Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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Que pensent les Kinois d'Honoré Ngbanda?

http://banamikili.skyrock.com/309769257 ... banda.html
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http://www.jeuneafrique.com/Article/ART ... l-onu.html





RDC : les mutins du M23 seraient soutenus par de hauts responsables rwandais, selon des experts de l'ONU


22/06/2012 à 11h:55 Par Pierre Boisselet, avec Vincent Duhem

James Kabarebe serait accusé par des experts de l'ONU de soutenir le M23. © Cedeon/AFP

Le groupe d’experts de l’ONU sur la RDC affirme avoir des preuves que trois des plus hauts gradés rwandais soutiennent la mutinerie congolaise du M23, a rapporté l’agence Reuters. Celle-ci affirme avoir eu accès à des notes prises lors d’une présentation orale le 13 juin, mais ne donne pas plus de précision.
Les accusations sont graves, et les éléments de preuves matérielles manquent. Selon l’agence de presse britannique Reuters, le groupe d’experts de l’ONU sur la RDC affirme disposer de preuves du soutien de trois des plus hauts responsables rwandais de la Défense à la mutinerie congolaise du M23, qui opère dans le Nord-Kivu, province frontalière du Rwanda. Les noms du ministre de la Défense, James Kabarebe, de son directeur de cabinet, Charles Kayonga et du conseiller militaire du président Paul Kagamé, Jacques Nziza, sont cités. James Kabarebe est « en contact permanent avec le M23 », auraient affirmé les experts, qui accusent l’armée rwandaise d’avoir pénétré en territoire congolais pour renforcer les positions des rebelles, d’avoir apporté un soutien logistique à ces derniers et d’avoir assuré à leur leader présumé, Bosco Ntaganda, un passage sûr au Rwanda.
Ces accusations auraient été formulées oralement par le groupe d’experts pour la RDC devant le comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU à New-York, le 13 juin. Le bureau de Reuters à Dakar, qui les rapporte, s’appuie sur des « notes », prises lors de cette réunion par un diplomate. Mais aucun rapport écrit n’a été communiqué pour l’instant et aucune précision n’a été donnée sur les preuves dont le groupe d’experts dit disposer.
Ce dernier, composé de six personnes (pour l’essentiel des chercheurs et journalistes) doit communiquer son rapport écrit au comité des sanctions de l’ONU dans les prochains jours, avant qu’il ne soit publié. Et pour l'heure, aucun responsable rwandais n'a souhaité réagir à ces allégations.
Tensions croissantes
Le Rwanda a déjà été accusé par la Monusco et l’ONG Human Rights Watch de soutenir la mutinerie du M23, mais a démenti à plusieurs reprises. La mutinerie avait débuté avec les velléités d’arrestation par Kinshasa de Bosco Ntanganda, jusque-là général de l’armée congolaise, ancien membre de l’armée rwandaise, ancien leader de l’ex-rébellion du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple), et faisant l’objet d’un mandat de la Cour pénale internationale (CPI).
Ce nouvel épisode intervient alors que les relations entre le Rwanda et la RDC se tendent : le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, qui entretenait jusque-là des contacts très suivis avec son homologue rwandaise, Louise Mushikiwabo, a évoqué une possible « rupture de la paix entre [les] deux pays » mercredi.
Pendant ce temps, sur le terrain, la mutinerie semble se renforcer : elle a annoncé jeudi le ralliement de sept officiers de l’armée congolaise et 166 hommes.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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RD Congo - Première sortie publique de l'opposant Tshisekedi depuis les élections
22 Juin 2012 - 19:27

L'opposant Etienne Tshisekedi a effectué vendredi à Kinshasa sa première sortie publique depuis les élections contestées de 2011, en participant à une messe pour la paix dans l'est de la RDC, où l'armée affronte des mutins ex-rebelles.

M. Tshisekedi, qui n'a fait aucune déclaration, est arrivé avec son épouse et plusieurs centaines de partisans qui l'acclamaient et l'appelaient "président", comme lors de la campagne pour l'élection présidentielle contestée du 28 novembre 2011, remportée par le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila.

"Il n'y a pas la paix à l'est (...) Il y a une succession de batailles (...) Que le seigneur apporte à notre peuple la paix", a déclaré l'abbé Jean-Pierre Luanga dans son homélie lors de la cérémonie organisée à la cathédrale Notre-Dame du Congo, à la demande de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de M. Tshisekedi, et des partis alliés.

