Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Exclusivité: Bana ya Russie ba cotiser po na imperium congomikili
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Pourquoi le Rwanda est-il aujourd’hui mis à nu par ses alliés d’hier ?
Mercredi, 06 Juin 2012 03:57
La dénonciation par la Monusco de l’implication du Rwanda dans la rébellion du CNDP/M23 à l’Est de la RDC, vient rappeler une leçon de la realpolitik de la communauté internationale qui n’a pas d’amis mais seulement des intérêts. Tant qu’un régime sert ses intérêts, il n’y a pas de violation des droits humains, de fraude électorale, d’agression d’un autre état souverain, de dictature, etc.
Mobutu était ami de cette communauté internationale pendant 32 ans. Mais cette longévité n’avait pas empêché sa fuite devant l’armée des kadogos pour refus de démocratiser son pays.
Il en est de même de Mzee LDK recruté par la CIA dans son kiosque de Dar-es-Salam pour être porte-parole de l’AFDL. Quand l’ADFL était aux petits soins des services secrets et mercenaires américains, britanniques et israéliens pour combattre les Réfugiés Hutu Rwandais et l’armée du Maréchal Mobutu au moyen de satellites espions , des avions de guerre US Navy P-3 Orion, des hélicoptères de combat lourdement blindés et équipés de canons de 105 mm, des roquettes, des mitrailleuses ,des éjecteurs de mines et des capteurs infrarouges utilisés dans les opérations de nuit, il n’y avait pas violation des droits humains ni des massacres des réfugiés hutu rwandais au Zaïre. Une fois au pouvoir, Mzee LDK eut le culot de revoir les contrats miniers des multinationales anglo-saxonnes et d’expulser les alliés de l’AFDL. Subitement, les ONG qui l’avaient accompagné de Lemera à Kinshasa, l’accusèrent de graves violations des droits humains et du massacre des réfugiés hutu rwandais dans les forêts du Zaïre. Le 16 janvier 2001, il fut assassiné dans son palais de marbre dans des circonstances non encore élucidées jusqu’ à ce jour.
Pourquoi le Rwanda est-il accusé seulement aujourd’hui de ce que tout le monde savait depuis toujours ? Les jours qui ne sont pas loin seront pleins des révélations. D’aucuns pensent que le Rwanda aurait tenté de servir deux maîtres à la fois, à savoir, l’Occident et la maffia. Officiellement, Kigali est avec l’Occident. Mais par l’entremise des Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo connues aussi comme CNDP/M23, le Rwanda serait devenu l’allié d’une certaine maffia internationale échappant aux circuits des IFIS sur le marché des minerais stratégiques de la RDC, une faute que l’occident ne pardonne pas.
Le Président Congolais Joseph Kabila en sait quelque chose. En 2008, quand il eut le culot de signer ses contrats chinois, Nkunda avait eu le vent en poupe pour menacer de lui ravir son fauteuil. Ne voulant pas subir le sort de Mzee LDK, Joseph Kabila résilia les contrats chinois. En effet, à la place des 10 milliards des dollars promus par la Chine, l’Occident par la voie de la Banque Mondiale lui verse des millions au compte-goutte et sous conditions de bonne gouvernance, droits humains, parité homme-femme, démocratie, et tutti quanti.
Pour contourner l’austérité de la Banque Mondiale, les réseaux maffieux auraient trouvé du travail dans la région des Grands-Lacs Africains. D’aucuns pensent que Bosco Ntaganda serait devenu un chef d’un cartel des minerais stratégiques à l’Est de la RDC pour permettre à Kigali et à Kinshasa de contourner l’austérité de l’Occident. Ceci expliquerait pourquoi l’insécurité est installée durablement à l’Est de la RDC avec comme seule explication les indomptables Hutu Rwandais FDLR qui défient depuis 16 ans les casques bleus de l’ONU et toutes les armées de la RDC, Rwanda, Burundi et Ouganda. La même hypothèse expliquerait aussi la difficulté pour Kigali et Kinshasa d’arrêter Bosco Ntaganda qui dans ce cas de figure serait devenu le véritable faiseur des rois.
Lors des élections de 2011 en RDC, c’est en effet l’armée de Bosco Ntaganda qui organisa dans la terreur le bourrage des urnes pour faire gagner la Majorité Présidentielle au Kivu-Ituri. Depuis lors, l’armée de Bosco Ntaganda (les Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo dont l’existence vient d’être finalement dénoncée par la Monusco) est le pilier du régime de Kinshasa contre la grogne congolaise née de la fraude électorale de 2011. On comprend ainsi qu’il aurait été suicidaire pour Kinshasa de ne pas signer précipitamment un nième accord militaire avec Kigali après le scoop de la Monusco. Kinshasa devait rassurer Kigali qu’il n’avait pas trahi les accords secrets. D’où son silence et les huis-clos du palais du peuple de Lingwala. La vraie ou fausse traque de Bosco Ntaganda trouve ainsi son explication. Il reste à savoir si Kinshasa, Kigali, et le cartel de Bosco Ntaganda peuvent tous se tirer sains et saufs de cette affaire? Le peu que l’on puisse dire est que le scoop de la Monusco est tombé comme un cheveu sur la bonne soupe de Kigali, de Kinshasa et de Bosco Ntaganda.
Comme il s’agit avant tout d’une affaire des gros sous et de survie pour le pouvoir de Kigali et de Kinshasa, il n’est pas impossible que Bosco Ntaganda soit livré à la CPI ou que son cartel maffieux qui se disputerait les minerais stratégiques de la RDC avec l’Occident soit démantelé. Kigali et Kinshasa connaissent si bien ce qui les attend s’ils osent s’entêter comme Mzee Laurent-Desiré Kabila, Laurent Gbagbo, Hosni El Sayed Moubarak, Mouammar Kadhafi, etc. A suivant les nouvelles de la Radio Onusienne OKAPI et les rapports de la société civile du Nord-Kivu de ces trois derniers jours, on a l’impression que la Monusco aurait déjà commencé sa marche arrière. Il n’est donc pas impossible qu’une solution aux préoccupations de l’Occident soit déjà trouvée. Tout a commencé avec la disparition de 16 mutins rwandais d’un camp de la Monusco de Goma. En lisant les derniers rapports de la société civile du Nord-Kivu qui est partenaire de la Monusco, on constate que subitement toutes les attaques de la semaine en cours sont mises sur le compte des FDLR et des Mai-Mai, que les conflits intercommunautaire réapparaissent notamment entre Pygmées et LESE, que la demande d’organisation d’un dialogue social entre les ethnies, un thème cher au CNDP/M23, réapparait dans les conclusions des rapports de la société civile. Bref, on a l’impression d’être revenu à la belle époque d’avant le feuilleton de Bosco Ntaganda et du M23. Ce revirement est toujours possible vu le silence de Kinshasa et du fait que la dénonciation de la Monusco n’émanait pas du peuple congolais mais de la seule sauvegarde des intérêts de l’occident.
©Beni-Lubero Online
Pourquoi le Rwanda est-il aujourd’hui mis à nu par ses alliés d’hier ?
Mercredi, 06 Juin 2012 03:57
La dénonciation par la Monusco de l’implication du Rwanda dans la rébellion du CNDP/M23 à l’Est de la RDC, vient rappeler une leçon de la realpolitik de la communauté internationale qui n’a pas d’amis mais seulement des intérêts. Tant qu’un régime sert ses intérêts, il n’y a pas de violation des droits humains, de fraude électorale, d’agression d’un autre état souverain, de dictature, etc.
Mobutu était ami de cette communauté internationale pendant 32 ans. Mais cette longévité n’avait pas empêché sa fuite devant l’armée des kadogos pour refus de démocratiser son pays.
Il en est de même de Mzee LDK recruté par la CIA dans son kiosque de Dar-es-Salam pour être porte-parole de l’AFDL. Quand l’ADFL était aux petits soins des services secrets et mercenaires américains, britanniques et israéliens pour combattre les Réfugiés Hutu Rwandais et l’armée du Maréchal Mobutu au moyen de satellites espions , des avions de guerre US Navy P-3 Orion, des hélicoptères de combat lourdement blindés et équipés de canons de 105 mm, des roquettes, des mitrailleuses ,des éjecteurs de mines et des capteurs infrarouges utilisés dans les opérations de nuit, il n’y avait pas violation des droits humains ni des massacres des réfugiés hutu rwandais au Zaïre. Une fois au pouvoir, Mzee LDK eut le culot de revoir les contrats miniers des multinationales anglo-saxonnes et d’expulser les alliés de l’AFDL. Subitement, les ONG qui l’avaient accompagné de Lemera à Kinshasa, l’accusèrent de graves violations des droits humains et du massacre des réfugiés hutu rwandais dans les forêts du Zaïre. Le 16 janvier 2001, il fut assassiné dans son palais de marbre dans des circonstances non encore élucidées jusqu’ à ce jour.
Pourquoi le Rwanda est-il accusé seulement aujourd’hui de ce que tout le monde savait depuis toujours ? Les jours qui ne sont pas loin seront pleins des révélations. D’aucuns pensent que le Rwanda aurait tenté de servir deux maîtres à la fois, à savoir, l’Occident et la maffia. Officiellement, Kigali est avec l’Occident. Mais par l’entremise des Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo connues aussi comme CNDP/M23, le Rwanda serait devenu l’allié d’une certaine maffia internationale échappant aux circuits des IFIS sur le marché des minerais stratégiques de la RDC, une faute que l’occident ne pardonne pas.
Le Président Congolais Joseph Kabila en sait quelque chose. En 2008, quand il eut le culot de signer ses contrats chinois, Nkunda avait eu le vent en poupe pour menacer de lui ravir son fauteuil. Ne voulant pas subir le sort de Mzee LDK, Joseph Kabila résilia les contrats chinois. En effet, à la place des 10 milliards des dollars promus par la Chine, l’Occident par la voie de la Banque Mondiale lui verse des millions au compte-goutte et sous conditions de bonne gouvernance, droits humains, parité homme-femme, démocratie, et tutti quanti.
Pour contourner l’austérité de la Banque Mondiale, les réseaux maffieux auraient trouvé du travail dans la région des Grands-Lacs Africains. D’aucuns pensent que Bosco Ntaganda serait devenu un chef d’un cartel des minerais stratégiques à l’Est de la RDC pour permettre à Kigali et à Kinshasa de contourner l’austérité de l’Occident. Ceci expliquerait pourquoi l’insécurité est installée durablement à l’Est de la RDC avec comme seule explication les indomptables Hutu Rwandais FDLR qui défient depuis 16 ans les casques bleus de l’ONU et toutes les armées de la RDC, Rwanda, Burundi et Ouganda. La même hypothèse expliquerait aussi la difficulté pour Kigali et Kinshasa d’arrêter Bosco Ntaganda qui dans ce cas de figure serait devenu le véritable faiseur des rois.
Lors des élections de 2011 en RDC, c’est en effet l’armée de Bosco Ntaganda qui organisa dans la terreur le bourrage des urnes pour faire gagner la Majorité Présidentielle au Kivu-Ituri. Depuis lors, l’armée de Bosco Ntaganda (les Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo dont l’existence vient d’être finalement dénoncée par la Monusco) est le pilier du régime de Kinshasa contre la grogne congolaise née de la fraude électorale de 2011. On comprend ainsi qu’il aurait été suicidaire pour Kinshasa de ne pas signer précipitamment un nième accord militaire avec Kigali après le scoop de la Monusco. Kinshasa devait rassurer Kigali qu’il n’avait pas trahi les accords secrets. D’où son silence et les huis-clos du palais du peuple de Lingwala. La vraie ou fausse traque de Bosco Ntaganda trouve ainsi son explication. Il reste à savoir si Kinshasa, Kigali, et le cartel de Bosco Ntaganda peuvent tous se tirer sains et saufs de cette affaire? Le peu que l’on puisse dire est que le scoop de la Monusco est tombé comme un cheveu sur la bonne soupe de Kigali, de Kinshasa et de Bosco Ntaganda.
