’AFDL) et de 1998-2003 (à l’époque du RCD) et qui sont ensuite entrés dans la milice du CNDP de Laurent Nkunda (2005-2008 ). L’«intégration» des troupes du CNDP dans l’armée nationale, à la suite des accords du 23 Mars 2009, a été l’un des dernières étapes d’infiltration d’éléments rwandais dans l’armée congolaise. Cela a été possible, car l’opération d’«intégration» des troupes a été effectuée très rapidement et de manière confuse, avec très peu de moyens techniques à disposition et, souvent, en forme collective, sans un contrôle de l’identité individuelle.

A titre d’exemple, on peut citer deux cas emblématiques. Un général de l’armée rwandaise (APR), James Kabarebe, commandait les troupes rwandaises qui, en 1996-1997, combattaient avec l’AFDL au Congo, lors des attaques contre les camps des réfugiés hutus rwandais. Après la prise de Kinshasa, le 17 mai 1997, le même James Kabarebe fut nommé chef d’état-major général de l’armée congolaise. De retour à sa patrie en 1998, il fut ensuite nommé chef d’état-major de l’armée rwandaise et il est, actuellement, ministre de la Défense dans le gouvernement de Paul Kagame. Bien que Bosco Ntaganda soit un ressortissant rwandais, selon le mandat d’arrêt émis contre lui par la CPI, il avait été nommé général dans l’armée congolaise et est la personne la plus fréquemment citée dans les récents rapports des Nations Unies, pour son implication directe dans la contrebande des minéraux entre le Kivu et son Pays, le Rwanda.

Une autre opération d’infiltration rwandaise au Kivu est en cours par le truchement de l’opération retour des "réfugiés congolais" en provenance du Rwanda. Arrivés sur les lieux, ils ne savent pas reconnaître quels étaient leurs champs, ils ne se souviennent pas des routes et des sentiers, ils parlent le kinyaruanda et l’anglais (les langues utilisées au Rwanda) et pas un mot de kiswahili ou de français (les langues utilisées au Kivu avec d’autres dialectes). Les voisins ne se souviennent pas de les avoir vus dans le passé et les chefs de village ne ​​savent pas comment les reconnaître. Certains d’entre eux, les riches, achètent des terres cultivables et des pâturages, d’autres achètent des parcelles pour y construire. Cette infiltration est certainement facilitée par l’absence d’un registre d’état civil congolais, dans un pays où les habitants ne disposent d’aucune carte d’identité, désormais remplacée par un simple certificat électoral qui est utilisé aussi comme document d’identité.

L’on crée des groupes armés pour fomenter des guerres qui obligent la population autochtone à abandonner ses villages et ses terres, pour les remplacer avec d’autres populations provenant d’autres pays et du Rwanda, en particulier.

En infiltrant l’armée congolaise et en versant une partie de la population rwandaise dans le Kivu, le régime rwandais garde, ainsi, le Kivu sous son influence politique et militaire, en vue de son propre développement économique.

Les conséquences de cette logique sont connues par tous: six millions de Congolais tués, des viols de masse, des massacres collectifs, plus de 1,5 millions de déplacés seulement dans les deux provinces du Kivu, la violation de la souveraineté nationale congolaise et de l’intégrité territoriale de la RDCongo. A l’heure actuelle, l’opinion publique se rend compte que la cause principale des guerres cycliques et de l’insécurité persistante au Kivu il faut la chercher au-delà de la frontière, au Rwanda. Le Conseil de Sécurité de l’Onu et la Communauté Internationale devront prendre leur courage en main, afin de pouvoir finalement nommer explicitement ce «pays voisin» qui, depuis plus de quinze ans, fomente de nombreuses et récurrentes pseudo rébellions sur le territoire congolais et qui, même actuellement, fournit un soutien logistique et militaire au M23 de Bosco Ntaganda.

Le Conseil de Sécurité et la Communauté Internationale devraient ainsi:

- Exercer une forte pression sur le régime rwandais, pou qu’il accepte la tenue d’un dialogue inter rwandais inclusif (gouvernement, opposition interne et opposition externe) qui pourrait contribuer à la démocratisation du Pays et à un processus de réconciliation nationale plus authentique. Les conclusions de dialogue inter rwandais inclusif pourrait ainsi faciliter le retour des réfugiés rwandais et la majorité des membres des FDLR encore présents en RDC.

