Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Position de l'UDPS sur la situation à l'Est de la RDC
http://www.udps.be/udps/index.php/utili ... -de-la-rdc
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Débat sur l'IMPERIUM avec Albert MOLEKA...chez ADDY LONDOLE...
http://www.youtube.com/watch?v=RBTS6mmnzgc
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare
L'invasion rwandaise au Kivu : les preuves s'accumulent
JEUDI, 14 JUIN 2012 14:32
Le Rwanda continue de nier toute implication dans le conflit qui oppose l'armée régulière congolaise aux mutins du M23, retranchés près de sa frontière. Et pendant ce temps, côté congolais, on continue à accumuler des preuves de l'implication du Rwanda.
De source congolaise, on affirme que le général en fuite Bosco Ntaganda était présent le 27 mai dernier à l'intérieur du camp militaire rwandais de Kinigi,
tout près de la frontière et des bases du M23. Il y aurait été vu en compagnie du général rwandais Alex Kagamé, numéro trois de l'état-major des Forces de défense du Rwanda. Par ailleurs, les Rwandais recrutés pour rejoindre le M23 ont été regroupés, avant de passer la frontière dans un bâtiment appartenant à l'Office rwandais du tourisme et des parcs nationaux, un organisme d'Etat. Autant de présomptions qui pèsent sur les autorités rwandaises.
Il existe une commission d'enquête conjointe rwando-congolaise ; mais les Rwandais ont jusqu'à maintenant refusé l'accès des ces sites où se passent le regroupement et l'entraînement des jeunes envoyés sur le front congolais.
«Il a été important de mettre en oeuvre cette vérification commune. Il ne faudrait pas que ça se limite à des réunions d'états-majors dans des bureaux, déplore le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende. On a cité des localités; il serait à tout le moins important que les experts des deux côtés s'y rendent, pour confirmer ou infirmer ».
Les autorités congolaises veulent mettre à l'épreuve la bonne foi affichée par les Rwandais quand ils disent ne pas être impliqués dans les combats du Nord-Kivu.
L'invasion rwandaise au Kivu : les preuves s'accumulent
JEUDI, 14 JUIN 2012 14:32
Le Rwanda continue de nier toute implication dans le conflit qui oppose l'armée régulière congolaise aux mutins du M23, retranchés près de sa frontière. Et pendant ce temps, côté congolais, on continue à accumuler des preuves de l'implication du Rwanda.
De source congolaise, on affirme que le général en fuite Bosco Ntaganda était présent le 27 mai dernier à l'intérieur du camp militaire rwandais de Kinigi,
tout près de la frontière et des bases du M23. Il y aurait été vu en compagnie du général rwandais Alex Kagamé, numéro trois de l'état-major des Forces de défense du Rwanda. Par ailleurs, les Rwandais recrutés pour rejoindre le M23 ont été regroupés, avant de passer la frontière dans un bâtiment appartenant à l'Office rwandais du tourisme et des parcs nationaux, un organisme d'Etat. Autant de présomptions qui pèsent sur les autorités rwandaises.
Il existe une commission d'enquête conjointe rwando-congolaise ; mais les Rwandais ont jusqu'à maintenant refusé l'accès des ces sites où se passent le regroupement et l'entraînement des jeunes envoyés sur le front congolais.
«Il a été important de mettre en oeuvre cette vérification commune. Il ne faudrait pas que ça se limite à des réunions d'états-majors dans des bureaux, déplore le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende. On a cité des localités; il serait à tout le moins important que les experts des deux côtés s'y rendent, pour confirmer ou infirmer ».
Les autorités congolaises veulent mettre à l'épreuve la bonne foi affichée par les Rwandais quand ils disent ne pas être impliqués dans les combats du Nord-Kivu.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
FACE A FACE NA ENNEMI LE 15.06.2012 SIT IN DEVANT AMBASSADE YA RWANDA BXL
http://www.youtube.com/watch?v=20mcLG9y ... r_embedded
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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La guerre de retour dans la région des Grands Lacs
Mots clés : Guerre Civile, M23, CNDP, Afrique, Rwanda, Kivu, RDC, Laurent Nkunda, Joseph Kabila, Bosco Ntaganda
Par Mélanie Gouby
Mis à jour le 14/06/2012 à 22:09 | publié le 14/06/2012 à 18:51 Réagir
John, un major du M23 montre l'étendue du territoire contrôlé par les rebelles depuis Kavumu hill au North-Kivu. Crédits photo : Melanie Gouby/AFP
Des affrontements opposent dans l'est de la RDC des mutins de l'armée congolaise.
