Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
Ilunga
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Député national élu à Gemena : J. Makila souhaite une révolte contre le pouvoir de Kinshasa
MERCREDI, 06 JUIN 2012 14:26



Depuis quelques semaines, le député José Makila Sumanda, élu dans la circonscription de Gemena, multiplie les interventions dans les médias par rapport à la situation socio-politique qui prévaut en République Démocratique du Congo. S’il est revenu, il y a quelques jours, sur son moratoire de 2006, cette semaine, il a une cible : la guerre dans le Nord-Kivu.

Intervenant le lundi sur la chaîne CCTV au cours de l’émission conduite par le trio Solange Kwale (Antenne A), Sylvie Bongo (Raga Tv) et Jules Bulembi (Lingala facile), l’élu de Gemena est longuement revenu sur la guerre qui oppose les éléments du Mouvement du 23 mars (M23) et ceux des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Dans la foulée, l’ancien inspecteur politique du Mouvement de Libération du Congo (ML C) a condamné le fait que le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, ait décrété un huis-clos le jour de l’interpellation des ministres de la Défense et de l’intérieur pour répondre à la question leur posée sur la situation qui prévaut dans le Nord-Kivu.
Comme José Makila, plusieurs députés de l’Opposition ont condamné ce huis-clos, rappelant que lors de la précédente législature, on n’avait pas adopté la même démarche le jour où l’on traitait les questions sur la situation de Kahemba, au Bandundu, et de Bundu dia Kongo, au Bas-Congo.

Qui arme les interhamwe?

Revenant sur la situation de l’Est, José Makila à chercher à savoir qui arme les Interhamwe qui sont venus du Rwanda depuis 1994. «Ils ont de nouvelles armes et portent des tenues neuves», a fait remarquer l’élu de Gemena. Tirant les conséquences de la situation que vivent nos compatriotes du Kivu, mais faisant un lien avec la situation du Nord Mali, le député José Makila croit que si les Congolais ne se mettent pas debout, la RDC risque, un jour, de perdre le Kivu. Une question sur c qu’il attend du gouvernement de Kinshasa par rapport à l’insécurité qui persiste dans le Kivu, le président de l’Alliance des Travaillistes pour le Développement (ATD) a rappelé qu’il ne croit plus à un miracle de la part des tenants du pouvoir à Kinshasa. Appuyant sa position, il a rappelé que le président Joseph Kabila qui dirige la RDC depuis 11 ans, a trouvé la situation que vit le grand Kivu et laquelle n’a jamais trouvé de solution.
Dans la foulée, le n°1 de l’ATD se dit être inquiet du silence constaté du côté des autorités congolaises en dépit du fait que les langues commencent à délier en ce qui concerne la participation des soldats rwandais dans les combats dans le Nord-Kivu.

Deux solutions proposées

Considéré comme un extrémiste par certains acteurs politiques de la Majorité Présidentielle, José Makila l’a presque démontré dans les solutions qu’il propose pour ramener la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Ainsi, propose- t-il deux solutions. Pour la première, il demande à la population de s’inspirer des révolutions vécues l’année passée dans certains pays arabes, dont la Tunisie, l’Egypte et la Libye. En clair, l’élu de Gemena inviterait les Congolais à se révolter contre le pouvoir de Kinshasa. Quant à sa deuxième solution, José Makila invite ses collègues parlementaires à voter une loi au terme de laquelle certaines hautes autorités politiques et militaires du pays doivent être traduites en justice pour haute trahison. Reste à savoir si le bouillant député José Makila sera écouté et suivi. C’est là tout le problème.
CONGO NOUVEAU
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Opération d’évacuation des commerçants sur les artères publiques - Risque imminent d’une levée de tension dans la capitale
MERCREDI, 06 JUIN 2012 14:24



L’opération d’évacuation des vendeurs sur les grandes artères de la ville de Kinshasa devient un risque imminent d’une probable levée de tension dans la capitale si l’on n’y prend garde. Des marchandises ravies et brûlées, quelques marchands séquestrés... Conséquences, des familles entières plongées dans la disette par ces temps où le social des Congolais affiche le rouge vif.

En marge de l’organisation du XIVème Sommet de la Francophonie qui se tiendra à Kinshasa en octobre prochain, les autorités provinciales ont décidé de rendre à la capitale sa belle robe d’antan. Pour ce faire, des tronçons des routes sont en train d’être retapés, les vendeurs qui avaient pris d’assaut les artères publiques sont chassés par les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) sur ordre du gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta Yango.