Depuis mai, des combats dans la province du Nord-Kivu (est) opposent l'armée congolaise à des mutins de l'ex-rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Plus de 200.000 personnes ont fui ces violences.

Arrivé deuxième au scrutin, M. Tshisekedi, qui s'est autoproclamé "président élu", a toujours rejeté les résultats de la présidentielle et des législatives gagnées par le camp Kabila.

Après les élections, la police avait réprimé ou empêché les manifestations de l'opposition ainsi que les déplacements du leader de l'UDPS, placé de fait, selon ses partisans, en "résidence surveillée" dans sa maison à Kinshasa.

Plus tard, il avait pu effectuer quelques sorties privées, dont un enterrement et une visite chez l'ambassadeur d'Allemagne, mais sa venue à la cathédrale vendredi est sa première sortie publique depuis ces événements.

Les mutins au Nord-Kivu se réclament du Mouvement du 23 mars (M23), qui demande la pleine application des accords de 2009 qui régissent leur intégration dans l'armée. Malgré les bombardements fréquents de l'armée, ils tiennent leurs positions dans le Parc national des Virunga, à la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda.

© AFP
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http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7365





Francophonie : Di Rupo n’ira pas à Kinshasa



Le Premier ministre belge Elio di Rupo

Le XIV ème Sommet de la Francophonie prévu du 12 au 14 octobre prochain à Kinshasa coïncide avec les élections communales belges fixées au 14 octobre. Bourgmestre de Mons, le Premier ministre belge Elio di Rupo a jugé bon "de ne pas bouger". Il reste donc en Belgique. Le chef de la diplomatie belge, le libéral francophone Didier Reynders, kabilophile devant l’Eternel, s’est dit "disponible" pour conduire la délégation belge. En France, le président François Hollande continue à "se tâter". Le Premier ministre canadien n’a pas encore dit son dernier mot. Il en est de même de la Confédération Suisse. Ces hésitations confirment l’isolément diplomatique dans lequel "patauge" "Joseph Kabila" depuis sa "victoire" à l’élection présidentielle du 28 novembre dernier. Les "têtes couronnées" semblent éviter, pour le moment du moins, l’escale de Kinshasa. Les zélateurs du kabilisme usent du chantage.

A Kinshasa, les préparatifs vont bon train pour accueillir les délégations devant participer au XIVème Sommet de la Francophonie. Un problème pourrait se poser au niveau de la capacité hôtélière. La capitale congolaise souffrirait d’un "déficit" en nombre de lits pour héberger les différents délégués. Il est question de 2.000 lits disponibles alors que les besoins seraient estimés à 3.000.

Le Premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo, a reçu, jeudi 21 juin, Bernard Vallcourt, ministre d’Etat canadien chargé de l’Agence de promotion économique atlantique et de la Francophonie. Les deux hommes ont abordé justement "l’état d’avancement" de ces préparatifs. A l’issue de cet entretien, le ministre canadien a déclaré que le Sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa «est une occasion pour les pays francophones de proclamer leur attachement aux principes que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) défend, les valeurs fondamentales auxquelles nous souscrivons tous, à savoir : le respect des droits des personnes, la règle des droits, la bonne gouvernance et la démocratie». Le Canadien est resté, en revanche, muet en ce qui concerne la représentation de son pays.

Ira ou n’ira pas?

Selon des informations encore non-officielles, le Premier ministre canadien, Stephen Harper, lorgnerait vers Paris pour connaître la position du président français François Hollande. Ce n’est qu’après qu’il pourrait de se décider. Il semble bien que le nouveau locataire de l’Elysée ne serait pas "chaud" pour ce déplacement. Certaines sources laissent entendre néanmoins qu’il n’est pas exclu que le successeur de Nicolas Sarkozy, surnommé "le président normal", se rende finalement à Kinshasa. "Ce serait pour lui l’occasion de faire un grand discours sur sa conception des relations franco-africaines". En attendant, dit-on, "Hollande se tâte". Signalons que le chef d’Etat français a supprimé le ministère de la Coopération, remplacé par un ministère délégué "au Développement", chapeauté par le Quai d’Orsay. Qui va conduire la délégation française au XIV ème sommet de la Francophonie à Kinshasa? Est-ce Laurent Fabius, le chef de la diplomatie, ou "simplement" Yamina Benguigui, la ministre déléguée chargée des Français de l’étranger et à la Francophonie? A Bruxelles, les choses semblent claires. Le chef du gouvernement belge a fait son choix. Il reste "à la maison". Motif : élections communales prévues le 14 octobre.