Fièrement campé, bâton de marche pointé vers l'horizon, le major John désigne les limites du territoire contrôlé par le M23. Une petite enclave entre les collines de Runyoni, Tshanzu et Mbuzi, adossée à la frontière qui sépare la République démocratique du Congo (RDC) du Rwanda et de l'Ouganda. Le reste de la délégation des rebelles, affublés de bottes en caoutchouc et de l'uniforme de l'armée congolaise (FARDC) à laquelle ils appartenaient encore il y a quelques semaines, affiche une assurance sereine.
Après trois années de calme relatif, l'est de la RDC est de nouveau plongé dans la violence. Près de 40.000 personnes ont déjà été déplacées depuis le début du conflit. À Kamungenga, un village sur la ligne de front, les maisons désertées ont été pillées par les soldats, et la population locale, entassée dans une école à une dizaine de kilomètres, ne reçoit pas d'aide humanitaire.
Avec quelque 500 hommes s'opposant à plusieurs milliers de soldats de l'armée régulière, les combattants du M23 mènent pourtant une lutte en apparence inégale. Pourtant, après plus d'un mois d'affrontements, les attaques répétées des FARDC ne sont toujours pas venues à bout des rebelles. Selon certains officiers supérieurs FARDC la raison en est simple: le M23 bénéficie de l'appui du Rwanda voisin.
Une conspiration?
Un récent document de l'ONU révélé par la BBC ainsi qu'un rapport de l'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) corroborent cette théorie. Selon eux, des responsables militaires rwandais auraient fourni armes, munitions et troupes au M23. Le rapport de HRW cite notamment plusieurs civils recrutés de force au Rwanda. «Nous avons aussi vu beaucoup d'autres militaires de l'armée rwandaise. Je ne sais pas combien. Lorsqu'ils sont arrivés, ils ont enlevé leur uniforme de l'armée rwandaise et ont mis l'uniforme des mutins», raconte l'une de ses recrues qui ont réussi à s'échapper. Kigali nie en bloc tout lien avec la rébellion. La ministre des affaires étrangères rwandaise, Louise Mushikiwabo a qualifié ces révélations de «catégoriquement fausses et dangereuses». De son côté Kinshasa accuse son voisin de servir de base «à la préparation d'une conspiration».
«La relation conflictuelle entre Kinshasa et Kigali est la ligne de fracture prédominante dans la région depuis quinze ans. Si les tensions entre les deux capitales sont ravivées, cela pourrait être très destructeur pour la région», analyse Jason Stearns, un spécialiste de la région des Grands Lacs. Kigali a armé de nombreux mouvements tels que le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda, dont sont issus les rebelles du M23. En mars 2009, le CNDP avait été intégré à l'armée congolaise à la suite d'un accord entre Kinshasa, Kigali et Bosco Ntaganda, le second de Nkunda, qui avait trahi son chef. Il obtient, en contrepartie, un rang de général dans l'armée congolaise, malgré un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) qui pèse contre lui. Les troupes du CNDP sont alors intégrées dans l'armée.
Vide sécuritaire
Mais les anciens du CNDP ne se plient pas aux règles. Ils refusent d'être déployés ailleurs qu'au Nord-Kivu et ne prennent leurs ordres que de Bosco Ntaganda. Celui-ci crée une administration parallèle, lui permettant de s'enrichir grâce au trafic des minerais. La pression de la communauté internationale pour son arrestation augmente. Joseph Kabila, affaibli, semble prêt à céder. Les rumeurs d'une possible arrestation de Ntaganda vont bon train et début avril, celui-ci déserte l'armée avec ces hommes et prend le maquis.
Les intentions réelles du mouvement restent difficiles à saisir. Bosco Ntaganda, même s'il était l'instigateur de la rébellion, semble avoir été abandonné depuis par le M23. «Nous ne souhaitons pas conquérir plus de territoire, nous voulons seulement garder nos positions et forcer le gouvernement à négocier», explique le colonel Vianney-Kazarama, le porte-parole du M23.
Kinshasa s'y refuse et semblerait résolu à mettre une fin définitive au problème. Mais la situation est dans l'impasse et ailleurs dans la province, des groupuscules profitent du vide sécuritaire laissé par la concentration des troupes FARDC sur le territoire de Rutshuru pour commettre des atrocités en toute impunité.
La guerre de retour dans la région des Grands Lacs
Mots clés : Guerre Civile, M23, CNDP, Afrique, Rwanda, Kivu, RDC, Laurent Nkunda, Joseph Kabila, Bosco Ntaganda
Par Mélanie Gouby
Mis à jour le 14/06/2012 à 22:09 | publié le 14/06/2012 à 18:51 Réagir
John, un major du M23 montre l'étendue du territoire contrôlé par les rebelles depuis Kavumu hill au North-Kivu. Crédits photo : Melanie Gouby/AFP
Des affrontements opposent dans l'est de la RDC des mutins de l'armée congolaise.