- Appliquer au régime rwandais les sanctions prévues par le Conseil de Sécurité pour les violations de l’embargo sur les armes fournies aux groupes armés actifs en RDCongo.

- Exiger du Rwanda le retrait immédiat et sans conditions de tous ses compatriotes qui pourraient se dissimuler au sein du M23.

- Surveiller plus étroitement les circuits rwandais d’exportation des minéraux, parmi lesquels on trouve des minéraux d’origine congolaise, en particulier de la cassitérite et du coltan, importés sans une préalable certification d’origine et exportés successivement par le Rwanda comme production rwandaise. Si le Rwanda souhaite investir dans l’exploitation minière au Kivu, il peut bien le faire à travers des accords commerciaux bilatéraux avec le gouvernement de Kinshasa, en conformité avec les normes commerciales internationales, en respectant la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la RDCongo.

- Réduire de façon significative, ou même suspendre, pour un temps indéterminé, toute contribution internationale au budget de l’Etat rwandais, qui dépend encore largement de l’aide extérieure.

La Paix au Kivu dépend en grande partie de ces décisions ».
Ilunga
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Re: Agissons pour stopper le soutien des États-Unis à Kagamé

Message par Ilunga »

Refus de la publication du rapport onusien

Guerre dans le Kivu : les masques sont tombés
Par Le Potentiel

Pourquoi, à New York, les USA s’opposent-ils à la publication du rapport relatif à l’implication du Rwanda dans l’insécurité qui prévaut actuellement dans l’Est de la RDC ? Cette opposition veut-elle traduire la connivence entre Washington et Kigali sur le projet de balkanisation de la RDC ? Le rapprochement est vite trouvé et il ne serait pas exagéré de prétendre que les masques sont tombés sur les responsables et coresponsables des millions de morts et des déplacés congolais dans le but d’éclater le Congo et faire main basse sur ses nombreuses ressources naturelles.

A quel jeu se livrent le Rwanda et les Etats-Unis contre l’intégrité territoriale de la RDC ? Un jeu certes plein d’équivoques dans les attitudes ainsi que les révélations. Le débat introduit par les diplomates congolais en poste auprès de l’ONU permet de lever un coin de voile sur les réelles intentions de certains partenaires sur le devenir de la RDC comme Etat, dans les frontières héritées de la colonisation.

L’heure de vérité a sonné sur les vrais responsables du drame humanitaire dans l’Est de la RDC.

Depuis le génocide de 1994, les Tutsi en général, particulièrement les Tutsi rwandais sont considérés comme «la prunelle des yeux des Etats-Unis», dixit l’ex-secrétaire d’Etat Madeleine Albright. Cette perception passe avant toutes les autres considérations sur l’humanité des autres peuples des espaces avoisinant les Tutsi. Pour cette raison, le gouvernement de l’APR, qui exerce le pouvoir à Kigali après avoir chassé du pouvoir le hutu Habyarimana, aurait reçu un blanc seing de la part de la grande puissance planétaire.

Au nom du combat contre les génocidaires hutu en fuite sur le territoire congolais par la volonté de la communauté internationale, Kigali se croit investi du pouvoir d’opérer des incursions sur le territoire congolais et s’y comporter comme en pays conquis. D’où l’absence de condamnation qui s’en est toujours suivie.

En 1996, sous le fallacieux prétexte «de chasser» le dictateur Mobutu, le gouvernement de Kigali a largué sur le terrain des opérations militaires : des hommes, du matériel de guerre, … et des populations civiles. La dénonciation du président Laurent-Désiré Kabila n’y fera rien. Les mêmes sont revenus à la charge le 2 août 1998. Pour justifier cette nouvelle agression, la même rengaine est embouchée pour alléguer qu’un génocide se préparait à partir de la RDC. Leur incursion, soutenaient-ils, tendait à précéder les événements et éviter ainsi que de nouveaux crimes contre l’humanité ne soient commis dans la sous-région.

Une justification fallacieuse au regard de la prédation qui accompagnait toujours ces opérations militaires pilotées par Kigali en se cachant derrière des labels rebelles congolais. Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. Après enquête et analyse, les rapports commandés par les Nations unies ont abouti à une seule et unique conclusion : la guerre dans l’Est de la RDC est d’essence prédatrice. Des multinationales anglo-saxonnes sont nommément identifiées dans ces rapports sans que les gouvernements de leurs pays ne les sanctionnent. Mapping report est l’un des rapports qui a apporté plus d’informations et de précisions sur le modus operandi de ces rébellions dites congolaises à répétition.