Mauvaise humeur et chantage

Le moins qu’on puisse dire est que les violations massives des droits humains par le pouvoir kabiliste et les élections présidentielle et législatives chaotiques du 28 novembre dernier n’arrangent rien. Sans oublier, le maintien, depuis six mois, du leader de l’opposition, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, en résidence surveillée de facto. Depuis la tenue du scrutin présidentiel, "Joseph Kabila" est diplomatiquement isolé. Depuis le 28 novembre dernier, le sol congolais n’a été foulé que par deux personnalités étrangères de très haut rang. Il s’agit du chef d’Etat zimbabwéen Robert Mugabe et du vice-président cubain Esteban Lazo Hernandez. Des parias de la communauté internationale. Ceux qui se ressemblent s’assemblent.

Une certaine mauvaise humeur voir du "chantage" est perceptible à Kin. C’est le moins qu’on puisse dire à la lumière des propos faussement nationalistes tenus par le ministre congolais des Médias, Lambert mende Omalanga, au "Soir" de Bruxelles daté du mercredi 20 juin 2012 : "Nous serons très heureux d’accueillir les personnalités de la Francophonie mais recevoir l’un ou l’autre n’est pas une question de vie ou de mort pour nous. Après ce sommet, nous verrons cependant si nous avons encore un avenir dans cette organisation...". Comme pour enfoncer le clou, l’ambassadeur à Bruxelles, Henri Mova Sakanyi d’ajouter dans le même journal : "Nous defendons le français face à l’anglais à nos frontières. Mais si certains nous font un pied de nez, notre peuple ne le prendra pas bien...". Question : "Joseph Kabila" serait-il tenté d’emboîter le pas à son mentor Paul Kagame qui a fait adhérer le Rwanda - majoritairement francophone - dans le Commonwealth?

Madeleine Wassembinya/B.A.W (avec ACP)
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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http://afrique.kongotimes.info/rdc/echo ... ssant.html






L’Est «brûle» : «Joseph KABILA» affiche un silence vrombissant
23/06/2012 06:14:00KongoTimes!

Joseph KABILA - President sortant de la RDC

Pas de message à la nation ni point de presse pour informer amplement la population et assurer celle-ci des dispositions prises par les pouvoirs publics pour rétablir la paix civile. Le gouvernement "se débrouille" à trouver les mots appropriés pour rouler l’opinion congolaise dans la farine tout en ménageant le chef d’Etat rwandais Paul Kagame. Les Congolais ne sont plus dupes ! On assiste à une montée en puissance d’une crise de confiance entre «Joseph Kabila» et l’opinion congolaise. Une crise qui semble se rapprocher du point de «rupture». Il ne manque plus que le petit «déclic» qui sert de détonateur à l’Histoire avec un grand «H». L’implication active du Rwanda de Paul Kagame dans les affrontements qui opposent les Forces armées de la République Démocratique du Congo (RDC) aux insurgés du «M 23» ne fait plus l’ombre d’un doute.

Datée du 14 juin 2012, la lettre adressée par le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, au président du Conseil de sécurité n’a été transmise à son destinataire qu’en date du 19 juin. Le même jour, le ministre rwandais des Affaires étrangères foulait le sol congolais. Dès le jeudi 21 juin, la correspondance du chef de la diplomatie congolaise était largement diffusée sur le «Net». A qui profite le «crime»? La "fermeté" adoptée dans cette correspondance désigne clairement le «bénéficiaire». Patatras ! Le «communiqué conjoint» signé à Kinshasa par Tshibanda et son homologue rwandais ne fait nullement mention des préoccupations du Congo au regard de la guerre qui se déroule à l’Est. Aucune allusion au M23. Ce communiqué révèle la duplicité qui caractérise les dirigeants congolais chaque qu’ils sont confrontés au Rwanda ou à l’Angola. Pendant que l’Est «brûle», «Joseph Kabila» affiche un silence vrombissant. Pas de message à la nation ni point de presse pour informer amplement la population et assurer celle-ci des dispositions prises par les pouvoirs publics pour rétablir la paix civile. Le gouvernement "se débrouille" à trouver les mots appropriés pour rouler l’opinion congolaise dans la farine tout en ménageant le chef d’Etat rwandais Paul Kagame. Les Congolais ne sont plus dupes!