Que d’abus constatés

L’opération dont question accuse cependant un manque criant de politique d’encadrement à tel point que beaucoup d’abus se commettent dans le chef des exécutants. Décryptage!
A Kintambo, un dépositaire des planches a vu sa marchandise étalée devant ses installations ravie par les éléments de la police. Poussant plus lin leur sadisme, ces derniers brûleront ces planches ainsi que toutes celles qui se trouvaient dans le dépôt après qu’ils aient aspergé de l’essence dessus et mis du feu dessus. Devant l’incendie inattendue de cette marchandise qu’il venait de se procurer à peine un mois et demi, le propriétaire du dépôt tombera net à la renverse et trouvera ainsi la mort. En plein centre, des marchandises ravies auprès des commerçants et autres vendeurs à la criée sont brûlées par les éléments de la police après qu’ils les aient rassemblés à un autel de fortune. Au marché central de Kinshasa, les vendeurs à la criée et ceux qui ont occupé les avenues Bokasa, Marché, Commerce, Kasa-Vubu et autres, subissent le même sort. La situation est pareille à travers tout Kinshasa où les vendeurs sont victimes d’énormes pertes et quelques séquestrations des leurs. C’est bien ce qui s’observe à la Place Victoire, sur l’avenue Ethiopie au marché Gambela, au Rond-point Ngaba, sur l’avenue de l’Université, à Kintambo-magasin et partout ailleurs à travers Kinshasa. Des policiers en font leur fond de commerce.

Si à travers Kinshasa, le colonel Kanyama s’illustre dans l’évacuation des vendeurs sur les artères publiques, certains policiers véreux par contre en font leur fond de commerce. Tenez! Le vendeurs étalant leurs marchandises sur les lieux interdits versent chaque jour auprès de certains policiers véreux une somme oscillant entre 200 et 500 Fc, en guise d’autorisation tacite de vente. Par cette perception illégale, ces policiers paralysent les efforts fournis pour la réussite de ladite opération. Il revient donc aux autorités policières de veiller pour que ce genre des policiers subissent de sévères sanctions telles que prévues pour ce Corps.

Risque de levée de tension sociale

La situation à laquelle font face présentement les vendeurs à Kinshasa risque de soulever la tension sociale si l’on n’y prend garde. Car, il s’observe des remous auprès de cette couche sociale qui envisagerait même d’organiser une marche de contestation en vue de revendiquer leurs droits auprès des autorités. En vue de réaliser la détermination de ces vendeurs, on les a vus passer à la première action lundi 4 juin 2012 aux abords de l’Hôtel Memling. D’où ils ont attaqué par jets des pierres la jeep de service du colonel Kanyama. A cette même occasion, ils ont infligé des coups de poing à l’un des policiers de la garde du commandant du district de Lukanga qui n’a eu comme réflexe que de quitter les lieux afin d’éviter que la situation ne dégénère.
A l’allure que prend la situation, les observateurs craignent que cette opération ne donne accès à une vive tension sociale qui discréditerait le pouvoir de Kinshasa à quelques quatre mois de la tenue à Kinshasa du XIVème Sommet de la Francophonie. Pour éviter que le pire n’arrive à Kinshasa, le pouvoir public est donc appelé à mettre en place une politique efficiente d’encadrement pour l’opération «évacuation des commerçants sur les artères publiques». L’implication personnelle du chef de l’Etat serait plus que souhaitée afin de préserver les meubles en ce mandat où le social occupe l’une des premières places de la Révolution de la modernité.
Rachel Mwana Mboka
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Implication du Rwanda dans la guerre orchestrée par le M23 contre la République - A quand les résultats de l’enquête initiée par le gouvernement ?
MERCREDI, 06 JUIN 2012 14:20




Human Rights Watch vient de confirmer les informations fournies il y a peu par la Monusco à ce sujet! Il y a quelques jours, la Mission de Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) a publié des informations recueillies auprès des transfuges rwandais du front ouvert au Nord-Kivu par les forces combattantes du fameux Mouvement insurrectionnel du 23 mars (M23) contre la RDC; impliquant le Rwanda en sa triple qualité de recrutement, de formateur aux combats et de fournisseur d’armement !
Repoussant d’un revers de main avec mépris lesdites informations, le gouvernement avait déclaré à la face du monde que celles-ci n’étaient pas dignes d’intérêt pour la simple raison qu’il ne pouvait s’agir là que d’une basse manoeuvre de manipulation !
Pour se faire valoir, sans doute, devant l’opinion nationale et internationale en émoi, e gouvernement s’est empressé d’affirmer qu’il était outillé pour se procurer des informations de première main auprès de ses propres services au terme d’une enquête à ouvrir dans les heures qui auront suivi celles fournies par la Monusco !
Lundi dernier, alors que le monde libre s’y attendait le moins, l’Organisation non gouvernementale internationale Human Rights Watch (HRW) a publié un sulfureux sur plusieurs pages indiquant que les militaires rwandais apportent un soutien incontestable à une mutinerie en cours à l’Est de la RDC.
Une exigence fondamentale !
En clair, selon cette Organisation internationale qui excelle dans la défense de droits de l’homme à travers le monde, des militaires ont permis à Bosco Ntaganda d’entrer au Rwanda, l’ont approvisionné en fusils d’assaut, grenades, mitrailleuses et artillerie antiarienne. Ils lui auraient aussi fourni 200 à 300 recrues, dont des civils enrôlés de force et des enfants de moins de 18 ans. Des témoins interrogés par HRW ont affirmé quant à eux que certaines recrues ont été froidement abattues sur les ordres des hommes de Bosco Ntaganda au moment où elles tentaient de s’échapper.
Dans sa conclusion, HRW demande au Rwanda de cesser d’aider un criminel de guerre présumé. Approvisionner les forces de celui-ci est en contradiction flagrante avec l’embargo sur les armes décrété depuis un certain temps par le Conseil de sécurité de Nations Unies, fait observer l’organisation internationale
Comme à l’occasion de lq publication des informations fournies par la Monusco sur le même sujet, le Rwanda a rejeté eh bloc le rapport présenté par HRW en le qualifiant d’irresponsable et aussi dangereux que des balles où des machettes.
Ainsi donc Human Rights Watch vient de confirmer les informations fournies il y a peu par la Monusco sur la situation actuelle de guerre au Nord-Kivu. A quand les résultats de l’enquête annoncée par le gouvernement pour confirmer ou infirmer les informations publiées par la Monusco dont l’ancrage sur le terrain des hostilités est incontestable ?
Les Congolais qui ont soif de tout savoir sur l’implication du Rwanda dans le bourbier du Nord-Kivu pressent le gouvernement de dire « sa part de vérité » afin qu’ils puissent se prononcer en parfaite connaissance de causes mais un débat public à l’Assemblée nationale sur ce problème majeur de l’heure demeure pour eux une exigence fondamentale
KAMBALE MUTOGHERWA
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Attaque contre un campement des FARDC : Une main noire au Nord-Kivu
MERCREDI, 06 JUIN 2012 11:41