Fièrement campé, bâton de marche pointé vers l'horizon, le major John désigne les limites du territoire contrôlé par le M23. Une petite enclave entre les collines de Runyoni, Tshanzu et Mbuzi, adossée à la frontière qui sépare la République démocratique du Congo (RDC) du Rwanda et de l'Ouganda. Le reste de la délégation des rebelles, affublés de bottes en caoutchouc et de l'uniforme de l'armée congolaise (FARDC) à laquelle ils appartenaient encore il y a quelques semaines, affiche une assurance sereine.
Après trois années de calme relatif, l'est de la RDC est de nouveau plongé dans la violence. Près de 40.000 personnes ont déjà été déplacées depuis le début du conflit. À Kamungenga, un village sur la ligne de front, les maisons désertées ont été pillées par les soldats, et la population locale, entassée dans une école à une dizaine de kilomètres, ne reçoit pas d'aide humanitaire.
Avec quelque 500 hommes s'opposant à plusieurs milliers de soldats de l'armée régulière, les combattants du M23 mènent pourtant une lutte en apparence inégale. Pourtant, après plus d'un mois d'affrontements, les attaques répétées des FARDC ne sont toujours pas venues à bout des rebelles. Selon certains officiers supérieurs FARDC la raison en est simple: le M23 bénéficie de l'appui du Rwanda voisin.
Une conspiration?
Un récent document de l'ONU révélé par la BBC ainsi qu'un rapport de l'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) corroborent cette théorie. Selon eux, des responsables militaires rwandais auraient fourni armes, munitions et troupes au M23. Le rapport de HRW cite notamment plusieurs civils recrutés de force au Rwanda. «Nous avons aussi vu beaucoup d'autres militaires de l'armée rwandaise. Je ne sais pas combien. Lorsqu'ils sont arrivés, ils ont enlevé leur uniforme de l'armée rwandaise et ont mis l'uniforme des mutins», raconte l'une de ses recrues qui ont réussi à s'échapper. Kigali nie en bloc tout lien avec la rébellion. La ministre des affaires étrangères rwandaise, Louise Mushikiwabo a qualifié ces révélations de «catégoriquement fausses et dangereuses». De son côté Kinshasa accuse son voisin de servir de base «à la préparation d'une conspiration».
«La relation conflictuelle entre Kinshasa et Kigali est la ligne de fracture prédominante dans la région depuis quinze ans. Si les tensions entre les deux capitales sont ravivées, cela pourrait être très destructeur pour la région», analyse Jason Stearns, un spécialiste de la région des Grands Lacs. Kigali a armé de nombreux mouvements tels que le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda, dont sont issus les rebelles du M23. En mars 2009, le CNDP avait été intégré à l'armée congolaise à la suite d'un accord entre Kinshasa, Kigali et Bosco Ntaganda, le second de Nkunda, qui avait trahi son chef. Il obtient, en contrepartie, un rang de général dans l'armée congolaise, malgré un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) qui pèse contre lui. Les troupes du CNDP sont alors intégrées dans l'armée.
Vide sécuritaire
Mais les anciens du CNDP ne se plient pas aux règles. Ils refusent d'être déployés ailleurs qu'au Nord-Kivu et ne prennent leurs ordres que de Bosco Ntaganda. Celui-ci crée une administration parallèle, lui permettant de s'enrichir grâce au trafic des minerais. La pression de la communauté internationale pour son arrestation augmente. Joseph Kabila, affaibli, semble prêt à céder. Les rumeurs d'une possible arrestation de Ntaganda vont bon train et début avril, celui-ci déserte l'armée avec ces hommes et prend le maquis.
Les intentions réelles du mouvement restent difficiles à saisir. Bosco Ntaganda, même s'il était l'instigateur de la rébellion, semble avoir été abandonné depuis par le M23. «Nous ne souhaitons pas conquérir plus de territoire, nous voulons seulement garder nos positions et forcer le gouvernement à négocier», explique le colonel Vianney-Kazarama, le porte-parole du M23.
Kinshasa s'y refuse et semblerait résolu à mettre une fin définitive au problème. Mais la situation est dans l'impasse et ailleurs dans la province, des groupuscules profitent du vide sécuritaire laissé par la concentration des troupes FARDC sur le territoire de Rutshuru pour commettre des atrocités en toute impunité.
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La rivalité rwando-congolaise
Par Tanguy Berthemet
Mis à jour le 14/06/2012 à 21:52 | publié le 14/06/2012 à 18:40 Réagir
Une patrouille des rebelles du M23 autour de Kavamu Hill au Nord-Kivu. Crédits photo : Melanie Gouby/AFP
DÉCRYPTAGE - Une fois de plus, le Nord-Kivu, une petite province de l'est de la république démocratique du Congo, est en proie aux affrontements.