Analyse
La guerre qui se déroule dans la province du Nord Kivu depuis bientôt deux mois pourrait engendrer des conséquences incalculables voire imprévisibles au plan politique et diplomatique. Sur le plan politique, on assiste à une montée en puissance d’une crise de confiance entre «Joseph Kabila» et l’opinion congolaise. Une crise qui semble se rapprocher du point de «rupture». Il ne manque plus que le petit «déclic» qui sert de détonateur à l’Histoire avec un grand «H». Il suffit de parcourir les principaux journaux congolais et les réseaux sociaux pour prendre la mesure de la défiance qui monte à l’encontre de l’homme qui trône au sommet de l’Etat. Un homme accusé d’être au service des intérêts étrangers en général et rwandais en particuilier. Sur le plan diplomatique, l’implication active du Rwanda de Paul Kagame dans les affrontements qui opposent les Forces armées de la RD Congo aux insurgés du «M 23» ne fait plus l’ombre d’un doute.

Citant des «notes prises lors d’une réunion à huis clos du comité des sanctions de l’Onu», l’agence britannique Reuters rapportait vendredi 22 juin que les «experts» des Nations unies disposent de «preuves» qui attestent que le ministre de la Défense du Rwanda, James Kabarebe, et deux officiers rwandais de haut rang «soutiennent» les rebelles du mouvement M23. Ces notes indiquent par ailleurs que «des militaires rwandais avaient pénétré en territoire congolais pour renforcer les positions rebelles, qu’ils leur avaient fourni un appui logistique et qu’ils avaient permis au chef rebelle Bosco Ntaganda et à ses forces de se rendre en sécurité en territoire rwandais». Outre Kabarebe, les experts onusiens citent le chef d’état-major de la RDF (Forces de défense rwandaises) Charles Kayonga et le général Jacques Nziza, conseiller militaire de Paul Kagame. Selon lesdites notes, «James Kaberebe est en contact permanent avec le M23». Un journaliste de Reuters a tenté sans succès de joindre le ministre Kabarebe. Interrogé à ce sujet, le porte-parole du M23, le «colonel» Vianney Kazarama, a démenti «tout soutien du Rwanda».

«Un pitoyable cirque»
A en croire Louise Mushikiwabo, les dirigeants congolais et rwandais avaient «connaissance de ces allégations depuis plusieurs semaines». (Voir J.A. n°2682). Après avoir louvoyé pendant que tous les doigts accusateurs étaient pointés sur le Rwanda, le gouvernement congolais, par la bouche de son porte-parole Lambert Mende Omalanga, a fini par reconnaître l’évidence. Cette sortie médiatique n’était qu’un pitoyable cirque. Au cours d’une conférence de presse tenue le samedi 9 juin, Mende déclarait de manière subtile que «le territoire du Rwanda a servi à la préparation et à la perpétration d’une conspiration (…)» contre l’Etat congolais. Il a poursuivi en dénonçant la «passivité» des autorités rwandaises «face à des atteintes graves à la paix et à la sécurité de la RDC ourdies à partir de leur territoire». On le voit, les dirigeants congolais - «Joseph Kabila» en tête» - minimise la responsabilité de Kigali en évitant soigneusement de stigmatiser les dirigeants rwandais. Selon l’entendement de Kinshasa, les "fauteurs de troubles" appartiendraient à des «réseaux rwandais» non autrement identifiés. Des réseaux qui utiliseraient le territoire de ce pays comme base de lancement des actions subversives contre les provinces congolaises du Kivu. Qui goberait des telles balivernes qui cachent mal toute la complexité des relations existant entre la grande majorité des dirigeants congolais actuels et le potentat de Kigali ? Qui oubliera que le Congo-Kinshasa est dirigé par des hommes et des femmes qui doivent leur ascension politique à Kagame? Comment pourrait-on ménager ce dernier sans s’aliéner une opinion congolaise qui suspecte de plus en plus les plus hauts responsables congolais d‘inertie voire de «trahison»?