La guerre de l’Est apporte chaque jour à nos compatriotes la preuve que le pays est victime d’un plan de déstabilisation ficelé par une main noire qui se trouve planqués à Kigali. Le commanditaire de l’insécurité récurrente qui empoisonne le quotidien des milliers de familles congolaises au Nord-Kivu est désormais connu : le Rwanda, Malheureusement, ce pays voisin bénéficie des complicités internes congolaises dans son travail de sape de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.
Une évidence crève désormais les yeux : les FARDC ne se battent pas contre des mutins congolais mais plutôt contre des éléments de l’armée régulière du Rwanda, dont la dernière vague a été déversée dans les rangs du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) et du M.23 (Mouvement du 23 Mars 2009) depuis le mois de février 2012.

Recrutés, entraînés, armés, payés et nourris par le régime de Kigali, les ennemis de la paix et de la stabilité du Congo viennent d’être démasqués par les Nations Unies ainsi que plusieurs organisations internationales de défense des droits de l’homme. L’on peut dès lors douter de la paternité de l’attaque d’un campement des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) dans la localité de Kaseye, à 80 kilomètres de Lubero, au Nord-Kivu, imputée aux éléments des FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) associés à une nébuleuse Maï-Maï.
Lorsque l’on se livre à une analyse sérieuse des enjeux politiques, militaires, économiques, financiers et fonciers dans cette partie de la République, l’on constate que le régime de Kigali suscite et instrumentalise systématiquement des micro-rébellions chargées de brouiller continuellement les cartes sur le terrain. Il est bizarre que l’on parle maintenant d’attaques des FDLR contre les positions des FARDC alors que le week-end dernier, les officiels rwandais accusaient l’armée congolaise d’être en collusion avec ces miliciens génocidaires.
Nombre d’observateurs pensent que lé coup fourré reçu par les troupes loyalistes congolaises est venu des rebelles rwandais cachés sous les labels CNDP et M.23. Car, la cartographie du front indique que les FARDC font pour le moment la chasse à ces « forces négatives » étrangères dans toutes les localités où leur présence est signalée.

Ne pas se tromper de cibles

A l’heure où le général Bosco Ntaganda et le colonel Sultani Makenga ainsi que ce qui leur reste encore comme troupes, en attendant des « renforts » que Kigali aura de plus en plus du mal à infiltrer en territoire congolais depuis la dénonciation de son double jeu par les structures onusiennes, les autorités civiles et militaires congolaises ne devraient pas se tromper de cibles. Des investigations poussées devraient être menées par les services de renseignements civils et militaires de notre pays en vue d’identifier clairement toutes les «forces négatives » présentes au Nord-Kivu et pourquoi pas au Sud-Kivu, afin de mettre définitivement hors d’état de nuire aussi bien les nébuleuses autochtones armées que les rébellions fabriquées par Kigali.
Cet exercice s’avère urgent et capital dans la recherche d’une paix durable au Nord-Kivu. Les FARDC devraient savoir dans quelles directions canaliser des actions de traque de tous les groupes armés nuisibles à la paix, et chargés de la sale besogne de fructifier le fond de commerce du Rwanda, à savoir l’insécurité à l’Est de la RDC.