Cette fois-ci, «Les Etats-Unis ont cherché sinon à bloquer tout au moins à retarder cette publication pour protéger le Rwanda. Devant la manœuvre, les diplomates congolais ont choisi de faire du bruit et d’alerter la presse. L’affaire a pris de l’ampleur à l’ONU. Il n’empêche : le rapport sera bien publié la semaine prochaine, mais sans les annexes accusant le Rwanda qui seront rendues publiques après un droit de réponse de Kigali», rapporte la presse accréditée au Conseil de sécurité. Pour le porte-parole adjoint de la mission américaine à l'ONU «les Etats-Unis ne bloquent pas de rapport du groupe d’experts sur la RDC. Les Etats-Unis ont posé un nombre significatif de questions à ce sujet» lors d'une réunion de la commission des sanctions de l'ONU.

Cette attitude est pour le moins dangereuse, au regard des dégâts humains causés par toutes les aventures macabres de Kigali, en instrumentalisant des rébellions sur le sol congolais et en favorisant le pillage des ressources naturelles congolaises. De fil en aiguille, tous se rendent compte que le Rwanda ne dispose pas d’autant de ressources pour porter des guerres successives.

En même temps, personne ne s’est expliqué l’enrichissement du PIB rwandais grâce à des matières premières introuvables dans son sous-sol ! Serait-ce parce que les revenus profitent au Trésor public anglo-saxon ? C’est là toute la question. «Avec les autres membres de la commission, nous étudions avec soin ces conclusions et nous continuerons à discuter de leurs implications une fois que le rapport sera rendu public. Les Etats-Unis étudient avec attention les informations mises en avant par les experts en vue des discussions du Conseil le 26 juin», s’est empressé d’expliquer Payton Knopf dans un communiqué de presse.

Cette attitude est contradictoire, notamment pour un pays qui a introduit une loi importante, la loi Dodd Franck sur les minerais en provenance de la RDC. Une attitude étonnante dans la mesure où les preuves matérielles sont données par toutes les parties impliquées à savoir Kinshasa, Kigali et la Monusco.

Dans un rapport tripartite confidentiel des interrogatoires conjoints de 11 combattants qui s’étaient rendus auprès de la Monusco, il ressort que l’implication du Rwanda est avérée. A titre d’illustration, il y a ce combattant bénéficiaire de l’opération de démobilisation rapatrié au Rwanda, quelques mois auparavant, qui s’est retrouvé dans les rangs du M23. Pire, les experts de ces trois parties ont constaté que le recrutement se serait opéré déjà au mois de février jusqu’en avril 2012. Même l’itinéraire emprunté et les lieux d’hébergement au Rwanda sont retracés : la route de Mudende-Bigogwe (marché des bétails), hôtel Bisokoro dans la localité de Kinigi, par ailleurs village natal du général renégat Bosco Ntaganda. Enfin, ils se sont retrouvés dans le parc des Virunga sur l’axe Runyioni. Tous ne reconnaissent pas avoir connu auparavant la destination finale.

Ces témoignages consignés dans un document officiel de ces deux Etats seraient-ils mis en doute par les Etats-Unis ? Pour quelles raisons donc, s’interroge-t-on.

Les détails sur les activités correspondant à chaque poste de leur itinéraire devraient plutôt préoccuper les Etats-Unis sur l’urgence d’y mettre définitivement un terme. Le gouvernement congolais qui a retrouvé le ton approprié insiste sur l’obligation pour le Conseil de sécurité de l'ONU de «rappeler le Rwanda à ses obligations internationales et exiger le retrait immédiat et sans condition des membres des forces armées qui se dissimuleraient dans les rangs de la rébellion».

Plus incisif, le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda apporte des précisions utiles : «Il ressort que le territoire rwandais a servi à la préparation et à la perpétration d'une conspiration qui, après avoir commencé comme une simple mutinerie, évolue dangereusement vers un schéma de rupture de la paix entre deux pays de la région des Grands Lacs».