Pour concilier ces deux intérêts antinomiques, le ministre congolais des Affaires étrangères Raymond Tshibanda N’tungamulongo, a eu l’idée d’écrire au président du Conseil de sécurité des Nations unies, le Chinois Li Baodong. La correspondance, datée du 14 juin 2012, n’a été transmise à son destinataire, via la Mission permanente du Congo à l’Onu à New York, que le 19 juin. Le ton usité est d’une fermeté inhabituelle à l’égard du Rwanda. Après avoir relaté l’historique de la mutinerie au Nortd Kivu, le ministère Tshibanda de tonner : «Aujourd’hui, les conclusions des enquêtes et mécanismes conjoints permettent d’affirmer ce qui suit : parmi les mutins se sont trouvés quelques 200 à 300 éléments recrutés sur le territoire du Rwanda par un réseau actif dans ce pays voisin ; plusieurs combattants ainsi recrutés sont des ressortissants rwandais, infiltrés en République Démocratique du Congo. (…), alors que dans leur fuite, les mutins avaient abandonné tout leur armement, soit 38 tonnes récupérées par les FARDC, il a été noté un décuplement de leur puissance de feu dès leur arrivée dans le triangle Runyonyi-Tshianzu-Mbuzi accoté à la ligne frontalière entre la RD Congo et le Rwanda». Et de poursuivre qu’«il ressort que le territoire rwandais a servi à la préparation et à la perpétration d’une conspiration qui, après avoir commencé comme une simple mutinerie, évolue dangereusement vers un schéma de rupture de la paix entre deux pays de la Région des Grands Lacs, remet tant en cause les progrès accomplis en ce domaine depuis 2009». Tshibanda de conclure : «Aussi, le gouvernement de la RD Congo demande-t-il instamment au Conseil de sécurité de condamner la nouvelle tentative de rébellion» ainsi que «le soutien extérieur dont le M23 bénéficie et tenir "ceux" qui le lui apportent solidairement responsables de tous les actes répréhensibles commis par ce mouvement». Le ministre Tshibanda de demander au Conseil de «rappeler le Rwanda à ses obligations internationales et exiger le retrait immédiat et sans conditions des membres de ses forces armées qui se dissimuleraient dans les rangs de la rébellion». De même, de «prendre toutes les mesures idoines pour mettre un terme à l’activité de toutes les forces négatives, y compris les FDLR, le CNDP et le M23».

Une fuite organisée
C’est dans cette ambiance que, lundi 18 juin, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, atterrit à Kinshasa. Elle est accompagnée du chef d’état-major général des RDF et du chef des services des renseignements. Pour la petite histoire, Raymond Tshibanda n’est pas présent à l’aéroport international de Ndjili. Pas de trace non plus de son adjoint Tunda ya Kasende. Le chef de la diplomatie rwandaise est accueillie par Apolline Mushengeshi, la secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères. Cet «accueil glacial» n’avait apparemment pour but que de jouer «les durs». Une posture qui s’est fanée comme une rose. Dans le «communiqué conjoint» publié le 19 juin par les deux ministres, le Rwanda tire son épingle du jeu. Ses préoccupations sont en vedette. «Les deux délégations ont échangé des renseignements sur les problèmes sécuritaires de la région et examiné les préoccupations présentées par chaque partie en rapport avec la situation qui prévaut dans l’Est de la RDC», peut-on lire. «Elles ont ainsi renouvelé leur détermination à poursuivre les efforts jusqu’à l’éradication totale du groupe terroriste FDLR et de tous les autres groupes armés écumant la sous-région», souligne le communiqué qui précise qu’une «réunion de concertation et d’évaluation» est prévue le 28 juin prochain à Goma. On cherche en vain la moindre mention sur les rebelles du M23. Raymond Tshibanda s’est-il contenté de parapher un communiqué conçu par la partie rwandaise? Avait-il au moins pris la peine de le parcourir?

Pour sauver la face du très taiseux et débonnaire «raïs» devant l’opinion congolaise, les zélateurs du «kabilisme» qui peuplent le «Net» ont, dès jeudi 21 juin, assurer une "large diffusion" de la lettre du gouvernement congolais adressée au président du Conseil de sécurité des Nations unies. Une «fuite» organisée. Dans quel but? Il s’agit sans doute de "démontrer" la "fermeté" du "raïs" face au Rwanda. Et partant, «réhabiliter» l’honneur perdu d’un «Joseph Kabila» réputé pour sa tendance à courber l’échine face à son mentor Paul Kagame. La tentative a fait flop!