Rassurer les Congolais

Parallèlement aux actions militaires menées par les FARDC au Nord-Kivu, les décideurs politiques devraient rassurer les Congolais au sujet de la coopération militaire et sécuritaire entre Kinshasa et Kigali, laquelle paraît assise sur des bases suspectes. Nos compatriotes voient en effet d’un très mauvais œil le dernier accord entre les gouvernements congolais et rwandais, singulièrement en ses dispositions imputant à la partie congolais l’entière responsabilité de la traque des FDLR d’une part, et, d’autre part, donnant le feu vert à l’armée et aux services de sécurité rwandais pour faire du safari à travers le Nord-Kivu à leur convenance.
Pendant combien de temps notre pays va-t-il continuer à laisser son dispositif de défense et de sécurité à la merci du voisin rwandais ? On rappelle qu’entre 1996 et 2003, Kinshasa avait ouvert tous grands aux militaires et agents secrets rwandais, ougandais, burundais, érythréens, angolais, namibiens et zimbabwéens ses services spéciaux, ses bases militaires, ses cartes militaires, ses plans de défense et de sécurité.
Nos concitoyens ont toutes les raisons d’être inquiets, d’autant que le huis clos qui enveloppe la question orale avec débat soulevée par le député national Martin Fayulu a permis au mystère qui persiste au sujet de la situation sécuritaire du Nord-Kivu de ne pas être percé à travers un débat public. La vigilance doit être de mise car la patrie est en danger avec des chevaux de Troie qui écument l‘Est de la République. Kimp
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Affrontement au Nord-Kivu : Le torchon brûle au sein du CNDP
MERCREDI, 06 JUIN 2012 11:19




La situation qui prévaut dans l'Est du pays ne cesse de défrayer la chronique. Chaque jour qui passe nous apporte des éléments nouveaux. Le tout récent résultat sans nul doute de la divergence qui règne au sein du Congrès national du peuple (CNDP) où les violons ne semblent pas s'accorder entre différents membres.

En effet, selon Top Congo FM la démission de François Ruchogoza ministre de la Justice et Réinsertion du gouvernement provincial du Nord-Kivu fait suite à la désolidarisation du CNDP de la Majorité présidentielle (MP). Comme la réponse du berger à la bergerie, le sénateur Mwanza Chuchu cité par notre source a démenti cette défection du CNDP de la M.P.

" Mon parti n'a jamais quitté la MP, ils se sont réunis à Goma sans m'avertir, le conseil de sages va sanctionner cette indiscipline " déclare le sénateur Omar Kavoto, vice-président de la Société civile du Nord-Kivu qui a pour sa part indiqué que le ministre provincial de la Justice a déjà rejoint le M 23. De son coté, Jean-Louis Kyaviro, porte-parole du gouverneur de la province du Nord-Kivu a fait savoir que le M 23 fait pression de manière permanente sur les ex militaires du CNDP principalement les tutsi pour qu'ils rejoignent leur mouvement. Le gouvernement de la République est appelé à redoubler d'efforts pour suivre de près cette situation et permettre aux Congolais de l'Est de mener calmement leur vie. Espérance Olenga
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Menaces contre « Le Phare »
«Le Phare » et ses journalistes font l’objet de menaces qui leur parviennent le plus souvent à travers des appels téléphoniques ou des textos. Les auteurs de ces menaces se réclament tantôt du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple), tantôt du M. 23 (Mouvement du 23 mars 2009) ou encore du pouvoir en place à Kigali. Certains optent tout simplement pour l’anonymat.
Le principal reproche fait au quotidien de l’avenue Lukusa est de se trouver à l’avant-plan dans la défense de la cause de la patrie dont la souveraineté et l’intégrité territoriale sont sérieusement mises en péril par la situation d’insécurité créée de toutes pièces au Nord-Kivu. A en croire différents interlocuteurs qui ne cachent pas leur mauvaise humeur, « Le Phare » aurait diffusé des informations mensongères sur Bosco Ntaganda qui serait, à les en croire, un Congolais authentique, et non un citoyen rwandais, comme signalé dans son dossier judiciaire pendant à la CPI (Cour Pénale Internationale). Ce général, soutiennent-ils pince sans rire, serait toujours un membre à part entière des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo).
Mieux, des dignitaires du CNDP prétendent que leurs officiers et soldats ne seraient pas en rébellion contre l’armée régulière. Leurs revendications, d’ordre strictement social, auraient été mal interprétées par la hiérarchie militaire. Pourtant, aux dernières nouvelles, un communiqué du même mouvement politico-militaire rebelle annonce sa rupture avec la MP (Majorité Présidentielle). Quelle est la responsabilité du journal Le Phare dans le feuilleton politico-militaire qui vient de consacrer le divorce entre Kinshasa et ses anciens protégés du CNDP ou du M. 23 ?
Pour avoir relayé des révélations onusiennes et d’autres sources faisant état de la présence des soldats de l’armée régulière rwandaise parmi les mutins du M. 23, du financement et de l’armement de ce mouvement rebelle par le pouvoir en place au Rwanda, « Le Phare » est pointé du doit par des milieux proches de ce régime comme le fossoyeur des initiatives de rapprochement entre Kinshasa et Kigali. Selon eux, dénoncer le double de jeu du gouvernement rwandais dans la crise du Nord-Kivu serait une action nocive aux relations rwando-congolaises. C’est à croire que le Rwanda est plus à l’aise face à un Congo faible qu’à un Congo fort.
Habituée à subir des menaces de toutes sortes au quotidien, l’équipe du journal « Le Phare » accepte de porter sa croix sur la voie tortueuse des alertes aux atteintes à l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale. Pour avoir déjà payé le prix fort il y a quelques mois, dans sa quête de la transparence du fichier électoral ainsi que des scrutins présidentiel et législatifs, le quotidien de l’avenue Lukusa n’a d’autre alternative que de rester au service de la vérité.
C’est en effet ce créneau qui lui avait permis de confondre tous ceux qui l’accusaient, en novembre 2011, d’avoir publié de fausses rumeurs au sujet des bulletins de vote parallèles et pré-cochés, des bureaux de vote fictifs, d’électeurs fantômes et mineurs enrôlés. Accusés d’avoir porté atteinte à la sécurité de l’Etat, ses journalistes ont été l’objet d’un harcèlement qui a fait craindre le pire. Ce sont donc des menaces de même type qui redémarrent aujourd’hui alors que le journal ne fait que son travail, comme c’était le cas hier avec cette affaire des bulletins pré-cochés qui furent à la base des troubles et du sang versé dans pratiquement toutes nos provinces. Chacun se rappelle comment l’histoire avait fini par donner raison à notre journal. Nombre de nos pourfendeurs ne se sont même pas gênés de s’afficher sur la liste des requérants de la vérité des urnes au niveau de la Cour Suprême de Justice. Avec un panel de plus de 500 contentieux électoraux, aucun doute n’était plus permis plus sur les fraudes électorales massives orchestrées par la Commission Electorale Nationale Indépendante et tous les services qui ont été instrumentalisés dans ce dossier pour nous harceler et nous causer un tort irréparable.
Au regard de toutes les « vérités » déclinées dans ses colonnes, Le Phare prévient tous ceux qui mijotent des coups bas contre lui dans le dossier sécuritaire de l’Est qu’ils seront sévèrement jugés par l’histoire.
La Rédaction
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FRIENDS OF THE CONGO
(Les Amis du Congo)