Une fois de plus, la lutte oppose l'armée congolaise à un groupe composé pour l'essentiel de soldats mutins issus d'une rébellion tutsie officiellement dissoute, le Congrès national de défense du peuple (CNDP).
Ce conflit reste pour l'heure très limité. Pourtant, il inquiète fortement tant les Congolais que la communauté internationale. Les habituelles tensions ethniques qui agitent cette région, particulièrement entre la majorité nandée et la minorité tutsie, ne suffisent pas à expliquer le retour des combats. En filigrane, cette guérilla cache une opposition nettement plus sérieuse entre la République démocratique du Congo (RDC) et les Rwandais, sur fond de vieux différends et d'intérêts financiers. La fuite d'un rapport de l'ONU, mettant en évidence le soutien de Kigali aux mutins n'a fait qu'en apporter la preuve. Immédiatement Kinshasa a accusé son voisin. Kigali, de son côté, a nié en bloc.
Entre les deux pays, l'antagonisme plonge ses racines dans le génocide rwandais. Fin 1994, les troupes rwandaises intervenaient dans l'est du Congo pour donner la chasse aux génocidaires, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui y avaient trouvé refuge. Le Congo plongeait dès lors dans la guerre civile. Le président rwandais, Paul Kagame, choisissait d'épauler l'opposant Laurent-Désiré Kabila jusqu'à sa victoire contre Mobutu. Mais l'union sera de courte durée et la rupture violente. La guerre civile reprenait à l'est contre des mouvements rebelles soutenus, presque officiellement, par le Rwanda au nom de la lutte contre les FDLR.
Risque d'escalade
Cinq ans d'une guerre qui fit plus de trois millions de morts et dix ans de négociation plus tard, seule une paix bancale pleine de ressentiment a pu être instaurée entre les deux pays. Kinshasa continue de chercher vengeance et Kigali à contrôler la province pour des raisons sécuritaires en soutenant des rébellions. Ces nationalismes, aussi réels soient-ils, cachent mal l'appétit pour les terres du Kivu et ses riches sous-sols que nourrissent tous les acteurs. «Les FDLR sont un faux problème. Kigali aura pu le régler depuis longtemps mais il s'en sert pour intervenir dans le Kivu qu'il considère comme une extension naturelle du Rwanda», souligne un diplomate.
Le récent conflit n'est donc que le dernier avatar de cette longue histoire. Joseph Kabila, qui après sa réélection contestée de décembre 2011 cherche un nouvel élan, a choisi de rompre l'équilibre en espérant une victoire facile. Mais le plan ne marche pas. Kigali n'entend pas laisser faire. Après deux mois de combats, l'armée congolaise piétine.
L'Église congolaise assure aujourd'hui «qu'il existe des indices convergents qui évoquent le spectre d'une guerre». «Le risque est de voir cette lutte s'enliser et déborder en relançant les tensions ethniques», prévient Thierry Vircoulon de l'International Crisis Group. Car des massacres seraient comme autant de raisons pour les acteurs de s'engager plus avant. Pour Louise Harbour, ancienne haute-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, la perspective d'une escalade est très sérieuse. Elle demande que les forces de l'ONU s'interposent très vite pour éviter le pire, qui au Congo, n'est jamais sûr mais demeure toujours probable.
La rivalité rwando-congolaise
Par Tanguy Berthemet
Mis à jour le 14/06/2012 à 21:52 | publié le 14/06/2012 à 18:40 Réagir
Une patrouille des rebelles du M23 autour de Kavamu Hill au Nord-Kivu. Crédits photo : Melanie Gouby/AFP
DÉCRYPTAGE - Une fois de plus, le Nord-Kivu, une petite province de l'est de la république démocratique du Congo, est en proie aux affrontements.
Une fois de plus, la lutte oppose l'armée congolaise à un groupe composé pour l'essentiel de soldats mutins issus d'une rébellion tutsie officiellement dissoute, le Congrès national de défense du peuple (CNDP).
Ce conflit reste pour l'heure très limité. Pourtant, il inquiète fortement tant les Congolais que la communauté internationale. Les habituelles tensions ethniques qui agitent cette région, particulièrement entre la majorité nandée et la minorité tutsie, ne suffisent pas à expliquer le retour des combats. En filigrane, cette guérilla cache une opposition nettement plus sérieuse entre la République démocratique du Congo (RDC) et les Rwandais, sur fond de vieux différends et d'intérêts financiers. La fuite d'un rapport de l'ONU, mettant en évidence le soutien de Kigali aux mutins n'a fait qu'en apporter la preuve. Immédiatement Kinshasa a accusé son voisin. Kigali, de son côté, a nié en bloc.