[Baudouin Amba Wetshi / Congoindépendant ]
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http://kongolibre.over-blog.com/article ... 24448.html





Samedi 23 juin 2012

PÉRIL EN NOTRE CONGO

Chers tous,

je reviens une fois de plus sur ce qui parait comme étant un surprenant retournement de la situation dans la bataille livrée entre les FARDC et les Mutins du M23 appuyés par le Rwanda.

Il y a quelques jours, suite aux contacts directes établis avec quelques frères d'armes FARDC au front, j'avais fait état de l'infiltration des services de renseignements des unités de RECCE (reconnaissance) des FARDC déployées au front.

Nous sommes aujourd'hui en mesure de vous livrer avec précision ces infos suite à nos derniers contacts de ces jours avec nos confrères au front qui nous chargent de vous relayer ces éléments:

1°) Comme vous le savez, la mutinerie M23 est une (fausse) dissidence du CNDP. Il se fait que cela fait partie de la stratégie élaborée par le CNDP, en connivence avec une partie de la haute hiérarchie militaire et politque en collusion avec la cause tutsie rwandaise.

En conséquence, la partie dite "non mutinée" du CNDP ou soit-disant restée loyale aux FARDC occupe des fonctions stratégiques au sein des unités de renseignements militaires (G2) et des opérations "Ops" (G3) de sorte à transmettre à leurs frères mutinés du M23 tous les préparatifs et plans d'attaque prévus la veille des opérations planifiées.

Conséquence: les opérations sont déjouées d'avance par M23 qui, par une tactique de diversion, mènent les FARDC vers d'autres sites pour les prendre de revers. De plus, lors de la dernière contre-offensive des FARDC, une partie des soldats FARDC issus du régiment autrefois commandée par Ntaganda, voyant leurs frères ethniques du M23 mis en difficulté, s'est interposée entre les FARDC et le M23, certains tirant même vers les soldats FARDC alors qu'ils en font encore partie.

Ce qui agaça la Monusco et les autres congolais des FARDC. D'où la pression aux autorités militaires de réorganiser les unités déployées au front et la suspension des opérations depuis dimanche soir avec pour corollaire: la contre-attaque du M 23 qui reprend du terrain.

2°) Nous venons de recevoir la confirmation des sources combattantes au front comme quoi il ne s'agit plus d'une guerre contre des soldats ex-M23 mais bien des soldats de la RDF (Rwanda Defence Forces), l'ex-APR. Il ne s'agit pas seulement des rwandais recrutés au Rwanda et formés rapidement pour être versés au Congo, mais bien des unités régulières de la RDF, dont certains ont été tués avec des plaques d'identification metalliques des militaires appartenant aux RDF de Kagame. Ce sont donc des militaires expérimentés de l'armée régulière de Kagame qui se bat au Congo.

D'où, l'agacement de nos frères au front de voir les officiels (d'usurpation de pouvoir) à Kin concéder au jeu de dupes joué par le Rwanda en accueillant la ministre rwandaise des affaires étrangères, Louise MISHIKIWABO pendant que ces soit-disant autorités ont toutes les informations sur cette nouvelle agression rwandaise par M23 interposé.

3°) Nos contacts nous informent qu'une divergence de vues sur les options tactiques à opérer se fait de plus en plus sentir entre une MONUSCO mise sous pression ces derniers temps et particulièrement par l'UE qui veut repousser les mutins au delà des frontières congolaises et la hiérarchie militaire (et politique) congolaise de plus en plus mise à mal par la volonté des patriotes congolais FARDC au front décidés à sauver l'honneur de leur pays. Notre contact nous a demandé de dire que les congolais FARDC, de souche, qui se battent le font non pour plaire à leurs autorités en qui ils ont de moins en moins confinace, mais bien pour leurs enfants et leurs petits enfants de sorte à leur léguer un pays pacifier.

C'est dans cette contradiction qu'une opération secrète de grande envergure préparée entre la Monusco et les chefs d'unités opérationnels des FARDC, à laquelle l'état-major de campagne n'était pas conviée, avait été annulée en dernière minute, suite à une fuite.

4°) Avec ces revers inexpliqués, notre source d'information nous informe que le moral des troupes (je l'ai mentionné dans mon dernier mail à ce sujet) tend de plus en plus vers le zéro. Il n'est pas exclu qu'une nouvelle mutinerie dans les FARDC contre une partie de la Hiérarchie et des infiltrés ne puisse voir le jour si la hiérarchie continue à jouer ce double jeu.