Comme il s’agit avant tout d’une affaire des gros sous et de survie pour le pouvoir de Kigali et de Kinshasa, il n’est pas impossible que Bosco Ntaganda soit livré à la CPI ou que son cartel maffieux qui se disputerait les minerais stratégiques de la RDC avec l’Occident soit démantelé. Kigali et Kinshasa connaissent si bien ce qui les attend s’ils osent s’entêter comme Mzee Laurent-Desiré Kabila, Laurent Gbagbo, Hosni El Sayed Moubarak, Mouammar Kadhafi, etc. A suivant les nouvelles de la Radio Onusienne OKAPI et les rapports de la société civile du Nord-Kivu de ces trois derniers jours, on a l’impression que la Monusco aurait déjà commencé sa marche arrière. Il n’est donc pas impossible qu’une solution aux préoccupations de l’Occident soit déjà trouvée. Tout a commencé avec la disparition de 16 mutins rwandais d’un camp de la Monusco de Goma. En lisant les derniers rapports de la société civile du Nord-Kivu qui est partenaire de la Monusco, on constate que subitement toutes les attaques de la semaine en cours sont mises sur le compte des FDLR et des Mai-Mai, que les conflits intercommunautaire réapparaissent notamment entre Pygmées et LESE, que la demande d’organisation d’un dialogue social entre les ethnies, un thème cher au CNDP/M23, réapparait dans les conclusions des rapports de la société civile. Bref, on a l’impression d’être revenu à la belle époque d’avant le feuilleton de Bosco Ntaganda et du M23. Ce revirement est toujours possible vu le silence de Kinshasa et du fait que la dénonciation de la Monusco n’émanait pas du peuple congolais mais de la seule sauvegarde des intérêts de l’occident.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Dans une interview accordée à « Top Congo » L'UDPS déterminée à anéantir la volonté du hold up électoral
VENDREDI, 08 JUIN 2012 16:06
La question de «Porte-parole» de l'Opposition qui défraie la chronique présentement ne hante nullement le parti d'Etienne Tshisekedi, avance Jacquemain Shabani au cours d'une interview accordée à «Top Congo». L'heure est à la mise en place des stratégies devant conduire à l'anéantissement de la volonté du hold up électoral.
Top Congo (TC) : On parle aujourd'hui de Patron de l'Opposition, les discussions se déroulent en ce moment, est-ce que l'UDPS est concernée par ces discussions?
JS: Non! Ni de loin ni de près. Nous considérons que cela fait partie du théâtre, du hold up électoral du 28 novembre 2011. Vous savez que le souverain primaire s'est exprimé le 28 novembre 2011 et a transmis sa confiance en la personne du Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui est jusqu'à preuve du contraire est Président élu de la République Démocratique du Congo. Nous, l'UDPS, nous sommes concentrée et nous travaillons sur la résolution de cette question, c'est-à-dire permettre au Président élu d'avoir l'effectivité de ses pouvoirs. Tel est notre travail. Donc, depuis le 28 novembre 2012, nous Parti politique du Président Tshisekedi, nous ne nous considérons plus comme dans le camp des opposants, mais bien au contraire, parti au pouvoir qui fait face à un hold up électoral.
TC: Vous êtes en dehors des institutions, vous ne reconnaissez pas les institutions établies...
JS: Les institutions issues d'un hold up électoral. Un parti respectable comme l'UDPS ne peut pas en faire partie.
TC: Jusque là, vous vous battez pour reprendre l'impérium, mais la réalité, c'est que vous êtes de l'Opposition tout de même!
JS: Non, non. Non, non, pas du tout. Le hold up électoral est un crime. Je crois que le Procureur Moreno avait dit que les tricheries et les violences électorales n'amèneront plus au pouvoir, mais bel et bien, en prison. Nous, nous sommes un parti respectable, un parti républicain qui défend l'Etat de droit et le respect des textes, donc nous continuons notre combat jusqu'à ce que nous allons anéantir cette volonté de hold up électoral.
TC: Mais pour le moment le groupe parlementaire de l'UDPS Fac est en train de discuter, de parler « Porte parole», ça ne vous concerne pas? Vous ne reconnaissez pas ces réunions de l'UDPS Fac?
JS: Je crois que j'ai été assez clair sur cette question. Point n'est besoin de polémiquer. Nous, nous sommes un parti respectable, un parti républicain qui défend l'Etat de droit et le respect des textes. Donc, nous continuons notre combat.
TC : Aujourd'hui, Samy Badibanga, c'est le virtuel pratiquement «Porte parole» puisque c'est l'UDPS Fac qui a le plus des députés nationaux, est-ce que...
JS: S'il vous' plaît monsieur le journaliste. C'est une question sur laquelle le Parti s'est déjà prononcé en son temps. Et je crois qu'à travers des conférences de presse, il avait été saisi. Et point n'est besoin pour nous qui sommes concentrés sur une question importante qui concerne plus de 70 millions des Congolais, de polémiquer. Je pense que le souverain primaire s'est exprimé le 28 novembre et a transmis sa confiance en ta personne du président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui est jusqu'à preuve du contraire Président de la République Démocratique du Congo.
TC: Mais,... que dites-vous alors de ses députés qui se présentent au nom de l'UDPS? Qui disent être représentants de ce parti à l'Assemblée nationale?
JS: Mais, je vous dis que c'est une question que nous avons déjà réglée. Nous avons déjà communiqué là-dessus. J'ai été suffisamment clair, le Parti a été suffisamment clair sur cette question. Et même le président de la République Etienne Tshisekedi.
TC: Le porte-parole ne vous concerne pas, vous êtes en train de réclamer l'impérium!
JS: Depuis le 28 novembre 2012, nous parti politique de Etienne Tshisekedi, nous ne nous considérons plus comme camp des opposants, mais bien au contraire, parti au pouvoir qui fait face à un hold up électoral.
TC: Jacquemain Shabani, merci.
JS: Merci.
Dans une interview accordée à « Top Congo » L'UDPS déterminée à anéantir la volonté du hold up électoral
VENDREDI, 08 JUIN 2012 16:06
La question de «Porte-parole» de l'Opposition qui défraie la chronique présentement ne hante nullement le parti d'Etienne Tshisekedi, avance Jacquemain Shabani au cours d'une interview accordée à «Top Congo». L'heure est à la mise en place des stratégies devant conduire à l'anéantissement de la volonté du hold up électoral.
Top Congo (TC) : On parle aujourd'hui de Patron de l'Opposition, les discussions se déroulent en ce moment, est-ce que l'UDPS est concernée par ces discussions?
JS: Non! Ni de loin ni de près. Nous considérons que cela fait partie du théâtre, du hold up électoral du 28 novembre 2011. Vous savez que le souverain primaire s'est exprimé le 28 novembre 2011 et a transmis sa confiance en la personne du Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui est jusqu'à preuve du contraire est Président élu de la République Démocratique du Congo. Nous, l'UDPS, nous sommes concentrée et nous travaillons sur la résolution de cette question, c'est-à-dire permettre au Président élu d'avoir l'effectivité de ses pouvoirs. Tel est notre travail. Donc, depuis le 28 novembre 2012, nous Parti politique du Président Tshisekedi, nous ne nous considérons plus comme dans le camp des opposants, mais bien au contraire, parti au pouvoir qui fait face à un hold up électoral.
TC: Vous êtes en dehors des institutions, vous ne reconnaissez pas les institutions établies...
JS: Les institutions issues d'un hold up électoral. Un parti respectable comme l'UDPS ne peut pas en faire partie.
TC: Jusque là, vous vous battez pour reprendre l'impérium, mais la réalité, c'est que vous êtes de l'Opposition tout de même!
JS: Non, non. Non, non, pas du tout. Le hold up électoral est un crime. Je crois que le Procureur Moreno avait dit que les tricheries et les violences électorales n'amèneront plus au pouvoir, mais bel et bien, en prison. Nous, nous sommes un parti respectable, un parti républicain qui défend l'Etat de droit et le respect des textes, donc nous continuons notre combat jusqu'à ce que nous allons anéantir cette volonté de hold up électoral.
TC: Mais pour le moment le groupe parlementaire de l'UDPS Fac est en train de discuter, de parler « Porte parole», ça ne vous concerne pas? Vous ne reconnaissez pas ces réunions de l'UDPS Fac?
JS: Je crois que j'ai été assez clair sur cette question. Point n'est besoin de polémiquer. Nous, nous sommes un parti respectable, un parti républicain qui défend l'Etat de droit et le respect des textes. Donc, nous continuons notre combat.
TC : Aujourd'hui, Samy Badibanga, c'est le virtuel pratiquement «Porte parole» puisque c'est l'UDPS Fac qui a le plus des députés nationaux, est-ce que...
JS: S'il vous' plaît monsieur le journaliste. C'est une question sur laquelle le Parti s'est déjà prononcé en son temps. Et je crois qu'à travers des conférences de presse, il avait été saisi. Et point n'est besoin pour nous qui sommes concentrés sur une question importante qui concerne plus de 70 millions des Congolais, de polémiquer. Je pense que le souverain primaire s'est exprimé le 28 novembre et a transmis sa confiance en ta personne du président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui est jusqu'à preuve du contraire Président de la République Démocratique du Congo.
TC: Mais,... que dites-vous alors de ses députés qui se présentent au nom de l'UDPS? Qui disent être représentants de ce parti à l'Assemblée nationale?
JS: Mais, je vous dis que c'est une question que nous avons déjà réglée. Nous avons déjà communiqué là-dessus. J'ai été suffisamment clair, le Parti a été suffisamment clair sur cette question. Et même le président de la République Etienne Tshisekedi.
TC: Le porte-parole ne vous concerne pas, vous êtes en train de réclamer l'impérium!
JS: Depuis le 28 novembre 2012, nous parti politique de Etienne Tshisekedi, nous ne nous considérons plus comme camp des opposants, mais bien au contraire, parti au pouvoir qui fait face à un hold up électoral.
TC: Jacquemain Shabani, merci.
JS: Merci.
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http://7sur7.cd/index.php?option=com_co ... 4:le-phare
Insécurité au Nord-Kivu : Washington interpelle le Rwanda
VENDREDI, 08 JUIN 2012 14:32
Dans un communiqué de presse remis au Phare hier jeudi 07 juin 2012 par les soins de l’Ambassade des Usa à Kinshasa, le Département d’Etat souligne que le gouvernement américain est fort préoccupé par « la poursuite de la mutinerie des officiers et des soldats autrefois intégrés dans les Forces Armées de la République Démocratique du Congo » (FARDC). Washington confirme que ces mutins qui entretiennent l’insécurité au Nord-Kivu, sous le label du M. 23, bénéficient d’appuis extérieurs. Les Etats-Unis d’Amérique dénoncent ainsi, sans le citer, le Rwanda comme un des commanditaires de la rébellion qui déchire la partie Est de là RDC. En dépit de toutes les précautions prises pour voiler le mécontentement de l’Oncle Sam face à son protégé traditionnel, le langage diplomatique utilisé n’autorise aucun doute quant à la nouvelle approche américaine du dossier Sécuritaire rdcongolais.
Washington recommande à notre pays, à ses voisins et se partenaires de travailler en synergie pour empêcher le M.23, les FDLR, le CNDP ainsi que d’autres groupes armés d’être approvisionnés en armes, conformément à l’embargo sur les armes imposé par le Conseil, de Sécurité des Nations Unies aux entités non étatiques et seigneurs de guerre opérant sur le territoire congolais. Selon le pays de l’Oncle Sam, son soutien est total à la communauté internationale, à travers la Monusco, dans ses initiatives visant le désarmement, la démobilisation et le rapatriement, dans leur pays d’origine, des combattants des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR).
Les observateurs notent que c’est la première fois que la position américaine est aussi tranchante dans l’analyse de la situation sécuritaire du Nord-Kivu et la condamnation des forces occultes qui instrumentalisent les mouvements rebelles qui y sèment mort et désolation, sur fond de violations des droits de l’homme.
La réaction musclée de Washington donne à penser que l’implication du Rwanda dans l’insécurité qui touche l’Est de la RDC est flagrante. La superpuissance planétaire ne devrait pas être la dernière à connaître les tenants et aboutissants des sources d’approvisionnement en armes et argent du CNDP, du M.23 et d’autres forces négatives présentes au Nord-Kivu.
Kinshasa doit se secouer
Alors que la Monusco fait état des « citoyens rwandais » qui quittent presque chaque jour les rangs du M.23, qu’une enquête très fouillée de Human Rights Watch a étalé sur la place publique la participation du Rwanda dans le recrutement, l’entraînement et l’armement des soldats rwandais opérant au sein du CNDP et du M.23, Kinshasa reste curieusement silencieux. Même l’initiative d’un parlementaire visant à susciter un débat public autour du dernier accord congolo-rwandais sur la traque des FDLR et les missions rwandaises de vérification de la situation sécuritaire du Nord-Kivu a été étouffée dans l’œuf par un huis clos.
L’attitude du gouvernement congolais parait si équivoque qu’elle peut pousser des compatriotes à croire que Kinshasa serait fort mal à l’aise face aux accusations portées contre le régime de Kagame, pourtant épinglé comme commanditaire des micro-rébellions qui écument la province précitée. Logiquement, le déballage fait contre Kigali par des structures onusiennes et des missions diplomatiques devraient réjouir les officiels congolais, qui savent maintenant de quel côté se trouve l’ennemi principal de la paix au Nord-Kivu.