Mettons fin a l’impunité dans l’est du Congo.
Les USA et ses allies sont responsables.

(Traduit par Fungula Fumu Ngondji lemaniKongo)

La Mission de l’Organisations des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) a révèle récemment que le gouvernement Ruandais est responsable de la situation instable qui règne depuis plusieurs années dans l’est de la Rd Congo en raison de son soutien évident aux activités des groupes rebelles tels que le Congres National pour la Défense du Peuple (CNDP) et le M23.
Cette information n’est nullement une révélation pour ceux qui connaissent les réalités politiques Congolaises. Il est bien connu de tous que le gouvernement ruandais joue le rôle de force principale dans la déstabilisation de la région de l’est du Congo depuis 1996.
Des multiples rapports ont déjà demontre les implications du gouvernement ruandais dans les différentes attaques armées des groupes rebelles sur le territoire Congolais aussi bien que son rôle dans l’exploitation des ressources minérales congolaises qui lui rapportent des millions de dollars et lui permettent de financer la guerre contre le peuple Congolais.

Ce qui est surprenant cependant, c’est le fait que le Ruanda continue a bénéficié des faveurs et du soutien de la communaute internationale au même moment ou cette communaute internationale l’accuse de déstabiliser la situation au Congo. Nombre de pays occidentaux membres de cette communaute internationale qui accusent le Ruanda sont, en effet les mêmes qui lui procurent des équipements militaires, forment ses officiers, ses services d’intelligence et lui apportent l’aide financière nécessaire a la perpétuation de la guerre au Congo.
C’est cette contradiction qui permet au Rwanda de jouir de l’impunité des pays occidentaux et que Timothy Reid cherche à explorer dans Harvard Policy Journal sous le titre Killing Them Softly : Has Foreign Aid to Ruanda and Uganda Contributed to the Humanitarian Tragedy in the Democratic Republic of Congo (Tuer-les Lentement: L’Aide Financière au Ruanda et a l’Ouganda aurait-elle Contribué a la Tragedy Humaine au Congo)?
Le Journaliste Howard French de New York Times constate également que le Rwanda est un grand allie des Etats-Unis et de la Grande Bretagne lesquels lui apportent leur puissante couverture diplomatique a travers le monde entier.
Et pourtant, il y a une loi aux Etats-Unis qui devrait faire trembler quiconque apporterait un soutien au gouvernement ruandais. Cette loi s’appelle The Democratic Republic of The Congo Relief, Security and Democracy Promotion Act (PL 109-456) - Acte pour la Relevé, la Sécurité et la Démocratie en République Démocratique du Congo - qui fut propose par Barack Obama et Hillary Clinton quand ils étaient Sénateurs. Cette loi a été adoptée par le Congres Américain et signée par le Président Georges Bush en 2006 comme l’un des textes juridiques applicables aux USA.
Dans la Section 105 de cette loi PL109-456, il est dit que « le Secrétaire d’État des USA à le pouvoir de couper l’assistance accordée a quiconque selon la loi fixant les critères d’octroi de l’Assistance Financière des USA aux pays étrangers conformément a l’Acte (22 U.S.A.C. 2151 et seq.) de l’An 1961 ; s’il détermine que tel pays étranger participe a des activités de nature à déstabiliser la situation en République Démocratique du Congo. Exception faite a l’aide humanitaire ; au maintien de la paix ou a la lutte contre le terrorisme. »
A la suite d’un rapport publie, pour la première fois dans l’histoire de l’ONU par un groupe de ses experts en 2008 démontrant le rôle incontestable du Ruanda dans la guerre menée par le CNDP dirigée alors par Laurent Nkunda contre le Congo, quelques pays occidentaux notamment la Suisse et la Norvège obligèrent le Ruanda a se désolidariser du CNDP en coupant leur assistance financière au gouvernement Kagame.
C’est alors que le Ruanda mettra Laurent Nkunda sous arrêts et le remplacera par Bosco Ntanganda a la tète du CNDP.
Se rendant compte a présent que Ntanganda est devenu un matériel toxique en raison du fait qu’il est recherche par la Cour Criminelle Internationale (CCI) qui a émis un mandat d’arrêt contre lui pour les crimes de guerre commis au Congo, le gouvernement du Ruanda veut le remplacer par Sultani Makenga.
C’est ce que le remarquable académique Rene Marchand, spécialiste des problèmes de la Région des Grands Lacs demontre dans Fall/Winter 2009, Brown Journal of World Affairs (le Journal des Affaires du Monde Brown de l’été 2009) en affirmant que le Ruanda détient la clef de la paix ou de la guerre dans la région.
Ce serait criminel d’ajouter plus de morts aux millions de Congolais qui ont déjà donnes leur vie a la guerre et a l’instabilité des quinze années précédentes dans la région des Grands Lacs. Il est temps que la communaute internationale, spécialement les USA reconnaissent la responsabilité du Ruanda dans la déstabilisation du Congo.
L’application stricte de la Section 105 de l’Acte PL 109-456 serait un bon début.