Par contre, le seul élément positif qui leur a permis de donner un motif de se battre: c'est le communiqué conjoint lu entre APARECO - UDPS - APR. Ils ont insisté pour que nous relayions cette information car ils se sont sentis fiers de défendre, au front, un CONGO UNI. C'est avec LIESSE que cette information avait été accueillie parmi les troupes combattantes. (NB: Je ne suis pas partisan d'un de ces groupes susmentionnés mais notre contact a insisté là-dessus et voulait absolument qu'on le porte à la connaissance du reste de la population). Cela me pousse à la petite analyse que nos hommes des troupes sont conscients de leur responsabilité et du rôle qu'ils peuvent jouer pour permettre au Peuple Congolais de voir les dirigeants qu'il a légitimement élus de recouvrer l'imperium dont ils ont besoin.

C'est sur cette note d'espoir suscité dans les rangs que je clos ce bulletin d'infos en provenance de nos sources au front.

Dans un autre registre, un contact à Kinshasa nous apprend que le Chef d'EMG des FARDC, le Lt-Gén Didier Etumba serait dans une position délicate. En voici les raisons:
1°) Il y a quelques semaines, il avait pris l'initiative de publier un Ordre de Service invitant tous les militaires faire preuve de discipline, de patriotisme et d'un sens REPUBLICAIN dans leurs comportements. Ce qui n'a pas pluis une clique des généraux d'operette tribaux qui ont interprété cela comme étant un ordre subtil voilé invitant les FARDC, en tant que forces républicaines, à n'obéir qu'aux ordres des autorités légitimes aau moment où la légitimité de Mr Kabila est remise en cause par la majorité de la population.

2°) Au cours d'une réunion du Haut Commandement Militaire, une structure des FARDC regroupant les principaux hauts responsables de l'armée et dont il assure la présidence conformément à l'article 33 de la loi organique portant organisation et fonctionnement des forces armées, il avait demandé à ce qu'une partie des éléments de la Garde Républicaine soit mise à la disposition des commandants des zones d'opérations à l'Est, comme cela a été fait avec le bataillon d'intervention rapide basé à Kindu. Cela n'a pas non plus été du goût de la même clique des généraux et officiers supérieurs tribaux de la GR et autres détracteurs proches de Mr. Kabila qui envient sa place car interprété comme étant une manoeuvre subtile d'affaiblir la protection de leur frère tribale dans une période où sa sécurité personnelle est de plus en plus mise en danger.

Depuis, l'infortuné Chef d'EMG des FARDC est tenu éloigné du contrôle effectif de l'armée. Alors qu'en tant que Chef d'EMG des FARDC, l'article 63 de la loi précitée lui confère la responsabilité de "la mise en
condition des Forces et assiste le Commandant suprême dans leur mise en oeuvre.
En rapport avec la mise en condition, le Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées coordonne les activités des Chefs d’Etat – Major des Forces, de différents Corps et Services ainsi que du Commandant Général des Ecoles Militaires.
Sur pied de guerre, il assiste le Commandant Suprême des Forces Armées dans le commandement des opérations et la conduite de la guerre. En temps de paix et en temps de guerre, le Chef d’Etat-Major Général assure
un contrôle permanent du commandement des unités. .

Et pourtant, depuis sa causerie morale effectuée à Goma il y a quelques mois, pour raisons d'apparat, il est de plus en plus invisible et éloigné du terrain opérationnel. Lui qui est censé assurer la coordination effective et l'articulation des forces au front.

Nous reviendrons vers vous chaque fois que nous recevrons des nouvelles de nos frères au front qui n'utilisent plus d'autres mots que "Haute Trahison" de la part de la hiérarchie ...

Le messager des combattants du front,

JJW.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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Tshisekedi à l' église notre dame de Kinshasa pour une messe en mémoire des victimes de la guerre de l'est

http://www.youtube.com/watch?v=FCUDUznQiKk
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

L’ affaire Guerre à l’ est met Paul Kagame mal à l’aise pendant sa conference de presse

http://www.congomikili.com/l-affaire-gu ... de-presse/
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Manifestation de la diaspora congolaise devant le domicile du président HOLLANDE

http://www.congomikili.com/manifestatio ... -hollande/
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Jean-Pierre Mbelu : La Nation est en péril, ne dormons pas.

http://www.udps.be/udps/index.php/utili ... ormons-pas
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