Entre les deux pays, l'antagonisme plonge ses racines dans le génocide rwandais. Fin 1994, les troupes rwandaises intervenaient dans l'est du Congo pour donner la chasse aux génocidaires, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui y avaient trouvé refuge. Le Congo plongeait dès lors dans la guerre civile. Le président rwandais, Paul Kagame, choisissait d'épauler l'opposant Laurent-Désiré Kabila jusqu'à sa victoire contre Mobutu. Mais l'union sera de courte durée et la rupture violente. La guerre civile reprenait à l'est contre des mouvements rebelles soutenus, presque officiellement, par le Rwanda au nom de la lutte contre les FDLR.
Risque d'escalade
Cinq ans d'une guerre qui fit plus de trois millions de morts et dix ans de négociation plus tard, seule une paix bancale pleine de ressentiment a pu être instaurée entre les deux pays. Kinshasa continue de chercher vengeance et Kigali à contrôler la province pour des raisons sécuritaires en soutenant des rébellions. Ces nationalismes, aussi réels soient-ils, cachent mal l'appétit pour les terres du Kivu et ses riches sous-sols que nourrissent tous les acteurs. «Les FDLR sont un faux problème. Kigali aura pu le régler depuis longtemps mais il s'en sert pour intervenir dans le Kivu qu'il considère comme une extension naturelle du Rwanda», souligne un diplomate.
Le récent conflit n'est donc que le dernier avatar de cette longue histoire. Joseph Kabila, qui après sa réélection contestée de décembre 2011 cherche un nouvel élan, a choisi de rompre l'équilibre en espérant une victoire facile. Mais le plan ne marche pas. Kigali n'entend pas laisser faire. Après deux mois de combats, l'armée congolaise piétine.
L'Église congolaise assure aujourd'hui «qu'il existe des indices convergents qui évoquent le spectre d'une guerre». «Le risque est de voir cette lutte s'enliser et déborder en relançant les tensions ethniques», prévient Thierry Vircoulon de l'International Crisis Group. Car des massacres seraient comme autant de raisons pour les acteurs de s'engager plus avant. Pour Louise Harbour, ancienne haute-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, la perspective d'une escalade est très sérieuse. Elle demande que les forces de l'ONU s'interposent très vite pour éviter le pire, qui au Congo, n'est jamais sûr mais demeure toujours probable.
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Alliance UDPS-APARECO-ARP : «Joseph KABILA» en difficulté ?
14/06/2012 16:30:00
Edouard OLITO MALUDJI et Candide OKEKE---Lors de la conference de presse commune Udps-Apareco-Arp a Paris
Le premier test pour cette mobilisation commune sera le sommet de la Francophonie prévu en octobre à Kinshasa. « Au cas où l'Organisation internationale de la francophonie déciderait de maintenir la tenue de ce sommet en République démocratique du Congo, nous appellerons toutes les forces vives de la RDC à se mobiliser pour empêcher par tous les moyens le déroulement paisible de ce sommet à Kinshasa. », affirme le représentant de l'UDPS à Paris.
C'est une initiative inédite : trois mouvements unissent leurs forces contre le régime du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo. Il s'agit de l'UDPS d'Etienne Tshisekhedi, l'Apareco, mouvement créé en exil par l'ex-ministre mobutiste Honoré Ngbanda, et l'ARP, l'Armée de résistance populaire de Faustin Munéné. Ils ont publié jeudi 14 juin 2012 à Paris une déclaration conjointe. Dans ce texte, ils promettent de se mobiliser ensemble pour contester le résultat des élections du 28 novembre, dénoncer l'instabilité dans l'est, et empêcher la tenue du sommet de la Francophonie prévue à Kinshasa en octobre.
Leurs divergences, ils les qualifient désormais de « distractions ». Avec cette déclaration commune, les représentants des trois mouvements veulent marquer le coup. Candide Okéké, directrice de cabinet du président de l'Apareco, précise : « Chacun arrive avec ses bagages, avec ses défauts aussi, mais nous sommes obligés de nous mettre au-dessus de certaines petites choses pour nous consacrer à l'objectif principal, qui est la survie de notre population. »
Pourquoi une synergie maintenant ? « Parce que l'heure est grave », affirme Edo Olito Maloudji, le représentant de l'UDPS à Paris. Le premier test pour cette mobilisation commune sera le sommet de la Francophonie prévu en octobre à Kinshasa. Edo Olito Maloudji s'en explique : « Au cas où l'Organisation internationale de la francophonie déciderait de maintenir la tenue de ce sommet en République démocratique du Congo, nous appellerons toutes les forces vives de la RDC à se mobiliser pour empêcher par tous les moyens le déroulement paisible de ce sommet à Kinshasa. »
Les trois mouvements assurent que ce n'est qu'un début et lancent un appel à d'autres opposants, comme l'indique Fanfan Longa Fuamba, le secrétaire général de l'ARP : « Nous laissons la porte ouverte à tous les autres mouvements et toutes les alliances qui militent pour mettre fin à l'imposture et à l'occupation et au plan de balkanisation en cours. »
Pour l'heure, ce rapprochement est surtout symbolique, théorique, mais les trois formations le promettent, il sera suivi d'action.