Signez la Pétition afin que le Président Barack Obama et la Secrétaire d’État Hillary Clinton sachent que vous supportez la paix au Congo et dans la région des Grands Lacs.

http://www.change.org/petitions/fully-i ... aw-109-456

Prenez contact avec le Département d’État, la Maison Blanche et les Membres du Congres et demandez-leur de déclarer le Ruanda responsable de ses actions de déstabilisation au Congo.

Ci-dessous quelques sources de documentation sur la destabilisation du Congo
Pour une traduction Française de ces documents, adressez votre demande a Fungula Fumu Ngondji lemaniKongo (fngondji@yahoo.com - Tel. 209-451-1299)


DR Congo: Rwanda Should Stop Aiding War Crimes Suspect
Human Rights Watch

Crisis in the Congo: Uncovering The Truth
Documentary Film
Friends of the Congo

Kagame Admits that Rwandans Led Revolt in Congo
Washington Post, July 1997

Kagame’s Hidden War in the Congo
New York Review of Books
Howard French

United Nations Mapping Exercise Report
Navanethem "Navi" Pillay,
United Nations High Commissioner for Human Rights (UNHCR)
UN Group of Experts Report
December 2008

The Six Day War, Rwanda and Uganda Battle in Kisangani, DRC
Sign up for Congo Week V, October 14 - 20, 2012

Lisez Friends of the Congo (FOTC ) a travers Facebook et Twitter pour connate l’actualite du Congo.






email: info@friendsofthecongo.org
phone: 202-584-6512
web: http://www.friendsofthecongo.org



End the Impunity in Eastern Congo: Hold US Ally to Account
The United Nations Organization Stabilization Mission in the DR Congo (MONUSCO ) recently revealed that the Rwandan government has a hand in the current instability in eastern Congo by giving support to the rebel groups National Congress for the Defense of the People (CNDP) and/or M23. This does not come as news to those who follow Congolese politics. Since 1996, the Rwandan government has acted as a major destabilizing force in the east of the Congo. Myriad studies and reports have documented how the Rwandan government has waged proxy wars through rebel groups, pilfering of Congo’s resources and trading in hundreds of millions of dollars of conflict minerals.

The report by MONUSCO is not surprising, but the carte blanche that the Rwandan government enjoys, especially at the international level, continues to boggle the mind. It would appear that the more Rwanda destabilizes the Congo, the more military equipment, training, intelligence and financial aid the government gets from its donors in the West. Timothy Reid’s prescient article in the Harvard Policy Journal entitled "Killing Them Softly: Has Foreign Aid to Rwanda and Uganda Contributed to the Humanitarian Tragedy in the Democratic Republic of Congo?" captures the scale of the impunity with which the Rwandan government has operated in Congo with the full backing of its donors.

A staunch ally of the United States and the United Kingdom, the Rwandan government has benefited tremendously from the diplomatic cover and protection that accompanies its relationship with such powerful nations - former New York Times reporter, Howard French explains.

The United States has a law on its books that supporters of the Rwandan government both inside and outside the US government would wish to disappear. The Democratic Republic of The Congo Relief, Security and Democracy Promotion Act (PL 109-456), sponsored by Barack Obama and Co-Sponsored by Hillary Clinton when they were both Senators, was signed into law in 2006 by President Bush.

Section 105 of Public Law 109-456 says "The Secretary of State is authorized to withhold assistance made available under the Foreign Assistance Act of 1961 (22 U.S.C. 2151 et seq.), other than humanitarian, peacekeeping, and counterterrorism assistance, for a foreign country if the Secretary determines that the government of the foreign country is taking actions to destabilize the Democratic Republic of the Congo."