Le fait que le Rwanda verse dans la campagne de diabolisation de la Monusco et estime que la présence des casques bleus au Congo serait inutile confirme que le gouvernement rwandais ne veut pus de la présence d’un témoin aussi gênant là où ses soldats ont pris l’habitude de tuer et piller, sous couvert de présumés mouvements rebelles congolais. Pendant que Kigali jette l’anathème sur les FARDC, les accusant d’être en collusion avec miliciens génocidaires FDLR, Kinshasa reste aphone. Pourquoi cette gêne chez les officiels congolais pendant que le Rwanda développe une diplomatie agressive pour effacer son image d’agresseur du Congo?
Ce que nos concitoyens attendent désormais de leurs gouvernants, c’est une vigilance tous azimuts contre les traîtres internes. Ceux-ci devraient montrer qu’ils sont réellement attachés à la défense des intérêts de la patrie en diligentant des investigations destinées à débusquer les complices internes de Kigali et en prenant les dispositions requises pour les mettre hors d’état de nuire. En tout cas, si Kinshasa continue de donner l’impression de ne pas voir ni entendre tout ce que l’on montre et dit à l’extérieur comme à l’intérieur au sujet des nuisances du Rwanda à la paix au Nord-Kivu, les vrais patriotes n’auraient pas tort de le soupçonner de co-responsable, avec Kigali, de l’absence prolongée de paix chez les compatriotes de cette partie de la République.
Kimp
Insécurité au Nord-Kivu : Washington interpelle le Rwanda
VENDREDI, 08 JUIN 2012 14:32
Dans un communiqué de presse remis au Phare hier jeudi 07 juin 2012 par les soins de l’Ambassade des Usa à Kinshasa, le Département d’Etat souligne que le gouvernement américain est fort préoccupé par « la poursuite de la mutinerie des officiers et des soldats autrefois intégrés dans les Forces Armées de la République Démocratique du Congo » (FARDC). Washington confirme que ces mutins qui entretiennent l’insécurité au Nord-Kivu, sous le label du M. 23, bénéficient d’appuis extérieurs. Les Etats-Unis d’Amérique dénoncent ainsi, sans le citer, le Rwanda comme un des commanditaires de la rébellion qui déchire la partie Est de là RDC. En dépit de toutes les précautions prises pour voiler le mécontentement de l’Oncle Sam face à son protégé traditionnel, le langage diplomatique utilisé n’autorise aucun doute quant à la nouvelle approche américaine du dossier Sécuritaire rdcongolais.
Washington recommande à notre pays, à ses voisins et se partenaires de travailler en synergie pour empêcher le M.23, les FDLR, le CNDP ainsi que d’autres groupes armés d’être approvisionnés en armes, conformément à l’embargo sur les armes imposé par le Conseil, de Sécurité des Nations Unies aux entités non étatiques et seigneurs de guerre opérant sur le territoire congolais. Selon le pays de l’Oncle Sam, son soutien est total à la communauté internationale, à travers la Monusco, dans ses initiatives visant le désarmement, la démobilisation et le rapatriement, dans leur pays d’origine, des combattants des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR).
Les observateurs notent que c’est la première fois que la position américaine est aussi tranchante dans l’analyse de la situation sécuritaire du Nord-Kivu et la condamnation des forces occultes qui instrumentalisent les mouvements rebelles qui y sèment mort et désolation, sur fond de violations des droits de l’homme.
La réaction musclée de Washington donne à penser que l’implication du Rwanda dans l’insécurité qui touche l’Est de la RDC est flagrante. La superpuissance planétaire ne devrait pas être la dernière à connaître les tenants et aboutissants des sources d’approvisionnement en armes et argent du CNDP, du M.23 et d’autres forces négatives présentes au Nord-Kivu.
Kinshasa doit se secouer
Alors que la Monusco fait état des « citoyens rwandais » qui quittent presque chaque jour les rangs du M.23, qu’une enquête très fouillée de Human Rights Watch a étalé sur la place publique la participation du Rwanda dans le recrutement, l’entraînement et l’armement des soldats rwandais opérant au sein du CNDP et du M.23, Kinshasa reste curieusement silencieux. Même l’initiative d’un parlementaire visant à susciter un débat public autour du dernier accord congolo-rwandais sur la traque des FDLR et les missions rwandaises de vérification de la situation sécuritaire du Nord-Kivu a été étouffée dans l’œuf par un huis clos.
L’attitude du gouvernement congolais parait si équivoque qu’elle peut pousser des compatriotes à croire que Kinshasa serait fort mal à l’aise face aux accusations portées contre le régime de Kagame, pourtant épinglé comme commanditaire des micro-rébellions qui écument la province précitée. Logiquement, le déballage fait contre Kigali par des structures onusiennes et des missions diplomatiques devraient réjouir les officiels congolais, qui savent maintenant de quel côté se trouve l’ennemi principal de la paix au Nord-Kivu.
Le fait que le Rwanda verse dans la campagne de diabolisation de la Monusco et estime que la présence des casques bleus au Congo serait inutile confirme que le gouvernement rwandais ne veut pus de la présence d’un témoin aussi gênant là où ses soldats ont pris l’habitude de tuer et piller, sous couvert de présumés mouvements rebelles congolais. Pendant que Kigali jette l’anathème sur les FARDC, les accusant d’être en collusion avec miliciens génocidaires FDLR, Kinshasa reste aphone. Pourquoi cette gêne chez les officiels congolais pendant que le Rwanda développe une diplomatie agressive pour effacer son image d’agresseur du Congo?
Ce que nos concitoyens attendent désormais de leurs gouvernants, c’est une vigilance tous azimuts contre les traîtres internes. Ceux-ci devraient montrer qu’ils sont réellement attachés à la défense des intérêts de la patrie en diligentant des investigations destinées à débusquer les complices internes de Kigali et en prenant les dispositions requises pour les mettre hors d’état de nuire. En tout cas, si Kinshasa continue de donner l’impression de ne pas voir ni entendre tout ce que l’on montre et dit à l’extérieur comme à l’intérieur au sujet des nuisances du Rwanda à la paix au Nord-Kivu, les vrais patriotes n’auraient pas tort de le soupçonner de co-responsable, avec Kigali, de l’absence prolongée de paix chez les compatriotes de cette partie de la République.
Kimp
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.apareco-rdc.com/89-diapo-onl ... a-rdc.html
COMMUNIQUE DE L’APARECO SUR LA SITUATION PREOCCUPANTE A L’EST DE LA RDC
Appel au peuple congolais pour une mobilisation générale : Un carnage sans précédent se profile à l’Est de la RDC !
Depuis sa création en juin 2005, l’Alliance des patriotes pour la refondation du Congo (APARECO) ne cesse d’interpeller la Communauté internationale et d’alerter le peuple congolais face au processus d’occupation de la partie Est de la République Démocratique du Congo par les troupes armées rwandaises camouflées sous différentes formes des prétendues « rebellions congolaises » du RCD-Goma de Déogratias RUBERWA, du CNDP de Laurent NKUNDABATWARE et ensuite de Bosco NTANGANDA et actuellement du M23 du colonel Sultani MAKENGA. Même concernant la fameuse rébellion des hutu rwandais opérant au sein des FDRL, il est aujourd’hui avéré que cette milice rwandaise a été aussi récupérée par le président rwandais Paul Kagamé et instrumentalisée par lui pour décimer le peuple congolais et perpétuer l’insécurité grandissante à l’Est de la RDC.
Toutes ces mises en scène visent à justifier les invasions récurrentes des troupes rwandaises sur le territoire congolais pour piller ses richesses et exterminer son peuple. Et toute cette entreprise est savamment couverte et favorisée par la complicité de l’imposteur rwandais «Joseph Kabila» à la tête des institutions congolaises.
Aujourd’hui plus que jamais, la situation sécuritaire à l’Est de la RDC est hautement préoccupante, car l’ennemi est décidé à passer à la vitesse supérieure pour parachever son plan diabolique d’occuper définitivement les terres du Kivu et d’en demander l’autodétermination. Des cris d’alarme et d’appel à l’aide , des révélations qui proviennent ces derniers jours des observateurs et des organismes internationaux ainsi que du peuple congolais des provinces occupées et martyrs du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont des signes annonciateurs d’un drame imminent et traduisent ce qui suit :
a.La prétendue rébellion de Bosco Ntaganda est une piteuse mise en scène de Paul Kagamé et de « Joseph» pour chasser les autochtones congolais, en plus des deux millions déjà déplacés, de leurs terres natales pour les remplacer par des populations rwandaises qui traversent nos frontières avec leurs familles et leurs troupeaux de vaches en vue de s’installer définitivement dans notre pays. Le rapport de l’ONG « Refugees International » publié le 20 avril 2010 et intitulé « RDCongo : Retours compromis dans les zones instables » a très clairement décrit ce phénomène.
http://www.refugeesinternational.org/node/4164 . On notera que l’agence FIDES du Vatican a abondé dans le même sens dans un communiqué publié le 17 mars 2012 dans lequel , elle a dénoncé le rôle néfaste des hommes en armes et en uniformes qui s’en prennent systématiquement aux populations civiles dans le but évident de vider cette région de sa population autochtone
http://www.fides.org/aree/news/newsdet. ... 20&lan=fra
Ainsi, la mise en scène à laquelle on assiste aujourd’hui au sujet du criminel Bosco Ntanganda vise surtout à soustraire ce dernier des poursuites judiciaires de la C.P.I., car son jugement risque d’éclabousser les principaux commanditaires rwandais de cette tragédie, à savoir Paul Kagame et « Joseph Kabila » pour ne pas les nommer, directement impliqués dans les horribles crimes et massacres qui sont commis en RDC depuis plus d’une décennie.
b.L’apparition d’un prétendu nouveau mouvement de rébellion armée, le M23, vient une fois de plus d’exposer au grand jour la fourberie des deux hommes, Kagamé et « », dont le mode opératoire est désormais connu de tous et consiste à fabriquer des prétendues « rébellions congolaises » avec des militaires rwandais pour aggraver l’insécurité en RDC et créer les conditions de l’invasion, de l’occupation et du pillage de la partie Est de notre pays.
Force est de constater que ces militaires rwandais, anciens membres du FPR, tels que Bosco Ntanganda, Nkundabatware ou même James Kaberebe et « Joseph Kabila » qui se font passer à un moment ou un autre pour des congolais, et que l’on pointe du doigt aujourd’hui pour leur rôle néfaste dans le Kivu notamment, opèrent dans cette région depuis plus d’une décennie pratiquement au vu et au su de tous.
Ils sont pour la plupart cités dans différents rapports d’ONG diverses ou de l’ONU dont particulièrement le rapport « Mapping » des crimes commis en RDC, publié en Octobre 2010 et qui n’a malheureusement pas connu de suite concrète . L’impunité dont ils jouissent avec d’autres depuis des années leur a tout simplement permis, sous le commandement de Paul Kagamé, de multiplier leurs forfaits dans la région,.
Au vu de tous ces faits, l’APARECO tire la sonnette d’alarme sur les risques imminents d’un carnage sans précédent qui se profile à l’Est de la RDC. Acculés et mis à nus par certains médias et ONG vigilants sur le drame de la RDC, Kagamé et ses hommes de mains se voient contraints d’accélérer désormais leur projet en vue d’atteindre leur objectif de balkanisation de l’Est de la RDC plus rapidement.
C’est pourquoi , l’APARECO réitère son message de totale solidarité avec les populations congolaises de l’Est du pays et lance un appel solennel à tous les congolais quel que soit leur appartenance politique, régionale, ethnique ou sociale, et les invite instamment à prendre la mesure du danger qui plane sur la République démocratique du Congo ; elle les exhorte à s’abstenir de toute distraction et de toute division pour se mettre résolument tous ensemble en ordre de bataille pour la libération totale de la RDC du processus d’occupation déjà très avancée à l’Est de la République.
Nous ne devons plus laisser « Joseph Kabila » et ses complices accomplir en toute quiétude la mise à mort de l’Etat congolais !
Maintenant que tous les observateurs sérieux s’accordent pour reconnaitre enfin publiquement le rôle du Rwanda dans la déstabilisation de la RDC, l’APARECO en appelle donc enfin à toute la Communauté internationale et particulièrement à l’ONU, et lui demande d’ouvrir la procédure de sanctions très sévères contre ce pays dont les dirigeants politiques et militaires sont devenus la première source d’insécurité pour les populations africaines vivant dans la région des Grands Lacs.