Conférence de presse commune UDPS-APARECO-ARP sur le Sommet de la Francophonie à Kinshasa
Alliance UDPS-APARECO-ARP : «Joseph KABILA» en difficulté ?
14/06/2012 16:30:00
Edouard OLITO MALUDJI et Candide OKEKE---Lors de la conference de presse commune Udps-Apareco-Arp a Paris
Le premier test pour cette mobilisation commune sera le sommet de la Francophonie prévu en octobre à Kinshasa. « Au cas où l'Organisation internationale de la francophonie déciderait de maintenir la tenue de ce sommet en République démocratique du Congo, nous appellerons toutes les forces vives de la RDC à se mobiliser pour empêcher par tous les moyens le déroulement paisible de ce sommet à Kinshasa. », affirme le représentant de l'UDPS à Paris.
C'est une initiative inédite : trois mouvements unissent leurs forces contre le régime du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo. Il s'agit de l'UDPS d'Etienne Tshisekhedi, l'Apareco, mouvement créé en exil par l'ex-ministre mobutiste Honoré Ngbanda, et l'ARP, l'Armée de résistance populaire de Faustin Munéné. Ils ont publié jeudi 14 juin 2012 à Paris une déclaration conjointe. Dans ce texte, ils promettent de se mobiliser ensemble pour contester le résultat des élections du 28 novembre, dénoncer l'instabilité dans l'est, et empêcher la tenue du sommet de la Francophonie prévue à Kinshasa en octobre.
Leurs divergences, ils les qualifient désormais de « distractions ». Avec cette déclaration commune, les représentants des trois mouvements veulent marquer le coup. Candide Okéké, directrice de cabinet du président de l'Apareco, précise : « Chacun arrive avec ses bagages, avec ses défauts aussi, mais nous sommes obligés de nous mettre au-dessus de certaines petites choses pour nous consacrer à l'objectif principal, qui est la survie de notre population. »
Pourquoi une synergie maintenant ? « Parce que l'heure est grave », affirme Edo Olito Maloudji, le représentant de l'UDPS à Paris. Le premier test pour cette mobilisation commune sera le sommet de la Francophonie prévu en octobre à Kinshasa. Edo Olito Maloudji s'en explique : « Au cas où l'Organisation internationale de la francophonie déciderait de maintenir la tenue de ce sommet en République démocratique du Congo, nous appellerons toutes les forces vives de la RDC à se mobiliser pour empêcher par tous les moyens le déroulement paisible de ce sommet à Kinshasa. »
Les trois mouvements assurent que ce n'est qu'un début et lancent un appel à d'autres opposants, comme l'indique Fanfan Longa Fuamba, le secrétaire général de l'ARP : « Nous laissons la porte ouverte à tous les autres mouvements et toutes les alliances qui militent pour mettre fin à l'imposture et à l'occupation et au plan de balkanisation en cours. »
Pour l'heure, ce rapprochement est surtout symbolique, théorique, mais les trois formations le promettent, il sera suivi d'action.
Conférence de presse commune UDPS-APARECO-ARP sur le Sommet de la Francophonie à Kinshasa
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO - Article publié le : jeudi 14 juin 2012 - Dernière modification le : vendredi 15 juin 2012
RDC: trois mouvements font alliance contre le régime du président Joseph Kabila
Trois mouvement politiques ont décidé d'unir leurs forces pour faire front contre le régime du président Joseph Kabila en RDC.
Reuters
Par RFI
C'est une initiative inédite : trois mouvements unissent leurs forces contre le régime du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo. Il s'agit de l'UDPS d'Etienne Tshisekhedi, l'Apareco, mouvement créé en exil par l'ex-ministre mobutiste Honoré Ngbanda, et l'ARP, l'Armée de résistance populaire de Faustin Munéné. Ils ont publié jeudi 14 juin 2012 à Paris une déclaration conjointe. Dans ce texte, ils promettent de se mobiliser ensemble pour contester le résultat des élections du 28 novembre, dénoncer l'instabilité dans l'est, et empêcher la tenue du sommet de la Francophonie prévue à Kinshasa en octobre.