Following a United Nations group of experts report published in 2008 documenting Rwanda’s support for the CNDP and its leader at the time, Laurent Nkunda, Sweden and Netherlands did what the United States has not done to date; they held the Rwandan government to account by withholding financial aid. Subsequently, Rwanda demobilized the CNDP and placed Laurent Nkunda under house arrest only to replace him with Bosco Ntaganda as head of the CNDP. Now that Ntaganda has become toxic as a result of increasing demands that he should be brought to the International Criminal Court (ICC) where he is wanted for war crimes in the Congo, there is now an attempt to replace him with Sultani Makenga. Noted scholar of the region Rene LeMarchand stated in the Fall/Winter 2009, Brown Journal of World Affairs that Rwanda is a central actor who will determine whether the region is characterized by peace or war.

Allowing more to die and add to the millions of Congolese already lost to the war and instability of the last fifteen years is unconscionable. It is time that the international community and Rwanda’s allies, especially the United States, hold the Rwandan government to account. A good start would be to implement Section 105 of PL 109-456.

Sign Petition
Sign this petition and let President Obama and Secretary of State Hillary Clinton know that you stand for peace in the Congo and the Great Lakes region of Africa. http://www.change.org/petitions/fully-i ... aw-109-456

Contact the U.S. State Department, The White House and members of Congress and request that they hold the Rwandan government accountable for its actions in the Congo.

Select Resources that document the Rwandan government’s destabilizing role in the Congo

DR Congo: Rwanda Should Stop Aiding War Crimes Suspect
Human Rights Watch

Crisis in the Congo: Uncovering The Truth
Documentary Film
Friends of the Congo

Kagame Admits that Rwandans Led Revolt in Congo
Washington Post, July 1997

Kagame’s Hidden War in the Congo
New York Review of Books
Howard French

United Nations Mapping Exercise Report
Navanethem "Navi" Pillay,
United Nations High Commissioner for Human Rights (UNHCR)
UN Group of Experts Report
December 2008

The Six Day War, Rwanda and Uganda Battle in Kisangani, DRC
Sign up for Congo Week V, October 14 - 20, 2012

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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7327




Les contrevérités de Louise Mushikiwabo




Dans une interview accordée à l’hebdomadaire « Jeune Afrique » n°2682 du 3-9 juin 2012, le chef de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo, tente de défendre l’indéfendable en démentant, sans convaincre, les informations tirées d’un rapport confidentiel de la Monusco attestant le soutien actif des autorités rwandaises aux mutins du mouvement « rebelle » «M23». Elle ne s’arrête pas là en niant la présence de Bosco Ntaganda au Rwanda. Lundi 4 juin, la direction de l’Ong Human Right Watch soutenait le contraire.

«Les Rwandais sont des menteurs et que cela fait partie de leur culture. Dès le plus jeune âge on leur apprend à ne pas dire la vérité surtout si cela peut leur nuire». Qui parle? C’est une "confidence" faite au chef de l’ex-Mission onusienne au Rwanda, Jacques-Roger Booh Booh, par Agathe Uwilingiyimana, alors Premier ministre du Rwanda, (voir J.R Booh Booh, «Le patron de Dallaire parle», p. 81, éditions Duboiris). Décidément, les dirigeants rwandais actuels - à ne pas confondre avec le peuple frère du Rwanda - prennent les Congolais pour des imbéciles prêts à "gober" n’importe quelle sornette.

Flashback.

Lundi 28 mai dernier, la terre entière prenait connaissance des «fuites» apparemment bien organisées du contenu d’un «rapport confidentiel» de la Monusco sur la situation insurrectionnelle qui règne dans la province du Nord Kivu. Depuis le mois d’avril dernier, l’armée congolaise affronte des mutins, étiquetés ex-combattants du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple), fidèles au «général» Bosco Ntaganda, réclamé par la Cour pénale internationale. Que dit ce document ? Des déserteurs de la nouvelle «rébellion», au nombre de onze, ont été identifiés comme étant des «citoyens Rwandais». Kigali a démenti dès le lendemain ces «allégations» de la Monusco. Frileuses face à tout sujet qui concerne le Rwanda de Paul Kagame, les autorités congolaises, par la bouche de l’impayable ministre des médias Lambert Mende Omalanga, ont promis d’ouvrir une «enquête» préalable. Au motif qu’elles n’avaient pas la "preuve" que les personnes en question «sont des Rwandais».

«Je suis catégorique : le Rwanda n’a ni formé ni envoyé de combattants de l’autre côté de la frontière», a déclaré Louise Mushikiwabo qui reproche à la Mission de l’Onu au Congo (Monusco) une certaine «désinvolture» pour avoir diffusé des informations qui, selon elle, non pas été vérifiées. Et pourtant, ledit rapport donne le nom du lieu du recrutement : Mudende. «Mudende est une localité bien connue, où il y a un camp de réfugiés congolais», réagit Mushikiwabo qui fait diversion en s’en prenant à la Mission onusienne pour avoir accusé «un pays de soutenir une rébellion dans un autre pays». Interdiction de rire. Le chef de la diplomatie rwandaise feint d’ignorer le raid mené en août 1998 sur la Base de Kitona, au Bas-Congo, par un certain James Kabarebe, alors colonel, à la tête d’un commando. A l’époque, cette province était-elle une préfecture rwandaise ? Que dire de toutes ces «rébellions congolaises» créées de toutes pièces dans la capitale rwandaise? Des mouvements créés, il est vrai, avec la complicité des Congolais.