Paris, le 8 juin 2012
Pour l’APARECO ,
Faustin SHUNGU OKITAWUNGU
Secrétaire général de l’APARECO
COMMUNIQUE DE L’APARECO SUR LA SITUATION PREOCCUPANTE A L’EST DE LA RDC
Appel au peuple congolais pour une mobilisation générale : Un carnage sans précédent se profile à l’Est de la RDC !
Depuis sa création en juin 2005, l’Alliance des patriotes pour la refondation du Congo (APARECO) ne cesse d’interpeller la Communauté internationale et d’alerter le peuple congolais face au processus d’occupation de la partie Est de la République Démocratique du Congo par les troupes armées rwandaises camouflées sous différentes formes des prétendues « rebellions congolaises » du RCD-Goma de Déogratias RUBERWA, du CNDP de Laurent NKUNDABATWARE et ensuite de Bosco NTANGANDA et actuellement du M23 du colonel Sultani MAKENGA. Même concernant la fameuse rébellion des hutu rwandais opérant au sein des FDRL, il est aujourd’hui avéré que cette milice rwandaise a été aussi récupérée par le président rwandais Paul Kagamé et instrumentalisée par lui pour décimer le peuple congolais et perpétuer l’insécurité grandissante à l’Est de la RDC.
Toutes ces mises en scène visent à justifier les invasions récurrentes des troupes rwandaises sur le territoire congolais pour piller ses richesses et exterminer son peuple. Et toute cette entreprise est savamment couverte et favorisée par la complicité de l’imposteur rwandais «Joseph Kabila» à la tête des institutions congolaises.
Aujourd’hui plus que jamais, la situation sécuritaire à l’Est de la RDC est hautement préoccupante, car l’ennemi est décidé à passer à la vitesse supérieure pour parachever son plan diabolique d’occuper définitivement les terres du Kivu et d’en demander l’autodétermination. Des cris d’alarme et d’appel à l’aide , des révélations qui proviennent ces derniers jours des observateurs et des organismes internationaux ainsi que du peuple congolais des provinces occupées et martyrs du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont des signes annonciateurs d’un drame imminent et traduisent ce qui suit :
a.La prétendue rébellion de Bosco Ntaganda est une piteuse mise en scène de Paul Kagamé et de « Joseph» pour chasser les autochtones congolais, en plus des deux millions déjà déplacés, de leurs terres natales pour les remplacer par des populations rwandaises qui traversent nos frontières avec leurs familles et leurs troupeaux de vaches en vue de s’installer définitivement dans notre pays. Le rapport de l’ONG « Refugees International » publié le 20 avril 2010 et intitulé « RDCongo : Retours compromis dans les zones instables » a très clairement décrit ce phénomène.
http://www.refugeesinternational.org/node/4164 . On notera que l’agence FIDES du Vatican a abondé dans le même sens dans un communiqué publié le 17 mars 2012 dans lequel , elle a dénoncé le rôle néfaste des hommes en armes et en uniformes qui s’en prennent systématiquement aux populations civiles dans le but évident de vider cette région de sa population autochtone
http://www.fides.org/aree/news/newsdet. ... 20&lan=fra
Ainsi, la mise en scène à laquelle on assiste aujourd’hui au sujet du criminel Bosco Ntanganda vise surtout à soustraire ce dernier des poursuites judiciaires de la C.P.I., car son jugement risque d’éclabousser les principaux commanditaires rwandais de cette tragédie, à savoir Paul Kagame et « Joseph Kabila » pour ne pas les nommer, directement impliqués dans les horribles crimes et massacres qui sont commis en RDC depuis plus d’une décennie.
b.L’apparition d’un prétendu nouveau mouvement de rébellion armée, le M23, vient une fois de plus d’exposer au grand jour la fourberie des deux hommes, Kagamé et « », dont le mode opératoire est désormais connu de tous et consiste à fabriquer des prétendues « rébellions congolaises » avec des militaires rwandais pour aggraver l’insécurité en RDC et créer les conditions de l’invasion, de l’occupation et du pillage de la partie Est de notre pays.
Force est de constater que ces militaires rwandais, anciens membres du FPR, tels que Bosco Ntanganda, Nkundabatware ou même James Kaberebe et « Joseph Kabila » qui se font passer à un moment ou un autre pour des congolais, et que l’on pointe du doigt aujourd’hui pour leur rôle néfaste dans le Kivu notamment, opèrent dans cette région depuis plus d’une décennie pratiquement au vu et au su de tous.
Ils sont pour la plupart cités dans différents rapports d’ONG diverses ou de l’ONU dont particulièrement le rapport « Mapping » des crimes commis en RDC, publié en Octobre 2010 et qui n’a malheureusement pas connu de suite concrète . L’impunité dont ils jouissent avec d’autres depuis des années leur a tout simplement permis, sous le commandement de Paul Kagamé, de multiplier leurs forfaits dans la région,.
Au vu de tous ces faits, l’APARECO tire la sonnette d’alarme sur les risques imminents d’un carnage sans précédent qui se profile à l’Est de la RDC. Acculés et mis à nus par certains médias et ONG vigilants sur le drame de la RDC, Kagamé et ses hommes de mains se voient contraints d’accélérer désormais leur projet en vue d’atteindre leur objectif de balkanisation de l’Est de la RDC plus rapidement.
C’est pourquoi , l’APARECO réitère son message de totale solidarité avec les populations congolaises de l’Est du pays et lance un appel solennel à tous les congolais quel que soit leur appartenance politique, régionale, ethnique ou sociale, et les invite instamment à prendre la mesure du danger qui plane sur la République démocratique du Congo ; elle les exhorte à s’abstenir de toute distraction et de toute division pour se mettre résolument tous ensemble en ordre de bataille pour la libération totale de la RDC du processus d’occupation déjà très avancée à l’Est de la République.
Nous ne devons plus laisser « Joseph Kabila » et ses complices accomplir en toute quiétude la mise à mort de l’Etat congolais !
Maintenant que tous les observateurs sérieux s’accordent pour reconnaitre enfin publiquement le rôle du Rwanda dans la déstabilisation de la RDC, l’APARECO en appelle donc enfin à toute la Communauté internationale et particulièrement à l’ONU, et lui demande d’ouvrir la procédure de sanctions très sévères contre ce pays dont les dirigeants politiques et militaires sont devenus la première source d’insécurité pour les populations africaines vivant dans la région des Grands Lacs.
Paris, le 8 juin 2012
Pour l’APARECO ,
Faustin SHUNGU OKITAWUNGU
Secrétaire général de l’APARECO
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http://www.reveil-fm.com/index.php/2012 ... -doit-agir
Interpellation de Maman Jeanne-Marie Sindani au peuple Kongolais: "Quand la nation est mise en péril par ses gouvernants, le peuple doit agir " !
Par Freddy Mulongo, samedi 9 juin 2012 à 16:14 :: radio :: #2611 :: rss
Le piège tendu à l’Armée nationale Congolaise ou ce qui en reste ainsi qu’aux militaires Congolais, gratuitement livrés à la mort actuellement dans le Rutshuru, après Pweto, Mushake, Rumagabo, etc., au travers de contre- offensives théâtrales trahies d’avance par « Joseph Kabila », nous incite à lancer un message d’interpellation à tous les Congolais pour un sursaut patriotique immédiat. Car, les exécutions systématiques des militaires congolais, l’irruption permanente depuis 1996 de fausses rebellions AFDL-RCD-Goma ; FDLR ; CNDP-M23, fabriquées par Kigali, qui ont préparé successivement le « mixage » des troupes étrangères dans l’Armée Congolaise, suite aux accords secrets entre « Joseph Kabila » et le gouvernement rwandais, favorisant ainsi l’infiltration massive des bataillons entiers des troupes rwandaises et leurs milices citées plus-haut au sein des FARDC et dans tout l’appareil de sécurité nationale (Police, Service de renseignements, immigration, douane…) depuis 2003, ont massivement fragilisé l’appareil de défense nationale. Ainsi, au Congo (RDC), c’est l’existence même de tout un peuple qui est fortement mis en péril par le régime d’occupation mortifère de celui que l’on appelle « Joseph Kabila ».
Paul Kagamé et Joseph Kabila, deux frères Dalton qui se jouent et se moquent des Congolais.
Les deux frères Dalton: Joseph Kabila et Paul Kagamé complice dans les crimes, assassinats et pillages en République démocratique du Congo.
Sur base de quels principes “Joseph Kabila” prétendrait-il encore diriger la Rép. Démocratique du Congo ?
Lors d’une entrevue accordée à une source du Journal le Le Millénaire le 8 Juin 2012, Bosco Ntaganda, le Terminator, déclare ouvertement ceci: «Je suis disposé à aller répondre au mandat de la CPI à condition que Kabila soit également convoqué, car je dispose d’éléments suffisants prouvant qu’il est impliqué dans les tueries, car étant le commanditaire des évènements en Ituri et dans le Nord-Kivu ». Qui dit mieux ? Nkundabatware en son temps avait fait les mêmes aveux a la presse. «Joseph Kabila» ne peut plus éluder son rôle de mercenaire rwandais même devant ceux-là qui refusaient encore de voir l’évidence des faits au sein de son « gouvernement » pour des intérêts personnels!
En effet, il a toujours prouvé par ses actes anti-patrie qu’il n’est pas le président des Congolais, malgré le titre farfelu du «président de la république» qui lui a été collé au truchement de l’imposture et de la fraude. Son régime d’occupation sert ouvertement à concrétiser les visées hégémonistes et annexionnistes du président rwandais Paul Kagame. Aujourd’hui, tous les Congolais se rendent compte qu’avec la complicité flagrante de « Joseph Kabila », secondé successivement depuis 2001 par d’autres mercenaires rwandais comme Mutebusi , Laurent Nkundabatware, Bosco Ntaganda, etc., le Rwanda se sert aujourd’hui de Sultani Makenga, de la même boite AFDL-RCD-PPRDCNDP-, toujours avec la complicité et l’appui de «Joseph Kabila» pour massacrer les Congolais et exploiter les richesses de la République Démocratique du Congo de façon illicite et illégale.
Sans ce pillage systématique des ressources du Congo, le gouvernement rwandais ne bénéficierait d’aucune considération substantielle sur le plan international.
Selon Human Rights Watch et la MONUSCO, les résultats des auditions de déserteurs rwandais dans la guerre actuelle au Nord-Kivu à l’est de la RDC ne laissent en effet aucun doute sur le caractère systématique du recrutement et de l’envoi des troupes rwandaises avec armes et munitions, ainsi que d’autres ressortissants rwandais vers la RDC, où ils combattent l’Armée régulière aux côtés des « mutins » CNDP, issus du « mixage » des troupes et milices rwandaises dans les FARDC en 2009. Face à cette situation extrêmement grave, fortement médiatisée et dévoilée dans la Presse par les institutions internationales, d’une part, par la presse nationale, les Forces vives du changement et la Société Civile Congolaise, d’autre part, paradoxalement le « gouvernement » à Kinshasa se contente d’une timide déclaration. Pire encore, les gouvernants congolais ne condamnent pas l’agression rwandaise!
Aucune mesure de sanction constitutionnelle ou diplomatique contre le Rwanda n’est envisagée jusqu’à ce jour. En revanche, «Kabila» a organisé au mois de mai 2012 la signature des accords secrets supplémentaires comme en 2009, sans l’aval de son "parlement", pour faciliter la nouvelle invasion des troupes rwandaises en RDC sous prétexte d’une « opération conjointe» qui serait envisagée !
Tandis que la population congolaise dans le Kivu n’a pas encore surmonté les affres de précédentes «opérations conjointes» qui n’avaient pour le seul vrai but que l’infiltration des troupes rwandaises dans l’Armée Congolaise, suivies de massacres et les déplacements forcés de la population, aujourd’hui, la complicité de « Kabila » est totalement mise à nu ; le Rwanda est attrapé la main dans le sac par la MONUSCO lors de ses expéditions militaires très sanglantes en renfort a ses milices sous le commandement de de Ntaganda, contre l’Armée régulière congolaise au Nord-Kivu.
Le mercenariat de « Joseph Kabila » est un fait révoltant, le peuple doit agir !
L’organisation de tous ces accords secrets et des négociations piégées pour détruire le Congo et sa population par l’entremise d’une prétendue « coopération diplomatique » sans respect des préalables, dont entre autres, l’impératif du respect de l’intégrité territoriale de la RDC, celui de la justice-réparatrice et de garantie de paix réelle avec un pays agresseur qu’est le Rwanda, est un grave affront, un crime contre le Congo (RDC) et le peuple Congolais. Cet état des choses contraint « Kabila » maintenant de tirer toutes les conséquences. Il doit être contraint à démissionner de ses fonctions apparentes de président de la république et d’un peuple dont il est le principal ennemi.