Que Washington aujourd’hui décide de bloquer la publication de pareil rapport donne à penser qu’il ne serait pas étranger au projet de balkanisation du Congo dont la mission d’exécution a été confiée au régime en place à Kigali. Les USA se sont mis en mauvaise posture vis-à-vis de la RDC qu’ils prétendent être leur partenaire. Cela au vu de tous les projets dans les domaines militaire (formation), de la santé publique et humanitaire. Faut-il aujourd’hui en déduire que ce n’était que du saupoudrage visant à endormir Kinshasa pendant qu’on le poignardait dans le dos ? Le contraire étonnerait.
black panter
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Re: Agissons pour stopper le soutien des États-Unis à Kagamé

Message par black panter »

Ilunga a écrit :Refus de la publication du rapport onusien

Guerre dans le Kivu : les masques sont tombés
Par Le Potentiel

Pourquoi, à New York, les USA s’opposent-ils à la publication du rapport relatif à l’implication du Rwanda dans l’insécurité qui prévaut actuellement dans l’Est de la RDC ? Cette opposition veut-elle traduire la connivence entre Washington et Kigali sur le projet de balkanisation de la RDC ? Le rapprochement est vite trouvé et il ne serait pas exagéré de prétendre que les masques sont tombés sur les responsables et coresponsables des millions de morts et des déplacés congolais dans le but d’éclater le Congo et faire main basse sur ses nombreuses ressources naturelles.

A quel jeu se livrent le Rwanda et les Etats-Unis contre l’intégrité territoriale de la RDC ? Un jeu certes plein d’équivoques dans les attitudes ainsi que les révélations. Le débat introduit par les diplomates congolais en poste auprès de l’ONU permet de lever un coin de voile sur les réelles intentions de certains partenaires sur le devenir de la RDC comme Etat, dans les frontières héritées de la colonisation.

L’heure de vérité a sonné sur les vrais responsables du drame humanitaire dans l’Est de la RDC.

Depuis le génocide de 1994, les Tutsi en général, particulièrement les Tutsi rwandais sont considérés comme «la prunelle des yeux des Etats-Unis», dixit l’ex-secrétaire d’Etat Madeleine Albright. Cette perception passe avant toutes les autres considérations sur l’humanité des autres peuples des espaces avoisinant les Tutsi. Pour cette raison, le gouvernement de l’APR, qui exerce le pouvoir à Kigali après avoir chassé du pouvoir le hutu Habyarimana, aurait reçu un blanc seing de la part de la grande puissance planétaire.

Au nom du combat contre les génocidaires hutu en fuite sur le territoire congolais par la volonté de la communauté internationale, Kigali se croit investi du pouvoir d’opérer des incursions sur le territoire congolais et s’y comporter comme en pays conquis. D’où l’absence de condamnation qui s’en est toujours suivie.

En 1996, sous le fallacieux prétexte «de chasser» le dictateur Mobutu, le gouvernement de Kigali a largué sur le terrain des opérations militaires : des hommes, du matériel de guerre, … et des populations civiles. La dénonciation du président Laurent-Désiré Kabila n’y fera rien. Les mêmes sont revenus à la charge le 2 août 1998. Pour justifier cette nouvelle agression, la même rengaine est embouchée pour alléguer qu’un génocide se préparait à partir de la RDC. Leur incursion, soutenaient-ils, tendait à précéder les événements et éviter ainsi que de nouveaux crimes contre l’humanité ne soient commis dans la sous-région.

Une justification fallacieuse au regard de la prédation qui accompagnait toujours ces opérations militaires pilotées par Kigali en se cachant derrière des labels rebelles congolais. Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. Après enquête et analyse, les rapports commandés par les Nations unies ont abouti à une seule et unique conclusion : la guerre dans l’Est de la RDC est d’essence prédatrice. Des multinationales anglo-saxonnes sont nommément identifiées dans ces rapports sans que les gouvernements de leurs pays ne les sanctionnent. Mapping report est l’un des rapports qui a apporté plus d’informations et de précisions sur le modus operandi de ces rébellions dites congolaises à répétition.

Cette fois-ci, «Les Etats-Unis ont cherché sinon à bloquer tout au moins à retarder cette publication pour protéger le Rwanda. Devant la manœuvre, les diplomates congolais ont choisi de faire du bruit et d’alerter la presse. L’affaire a pris de l’ampleur à l’ONU. Il n’empêche : le rapport sera bien publié la semaine prochaine, mais sans les annexes accusant le Rwanda qui seront rendues publiques après un droit de réponse de Kigali», rapporte la presse accréditée au Conseil de sécurité. Pour le porte-parole adjoint de la mission américaine à l'ONU «les Etats-Unis ne bloquent pas de rapport du groupe d’experts sur la RDC. Les Etats-Unis ont posé un nombre significatif de questions à ce sujet» lors d'une réunion de la commission des sanctions de l'ONU.