Dans son entretien, Mushikiwabo, à bout d’argument, préfère s’acharner sur la Monusco. «Elle est là depuis trop longtemps et n’a obtenu aucun résultat.» Sans doute. Au nom de quel principe les autorités de Kigali se croient-elles en droit de juger de l’efficacité de la Monusco dont le champ d’activité se limite au territoire d’«un autre pays» en l’occurrence le Congo-Kinshasa ? Que dire du Rwanda de Kagame qui avait occupé les provinces du Kivu et la Province Orientale de 1998 à 2003 (officiellement) ? A-t-il pu éradiquer le phénomène FDLR ? Quid des résultats des opérations conjointes «Umoja» «Kimya» «Amani léo» menées par les armées du Rwanda et du Congo? Est-il vrai que le chef d’Etat rwandais et son "homologue" congolais négocierait une "délocalisation" des FDLR basés au Kivu (Masisi, Walikale) vers la province du Maniema? «La présence des FDLR pose un grave problème», poursuit Mushikiwabo. Vraiment!

Le journaliste Bruno Minas de Radio France Internationale confirme, pour sa part, la présence des jeunes Rwandais parmi les «mutins» qui affrontent les FARDC au Nord Kivu. Ils auraient été recrutés par un «berger» qui travaillerait sous les ordres d’un certain «Major Rukara». Selon Minas, les recrues sont rassemblées à Kinigi, au Rwanda, avant d’être déployés dans les collines autour de la localité de Runyioni, côté congolais. Le journaliste d’aller plus loin en parlant de la présence avérée de neuf anciens miliciens des FDLR dans les rangs du «M23». Ils seraient détenus par les FARDC. Il s’agit, dit-on, d’ex-combattants FDLR bien connus de la Monusco pour avoir été désarmés et… rapatriés au Rwanda. Ils sont donc de retour au Kivu. Si cette information était confirmée, la preuve est ainsi faite que les miliciens FDLR ont été «retournés» et "travaillent" pour le maître de Kigali. Celui-ci en a fait un "fond de commerce" pour camoufler les razzias opérées par ses hommes de main sur le sol congolais.

Homme-lige

Plus surprenant, le chef de la diplomatie rwandaise de relever dans cette interview que «Bosco Ntaganda n’est pas recherché par le Congo, mais par la Cour pénale internationale». Et d’ajouter : «Et ce n’est pas parce que la CPI - (…) – veut arrêter un seul homme que tant de Congolais doivent souffrir». C’est vraiment touchant! Elle poursuit : «Pour le reste, contrairement à ce qui a pu être dit, Ntaganda n’a jamais franchi la frontière rwandaise». Faux, soutient l’Ong Human Right Watch (HRW). Dans une intervention lundi 4 juin sur la télévision publique «France 24», Jean-Marie Fardeau, directeur de cette organisation a dénoncé la «présence» de Bosco Ntaganda au Rwanda. Louise Mushikiwabo est la seule personne à croire en ses propres contrevérités.

Depuis la «guerre» dite de «libération» qui a porté LD Kabila au pouvoir le 17 mai 1997 grâce aux troupes venues principalement aux troupes rwandaises et ougandaises, Paul Kagame n’a jamais eu qu’une seule ambition : installer une sorte de «gouverneur général de colonie» à Kinshasa. Un homme qui ne serait pas tenté d’attaquer le Rwanda. Le Mzee ayant de rechigné de jouer le rôle d’«agent de Kigali à Kinshasa», son successeur inattendu préfère se comporter en «homme-lige» du mentor rwandais. Après avoir fait du cinéma en envoyant des milliers des soldats congolais se faire massacrer face aux combattants du CNDP soutenus par l’armée régulière rwandaise notamment à Mushaki, «Joseph», faute d’une opposition crédible, ne cache plus son jeu. Pire, tout ce qui touche au Rwanda est élevé au rang de sujet tabou. Les réunions à huis clos sur la situation au Nord Kivu ne se comptent plus. Inutile de dire qu’entre «Joseph Kabila» et Paul Kagame tout semble baigner dans l’huile. Au profit qui ? Sûrement pas du peuple congolais. N’en déplaise à Louise Mushikiwabo qui dit que son pays est toujours prêt «à contribuer à régler le problème (Ndlr : FDLR) si le Congo le demande».

Baudouin Amba Wetshi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Spécial UDPS: Albert Moleka parle de la situation politique au Congo

http://congomikili.com/special-udps-alb ... -au-congo/
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Message par Ilunga »

Etienne Tshisekedi, F.A.C : Seule solution, démanteler le système


http://congomikili.com/etienne-tshiseke ... e-systeme/
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