Nous prions les pays démocratiques et influents du système international de faire preuve de plus de responsabilité en refusant de soutenir et de reconnaitre ce gouvernement illégitime et criminel.
Les Congolais doivent poser la question aux responsables politiques à Kinshasa pour savoir: qu’en est-il du procès de véritables commanditaires et assassins de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana ? où est passé le mandat d’arrêt lancé contre NKundabatware pour crimes de guerre dans notre pays? Pourquoi « Joseph Kabila » tarde-t-il à l’arrestation de Bosco Ntaganda telle que l’exigent le peuple congolais et la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité commis en RDC? Pourquoi le « gouvernement congolais » ne condamne-t-il pas l’agression rwandaise avec des mesures diplomatiques fermes et efficaces conformément au droit international? La RDC doit arreter de subir passivement un leadership criminel. Il faut le stoper par la desobeissance populaire.
Chers compatriotes, la situation est extrêmement grave. Notre message est un cri d’alarme. Devant cette situation nationale à la fois dramatique et révoltante, nous voulons attirer l’attention de tous les Congolais sur ce qui suit :
Mettre ce régime d’occupation hors-jeu
1. Lorsqu’aujourd’hui, face à la vérité tenace des faits, le monde entier au travers des Nations Unies (MONUSCO), le gouvernement américain, les organisations internationales des droits de l’Homme, la Société Civile Congolaise ainsi que la Presse Congolaise et internationale, preuves à l’appui, interpellent, dévoilent, s’insurgent et désavouent fermement le comportement belliqueux barbare et irresponsable du gouvernement rwandais qui met ses alliés dans l’embarras total, une reaction vigoureuse des Forces Vives de la nations est attendue. Le peuple Congolais tant au pays que dans la Diaspora a le droit d’exiger des explications concrètes sur le laxisme, l’omerta; la complicité flagrante des gouvernants congolais qui se traduisent ouvertement par l’inaction réglementaire et constitutionnelle face à cette machination entretenue contre notre pays au travers de ces invasions rwandaises répétitives et toutes leurs conséquences désastreuses pour les Congolais et pour toute l’Afrique depuis plus d’une décennie. Des violations sans mesure du droit international qui, paradoxalement, ne sont JAMAIS fermement dénoncées ni condamnées et encore moins sanctionnées sévèrement par les gouvernants actuels à Kinshasa, conformément aux Lois et aux normes internationales en vigueur régissant les relations interétatiques.
2. Il n’y a pas de vraie rébellion au Congo. Car la vérité, encore une fois livrée en face du monde, sur la mainmise du Rwanda dans la guerre actuelle en RDC avec la complicité du mercenariat qu’incarne cruellement celui que l’on appelle «Joseph Kabila», placé à la tête du Congo dans un contexte de guerre d’invasion-occupation, dévoile non seulement l’embarras des acteurs de ce régime de la mort imposé à Kinshasa, mais explique aussi pourquoi « Joseph Kabila », avec son régime tortionnaire et illégitime, signe des accords secrets avec le Rwanda, pays agresseur qui saigne et pille le Congo depuis 1996; des accords qui violent massivement et systématiquement le respect de l’intégrité territoriale du Congo (RDC) avec des conséquences incommensurables sur tous les plans.
3. Par conséquent, le peuple Congolais a le droit d’exiger à ce que « Kabila » et la classe politique congolaise soit confrontés à la Constitution du pays, et en épinglant la culpabilité et la complicité de « Kabila » avec le pays agresseur. Sa complicité et son cynisme qui se traduisent dans son manque de volonté de sécuriser les Congolais et ce pays qu’il a pris en otage, ne lui permettent pas de prétendre être le garant de la nation. Il ne peut plus présider sur la destinée de ce peuple qu’il a meurtri et trahi à souhait.
4. Nous tenons fermement à attirer l’attention de la classe politique congolaise, de la Société Civile et de la population congolaise en général, de ne plus tolérer la distraction de la CENI : Les responsables actuelles de cette institution de la honte et de triste mémoire doivent démissionner. Cette institution doit d’abord être reconstituée selon des critères légaux acceptables au lieu de se précipiter à susciter la colère du peuple en présentant un calendrier farfelu d’une autre mascarade électorale. La question relative à la publication du calendrier « réaménagé » pour la prochaine mascarade électorale relatif aux élections législatives provinciales, sénatoriales, urbaines, municipales et locales avec l’équipe actuelle, est une provocation révoltante et irresponsable dans le contexte actuel. Toutes les Forces Vives de la nation devraient considérer cet acte de monsieur Ngoy Mulunda comme une insulte au peuple congolais. Elles doivent inviter l’actuelle équipe des dirigeants de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) à démissionner s’ils ont encore le sens de l’honneur patriotique en tant que Congolais. Cette provocation-distraction est une véritable fuite en avant irresponsable pour occulter les soupçons qui pèsent sur sa gestion de cet organe sensé d’être un appui à la démocratie. Il importe également de rappeler le dépôt de deux pétitions de la Société civile au bureau de l’Assemblée nationale réclamant le départ immédiat du bureau de la CENI. La publication de ce calendrier par monsieur Ngoy Mulunda 6 mois après avoir détourné les suffrages exprimés par le peuple congolais le 28 novembre 2011 n’est qu’une distraction de mauvais gout pour désorienter l’attention du peuple congolais face à la guerre déclenchée par le Rwanda au Nord-Kivu à l’est de la RDC et la complicité de « Kabila » qui protège Bosco Ntaganda et tous les autres mercenaires rwandais du CNDP-PPRD-M23 responsables des crimes contre l’Humanité en RDC.
5. Par ailleurs, Nous voulons attirer l’attention de tous les Congolais sur les agitations que nous observons actuellement autour d’un éventuel Sommet de la Francophonie à Kinshasa, la capitale d’un grand pays francophone mais avec un gouvernement illégitime issu de la fraude électorale de 2011, sous un régime tortionnaire dont la population est systématiquement livrée aux guerres d’invasion étrangère impunies; aux massacres systématiques, aux tortures, à la misère imposée d’une manière inextricable; aux viols systématiques des femmes et des enfants, avec des millions de victimes et de Déplacés de guerre rescapés sans assistance réelle. Nous rappelons que la RDC est un pays francophone à cause de sa population qui a adopté le français comme langue administrative officielle. Alors, pourquoi la communauté des pays francophones sur le plan international n’a t – elle jamais haussé le ton, ni prévu des sanctions significatives contre ce régime à Kinshasa qui ne respecte ni les droits élémentaires de Humains, ni les règles démocratiques chères à l’Organisation Internationale de la Francophonie? Comment l’OIF peut-elle fréquenter les acteurs d’un régime qui excellent sans cesse dans le despotisme et le banditisme contre la population? Nous demandons à la communauté des pays francophones de soutenir les efforts du peuple congolais pour sanctionner sévèrement ce gouvernement, qui bafoue sans vergogne les droits de ses citoyens, en optant pour un changement de lieu de ce sommet de 2012. Car, le peuple congolais exige d’abord l’arrestation de Bosco Ntaganda et son transfert à la CPI ; des sanctions contre le Rwanda, conformément au droit international, et le retour effectif des déplacés internes dans leurs villages, avant d’envisager la tenue de ce sommet de la Francophonie à Kinshasa à une autre occasion dans des conditions plus confortables.
6. Nous saluons avec fierté la résistance du peuple congolais, son éveil patriotique et sa détermination à maintenir l’unité nationale face aux agressions du Rwanda. Nous apprécions à juste valeur les dernières déclarations courageuses des institutions et de la Presse internationales, des organisations des droits de l’Homme, notamment Human Rights Watch, condamnant et dénonçant unanimement les allures belliqueuses infernales du Rwanda. C’est avec une sincère gratitude que nous observons depuis au moins 2010 le soutien et les déclarations d’un grand nombre des Rabbins Juifs, des parlementaires britanniques et américains, et aussi certains belges, en faveur de la paix et la fin de l’impunité au Congo. En outre, la déclaration du nouveau président français Monsieur François Hollande tend à rassurer le peuple congolais sur son refus de cautionner l’imposture et la dictature en RDC. Notre interpellation va tout droit aux gouvernements des pays africains, au gouvernement américain et à l’Union Européenne afin de faire bon usage de leur force diplomatique pour faire pression sur le Rwanda, au président Paul Kagame et son « homme » à Kinshasa, « Joseph Kabila » à mettre fin aux guerres d’invasions et aux fausses rebellions entretenus par eux en RDC. La RDC doit jouer son rôle moteur dans le concert des nations via des relations harmonieuses avec tous ses partenaires.
7. Les Congolais ne sont pas responsables des conflits ethniques au Rwanda. Se basant sur les accords signés par le Rwanda et la République Démocratique du Congo et co-signés par l'ONU en 1996 sur le rapatriement des réfugiés rwandais dans leur pays, le Rwanda s'était engagé de garantir la sécurité de ses citoyens Hutu comme Tutsi à leur retour chez eux. C’est pourquoi, l'organisation du dialogue inter-rwandais ainsi que d’une conférence de paix et de réconciliation au Rwanda est un impératif incontournable pour couper court aux prétextes fallacieux et irresponsables du gouvernement rwandais.
8. Enfin, nos pensées vont vers nos compatriotes des provinces martyrs du Kivu et de la province orientale qui subissent des violences extrêmes par suite de la guerre de prédation internationale qui nous est imposée depuis 17 longues années; et par son intensification de ces derniers temps, avec son cortège de femmes et jeunes enfants sauvagement violées, de massacres et déplacement massifs et forcés des populations congolaises. Cet état de choses ne pourra prendre fin qu’avec une réaction vigoureuse et énergique des Congolais eux-mêmes par la désobéissance civile ferme; car le pays est pris en otage par des mercenaires étrangers qui, par la force terroriste, des chars et des canons, usurpent le pouvoir d’Etat en ce moment en RDC.
9. Ntaganda doit être arrêté et transféré a la CPI. Tous les Congolais sont appelés à un sursaut patriotique immédiat et responsable pour mettre fin au régime d’occupation en RDC. Un peuple averti en vaut 7 fois 77 milles générations.
10. Que Nzambe le Très Haut tout puissant bénisse, protège le Kongo et son peuple !
Jeanne-Marie Sindani
Interpellation de Maman Jeanne-Marie Sindani au peuple Kongolais: "Quand la nation est mise en péril par ses gouvernants, le peuple doit agir " !
Par Freddy Mulongo, samedi 9 juin 2012 à 16:14 :: radio :: #2611 :: rss
Le piège tendu à l’Armée nationale Congolaise ou ce qui en reste ainsi qu’aux militaires Congolais, gratuitement livrés à la mort actuellement dans le Rutshuru, après Pweto, Mushake, Rumagabo, etc., au travers de contre- offensives théâtrales trahies d’avance par « Joseph Kabila », nous incite à lancer un message d’interpellation à tous les Congolais pour un sursaut patriotique immédiat. Car, les exécutions systématiques des militaires congolais, l’irruption permanente depuis 1996 de fausses rebellions AFDL-RCD-Goma ; FDLR ; CNDP-M23, fabriquées par Kigali, qui ont préparé successivement le « mixage » des troupes étrangères dans l’Armée Congolaise, suite aux accords secrets entre « Joseph Kabila » et le gouvernement rwandais, favorisant ainsi l’infiltration massive des bataillons entiers des troupes rwandaises et leurs milices citées plus-haut au sein des FARDC et dans tout l’appareil de sécurité nationale (Police, Service de renseignements, immigration, douane…) depuis 2003, ont massivement fragilisé l’appareil de défense nationale. Ainsi, au Congo (RDC), c’est l’existence même de tout un peuple qui est fortement mis en péril par le régime d’occupation mortifère de celui que l’on appelle « Joseph Kabila ».
Paul Kagamé et Joseph Kabila, deux frères Dalton qui se jouent et se moquent des Congolais.
Les deux frères Dalton: Joseph Kabila et Paul Kagamé complice dans les crimes, assassinats et pillages en République démocratique du Congo.
Sur base de quels principes “Joseph Kabila” prétendrait-il encore diriger la Rép. Démocratique du Congo ?