Leurs divergences, ils les qualifient désormais de « distractions ». Avec cette déclaration commune, les représentants des trois mouvements veulent marquer le coup. Candide Okéké, directrice de cabinet du président de l'Apareco, précise : « Chacun arrive avec ses bagages, avec ses défauts aussi, mais nous sommes obligés de nous mettre au-dessus de certaines petites choses pour nous consacrer à l'objectif principal, qui est la survie de notre population. »
Pourquoi une synergie maintenant ? « Parce que l'heure est grave », affirme Edo Olito Maloudji, le représentant de l'UDPS à Paris. Le premier test pour cette mobilisation commune sera le sommet de la Francophonie prévu en octobre à Kinshasa. Edo Olito Maloudji s'en explique : « Au cas où l'Organisation internationale de la francophonie déciderait de maintenir la tenue de ce sommet en République démocratique du Congo, nous appellerons toutes les forces vives de la RDC à se mobiliser pour empêcher par tous les moyens le déroulement paisible de ce sommet à Kinshasa. »
Les trois mouvements assurent que ce n'est qu'un début et lancent un appel à d'autres opposants, comme l'indique Fanfan Longa Fuamba, le secrétaire général de l'ARP : « Nous laissons la porte ouverte à tous les autres mouvements et toutes les alliances qui militent pour mettre fin à l'imposture et à l'occupation et au plan de balkanisation en cours. »
Pour l'heure, ce rapprochement est surtout symbolique, théorique, mais les trois formations le promettent, il sera suivi d'action.
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO - Article publié le : jeudi 14 juin 2012 - Dernière modification le : vendredi 15 juin 2012
RDC: trois mouvements font alliance contre le régime du président Joseph Kabila
Trois mouvement politiques ont décidé d'unir leurs forces pour faire front contre le régime du président Joseph Kabila en RDC.
Reuters
Par RFI
C'est une initiative inédite : trois mouvements unissent leurs forces contre le régime du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo. Il s'agit de l'UDPS d'Etienne Tshisekhedi, l'Apareco, mouvement créé en exil par l'ex-ministre mobutiste Honoré Ngbanda, et l'ARP, l'Armée de résistance populaire de Faustin Munéné. Ils ont publié jeudi 14 juin 2012 à Paris une déclaration conjointe. Dans ce texte, ils promettent de se mobiliser ensemble pour contester le résultat des élections du 28 novembre, dénoncer l'instabilité dans l'est, et empêcher la tenue du sommet de la Francophonie prévue à Kinshasa en octobre.
Leurs divergences, ils les qualifient désormais de « distractions ». Avec cette déclaration commune, les représentants des trois mouvements veulent marquer le coup. Candide Okéké, directrice de cabinet du président de l'Apareco, précise : « Chacun arrive avec ses bagages, avec ses défauts aussi, mais nous sommes obligés de nous mettre au-dessus de certaines petites choses pour nous consacrer à l'objectif principal, qui est la survie de notre population. »
Pourquoi une synergie maintenant ? « Parce que l'heure est grave », affirme Edo Olito Maloudji, le représentant de l'UDPS à Paris. Le premier test pour cette mobilisation commune sera le sommet de la Francophonie prévu en octobre à Kinshasa. Edo Olito Maloudji s'en explique : « Au cas où l'Organisation internationale de la francophonie déciderait de maintenir la tenue de ce sommet en République démocratique du Congo, nous appellerons toutes les forces vives de la RDC à se mobiliser pour empêcher par tous les moyens le déroulement paisible de ce sommet à Kinshasa. »
Les trois mouvements assurent que ce n'est qu'un début et lancent un appel à d'autres opposants, comme l'indique Fanfan Longa Fuamba, le secrétaire général de l'ARP : « Nous laissons la porte ouverte à tous les autres mouvements et toutes les alliances qui militent pour mettre fin à l'imposture et à l'occupation et au plan de balkanisation en cours. »
Pour l'heure, ce rapprochement est surtout symbolique, théorique, mais les trois formations le promettent, il sera suivi d'action.
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
affrontements entre FARDC et M23
Par Henriquet (non vérifié), le ven, 2012-06-15 07:57.
Si la RDC avait une armée, le M23 n'auraient pas tenu tête malgré m'appui présumé du Rwanda. En effet, combien de fois le petit Rwanda n'a t-il pas mis à genou le Grand Congo? ( grand en superficie bien sur). Le congo n'a d'armée que le nom: indisciplinée, sans vrai commandement, demotivée faute de salaire adéquat, affamée, bref tout pour ne pas faciliter une résistance armée adéquate. C'est une honte qu'on ait des chars et autres engins de guerre à Kinshasa pour protéger les autorités et réprimer les manifestations pacifiques par la GR au lieu de les envoyer au front. Le malheur du Congo ce sont ses gouvernants.