Cette attitude est pour le moins dangereuse, au regard des dégâts humains causés par toutes les aventures macabres de Kigali, en instrumentalisant des rébellions sur le sol congolais et en favorisant le pillage des ressources naturelles congolaises. De fil en aiguille, tous se rendent compte que le Rwanda ne dispose pas d’autant de ressources pour porter des guerres successives.

En même temps, personne ne s’est expliqué l’enrichissement du PIB rwandais grâce à des matières premières introuvables dans son sous-sol ! Serait-ce parce que les revenus profitent au Trésor public anglo-saxon ? C’est là toute la question. «Avec les autres membres de la commission, nous étudions avec soin ces conclusions et nous continuerons à discuter de leurs implications une fois que le rapport sera rendu public. Les Etats-Unis étudient avec attention les informations mises en avant par les experts en vue des discussions du Conseil le 26 juin», s’est empressé d’expliquer Payton Knopf dans un communiqué de presse.

Cette attitude est contradictoire, notamment pour un pays qui a introduit une loi importante, la loi Dodd Franck sur les minerais en provenance de la RDC. Une attitude étonnante dans la mesure où les preuves matérielles sont données par toutes les parties impliquées à savoir Kinshasa, Kigali et la Monusco.

Dans un rapport tripartite confidentiel des interrogatoires conjoints de 11 combattants qui s’étaient rendus auprès de la Monusco, il ressort que l’implication du Rwanda est avérée. A titre d’illustration, il y a ce combattant bénéficiaire de l’opération de démobilisation rapatrié au Rwanda, quelques mois auparavant, qui s’est retrouvé dans les rangs du M23. Pire, les experts de ces trois parties ont constaté que le recrutement se serait opéré déjà au mois de février jusqu’en avril 2012. Même l’itinéraire emprunté et les lieux d’hébergement au Rwanda sont retracés : la route de Mudende-Bigogwe (marché des bétails), hôtel Bisokoro dans la localité de Kinigi, par ailleurs village natal du général renégat Bosco Ntaganda. Enfin, ils se sont retrouvés dans le parc des Virunga sur l’axe Runyioni. Tous ne reconnaissent pas avoir connu auparavant la destination finale.

Ces témoignages consignés dans un document officiel de ces deux Etats seraient-ils mis en doute par les Etats-Unis ? Pour quelles raisons donc, s’interroge-t-on.

Les détails sur les activités correspondant à chaque poste de leur itinéraire devraient plutôt préoccuper les Etats-Unis sur l’urgence d’y mettre définitivement un terme. Le gouvernement congolais qui a retrouvé le ton approprié insiste sur l’obligation pour le Conseil de sécurité de l'ONU de «rappeler le Rwanda à ses obligations internationales et exiger le retrait immédiat et sans condition des membres des forces armées qui se dissimuleraient dans les rangs de la rébellion».

Plus incisif, le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda apporte des précisions utiles : «Il ressort que le territoire rwandais a servi à la préparation et à la perpétration d'une conspiration qui, après avoir commencé comme une simple mutinerie, évolue dangereusement vers un schéma de rupture de la paix entre deux pays de la région des Grands Lacs».

Que Washington aujourd’hui décide de bloquer la publication de pareil rapport donne à penser qu’il ne serait pas étranger au projet de balkanisation du Congo dont la mission d’exécution a été confiée au régime en place à Kigali. Les USA se sont mis en mauvaise posture vis-à-vis de la RDC qu’ils prétendent être leur partenaire. Cela au vu de tous les projets dans les domaines militaire (formation), de la santé publique et humanitaire. Faut-il aujourd’hui en déduire que ce n’était que du saupoudrage visant à endormir Kinshasa pendant qu’on le poignardait dans le dos ? Le contraire étonnerait.



voilà un grand sujet qui doit tirer notre attention.mais nous restons sans réaction ... nous sommes un peuple inconscients et endormis pour l'éternité.... cmt allons -nous montrer notre ignorance si nous n'avons pas une terre??????????. éxposons même nos connaissances apparentes comme les faisons dans d'autres domaines, peut-être cela pourrait servir à qlq chose.notre pays est entrain de partir: imitons les arabes pour faire changer les choses.
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