Lors d’une entrevue accordée à une source du Journal le Le Millénaire le 8 Juin 2012, Bosco Ntaganda, le Terminator, déclare ouvertement ceci: «Je suis disposé à aller répondre au mandat de la CPI à condition que Kabila soit également convoqué, car je dispose d’éléments suffisants prouvant qu’il est impliqué dans les tueries, car étant le commanditaire des évènements en Ituri et dans le Nord-Kivu ». Qui dit mieux ? Nkundabatware en son temps avait fait les mêmes aveux a la presse. «Joseph Kabila» ne peut plus éluder son rôle de mercenaire rwandais même devant ceux-là qui refusaient encore de voir l’évidence des faits au sein de son « gouvernement » pour des intérêts personnels!
En effet, il a toujours prouvé par ses actes anti-patrie qu’il n’est pas le président des Congolais, malgré le titre farfelu du «président de la république» qui lui a été collé au truchement de l’imposture et de la fraude. Son régime d’occupation sert ouvertement à concrétiser les visées hégémonistes et annexionnistes du président rwandais Paul Kagame. Aujourd’hui, tous les Congolais se rendent compte qu’avec la complicité flagrante de « Joseph Kabila », secondé successivement depuis 2001 par d’autres mercenaires rwandais comme Mutebusi , Laurent Nkundabatware, Bosco Ntaganda, etc., le Rwanda se sert aujourd’hui de Sultani Makenga, de la même boite AFDL-RCD-PPRDCNDP-, toujours avec la complicité et l’appui de «Joseph Kabila» pour massacrer les Congolais et exploiter les richesses de la République Démocratique du Congo de façon illicite et illégale.
Sans ce pillage systématique des ressources du Congo, le gouvernement rwandais ne bénéficierait d’aucune considération substantielle sur le plan international.
Selon Human Rights Watch et la MONUSCO, les résultats des auditions de déserteurs rwandais dans la guerre actuelle au Nord-Kivu à l’est de la RDC ne laissent en effet aucun doute sur le caractère systématique du recrutement et de l’envoi des troupes rwandaises avec armes et munitions, ainsi que d’autres ressortissants rwandais vers la RDC, où ils combattent l’Armée régulière aux côtés des « mutins » CNDP, issus du « mixage » des troupes et milices rwandaises dans les FARDC en 2009. Face à cette situation extrêmement grave, fortement médiatisée et dévoilée dans la Presse par les institutions internationales, d’une part, par la presse nationale, les Forces vives du changement et la Société Civile Congolaise, d’autre part, paradoxalement le « gouvernement » à Kinshasa se contente d’une timide déclaration. Pire encore, les gouvernants congolais ne condamnent pas l’agression rwandaise!
Aucune mesure de sanction constitutionnelle ou diplomatique contre le Rwanda n’est envisagée jusqu’à ce jour. En revanche, «Kabila» a organisé au mois de mai 2012 la signature des accords secrets supplémentaires comme en 2009, sans l’aval de son "parlement", pour faciliter la nouvelle invasion des troupes rwandaises en RDC sous prétexte d’une « opération conjointe» qui serait envisagée !
Tandis que la population congolaise dans le Kivu n’a pas encore surmonté les affres de précédentes «opérations conjointes» qui n’avaient pour le seul vrai but que l’infiltration des troupes rwandaises dans l’Armée Congolaise, suivies de massacres et les déplacements forcés de la population, aujourd’hui, la complicité de « Kabila » est totalement mise à nu ; le Rwanda est attrapé la main dans le sac par la MONUSCO lors de ses expéditions militaires très sanglantes en renfort a ses milices sous le commandement de de Ntaganda, contre l’Armée régulière congolaise au Nord-Kivu.
Le mercenariat de « Joseph Kabila » est un fait révoltant, le peuple doit agir !
L’organisation de tous ces accords secrets et des négociations piégées pour détruire le Congo et sa population par l’entremise d’une prétendue « coopération diplomatique » sans respect des préalables, dont entre autres, l’impératif du respect de l’intégrité territoriale de la RDC, celui de la justice-réparatrice et de garantie de paix réelle avec un pays agresseur qu’est le Rwanda, est un grave affront, un crime contre le Congo (RDC) et le peuple Congolais. Cet état des choses contraint « Kabila » maintenant de tirer toutes les conséquences. Il doit être contraint à démissionner de ses fonctions apparentes de président de la république et d’un peuple dont il est le principal ennemi.
Nous prions les pays démocratiques et influents du système international de faire preuve de plus de responsabilité en refusant de soutenir et de reconnaitre ce gouvernement illégitime et criminel.
Les Congolais doivent poser la question aux responsables politiques à Kinshasa pour savoir: qu’en est-il du procès de véritables commanditaires et assassins de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana ? où est passé le mandat d’arrêt lancé contre NKundabatware pour crimes de guerre dans notre pays? Pourquoi « Joseph Kabila » tarde-t-il à l’arrestation de Bosco Ntaganda telle que l’exigent le peuple congolais et la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité commis en RDC? Pourquoi le « gouvernement congolais » ne condamne-t-il pas l’agression rwandaise avec des mesures diplomatiques fermes et efficaces conformément au droit international? La RDC doit arreter de subir passivement un leadership criminel. Il faut le stoper par la desobeissance populaire.
Chers compatriotes, la situation est extrêmement grave. Notre message est un cri d’alarme. Devant cette situation nationale à la fois dramatique et révoltante, nous voulons attirer l’attention de tous les Congolais sur ce qui suit :
Mettre ce régime d’occupation hors-jeu
1. Lorsqu’aujourd’hui, face à la vérité tenace des faits, le monde entier au travers des Nations Unies (MONUSCO), le gouvernement américain, les organisations internationales des droits de l’Homme, la Société Civile Congolaise ainsi que la Presse Congolaise et internationale, preuves à l’appui, interpellent, dévoilent, s’insurgent et désavouent fermement le comportement belliqueux barbare et irresponsable du gouvernement rwandais qui met ses alliés dans l’embarras total, une reaction vigoureuse des Forces Vives de la nations est attendue. Le peuple Congolais tant au pays que dans la Diaspora a le droit d’exiger des explications concrètes sur le laxisme, l’omerta; la complicité flagrante des gouvernants congolais qui se traduisent ouvertement par l’inaction réglementaire et constitutionnelle face à cette machination entretenue contre notre pays au travers de ces invasions rwandaises répétitives et toutes leurs conséquences désastreuses pour les Congolais et pour toute l’Afrique depuis plus d’une décennie. Des violations sans mesure du droit international qui, paradoxalement, ne sont JAMAIS fermement dénoncées ni condamnées et encore moins sanctionnées sévèrement par les gouvernants actuels à Kinshasa, conformément aux Lois et aux normes internationales en vigueur régissant les relations interétatiques.
2. Il n’y a pas de vraie rébellion au Congo. Car la vérité, encore une fois livrée en face du monde, sur la mainmise du Rwanda dans la guerre actuelle en RDC avec la complicité du mercenariat qu’incarne cruellement celui que l’on appelle «Joseph Kabila», placé à la tête du Congo dans un contexte de guerre d’invasion-occupation, dévoile non seulement l’embarras des acteurs de ce régime de la mort imposé à Kinshasa, mais explique aussi pourquoi « Joseph Kabila », avec son régime tortionnaire et illégitime, signe des accords secrets avec le Rwanda, pays agresseur qui saigne et pille le Congo depuis 1996; des accords qui violent massivement et systématiquement le respect de l’intégrité territoriale du Congo (RDC) avec des conséquences incommensurables sur tous les plans.
3. Par conséquent, le peuple Congolais a le droit d’exiger à ce que « Kabila » et la classe politique congolaise soit confrontés à la Constitution du pays, et en épinglant la culpabilité et la complicité de « Kabila » avec le pays agresseur. Sa complicité et son cynisme qui se traduisent dans son manque de volonté de sécuriser les Congolais et ce pays qu’il a pris en otage, ne lui permettent pas de prétendre être le garant de la nation. Il ne peut plus présider sur la destinée de ce peuple qu’il a meurtri et trahi à souhait.
4. Nous tenons fermement à attirer l’attention de la classe politique congolaise, de la Société Civile et de la population congolaise en général, de ne plus tolérer la distraction de la CENI : Les responsables actuelles de cette institution de la honte et de triste mémoire doivent démissionner. Cette institution doit d’abord être reconstituée selon des critères légaux acceptables au lieu de se précipiter à susciter la colère du peuple en présentant un calendrier farfelu d’une autre mascarade électorale. La question relative à la publication du calendrier « réaménagé » pour la prochaine mascarade électorale relatif aux élections législatives provinciales, sénatoriales, urbaines, municipales et locales avec l’équipe actuelle, est une provocation révoltante et irresponsable dans le contexte actuel. Toutes les Forces Vives de la nation devraient considérer cet acte de monsieur Ngoy Mulunda comme une insulte au peuple congolais. Elles doivent inviter l’actuelle équipe des dirigeants de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) à démissionner s’ils ont encore le sens de l’honneur patriotique en tant que Congolais. Cette provocation-distraction est une véritable fuite en avant irresponsable pour occulter les soupçons qui pèsent sur sa gestion de cet organe sensé d’être un appui à la démocratie. Il importe également de rappeler le dépôt de deux pétitions de la Société civile au bureau de l’Assemblée nationale réclamant le départ immédiat du bureau de la CENI. La publication de ce calendrier par monsieur Ngoy Mulunda 6 mois après avoir détourné les suffrages exprimés par le peuple congolais le 28 novembre 2011 n’est qu’une distraction de mauvais gout pour désorienter l’attention du peuple congolais face à la guerre déclenchée par le Rwanda au Nord-Kivu à l’est de la RDC et la complicité de « Kabila » qui protège Bosco Ntaganda et tous les autres mercenaires rwandais du CNDP-PPRD-M23 responsables des crimes contre l’Humanité en RDC.
5. Par ailleurs, Nous voulons attirer l’attention de tous les Congolais sur les agitations que nous observons actuellement autour d’un éventuel Sommet de la Francophonie à Kinshasa, la capitale d’un grand pays francophone mais avec un gouvernement illégitime issu de la fraude électorale de 2011, sous un régime tortionnaire dont la population est systématiquement livrée aux guerres d’invasion étrangère impunies; aux massacres systématiques, aux tortures, à la misère imposée d’une manière inextricable; aux viols systématiques des femmes et des enfants, avec des millions de victimes et de Déplacés de guerre rescapés sans assistance réelle. Nous rappelons que la RDC est un pays francophone à cause de sa population qui a adopté le français comme langue administrative officielle. Alors, pourquoi la communauté des pays francophones sur le plan international n’a t – elle jamais haussé le ton, ni prévu des sanctions significatives contre ce régime à Kinshasa qui ne respecte ni les droits élémentaires de Humains, ni les règles démocratiques chères à l’Organisation Internationale de la Francophonie? Comment l’OIF peut-elle fréquenter les acteurs d’un régime qui excellent sans cesse dans le despotisme et le banditisme contre la population? Nous demandons à la communauté des pays francophones de soutenir les efforts du peuple congolais pour sanctionner sévèrement ce gouvernement, qui bafoue sans vergogne les droits de ses citoyens, en optant pour un changement de lieu de ce sommet de 2012. Car, le peuple congolais exige d’abord l’arrestation de Bosco Ntaganda et son transfert à la CPI ; des sanctions contre le Rwanda, conformément au droit international, et le retour effectif des déplacés internes dans leurs villages, avant d’envisager la tenue de ce sommet de la Francophonie à Kinshasa à une autre occasion dans des conditions plus confortables.
6. Nous saluons avec fierté la résistance du peuple congolais, son éveil patriotique et sa détermination à maintenir l’unité nationale face aux agressions du Rwanda. Nous apprécions à juste valeur les dernières déclarations courageuses des institutions et de la Presse internationales, des organisations des droits de l’Homme, notamment Human Rights Watch, condamnant et dénonçant unanimement les allures belliqueuses infernales du Rwanda. C’est avec une sincère gratitude que nous observons depuis au moins 2010 le soutien et les déclarations d’un grand nombre des Rabbins Juifs, des parlementaires britanniques et américains, et aussi certains belges, en faveur de la paix et la fin de l’impunité au Congo. En outre, la déclaration du nouveau président français Monsieur François Hollande tend à rassurer le peuple congolais sur son refus de cautionner l’imposture et la dictature en RDC. Notre interpellation va tout droit aux gouvernements des pays africains, au gouvernement américain et à l’Union Européenne afin de faire bon usage de leur force diplomatique pour faire pression sur le Rwanda, au président Paul Kagame et son « homme » à Kinshasa, « Joseph Kabila » à mettre fin aux guerres d’invasions et aux fausses rebellions entretenus par eux en RDC. La RDC doit jouer son rôle moteur dans le concert des nations via des relations harmonieuses avec tous ses partenaires.