Par Henriquet (non vérifié), le ven, 2012-06-15 07:57.
Si la RDC avait une armée, le M23 n'auraient pas tenu tête malgré m'appui présumé du Rwanda. En effet, combien de fois le petit Rwanda n'a t-il pas mis à genou le Grand Congo? ( grand en superficie bien sur). Le congo n'a d'armée que le nom: indisciplinée, sans vrai commandement, demotivée faute de salaire adéquat, affamée, bref tout pour ne pas faciliter une résistance armée adéquate. C'est une honte qu'on ait des chars et autres engins de guerre à Kinshasa pour protéger les autorités et réprimer les manifestations pacifiques par la GR au lieu de les envoyer au front. Le malheur du Congo ce sont ses gouvernants.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.rfi.fr/afrique/20120615-nord ... -rumangabo
RDC - Article publié le : vendredi 15 juin 2012 - Dernière modification le : vendredi 15 juin 2012
RDC: nouveaux combats entre les FARDC et le M23 dans le Nord-Kivu
Des soldats des FARDC en pleine traque d'une position des rebelles du M23 au Nord-Kivu, le 24 mai 2012.
AFP /PHIL MOORE
Par RFI
De nouveaux affrontements ont opposé jeudi 14 juin les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux mutins du M23, dans la province du Nord-Kivu, dans l'est du pays, avant de cesser dans l'après-midi. Entre temps, les combattants du M23 ont pu prendre quelques positions aux forces loyalistes.
Les combats ont commencé soudainement à 5h du matin jeudi, et ils ont duré toute la journée. Côté FARDC, on reconnaît que les mutins ont gagné des positions à Mbuzi, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Goma. Visiblement, les mutins voulaient prendre le camp de Rumangabo, qui abrite une importante base FARDC. L’armée régulière dit s’organiser pour reprendre le terrain perdu.
Mais les FARDC affirment aussi avoir gagné un peu de terrain vers Runyioni, place forte du M23 dans les montagnes frontalières du Rwanda. Cela fait un mois qu’il y a des combats quotidiens. L’armée congolaise, malgré un pilonnage d’artillerie et parfois à l’aide d’hélicoptères de combat, n’a pas réussi à réduire la puissance des mutins, que l’on soupçonne toujours de recevoir une aide rwandaise en hommes et en matériel.
La société civile du Nord-Kivu a fait état de de son côté de nouvelles défections des FARDC vers le M23, mais elles sont démenties par les autorités à Kinshasa. La population continue de fuir pour essayer de se mettre à l’abri. Depuis le début, cette mutinerie a provoqué le déplacement de 200 000 personnes, selon les Nations unies.
RDC - Article publié le : vendredi 15 juin 2012 - Dernière modification le : vendredi 15 juin 2012
RDC: nouveaux combats entre les FARDC et le M23 dans le Nord-Kivu
Des soldats des FARDC en pleine traque d'une position des rebelles du M23 au Nord-Kivu, le 24 mai 2012.
AFP /PHIL MOORE
Par RFI
De nouveaux affrontements ont opposé jeudi 14 juin les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux mutins du M23, dans la province du Nord-Kivu, dans l'est du pays, avant de cesser dans l'après-midi. Entre temps, les combattants du M23 ont pu prendre quelques positions aux forces loyalistes.
Les combats ont commencé soudainement à 5h du matin jeudi, et ils ont duré toute la journée. Côté FARDC, on reconnaît que les mutins ont gagné des positions à Mbuzi, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Goma. Visiblement, les mutins voulaient prendre le camp de Rumangabo, qui abrite une importante base FARDC. L’armée régulière dit s’organiser pour reprendre le terrain perdu.
Mais les FARDC affirment aussi avoir gagné un peu de terrain vers Runyioni, place forte du M23 dans les montagnes frontalières du Rwanda. Cela fait un mois qu’il y a des combats quotidiens. L’armée congolaise, malgré un pilonnage d’artillerie et parfois à l’aide d’hélicoptères de combat, n’a pas réussi à réduire la puissance des mutins, que l’on soupçonne toujours de recevoir une aide rwandaise en hommes et en matériel.
La société civile du Nord-Kivu a fait état de de son côté de nouvelles défections des FARDC vers le M23, mais elles sont démenties par les autorités à Kinshasa. La population continue de fuir pour essayer de se mettre à l’abri. Depuis le début, cette mutinerie a provoqué le déplacement de 200 000 personnes, selon les Nations unies.
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