7. Les Congolais ne sont pas responsables des conflits ethniques au Rwanda. Se basant sur les accords signés par le Rwanda et la République Démocratique du Congo et co-signés par l'ONU en 1996 sur le rapatriement des réfugiés rwandais dans leur pays, le Rwanda s'était engagé de garantir la sécurité de ses citoyens Hutu comme Tutsi à leur retour chez eux. C’est pourquoi, l'organisation du dialogue inter-rwandais ainsi que d’une conférence de paix et de réconciliation au Rwanda est un impératif incontournable pour couper court aux prétextes fallacieux et irresponsables du gouvernement rwandais.
8. Enfin, nos pensées vont vers nos compatriotes des provinces martyrs du Kivu et de la province orientale qui subissent des violences extrêmes par suite de la guerre de prédation internationale qui nous est imposée depuis 17 longues années; et par son intensification de ces derniers temps, avec son cortège de femmes et jeunes enfants sauvagement violées, de massacres et déplacement massifs et forcés des populations congolaises. Cet état de choses ne pourra prendre fin qu’avec une réaction vigoureuse et énergique des Congolais eux-mêmes par la désobéissance civile ferme; car le pays est pris en otage par des mercenaires étrangers qui, par la force terroriste, des chars et des canons, usurpent le pouvoir d’Etat en ce moment en RDC.
9. Ntaganda doit être arrêté et transféré a la CPI. Tous les Congolais sont appelés à un sursaut patriotique immédiat et responsable pour mettre fin au régime d’occupation en RDC. Un peuple averti en vaut 7 fois 77 milles générations.
10. Que Nzambe le Très Haut tout puissant bénisse, protège le Kongo et son peuple !
Jeanne-Marie Sindani
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http://www.jeuneafrique.com/actu/201206 ... ation.html
Mutinerie en RDC: Kinshasa met en cause le Rwanda dans cette "conspiration"
09/06/2012 à 18h:41 | AFP
Mutinerie en RDC: Kinshasa met en cause le Rwanda dans cette "conspiration" © AFP
La République démocratique du Congo, en proie à une mutinerie dans l'armée dans l'est, a affirmé samedi que 200 à 300 mutins ont été recrutés sur le territoire du Rwanda qui "a servi à la préparation d'une conspiration", selon Kinshasa.
"Le territoire du Rwanda a servi à la préparation et à la perpétration d'une conspiration qui, après avoir commencé comme une simple mutinerie, évolue dangereusement vers un schéma de rupture de la paix entre deux pays de la région des Grands lacs", a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende au cours d'une conférence de presse à Goma, la capitale du Nord-Kivu.
Selon M. Mende, parmi les mutins dirigés par le général Bosco Ntaganda et le colonel Sultani Makenga "se sont trouvés quelque 200 à 300 éléments recrutés sur le territoire du Rwanda par un réseau actif dans ce pays voisin".
"Plusieurs combattants ainsi recrutés sont des ressortissants rwandais. Infiltrés en RDC, ils ont subi un entraînement sommaire avant d'être déployés contre les Forces armées de la RDC (FARDC)", dans le parc national des Virunga, au Nord-Kivu, frontalier avec l'Ouganda et le Rwanda, a-t-il précisé.
"Le gouvernement congolais dénonce la passivité des autorités rwandaises face à des atteintes graves à la paix et à la sécurité de la RDC, ourdies à partir de leur territoire", a ajouté M. Mende.
Il s'agit d'un "problème sérieux à résoudre d'urgence dans la synergie entre Etats de la région des Grands lacs dans leur lutte contre les force négatives", a-t-il déclaré.
Mutinerie en RDC: Kinshasa met en cause le Rwanda dans cette "conspiration"
09/06/2012 à 18h:41 | AFP
Mutinerie en RDC: Kinshasa met en cause le Rwanda dans cette "conspiration" © AFP
La République démocratique du Congo, en proie à une mutinerie dans l'armée dans l'est, a affirmé samedi que 200 à 300 mutins ont été recrutés sur le territoire du Rwanda qui "a servi à la préparation d'une conspiration", selon Kinshasa.
"Le territoire du Rwanda a servi à la préparation et à la perpétration d'une conspiration qui, après avoir commencé comme une simple mutinerie, évolue dangereusement vers un schéma de rupture de la paix entre deux pays de la région des Grands lacs", a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende au cours d'une conférence de presse à Goma, la capitale du Nord-Kivu.
Selon M. Mende, parmi les mutins dirigés par le général Bosco Ntaganda et le colonel Sultani Makenga "se sont trouvés quelque 200 à 300 éléments recrutés sur le territoire du Rwanda par un réseau actif dans ce pays voisin".
"Plusieurs combattants ainsi recrutés sont des ressortissants rwandais. Infiltrés en RDC, ils ont subi un entraînement sommaire avant d'être déployés contre les Forces armées de la RDC (FARDC)", dans le parc national des Virunga, au Nord-Kivu, frontalier avec l'Ouganda et le Rwanda, a-t-il précisé.
"Le gouvernement congolais dénonce la passivité des autorités rwandaises face à des atteintes graves à la paix et à la sécurité de la RDC, ourdies à partir de leur territoire", a ajouté M. Mende.
Il s'agit d'un "problème sérieux à résoudre d'urgence dans la synergie entre Etats de la région des Grands lacs dans leur lutte contre les force négatives", a-t-il déclaré.
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Maîtriser le modus operandi du Rwanda, de ses alliés et autres « collabos » chez nous
Écrit par Jean-Pierre Mbelu
Dimanche, 10 Juin 2012 17:13
Il serait intéressant de chercher à maîtriser les procédures suivies par le Rwanda de Paul Kagame et ses parrains dans notre pays pour des actions efficaces de restructuration et de reconstruction. Ils se moquent de la justice internationale et se servent d’un même prétexte pour assassiner, massacrer, tuer les paisibles citoyennes et citoyennes du Congo (RD). Et cela pour servir un double objectif :occuper les terres congolaises et les piller. « Les collabos » font le jeu en comptant sur l’oubli des compatriotes et sur les moyens de répression dont ils disposent.
Le rapport Mapping du 1er octobre 2010 n’a été suivi d’aucun fait juridique jusqu’à ce jour. Ce vide juridique doit avoir conforté le Rwanda, ses alliés de l’Afrique des Grands-Lacs et ses infiltrés des institutions congolaises (RD) dans l’impunité qui semble leur être garantie. A ce point nommé, la question de la guerre de basse intensité au Congo (RD) pose avec acuité celle de la gestion à la fois politique, économique et juridique mondiale des rapports inter-étatiques. Les derniers secrets de polichinelle dévoilés par la Monusco et Human Rights Watch sur l’implication du Rwanda dans la tragédie Congolaise relancent cette question. Sa réponse ne pourra pas, selon toute vraisemblance, venir de l’ONU, institution censée garantir la paix et la sécurité au niveau internationale. Du moins dans sa configuration actuelle.
Depuis 1996 (et même un peu plus tôt), le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi servent de base-arrière pour la déstabilisation de la RD Congo. Ces pays hébergent, forment et arment « les forces négatives » déstructurant notre pays. Le Rwanda s’est servi des massacres des masses Tutsi et Hutu commis sur son territoire en 1994 comme fond de commerce pour participer activement à la guerre de basse intensité livrée contre la RD Congo.
Les artisans de cette guerre dans ce petit pays de mille collines ont poussé leur cynisme à l’extrême. Ils ont orchestré un attentat contre l’ex-président Rwandais le 06 avril 1994 et vendu des mensonges au monde après cet assassinat.
A plusieurs reprises, le Dr Théogène Rudasingwa, un ex-proche de Paul Kagame et du FPR/APR, a pris publiquement la parole pour dire « la vérité » sur ce modus operandi du « maître du Kigali » : tuer, massacrer, assassiner et après mettre cela sur le dos du camp considéré comme ennemi. Cette procédure sert un double objectif : occuper les terres congolaises et piller leurs ressources. Les escadrons de la mort du « maître de Kigali », une fois sur les terres congolaises, se dépouillent de l’uniforme de l’armée et même de leur identité rwandaises. Ils endossent l’uniforme de l’armée et l’identité congolaises. En dehors de l’armée, ils infiltrent la police, le gouvernement, les entreprises publiques et plusieurs autres institutions congolaises. Pour avancer dans l’occupation congolaise, une fois infiltrés dans ces institutions et entreprises publiques, ces escadrons de la mort, fomentent et soutiennent des rébellions. Cela leur permet de s’emparer des armes et des sous du pays pour l’occuper davantage. Pour dire les choses autrement, ces escadrons de la mort organisent un banditisme leur permettant de s’enrichir à moindre frais, d’enrichir leurs parrains au travers des multinationales dont ils gèrent les conseils d’administration et d’avancer dans l’occupation du pays. Leurs parrains travaillent à leur procurer de la respectabilité en les reconnaissant comme membres du gouvernement, de l’armée ou des entreprises publiques. (Et l’ONU finit malheureusement par coaliser avec eux dans ce jeu où ils se dépouillent à la fois de l’uniforme de l’armée et de l’identité rwandaises en les appuyant dans la guerre qu’ils livrent à ceux que, eux, croient être « les forces négatives ».)
Ce modus operandi fait de la démocratie et des élections des « pièges à cons ». L’organisation des élections est contrôlée par les mêmes escadrons de la mort : ils sèment la désolation dans les bureaux de vote et/ou aux alentours, ils bourrent les urnes et/ou s’en emparent, ils s’approprient les moyens de l’Etat ou de ce qui en reste pour être sûrs que l’un d’entre eux sera aux commandes du pays pour perpétuer « leur jeu ». Le « raïs » et le CNDP de Nkunda se sont adonnés à ce contrôle en 2006 et avec celui de Bosco Nataganda en 2011.
Ce modus operandi conduit à la mort les élites congolaises « collabos » qui, à un certain moment, font un revirement à 180 degré. Kisasa Ngandu et Laurent-Désiré Kabila constituent deux exemples emblématiques parmi tant d’autres.
De temps en temps, quand les escadrons de la mort du « maître de Kigali » sont pris la main dans le sac ou sont mis à nu par les minorités organisées et résistantes congolaises « vraies », ils disent leur part de vérité tout en étant sûrs que la majorité de Congolais(es) oubliera rapidement. Prenons deux exemples. « Début décembre 2004, Joseph Kabila fait une déclaration publique sur l’agression du Rwanda portée sur le sol congolais. Il affirme : « Depuis quelques jours, les forces armées du Rwanda ont violé notre territoire en traversant la frontière commune par plusieurs entrées, dans la province du Nord-Kivu. Pour justifier leur aventure criminelle les responsables rwandais avancent un prétexte de la chasse aux groupes armés rwandais sur le territoire de la République Démocratique du Congo. Chers compatriotes, je voudrais vous rappeler que ce problème des groupes armés, qui n’a pas été créé par le peuple congolais, a servi de prétexte à la guerre que le Rwanda a menée contre notre pays depuis 1998 et qui a contribué à déstabilisé dangereusement la région des Grands Lacs. » (C.ONANA, Ces tueurs tusi. Au cœur de la tragédie congolaise, Paris, Duboiris, 2009, p. 162) Curieusement, cette déclaration on ne peut plus claire ne sera suivie d’aucune action en justice contre le pays agresseur ! Quelques années plus tard, des accords secrets seront signés avec le même pays agresseur pour que les groupes armés rwandais ayant été « le prétexte » trouvé par les responsables du Rwanda pour envahir et déstabiliser notre pays et la région des Grands Lacs soient poursuivis chez nous.
Ce que Joseph Kabila a affirmé en 2004, ses accusations contre « l’aventure criminelle » des responsables du Rwanda, Lambert Mende, un ex-membre d’une rébellion soutenue par le Rwanda, vient de le dire en ses propres termes hier (samedi 09 juin 2012). « Une chose est indéniable, confie Mende : le territoire du Rwanda a servi à la préparation et à perpétration d’une conspiration (…) » contre le Congo. » Il l’a dit à partir des enquêtes menées et surtout en référence à tous ces documents de l’ONU et de HRW ayant mis à nu, pour la énième fois, le rôle nocif joué par le Rwanda contre le Congo dit démocratique. Les propos de Mende viennent lever un pan de voile sur la paix des cimetières ayant pu exister entre le Rwanda et notre pays depuis la conclusion de certains accords secrets.
Aussi, les derniers propos de Mende sont-ils dangereux dans la mesure où ils font allusion aux rencontres qui seraient organisées entre les experts du Rwanda et du Congo pour orchestrer la lutte contre « les forces négatives ». La dénonciation faite par Mende ne semble pas constituer une preuve supplémentaire du recours de ce petit pays des milles collines au prétexte des « forces négatives » pour perpétrer son « aventure criminelle » dans notre pays !
Comme Joseph Kabila après 2004, Mende se disqualifie en tant que porte-parole d’un gouvernement qui serait soucieux du bonheur collectif congolais. Il souffle le chaud et le froid au profit de son « maître de Kigali ».
De toutes les façons, il n’y avait presque rien à attendre de ce gouvernement issu d’un coup d’Etat administratif des élections, « pièges à cons », de novembre et décembre 2011 : il est la face visible de la guerre d’agression que les grandes puissances nous livrent par « le maître de Kigali » interposé.
Maîtriser le modus operandi du Rwanda et de ses alliés chez nous devrait conduire les minorités organisées et agissantes congolaises, chacune dans son domaine propre, à rompre, à court, moyen et long terme, avec le système de la mort mis en place chez nous avec les rébellions successives de l’AFDL-PPRD, du RCD-CNDP-M23. La lutte menant à cette rupture a plusieurs faces : elles sont internes et externes au pays. Elles comportent une double dimension éthique à approfondir : une éthique de la responsabilité tournée vers le passé et une éthique de réconciliation tournée vers l’avenir. (à suivre)
Mise à jour le Dimanche, 10 Juin 2012 17:19
Maîtriser le modus operandi du Rwanda, de ses alliés et autres « collabos » chez nous
Écrit par Jean-Pierre Mbelu
Dimanche, 10 Juin 2012 17:13
Il serait intéressant de chercher à maîtriser les procédures suivies par le Rwanda de Paul Kagame et ses parrains dans notre pays pour des actions efficaces de restructuration et de reconstruction. Ils se moquent de la justice internationale et se servent d’un même prétexte pour assassiner, massacrer, tuer les paisibles citoyennes et citoyennes du Congo (RD). Et cela pour servir un double objectif :occuper les terres congolaises et les piller. « Les collabos » font le jeu en comptant sur l’oubli des compatriotes et sur les moyens de répression dont ils disposent.
Le rapport Mapping du 1er octobre 2010 n’a été suivi d’aucun fait juridique jusqu’à ce jour. Ce vide juridique doit avoir conforté le Rwanda, ses alliés de l’Afrique des Grands-Lacs et ses infiltrés des institutions congolaises (RD) dans l’impunité qui semble leur être garantie. A ce point nommé, la question de la guerre de basse intensité au Congo (RD) pose avec acuité celle de la gestion à la fois politique, économique et juridique mondiale des rapports inter-étatiques. Les derniers secrets de polichinelle dévoilés par la Monusco et Human Rights Watch sur l’implication du Rwanda dans la tragédie Congolaise relancent cette question. Sa réponse ne pourra pas, selon toute vraisemblance, venir de l’ONU, institution censée garantir la paix et la sécurité au niveau internationale. Du moins dans sa configuration actuelle.
Depuis 1996 (et même un peu plus tôt), le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi servent de base-arrière pour la déstabilisation de la RD Congo. Ces pays hébergent, forment et arment « les forces négatives » déstructurant notre pays. Le Rwanda s’est servi des massacres des masses Tutsi et Hutu commis sur son territoire en 1994 comme fond de commerce pour participer activement à la guerre de basse intensité livrée contre la RD Congo.
Les artisans de cette guerre dans ce petit pays de mille collines ont poussé leur cynisme à l’extrême. Ils ont orchestré un attentat contre l’ex-président Rwandais le 06 avril 1994 et vendu des mensonges au monde après cet assassinat.
A plusieurs reprises, le Dr Théogène Rudasingwa, un ex-proche de Paul Kagame et du FPR/APR, a pris publiquement la parole pour dire « la vérité » sur ce modus operandi du « maître du Kigali » : tuer, massacrer, assassiner et après mettre cela sur le dos du camp considéré comme ennemi. Cette procédure sert un double objectif : occuper les terres congolaises et piller leurs ressources. Les escadrons de la mort du « maître de Kigali », une fois sur les terres congolaises, se dépouillent de l’uniforme de l’armée et même de leur identité rwandaises. Ils endossent l’uniforme de l’armée et l’identité congolaises. En dehors de l’armée, ils infiltrent la police, le gouvernement, les entreprises publiques et plusieurs autres institutions congolaises. Pour avancer dans l’occupation congolaise, une fois infiltrés dans ces institutions et entreprises publiques, ces escadrons de la mort, fomentent et soutiennent des rébellions. Cela leur permet de s’emparer des armes et des sous du pays pour l’occuper davantage. Pour dire les choses autrement, ces escadrons de la mort organisent un banditisme leur permettant de s’enrichir à moindre frais, d’enrichir leurs parrains au travers des multinationales dont ils gèrent les conseils d’administration et d’avancer dans l’occupation du pays. Leurs parrains travaillent à leur procurer de la respectabilité en les reconnaissant comme membres du gouvernement, de l’armée ou des entreprises publiques. (Et l’ONU finit malheureusement par coaliser avec eux dans ce jeu où ils se dépouillent à la fois de l’uniforme de l’armée et de l’identité rwandaises en les appuyant dans la guerre qu’ils livrent à ceux que, eux, croient être « les forces négatives ».)
Ce modus operandi fait de la démocratie et des élections des « pièges à cons ». L’organisation des élections est contrôlée par les mêmes escadrons de la mort : ils sèment la désolation dans les bureaux de vote et/ou aux alentours, ils bourrent les urnes et/ou s’en emparent, ils s’approprient les moyens de l’Etat ou de ce qui en reste pour être sûrs que l’un d’entre eux sera aux commandes du pays pour perpétuer « leur jeu ». Le « raïs » et le CNDP de Nkunda se sont adonnés à ce contrôle en 2006 et avec celui de Bosco Nataganda en 2011.
Ce modus operandi conduit à la mort les élites congolaises « collabos » qui, à un certain moment, font un revirement à 180 degré. Kisasa Ngandu et Laurent-Désiré Kabila constituent deux exemples emblématiques parmi tant d’autres.
De temps en temps, quand les escadrons de la mort du « maître de Kigali » sont pris la main dans le sac ou sont mis à nu par les minorités organisées et résistantes congolaises « vraies », ils disent leur part de vérité tout en étant sûrs que la majorité de Congolais(es) oubliera rapidement. Prenons deux exemples. « Début décembre 2004, Joseph Kabila fait une déclaration publique sur l’agression du Rwanda portée sur le sol congolais. Il affirme : « Depuis quelques jours, les forces armées du Rwanda ont violé notre territoire en traversant la frontière commune par plusieurs entrées, dans la province du Nord-Kivu. Pour justifier leur aventure criminelle les responsables rwandais avancent un prétexte de la chasse aux groupes armés rwandais sur le territoire de la République Démocratique du Congo. Chers compatriotes, je voudrais vous rappeler que ce problème des groupes armés, qui n’a pas été créé par le peuple congolais, a servi de prétexte à la guerre que le Rwanda a menée contre notre pays depuis 1998 et qui a contribué à déstabilisé dangereusement la région des Grands Lacs. » (C.ONANA, Ces tueurs tusi. Au cœur de la tragédie congolaise, Paris, Duboiris, 2009, p. 162) Curieusement, cette déclaration on ne peut plus claire ne sera suivie d’aucune action en justice contre le pays agresseur ! Quelques années plus tard, des accords secrets seront signés avec le même pays agresseur pour que les groupes armés rwandais ayant été « le prétexte » trouvé par les responsables du Rwanda pour envahir et déstabiliser notre pays et la région des Grands Lacs soient poursuivis chez nous.
Ce que Joseph Kabila a affirmé en 2004, ses accusations contre « l’aventure criminelle » des responsables du Rwanda, Lambert Mende, un ex-membre d’une rébellion soutenue par le Rwanda, vient de le dire en ses propres termes hier (samedi 09 juin 2012). « Une chose est indéniable, confie Mende : le territoire du Rwanda a servi à la préparation et à perpétration d’une conspiration (…) » contre le Congo. » Il l’a dit à partir des enquêtes menées et surtout en référence à tous ces documents de l’ONU et de HRW ayant mis à nu, pour la énième fois, le rôle nocif joué par le Rwanda contre le Congo dit démocratique. Les propos de Mende viennent lever un pan de voile sur la paix des cimetières ayant pu exister entre le Rwanda et notre pays depuis la conclusion de certains accords secrets.
Aussi, les derniers propos de Mende sont-ils dangereux dans la mesure où ils font allusion aux rencontres qui seraient organisées entre les experts du Rwanda et du Congo pour orchestrer la lutte contre « les forces négatives ». La dénonciation faite par Mende ne semble pas constituer une preuve supplémentaire du recours de ce petit pays des milles collines au prétexte des « forces négatives » pour perpétrer son « aventure criminelle » dans notre pays !
Comme Joseph Kabila après 2004, Mende se disqualifie en tant que porte-parole d’un gouvernement qui serait soucieux du bonheur collectif congolais. Il souffle le chaud et le froid au profit de son « maître de Kigali ».
De toutes les façons, il n’y avait presque rien à attendre de ce gouvernement issu d’un coup d’Etat administratif des élections, « pièges à cons », de novembre et décembre 2011 : il est la face visible de la guerre d’agression que les grandes puissances nous livrent par « le maître de Kigali » interposé.
Maîtriser le modus operandi du Rwanda et de ses alliés chez nous devrait conduire les minorités organisées et agissantes congolaises, chacune dans son domaine propre, à rompre, à court, moyen et long terme, avec le système de la mort mis en place chez nous avec les rébellions successives de l’AFDL-PPRD, du RCD-CNDP-M23. La lutte menant à cette rupture a plusieurs faces : elles sont internes et externes au pays. Elles comportent une double dimension éthique à approfondir : une éthique de la responsabilité tournée vers le passé et une éthique de réconciliation tournée vers l’avenir. (à suivre)
Mise à jour le Dimanche, 10 Juin 2012 17:19
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Ilunga
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Le Rwanda accuse Kinshasa de soutenir le M23
10 juin, 2012
Un rédacteur d’un journal paraissant à Kigali est passé dimanche matin 10 juin à la radio Tuganire émettant depuis le Rwanda. Le journaliste menace d’étaler à la presse toutes les preuves qu’il détient sur l’implication et complicité du gouvernement du tandem Kabila-Matata dans la guerre qui sévit à l’Est de la RDC si Kinshasa ne dit pas toute la vérité sur la problématique des conflits. Il révèle qu’au mois de mars 2012, un avion des forces aériennes congolaises contenant 18 palettes et pouvant transporter 30 tonnes, avait fait 12 rotations Kinshasa-Rwanda via Zimbabwéen. L’appareil militaire avait acheminé en cette période plus de 200 tonnes des matériels de guerre et tenues militaires aux CNDP. Bosco Ntaganda (photo) après avoir réceptionné ces matériels a envoyé 140 tonnes à Runyini base arrière des CNDP et 60 tonnes ont été gardés chez lui à Masisi base d’attaque. Ce rédacteur menace de publier dans 72 heures le manifeste zimbabwéen contenant des signatures des autorités congolaises, ainsi que les détails de transferts de ces colis.
Bosco Ntaganda quant à lui dit qu’il est prêt d’aller à la CPI mais avec son chef hiérarchique Joseph Kabila.
Yves Kongolo
Le Rwanda accuse Kinshasa de soutenir le M23
10 juin, 2012
Un rédacteur d’un journal paraissant à Kigali est passé dimanche matin 10 juin à la radio Tuganire émettant depuis le Rwanda. Le journaliste menace d’étaler à la presse toutes les preuves qu’il détient sur l’implication et complicité du gouvernement du tandem Kabila-Matata dans la guerre qui sévit à l’Est de la RDC si Kinshasa ne dit pas toute la vérité sur la problématique des conflits. Il révèle qu’au mois de mars 2012, un avion des forces aériennes congolaises contenant 18 palettes et pouvant transporter 30 tonnes, avait fait 12 rotations Kinshasa-Rwanda via Zimbabwéen. L’appareil militaire avait acheminé en cette période plus de 200 tonnes des matériels de guerre et tenues militaires aux CNDP. Bosco Ntaganda (photo) après avoir réceptionné ces matériels a envoyé 140 tonnes à Runyini base arrière des CNDP et 60 tonnes ont été gardés chez lui à Masisi base d’attaque. Ce rédacteur menace de publier dans 72 heures le manifeste zimbabwéen contenant des signatures des autorités congolaises, ainsi que les détails de transferts de ces colis.
Bosco Ntaganda quant à lui dit qu’il est prêt d’aller à la CPI mais avec son chef hiérarchique Joseph Kabila.
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